u i r e en CONSTRUIRE ENSEMBLE LA BANQUE DE DEMAIN r s e t m s b n o l CCE du 5 mars 2015. À QUAND...

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CCE du 5 mars 2015. À QUAND L’ACTION ? FSPBA C o n s t r u i r e e n s e m b l e www.cgtlcl.fr CONSTRUIRE ENSEMBLE LA BANQUE DE DEMAIN BILAN RVP RETAIL et DDRL pour 2014 : En DDRL, pour 2014, les chiffres montrent que les salariés ont mieux travaillé :) qu’en 2013 (+0,6% évaluation managériale) et ont pourtant été moins bien :( payés (-1,2% moyenne par salarié ; -4,2% de part collective). Pour le réseau hors DDRL, la Direction se gargarise d’une augmentation de la rémunération variable (+9% en moyenne par rapport à 2013). En revanche en Banque Privée ça baisse (-4,7% à -7,7% suivant les métiers). La CGT a refusé de s’inscrire dans ce débat technique, elle a rappe- lé son opposition totale à ce système de rémunération au mérite, qui ne fait qu’aggraver les Risques Psycho-Sociaux et accentue le mal-être au travail. La CGT revendique l’intégration du variable dans le salaire fixe et l’abandon total de tout système de « com- pétition » entre salariés. Elle a d’ailleurs cité les propos d’un personnage, bien connu dans le milieu de la finance, qui, sans être révolutionnaire, dénonçait notamment dans le milieu bancaire « un court-termisme dans le conseil aux clients qui engendrait une mauvaise opinion de ceux-ci envers les banques… ». Le même personnage revendiquait le fait que « les conseillers commerciaux ne soient soumis à aucun objectif chiffré en matière de nombre ou de type de produits bancaires et d’épargne à vendre, et surtout que leur rémunéra- tion ne soit pas liée à la vente ». Ce doux rêveur disait aussi : «…les chiffres ne sont pas une motivation dans la stratégie, ils ne doivent être que sa conséquence… » et il énonçait une « parabole » : celle du « joueur de tennis qui passerait son temps à regarder le tableau des scores au lieu de regarder la balle… ». Aux membres de la Direction qui s’interrogeaient sur l’identité de ce « penseur » la CGT en dévoilait le nom : Philippe Brassac, remplaçant de Jean-Paul Chifflet, DG de CASA. Monsieur Bras- sac aurait-il l’intention d’être un peu plus intelligent et un peu moins cupide que les dirigeants qui évoluent habituel- lement chez CASA et chez LCL ? Réponse dans les prochains épisodes… La revendication de la CGT visant à intégrer les éléments variables dans le salaire fixe est en discussion à la Direction Générale… La Direction reconnaît que le poids de la rémunération variable au sein de la RFA des salariés assujettis est « peut-être » trop impor- tant, qu’il faudrait prévoir une négociation sur ce thème ! Alors que seule la CGT, inlassablement revendique cette intégra- tion, le SNB-CGC fidèle à ses valeurs, à l’écoute de la position LCL, se dit maintenant favorable à l’intégration. INFORMATION SUR LES RÉSULTATS de LCL pour 2014 : Cette année encore : LCL peut faire péter le Champagne ! Résultat net : 615 M€ contre 630 M€ en 2013 (pour plus de dé- tails, se reporter à LCL « en direct » N°218 du 18/02/2015). Comme d’habitude, seuls les dirigeants vont trinquer ! Les salariés, eux, vont « trinquer » mais, de façon différente ! Ainsi, ceux qui font le boulot ne bénéficieront que de …remerciements de ces diri- geants. Auront-ils une pensée pour le bas peuple quand ils tou- cheront leurs dividendes, leurs stock-options, leurs bonus, leurs actions gratuites, leurs « golden hello », leurs retraites chapeau etc. ? De plus, grâce aux milliers de suppressions d’emplois qui inter- viendront d’ici à 2018, dans le cadre du PSE, ces bénéfices et donc les cadeaux aux dirigeants augmenteront de façon exponentielle ! Concernant la hausse prévue de PNB de 2%/an dans le cadre du PMT 2014/2018 et du risque de non réalisation de cet objectif, la Direction reconnaît enfin le caractère plus qu’aléatoire de cet agrégat. Elle en prend acte, mais affirme que cela ne remet pas en cause son plan qu’elle poursuivra coûte que coûte, en s’adaptant au fur et à mesure de l’évolution de cet indice. Il est donc fort pro- bable qu’elle jouera sur l’agrégat « frais de personnel » qui est à sa main, afin de maintenir la rentabilité voulue par notre actionnaire, avec les conséquences que l’on peut imaginer… La CGT a bien sûr dénoncé cette politique scandaleuse, à titre d’exemple elle a rappelé que LCL qui a déjà bénéficié de 18,5M€ au titre du CICE (un autre cadeau gouvernemental !), bénéficie d’une « rallonge » de 10 M€ ce qui porte le cadeau en question à 28,5 M€, somme qu’il convient de rapprocher au montant de 12 M€ que LCL a eu l’audace de consacrer aux me- sures salariales dans le cadre de la NAOE de fin 2014 ! D’autre part, la CGT a demandé s’il avait été provisionné les sommes concernant l’attribution d’un 13ème mois aux alternants ? Pas de (vraie) réponse de la Direction…. A suivre ! Pour finir sur les belles histoires du monde capitaliste, il nous a été dit que cette année, serait reversé à notre actionnaire « CASA », 95% du résultat net contre 106% lors de l’exercice précédent ! On progresse !!! CAPITAL SALAIRES

