^uaedi 98 Août f 8lT A IV IV O K ÎG E S J U D I G I A I...

4
^uaedi 98 Août f 8lT I y"»* wmx SB &*ABOXmKBHT : ^ Un an. , 9 fr. PODB là ViLLB................. PooB t a DiràBTBMaRT. tfoat DO DiPàaTBMiRT. I Six moia. 5 •• iUnan. . 1 0 , f Sia mois. & (q IUn an. . 1 1 6u Sis mois. 6 •» AIVIVOKÎGES JU D IG IA IR ES. : 'V 'i* parrtU f m Us 017 8 ’ABOKKB : A Sriilis, nii l>uren)i du Jotirnnl nipd< v n i s , n** & A Grê|»T, cliesM. itàtiaa, libraire. — A PerO}'-le8-Gouibries, à H. Lrgsakd, ancien “ iimire; ~ A Paris, a PAgencc universelle il’an- iHiiices cl d’Abonneinenls, pl. de la Bourse, iï; •— Kl i-lipz lous les imprimeurs et Inbraire du déparlemcDl. vatx. BBS nrsz:aT 70iar 8 : ANNONCES JUDICIAIBES, lâ :ent‘ fa liene ANNONCES piVERSES, ao id. S E ^IS . LeJoarnaldft Deùals les réflexions siiivaiiles rrlsliremeiil a uiiarilHe<ln Ar«/ùma|l'||i, 22 soûl. « Le Aalümal esi b jA ^ n ; il eonsenl à ne pas foire remonter jiiM|ixa noua le ccbna tle l’Iifttèl Pi'as|iu^maia.après colle concession genéreiise, il n en essaie pas moins ileraliaclier ce crime au svslème politique qui a li ioibphé malgré ses efforts. Nous ne suivrons cer- taineineiit pas le National tiaiis cette liiileiise polémique. Quainl l'es prit lie parti s’abandonne à de tels excès, il n’est pas honteux d’être attaqué, il serait lioiiteiix de se défendre. « Nous dirons seulement ceci : Apiès les épreuves sanglantes de I.OS cinquante années de révulution. il n’y avait rien de plus grand. ■ rien de plus patriotique, rien de plus nouveau à essayer en France ■ une la p..ix, le travail, l’nnlre dans la liberté. Sans doute il n’est 0 ® système politique de lemédii-r coiuplèteineiii à l’iii- farmité humaine. Dans tes conditions de iii'tre exi.stence ici bas le lual sera toujours à côié du bien. La paix. letiavaSI, la prospérité a libellé ont aussi leurs écoeils. Mais si le système du Kutional I avait emporté, si la France s’était rejetée. à l’appel des factions, dans la guerre, dans les théories et dans les excès lévoluliouuaires pins de crimes auraient été commis en I mois qu’il ii’eiia été commis ru dix-sept ans. seulement ils se perdraient dans leur propre masse; on lie les compterait pas un à un; on ne les reinarqueiait pas. » Le National n’est crrtaiuemeiil pas de l’avis du Journal des Dé- bats; il partage la société fraiiç.iise <n deux parties : celle des cou- -servatcurs et celle du mouvemeni; et, comme on doit bien le penser la pat tie du iiiouvemeiil, selon lui, est la seule pitre, et l’autre est gaugrénée, ce.'a va tout seul.—. Ne prétendez pas, dit-il, que nous . accusions la société française : non , c’est la vôtre que nous accu- » sous; et votre grande société, celle que ta révolntioii a faite, elle II a. Dieu merci, d'antre contact avec ccssotiilluresqne l’iiidietia- » lion dont elle est fiéiiélrée. « — Des rumeurs cirrident d.ins la ville, aniionçaiit des ebangeraents nombreux et importants dans le personnel de l’Institut Ion Saint-Vincent Nous sommes autorisés à démentir ces faux bruits. M. le Supérieur resté Supérieur, et tous ses colicques, exeepié un, seront encore avec lui l’an née pme^lne. ---------- - — Samedi dernier 2 1, on a iTisli ibué les pt ix aux jeiities pcrsoti- iirs de la pension de M"’ de Luzières. Cette solennité a eu lieu sous le quiticoiicc de la terrasse qui règne au midi de cette belteel vaste maison. Sur un théâtre élevé au fond du quinconce, les élèves ont récite des fables et différentes pièces de vers; puis elles ont tiès-agréable- inent représenté une petite pièce, intitulée : la Maitretie de maison, qui a fuit le plusgratld plaisir à tout raiiditoiie. Uti chœtir fuit bien chanté par toutes les élèves , sous la direc tion de M. Vincent, avait ouvert la séance. M " Cliulict tenait le piano. ' Puget, chantée avec grâce t< 1$ Campagne, chant ,exé- lofijlnr, ont été écoutés avec , Fleur des Montagnes, romance dé et méthode par M“ Vigmiou, et Pm cuie par M"“ Vigneron, Senot et Dui lutéi êt et vivement applaudis. e. ta a «Il M • de Lozieies, ce mol seul l ™i? û 'i " i C ,re « du de- voit^ qt 11 nipose. La langue qui a cree ce mut a voulu qu’il reflé- . at toute la majesté de l’idée. Vous sHever signifie iouc élèver les rendre plus hautes; les tirer, eu un mut . de I abaissement nu les retiendrait rigttoraiice eu les dégra.lant’ e cette mission, 1 institutrice qui la remplit eu conscieiiee n’a-t’- » elle pa» quelque di oïl d’en dire fîère? » »»■ . L’orrfre, ce sage régulateur des choses , diminue les besoitts ” f ~ Jut p ««l-loy-t «tilcment le temps et lé . o J " r l*" •** '•«' ''“ble prospéi ité. . lâ \lf£ZlTuZ\ ?" ® P-- l’rxpérience et Inh . «'-‘-«•Ide nue privation immédiate pour assurer un ré- ssultat heureux, mais quelquefois lointain. siirer un re » y économie, cette précieuse qualité, vous ne l’acquerrez bien » qu au milieu de votre famille, et suitont ilans votre ménage nar- â “ u r r ’n â L T â r" '™ " " ' -I — «Pl-elée. à la mâaââ^eâ: ^?a- tiqiic, nous ne pouvons donc que vous la recommander. L’écono- • mie consiste a faire bien en dépensant le moins possible ; elle est . la eonipagrieordinaire de l’ordre. On ne saurait calculeé m 'utâ â soiMle'ââgelâromr* d -» sa mai- ««»<«> * menace . la femme fait t û c , *V •'«•'««à et la tcunt Wfrocufier les heurea ;,ellp coit|it^y^î| *—------------ «^1 ei Aaïuiaire exemple a ses » enfants et a tous ceux qui reiilourenl ; la femme doil savoir exé. • culer cc qu’elle ordonne ; voilà pourquoi la connaissanee des ira- «loil faire partie de l’éducation des demoiselles. » En effel, il n’y a poinl de position sociale qui dispensa la femme • de surveiller avec habileté lous les détails de son intérieur, si • toutefois elle ne s’en occupe pas elle-même. Sacliez-le bien» jeunes » élevés, I igiioranee et le dédain des devoirs qui reiiieiiL les feiii- 0 mes utiles, sont les pieuves d’une mauvaise éducation et d’une 0 aine peu élevée. 0 Après la fectUre de ce discours, qui a été coiivei t d’applaudisse- lueiit, ou a procédé, coinme de couliiine, à la distribution des prix. — Lundi 23, c’élail le loar des élèves de rinsiilution des Dames, deSainl-Josepli. ' Dans un des jardins de l’élaldisscini'nt, ou avait scellé, comme à Suinl-Viiicent, des tringles de fer sur deux murs parallèles ; et sur disposées eu forme de berceau , était tendue une toile- ' immense pour metti c Taudiioire à l’abri du soleil et des injures du"' ti'iDps. Mallieiireusçmciil la pluie, qui avait tombé avec abondance depuis cinq heures du maitii,'étuit parvenue à détremper la toilr; et une averse, surveiitie pendant la distribution ^cm e, a obligé les assistants à ouvrir priideminenl leurs par apliiies. Celle pluie, jointe à la fiaichéiir de la température, a fait abréger les exercices qui devai. ni avoir lieu, et qui se sont bornés à là ré citation de quelques fables, et à l’exécution de deux chœurs sous la direction de M. Vincent. ftr''0 iviéri était au piano. Tout le monde a été frappé du débit à la fuis correct cl gracieii.x de ces jeunes personnes. ^ Le prix de sagesse, déce-rné par le suffrage des élèves, a été ob tenu par M''“ Muiie D.ipic, de Niort, et celui d e p a r M '*‘ Virginie Sabai ier, de L trcassunnej cette jeune personne ^ aussi remporté le prix d excellénve et celui du cours supérieur A*inslruc- tion religieuse décerné par M. raumôuier de l’établissement. M"" Laiire Lelong et Céüiia Hubert ont eu les deux autres prix d’in/- Irüction religieuse. \ M"'î Adèle Chardon, Clémence Frémont et Ernestine Corbie oui eu les prix de lecture. C. ux ^Ucrilure sont échus à M*'“ Marie Du* pic, AugusliiieBullo, Angélique Taupiu , .loséphine Hcrmanu. Jo séphine Dupille, Antonia Fes.sart, Elise Taupiii, Augusta Gfdsjéaii, Constance Corbie, N< ëini Chardon, Louise H,érissay et Eriiesliiie Boucher. Les prix Je langueJrançaise ont été gagnés par M” ' Marie Dupic, Dagoaor, Léonie Chartier, Dubourg, Blochel , Angélique Taupin, Vinol, Constance Corbie, Adèle Chardon , V-densàrt, Noëini Char don et Ernesliiiu Boucher; ceux ^ analyse grammaticale, parM“* Bullo, de Lafargiie, Blochct, Angélique et Elise Taupin ; ceux de géographie par Lelong, .facqiiel, Léonie Gliarlier ,.Lemaîre, Angélique Taupin, Aline Chartii r, Almaïde Puissant, Elise Taupin, par IflP'^TïâgdiVôt ■—'■— ■— ----- Cosmographie : Jacquel, Hubert et Léonie Chartier. Histoire: Aline Chartier. Bluchet, Puissant, Fessart, Pain, Eriiestine Corbie et Céline Hrrvaux. Histoire et généalogie: Lelong, Jacquel, Léonie Chartier Blanc et Hubert. Narration : M"'* Dubourg. Céline Bi>ulel et Augustine Hervaux. Mythologie : Dupic, Jacquel et Léonie Chartier. Style: M"'* Dupic, Blanc cl Alexaiidiiiie Cucd, « Littérature: M”' Lelong. Arithmétique : M" * Lelong, Diipiu, Jacquel, Dagonot, Adèle Le- Plaire, Blochet, Dupny, Lépine et Léonie Lemaire. __________________________ zO __________ IdiinVton, Ii’ECHABPE BIiEVE. ^5ui/« des Brodbquins lilas). La nuit se passa donc ainsi, moitié riante et moitié sombre, moi tié pleine d’espoirs et moitié pleine de découragements; Us pre mières lueurs de l’aurore calmèiTiit poiirlani un peu mon agitation, et je finis par m’endormir. Au beau milieu d’un tévc qui me moiiltail Betthilde, effleurant, des franges de son écharpe bleue, mes paupières brûlantes et alour dies, un coup violent retenlil dans ma chambre et vint in’aiTacher à ce doux songe. C’était mon portier... il m’apportait une lettre. A demi éveillé, et tout entier à mes souvenirs de la veille, sans calculer le ^mps, l’heure, l'opportunité du fait, sans iiiôine regar der la suscriplion, je in’empai ai de la missive en prononçant le nom de Berlhilde... La première ligne in’eui bientôt rejeté loin du pays des brillantes chimères où je voyageais depuis vingt-quatre heures! aussi, à peine eus-je lu ces trois mots à Balthazar .* Mon chair Èosef, que je lançai l’épître sur le carreau de mon plancher, en fai sant une exclamaiion de fureur. ^ On viéndra chercher la réponse, dit le vénérable Mercure en bonnet de coton. — Vous direz que je n’y suis pas... que je ne sois pas rentré... Le vieux cerbère_ouvrit des yeux plus larges que la porte da>nt'il gardait l’entrée. Pauvre innocente I murmura-t-il tout bas. Et il se retira à pas lents. Ces paroles, dites d’un Ion de compassion, eurent le pouvoir de dissiper une partie de ma mauvaise humeur et d’émouvoir un peu mon cœur. Je me rappelai que la veille j’avais promis à Annetie, de revenir de bonne heure et de passer la^ soirée avec elle; à cette condition, la pauvre fille avait sans regret renoncé à sa par tie de Saint-Maudé... moL j’avais tout oublié, hormis ma belle cousine 1 ^ Je me levai... Mais, soit remords, soit un autre sentiment, j’é prouvai une vive répugnance à me trouver en face de la giletière... J ’y arrivai fort tard... maison me parut de chétive apparence, son escalier était étroit et interminable, son corridor obscur, et |oi‘squ elle nt ouvrit la porte, ses yeux avaient perdu leur éclat, ses joues roses avaient une fraîcheur commune, ses cheveux blonds (liaient sur le roux, et ses brodequins, ses ravissans brodequins lilas étaient devenus d’une nuance terue et fanée! O puissance d’uu palais doré! d’une chevelure de jaisi de deux prunelles foncées et d’uiie écharpe azurl Aiiiielie était piquée... Ses compagnes, qu’elle avait laissées par tir joyeuses, avaient ri de sa crédulité... on lui avait bieu dit que je ne rc\iendraib pas... ou avais-je été? Lorsque le dimanche soir, 11 e pouvant plus inaîiilser son inquiétude, elle était allée à onze heures bien passées^ porter sa lettre à ma demetiro. je n’étais pas rentré... Le matin, elle était venue chercher la réponse, le portier avait secoué la tête sans profeser une parole... que voulait dire tout cela? Ces plaintes étaient faites d’un Ion boudeur et chagrin, que j’au rais trouvé délicieux quelques jours auparavant, et qu’un moi tendre de ma part eût disKipé sur-le-champ; tuais dans la dispo sition d esprit où je me trouvais, les repiochcs d’Aiinetie ne nio causèi'eut que de 1 irritation; sa iiaïvelé, me sembla de la niaiserie, et mes levreS iie trouvèrent point une parole d’excusc à lui offrir. Eu présence du silence obstiné que je gardais, en consiiiéiam mou maintien froid et insouciant, la grisettc eut le presseniiiuent de son malheur... et cachaul sa figure dans ses deux mains/elle fon dit en larmes. Si Àniietlo se fût mise en colère, si efle eût éclaté en injures et en invectives, je n’aurais pas supporté l’ennui que cause toujours une scène de jalousie à un homme qui n’est plus amoureux; mais en eiiteiidanl les sanglots de la jeune fille, en voyant avec quelle rési gnation douloureuse elle accueillait mon injuste indifférence, je sen tis fondre les gli.cesde.moii cœur, et à défaut d^amour, je fus pris de compassion pour cette pauvre enfant qui, déjà trompée une fois, allait, et par la même cause, l’être sans dpute encore une seconde! M’approchant d’elle, je pris sa luaiii daiiSla mienne, et lui dis tout ce que jo crus propre à dissiper ses alarmes... Mais Annetie était femme, et ce sexe rusé'a un art de divination qu’il est assez difficile de mettré en défaut. ., “ être vrai, disait la duchesse détrônée, mais j aimerais mieux une bonne parole qui m’irait au cœur. Je ne pus, à ce qu’il paraît, trouver celle bonne parole, car Àn- netlo me laissa pjrlir sans que ses pleurs eu.ssenl cessé de couler. Ou pense bien que je n’aticiidis pas au dimanche stiivaiil pour aller rendre mes devoirs à la belle châtelaine de Villa-Bella. Pen dant un mois, mes visites se succédèrent aussi fréquentes que pos sible, et chacune dhdles augmentait mou amour et mon espoir, Berlhilde semblait toujours ravie à mon aspect; je lui voyais choisir les parures que je préférais, et elle ne quittait plus celte ravissante écharpe bleue, qui, la première lui avait révélé mes sentiments pour elle. Cependant, malgré toutes ces preuves d’uu tendre pen chant, la bouche de la marquise restait muette... Dans nos prome nades solitaires, dans nos longs téie-à téle au châtel, si elle écoulait sans colère l’expression de ma passion, je ne savais point encore si cette passion était puilagée. L’amour, au quai lier Lutin, ressemble au Petit-P'oacel du conte de Perrault, il porte des bottes do sept lieues et fait eu peu de temps beaucoup de cliemin! aussi je commençais à trouver que mon roman de salon menaçait déformer huit ou dix volumes avant d’arriver au plus petit aveu. Une mélancolie noire s’empara de moi, le découra gement remplaça l’ardeur des premiers jours, et je devins aussi si lencieux que j’avais été causeur et enjoué. L’ennui que ma nouvelle manière d’élre procura à madame de Noirlieii, qui, avant tout, voulait être distraite, me servit sans doute plus que toutes les prolestaiious du monde, car bientôt après l’aiioplioii d^e mon nouveau système, elle m’accorda d’elle-môine une faveur que je sollicitais depuis long-temps avec instance... C’était l’abaiidon de l’écharpc bleue. Un soir, en remontant en cabriolet, je trouvai cette presli^icu.sc écharpe à mes pisds, si'rvant de lien à uii gros faisceau de fleurs. M. de Nüiriieii partait le Içiideniain au point du jour pour uti’ voyage en Normandie. Je le savais... à neuf heures j’étais aux pieds de Berthilde... nous dcjcûitaines dans le cltâlet... ma belle cousine me servait elle-mêiui»... — Montons, me dit la marquise lorsque le repas fut terminé, je veux commencer votre portrait... C’était me dire : revenez tous Jes jours... Eu cnirani dans l’atelier, le premier objet qui fiapph mes re gards, fut le portrait de l’aspirant, que recouvrait uu grand morceau de gaze épaisse. —- Celte figure vous rappelait des souvenirs pénibles, dit ma dame de Nüirlieu, j’ai voulu la déiober à vos yeux. Malgré tes préoccupations do mou amour, peu s’en fallut que je ‘llti Î:^» 'îI i ’.l I i irl / r ' ij- al

