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Pèlerinage à

St Jacques de Compostelle

17 avril / 05 mai 2014

Qu’est ce qu’un pèlerinage?

• Un voyage dans un lieu saint pour un motif religieux

• Voyage, visite entrepris en souvenir de quelqu’un, de quelque chose.

Histoire du pèlerinage

Saint Jacques

Sa vie, son martyr.

• Saint Jacques dit Jacques le majeur est un des apôtres de Jésus.

• Parti évangéliser en Espagne, il revient à Jérusalem après quelques années.

• Dès son retour, il prêche et convertit avec succès. Dénoncé il est emprisonné puis condamné à la décapitation par Erode.

La naissance d’un culte.• Le martyr appartenait à l’Espagne, qu’il

avait évangélisé. Sa dépouille mortelle y fut conduite pour y être enterrée.

• Vers 800, l'ermite Pélagius reçoit en rêve le lieu du tombeau de Saint-Jacques. Une étoile le guide alors vers un champ, où se trouve le tombeau, c'est le champ de l'étoile, le "campus stellae" qui donnera Compostelle.

• La nouvelle connue, le Roi Alphonse II fait alors ériger une église. Car très vite arrivent les pèlerins. Les grands de l'époque ne restent pas indifférents au nouveau lieu. Après l'évêque du Puy, Godescalac, c'est au tour de Raymond II, Comte du Rouergue de prendre la route de Compostelle. Mais il est tué en route par les Sarrasins. 

• Ceux-ci s'emparent d'ailleurs du sanctuaire en 997 vite repris par les Chrétiens. Compostelle devient un des symboles de la « Reconquista », lutte multiséculaire qui veut arracher l'Espagne à l'Islam.

• Saint-Jacques prend le surnom de Matamore, le tueur de Maures. Autant que les Croisades, Compostelle attire les preux chevaliers venus guerroyer contre «l'infidèle» et obtenir ainsi le pardon de leurs fautes.

Cathédrale St Jacques de Compostelle

Le temps du pèlerinage.

• La période allant du Xème au XIVème siècle marque alors l'âge d'Or du pèlerinage, certaines sources donnent des chiffres de 500000 pèlerins par an.

• Le pèlerinage de Compostelle devient d'autant plus fréquenté qu'en dépit des croisades les portes de Jérusalem se ferment définitivement au milieu du XIIIème siècle avec sa prise par les Turcs.

• De toute l'Europe, les "Jacquets" tracent leurs routes -quatre voies principales- sur lesquelles se met en place souvent sous l'impulsion des grandes abbayes un système d'aide aux pèlerins avec, hospices, chapelles, étapes.

• Il n'empêche, le pèlerinage demeure une épreuve. Aux intempéries, succèdent les brigands bien heureux de profiter de l'aubaine de ces braves gens en les détroussant lors de péages imaginaires, quand ce n'est pas simplement pour les laisser pour morts.

• Mais au terme du périple, en ayant parfois traversé l'Europe, échangé avec d'autres, souffert, connu la solitude et les défis de l'inconnu, le pèlerin se voit remettre sa coquille.

• Le signe que c'est un homme nouveau qui rentre au pays.

L’oubli du chemin

• La Guerre de Cent ans en France ralentit le flot des pèlerins.

• La Réforme protestante au XVème et XVIème siècle et son opposition aux reliques et enfin, le nationalisme des grands royaumes, achèvent de le tarir.  

Le renouveau du chemin

• Le pèlerinage de Saint-Jacques ne reprendra finalement qu'au XXème siècle. 

• Peu à peu jusque 1980 un regain d’ intêret se fait ressentir les pèlerins reviennent en nombre.

• Pour ce début de millénaire, l'engouement semble réel. Hommes et femmes de toutes générations vivent cette expérience. Seules les motivations ont évoluées depuis le moyen-âge.

Motivations d’aujourd’hui pour faire le chemin

• Visée religieuse: Trouver ou retrouver DIEU

• Besoin spirituel: Faire le point sur sa vie

• Rencontrer l’autre: Partager le chemin

• Défi physique: Mettre son corps à l’épreuve

• Randonnée: Découverte de la nature, d’un pays

• ……

Les chemins d’aujourd’huitous tracés depuis l’antiquité ou à partir des

anciennes voies romaines !

Pèlerins du monde entier

• Aujourd’hui grâce notamment à l’avion, les pèlerins viennent du monde entier pour effectuer le « CAMINO »

• La route majoritairement choisie est le camino français.

• Plusieurs millions de personnes le cheminent chaque année avec un maximum en juillet et août.

Comment faire le chemin?

• À pieds: le plus traditionnel, le plus éprouvant pour l’homme qui doit apprendre son corps

• À vélo: moyen d’aujourd’hui, plus rapide mais pas plus facile.

• À cheval: détrôné par le vélo mais toujours en vogue avec l’âne pour porter ou tirer les bagages. Se fait au pas de l’animal

Sur le chemin portugais

De PORTO

à

SANTIAGO de COMPOSTELA

Le chemin portugais

Pourquoi le chemin portugais?

• Manque de temps pour faire le chemin français que je souhaite faire en entier. Besoin de six semaines disponible pour 1000 km.

• Souhait de « Luis » de faire le chemin de son pays d’origine, nous sommes quatre pour un projet commun.

360km / 13 jours

Pourquoi je fais le chemin?

• C’est une question difficile, mais, c’est la question que l’on se pose forcement à un moment ou à autre!

• Difficile d’y répondre, un peu de tout je pense. Jeune, j’ai fait beaucoup de voyages, de randonnées, de compétions, le défi lancé en famille, méritait d’être relevé, d’autant que c’était une idée en tête.

• Mais comme il est dit, penser au chemin, c’est déjà faire le chemin!

• Pour préparer le voyage j’ai lu, j’ai écouté, j’ai regardé, ce qui m’a fait réfléchir plus loin et garder en mémoire une phrase du livre intitulé: « lève toi pèlerin et marche »

• « Le chemin c’est ici et maintenant »!!

• Hors, je suis toujours ailleurs et plus tard, c’est-à-dire toujours en projet de faire du nouveau! Travail, élèves, famille, karaté, club, golf, aviation, moto, sport…..

• Je pense que ce sera une occasion unique depuis des années, de me poser et de marcher juste pour marcher.

• Et comme il est dit:

Si souvent, on commence marcheur, encore plus souvent on fini pèlerin !