U E KAKUDJI/VANGAMA/CASSOL/PLATEL M COUP FATAL...FABriZiO CASSOL Saxophoniste de formation, Fabrizio...

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COUP FATAL KAKUDJI/VANGAMA/CASSOL/PLATEL MUSIQUE KVS & les ballets C de la B Vendredi 12 et samedi 13 décembre à 20h SAISON 14 .15

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  • COUP FATALKAKUDJI/VANGAMA/CASSOL/PLATELMUSIQU

    E

    KVS & les ballets C de la BVendredi 12 et samedi 13 décembre à 20h

    SAISON 14.15

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  • KVS & les ballets C de la B

    COUP FATAL

    MUSIQUE

    KAKUDJI/VANGAMA/CASSOL/PLATEL

    Durée ±1h45

    RENCONTREavec l’équipe artistique

    Ve 12 décembre à l’issue de la représentation

    Entrée libre

    RESTAURATION ET BARDès 18h30 à la RotondeEntrée par la Billetterie

    AUTOUR DE COUP FATALEN VENTE EN BILLETTERIE

    Coup Fatal, CD 20€

    COUP FATAL Instinct collections nov. 2014

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  • Coup FatalKVS & les ballets C de la B

    Serge Kakudji contre-ténor rodriguez Vangama chef d’orchestre

    Alain Platel direction artistiqueFabrizio Cassol direction musicale

    •••D’après une idée de

    Serge Kakudji et Paul Kerstens

    Compositionsrodriguez Vangama et Fabrizio Cassol

    d’après Haendel, Vivaldi, Bach, Monterverdi et Gluck

    •••Un projet de

    russell Tshiebua, Bule Mpanya voixrodriguez Vangama guitare électrique, balafon

    Costa Pinto guitare acoustiqueBouton Kalanda, Erick ngoya, Silva Makengo likembe

    Tister ikomo xylophone Deb’s Bukaka balafon

    Cédrick Buya, Jean-Marie Matoko, 36 Seke percussions

    •••Assistant à la direction artistique romain Guion

    Scénographie Freddy TsimbaLumières Carlo Bourguignon

    Son Max StuurmanCostumes Dorine Demuynck

    PrODUCTiOn KVS et les ballets C de la B, créée en juin 2014 aux Wiener Festwochen.

    COPrODUCTiOn Théâtre national de Chaillot (Paris), Holland Festival (Amsterdam),Festival d’Avignon, Theater im Pfalzbau (Ludwigshafen), TorinoDanza, Opéra de Lille,

    Wiener Festwochen (Vienne)

    ENTRETIEN AVEC ALAIN PLATEL

    Coup Fatal est le produit d’un long processus. Quelle a été la genèse du projet ?

    Alain Platel : Le point de départ de cetteaventure date de 2008. Fabrizio Cassol découvre, à Kinshasa, Serge Kakudji, uncontre-ténor âgé de dix-sept ans. Il est séduitpar son talent et son énergie. Nous lui proposons de rejoindre l’équipe de pitié ! eten 2010, le KVS – Théâtre royal flamand deBruxelles – le programme dans le cadre d’unéchange avec la République Démocratiquedu Congo. Paul Kerstens, coordinateur duprojet, organise la rencontre avec des musi-ciens de Kinshasa très différents (musiciensde danse populaire, jazzmen, musiciens tra-ditionnels). Serge Kakudji, de son côté, choi-sit des arias et le guitariste Rodriguez Van-gama prend la direction musicale du jeunegroupe. Une première présentation a lieu àKinshasa et l’enthousiasme est tel quel’équipe s’étoffe, notamment avec FabrizioCassol dans le rôle de conseiller musical.C’est Fabrizio qui m’a fait découvrir le travailen cours, et c’est à partir de là que nousavons commencé à penser à Coup Fatal.

    L’équipe est exclusivement composée demusiciens. Comment avez-vous travailléavec eux ?

    Coup Fatal est avant tout un concert. J’aidonc été vigilant à ne pas rendre l’ensembletrop « platélien », même si le danseur Romain Guion m’accompagne sur le voletchorégraphique. Ma place est celle d’un

    collaborateur qui intervient sur les questions scéniques et dramaturgiques etnon pas celle d’un directeur artistique. Lapremière chose proposée aux treize musi-ciens a été, tout simplement, de se lever deschaises. Ils avaient cette habitude de jouerassis et je sentais bien la difficulté à rester figés. Une fois levés, ils se sont immédiate-ment mis à bouger. À ce moment-là, j’aiidentifié une énergie, des mouvements, quifurent un point de départ. De même, j’ai proposé, pour le décor du spectacle, quenous ayons recours au talent de FreddyTsimba, un plasticien congolais qui réalisedes sculptures et des installations. Dans lacontinuité du travail, il a créé un grand rideau de douilles de munitions devant lequel évoluent les musiciens. Pouvoirconfronter l’univers de cet artiste, brillant etengagé, à la musique de l’orchestre kinoisme rend très heureux.

