AGROALIMENTAIRESTOP AUX CONTRAINTES POUR LES IAA !

TVH CONSULTING - LIVRE BLANC

SOMMAIRE

1.DES APPROVISIONNEMENTS À LA PRODUCTION

LES IAA PRISES EN ÉTAU ENTRE L’AMONT ET L’AVAL

L’ERP RESTE LA 1ÈRE SOURCE DE GAINS D’EFFICACITÉ

OPTIMISER LES RELATIONS AVEC LA FILIÈRE AGRICOLE ET LES ÉLEVEURS

AMÉLIORER L’ORGANISATION POUR RETROUVER DE L’AGILITÉ DANS LES PROCESSUS DE PRODUCTION

3.INTÉGRER LES PROMESSES DU DIGITAL DÈS AUJOURD’HUI

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L’ERP RENFORCE LA CAPACITÉ À MIEUX SE PROJETER DANS LE FUTUR

RÉSISTER AUX PRESSIONS DES DISTRIBUTEURS

SE DIFFÉRENCIER AUPRÈS DES CONSOMMATEURS

2.DE LA DISTRIBUTION À LA CROISSANCE DE DEMAIN

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La particularité du secteur agroalimentaire est qu’il représente une chaîne globale

entre les agriculteurs et les consommateurs, depuis les champs et les élevages

jusqu’à nos assiettes, avec de nombreux acteurs intermédiaires. C’est aussi une

chaîne de plus en plus internationale où les IAA cherchent à s’approvisionner comme

à distribuer leurs produits en dehors de leurs frontières.

Si la demande alimentaire que l’on annonçait en forte hausse pour les 30 prochaines

années devrait le rester au niveau mondial, qu’en est-il des perspectives de

consommation en France ou en Europe ? Quelles sont les conséquences des

nombreuses crises de sécurité alimentaire et des nouveaux comportements de

consommation pour les industriels ?

Les industriels sont depuis toujours pris en étau entre l’amont et l’aval, ils subissent des pressions de toute part et ne travaillent finalement que « sous la contrainte ». Dans ce contexte, nous avons repris dans ce livre blanc de nombreuses

bonnes pratiques constatées chez nos clients afin de proposer des pistes de

réflexion et d’optimisation.

Comment mieux gérer la volatilité et optimiser les processus ?En effet, les IAA font face à une gestion de leurs approvisionnements de plus en plus

complexe avec une volatilité croissante des prix des matières premières, une hausse

des coûts énergétiques et toujours plus de normes à respecter, ce qui peut dégrader

fortement leurs prix de revient et donc leur compétitivité.

Comment réagir dans ce cas lorsqu’on intervient sur des marchés de plus en plus internationaux où des compétiteurs de pays voisins bénéficient de conditions du travail ou fiscales plus avantageuses et tout en sachant que les distributeurs continuent à maintenir une pression constante sur les prix et les niveaux de service exigés ?

LES IAA PRISES EN ÉTAU ENTRE L’AMONT ET L’AVAL

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Certes, le phénomène de concentration dans le secteur traduit des initiatives

concrètes visant à réagir pour améliorer les performances : certains industriels

rejoignent de grandes coopératives agricoles pour assurer les débouchés de la

production quand d’autres appartiennent désormais aux distributeurs pour mieux

maîtriser leurs prix de vente. Au final, tous les acteurs de la chaîne alimentaire sont

à la fois en compétition mais restent également interdépendants.

Comment résister aux pressions et saisir les opportunités ?Si l’on regarde aussi en aval, force est de constater que les pressions bien connues exercées par la grande distribution sur les prix ne sont pas prêtes de s’arrêter et les industriels vont devoir continuer à y résister.

Si pendant de nombreuses années, ces tensions sur les prix étaient en partie

compensées par la croissance du secteur résolument orientée à la hausse,

les tendances de consommation font face aujourd’hui à une évolution profonde :

développement durable, bioéthique, condition animale, etc.