Transcript of ^uaedi 98 Août f 8lT A IV IV O K ÎG E S J U D I G I A I...

^ u a e d i 98 Août f 8 lTI y"»*

w m x SB &*ABOXmKBHT :

Un an. , 9 fr.PODB l à ViLLB.................

PooB t a DiràBTBMaRT.

tfo a t DO DiPàaTBMiRT.

I Six moia. 5 • •iU n a n . . 1 0 ,f Sia m ois. & (qI U n a n . . 1 1 6uS is m ois. 6 • »

A I V I V O K Î G E S J U D I G I A I R E S .

: 'V'i* parrtU fm Us

017 8 ’ABOKKB :A S r i il i s , nii l>uren)i d u Jo tirn n l n ip d <

v n is , n** & A Grê|»T, cliesM . i tà t ia a , l ib ra i re . — A PerO}'-le8-Gouibries, à H . L rg s a k d , a n c ie n “ iim ire ; ~ A P aris , a PA gencc u n iv e rse lle il’a n - iHiiices c l d ’A bonneinen ls, p l . d e la B o u rse , i ï ;•— Kl i-lipz lous les imprimeurs e t I n b r a ire du déparlemcDl.

v a tx . BBS nrsz :aT 70iar8 :ANNONCES JU D IC IA IB E S , l â : e n t ‘ fa lie n e ANNONCES p iV E R S E S , ao id .

S E ^ I S .L eJo a rn a ld ft Deùals les réflexions siiivaiiles rrlslirem eiil

a uiiarilHe<ln Ar«/ùma|l'||i, 2 2 soûl.« Le A alüm al esi b j A ^ n ; il eonsenl à ne pas foire remonter

jiiM|ixa noua le ccbna tle l’Iifttèl Pi'as|iu^maia.après colle concession genéreiise, il n en essaie pas moins ileraliaclier ce crime au svslème politique qui a li ioibphé malgré ses efforts. Nous ne suivrons cer- taineineiit pas le N ationaltiaiis cette liiileiise polémique. Quainl l'es­prit lie parti s’abandonne à de tels excès, il n’est pas honteux d’être attaqué, il serait lioiiteiix de se défendre.

« Nous dirons seulement ceci : Apiès les épreuves sanglantes de I.OS cinquante années de révulution. il n’y avait rien de plus grand.

■ rien de plus patriotique, rien de p lus nouveau à essayer en France■ une la p..ix, le trav a il, l’nnlre dans la liberté. Sans doute il n’est0 ® système politique de lemédii-r coiuplèteineiii à l’iii-

farmité humaine. Dans tes conditions de iii'tre exi.stence ici bas le lual sera toujours à côié du bien. La paix. letiavaSI, la prospérité a libellé ont aussi leurs écoeils. Mais si le système du Kutional

I avait emporté, si la France s’était rejetée. à l’appel des factions, dans la guerre, dans les théories et dans les excès lévoluliouuaires pins de crimes auraient été commis en I mois qu’il ii’eiia été commis ru dix-sept ans. seulement ils se perdraient dans leur propre masse; on lie les compterait pas un à un; on ne les reinarqueiait pas. »

Le National n’est crrtaiuemeiil pas de l’avis du Journal des Dé- bats; il partage la société fraiiç.iise < n deux parties : celle des cou- -servatcurs et celle du mouvemeni; et, comme on doit bien le penser la pat tie du iiiouvemeiil, selon lu i, est la seule pitre, et l’autre est gaugrénée, ce.'a va tout seul.— . Ne prétendez pas, dit-il, que nous . accusions la société française : non , c’est la vôtre que nous accu- » sous; et votre grande société, celle que ta révolntioii a faite, elle • II a. Dieu merci, d 'antre contact avec ccssotiilluresqne l’iiidietia- » lion dont elle est fiéiiélrée. «

— Des rumeurs cirrident d.ins la ville, aniionçaiit des ebangeraents nombreux et importants dans le personnel de l’Institut Ion Saint-Vincent Nous sommes autorisés à démentir ces faux bruits. M. le Supérieur resté Supérieur, et tous ses colicques, exeepié un, seront encore avec lui l’an­née pm e^lne. — ---------- -

— Samedi dernier 2 1, on a iTisli ibué les pt ix aux jeiities pcrsoti- iirs de la pension de M"’ de Luzières.

Cette solennité a eu lieu sous le quiticoiicc de la terrasse qui règne au midi de cette belteel vaste maison.

Sur un théâtre élevé au fond du quinconce, les élèves ont récite des fables et différentes pièces de vers; puis elles ont tiès-agréable- inent représenté une petite pièce, intitulée : la Maitretie de maison, qui a fuit le plusgratld plaisir à tout raiiditoiie.

Uti chœtir fuit bien chanté par toutes les élèves , sous la direc­tion de M. Vincent, avait ouvert la séance. M " Cliulict tenait le piano. '

Puget, chantée avec grâce t< 1$ Campagne, chant ,exé-

lofijlnr, ont été écoutés avec

, Fleur des Montagnes, romance dé et méthode par M“ Vigmiou, et Pm cuie par M"“ Vigneron, Senot et Dui lutéi êt et vivement applaudis.

e. ta a «Il M • de Lozieies, ce mol seull ™i? û ' i " i C , r e « du de-voit qt 11 nipose. La langue qui a cree ce mut a voulu qu’il reflé-. at toute la majesté de l’idée. Vous sHever signifie iouc élèver” les rendre plus hautes; les tirer, eu un mut. de I abaissement nu les retiendrait rigttoraiice eu les dégra.lant’

e cette mission, 1 institutrice qui la remplit eu conscieiiee n’a-t’-» elle pa» quelque di oïl d’en dire fîère? »

»»■. L’orrfre, ce sage régulateur des choses , diminue les besoitts

” f ~ J u t p « « l- lo y - t «tilcment le temps et lé. o J " r l* " •** '•«' ' ' “ ble prospéi ité .

. lâ \ l f £ Z l T u Z \ ?" ® P-- l’rxpérience etInh . «'-‘-«•Ide nue privation immédiate pour assurer un ré-

ssu lta t heureux, mais quelquefois lointain. siirer un re» y économie, cette précieuse qualité, vous ne l’acquerrez bien

» qu au milieu de votre famille, e t suitont ilans votre ménage nar-â “ u r r ’n â L T â r" '™ " " ' -I — «Pl-elée. à la mâaââ^eâ: ^?a- tiqiic, nous ne pouvons donc que vous la recommander. L’écono- • mie consiste a faire bien en dépensant le moins possible ; elle est. la eonipagrieordinaire de l’ordre. On ne saurait calculeé m 'u tâ

â s o iM le 'â â g e lâ ro m r* d - » sa mai-

««»<«> * m enace. la femme faitt û c , *V • '« • '« « à e t l a t c u n t W frocufier les heurea ;,ellp coit|it^y^î|

*—------------ « ^ 1 ei Aaïuiaire exemple a ses» enfants et a tous ceux qui reiilourenl ; la femme doil savoir exé.• culer cc qu’elle ordonne ; voilà pourquoi la connaissanee des ira-• «loil faire partie de l’éducation des demoiselles. » En effel, il n’y a poinl de position sociale qui dispensa la femme• de surveiller avec habileté lous les détails de son intérieur, si• toutefois elle ne s’en occupe pas elle-même. Sacliez-le bien» jeunes » élevés, I igiioranee et le dédain des devoirs qui reiiieiiL les feiii- 0 mes utiles, sont les pieuves d’une mauvaise éducation et d’une 0 aine peu élevée. 0

Après la fectUre de ce discours, qui a été coiivei t d’applaudisse- lueiit, ou a procédé, coinme de couliiine, à la distribution des prix.

— Lundi 23, c’élail le loar des élèves de rinsiilution des Dames, deSainl-Josepli. '

Dans un des jardins de l’élaldisscini'nt, ou avait scellé, comme à Suinl-Viiicent, des tringles de fer sur deux murs parallèles ; e t sur

disposées eu forme de berceau , était tendue une toile- ' immense pour metti c Taudiioire à l’abri du soleil et des injures du"' ti'iDps. Mallieiireusçmciil la pluie, qui avait tombé avec abondance depuis cinq heures du maitii,'étuit parvenue à détremper la toilr; et une averse, surveiitie pendant la distribution c m e , a obligé les assistants à ouvrir priideminenl leurs par apliiies.