    Ce décor de douilles est susceptible d’intro-duire une charge politique au spectacle.Cette dimension était-elle présente au début de la démarche ?

    Non, pas du tout, mais cette proposition aété accueillie par toute l’équipe de manièrepositive. Ce décor a bien entendu uneconnotation politique, mais je ne souhaitepas en faire un message. L’essentiel, dans leprojet, est bien l’interprétation singulièreque les musiciens livrent du répertoire ba-roque et l’énergie qu’ils y injectent. Moi quiaime énormément cette musique, j’ai le

    Entretien réalisé par renan Benyamina pourla 68e édition du Festival d'Avignon - 2014.

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  • sentiment que je ne pourrai plus l’entendreautrement ! Et à la musique se superposentdes signaux… Le décor de Freddy Tsimba, lescostumes, les chaises en plastique bleu. Ellessont familières à la plupart des Kinois. Lorsdes festivités organisées pour les cinquanteans de la République Démocratique duCongo, le gouvernement avait mis ceschaises à la disposition des spectateurs, quiles ont emportées. Ils les considéraientcomme un cadeau de Kabila. Tous ces croise-ments ont pour ambition d’ouvrir les inter-prétations et de ne surtout pas se limiter àun discours politique dont le sujet serait leCongo. Je crois plus aux associations d’idéeset à la poésie.

    Si votre projet n’est pas de présenter unspectacle sur Kinshasa, quel est-il ?

    J’ai régulièrement dénoncé ou mis en lumière ce qui me révoltait dans le monde.Ce que je cherche désormais, à travers lethéâtre et la danse, c’est peut-être une nou-velle manière de me rebeller. J’ai aujourd’huila conviction que l’on peut se rebeller, fairepreuve de subversion, non pas en racontantl’objet de sa rébellion, mais en rendantcompte d’une joie de vivre qui résiste à lamisère et qui semble nous faire défaut ici, en Europe. La joie que Serge et les musiciensmanifestent dans leur appropriation du répertoire baroque me semble constituer unmessage politique bien plus puissant que nepourrait l’être la chronique de la pauvreté oude la situation politique en République Démocratique du Congo. La joie de vivre,dans des conditions parfois horribles, nousraconte mieux qui sont les Kinois que leursdifficultés. Je veux transmettre cette énergieici, où gagne l’amertume malgré un environ-nement extrêmement confortable. Sansdoute peut-on apprendre quelque chose decette joie exprimée contre vents et maréespar des Kinois.

    Cette ambition est-elle partagée par les in-terprètes de la pièce ?

    Des projets comme Coup Fatal sont les pro-duits d’une longue histoire. Ma première

    visite à Kinshasa remonte à 2009. Le désir de produire quelque chose ensemble, avecles Kinois, était présent dès le début. Maisj’ai tenu un temps ce désir à distance, sou-haitant être juste dans ma démarche. Les artistes rencontrés là-bas veulent souventutiliser la scène pour témoigner de leurs difficultés. Ce désir de produire du théâtresur ce qu’ils vivent est bien entendu tout àfait légitime et je le comprends. Mais j’estime que cela est leur projet et non l’objetd’un travail commun.

    La pauvreté, le handicap et l’anomie sontsouvent au cœur de vos pièces. D’où vientcet intérêt pour les marges, les différenceset les exclus ?

    Le handicap ou la pauvreté m’intéressentd’abord comme des métaphores. Selon moi,nous sommes tous pauvres ou handicapés àdifférents degrés. Si les interprètes présentssur scène bougent d’une manière spécialeou inhabituelle, je ne les considère pas pourautant comme des personnes handicapéesou marginales. Ils cherchent simplement,comme chacun d’entre nous, une manièresingulière et forte de s’exprimer. Au fond, laplupart des vies se ressemblent et suiventun cycle relativement simple : se lever, chercher comment on peut s’aimer, dormir,boire, manger, faire l’amour et mourir. Cequi m’intéresse, en somme, c’est commentchacun, riche ou pauvre, grand ou petit, vitet survit. Je crois que cela résume le sens dema démarche artistique. La rencontre estsystématiquement le point de départ, la motivation, pour laquelle je dis « oui » à unprojet. J’ai toujours travaillé avec des genstrès différents. Des professionnels, des ama-teurs, des danseurs, des comédiens, deschanteurs, des enfants, des adultes, desvieux travestis, des sourds… Pour Coup Fatal,j’ai rencontré quatorze musiciens merveil-leux. Mon objectif n’est pas spécialement derendre leur place à des exclus ou de braquerla lumière sur des invisibles. Et pourtant, simes spectacles sont l’occasion pour le publicde s’interroger sur les marges ou sur l’exclusion, je m’en réjouis.