Le journal Les Echos publiait le 13 septembre 2018 les résultats d’une

étude montrant la mise en place progressive d’une véritable société de déconsommation liée à une baisse des volumes inédite depuis cinq ans et ce, sans lien avec l’inflation ou la crise de 2008. Mais les Français ne réduisent

pas forcément leur budget alimentation : ils privilégient la qualité et diminuent

les quantités, choisissant notamment des produits à plus haute valeur ajoutée et/ou

de petites productions locales. Autant de facteurs qui s’étendent désormais au

cadre réglementaire avec le projet de loi « alimentation » auquel les IAA doivent se

préparer dès maintenant...

Ces nouvelles attentes des consommateurs constituent de vraies opportunités de croissance qui doivent pousser les industriels à se démarquer de la concurrence de plus en plus agressive, notamment à l’international. La demande est toujours présente mais elle est en train de changer profondément. Comment

les industriels peuvent-ils s’y adapter pour mieux préparer l’avenir et pérenniser une

croissance durable ?

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L’ERP RESTE LA 1ÈRE SOURCE DE GAINS D’EFFICACITÉ

Dans cet environnement ultra-concurrentiel, l’amélioration continue du fonctionnement des IAA est

sans doute la meilleure réponse. Les industriels cherchent ainsi à maîtriser les coûts et les rendements,

à optimiser la logistique et la rotation des stocks, à améliorer la productivité administrative et l’automatisation

des processus, etc.

Pour cela et face à des exigences réglementaires de plus en

plus strictes où l’on doit être capable de garantir une traçabilité

alimentaire totale et une réactivité quasi-immédiate en cas de

crise, organiser l’entreprise autour d’un ERP centralisé qui

regroupe dans le même environnement toutes les grandes

fonctions et activités des IAA : production, distribution

et finance reste un atout déterminant !

En effet, trop de processus et de données sont encore

gérés manuellement dans les IAA notamment à travers

des dizaines de fichiers Excel puisqu’on entend souvent que

« c’est plus simple » alors que l’ERP est le seul véritable

moyen d’homogénéiser les processus sur toute la chaîne pour

faire en sorte d’atteindre un meilleur niveau de performance.

Que l’on soit indépendant ou filiale d’un groupe international,

le fonctionnement autour d’un ERP centralisé garantit de pouvoir

mettre en œuvre de nombreux automatismes de la commande

à la facture, de bénéficier d’une meilleure fluidité de l’information,

de supprimer les ressaisies et les risques d’erreur et donc

de bénéficier de véritables gains de productivité.

Les grands groupes agroalimentaires qui sont amenés à gérer

régulièrement des opérations de croissance externe et/ou

de filialisation de certaines entités ont depuis longtemps

entrepris de centraliser tout leur système d’information. Ils en

retirent de nombreux bénéfices mais également un avantage

significatif qui leur permet de mieux résister à toutes les

contraintes : un pilotage opérationnel et un contrôle de gestion

plus élevés. En effet, dès que les données sont centralisées

et les processus fiabilisés, il est plus facile de bénéficier de

tableaux de bord qui permettent de prendre de meilleures

décisions afin de soutenir la croissance.

L’ERP reste donc la clé de voûte indispensable pour limiter les

contraintes subies par les IAA en agissant sur 3 axes depuis les

approvisionnements jusqu’à la production :

• Optimiser les relations avec la filière agricole et les éleveurs,

• Améliorer l’organisation pour retrouver de l’agilité

dans les processus de production,

• Intégrer les promesses du digital dès aujourd’hui.