Celle pluie, jointe à la fiaichéiir de la température, a fait abréger les exercices qui devai. ni avoir lieu, et qui se sont bornés à là ré­citation de quelques fables, et à l’exécution de deux chœurs sous la direction de M. Vincent. f t r ' '0 iviéri était au piano.

Tout le monde a été frappé du débit à la fuis correct cl gracieii.x de ces jeunes personnes. ^

Le prix de sagesse, déce-rné par le suffrage des élèves, a été ob­tenu par M''“ Muiie D.ipic, de Niort, et celui d e p a r M'*‘ Virginie Sabai ier, de L trcassunnej cette jeune personne ^ aussi remporté le prix d excellénve et celui du cours supérieur A*inslruc- tion religieuse décerné par M. raumôuier de l’établissement. M"" Laiire Lelong et Céüiia Hubert ont eu les deux autres prix d’in/- Irüction religieuse. \

M"'î Adèle Chardon, Clémence Frémont et Ernestine Corbie oui eu les prix de lecture. C. ux ^Ucrilure sont échus à M*'“ Marie Du* pic, AugusliiieBullo, Angélique Taupiu , .loséphine Hcrmanu. J o ­séphine Dupille, Antonia Fes.sart, Elise Taupiii, Augusta Gfdsjéaii, Constance Corbie, N< ëini Chardon, Louise H,érissay et Eriiesliiie Boucher.

Les prix Je langueJrançaise ont été gagnés par M” ' Marie Dupic, Dagoaor, Léonie Chartier, Dubourg, Blochel , Angélique Taupin, Vinol, Constance Corbie, Adèle Chardon , V-densàrt, Noëini Char­don et Ernesliiiu Boucher; ceux ^ analyse grammaticale, parM “ * Bullo, de Lafargiie, Blochct, Angélique et Elise Taupin ; ceux de géographie par Lelong, .facqiiel, Léonie Gliarlier ,.Lemaîre,Angélique Taupin, Aline Chartii r, Almaïde Puissant, Elise Taupin,par IflP'^TïâgdiVôt ■—'■— ■— — -----

Cosmographie : Jacquel, Hubert et Léonie Chartier.Histoire: Aline Chartier. Bluchet, Puissant, Fessart, Pain,

Eriiestine Corbie et Céline Hrrvaux.Histoire et généalogie: Lelong, Jacquel, Léonie Chartier

Blanc et Hubert.Narration : M"'* Dubourg. Céline Bi>ulel et Augustine Hervaux. Mythologie : Dupic, Jacquel et Léonie Chartier.S ty le : M"'* Dupic, Blanc cl Alexaiidiiiie Cucd, «Littérature: M”' Lelong.Arithmétique : M" * Lelong, Diipiu, Jacquel, Dagonot, Adèle Le-

Plaire, Blochet, Dupny, Lépine et Léonie Lemaire.__________________________ z O __________

IdiinV ton,

I i ’ E C H A B P E B I i E V E .

^ 5 u i / « des B r o d b q u i n s l i l a s ) .

La nuit se passa donc ainsi, moitié riante et moitié sombre, moi­tié pleine d’espoirs et moitié pleine de découragements; Us pre­mières lueurs de l’aurore calmèiTiit poiirlani un peu mon agitation, et je finis par m’endormir.

Au beau milieu d’un tévc qui me moiiltail Betthilde, effleurant, des franges de son écharpe bleue, mes paupières brûlantes et alour­dies, un coup violent retenlil dans ma chambre et vint in’aiTacher à ce doux songe.

C’était mon portier... il m’apportait une lettre.A demi éveillé, et tout entier à mes souvenirs de la veille, sans

calculer le ^m ps, l’heure, l'opportunité du fait, sans iiiôine regar­der la suscriplion, je in’empai ai de la missive en prononçant le nom de Berlhilde... La première ligne in’eui bientôt rejeté loin du pays des brillantes chimères où je voyageais depuis vingt-quatre heures! aussi, à peine eus-je lu ces trois mots à Balthazar .* Mon chair Èosef, que je lançai l’épître sur le carreau de mon plancher, en fai­sant une exclamaiion de fureur.

^ On viéndra chercher la réponse, dit le vénérable Mercure en bonnet de coton.

— Vous direz que je n’y suis pas... que je ne sois pas rentré...Le vieux cerbère_ouvrit des yeux plus larges que la porte da>nt'il

gardait l’entrée.Pauvre innocente I murmura-t-il tout bas.

E t il se retira à pas lents.Ces paroles, dites d’un Ion de compassion, eurent le pouvoir de

dissiper une partie de ma mauvaise humeur et d’émouvoir un peu mon cœ ur. Je me rappelai que la veille j ’avais promis à Annetie, de revenir de bonne heure et de passer la soirée avec elle; à cette condition, la pauvre fille avait sans regret renoncé à sa par­tie de Saint-Maudé... moL j’avais tout oublié, hormis ma belle cousine 1 ^

J e me levai... Mais, soit remords, soit un autre sentiment, j ’é­prouvai une vive répugnance à me trouver en face de la giletière... J ’y arrivai fort tard ... maison me parut de chétive apparence,

son escalier était étroit et interminable, son corridor obscur, et |oi‘squ elle nt ouvrit la porte, ses yeux avaient perdu leur éclat, ses joues roses avaient une fraîcheur commune, ses cheveux blonds (liaient sur le roux, et ses brodequins, ses ravissans brodequins lilas étaient devenus d’une nuance terue et fanée!

O puissance d’uu palais doré! d’une chevelure de jaisi de deux prunelles foncées et d’uiie écharpe azurl

Aiiiielie était piquée... Ses compagnes, qu’elle avait laissées par­tir joyeuses, avaient ri de sa crédulité... on lui avait bieu dit que je ne rc\iendraib pas... ou avais-je été? Lorsque le dimanche soir, 11e pouvant plus inaîiilser son inquiétude, elle était allée à onze heures bien passées^ porter sa lettre à ma demetiro. je n’étais pas rentré... Le matin, elle était venue chercher la réponse, le portier avait secoué la tête sans profeser une parole... que voulait dire tout cela?

Ces plaintes étaient faites d’un Ion boudeur et chagrin, que j ’au­rais trouvé délicieux quelques jours auparavant, e t qu’un moi tendre de ma part eût disKipé sur-le-champ; tuais dans la dispo­sition d esprit où je me trouvais, les repiochcs d’Aiinetie ne nio causèi'eut que de 1 irritation; sa iiaïvelé, me sembla de la niaiserie, et mes levreS iie trouvèrent point une parole d’excusc à lui offrir.

Eu présence du silence obstiné que je gardais, en consiiiéiam mou maintien froid et insouciant, la grisettc eut le presseniiiuent de son malheur... et cachaul sa figure dans ses deux mains/elle fon­dit en larmes.

Si Àniietlo se fût mise en colère, si efle eût éclaté en injures et en invectives, je n’aurais pas supporté l’ennui que cause toujours une scène de jalousie à un homme qui n’est plus amoureux; mais en eiiteiidanl les sanglots de la jeune fille, en voyant avec quelle rési­gnation douloureuse elle accueillait mon injuste indifférence, je sen­tis fondre les gli.cesde.moii cœ ur, et à défaut d^amour, je fus pris de compassion pour cette pauvre enfant qui, déjà trompée une fois, allait, et par la même cause, l’être sans dpute encore une seconde! M’approchant d’elle, je pris sa luaiii daiiSla mienne, et lui dis tout ce que jo crus propre à dissiper ses alarmes... Mais Annetie était femme, et ce sexe rusé'a un a rt de divination qu’il est assez difficile de mettré en défaut.., “ ê tre vrai, disait la duchesse détrônée, maisj aimerais mieux une bonne parole qui m’irait au cœur.

Je ne pus, à ce qu’il paraît, trouver celle bonne parole, car Àn-

netlo me laissa p jr lir sans que ses pleurs eu.ssenl cessé de couler.Ou pense bien que je n’aticiidis pas au dimanche stiivaiil pour

aller rendre mes devoirs à la belle châtelaine de Villa-Bella. Pen­dant un mois, mes visites se succédèrent aussi fréquentes que pos­sible, et chacune dhdles augmentait mou amour et mon espoir, Berlhilde semblait toujours ravie à mon aspect; je lui voyais choisir les parures que je préférais, et elle ne quittait plus celte ravissante écharpe bleue, qui, la première lui avait révélé mes sentiments pour elle. Cependant, malgré toutes ces preuves d’uu tendre pen­chant, la bouche de la marquise restait muette... Dans nos prome­nades solitaires, dans nos longs téie-à téle au châtel, si elle écoulait sans colère l’expression de ma passion, je ne savais point encore si cette passion était puilagée.

L’amour, au quai lier Lutin, ressemble au Petit-P'oacel du conte de Perrault, il porte des bottes do sept lieues et fait eu peu de temps beaucoup de cliemin! aussi je commençais à trouver que mon roman de salon menaçait déformer huit ou dix volumes avant d’arriver au plus petit aveu. Une mélancolie noire s’empara de moi, le découra­gement remplaça l’ardeur des premiers jours, et je devins aussi si­lencieux que j ’avais été causeur et enjoué.

L’ennui que ma nouvelle manière d’élre procura à madame de Noirlieii, qui, avant tout, voulait être distraite, me servit sans doute plus que toutes les prolestaiious du monde, car bientôt après l’aiioplioii d e mon nouveau système, elle m’accorda d’elle-môine une faveur que je sollicitais depuis long-temps avec instance... C’était l’abaiidon de l’écharpc bleue.

Un soir, en remontant en cabriolet, je trouvai cette presli^icu.sc écharpe à mes pisds, si'rvant de lien à uii gros faisceau de fleurs.

M. de Nüiriieii partait le Içiideniain au point du jour pour uti’ voyage en Normandie. Je le savais... à neuf heures j ’étais aux pieds de Berthilde... nous dcjcûitaines dans le cltâlet... ma belle cousine me servait elle-mêiui»...

— Montons, me dit la marquise lorsque le repas fut terminé, je veux commencer votre portrait...

C’était me dire : revenez tous Jes jours...Eu cnirani dans l’atelier, le premier objet qui fiapph mes re­

gards, fut le portrait de l’aspirant, que recouvrait uu grand morceau de gaze épaisse.

—- Celte figure vous rappelait des souvenirs pénibles, dit ma­dame de Nüirlieu, j ’ai voulu la déiober à vos yeux.

Malgré tes préoccupations do mou am our, peu s’en fallut que je

‘l l t i

Î:»'î Ii ’.l

Ii

i r l

/ r' ij-

al

l ' i

K.

iS .

I;

diligence : M”‘* Dubourg, Aline Cliarlier, KUseTaiipin, l^essarl. Jpplicaiiott : Dubourg, Bullo, <ic Lafargiie, Aline Chartieri

Uiipjpy, Puiâsapt, Jvly de. Sailly, Lefèvro, VatiQ» PaMliue Corbie, DeUtiière.

Travail manuel : Eugénie Bertrand.Bonne tenue: Léouia Chariier et Sabatier.Ordre: M“** Dogonel'el S^balier.Langue anglaise : Faniiy Dubonrg» Subatier, L«-loiig, Du-

gnnol. ‘ ’M'^'*Caticlioifie(i'Sal>aliGr. .

Piano: M"**FanuyDobniirg. Nuëmi'BlanCf Cléieeniine Diibourg. deLafargue, llermaun, Adèle C(iardoii et'AugusI'inc Hervaiix.

Gymnastique : M" '* Clétiunice Lei'naire et Funny Dnbourg.— {.e leiulemain 24, le» jeunes filles de rexiernat des Dames de

S>iiit*Josc)di ëlaieiil réunies dans le luénie lien pour y recevoir les prix devant un nombreux auditoire. Cette fois , on n'a j us été trou* blé par le mauvais temps.

Les élèves ont récité des foldes i*l «les morrennx de poésie, et ont joué fort graeipnsemenl plusieurs petits proverbes , dont la re- piéseutulion a charmé les specluteurs.

— Jeudi dernier 36, a eu lieu lu distnlMilion des jirix de l’école coinniiinale des filles, dirigée par les Datii.'s de Sninl'.losepli, sous la présidenuede M. le Maire , en costiuue.

Une des salles de l'uncieu tribunal avau été disposée ù cet effet. Ou voyait suspendus, coinuio à ronlunii: o, sur ie.<> p:<rois de la salle un grand nombre de pages d'écriluiv et d'ouvrages à l’aiguille , re> inarqaables par ta perfection du travail.

Sur un théâtre élevé au fond d«r renceinte, et décoré do tentures bleues et blanches, et de guirlandes de feuillages, piusieiirs élèves ont récité, d’une manière agréable, dos fables , des pièces de vers, des dialogues, et représenté un petit proverbe, à la grande sati>biC‘ tion des speclateiir:» et surtout des inainans.

La séance s’est terminée par lu •listribniion des récompenses, qui est toujours pour les élèves lu partie la plus inlércssuiile du lu cérémonie.

Il faut remarquer qu’à cette distribution . comme à celle «le la pension dt^M"* de l^nzières et de l’iusiitniiou des Dames de S.iint- .loseph, la musique des é'.èves de l’école des Frères s’est fait en* tendre, et a, par ce moyen, ajouté à l’éclat de ces sulenniiés.

