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Toots en scène Un concert hommage à Toots Thielemans par Ludovic Beier septet CRÉATION JAZZ EN TOURAINE 2017 VENDREDI 22 SEPTEMBRE À 21H ESPACE LIGÉRIA - MONTLOUIS SUR LOIRE DOSSIER DE PRESSE PRÉSENTE © Ron Ray Jones

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Toots en scèneUn concert hommage à Toots Thielemans

par Ludovic Beier septet

Création Jazz en touraine 2017Vendredi 22 septembre à 21h

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« Toots en scène »Un concert hommage à Toots Thielemans par Ludovic Beier septet

Création Jazz en Touraine 2017

Vendredi 22 septembre 2017 à 21hespace ligéria à montlouis sur loire

Ludovic Beieraccordina, accordéon, direction d’orchestre, composition et arrangements

Christophe Craveropiano, alto

Stéphane Huchardbatterie

Christophe Wallemmecontrebasse

Mathias Levyviolon, guitare

Sébastien Giniauxcello, guitare

Fanny Romeviolon, trombone

Frédéric Manoukianorchestration

Une production

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« Toots en scène »

le proJet

Je suis ravi de pouvoir présenter cette création en hommage à Toots

Thielemans lors de cette 31ème édition du festival JAZZ EN TOURAINE. D’autant

plus ravi que, selon les confidences recueillies auprès des organisateurs,

Toots, qui ne s’y est jamais produit, a longtemps fait partie des envies de

programmation de cette manifestation.

Place donc à « TOOTS EN SCENE ». Depuis ma rencontre avec celui que j’ai

pris l’habitude d’appeler affectueusement « maître », je n’ai cessé de nourrir ma

musique en puisant dans les précieux conseils qu’il m’a prodigués.

La réunion de trois instrumentistes prodiges avec mon quartet habituel me

permettra de revisiter, sur des arrangements spécialement écrits pour ce projet,

des thèmes parfois familiers parfois plus rares que Toots aimait particulièrement

interpréter.

C’est aussi pour moi l’occasion et cela pour la première fois, de jouer presque

tout un concert à l’accordina, petit cousin de l’harmonica, que j’affectionne

particulièrement. Grâce à ce septet, sa sonorité cinématographique, unique,

nous permettra d’explorer une esthétique nouvelle.

Je remercie particulièrement Jean-Jacques Filleul et Boris Kurts, respectivement

président et directeur du festival, Francois Lubrano et François Nowak de la

SPEDIDAM , pour leur confiance et leur soutien ainsi que tous les partenaires qui

ont rendu possible cette création.

Ludovic BEIER

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TOOTS THIELEMANS

« the magic of toots »

Pour certains le nom de Toots Thielemans raconte d’une part l’harmonica et d’autre part l’Amérique. Pourtant, c’est vers l’accordéon que le jeune Jean-Baptiste se tourne d’abord. Né en 1922 à Bruxelles, cet enfant du plat pays passe son enfance dans le café de ses parents où il peut entendre un accordéoniste qui s’y produit souvent.

Quand son père lui offre un accordéon, le jeune garçon se plonge dans le répertoire populaire. C’est à 16 ans qu’il rencontre l’instrument pour lequel il deviendra internationalement connu : l’harmonica.

Si l’on peut dire aujourd’hui que Toots, encore Jean-Baptiste à l’époque, était voué à faire de la musique, il entre toutefois à l’Université Libre de Bruxelles pour exercer les mathématiques. La seconde guerre mondiale

coupe court à ses espoirs universitaires. Sous l’occupation, il découvre le jazz à travers notamment Louis Armstrong et Django Reinhardt auquel il empruntera le style manouche après s’être initié à la guitare. Au sortir de la guerre, le jeune Jean-Baptiste s’engage dans différentes formations. Son surnom, Toots, fait référence aux musiciens Toots Mondello et Toots Camarata, en vogue à l’époque. S’il réalise de multiples dates en Belgique, c’est en rejoignant le clarinettiste New-Yorkais Benny Goodman sur sa tournée européenne, en 1950, que sa réputation dépassera plus largement ses frontières. Il émigre en 1951 aux Etats-Unis. Ce sera le début d’une grande histoire entre ce

Belge et sa désormais terre d’adoption, les Etats-Unis.