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CCE du 5 mars 2015.

À QUAND L’ACTION ?

FSPBA

Construi

re ensemble

www.cgtlcl.fr

C O N S T R U I R E E N S E M B L E L A B A N Q U E D E D E M A I N

BILAN RVP RETAIL et DDRL pour 2014 :En DDRL, pour 2014, les chiff res montrent que les salariés ont mieux travaillé :) qu’en 2013 (+0,6% évaluation managériale) et ont pourtant été moins bien :( payés (-1,2% moyenne par salarié ; -4,2% de part collective). Pour le réseau hors DDRL, la Direction se gargarise d’une augmentation de la rémunération variable (+9% en moyenne par rapport à 2013). En revanche en Banque Privée ça baisse (-4,7% à -7,7% suivant les métiers).

La CGT a refusé de s’inscrire dans ce débat technique, elle a rappe-lé son opposition totale à ce système de rémunération au mérite, qui ne fait qu’aggraver les Risques Psycho-Sociaux et accentue le mal-être au travail. La CGT revendique l’intégration du variable dans le salaire fi xe et l’abandon total de tout système de « com-pétition » entre salariés.

Elle a d’ailleurs cité les propos d’un personnage, bien connu dans le milieu de la fi nance, qui, sans être révolutionnaire, dénonçait notamment dans le milieu bancaire « un court-termisme dans le conseil aux clients qui engendrait une mauvaise opinion de ceux-ci envers les banques… ». Le même personnage revendiquait le fait que « les conseillers commerciaux ne soient soumis à aucun objectif chiff ré en matière de nombre ou de type de produits bancaires et d’épargne à vendre, et surtout que leur rémunéra-tion ne soit pas liée à la vente ». Ce doux rêveur disait aussi : «…les chiff res ne sont pas une motivation dans la stratégie, ils ne doivent être que sa conséquence… » et il énonçait une « parabole » : celle du « joueur de tennis qui passerait son temps à regarder le tableau des scores au lieu de regarder la balle… ».

Aux membres de la Direction qui s’interrogeaient sur l’identité de ce « penseur » la CGT en dévoilait le nom : Philippe Brassac, remplaçant de Jean-Paul Chiffl et, DG de CASA. Monsieur Bras-sac aurait-il l’intention d’être un peu plus intelligent et un peu moins cupide que les dirigeants qui évoluent habituel-lement chez CASA et chez LCL ? Réponse dans les prochains épisodes…

La revendication de la CGT visant à intégrer les éléments variables dans le salaire fi xe est en discussion à la Direction Générale… La Direction reconnaît que le poids de la rémunération variable au sein de la RFA des salariés assujettis est « peut-être » trop impor-tant, qu’il faudrait prévoir une négociation sur ce thème !

Alors que seule la CGT, inlassablement revendique cette intégra-tion, le SNB-CGC fi dèle à ses valeurs, à l’écoute de la position LCL, se dit maintenant favorable à l’intégration.