Après la séance de l’école coiuinunale des fille. , on s’< st rendu .i la salle d’asile, où l’on a ilistribuc des gâie;>ti\ et des couronnes aux petits enfants qui avaient commencé par faire jouir b* public de leurs exercices , de leurs chants et de la récitation de <padqiies Ui- bles, tâche dont ils se sont pat faitemcni acquittés.

— Aujourd’hui la dist' ibution des p«ix de l’école coinmiiii.de des garçons; nous en parlerons dans notre procliain numéru.

A monsieur le Bédacti tir du Journal de Stnlis.Monsieur le Rédacteur,

A la veille de roiivertiire des chasses . je c ois devoir aux j'er- sonnes qui ont bien voulu, pendant mon séjour à S 'n’is, in’honorer de leur confiance, prendre la liberté de leur recommander M. Pier* rot, mon successeur, ouvrier des plus dislingué-< de Paris, contre* maître dansles ateliers de M. Gasiiue>Rcnelte. M. Pierroi offre aux chasseurs, pour la fabrication de toutes e s p è c e s d’arthes. b s garan­ties les plus désirables; «l je crois payer nue ) ni lie de In dette de gratitude que j’ai contractée envers les habitants de votre ville, en les priant d’accorder à mon remplaçant la lucme bienveillance dont j’étais entouré et dont je serai toujours rvconiiaissaul.

Veuillez agréer, M. l e Rédacteur, etc. B e r t o .x n r t ,

— On lit dans le Jou m a ld e VOise la b ttre suivant.*, adressée à M. le Rédacteur de ce journal :

Monsieur,L’article 10 de l’ordauhance du Roi du 14 avril dernier, porte :

que les dépenses relatives au enrage et an fauchage di> la Nonedei Seront réparties enti c ie.s propriétaires riverains et délenlenrs d’u­sines, en proportion de leur intéiél.

En proportion de leur intérêt, ceci <st bien et de la plus ligou- reiise équité : mais comment persuadera-t-on jainais aux proprié­taires des portions de piés qui longent celte iivière, là où. à leur

détriincnt et dans l’unique iiité^t deç ysiiies, les berges ont été éle­vées de manière à tenir sus|ileodues à un m ètre , plus oumoii^ ja­mais persuader à ces propriétaires, qui n’ont pas lu faculté d’em­prunter, pour l’arrosemenl de leurs prés, une goutte d’eau à cette rivière, puisqu’ils seCA^ut ^aus i’impossibilité de |q rendre, qu’ils oui un intérêt quelcfnmiÿ^ ce qu’elle soit plus'oii fnoins bien fao- cl^ée cl curée, et qu’ils Soivèhl pArliciper à des frftjs dont le montant, dèpuis quelques aiittédg a J .pioâr beaucoup d’eux | plus que dépassé la contribution foiiciè^? charge déjà fort lourde^ et qhe le salaire des gardes de la rivièrd v||!encprc augmenter tout»àd’l|éiirc.

Avant d’entrer plus Avàqpdans l’examen de cettù question, jvai ru qn’il n’était pas inutilè de la ‘recommander à l’équhable atten­

tion du syndicat qui doit être nommé, confurmémeiit à l’onlontiaiice piécitéc. P.,/tro^riViUiVe riW ram.

—>Unc ordoonnnco roy.*iie du 3o juillet 1847 porte que la coinmnne de Beaulieii, caiilnii de I.K>s8igny. arrondissement' de Gomplègne (Oise), prendra à l’avenir le nom de Ucaulicti-les-Fniilalues.

— Par arrêté du 15 novembre 1845 , M. le piéfet Mercier a ré­glé les disj Oïilions à suivre pour la lédaction et le recouvrement • les lêles di* la rétribution mousuélle, conformément aux instruc^ tions aloi s en vigueur; ces di.«positions viennent do subir des modi- iicHiinii par suite de nouvelles mesures qui oui été concertées entre MM. h s Ministres de rinsiructiou publique et di s finances.

En cas d’insQjvab,i|ilp d’up rcdçva^|e^^dùment constatée, et le receveur municipal-« féit eiî lèibÿa utile.todtoi les^ililigences né*

1** Le premier de chaque mois l’instituteur coiiiniunal rédige le l êle des enfants qui ont tréquenlé l’école pèndanl le mois précé-dn it, et qui n’ont pas été désignés par I * consril municipal connue ne pouvant payer aucune réti^ibutiuu.

Il remet c<- rolt*i*ii niait e, qm. nptès avoir vérifié et con.stuté qu’il comprend tous les eiifantl> dont les parents Mml assujettis au paie- iiit-ni de la léit ibiilion, l’ddres^eaii soiin.^uéfei pour être rendu exé­cutoire et être remis au receveur tb s finances qui le fait parvenii' au recevi nr muni- ipal.

Des exlr.'iils de ce <êle , p éparés par l’inslitiiteiie rt remis par lui, soit aux c.ève.s, soti au garde-clMin^ ètie , potn être di^li ibiiés aux redevables, font connuîtic à ces derniers ce que chacipi doit payer.

Cette disliibiition doit avoir lien iminédiatement npièste visa du maire pour la pnbiicaiion du rêle.

Un seul article sera oiivcii d.ins le rôle au \ ère, à lu uière ou an tuteur qui aiir<i pliiMeinsenf nls fiéquenl.inl l’éri>i<*..

3” Lorsque plu.sieuis cothmiines .se sont récinica pour rriiiretien .rnne même école, rinslitnleur rédige lin iô!e spécial pour chaque euinnnnie, él si cm‘s coininiiiies font partie de divers artoodisseiuenis de peiceptiuii, le receveur iimniripal Je la couiinnne où l’école est CUblic rtçoil «le ses collègues, au coinmedceiiieiit de chmpie trimes- ire, en nu mandat du ninirr, délivre sur leur caisse, le montuiit des léti dnitnins mensuelles qu’ils ont recouvrées.

3' Fcntlani loiil le mois qui suit celui pour lequel le rêlo (*st éta­bli, I inslilüietir pe>çoil directeiin lit des parents lu inôntunl du lu laxe échue qui lui est voioniuireiiiciit npportéu et en délivre «piit- laiice.

4'* Au couimencenieMi du mois snivanl, riiislitnienr remet au tc- c<*vi-ur iniiiitcipai l’éiat des élèvi s pour lesquels il a touché lu léiri- billion. Il en conserve une copie pour lu présenter aux in.specleiirs des école» primaires au iiimut nt d« b*nr inspection. Le receveur niunicipHl éniurgesnr le rôle les tixes ainsi acquittées, fait recette en un seul article à soq joiiriial à souche du iiiontanl de ces taxes et en délivre qnittHiice à l’institulctir ; il fait ; à l’instant même , dé- peM^e de la inêmesèmme, et en jn»tifie dans sa ccniplabilité au moyen dudit élut vi é par le m(lile.^

an n-ct'viMii- nniiiipul l’éliil ilnni il est fait mention ci-dessus, demeu­rera chatgé tJ iipérei' iuMnê>n«‘, à s» s ristpies et périls, le recouvre- fnciil *le la lolaliié itii rêle arriéré*

5 Ces üjéiMiiuns Iciiiiiüé s . b* receveur municipal récinmeanx retardai.'iiri'S le paieinmil des taxes qui n’nnront pus été payées à I nisliluteur, et. au besuin. en poursuit la rentrée par les voies or- iliiiaires: il fait siiccesbivenient recette des paiements «effectués, et en fournit, le premier jour de chaque trimestre, le relevé au mainr de la couifunue. ipij délivre des mainlats de .sommes égales, an nom de riiistituleur, sur la caissc'miinicipale.

cesMtres, le mouUpl de 1» laxe est passé, eo uoihvaleur, e i les fraisdes poursuites exposés pour le recouvrement resteiU à Id tharge dé la commune.

.7“ B est iuierdil aux iuMîlUtrurs communaux ée recevoir, dan'd leur école, des enfaïUs dont des parents ne sont pas domiciliés dans la commune qu| enirHicnl cette école ou dans les communes qui sont légalemeikt réttities ppureet objet. La violation de cette pres­cription serait considérée comiùe une fapie grave et poursuivie con<i forniéinent.aüx:tlispQ$ilîonsde l'ai^liclé^S delà loi du 28 juin 1823.

- Telles sont les règles diaprés lesquelles devra être recouvrée à l’avenir la rétribution mensuelle.

— Ln commune de Péroy-les-Gopibrics désire un Instituteur pour le i*' octobre prochain; la place vaut environ 9 0 0 fr. Lés candidats oevronl se présenter à la mairie de cette cominunc avant le i 4 septembre, époque fixée pour le coiicouVs.

— Le nommé Dupont, ouvrier terrassier, de la commune de Saint-Jeaii-Saint*Yvc8 , se trouvunt le 10 de ce mois à R ieux , et ayant bu outre mesure avec plusieurs de ses compagnons , eut la futaie pensée de se baigner dans l’Oise; bientôt il disparut sotis les* eaux à la vue de ses camarades qui s’empressèrent de le retirer; mais déjà le malheureux avait cessé de vivre. Il était âgé de 40 ans environ.

— C'est demain dimanche que doit avoir lieu la distribution des prix des écoles communales de Li-*ncoitrl.

Dans notre prochain numéro nous rendrons CQmpte decettocé- réinotiie, qui iiilcrcsse toujours les personnes smies de l’instriictioii et des progrès de la j<‘niirsse.

— L’oruge qui a passé au-dessus de Senlis, le 20 août deriiii'r.'a fait de grands ravages du cûlé u’Ivors, de Buuiliancyet do Bctz. A Ivors, touir la Grande Rue a été défoncée, et les pavés ont été en­traînés put le torrent qii’avai-lit formé lès raiix du Ciel. D»1is les campagnes qui eiivironneiil Bimillam-y presque tmis tes grains cou­pés qui étaient encore sur ten e ont été perdus. Uii charretier de M. Gnénot. nommé François Diivivier. qui conduisait dans la plaine une voiture attelée de trois chcv.iiix , a été frappé par le lontierre, et il est mort sur-b'.champ. Co n’est que le lendemain seulement qn’oii a pu apercevoir sur son cadavre b s traces produites par Iq foudre.

— Dimanche dernier 33 ao û t, M. de Crouy, candidat présenté par le parti coqservaleur. ayant réuni la majorité absolue des suf­frages , a été proclamé meinbre du conseil générai de l’Oise. I e nombre de.s électeurs votants donne à celte iiominatioii une gt ainlc impôt tance , mais nous avons la conviction que. sou.s tous les rap- ports, M. de Crouy est digue du imiiidat que lui ont confié .ses con­citoyens. Notaire, adjoint du maire de Compiègne, et conseiller mu­nicipal. M. de Crouy a toujours su se concilier l’estime publique, et jamais un soupçon n’est venu diminuer bi considération qui s’est attachée à soii caractère probe et loyal. Dans quelques jou rs, h session du conseil général sera oiivei tu , et M. de Crouy prouveia certainement qu’il est à la hauteur de scs fonctions nouvelles.

Parmi le.s élèves qui ont obtenu de bi illaiils succès an collège de Compiègne, on a remarqué le nom du jeune Léon Mathieu, de Cfépy, qui a oblcfuu quatre pi emiers prix, deux seconds prix et des açcessits : Ce jeune élève, âgé de 13 ans, sort du pensionnat de M. Parent, à Crépy, *t fait honneur an maître habile qui a dirigé ses premières études.

— Dimanche 22 < 0 0 1 . a en lieu la dislriluition des prix du pen­sionnat dtf Nanteiiible-liaudoniu, ilirigc par M. Drivière.

Une bluelte à propos de vacances a été représentée parlesélè--v.T. n.c.,1 n iioiue liii diKcours reiitarquablo-inent écrit .sur bienfaits de tEducation et de V lnstrurthn .

M. Lcmaire, maire de Nantcntl , député de l’arrondissement, « ensuite adressé aux élèves, dans une courte allocution, des coiist'iU paternel» et éclairés, et à leur digne cli. f des félicitations. Les cou ronncs ont été distribuées seloi. l’iisag

L esau ton iés locales, plusieurs ecclésiastiques, M. Bonvallct inspecteur des écoles primaires de S* ine-el-Marne, assistaieul à celte léunioii qui avait attiré un giaiid cniiroiirs de spectalenrs.

— La Compagnie du Jeu d’Arbalète de Nanteuil-le-Haiidônin a rhonnenr d’invitcr messieurs les Cln vaiiers, Sticiétaires et Ama-

nc partisse d’un grand éclat de rire en passant que pour l;i secuiide fois je devenais le Castor du Polinx de B*e»i.

Bien des heures aptes, le soleil qui s*éloignait derrièrre les grands arbres du parc, nous apprit, seul, que la ioumée était près de fin it / j r

A n n a - B e r t i i a •

Nous approchions de l’époque des vacances, et ce n’était pas sans de très vives appréhensions que je voyais arriver riusiant où il fau­drait me séparer de la marquise. Deux mois sont deux.siècles dans certaines circonstances de la vie... Tant d’événements peuvent ar- liyur en soixante jours!... Il iicm ’en avait pas fallu autant pour ou­blier les serments faits à la pauvre Annetie.