    SErGE KAKUDJiÀ sept ans, Serge Kakudjiintègre un chœur d’enfantsà Lubumbashi, enRépublique Démocratiquedu Congo. Adolescent, ilparticipe à de nombreuxstages artistiques etrencontre Faustin Linyekula,chorégraphe originaire deKisangani. Il rejoint l’équipede la pièce Dinozord, jouéeau Festival d’Avignon en2007. À cette occasion, ilrencontre la soprano LauraClaycomb, qui le conseille, etl’équipe du KVS, Théâtreroyal flamand de Bruxelles,qui depuis l’accompagne. En2008 et 2009, il estinterprète dans le spectaclepitié ! d’Alain Platel etFabrizio Cassol, qu’ilretrouve aujourd’hui pourCoup fatal.

    rODriGUEZ VAnGAMARodriguez Vangama est artiste musicien, né à Kinshasa. Guitariste renommé, il est sollicitépour ses talents en tant quemusicien, arrangeur ou producteur par des artistescomme Papa Wemba, Werrason, Jean Goubald etMonik Tenday. Il joue dans legroupe de jazz J’Affrozz et a

    travaillé avec Pierre Vaianaet Baloji, notamment pourl’enregistrement de sonalbum Kinshasa Succursale.Rodriguez Vangama atourné avec Lexxus Legal enAfrique et en Europe. Avecson groupe Les Salopards, il mélange la musiquepopulaire congolaise avecdes éléments de jazz et derock. Leur premier album,Niveau Zéro, sort en 2014.

    FABriZiO CASSOLSaxophoniste de formation,Fabrizio Cassol s’est fait unespécialité des expériencesmusicales transculturelles,connectant des langages artistiques différents. En1992, il forme l’ensembleAka Moon et entame unesérie de voyages d’études.Ses rencontres se transfor-ment parfois en véritablescollaborations, comme avecLuc Bondy, l’ensemble Ictus,Anne Teresa De Keersmaeker, TG Stan… Avec Alain Platel, il cosigne vsprs et pitié !revisitant les Vêpres à laVierge de Monteverdi et La Passion selon Saint-Matthieu de Bach.

    ALAin PLATELOrthopédagogue deformation, Alain Platelrévèle les beautés des corps,particulièrement lorsqu’ilsparaissent tordus, vieillis,abîmés ; il y puise les angleset les formes d’uneexpression toujoursrenouvelée. Danse théâtraleou bien théâtre singu-lièrement incarné, son artmet au centre des humains en mouvement,éprouvant leurs limites,leurs potentialités et leurscapacités d’être ensemble.Ce plaisir de la communautédonne son énergie auxballets C de la B, collectifartistique aux allures defamille perpétuellementrecomposée dont AlainPlatel est probablement lepilier depuis la création, en1984, de Stabat Mater, sur lamusique de Scarlatti.Musique baroque, déjà filrouge d’une œuvregénéreuse, préoccupée partoutes les formes de misèreet de souffrance auxquelleselle oppose la joie et la dignité.

    REPÈRES BIOGRAPHIQUESPROGSALLES_COUPFATAL_140_190.qxp_Mise en page 1 03/12/2014 16:26 Page6

  • Coup Fatal ©ChrisVanDerBurght

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  • SAISON 14.15

    L’OPÉrA DE LiLLE

    L’Opéra de Lille, établissement public de coopérationculturelle, est financé par

    LA ViLLE DE LiLLE,LiLLE MÉTrOPOLE COMMUnAUTÉ UrBAinE,LA rÉGiOn nOrD-PAS DE CALAiS,LE MiniSTÈrE DE LA CULTUrE(DrAC nOrD-PAS DE CALAiS).

    Dans le cadre de la dotation de la Ville de Lille, l’Opéra bénéficie du soutien du CASinO BArriÈrE de Lille.

    Dans le cadre de l’Agenda 21 de la Culture, l’Opéra de Lille s’engage dans une démarche de développement durable.

    L’OPÉrA DE LiLLE ET LES EnTrEPriSES

    L’Opéra de Lille remercie pour leur soutien

    SES MÉCÈnES

    CiC nOrD OUESTMéCèNE PRINCIPAL DE LA SAISON

    FOnDATiOn CrÉDiT MUTUEL nOrD EUrOPE Mécène associé à Madama Butterfly sur grand écran et aux actions Place(s) aux jeunes !

    FOnDATiOn OrAnGEMécène associé aux productions audiovisuelles

    DALKiAMécène associé aux opéras Castor et Polluxet Madama Butterfly

    Air FrAnCEMécène associé aux opéras Matsukaze et Madama Butterfly

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    MY SOCiAL OPÉrA DE LiLLE !

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  • Opéra de Lille2, rue des Bons-Enfants b.p. 133

    F-59001 Lille cedex NOUVEAU NUMÉRO ! +33 (0)362 21 21 21

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