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OPTIMISER LES RELATIONS avec la filière agricole et les éleveursL’utilisation transverse de toutes les fonctions intégrées d’un ERP permet de

mieux résister aux pressions en amont de la chaîne grâce à l’amélioration globale

du système de sourcing des IAA. La centralisation des achats et l’amélioration de

leur planification améliorent rapidement le pilotage des approvisionnements,

autant sur la qualité que sur les coûts. Cela permet également d’optimiser les

systèmes d’échanges et les relations des industriels avec les producteurs et les

éleveurs pour mieux anticiper les besoins en matières premières, prévenir les

effets de saisonnalité, contenir les variations de prix tout en garantissant un prix

payé au producteur adapté, améliorer les réceptions et donc, au final, maîtriser

la performance des cycles de production.

Ces bénéfices sont rendus possibles par une plus grande maîtrise des

données et un meilleur partage des informations entre toutes les parties

prenantes garantissant une traçabilité sans faille et donc une démarche

qualité mieux maîtrisée depuis le producteur jusqu’au consommateur.

Travailler à l’amélioration de la chaîne d’approvisionnements est aussi

l’occasion idéale pour les IAA de contribuer plus activement aux changements

et à la transformation en cours des relations de toute la chaîne agroalimentaire

avec les producteurs et les éleveurs. En effet, les nouvelles exigences des

consommateurs en matière de bio, de développement durable ou de favoriser les

producteurs locaux se transfèrent à toutes les parties prenantes : producteurs

évidemment mais aussi distributeurs et industriels…

Ces nouvelles pressions émanant des consommateurs repositionnent les

agriculteurs et les éleveurs au centre des enjeux économiques. Si c’était déjà

le cas pour certains industriels appartenant à des coopératives agricoles, cela

fait passer les autres d’une relation client-fournisseur, aussi qualitative soit-

elle, à une relation de partenariat à long terme où synergie et collaboration en

matière d’innovation agronome et de développement durable seront désormais

la norme. Dans un contexte de marché toujours plus exigeant, on ne peut que se féliciter de cette évolution et des promesses qu’elle augure sur la qualité des

produits et la capacité d’avoir une meilleure traçabilité.

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AMÉLIORER L’ORGANISATION POUR RETROUVER DE L’AGILITÉ DANS LES PROCESSUS DE PRODUCTIONMieux résister à la volatilité des prix des matières premières et optimiser les

opérations avec les producteurs exigent de moderniser l’organisation et les

processus tout au long de la chaîne. L’ERP va continuer à jouer un rôle clé

dans le dispositif pour faire en sorte que l’appareil de production puisse

facilement s’ajuster aux fluctuations de la demande tout en préservant les

plus hauts niveaux de qualité et la traçabilité.

Pour se distinguer et améliorer leur performance, les IAA ont en effet besoin

de retrouver davantage d’agilité autour de la chaîne de production afin de

s’adapter rapidement à toutes les demandes clients tout en respectant les

exigences de taux de service. Les industriels doivent par exemple être capables

d’ajouter des séries de production imprévues et urgentes pour répondre au

succès d’opérations ponctuelles de promotion ou à des pics de vente liés à des

évènements de saisonnalité ou encore planifier des séries de production plus

petites dans le cadre d’opérations de co-marketing locales avec des partenaires

distributeurs.

L’enjeu est bien de piloter en temps réel l’ensemble de la chaîne de

production, des approvisionnements jusqu’aux expéditions.

Les démarches d’amélioration continue et de transformation des processus

comme par exemple le Lean Manufacturing, dont l’objectif est de rationaliser

et d’adapter les méthodes afin de produire mieux, plus simplement et avec

moins de ressources, sont évidemment essentielles. Néanmoins, développer

continuellement les bons usages autour de l’ERP doit rester la priorité si

l’on veut vraiment optimiser tout le cycle de production, maîtriser le CBN

pour mieux planifier à court, moyen et long terme et ainsi garantir une parfaite

exécution opérationnelle.