Il ne faudrait cependant pas conclure de ces derniers mois, que j ’eusse toul-à-fait abandonné, la jolie griscllc. Quoiqu’une certaine inqiiiétude perçât souvent dans les manières <le la jeune fille, elle avait fini, sinon par croire à mes excuses, du moins par les ac- cepter, et la paix était rentrée sous le toit de la rue Christine. Mes visites, la vérité, étaient moins fréquentes et moins prolongées; mais je n avais pas le courage déporter, par un aveu complet de ma faute, le désespoir dans le cœur de cette pauvre enfant si bonne et si franche; puis, qu’on me pardonne cet excès d’égoïsme, mon pre­mier moment d’engouement pour la grande dame passé, je trouvais un certain charme dans la naïveté de la grisette; son caqnt l vif et gai délassait mon esprit des phrases sentimentales de la marquise, et la simplicité île sa petite chambre reposait mes yeux des magnifi­cences de Villa-Bella. Chez Annetie, je inc sentais dans une douce quiéladc, laissant flotter mes pensées au hasard, toujours certain de plaire, admiré, fêté, choyé, sûr de mon empire! Chez Berthilde, au contraire, pas un mot. pas un geste qui ne fût étudié, pesé, analysé;

Idole était dans le temple, il fallait l’adorer, reiicenser... Elle était le dieii,.j étais l’esclave!

Celte double existence, dont mon imagination jeune et active 8 açcoiUodait,a merveille, aurait pu durer encore long-temps si unl I lC l d G I l l f A r l f t i m n i n . , » . . . . . . . . . . . . ____ . . . « A . ________ . JT.. ; ' r V ftuiMifc |iu uiiivi encore long-temps si un■ni'iuciit fort simple en apparence ne fût venu eu rompre le Gl d’une

“" . l î ' ' ' e» .ier laa ............... a** «'• p*-« luaiaoc ei oDiigo ue garder le^ m ln e pendant une Semaine; Beriliilde. qui sans se compro-

u se fiornait à m’écrire des billets par-nom à mpdl-r Annetie, qui n’avait ni un grandver ** ’•"* H*s*l'on dans le monde à causer-

/ I parer mes tisanes, faire mon bouillon et distraire ma

soliiuilr. Il ai riva di'ui iie admission de la grisi Ile dans niun iiilé- rielir, qii'Annelle, cuiieiise cuinliiu lonles ses pareilles, se pril un jour de l’envie irexpinrer mes armoires. Sans que j ’eusse le lemps ■le m’y opposer, elle se mil à foinller à droite, à goiiehe, me groii- ilaiil sur mon désordre, rangeani, elassaiit gileis et eravales, et ne laissant pas un coin sans y .porter son œif invesligaienr. Tout à coup, je la vis s’aiièlerj rougir, pâlir, froisser dans ses mains un objet que je ne distinguai pas d’abord, puis feriiiBr avec violence un tiroir de eoinmode; le tout sans proiioneer une,parole.

Quoique ne devinant pas le sitjet de son trouble, je ne sais quelle' crainte me retint, et je ne bii;ris aiienne question. Le reste de sa vi­site s’écoula silcneieiisi inent : elle était triste, j ’étais contraint, aussi me quitta-t-elle beaucoup plus-tùt que de contiime. Au moment de partir, elle s’appiocba île moi et prenant nia main :

— Adieu, me dit-elle.Il y avait q ielipie eliose de sidennelleineiit inallieiireiix dans sa

voix qui me toinlia.^ Pourquoi pas à demain,'Aiinette, répliquai-je?

' Elle nu lépondit point et sortit...Mon iiremier soin, après le départ d’Annettc, fut de courir an

fatal tiroir... L'éebarpe de la marquise y gisait froissée, cliiffuiitiée, sans aucun égard pour sa nuance axiirée et sou aristocratique origine.

, ^ est-ce que cela pensai-je... je dirai que c’était pour ma

Deux jours après, j ’étais sur la route de Villa-Bella! Le letnps étbit supeibe, le soleil ilbrait le cbeinin, j ’âVaU.le cœur léger, l'ts-prit occii|ié des joies du relonr.,. Je faisais ibille projets.,, je vou­lais déi ider Ib rlbild-C à venir petidaift les vaéances, visiter Ina fa­mille an Havre.;,' L’avenir, léjlVéSent. mé Souriaient également, et pour qu’il n’y eut pas que moi ’d’betireu.v; pendatit cette journée, je me promettais il’allér le soir fairé nia paix avec A'ntielte!

Tout à coup un choc violent vint mettre un frein à mes pensées vagabondes... Dans ma inoccupation, j ’àvâis c'omtne le fier flip- polyte, « sur mon cheval laUtiJloUtr les rtnes, et au lieu eëah monstre affreux sortant du sein des eaux, > jeivenais de heurter un coucou (car il y uVait alôrs des coucous) et d’enchevêtrer la loue de moti cabriolet dans une des siennes. Il s’ensuivit de cetteétourderie une série d’itijures de la part du phàéton tin coucou, qui ne pottvail se comparer qu’à la grêle de coups de fouet assénés |>ar

B<pi

l>(ét

Vlas’ietNi

P'

tent

P<l i t

IIl«

le;

loi sur corps des detix pauvres coursiers, tlont le char n’avait de coiniuim avec le soleil, que sa nuance orangée.

Pendant que tout ceci sc passait, les voyageurs tie ma partie a>l- verse craignant le brisement de la cage dans laqnelleilsétaieilt entas-» sés,sedébuttaientàquimieux mieuxdemamiaiitqu’on les mfta terre. Au milieu lies cris qui se perdaient liaiis l’air une voix frappa mes otetllcs... C’était un son çonUM, n\»is je ll’.aurct», pu dire où déjà je I avais entemin. Mon incertitude ne fut pas de longue durée, car au même instant, un colosse en jupe sortit ties flancs de la voiture, roula 8111- le grand chemin, en riant aux éclats, et je reconnus.,. Nonore! Nonore, sur la route d’ArcUeil, que poitvait-ellln V faire? Malheureuseiiient, je ne pus l’apprendre, car le cocher du'cOucoit étant parvenu à mettre sa barque à flots, mun cheval en se sentant libre partit au grotid trot. J ’avais la lossource de rebrousser che­min. mais les hauts arbres de Villa-Bella se dessinaient au loin sur le ciel bien et je n’avais pas vu Berthilde depuis huit jours! Bien m’eût pris cependant de ne pas continuer ma route, car en arrivant a lu giille du parc, le concierge lu’ariêta en médisant que madame

B Noirheu venait de partir pour Paris! Cette nouvelle ne pouvaitde. ~ I > v.a-a. liVUVCIIC IIB IIUUTaite u e qu une méprise... La marquise m’atlendail..; je lui avais écrit la veille... Ne leiiaiil compte de cel avis, je ountinuai jusqu’à laÙ in it tm s - iai.1 a .t . r lu B __ l_ _ ■ . . . i ' v . * '

— " 1’-'' vuliiiiluai jusqii amaison; les portes étaient ouvertes, les domestiques à leur poste, ricii n’annonçait un départ ! Oependant tqnles les questions obte,a ick io n i Im i lav * a- ** ||S^

a , - r - - - • ( ’— ' r ' ' " ' I C O q H c a i i o l l S O U I'naienl la même rapouse : madame de Noirlieu avait quiué Villi Billa; on ne savait quand elle y reviendrait...

Baronne Ma r ie DE' ( Le yoleur,)

(La fin au prochain nutttiro.f

CnhAMMie.

Cher lecteur, .souvent mon premier Sert à contenir mon deràierp Et ^o n tout sur ia grande route Tire le voyageur du ilouie.

Le mot tfu lôgpgriphe du deéniernnmèro

P»Mi-li

cils ’ (

le :

fo

povi

iaiP»

III

qii

|df

d’i|.n1(11

Peiimd e

et

1

M a itontoi]

bol

rot

tfét

liej

iprttint

éc, et si nces né* les frais large dé

ir, darié iés dantf unes qui lie pres' ivie Goti<i in 1823. >uviée à

ir pour le » devront S) époque

inune de ieux , r t ' , eut la sotis leS' retirer ; le 40 ans

itioti des

cette cé* stniciioii

prniiT.'a Beiz. A

i été eu* D»lis les ains cou* relier de la pliiine on lierre, i'ulement »s |inr li|

présenté * des .sur* Oise. Le e gi'ainhs i les rap*! ses cou- ’illermu- diqiip, et qui s’est oiira, h prouveia Iles,Il collège lliieu, de ix et des lat de M. iirigé ses

X du peu*

irles été' arqtiabie» i i o n . emeni, » s coiisciU Les cou-

ionvallet. isleieut à ileiirs. iiidôiiiii a et Ama-

l’avait de

lartie ail*eiiU9><

(la terre, ippa mes ù déjà je e, car au voiture,

:oiinus...5 y faire? u coucou e sentant sser cliC'I loin sur 1rs! Bien arrivant madame i pouvait rais écrit isqii’à la ' poste. )iis 'obti^ té VillÀ?

UT.

m i r o . ^

leurs diiflit Jeu , à vei|ir roncourir 9,ux prix .qu'ejle (tonner* le di <Hf7 ,jjout de Ifi to(*cç;ippiufiali.',

" '■«'i' fn « X e M V p r^m er lU re ,, et eofij^osés a i^^j^n 'U

Un fort coijTçrt uni, (rim e valeur dp ^0 fr. eiiviroii.tu ü i

1 " P rix .'2” *

•S”'

i -6 —

Un forl couvept uiii, Un eonverl uiii,1}(| v.quverÿ uni.Un co(ive|'i iiiii,Un couvert nui.

i(l.ici.i(l.i(l.id.

38

30

iil.id.ni.id.id.

*— LL. A A .ItÇ .M gr. le duc et madame la dncliésce de Nemoiics Boiil arrivés vendredi diTiiier, avec lenrs enfants, au palais de buiu. piègne,

Samedi malin, le prince, accompagné de M. Iem«<éclial-de.camp: Pertol,_de M. le lienlenant-colonel do Brélizel e l 'd ’nn nombreux él*l-tAXjor, est allé à cheval visiter les cainos et [es' lerràiiis'de ma* iiœiivre; à qiiali:e hnnres i!a l’après-midi il y a' eu piéseiit.-iliou dès autorités civiles et niilitairès , des 'fonetioiiiiaires piibl'ics et des au- ciens officiers de l’armée, en résidence à Ci>ni|>ièg(ie.

Le conseil mui,ii|;i|ial auquel s’était joint 31, le comte lient i de VAigle, dépuié de I Oise, le clergé, les tribiiiiqiix (|e première ins­tance et de eoinmerce, etc., occnpaieiil un des saloits ; dans un antre s’étaient rangés messieurs les généi at'ix et officiers de la garnison et (In camp de Çontpiègiie, Mgr. le duc ét madame la diichesSe île Nemqnrs ont fait le tour de chaque saloti, adresjsaut la parole à presque ton.^eaJes per.sorines avec une affabilité remarquable.

Mgr. le (hic de Nemours recevra b-s dinianehes 29 août, (2 et 26 sepleuibee a.ti palais <je Compiègne . et les dimanches 5 et 19 sq - tembre, à Muiicby. à boit heures du soir, tonsceuxqni ont en l’hon- Iieiir.d’afisisier à I* présentation du samedi.

Le 14 septembie Mg '. lu duc et mailame la duchesse Je Moni- pensier seront à Compiègne, et il y aura sp(;çtacle an' châlcan, don- né par SIgr. le duc de NeniOiii s. Le 2'ü iln inèine mois, LL. M M. le Uni et la Heine cl tonte la famille royale arriveront au palais ofi elles passeront'une (lizaine de jours.

Les régiments d(-la deuxième divisjon. général Avpirk, viennent occuper snccessivenii'nt les Camps d.t Nemours et d’Oi léaiis. Ao- juiird’hoi. ces deux Canitis doivent avoir toiitis Icnr.s troupes , et les otiéraiions sotit c-tnitnetieées.

La première division , général Mangin . est en inarelte pour prtnidrc position dons les communes île Remy, Léeln lle , Bangy . Motiehy-Homières et Cundiii!; les régiments de cette division débon. cbeiont d’Estrées.Saint-Denis. deGournay, de Re.ssotis. de Vtlleis- sous.Coiitlnn . i-t iirenilrnni leurs dispositions pour repousser les tiniipes de la deuxième division , t les refouler dans la place.

Cette dernière division, sortie de Compicbne le 26 ao û t, doit elierclierpar ses uiniivemenis àem |ccber la première division de s’établir siir les hanleiirs de Baiigy, pour y placer un Caiii|i. Toutes les troupes des deux drvisioiis paraissent devoir prendre part à celte première iiclioii qui sera le début des opérations militaires du Camp de Compiègne, opérations qui auront pour biit princi|ial de former les officiers de toutes ariiies aux nioiivenieiite de. corps en campagne, cl de rompre les soldats aux fatigues de la guerre.

— Un dit qn'tnie voie du chemin de fer de Compiègne à Creil pourra être livrée è la cireolalion le 2 0 du inoisde septembre proebain: les tra- vanx d’art se poursuivent avec activité le jour et la, nnit , et tout fait croire en elfet ipie cette nbitvclle poiurait bien se réaliser.

— Un nouveau système de chemin de fer. (lonî l’emploi aurait pour immense a vuittage d’empéchi-r lu déraillement des wagons, vieni (l’ctre inventé par M. Boistel, de La Père (Aiijiie). Ce système consiste à adapter une troisième voie ferrée , placée entre les deux antre.s, et cbargée de couirnir les wagons lotit eu, leur prêtant l’é- lastiiité dont ils ont besoin pour franchir les ahstacles que peut présenter la voie.

