Tu te dis, tu me dis : les singes, je connais ! J’en ai déjà vu, ils sont mar- rants, mais il...

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Tu te dis, tu me dis : les singes, je connais ! J’en ai déjà vu, ils sont mar-rants, mais il n’y a pas de quoi en fai-re une histoire!

Et bien, je vais te surprendre : sais-tu qu’il y a plus de 200 espèces de sin-ges ? Le plus gros pèse 300 kgs, et tu pourrais mettre le plus petit dans ta poche ! Tu en as quelques-uns sur la page suivante.

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Sais-tu que les singes se parlent entre eux, par leurs gestes et leurs cris ? Observe ce groupe de chimpanzés : Le premier cache sa tête sous son bras car il a peur. Un autre tend la main pour faire la paix et s’accroupit en signe de soumission. Celui qui fouille dans la fourrure de son voisin ne cherche pas des puces : les singes n’en ont pas ! En lui enlevant des peaux mortes, il lui montre son affection. Deux singes, à droite, se pren-nent dans les bras et se donnent de grandes claques en signe d’amitié.

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Le singe possède 5 doigts, mais, comme pour nous, le pouce est opposé aux autres doigts. C‘est ce qui lui permet, tout comme nous, de saisir des objets.

Sais-tu que l’homme, les singes et les lému-riens font partie de la même famille, celle des Primates ? Tous ont des mains capables de prendre, de très bons yeux qui voient en re-lief et en couleur, et qui mesurent bien les distances .

On trouve surtout les lémuriens dans l’île de Madagascar. Ils ont un museau avec une truf-fe humide, et des poils sensibles comme les moustaches du chat.

Ancêtres des singes, les lémuriens exis-taient bien avant eux ! Les plus petits vivent la nuit.

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Le visage du mandrill, le plus co-loré des singes, ressemble a un masque chinois ! Et son derrière aussi est bariolé !

Grâce aux couleurs, les membres d’une même espèce se reconnais-sent parmi tous les singes qui vi-vent dans la forêt.

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Le cheirogale (ci-dessus) fait des provisions de graisse dans sa queue avant de s’endormir pour six mois.

Le propithèque (ci-con-tre) saute comme une grenouille d’un tronc à l’autre, à la verticale, sans s’aider de sa queue.

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Voici les grands singes, ceux qui nous ressemblent le plus. Orang-outang. (ci-dessous) veut dire « homme des bois » en malais. Vrai acrobate, il vit dans la forêt d’Indonésie.

Le plus malin, le chimpanzé : Comment boit-il l’eau restée dans le creux des arbres ? Avec une poignée de feuilles bien mâchée : il s’en sert comme d’une éponge qu’il presse ensuite dans sa bouche !

Le plus grand et le plus fort, voici le gorille ! Il est trois fois plus lourd qu’un homme. Mais c’est un géant tranquille. Mieux vaut pourtant ne pas le regarder droit dans les yeux !

La plupart des singes se contentent de l’eau contenue dans les feuilles ou de la rosée. D’autres s’aventurent au sol, près des points d’eau, Mais gare au crocodile ! L’orang-outang se pen-che sur l’eau pour boire. Mais gare à la chute ! Car il ne sait pas nager.

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La forêt tropicale, chaude, humide et touffue, est le royaume des petits singes. Ils la parcou-rent en bandes bruyantes et joyeuses. Ces singes-écureuils sont si agiles qu’ils apparais-sent puis disparaissent au milieu des bran-ches comme par magie ! Ils restent toujours dans les arbres, comme tous les singes d’A-mérique du Sud. Leur longue queue sert de balancier : grâce à elle, ils gardent leur équi-libre.

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Le plus petit singe du monde, c’est le ouistiti pygmée : il tiendrait dans ta po-che ! Il grimpe aux arbres comme un écureuil, grâce à ses griffes très fines.

Le singe laineux est si gentil que les in-diens l’apprivoisent. Le ouakari, lui, est complètement chauve ! Le diane est aussi rapide et vif que le brazza est calme.

Le drill, comme tous les babouins, cache sous son masque noir des poches dans ses joues : il y cache ses réserves de nourriture.