Le début de sa carrière américaine est marqué par des concerts au sein des groupes All Stars (dirigé par Charlie Parker à Philadelphie) et George Shearing Quintet. À cette époque, c’est donc en tant que guitariste qu’il se produit. Par la suite, on le retrouve sur scène aux côtés de Roy Eldrige et Zoot Zims lors de tournées mondiales.

Grâce à ces expériences, Toots gagne en confiance, et dans ce nouveau territoire, il se lance alors dans des concerts en solo durant lesquels il fera entendre cette fois-ci ses talents d’harmoniciste. Comme la plupart des artistes qui marquent leur domaine, Toots n’était pas seulement un interprète mais était également compositeur.

Son titre « Bluesette », composé en 1962, devient vite un standard du genre, toujours régulièrement repris depuis plus de 50 ans par de nombreux musiciens à travers le monde. Il participe également à l’écriture de musiques de films dont celles, entre autres, de Midnight Cowboy (John Schlesinger, 1969), Sugarland Express (Steven Spielberg,

1974) et Jean de Florette (Claude Berri, 1986). Au cours de sa carrière, l’harmoniciste se produira avec les plus grands artistes de son temps : Ella Fitzgerald, Quincy Jones, Bill Evans, Frank Sinatra, Ray Charles, Nick Cave,

Nathalie Cole …

Le concert « Magic of Toots », en 2006, est dédié au musicien. Entre beaucoup d’autres il retrouve au Carnegie Hall de New York de vieux copains : Herbie Hancock, Eliane Elias, Scott Colley, Kenny Werner mais aussi,

et bien sûr, Ludovic Beier.

La Belgique n’est pas rancunière envers celui qui aura préféré les grands espaces américains à ceux plus confidentiels de son pays d’origine ; elle lui confère le titre de Baron en 2001. En 2009, c’est la réception d’un

Jazz Master Award (l’oscar du jazz) qui vient couronner une vie de jazz. En 2014 Jean-Baptiste prend sa retraite musicale et disparaît deux ans plus tard. Il repose à La Hulpe, là où il vivait et où il était citoyen d’honneur depuis

1993.

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LUDOVIC BEIER

les débuts Ludovic Beier naît en 1978 en région parisienne. Son père, accordéoniste lui-même, lui transmet les gènes du clavier vertical et Ludovic commence très tôt l’apprentissage de la musique. Il participe à différents concours

et formations musicales, joue pour des bals, soirées privées et enregistre son premier titre en studio. En parallèle de son parcours institutionnel, Ludovic se passionne pour les musiques de la côte ouest américaine et découvre

le travail de ses futures idoles : George Duke, Charlie Parker, Miles Davis, Chick Corea, qui influenceront sa construction en tant que musicien. Au début des années 2000, il fonde son propre orchestre de 12 musiciens,

enregistre disques et émissions télé, compose. Mais c’est sa rencontre avec le guitariste manouche Angelo Debarre qui marquera son entrée dans le monde du jazz, ce à quoi il se préparait sans doute depuis toujours.

le jazz Son travail va donc s’orienter dans un premier temps vers le swing manouche qui n’est pas vraiment une

découverte pour lui, puisqu’il s’y intéressait déjà petit. L’association de son nom à celui d’Angelo Debarre va lui permettre d’accéder rapidement à une notoriété plus importante ; il participera même à une série de concerts au Birdland Club de New-York, une référence de la scène jazz à travers le monde. Ludovic Beier a par ailleurs reçu en 2005 le grand Prix Gus Viseur et est récompensé en 2007 par la SACEM qui lui remet le Prix Francis Baxter. Il

est sélectionné Talent « Génération Spedidam » 2014 - 2017, société civile qui lui procure aujourd’hui les moyens de créer ce spectacle hommage à Toots Thielemans.