Le inoilèle de cette invention a été déposé au ipinistère des ti a- vatix |inblics, et M. Binatti, ingénieur en chef des mines, est chargé d’étiiilier celte invetittun.

n iK T llO n E S It'KKBEICiKEinEIlKT.nu Q u elq u e s sitaq ues c o s ie a la néruoD e D’ENseiG,\eME,xT

DB L’um vE R siié.Nous sommes occupés tantôt à combattre, tantôt à défendre l’U-

niverstlé. {fpiis la combattons dans ce que s s prescriptions, qurlquefoisses.prélentions. nous semblent avoir d’arbitraire, d’in­juste, d’exagéié. Nous lu défendons , an contraire , et avec pins de plaisir qttatid nous la trouvons accusée faussement, qttatid oti abti.se contre elle de mots mal compris on mal t'xpliqués;qnand an lied d’indiqtn r le véiita)ile,ren|ède anx maux dont on se p la in t, ou ri-

présethe l’Université cotiime eu ëtspt l’oiigiiie, soit dans sa consti­tution même , soit datts son ensttigneiiictit. Nous prenons la pinme atijourd’ItUi pour la défendre. C’est .i propos d’une dissertation sur !’fil!?v*6 '/éP'vnl secondaire eq Prance, qu’on Irouvédaits un volume imprimé en 1847, et où rantetir reprodiiit contre elle, et an profil de ses tnétbndes paiticniières,, des accusations mille fois réfnléi s, et qiÿ iie peuvent plus imposer qu’à des bommes tout à fait éltat'i-

gers ù Iq quesliqii, ;' * GpsilSsA é ^ ^ p 3n . ‘ l3kép|ps lonl été froissés , dit M. Boulet,

-parce qtip I é/ude tlii jatiit c[-du g rec eit • résérvée à 'ceux-là beuls qtii petivèniy (|ôqqacrér (Opsiciir/aiiliées dé loué éxisleéce et four- nir q uiiè détienne (fon coté au-difsui 'd n moyens ordinairesi et de rautre, nuuem fat en proportion aiec les résultdls'àbtenus 1 LeeD l'ü f i 's s o i i r s Rf* n ln iff i iP ti i 'r l ia aIasii ■<.. ___i : _______ .

;.xvx,„v. ,* toiil jainaili lli (ioussièro. si i’esjièce d’Iiui ieur qu'on a su !»sjiir<îr |>our là Irtléraiurc antique est telle qu’il se gardera bien

désorinois ücronvnçsesaiiteurs, si. p k r réaaion^lse sent alors en- à lou/es Us esçagUoiions d u n e Utlèratare éphémère^ à qui la

faiiltPüu procédé qui dciiiandcraifseplaiiiiéirs |miir«nsi igm‘rloiàliii e ikgroc, par cela seul dévraUéirertjjelé.Quediréd’unçmélliodequ.m sept années n’enseigne ces deiix langues qu’imparfaitement?... I*ectnre, écriture, proiioncialion, ortogt'u|)lie, langue française, tout cela est liès*souveiil défectueux; ces coiiiiaisàances utiles^ usuelles; pi a tiques, nécessaires sont négligées, atainloiinées, pourquoi? Pour le grec et le latin que l’on n’apprend pas loiijonr’S. Kl q n é l’oii ho fil accuse point ici d’exagération ; je ne lais qin* in’eii rapporter à I opinion naïvemeht espi iiiiée par un des prolVsseurs de l’un de nos piiiicipanx collèges, qui disait à S'-s élèves, à propos <le mes cours d'une année: « Le latin enunanJû\B\s nous ne vous rcnSeigmiiis pas en huit années. » J ai pris acte de ce m ot, parce qu’il a le mé­rite de la vérité. Mais que prüuve*l*ii, sinon que la méthode en usage, évidemment impuissante, doit être tôt on tard rejetée?etc.»

Je Ile transcrirai rien de pins ; je me bornerai à dire que dans cette ilisseï iatiou tout est, coininu ici^^ràdicolement faux ou présen­té à faux. Sans enli'er dans «le longs détails, il est absurde d’exidi-

aiiiieeseigne

«le la liiiératiire romantique, parce qu’on a été dégoûté du grec ou du latin, comme si les passions, Içs intéiéts de culeiic , l'amour du lumvi-aii n entraient pas inniiimèiit plus «|ue le souvenir «le nos études classiques dans nos jugements littéraires. Il est déraisoiina- Id'* «h* blâmer un mode d’ciiseigneiuent jtarce qu’il i-xige sept ou huit ans, sî l'on ne détermine d’ahonl jusqu’à quel point la science est |nnissée, puisque enfin il n'y 9 pas une seule étude qui n’exige lu >ie entière d’un homme quand'on veut la posséder à fond. C’est encore une oilieiise injustice de reprocler à l’Université sept ou huit ans iloiinés à l’étude du grec et du lutin, comme si l’on ii’y ap- intMiail pas autre ciiose ; coinnie s'î l’hisloiie, la géographie, lu phi­losophie, les cuatiiématiques, la jihyslquc, la chimie, rjiisluire na­turelle, le dessin, la musique ne cnnipiaient pour ritui dans ces huit

ees! C est ei»fin un miséi'abie chiirlatanisnie d’opposer son en- l'uienl en uneaunée à l’cnseiguemcnl septennal des professeurs

de nos collèges , comme si ces études étaient de inêine nature, on comprenaient les mêmes choses!'MÀ Boulet oublie trop qu’il en est des maîtres de langues, comme dii tailleiii de Saiiclio qui, interrogé si avec une certaine quantité de drap, il poiiiiail. au lieu d’un ca­puchon, en faire deux, trois, qna[re on cinq,, répondit que rien n’é­tait plus facile, et remit , en effet, cinq ca))Uchons , mais si petits qo*«m ne les pouvait porter que sur le bout desd«iigls. Pareillement on montrera le la tin , non-senlenient en un au , mais en un mois, inni.s en huit jours. Combien en monlrera-l-oii pendant ce temps? C’est là 1a vraie'qne.slion; c’est cbllc que M. Boulet laisse priidem- meiil de coté, ou sur laquelle plutôt il trompe ses lecleui's, par la citmion abpsivc qu’il fait dirmot d’un professeur.

Nous comprenons parfjilemen^ te mi>l. M. Boulet en prend acte, et nous aussi : et nous en concluons tout aiitre chose que notre au­teur; c’est que celui qui dit qu’on n’enseigne pas le latin en huit an­nées, sait ce que c’est que le latiiî, et entend le l.ilin bien su; et que celui qui prétend l’enseigner einni an, ou entend le latin mal su, 011 lo sait lui-méme tiès-médiocrénu iit.

C’est ce que l’on pourrait coiicinre tout «l’abord de la préface de M. Boulet, et i\vfs opinions des akleurs sut la manière d*enseigner et dapprendre les langues anci^nest qu’il recui-illë de la pagexxj à la page xxxvj; là, en effet, il n’y a guère que ces accusations ba­nales contre une méthode on un système d’euseignement pris en gé­néral; jamais on n’y trouve ce qui caractérise un examen sérieux, rénonciation précise de ce qu’il y a de mal, de ce qu’il faudrait cor- rig«*r, et delà manière dont on devrait le corriger.

Laissons pour lions ces généralités; ^ afin de nous rendre compte du progrès que' M. Boulet peut faire 5 ire aux étuder, examinons de p?ès un de ses livres : peiit-êtrè y trouverons-nous Ir preuve que jamais personne ti’n été moins que lui en état de réformer ce qu’il peut ÿ avoir de défectueux dans renseignement de l’Université. N011.S choisissons, comme le plus important, son Cours pratique de langue lall^^t e» deux volumes. ,

OSibor^ il ii’y a jias çhe^ M. Boulet de méthode, à proprement parler; ce ne sont guère qiie des exercices plus ou moins bien choi­

sis, sur icsquets iious reviendrons tout à l’heure. Mais y n-t-il dans *'P®s^ de ce qu’il faut iiécfSsaii ciiK-uri'bavair.. «lans t’onlrc et ■'la'

déduction iogiqqe des principes riô «fes oilniséquences, quelque ohiijfR qù’on ne irodye pas dans lus gr;»niiuaires |«>s plus ordlnair>rs‘et lle8 moins avancées? Non. Qitcbju'efi'i.'i mé.ne.M. Botdet se 'tieh t'h ien au-dcssoits d’i'lles, et en descfioses si impôt tàiiles qu’il est difficilu de le croire bien htii l n i - i t ! C ( n e sur ce «ju’il e n s e i g n e .

Nous n lions pas loin pour en trouver lu preuve î dès sa première le^on de grammaire, il éciît ; « un snb.staniff dé-signoun imlividn maie ou femélle, ou bitni un objet qui n’est ni mâle ni f-in* ||e : le substantif est doiic ou masculin. o«i Jémiuin, on ntutre. » Si cette pinn.se signifie quelque chose, c’e>t usMiiéinént qu’en latin le genre du subsluntil suit toujours le sexe «le l’objet. Or, cela est itès-faiix. Lliotnond, dont la grammuirc frai(çais(t~n’csl pas bien élevée, ajoute au moins, f|ue par imilDlion 011 a donné h* genre masculinet le genre féminin à des choses «pu ne sont ni mâles ni femelles, comme an livte,une table, le soltil, la lune ; ei pai* cette additioîi il corrige ce qu’il y a «l’cxclilsif dans lu règle géné«ale. M. Boulet supprimeI addition; il est par là plus court qii«î Lhomond; mais à quelle con­dition. A celle de doi<n«;r une idée f<<iisse. C’est presque toujours à ce prix qu’on obtient un enseigmonent l apidc.

Avec lin peu de logique on une connaissance plus complète du la­tin. M. Boulet aurait Irtit cette ob.serv lion Ini-mêino, puisqii’il dqn- nu iminédialement .niMès les mots que je viens de c iter, jo / commé un substantif mascoün , lorsque «l’après sa lègle il devrait être neutre: et r«n«7 comme un féminin, lorsqu’il devrait être des deux genres, puisqu’il.s’applique égaleineiil aux grenouilles inâlès cl f«*- inclles. , , - ^. Vingt lignes plus loin Î\L Boulet éuM-ii que si le subsldiitif est su- jet d«i veibe, la torminaisojiqu’ilprend s’appellewomina/t/. D’abord la dehoilion est incomplète ; car ce n’est pas seulement le s n jf t . c est aussi l’attribut «l’une proposition qu’on met à ce cas; e x . D ius est sanctus. Mais eiisnite c-t-ce que le nominatif d’un mot n’est qn«; sa terminaison? est*c«? que le nominatif de domino est us7 qqe ccli/t’. - «le Tosam est a! qir^ celui KVavem est isl et que celui de CœsarisII est rién du tou t, pni.-iqn’il n’y a pas de terminaison proprement dite au cas direct Cccsar.^ «loiiie il est facile de donner d«*s dé- hnitions de ce genie. Mais il faut êlre bien aveugle pour croire qu on sait quelque chose «piand on les a appi ises.

M. Boulet, à la pag- suivante, parle de la seconde déclinaison, e t il écrit que les snbsiantifs et adjectifs qui appartieniient à cette dé­clinaison se t«îi mintînt. les niascniit s en us, ou en er, les neiiires en uta. ^ u e conclura de là rclndi:*nt? Qiie lu terminaison ep er est de la mCiDc nature que la lermimiison en us, et que comme cervus fdit cn'vi, cervû. etc., puer, \i>ra pui, pua. Dans les petites grammaires «le nos collèges, on ilonne à côté du nom dominus, le nom de puer, eiitiertnneiit décliné; et ainsi l’erreur que je signale n’est pas à craindre. M. Bniih-t supprime la déclinaison puer, comme il sup­prime tant d autres choses. Par là il arrive à montrer le latin en un an. Mais ensuite, si l’on veut le savoir, on fait bien de le rapprendre par une autre méthode «]ue la sienne.

Je ne m etcodral pas sur les nombreuses runtcs de).*i grammaire de M. Boulet; ce serait à n’en p.is finir. 11 y en a pourtant une que je ne puis fil empêcher de signaler ici, tant «die est gro.ssicre, tant elle peut prouver «leniomtralivcmeni ce que je sonliens ic«, qu’il n’y a rien de si faux, ni de SI dangereux que cc.s enseignements piélendus rapides, quand les leçons surtout ne sont pas données par «les hommes supérieurs.

Tout le mondq sait que les vcibcs latins se elassentsnns quutr«; conju­gaisons; AI. Boidet énonce ce principe comme tous les grammairiens, et il en donne des modèles, tant à l’actif qu’au passif. Mais ce qu’il v a d’in­croyable, c’est qu’il ne dotinepas d’cxe«nple delà troisième conjugaison.Lt eommcnl ne la donnc-t-ll pas? est-ce de propos délibéré? cl'pour abréger son çnscîgnomeni? P«»inl du tout; c’est to«Jl simplement qu’il se trompe, et donné à l’actif et au passif, pour modèle de la troisième con- j«igaison, un verbe qui n’en est p.-is.

