Tuiles vernissées (Côte-dOr - 21) Au XIVe siècle, les ducs de Bourgogne, sinspirant du style...
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Tuiles vernissées (Côte-d’Or - 21)
Au XIVe siècle, les ducs de Bourgogne, s’inspirant du style flamand, ont lancé la mode des tuiles vernissées qui sont la parure
des toits de plusieurs châteaux bourguignons. Ces tuilescolorées disposées en losange ont un aspect glacé.
Par leur disposition, les motifs des toitures sont tous différents.Le plus connu actuellement est le toit de l’Hospice de Beaune,
où se déroule chaque année une vente aux enchères de vins prestigieux. Ces vins sont vendus par fûts (ou pièces) de 228 litres.
La pièce la plus chère a été adjugée pour 228 000 euros.Faites le calcul du prix du litre…
Ces fonds sont ensuite reversés à une association qui soutientles familles d’enfants atteints du cancer. Les vins (des Bourgogne,
évidemment,) sont offerts par les viticulteurs des environs.
Maison à colombages (Calvados - 14)
La subtile géométrie de ce mur à colombages
tient à son ossature en bois et en hourids. Le Hourdis est
un matériau de remplissage fait d’argile et de paille. Il
symbolise la chaumière normande. Chaumière ne voulant pas
dire cabane, et n’ayant aucune notion de misérabilisme !
Pour une fois, ne croyez pas aveuglément ce que dit le
Larousse, qui nous dit que chaumière est synonyme d’insécurité !
Le mot « colombage » vient du latin « columna » qui signifie
colonne, et cette technique de construction remonte sans doute,
dans le pays d’auge (Normandie) à la préhistoire.
Ascenseur à bateaux (Pas de Calais)
Construit en 1887, l'ascenseur des Fontinettes est un ouvrage unique en France. Ce splendide édifice du XIXe siècle illustre
les techniques de la machine à vapeur. Il permet de compenser la différence de 13 mètres de niveau entre le
bassin de l'AA et celui de la Lys, remplaçant ainsi 5 écluses. Il pouvait accueillir une péniche flamande de 300 tonnes et d’un tirant d’eau de 1,80 mètres et faire l’échange en 22 minutes. Il fut remplacé par une grande écluse.
Cet ascenseur à bateaux se visite et fait la gloire de la région. C’est une curiosité touristique. Il est classé monument
historique. Il se trouve dans la région d’Arques, dont vous connaissez sans doute les cristaux…
Jardins de Marqueyssac (Dordogne - 24)
Après d’importants travaux de restauration, Marqueyssac a ouvert ses portes au public en mars 1997. C’est aujourd’hui le jardin le plus visité du Périgord.
Aménagé sur un éperon rocheux, le parc domine de ses hautes falaises calcaires la vallée de la Dordogne.Il offre l’un des plus beaux panoramas du Périgord.
La promenade s’organise autour de trois parcours pour rejoindre le Belvédère de la Dordogne, à 800 mètres du château, formidable balcon sur la Dordogne à 192 mètres d’altitude, 130 mètres au-dessus de la rivière, qui dévoile un panorama exceptionnel sur l'ensemble de la vallée.
Les buis plantés au XIXe siècle constituent le fil conducteur de la promenade. Ils sont mis en valeur avec une fantaisie pleine de mouvement. Un véritable bouillonnement végétal !
Le tracé du jardin aux allées sinueuses, les rondeurs et la taille moutonnante des buis confèrent à Marqueyssac douceur et romantisme et contribuent à la concordance des jardins avec les collines de la vallée de la Dordogne dont ils sont indissociables. Et dans ces jardins se déroule chaque année une grande chasse… aux œufs de Pâques.
Le château de Chambord (Loir-et-Cher - 41)
Quelle merveille que cette photo du château enveloppé de brume, comme une coquette d’autrefois dans ses voiles !
Dans le val de Loire, appelé la vallée des rois, en raison des nombreux châteaux qui jalonnent le fleuve, les donjons et tourelles du château de Chambord imposent leur majesté.
Édifié à partir de 1519, sans cesse embelli de François Ier à Louis XIV, cet édifice Renaissance a 128 mètres de façade et 440 pièces. Il abrite un escalier à double révolution, attribué à Léonard de Vinci, conçu de telle façon que la personne qui monte ne peut voir celle qui descend (et inversement, bien sûr !) En cinq siècles, Chambord n’a été réellement habité
qu’une vingtaine d’années !
La cathédrale Saint-Pierre (Vienne - 86)
Cette cathédrale se trouve dans la belle ville de Poitiers.Le thème du jugement dernier, avec ses enfers et ses anges
portant les instruments de la Passion du Christ, orne le tympan du portail central.