les etats-unis Toutes ces expériences vont permettre à Ludovic de se créer un important réseau aux Etats-Unis, ce qui l’amènera à se produire dans de prestigieux festivals jazz et à exercer son art sur le territoire qui a vu naître sa musique de prédilection. Il joue au Ravinia festival (Chicago), au festival de Newport, au Playboy Jazz Festival

à l’Hollywood Bowl de Los Angeles, ou encore au SF Jazz Center de San Francisco.. En mars 2006, arrive la consécration lorsque Ludovic participe au concert « The Magic of Toots » au Carnegie Hall de New York City

avec, bien évidemment, Toots Thielemans, Herbie Hancock, Eliane Elias, Oscar Castro-Neves, Paquito D’Rivera entre autres.

l’ecriture Ludovic Beier n’est pas seulement interprète, il compose dans différents domaines. Pour le jazz bien sûr

mais aussi des œuvres dansantes, chansons, habillages ou des musiques de films depuis les années 2000, dont, tout récemment, pour le long métrage « Timgad » de Fabrice Benchaouche. Homme curieux et polyvalent, cette

multiplicité des supports lui permet de continuer à innover.

« toots en scène » : l’hommage à toots thielemans La disparition du célèbre harmoniciste belge en août 2016 s’est superposée au désir de création de

Ludovic Beier. Grâce à cette complicité nouée à New York avec Toots Thielemans en 2006, il se sent apte et légitimé pour entreprendre un tel hommage. Entouré des musiciens Christophe Cravero (piano/violon), Christophe

Wallemme (contrebasse), Stéphane Huchard (batterie), Mathias Levy (violon), Sébastien Giniaux (guitare/violoncelle) et Fanny Rome (violon/trombone), l’accordéoniste et accordiniste Ludovic Beier rend ici un hommage

vibrant et sincère, fait d’influences métissées, à l’un des artistes majeurs de la scène jazz internationale.

« Ludovic Beier a ce don du phrasé qui le place directement dans la sphère du jazz »Christophe Huber – Jazz Mag

« Ludovic Beier avec toute la générosité qu’on lui connaît et l’immense talent qui est le sien confirme ce que l’on pressentait déjà dans un autre contexte, à savoir sa dimension de compositeur rare.

Jean-Marc Gelin - Les Dernières Nouvelles Du Jazz

« Ludovic Beier n’est pas de la catégorie des accordéonistes qui jouent «entre autres» du jazz. C’est un vrai jazzman qui joue de l’accordéon, un swingman certifié. »

Franck Bergerot - Jazzman

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CHRISTOPHE CRAVERO

CHRISTOPHE WALLEMME

Enfant de la balle, Christophe Cravero entre au Conservatoire de Marseille dès son plus jeune âge pour y suivre l’enseignement de l’alto. Par la suite il développera aussi sa pratique du piano. Pendant l’adolescence il découvre le jazz qui devient son genre de prédilection et, avant même d’avoir vingt ans, il réalise son premier CD.

Dans les années 1990 Christophe se produit dans les jazz clubs parisiens où se croise toute la nouvelle scène jazz française. Musicien de talent, il accompagne en tournée les plus grands noms de la scène internationale. On pense bien sûr à Dick Annegarn pour la folk, Didier Lockwood pour le jazz ou encore à Sanseverino, Clarika ou Jane Birkin pour la chanson française. En 2008 il accompagne aussi le batteur Billy Cobham pour une tournée internationale.