®è vient son erreur. Dans le grand nombre des verbes qui ont I infinitif qn erc bref, il y an a quelques-uns, quatre-vingts à peu piès, qtn ont I indicatif présent eu io. Ç’esi pourquoi les grammaires clémen- laire.s, celle de Lhomond en particulier, placent la conjuguisou d* accè/ ro après celle «le leg^, aliu que l«?.s élèves aient uit modèle complet des deux verbes. Al. Boulet , les voyant tous les «ieux sous le titre de Iroisiéiuiv conjugaiso^n, a cr«i qu’ils faisaieni double emploi, cl que pour pbroger il n avait qu à supprimer j’iin des deux. Alulheureuscmcnt il a supprtnié h; bon, de telle sorte que la troisième conjugaison n’e.sl pas représentée ch(^ lui. Ko effet, c est pour n avoir pas .siirfi-<aininenl analysé les formes «le ctîs verbes en io, q«tc quelques gramnîriens les ont rrg.ardés, d’aprè;» la terminaison de l’infinitif, comme appartenant à la troi>îèmc conjugaison.Ils appartiennent réellement à «me conjugaison mixte , formé de la troi­sième et de la quatrième. IjCs temps et les personnes qui se tirent du pré­sent de 1 infinitif sont de la troisième, acctpere, accipé, accipcrem, vovn- me legety, lege, legercmj ceux qui se tirent de l’indicatif présent sont de la quatriènre, accipio, accip-unl, accipiam, aecipUns, comme audio, au-- diunl, audiam, audicns. ^

(lievue de Clnstrtt tion Publique).( La suite au prochain numéro.)

IA n n o n c e s j o d i c i a i r e s , I

la ligne. I

Amtohces dliidiciaires.B P L L E T U V J I T M C I A I R E . — A IV IV O IV C E S I U V E B S Ë 8 . I

- A r t . i '* .Etude de 111* V islllA itt, huissier à Gicil.

h V B G E t i ê l O A L É .Suivaut exploits de Lottis-Honoré Vaillanl-D<di-

-gnen^diiiissierà Creil (Oiac)3 «hidouze août 1847, ^t.d«t> Ntcolas-;Joseph Robi|iard, t^uisslor à Pou* |loise>(Seiiie*et-Oi8e), du «jiiatorze du même mois, tous deux enregistrés,

A la reqtiôiedc Al. André Cazier,-'marchand de bois, demeurant à Crëil, .

Agissant en son nom personnel» comipe ayant êkéoommiin énJtious ai'ec Mànë-J|iilie Bodeloc'he, ^on épouse .décédée» aux> termes leur contrat; deàuadagc passé devant Mf BouIlfiifger, notairéà; jUancmivè, <en, présence de tèmoiiiS, lé vingt-cinq = févrieo 1826i piiregistré,ot encore coibroé' tuteur légat de Emile Cazier, son fils mineur, seul héri­tier de ladite feue dàme 'Marie-Julie BédidOche, sa

.JÎl'ère,Notification a été faite à 1” M. Laurent Béjol,

^propriétaire, demeurant à Greil. comme siibrogé- flutcurde Henriette-Ertiesline Béjot, sa petite-fille ^^ntneure;

2* Dame ffcDriette Chevallier, épôQse de

M. Picrr«:rFraiiçois Aligaux, propiiclaire. avec le­quel elle «Icmenre à Saint Ouen-rAumône, canton «Je Puiiloise (Scine-et-Oise);

3 ' Et à AL le Procureur du Roi près le tribunal civij de nrcmière instance de l’aiTondisbeuient «le Seidis (Ojse),

p c rcxpé«Jilioii. d’un ac;te fait an gri^ffe du tri- l^uii^l çiyil de première iiislançc.üu It'ibuual «le l!arro|i«lissei|)ent de Senlis, consiaiant 1«* dépôt fajt pndit greffe«de.deux contrats passés «levant M* 0a9tineau «le Lo.ngpré, iinlaire à Creil, en pré­sente de témoins, l’un le dix mai 184ô, et l’aiitre le.^ngt-trqis février 1847, enregistrés; cofijenani t<>ns i4qux, vpnle par AI. Pierre-François.Aligaux. propriétaire, et dame Ueiiriette ÇhcyalUer, sa jtemme, (Iftm.euranl à Saiiit-Oucn-rAitmône,^ caii- lQn,,d6 P^I)tmse, au profit do AÎ. G iz ie re tile sadéfinite qpoqse, . ,

prqmièro.vpnlc consiste fn.uno,ma.iso,rij si- ttiée à Creil, sur la route royale, faubourg de No* geni; consistant en : bulimciils «l’habitation et d’exploitation, cour, jardin, pièc<* d’eàti et dé­pendances . tenant d’un côté Flqiiri tiàlfeuX , d’autre côté M. Migaiix, d’un bout à la route et d’autre bout au fossé «l’égo û t, moyennant six m<//e/ranc.r payés comptaut.

La deuxième vente consiste en ; nue nialsou si-

A n n o n c b .h d i v e r s e s , 9.0 e. la ligne.

tuée à Creil, sur la route royale, veis Nogcnl, faisant face au chemin de la Gare du chemin de f ( T , consistant en bâtimonts d’habitation cl d’ex­ploitation, cour, jardin, pièce d’eau et dépeti- «lances, le tout d’une contenance d*«Mivlron trente ai«‘s siuxaitic centiares, tenant «l’nn côte AL C «• zier, d’niiirc «ôté à la dame Collit. d’uO boni à la roule,.«-t «l’onire bout à ALC>zierel à Elisabcth- Siint-Omer. f«‘inm« Go«Jard « t au sieur Vaillant.

Il a été üéclaïc à AL l«f Piucureur «lu Bui, que lr.8 aiicit'iis pio)M*iéraire.s. outre les veiidiuirà. .s«»nt :

Sur lu ptjciuière vent. :!• Jeaii-Bapiisie Biuiet; — 2" Louis Thiiilliei;

— 3 ‘Geqwièvé Desjardins, femoie.Thuilltor; — 4" Gencviève-Félicilé Thuillier, femme Al*;>Gies-

Jàr'qqes TltuHlii r; —fi" |»iei're t.l\niÙi«*i ;,— 7** Adèle 1’|tu|lli«T. femme Porf« bois; ^ 8 J ’an Tluiilliÿ; ^ d" Ismério.Thuillh-r; —■ IQ* A1ari«'*r Agnes Lôbjcois, fi'mmeBruiel; — I i" Jenii-Fran-{ ^ois Broiel; — l2 '';Alexamlre-^«7se|di Brniel;— 13"* Casjrçlr-Qiiézin^c Brnict;— l.4;’ pierre-Cliarlv/i*.Ho- 1101 e liruiel ; — 15" Louis-Pierre B« uiel ;— i 6'*A1arie- Anne Lefèvre, femme Biêülie; 17’' Loilisè-An- t«nuelle-Virginie Lefèvrc, fiMnme Bachelei; — 18* Loiils-Tltoniaâ L«dèvre; — 19* Joseph Lefèvre;— 20* VIrÿrtie-Pésirée Noze; — ÎI» 'L t comniiinc

«le Creil.Sur la deuxicinc vente :I-J«Mii-Baplisle Rruiel; — 2 " Louis Tliniijier;

— 3 ' Geneviève De.sjurdins, féiiime Thuilficr; — 4" Géiu'viève-Fëlieité Tliuiliicr, ft;mnie Aleiirics- sier; — ô* Jacques T hiiillier;^ 6 ' Pierre Thuillier;— 7" A«iè!eTlniil!ier, femme Poi tebois; —8'Jeaii Thuillier; :— 9* Ismérie Tliuillier; — 10“ Loiiis- P iene Brui* t; — 11“ Aluiie-Agnès Lobjeois, veuve Brniet: — 12* Jean-François Bruiet; — 13” Jo- seph-Ai«*xandie Bruiei; — 14“ Casimii-Onézime Bnïii l ; — 15" Pierre-Charlesdloiioié Bruiet; — 16' Alarie-Anne L fèv re . ft*mm«3 Btêche; — 17“ L«iuiHe-Anloinelle‘Virginie Lèfèvre, femme Riichôlci^; — 1 8 ’ Lofiis-Thomas Lefèvre ; — 19 'Ji>se|ih L« fèvre; — SO" Virgnii«*-Désirée Naze;— 21“ .\larm-Elisabeih Bnvriçrrde-Catillon, veftive Feiitry; — 22* Jcan-Bapiisie Buvrier-de-Catillon; r*-2 3 ’Jean-Pierre Duchêne; — 24* Alarie*«Aimc Hue. feiiiinu DiR-hêiie; -p 25* Al^rie-Anne 'Bnry, veuve Duchêiie; — 26*lJéan-Fratiçois Lasausse;— 27' Marie-Angéliqué liué, fémhiQ Lasausse;28 ’ Laurent Béjot ; — 29* Matîe-Ànnè; Blau- comble, femme Béjôt; —- !30* MaxVttèe ^ r g c veuve Tliuillier; — 31* Alarie-Lo^e-Célesiinc Tlïuilliçr, fetiimo Noël ; — l t * "Kancois-César 'Thuillier ; — 33® Julie-Palmire Thuillier; __

tt-r

:|lk\

ir .

34* Oclavie>Ociicviève Tbuiltirr; 35“ LniiUe* Vioioriue Tbuilli^r; — 36* Gcpeviève-Aiioïse Tttuillisr; — 37* Là vomtnime de Greil.

Afin que foules personnes intéressées n^eii igiioretii i't aient à prendre au profit des ayant dioil toutes insoriplions d’hypollièqoes légales pouvant grever les Ûcns vendus,

Il a été déclaré que, faute iriiiscriptionsdaiis le délai de la loi. les biens vendus sei aient affranchis définitivement de toutes charges et hy|K>llièques légales.

£straii dressé pour 'être iiisété et publié dans le journal d’annonces judiciaires de l’at'i'ondisse* ment de Sentis, le viiig(>un août *1847

Signé V a i l i .a n t .

A r t . 2 .GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS.

D’iin jugement rendu au tribunal de première instance séant à Seiilis (Oise), faisant fonciions de tribunal de commerce, en date du vingt^piulre août 1847, enregistré,

A été extrait ce qui suit Le tribunal déclare le sieur Nicolas-Joscph Do*

range, négociant en laine, deiiieiirant à Chaïubly, canton de Neailly*eii*Thelle, en état de faillite,

Fixe provisoirement ta cessation de ses paie* menisau dixaoûil847>

Dispense de l’appositip» des scellés, dit r|u’fl sera inimédiateioent procédé à l’invcntuire des marchandises, métiers, meubles, titres, papiers et registres du failli.

Nomme M. Danibry, juge en ce tribunal, com* missaire de la faillite, et pour sytidic, M. Atigus* tiu'Viclor Sallé, ancien avoué, demeiiiaiit à Seii* lis, rue du Châlel,

Enfin, ordonne le dépôt de la personne du failli, en la maison d’ariét de la ville de Sentis.

Ponr extrait inséré au journal de Sfidis.Le greffier du tribunal.

Signé Bocchbr.

A r t . 3 .GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS.

D*un jugement rendu au tribunal de première instance séant à Senlis(Oise). t.isaut funcliona de tribunal de commerce, en date du dix*.sepi août 1847, enregistré.

Appert ce qui suit :Le tribunal fixe définitivement la cessation des

paiements du sieur François Despr< z. iiiurchand de chevaux, demeurant à Cires-les-Mello, failli, et par suite Touverture de ladite faillite au deux mars 1847.

Pour extrait à insérer au journal de Senlis.Le greffier du tribunal.

Signé BoccBBa.

A r t . 4*GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS.

AvisAux Créanciers présumés ilii sieur Puakçois

DESPREZt marchaiié de clievaux^ deiiiciiiaiilà CIres-les-Uello, failli.

Le» créanciers présumés <lu sieur Dcspn z, susnommé, déclaré en élal de faillile par jiigeineiil rendu par le tribunal de première instance séaiil è Senlis, faisant foiiclioiis de tribunal île com- inerce, le quinze juin 1847, enregistré, sont invi­tés à se présenter en personnes ou par foiiéés Je pouvoir dans le délai de vingt jours, outre un jour pareiiiq myriamètres île disiauce, à M. Augustin- Victor Sallé, ancien avoué, demeurant à Senlis, syndic définitif de la faillite, et de lui reraelire leurs litres deciéances accompagnés d’un borde­reau indicatif des sommes par eux réclamées, si mieux ils n’aiment en faire le dépât au greffe du tribunal de commerce de Senlis.

La véiificaiioii des créances commencera de­vant M. Dambry, juge-commissaire de la faillite, le lundi vingt-sept septembre 1847, heure de midi, en la chambre du conseil du tribunal civil de Sen­tis, et sera continuée saus interruption.

Senlis, le vingt-sept août 1847.g rtjfitrd u tribunal d t Sentit,

. . . Signé Boitcnen.Enregistré à Senlis, le vingt-huit août 1847.

Reçu un franc dix centimes, dixième compris.Signé Bohneval.

Pour insertion.Signé Roucheb^

A r t . 5(iREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS.

AVISAux Créancicrsprésnmésdnsienr J eanTOUSSAINT

iilateuràCircs-les-Mello, failli. ’

, Les créanciers présumés du sieiir Toussaint, décla­re en état de faillite, par jugement du tribunal de commeree de Senlis, en date du vingt-cinq mai 1 84 7 , enregistré, sont prévenus qii’iin dernier délai de uiiin- ^ u e leur est aeeordé i l'effet de faire vérifier leurser^nees, contre ledit sieur Toussaint,

imi conséquence, disant invité, é se présenter et é produire leurs titre, de créance, dan. fedit déUi, J

IVI. SbilliS oiu'it'ii avou« à Sculii», syndic de ladtie faillite.

Le vendredi dix-sepl septembre prochain, heure de niîdL il sera proc^ë en la chambre du conseil audit tribunal de Senlis^ à la vérifioalîon des créances, cl W. Bezoul, juge-commissaire, recevra les aflir- nialions des créanciers.