INFORMATION SUR LES RÉSULTATS de LCL pour 2014 : Cette année encore : LCL peut faire péter le Champagne ! Résultat net : 615 M€ contre 630 M€ en 2013 (pour plus de dé-tails, se reporter à LCL « en direct » N°218 du 18/02/2015). Comme d’habitude, seuls les dirigeants vont trinquer ! Les salariés, eux, vont « trinquer » mais, de façon diff érente ! Ainsi, ceux qui font le boulot ne bénéfi cieront que de …remerciements de ces diri-geants. Auront-ils une pensée pour le bas peuple quand ils tou-cheront leurs dividendes, leurs stock-options, leurs bonus, leurs actions gratuites, leurs « golden hello », leurs retraites chapeau etc. ?

De plus, grâce aux milliers de suppressions d’emplois qui inter-viendront d’ici à 2018, dans le cadre du PSE, ces bénéfi ces et donc les cadeaux aux dirigeants augmenteront de façon exponentielle !

Concernant la hausse prévue de PNB de 2%/an dans le cadre du PMT 2014/2018 et du risque de non réalisation de cet objectif, la Direction reconnaît enfi n le caractère plus qu’aléatoire de cet agrégat. Elle en prend acte, mais affi rme que cela ne remet pas en cause son plan qu’elle poursuivra coûte que coûte, en s’adaptant au fur et à mesure de l’évolution de cet indice. Il est donc fort pro-bable qu’elle jouera sur l’agrégat « frais de personnel » qui est à sa main, afi n de maintenir la rentabilité voulue par notre actionnaire, avec les conséquences que l’on peut imaginer…

La CGT a bien sûr dénoncé cette politique scandaleuse, à titre d’exemple elle a rappelé que LCL qui a déjà bénéfi cié de 18,5M€ au titre du CICE (un autre cadeau gouvernemental !), bénéfi cie d’une « rallonge » de 10 M€ ce qui porte le cadeau en question à 28,5 M€, somme qu’il convient de rapprocher au montant de 12 M€ que LCL a eu l’audace de consacrer aux me-sures salariales dans le cadre de la NAOE de fi n 2014 ! D’autre part, la CGT a demandé s’il avait été provisionné les sommes concernant l’attribution d’un 13ème mois aux alternants ? Pas de (vraie) réponse de la Direction…. A suivre !

Pour fi nir sur les belles histoires du monde capitaliste, il nous a été dit que cette année, serait reversé à notre actionnaire « CASA », 95% du résultat net contre 106% lors de l’exercice précédent ! On progresse !!!

CAPITAL SALAIRES

À RETOURNER À LA CGT

NOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date et signature :

J’adhère à la CGT du LCL.

fédérationbanqueassurance

FSPBA

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DÉLÉGATION NATIONALE CGT « LE CRÉDIT LYONNAIS »

39, Avenue de Paris – Immeuble Rhin Rez-de-Jardin - 94800 VILLEJUIF - BC : 500 03Tél. : 01 42 95 10 76 • Fax : 01 42 95 10 78 • Lotus : cgt_delegation-nationaleE-mail : [email protected] • Site Internet : www.cgtlcl.fr

INFORMATION SUR LA MISE EN PLACE de la DSN (DECLARATION SOCIALE NOMINATIVE) PYGMALION : La fameuse loi WARSMANN (dite de simplifi cation des démarches administratives) oblige les entreprises ayant déclaré plus de 2 M€ de cotisations en 2013 à passer à la DSN en mai 2015 au plus tard. Celle-ci a pour objectif de simplifi er pour les employeurs, le pro-cessus de déclarations aux organismes de protection sociale.

La CGT en a donc profi té pour demander à LCL de rétablir la « su-brogation », supprimée il y a quelques années (mais toujours en place à CASA), qui permettait aux salariés de ne pas subir de retards dans le versement des indemnités journalières de mala-die ou les conséquences néfastes de « l’ajustement sur le net », l’entreprise percevant les Indemnités Journalières de la sécurité sociale en garantissant un maintien du salaire.

La Direction, toujours à la pointe du progrès social, a une fois de plus refusé cette « subrogation » sans même prendre la peine d’en exposer le motif. LCL doit s’imaginer que le mot SOCIAL est un gros mot !!!