C’est Aliénor d’Aquitaine qui, en 1162, fit construire cet édifice de style gothique angevin, achevé en 1379.
Cette cathédrale possède un des plus beaux ensembles de vitraux des XIIe et XIIIe siècles de toute la région de l’ouest de la France. Les stalles comptent parmi les plus anciennes
conservées en France. Et son orgue Cliquot est l’un des plus prestigieux instruments d’Europe. Le mobilier
liturgique est lui aussi remarquable. Et le Trésor présente des pièces du XIIe au XXe siècle.
Notre-Dame de Laon (Aisne - 02)
La construction de la cathédrale gothique est envisagée vers 1160. Laon est donc l'une des premières cathédrales gothiques (après Saint-Denis, Sens, Noyon et Senlis) et elle est contemporaine de
Notre-Dame de Paris. La nef est achevée à la fin du XIIe siècle, les tours des transepts en 1225 ; la façade est terminée en 1245 ; pour réaliser les travées de ce qui sera le plus long chœur médiéval, des
pierres furent amenées depuis la carrière de Chermizy, située en contrebas, traînées par des bœufs. C’est en hommage à cette
collaboration animale que des boeufs sont représentés en haut des tours de la cathédrale. L’ensemble de cette cathédrale présente un
excellent exemple de la belle sobriété de l’architecture de la première période gothique.
En 1790, l’évêché de Laon est rattaché à celui de Soissons. L’édifice perd donc sa vocation de cathédrale, même si le titre lui
reste.
Au pied des Pyrénées (Haute Garonne - 31)
Et d’abord, au pied des Pyrénées, il y a ma ville, mon bel Oloron.
Mais enfin, il y a aussi Toulouse… Au sud de Toulouse, les Pyrénées ont une altitude de
2 000 à 3 000 mètres. C’est peu, me direz-vous ? Pour les scientifiques, ces montagnes ont des racines si profondes
que leurs sommets devraient avoir la hauteur de l’Hymalaya ! Mais l’attraction terrestre, très forte en cette
zone, a tiré ce massif vers le bas. Les volcans sont éteints depuis fort longtemps : Haroun Tazieff, cependant, nous a
prédit un possible réveil. Et nous avons souvent des tremblements de terre, mais de faible amplitude. Avez-vous entendu un tremblement de terre ? Avant même que la terre
ne commence à trembler sous vos pieds, le grondement, produit par l’onde de choc faisant s’entrechoquer des
cailloux dans le sol, se propage dans les airs…
La tour de la Liberté (Vosges - 68)
La tour a été érigée pour commémorer le bicentenaire de la Révolution française. Construite dans les Vosges à
Golbey, elle fut d'abord montée à Paris, au jardin des Tuileries, en 1989, flanquée d'une tour similaire. La ville
de St-Dié-Des-Vosges obtint de l'accueillir l'année suivante contre un franc symbolique. Elle y fut inaugurée
le 14 juillet 1990. Ses créateurs, les architectes vosgiens Nicolas Mornier et
Jean-Marie Hennin, l'ont baptisé « cathédrale de l'espoir » car elle est dédiée aux personnes à mobilité
réduite, « à tous ceux pour qui tout espoir de conquête s'arrête devant l'incompréhension et la peur des autres ».
Dans la tour est exposée une superbe collection de bijoux, dont des pièces uniques, inspirées des motifs du peintre
Georges Braque.
Le château d’Anjony (Cantal - 15)
Construit par Louis d'Anjony, compagnon de Jeanne d'Arc ayant reçu du Roi Charles VII mission de protéger les
alentours, le donjon d'Anjony est toujours là, intact et fier, exemple très caractéristique des petites forteresses de
montagne du XVe siècle. Son histoire fut tumultueuse aux XVe et XVIe siècle, car une véritable " vendetta " opposa la
famille d'Anjony à celle des Tournemire, trop proches voisins et rivaux. Un mariage mit fin à cette « querelle de
donjons » Au XVIIIe on ajouta à l'austère construction médiévale un corps de logis plus accueillant et plus
conforme aux goûts de l'époque. Riches intérieurs décorés de remarquables fresques du XVIe et mobilier des diverses
époques de la vie du Château.La demeure est toujours habitée par la même famille
depuis l'origine.Une tapisserie d’Anjony célèbre le triste sort d’une de seschâtelaines, mademoiselle de Fontanges, maîtresse de
Louis XIV, morte empoisonnée.
Photos : calendrier « Géo »
Documentation : sources diverses, notamment Google.
Musique : chant béarnais : Beth ceü de Paü
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/