Comme pour sa pratique instrumentale, Christophe Cravero ne se cantonne pas à un unique style musical. Si le jazz reste au cœur de sa pratique, il est curieux de tout. Il accompagne ainsi le chanteur sénégalais Idrissa Diop ou le guitariste manouche Stochelo Rosenberg. Par ailleurs il est aussi compositeur pour le théâtre contemporain («Novecento» d’Alessandro Baricco) et de répertoire («Un chapeau de paille d’Italie» d’Eugène Labiche).

C’est au gré d’une de ses pérégrinations musicales que Christophe Cravero fait la rencontre de Ludovic Beier avec qui il entreprend aujourd’hui de réaliser « Toots en scène ». Force de proposition et musicien de talent font de lui un atout majeur pour cette création.

Christophe Wallemme débute la musique à l’adolescence. Né à Paris, il vit plusieurs années en Asie avec ses parents. Cette expérience développe chez lui une grande ouverture à la fois personnelle et artistique. Son choix pour la contrebasse se précise après la découverte du travail du contrebassiste de jazz américain Scott Lafaro.

Très vite, Christophe multiplie ses apparitions dans les clubs parisiens où il va jouer notamment avec Ted Curson ou Maxim Saury. En 1988 il remporte un Prix de soliste au concours National de jazz de la Défense.

Durant les années 1990 son travail est marqué par des collaborations avec Tom Harrell, Christian Escoudé, Alain Jean-Marie ou Jacky Terrasson. En 1994, accompagné de Pierre de Bethman et Benjamin Henocq, il fonde le trio

PRYSM avec lequel il sort plusieurs albums qu’il défendra lors de centaines de concerts à travers le monde.

À l’instar de Christophe Cravero, Christophe Wallemme multiplie les expériences musicales, en accompagnant à la fois des musiciens jazz comme André Ceccarelli, Louis Winsberg ou Daniel Mille mais aussi des artistes de variétés

tels Françoise Hardy, Maxime Leforestier ou La Grande Sophie.

De 2004 à 2008, Christophe réalise 3 albums reflétant ses influences et sa liberté d’écriture. Reflet de la personnalité de l’artiste, chacun de ces enregistrements vient témoigner de ses influences métissées, qui nous

conduisent, à coup sûr, avec lui dans ses traversées musicales.

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STéphane huchard

À 15 ans, Stéphane Huchard rencontre le jazz. Il entre à l’école parisienne de batterie Dante Agostini. Ce parcours institutionnel va lui permettre de renforcer sa technique et développer son appétence pour le jazz. Après cinq ans de formation, il décroche un premier prix du cycle supérieur avec félicitations du jury. D’une nature curieuse, le batteur s’intéresse aux différentes musiques issues ou voisines du jazz : le nu jazz, latin jazz, world afro. Il s’y frotte seul, en groupe, en formation réduite ou en big band.

Ses expériences se multiplient aux côtés de Laurent de Wilde, Alma Rosa, Nguyên Lê, Tania Maria … Sa carrière prend un tournant lorsque Stéphane intègre le Big Band Lumière, dirigé par Laurent Cugny. Il participe ainsi à une tournée à travers l’Europe et à l’enregistrement de 2 albums. À cette époque il fait aussi la rencontre, marquante, de l’arrangeur Gil Evans.

La sortie de son premier album « Tribal traquenard » en 1999 est récompensée par le « Django d’or » du meilleur espoir. Il invite sur cet enregistrement Stefano di Battista, Louis Winsberg, Alain Debiossat et Marc Berthoumieux. Cette distinction procure à Stéphane une reconnaissance médiatique.

Dans les années 2000 Stéphane Huchard multiplie les concerts live et les enregistrements. Il sort en 2002 et 2005 deux albums sur lesquels il invite à nouveau ses collègues et amis qui dessinent avec lui le jazz d’aujourd’hui. Grâce à un savoureux mélange entre ses influences personnelles, les standards du genre et l’écriture actuelle, Stéphane Huchard contribue à la rédaction de superbes pages musicales.