INFORMATION SUR LE PROJET D’AMENAGEMENT DU SERVICE RISQUE ET CONTROLE PERMANENT BEGF : Bien que la Direction s’en défende, il s’agit d’une réorganisation qui aura pour eff et de regrouper les SCPR sur Villejuif. La Direc-tion insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de « mobilité imposée » pour les SCPR dont l’eff ectif sera identique. Les mesures éven-tuelles liées à la mobilité seront les mesures « classiques », même chose pour ce qui concerne les départs en retraite.

La CFDT et le SNB-CGC ont demandé à la Direction que les sala-riés concernés puissent bénéfi cier des mesures du PSE pour les mobilités ou les départs en retraite.

Etonnement de la CGT ! Ces 2 Organisations Syndicales ont validé un PSE bâclé et injustifi é en votant un « accord de mé-thode » et des « mesures d’accompagnement » qui écartaient une grande partie des salariés de l’entreprise (les fonctions support, les CRC,BEGF, BDI…) des mesures du PSE. Il aurait mieux valu que la CFDT et le SNB-CGC s’aperçoivent du carac-tère injuste et incohérent de ces mesures avant leur signature plutôt qu’après !!!

AVIS SUR LE PROJET D’ACCORD RELATIF A L’ORGANI-SATION DU TRAVAIL DANS LES CRC :

La CGT a déclaré en substance : « Le projet d’accord tel qu’il est présenté est loin de répondre aux demandes formulées par la CGT. Une certaine forme de « pénibilité » pour le salarié au regard de la mobilisation de ses ressources, de disponibilité qui sera engagée pour atteindre les objectifs et répondre à la continuité de service à la clientèle, un contexte voulu par la Direction de

LCL dans la création de « sa banque digitale ». Ce projet d’accord ne répond pas, dans ses contreparties, aux eff orts que devront fournir les salariés pour assurer cette mission et ne donne aucune garantie sur la préservation des intérêts, des conditions de travail et donc de la santé au travail des salariés. »

Ce projet d’accord est mal fi celé, trois exemples : Le travail au-delà de 21h30 est interdit (pour les unités non encore ouvertes après cet horaire) par l’accord de septembre 2000, et pourtant LCL veut ouvrir les CRC jusqu’à 22h. Le mode et la base de calcul des abon-dements de 130 et 150% (jours de ponts) ne sont pas défi nis (cf. le dossier monétisation des jours CET), de plus pour ce qui concerne la santé des salariés (audiométrie par exemple) l’accord prévoit que dans les secteurs où existe un service de santé au travail « in-terne » les salariés bénéfi cieront d’un examen spécifi que, ce qui ne sera pas le cas pour les autres salariés. La CGT a donc rappelé à la Direction les obligations qui pèsent sur l’employeur en matière d’ « obligation de sécurité, de résultat ».

L’ensemble des Organisations Syndicales a refusé de voter.

Pour ce qui concerne la CGT ce refus de vote est consécutif à une consultation préalable des salariés et des « bases syndicales ».

La Direction a rappelé que les avis des Organisations Syndi-cales devaient être transmis avant le 31 mars 2015, ce à quoi la CGT a répondu qu’elle risquait de transmettre cet avis avec retard ! En eff et, sous des prétextes fallacieux, la Direction a osé suspendre la messagerie « Intranet » du Délégué Syndical National de la CGT, ce qui constitue, en ces périodes troubles, une atteinte insupportable à la liberté d’expression !!!

MISE EN PLACE DE LA COMMISSION DE SUIVI DU PSE : La CFDT et le SNB-CGC ont nommé chacun 1 titulaire et un sup-pléant pour siéger dans cette commission de suivi prévue par l’accord PSE.

La CGT qui conteste, y compris par voie judiciaire, le bien-fondé de ce PSE n’a aucune raison de participer à cette « mise en scène » et n’a donc pas exprimé de vote.

SEULE L’ACTION DE TOUS LES SALARIÉS POUR-RA CONTRAINDRE LA DIRECTION A ACCÉDER A NOS REVENDICATIONS !

QUAND ON SE BAT, ON N’EST PAS SUR DE GA-GNER, MAIS QUAND ON NE SE BAT PAS, ON EST SUR DE PERDRE ! ALORS ?

PLUS QUE JAMAIS TOUTES ET TOUS DANS L’AC-TION CE 09 AVRIL 2015. MONTRONS A LCL, QUE TROP C’EST TROP.