Ln vlôliirv du procès-verbal aura lieu immédiate­ment.

Si'ulîs, le vingt août 1B4 7 .Le grtjffier du irtbunal,

signé BoüCBEa.Enregistré ù Seitlis, le vingt-quatre août i847*

Reçu iiii Irtiiic dix ceot imes, dixième compris.Signé Bonr'eval.

. . Pour îiiscriion.S ig n é B o d c iib r .

A r t . 6 .

GREFFE D U TRIBUNAI DE SENLIS.

AVISAux Giéaiu'iers ailml.s au passif de la faillile du sieur

François GODEFROY, marchand de vaches à Boraii.Les erénnciers admis au passif de la faillite du sieur

Godefroy susiiominc, suut invités à se piésenter le lundi treize septembre prochain, heure de midi, eu la chambre du conseil du tribunal de Seuils, an palais de justieo, à reffet d'entendre le rapport du syndic sur la situation de la laillile, déllhi'ier sur les propo­sitions de coiicord.'it qui puiirraieiil éire faites par le failli, sinon passer outre au contrai d'union, le tout en exécution du chapitre 6 . titre 1*', livre 3 du code de commerce.

Monsieur D.nmbry, juge audit tribunal,commissaire delà faillite, présidera la réunion.

Senlis, le vingt août 1 8 4 7 .Le greffier du tribunal,

bigné Boocheh. Enregistré à Senlis, le vingt-qualic août 1 8 4 7 -

Reçu un franc «üx centimes, «lixièine compris.Signé Bonneval.

Pour insertion.Signé Rocciiea

A r t . 7 .

Etude de Hl* J u l e s G « d in , avoué à SviilU.

SÉPARATION DE BIENS.D'im jugement renilu contiadîctoireiueul par le

tr'bun:.! civil de première insiance séant à Senlis (Oise), le vingt-quatre août 1 8 4 7 , «enregistré,

Entre madame Elisabeth—Rosalie Vualean, épouse du sieur François-Auguste Logrand, marchand bon- cher , demeurant a Niiuteuil-le-Haiidouin, ladite dame y demeurant, d'une part,

Et mondit siciir L*grand susnommé, d'autre part;Il appert : que ladite dame Legrand a été séparée

de.bi^ns d'avec b-dit sieur Legrand, son mari.Pour extrait certifié conforme par l’avoué sons-

s’gné;A Senlis, le vingt-huit août 1 8 4 7 -

Signé Jidcs Goiuff.Enregistré à Si iilis, le vingl-biiil août 1 8 4 7 . Reçu

un franc dix centimes, dixième eoniprîs.Signé B o n ;«f. v a l .

Pour insertionSigné Jules G o d im .

A r t . 8 .

AVIS.Le sieur Jean-Félix LaUné, ayant cessé ses

fonctions d'huissier près le tribunal civil de première inilancc de Senlis, à la résidence dudit Senlis; et la déclaf-ation voulue par la loi, afin d’arriver au retrait du cautionnement par lui fourni en cette qualité, ayant été faite au greffe du tribunal civil de Senlts, M. Eugéne-François de Paulc Droiiet, employé, de­meurant à Paris, rue Vieille du Temple, n» 5, au nom t comme cessionnaire dudit sieur Laiaiié, de la somme de six cents francs sur le cautionnement dont s’agit, aux termes d’un acte sous seings-prlvés, en date à Méru, du vingt-deux décembre l845, enregistré à Paris, le vingt-trois du même mois, f” a6 , 1* c 9 , déclare qu’il est dons l’iiilention de retirer du la eai»»e où elle est déposée, ladite somme de six cents francs.

Pour insertion.Signé Henri D o p a i , avoué, mandataire.

Annonces Hiverses». ,

CiBBItRE DE riERBESen pleine exp lo ita tio n .

Appelée la Carrière Blanche,Située terroir de N O G E N T -L E S -F IE R G E S ,

A VENOHEPAR ADJU D ICA TIO N V O L O N T A ïaZ ,

Avec les Ustensiles e t M obilier industrie l en d é p en d a n t, e t avec les P ierres e t Moellons p ro v en an t de l’éx tra c tio n , '

A Creil (Oite), en l’auberge du tieur Martin, Le Dimanche 19 Seplembre 1847, à midi.

Par te minitière de CuABTiEa, notaire à Sentit.

On entrera en jouissance tout de suite.On traitera è l'amiable s’il est lait de. offre, .offi-

santés.S*adresser audit M* Giiartieb.

B E A V G H A T Ë A UA v e c P A R C « e 1 » la e c tw re u , P ïè é e

d ’e a u v iv e e t V aatM i C a n u u im a é t d ^ p e n d a u c M i

Situés arroiidisseaieiit du Senlis,A LOUER A L’AM IABLE,

Pour 3, 6, 9 on 13 an .,S ’adtetter à M* GaAnttga, notaire à Sentit.

13 HECTARES 18 ARES 53 CENTIARES

D E T E R R ESitués terroir de Ruily et Raray,

A VENDUE PAR ADJÜbïCÂTlONA RuIly, en la demeure du sieur Bergeron,

Le D im anche qG Septem bre 1847, à midi^Par le ministère de M* C uartier, Notaire à Senlis.

On accordera des facilités pour le paiement.S*adresser pour avoir des renseignements audit

M* Cuartier, Ro/nire.

Elude de Ht* O a s t in c a t i - l j a n s i i r é , notaire à Citil-sur*Oise.

VA Sm liT IlE IIT Sélevés de pIiisuMirs étages,

A DÉMOLIR.Situés à Ndgenl‘les-ViergfS, lieu dit la Filature,

Appartciiaiil à M. Sciiat l , propriétaire audit Nogi’iii,

A VENDRE PAR ADJUDICATIONSur les lieux, en gros ou en détail.

Le Diiuaiiche 12 Septembre 1847, à 2 heures du so ir.

Par le ministère de HP Gastineau-IjOncpré, Notaire à Creil.

S'adres.ier pour connaître les vondilions de la vente, audit M ' Gnslineau.

Elude de M ' J o ly , notaire à Verberie.

A VENDREPA R A DJUDICATION V O LO N TA IR E,

Eu l’iiiie des salles de l’hôtel*de>ville de Pont* Saiiitr*Maxeiice.

Le Dimanche 19 Septembre 1847, à midi. Par le ministère de M* Jo lï , notaire à Verberie,

4 HECTARES 59 ARES 98 CÉNTIARESD E

T E R R E E T P R ÉSitués sur les ierpuirs de Pont-Sainte-âfaxenee,

les stgéux, St-Martin-Longueau, Baticourt, Choisyda-Victoire, et Sacyde-Petit,

Il ser.'i accordé des facilités pour le paiement du prix. S*adresser audit M* Joly, notaire.

ADJUDICATION VOLONTAIREEu la salle de la mafvie de NaiiteiiiMe*Haudouin,

Par le ministère de M* PETIT, notaire à Nanteuil~le-Haudonin,

Le Dimanche 12Septembre 1847, à midi,D E

4 HECTARES 16 ARES 83 CENTIARES

D E T E R R EEn dix-iept pièces situées terroir de Nanteuil.

On entrera en jouissance au if novembre 1847. Grandes facilités pour le paiement.

S'adrtsseraudit M* Petit, notaire.

M* Léon GASTINEAU» comiuissaire-priseur à Senlis (Oise.)

Vente m obilièreA Sentit, rue det Cordelièret, maiton Gacogne,

A|itès le décès de madauie veuve Cocu, P arle minitière dudit M‘ G .s tin k .u ,

Le Mercredi ISe |> tcnibre 1847, à mî<lî.

Cette vente consistera entr’aiitrcs cliosrs, eu :

eoiicliettes, cointnoilvs, lafile, do iiuit et autres, poêle en faïence, armoires, chaises, flambeaux, vaisseiie,' garde-robe d’homme et de femme, draps , matelas , lits de plume , traversins , oreillers, couvertures, étc. ______ A u comptant.

Etude de M® D isfeoin, notaire à Pont-Sainte- Haxetice-

A VENDREP S B ADJDDICSTION VOLONTAtaC,

En f étude et par le ministère de M‘ Dosois, notaire à Pont~Ste~Maxence,

Le Dimancheé Septembre 1847, à midi,"

12 PIÈCES DE TERRE ET FRICHESSituées sur le terroir de Sarron,

Ou accordera de grandes facilités pour le paiement. Pour entrer en Joaissance le i i novembre 1 8 4 7 . S ’adresser à M" Dupois, notaire à Pont. ^

AGRICULTURE.

Ë N G R A 1 S -Z ,A 1 N Ë ., Dépôt chez H. CANDELOT, à Saint-Just-

en-Chaussée (Oise.)P rix par, hectolitre en acs de jonc, 4 / . 90.

Quantité parliccta.’e, de 15 à 25 hcctèl.' Produit t un quart de. récolte en plus prouvé

par des faits.Remise de 2 J r , pour 100 au comptant, __ ou six mois de rrédit.

EAU MINÉRALEDU

D * C L A Y H O B EDE LONDBES,

Pour ca lm er e t g tié rir le.s m aux de dénis.

Cette EAU, géiiéialeiiient adoptée par les meil­leurs dentistes de Paris, est la seule de toutes celles employées jusqu’à ce jour, qui joigne à la propriété, de guérir celle de ne pas être désagréable et nui­sible à la bouche.

Dépôt à Sentis, chct M. Philibert, coifteur, place de la Halle.

On trouve chez R E G M E R , imprimeur.libraire à Sentis, rue de Beauvais,

DES '

DEHAHDES DE PERIIS DE fiilA SSEim pritnées avep l’Avis du M aire ,

le tout d’après 1rs Instructions, et particulière­ment à celles contenues dans le Recueil de l’Oise de 1847, p.'ges 73 et suivantes.

En vente chez R E G N IE R , imprimeur-libraire, rue de Beauvais.

ESSAI' sua

LES CHEmS TIGfflADXP ar A . V IT A R D ,

Agent-Voyer de Parrondissement a t Beauvais. 2*’ édition. — Prix : 2 fr. 50.

ETAT CIVIL DE SENLIS.Naissances.

Debrebaiit (Félix-Alrxandre).Doré (Maiic-Del|diine-Isidore).

Décès.Doré (Marie-Anne-Thérèse), V Vincent, 66 ans.

PR IX DU PAIN.(!«"• q u m x aio e d ’a o û t.)

I" qualité, 44 c. le kilogramme; — 2—, 3 8 e.

Villes. Dates.

Paris, . . . . 33 Août, . . .C O U P IÈ G N B , . . 21 A oût, . . .Noyon.............. 21 Août, . . .SotSSONS, . . . 21 Août . . . .St.'Q ubntin, . 21 A oût, . . .Senlis, . . . . 24 A oût, . . .Montuidibr, . 21 Août , . . .PéAONNB, . . . 21 A oût, . . *RÔyk,........................ 0 » 0 0 . .

AbiBNS............. 21 Août , . . •4‘ont, . . . . . 2 0 Août, . . .CsépT, . . . . 21 Ao û t , . .Mcaox , . . . ! i A oût, . . .Beauvais , . . 21 Août I . . .CLERMOaT , . . 21 Août , . . .

M E R C U R I A L E S .

a '.=3 e s

24 00 21 8821 50 23 4425 0022 0019 3820 50 00 0021 .50 23 5022 00 39 67 21 74 21 67

12 I

21 75 00 0020 5021 82 24 00 20 65 00 00 20 00 00 00 00 0022 00 31 35 29 00 00 00 20 56

00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 19 35 00 00 00 00 00 00 00 00 21 25 30 65 27 «7 00 00 00 00

00 00 10 00 00 00 00 00 00 00 00 0017 58 00 00 00 00 00 00 20 oè 00 00 00 00 30 1318 33

'S s 3•e — «a g.

00 0016 1717 0018 46 00 00 00 0016 40 13 50 00 0019 50 18 75 00 00 00 0017 03 15 56

00 00 14 50 00 00 16 15 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 16 75 tlOOO 00 00 00 00 00 00

13 00 II10 6 6 1610 50 0011 oo'oo10 35 0012 0 0 0 0 00 00 0911 oojii 00 00 00 I l üOllO I l 25110 11 35 0000 o ileoIl 69 10 I l II II

a S S ! a. - g•< a

00 001 19 001

5 0 a n

00 00

25|00 00 89!oO 00

0000 00 00 00 36l00 00 (10 00 00 35 00 65 10 15 00 00 09 49 00 00 00

Fu par nous Maire de la ville de Senlis, pour légali- | Rnregistré tion de ta signature de Ai. gegnier, apposée à Vart, | 1847, f*satton

Ce b6 A oût 18471847,eoiaprit.

à Sentie, le Reçu un/ranc dix centimes, dixième

t y p o g r a p h ie e t LITHOGRAPHIE DE REGNIER, BREVETÉ OE S. A, R. MONSEIGNEUR LE DUC D’AUMALE.