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Mathias levy

Issu d’une famille de mélomanes, Mathias Levy début le violon très jeune en même temps que le piano. À 17 ans seulement, il est récompensé par le Conservatoire du Raincy qui lui octroie le premier prix de violon de musique de chambre et de solfège. Loin de s’arrêter aux enseignements qu’il reçoit, Mathias s’intéresse aussi au rock, au

reggae et au hip hop.

C’est dans les années 2000 qu’il oriente son travail et ses propositions artistiques autour du jazz. Touche-à-tout, Mathias décide toutefois de concentrer sa pratique sur le violon, son instrument de prédilection. Il étudie avec

Denis Colin, Lionel Belmondo et Didier Lockwood. En 2002 il parcourt le monde avec le groupe Caravan Quartet, avec lequel il enregistre 3 albums. En 2011, Mathias obtient le Grand Prix Stéphane Grappelli, préambule au

concert « Revisiting Grappelli », actuellement en tournée.

Tout comme ses camarades de « Toots en Scène », Mathias ne s’arrête pas au jazz. On le voit ainsi collaborer avec The Do, Catherine Ringer, Zaz ou Marc Lavoine. Il compose et joue aussi pour le théâtre, pour les auteurs Valère Novarina et Michel Didym entre autres, ou encore pour la comédienne Nora Krief. On retrouve aussi sa

musique au cinéma, dans les fictions « L’empire des loups » et « Liberté » ou pour le documentaire « À ciel ouvert ».

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Sébastien Giniaux commence enfant l’apprentissage du violoncelle, au conservatoire départemental de Bourg-la-Reine. À l’adolescence, il poursuit sa formation d’abord au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne, puis à celui d’Aubervilliers - La Courneuve.

Jeune adulte, il poursuit sa route de musicien en apprenant la guitare en autodidacte. Son premier modèle en la matière sera Django Reinhardt, avec lequel il fait aussi la rencontre du jazz manouche. Curieux et investi, il s’initie aussi aux musiques des Balkans, à la musique classique, aux musiques improvisées et autres …

Il rejoint, entre autres, les formations Norig, Selmer #607, le Balkan Project, Téofilo Chantre, en tant qu’arrangeur et compositeur cette fois-ci, en plus d’interprète. Son intérêt pour les médiums artistiques s’étend aussi à la peinture. Il articule souvent ces deux outils pictural et musical, comme autant de langages pour exprimer ses idées.

On retrouve aujourd’hui Sébastien Giniaux dans différentes formations musicales et, notamment, aux côtés de Mathias Levy pour son hommage à Grappelli.

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Sébastien Giniaux

Fanny Rome

Fanny Rome est formée au violon classique avec Marie-Claude Theuveny, Ami Flammer et Alexis Galpérine. Passionnée par la pratique de cette instrument, elle est aussi intéressée par son histoire et réalise un mémoire sur le

violon traditionnel en France. Aujourd’hui, animée par le plaisir de la transmission, Fanny enseigne le violon.

Fanny Rome début sa carrière par de multiples remplacements au sein de prestigieuses formations orchestrales, comme l’orchestre Lamoureux, l’orchestre National de Lorraine ou encore l’orchestre de l’Opéra de Marseille. Par la suite, elle se tourne vers le jazz et découvre la pratique du trombone. Elle joue aux côtés de Pierre Blanchard ou

Leïla Olivesi.

Formée à l’IACP des frères Belmondo, Fanny multiplie les expériences, et travaille aussi bien pour le théâtre (Anne Bourgeois, Audrey Dana) que pour les musiques du monde (Abed Azrié, César Stroscio), la chanson française

(Salavatore Adamo, Jeanne Cherhal) ou encore le pop-rock (The Do).

Insatiable, Fanny Rome, grâce à sa formation en composition musicale, est également arrangeuse et compositrice pour le cinéma, le théâtre, les orchestres ou fanfares. Seule femme de ce septet inédit, Fanny vient compléter cette

formation aux profils talentueux et multi-instrumentistes.