Pour soutenir durablement la performance de l’entreprise et diminuer les

contraintes, l’organisation et les capacités de production doivent pouvoir

s’adapter à toutes les demande clients ainsi qu’aux imprévus (panne

matériel, rupture de stock d’un composant…) sans dérapage des coûts et

sans allongement des délais afin de préserver les marges et la rentabilité de

l’entreprise. Heureusement, nous allons voir que la technologie peut être d’un

grand soutien.

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L’ERP RENFORCE LA CAPACITÉ À MIEUX SE PROJETER DANS LE FUTUR

l’ERP reste assurément le meilleur moyen pour mieux s’organiser en interne, optimiser toute la chaîne de production

et dégager d’importants gains d’efficacité pour résister à ces pressions. D’autant plus que lorsque les processus

sont maîtrisés depuis les approvisionnements jusqu’à la sortie des lignes de production et que les données sont

fiabilisées, les IAA peuvent passer à la dimension supérieure en matière de pilotage et de contrôle de gestion…

Sous réserve que le module Finance soit bien intégré dans

l’ERP, les industriels bénéficieront d’une association parfaite

entre les flux physiques et les flux financiers liés. Dès lors,

la capacité d’exploiter plus rapidement des tableaux de bord

et des analyses croisées améliorera leur capacité à sortir du

pilotage opérationnel classique en mode rétroviseur pour

simuler des hypothèses et fiabiliser les prévisions à tout point

de vue : impact sur les marges d’une modification de certains

coûts réels, impacts sur les ventes en fonction de l’évolution

du taux de service ou de retards de réceptions, etc.

Pour soutenir la croissance et le développement de l’entreprise,

on ne peut plus perdre du temps à réconcilier des données

provenant de différentes sources d’informations, il faut

consacrer son temps à mieux les analyser pour prendre

de meilleures décisions. C’est sur ce point que l’ERP pourra

renforcer la capacité des IAA à se projeter dans le futur

grâce à la disponibilité en temps réel des bons indicateurs

pour que les prévisions des ventes et le pilotage des

approvisionnements et de la production soient parfaitement

intégrés.

L’ERP sera capable de fournir des analyses et des tableaux de

bord d’autant plus riches s’il peut croiser les données internes

avec celles issues de tout l’écosystème de l’IAA : producteurs,

éleveurs, logisticiens, etc. Les responsables opérationnels

auront alors toutes les clés pour réagir en temps réel aux

fluctuations du marché

L’ERP va ainsi révéler tout son potentiel pour améliorer la

performance des IAA en agissant sur 3 axes depuis la logistique

jusqu’aux paniers des consommateurs :

• Résister aux pressions des distributeurs,

• Innover davantage pour se différencier

auprès des consommateurs,

• Intégrer les promesses du digital dès aujourd’hui.

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RÉSISTER AUX PRESSIONS des distributeursLa complexité historique de la relation entre les industriels de l’agroalimentaire

et les distributeurs se poursuit inlassablement. A l’heure où nous rédigeons

ces lignes, le projet de loi « alimentation » qui envisage de relever le

seuil de revente à perte des distributeurs ne viendra certainement pas

diminuer la pression sur les politiques de prix et négociations annuelles.

Si de telles pressions poussent inévitablement à une tendance de fond à

la consolidation dans le secteur, elles conduisent également les IAA à

diversifier les circuits et canaux de distribution (GMS, RHD, magasins

en propre, magasins éphémères, télévente, e-Commerce, etc.) et/ou

développer de nouvelles stratégies marketing et de communication

(application mobile, réseaux sociaux, etc.) pour toucher leurs

clients devenus zappeurs. Pour mieux piloter ces nouvelles actions

commerciales et marketing, il est indispensable que les industriels soient

à l’écoute des consommateurs en permanence et qu’ils constituent leurs

propres bases de données clients afin de préserver leur indépendance.