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Regarde ces drôles de figures !

Le siamang gonfle un sac sous sa gorge comme un ballon et hurle dans la forêt. La figure du ouakari devient toute rouge quand il est excité. Le nasique a un nez si gros qu’il pend devant sa bouche. Il le gêne même pour manger ! Le nez du rhinopithèque est plus discret ! Ce singe a une longue fourrure qui le protège du froid : il neige dans son pays ! Le Ouistiti-lion, à la superbe crinière, est un animal très rare.

Et quel est le seul singe qui vit la nuit, comme son ancêtre le lému-rien ? Le douroucouli. Il a des yeux énormes.

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Comment les singes avan-cent-ils ?

Comme de vrais trapézistes ! Les petits singes sautent à quatre pattes d’un arbre à l’autre. Certains se servent de leur queue comme d’une cinquième main. Le gibbon, avec ses bras im-menses, plus longs que ses jambes, s’élance de branche en branche comme s’il volait. Mais parfois il tombe !

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Les babouins chassent parfois de jeunes antilopes en les poursuivant.

Dès le matin, les singes partent en flânant chrecher de quoi se nourrir. À leur menu, il n’y a pas que des bananes :ils mangent feuilles, fruits, bourgeons, graine… et à l’occasion insectes et petits lézards.

Le chimpanzé sait aussi attraper les termites au fond de leur termitière : il y enfonce une tige d’herbe sur la-quelle les termites s’accrochent. Puis, il suce la tige.

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Et pour dormir?

Le chimpanzé plie de grosses branches pour en faire son nid, puis il le tapisse de feuil-les !

Comme le chats, les singes dorment beaucoup. Toute la nuit, et de longues siestes !

Les petits singes se regroupent pour dormir et se protéger. Ils dorment assis, bien calés dans la fourche d’une branche.

Les grands singes construisent une plate-forme dans les arbres, à l’abri de leurs ennemis. Chacun dort de son côté. Seule la mère reste avec son petit. Les gorilles dorment par terre, sur des branches cassées.

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La plupart des femelles singes n’ont qu’un petit par portée. Leur bébé est petit, fragile et ridé. Il est très curieux et apprend en imitant sa mère.

La naissance d’un petit est un grand évènement chez les babouins : tous veulent le toucher ! Lorsqu’une femelle a un petit, elle est respectée. Le vieux chef vient souvent s’asseoir près d’elle.

Le petit gorille apprend avec sa ma-man à reconnaître les plantes. À deux ans il se fait un nid, mais ne quitte pas encore sa mère.

Le bébé macaque marche à une semaine, et le bébé gibbon attend presque un an pour s’élancer dans les arbres.

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LES ENNEMIS DU SINGE

La panthère, l’aigle, le serpent python sont à l’affût. Comment leur échapper ? En fuyant dès qu’un guetteur donne l’alarme. L’homme est aussi un ennemi et les chasse.

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Le premier ancêtre de l’homme, il y a dix millions d’années, ressemblait un peu à un chimpanzé. Les dinosaures avaient disparu depuis très longtemps quand il est apparu. Il y a cinq millions d’années, ce premier homme s’est dressé et s’est mis à mar-cher debout.

Il mangeait des plantes et de petits animaux. Ses pieds étaient déjà presque comme les tiens : avec cinq doigt bien alignés.

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Comme ses mains ne lui servaient plus à marcher, il pouvait saisir des objets pour se défendre.

Il a découvert le feu, il a inventé des ou-tils : en frappant les pierres l’une contre l’autre pour en retire des éclats, il leur a donné une forme coupante. Il s’en est servi pour chasser, couper le bois, tailler les peaux de bêtes.

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Puis, il a élevé des animaux et planté des graines pour faire pousser des légumes. Il n’était plus obligé de se déplacer sans cesse. Il construisit alors les premiers villages : c’était il y a 10 000 ans !

Ainsi va l’évolution…

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Illustrations et textes sont tirés d’un magnifique livre des Edi-tions Benjamen : Malins comme les singes.

Musique : angel song