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L’accordina

Ceux qui l’écoutent pour la première fois dressent l’oreille. Ceux qui le connaissent l’adorent. Ceux qui l’essayent ne veulent plus le quitter.

L’accordina est un instrument de caractère qui se situe à côté de l’accordéon et de l’harmonica.Il emprunte à l’accordéon les anches libres et le clavier main droite. Le souffle de l’accordiniste remplace le

soufflet.

Des grands musiciens tels que Ludovic Beier ou Richard Galliano lui ont ouvert les portes du Jazz mais on peut le retrouver dans bien d’autres styles musicaux.

L’histoire de son invention et de sa renaissance est passionnante. Dans les années trente il est inventé et commercialisé par André Borel jusqu’à sa mort. L’accordina est alors oublié. C’est en 1998 que Marcel Dreux

décide de le reconstruire. A l’identique au début et puis encouragé par les demandes particulières des musiciens, il lui apportera les améliorations qui lui donneront cette puissance et ce timbre si particulier.

Frédéric Manoukian

Frédéric Manoukian débute sa carrière dans les années 1980. Il fait ses premières armes dans le milieu circassien

et évolue plusieurs années au sein des cirques Alexis Gruss, puis Arlette Gruss. Il y découvre une ambiance

collective, pluridisciplaire et grand spectacle, ainsi qu’une rigueur qui marquent son rapport à la scène.

Par la suite, Frédéric se tourne plus spécifiquement vers le domaine musical et les grandes formations. Pianiste,

compositeur et arrangeur, c’est comme directeur d’orchestre que Frédéric Manoukian devient connu du grand

public en accompagnant, notamment, le chanteur Guy Marchand en tournée avec son big band.

On peut aussi le retrouver régulièrement à la télévision auprès de Michel Drucker ou sur scène avec l’imitateur

Laurent Gerra ou le ténor franco-italien Roberto Alagna, lorsque ceux-ci s’accompagnent des 19 musiciens du

« Frédéric Manoukian big band ».

Sa complicité avec Ludovic Beier l’amène aujourd’hui à porter son regard expérimenté et bienveillant sur le projet

« Toots en scène » et à en assurer l’orchestration.

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Generation SPEDIDAMsaison 2014 / 2017

15 artistes / 15 talents

La SPEDIDAM répartit des droits à 96.000 artistes dont 33.000 sont ses membres associés et aide 40.000

spectacles environ chaque année. La SPEDIDAM est ainsi au cœur d’une action artistique qui soutient les artistes-

interprètes professionnels non seulement au démarrage mais aussi à tous les stades de leur carrière.

En initiant, avec des structures dont elle est partenaire, le projet « Génération SPEDIDAM », la SPEDIDAM met en

valeur des artistes de toutes les générations qui ont en commun un incontestable talent de niveau international,

un goût de la recherche et un sens affirmé de la relation entre l’artiste et le public.

Ainsi la SPEDIDAM accompagne ces artistes de premier plan et leur offre une opportunité supplémentaire de se

produire dans des lieux emblématiques devant un large public, tous genres confondus.

Cette action contribue au développement de l’art, au renforcement des réseaux, à la diversité culturelle et à la

démocratisation des pratiques esthétiques. Autant de moyens de contribuer à une véritable politique culturelle.

Au travers de « Génération SPEDIDAM », la SPEDIDAM montre la confiance qu’elle a dans le potentiel musical de

notre pays et contribue au soutien et au développement des carrières artistiques.

La SPEDIDAM est heureuse d’être aux côtés de cette magnifique génération d’artistes et des lieux de diffusion qui

se sont engagés envers eux.

CONTACTs

boris Kurts

ARTMADA [email protected]

+33 6 63 37 40 92

FESTIVAL JAZZ EN [email protected]

+33 2 47 50 72 70

ludovic beier

[email protected]