Cela renforce aussi la nécessité d’avoir une analyse des marges toujours plus

fine (CA net, marge distributeur, rentabilité produit, etc.) et croisée avec tous

les facteurs directs et indirects. En effet, le développement des modèles de

vente multicanal et le renforcement des stratégies de co-marketing avec

les distributeurs complexifient l’analyse précise de la dégradation des

marges. Elle reste pourtant indispensable si l’on veut continuer à piloter la

performance des animations commerciales et des opérations de promotions

visant à séduire les consommateurs dans ce contexte de transformation.

Les industriels doivent donc en suivre précisément tous les coûts dans

l’ERP afin de garder la vision complète des conséquences sur leurs

marges finales. Ils auront ainsi la garantie de disposer d’informations

précises et pertinentes lorsqu’ils prépareront leur négociation

des accords et politiques de prix avec la grande distribution.

Le recours à l’innovation sera également clé comme nous allons le voir et certains industriels

lancent des projets collaboratifs autour de la conception et du développement

de nouveaux produits et services pour satisfaire à la fois les consommateurs et

les distributeurs, tout en tenant compte des contraintes environnementales et

de santé.

SE DIFFÉRENCIER AUPRÈS DES CONSOMMATEURS Une tactique gagnante consiste également à se différencier en s’adaptant

plus rapidement que ses concurrents aux nouvelles tendances de fond des

comportements d’achat des consommateurs que ce soit en matière de circuits

courts, de revaloriser les producteurs, de développement durable, de bio,

etc. ou encore de demandes de services et d’informations supplémentaires…

Un parfait exemple d’exploitation de ces nouvelles tendances est celui

de la campagne de communication de Fleury Michon « Venez vérifier par

vous-même » où le groupe joue sur la qualité et la transparence en affichant

clairement la traçabilité de ses produits et en invitant ses clients à venir visiter

ses usines pour découvrir la fabrication du célèbre surimi et des non moins

célèbres plats préparés. L’entreprise relève ainsi le défi de l’innovation mais aussi

d’une communication positive à l’heure où les consommateurs s’interrogent de

plus en plus sur les effets à long terme de leur alimentation sur leur santé.

Cette dimension anxiogène est d’ailleurs de plus en plus forte et semble

s’installer durablement dans les comportements de consommation alimentaire.

A tel point que certains distributeurs s’engagent eux aussi dans de nouvelles

campagnes de communication innovantes à l’image du groupe Carrefour

et de son nouveau slogan « Act for Food » qui a été lancé en septembre

dernier. Cette campagne se traduit par un engagement très fort pris auprès

des consommateurs pour lancer un programme mondial d’actions concrètes.

Le groupe s’oppose ainsi vivement aux campagnes de communication

traditionnelles sur les promotions et la guerre des prix que le secteur avait

instauré depuis des dizaines d’années. L’objectif pour Fleury Michon et Carrefour

est clairement de se différencier auprès des consommateurs.

Se différencier exige donc de rassurer à la fois sur la sécurité alimentaire tout

en répondant aux exigences de plus en plus fortes des consommateurs sur

la qualité des produits. Si c’est un sujet complexe que les industriels ont bien

compris, l’innovation technologique de la Blockchain pourrait leur être d’une

grande aide en matière de traçabilité puisque cela permettra par exemple de

certifier en temps réel qu’un produit est vraiment bio et sans OGM par exemple…

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INTÉGRER LES PROMESSES DU DIGITAL DÈS AUJOURD’HUI…Que l’on parle d’usine du futur ou d’industrie 4.0, la révolution numérique dans le secteur agroalimentaire est en marche et de nombreuses innovations sont en train de voir le jour pour améliorer la gestion opérationnelle au quotidien et connecter les IAA avec tout leur écosystème amont et aval offrant ainsi de nouvelles opportunités…

Intégrer la technologie RFID (de l’anglais Radio Frequency

Identification) qui améliore le suivi et la localisation en temps réel

des composants et produits fabriqués dans les entrepôts.

Intégrer la technologie RFID

Utiliser des terminaux mobiles et des drônes permet d’accroître

l’efficacité dans certaines coopératives agricoles en maîtrisant

mieux l’évolution des cultures sur le terrain ou à distance ce qui

contribue également à améliorer les prévisions communiquées

aux industriels.

Utiliser des terminaux mobiles

et des drônes

- S’appuyer sur l’IoT (Internet of Things) dont les

capteurs peuvent accélérer les processus de réception,

mesurer en temps réel la qualité pendant la transformation et

le respect des normes de sécurité jusqu’à mieux maîtriser les

consommations d’énergies et la gestion des déchets dans toute

l’usine. L’IoT permettra également d’être encore plus réactifs

auprès des distributeurs voire même en allant jusqu’à intégrer

les producteurs dans les rayons afin qu’ils puissent gérer

eux-mêmes certains référencements et réassorts.

S’appuyer sur l’IoT (Internet of Things)

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Ces nouvelles technologies sont capables d’améliorer

l’efficacité tout au long de la chaîne de création de valeur

de l’agroalimentaire sous réserve que les données

supplémentaires qu’elles génèrent soient bien intégrées et

exploitables par l’ERP. Condition sine qua non pour permettre

aux opérationnels de prendre de meilleures décisions

plus rapidement et d’exploiter toutes les opportunités

d’optimisation…

Aussi, seuls les industriels qui auront investi dans des fondations suffisamment solides pour leur système d’information, notamment autour d’un ERP centralisé,

pourront les exploiter pleinement pour soutenir durablement leur croissance.

Les industriels de l’agroalimentaire auront alors davantage

de moyens pour répondre aux enjeux de responsabilité

énergétique, écologique et sociétale auxquels ils sont

confrontés et pour valoriser tout l’écosystème des

partenaires producteurs et éleveurs. Ces nouvelles solutions

ne créeront donc de la valeur que si elles sont partagées

entre toutes les parties prenantes de la chaîne alimentaire

pour mettre l’intelligence technologique au service de toutes

les équipes métiers.

Expérimenter l’IA et le BigData dont les algorithmes sont capables d’analyser continuellement des volumes de données gigantesques, dans les systèmes internes et/ou les sources de données externes, pour détecter par apprentissage automatique (via ce qu’on appelle le Machine Learning) et corrélation de données, des pistes concrètes pour améliorer les prévisions dans tous les domaines.

Expérimenter l’IA et le BigData

Adopter la Blockchain, technologie émergente qui permet de garantir une traçabilité inaltérable tout au long du

cycle de vie d’un produit entre tous les acteurs de la chaîne logistique, de l’amont à l’aval, afin de créer des chaînes

d’approvisionnement alimentaires transparentes et durables. Cela permettra également de se connecter plus rapidement à tous les acteurs de l’écosystème (agriculteurs, coopératives, producteurs, transporteurs, transitaires, grossistes, agents, distributeurs, consommateurs…) et ainsi établir une chaîne

inaltérable et globale de sécurité alimentaire à l’image de Carrefour et Walmart par exemple, qui viennent de rejoindre la

blockchain « IBM Food Trust » pour garantir l’origine de certains de leurs produits.

Adopter la Blockchain

Exploiter l’hyper-connectivité : chaque acteur de la chaîne est connecté et les industriels qui maîtrisent la circulation des

données pourront en tirer profit pour se différencier auprès des consommateurs en diffusant des informations plus riches sur les produits voire en proposant des interactions digitales (QR Code à

flasher ou des promotions connectées aux réseaux sociaux).

Exploiter l’hyper-connectivité

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aux solutions verticales adaptées à l’agroalimentaire

qui viennent l’enrichir.»

Vincent GABORIAU Responsable informatique

Siège social TVH Consulting 22 Rue Guynemer - B.P. 112 78601 Maisons-Laffitte Cedex

+33 (0)1 34 93 17 27 marketing@tvhconsulting.com

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