Très miel et très vinaigre VISITE À LASNE D’UN ...Dans le bulletin communal "La vie à Lasne"...

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13 ème année - Numéro 52 - décembre 2002 Bureau de distribution : 1380 Lasne Siège social et rédaction E-mail : [email protected] Bulletin trimestriel B. 001-2326233-55 de l'a.s.b.l. "Lasne Nature" Tél. et Fax : 02/ 633 27 64 www.lasne-nature.be 3, rue de Fichermont - B-1380 Lasne Suite en page 9 «Il faut de tout pour faire un monde»... Faux ! Nous pourrions très bien construi- re un monde sans...choucroute, sans mardi et sans guerre thermo-nucléaire, par exemple, si nous le voulions. Ce n’en serait pas moins un monde. Le nôtre ne contient d’ailleurs pas (encore) de dromadaire turquoise ailé. Il ne faut donc pas de tout. Toutefois, il est vrai que le Monde est fait de diversité, et celle-ci prend une forme toute particulière à Lasne. J’aimerais, ici, attirer l‘attention sur un aspect de cette complexe diversité : le gouffre béant qui distingue ceux qui décident d’oeuvrer pour le mieux-être de la communauté et ceux qui compensent en décidant de ne satisfaire que leurs caprices et besoins personnels, égoïstement. - Ceux qui défendent le charme de Lasne et environs, qui fondent une associa- tion et y consacrent de grands efforts et ceux qui construisent ou achètent les pires horreurs (97% de l’immobilier belge de ces dernières années est d’une laideur nauséabonde) et massacrent le paysage. - Ceux qui marchent, pédalent, font usage des transports publics ou, excep- tionnellement, d’une modeste voiture et ceux qui se pavanent au volant d’une méga-cylindre, d’une grosse 4x4 ou, pire, d’une imitation de troisième zone et consomment 15 litres aux 100 km pour faire des emplettes au coin de la rue. - Ceux qui trient, recyclent, réduisent, compostent et minimisent leurs Très miel et très vinaigre déchets, utilisent paniers ou sacs en papier recyclé et ceux qui jettent tout sans distinction, déversent leurs ordures le long des routes, au pied des bulles à verre ou en forêt et s’acharnent à utiliser mille sacs en plastique à chaque achat de deux tampons et trois sucres. - Ceux qui se baladent et apprécient la nature et ceux qui poursuivent le mur du son quelque soit la largeur de la route. Comme «Lasne Nature» s’avance un peu plus dans la politique au sens honorable et non putréfié du terme (vos artices sur Max Havelaar, sur la publicité...), je me permettrai une petite digression hors écologie stricte en faisant une distinction entre ceux qui n’utilisent et n’achètent pas de plastique et ceux qui en font un usage à en vomir. En effet, le plastique, en plus d’être un polluant majeur, est un dérivé du pétrole, tout comme le carburant des 4 x4 et certains produits chimiques. La quête du pétrole étant une des causes, sinon la cause des principaux conflits des cent dernières années, la cause de massacres, d’expropriations, de magouilles politiques...et d’encore plus de pollution, l’achat des dérivés susmentionnés est un acte de complicité et de soutien à une des grandes plaies modernes. Non, il ne faut pas de tout pour faire un monde, et, de celui-ci, nous ferons ce qui nous ressemble... Y.d.C-M, Lasne VISITE À LASNE D’UN GROUPEMENT DE LA «REGIONAAL LAND- SCHAP ZENNE, ZUUN EN ZONIEN» CE 5 NOVEMBRE 2002. Nous avons été très honorés et heureux d’accueillir nos voisins néerlando- phones qui avec une participation de 45 personnes ont passé une journée très instructive dans notre commune. C’étaient des représentants d’associa- tions officielles ou privées s’occupant de l’Environnement et de la Protection de la Nature (voir notre numéro précé- dent) des régions de Hal, Leerbeek, Alsemberg et parmi eux le bourgmestre de Herne et deux de ses échevins. La journée a débuté par une petite pro- menade organisée par les visiteurs eux-mêmes, depuis l’église de Lasne, par le sentier du Bosquet (73) jusqu’à la maison communale. En fin de mati- née, il y eut l’accueil officiel par M.Thomas, échevin de l’Environnement et du Patrimoine ainsi que par Mme Sengier, éco- conseillère. Notre bourgmestre, Mme Brigitte Defalque, a également pu se libérer quelques instants avant le début de la réunion. Après une présentation des activités plus spécifiques de la problématique des voies de communication lentes et des sentiers en particulier, et notam- ment de la création prochaine de 12 nouvelles promenades, (ce qui portera à 200 km le réseau des chemins et sen- tiers balisés) il y eut un véritable échange de nombreuses questions de la part des visiteurs dans les deux langues nationales. Ce fut ensuite le moment de prendre le verre de l’amitié offert par d’Administration communale, que nous remercions pour sa collaboration. La journée s’est poursuivie, après un La lettre qui suit aurait pu figurer dans notre rubrique Miel-Vinaigre, mais, vu son caractère plus général, cette missive «d’humeur» nous a convaincus qu’elle avait davantage sa place dans «Votre Courrier». Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin et de début d'année, une excellente année 2003, année de Paix et de Bonheurs grands et petits. Suite du courrier en page 4 . ¨

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13ème année - Numéro 52 - décembre 2002Bureau de distribution : 1380 Lasne

Siège social et rédaction

E-mail : [email protected]

Bulletin trimestriel

B. 001-2326233-55de l'a.s.b.l. "Lasne Nature"

Tél. et Fax : 02/ 633 27 64 www.lasne-nature.be

3, rue de Fichermont - B-1380 Lasne

Suite en page 9

«Il faut de tout pour faire un monde»...Faux ! Nous pourrions très bien construi-re un monde sans...choucroute, sansmardi et sans guerre thermo-nucléaire,par exemple, si nous le voulions.Ce n’en serait pas moins un monde. Lenôtre ne contient d’ailleurs pas (encore)de dromadaire turquoise ailé. Il ne fautdonc pas de tout.

Toutefois, il est vrai que le Monde est faitde diversité, et celle-ci prend une formetoute particulière à Lasne. J’aimerais, ici,attirer l‘attention sur un aspect de cettecomplexe diversité : le gouffre béant quidistingue ceux qui décident d’oeuvrerpour le mieux-être de la communauté etceux qui compensent en décidant de nesatisfaire que leurs caprices et besoinspersonnels, égoïstement.

- Ceux qui défendent le charme de Lasneet environs, qui fondent une associa-tion et y consacrent de grands efforts etceux qui construisent ou achètent lespires horreurs (97% de l’immobilierbelge de ces dernières années est d’unelaideur nauséabonde) et massacrent lepaysage.

- Ceux qui marchent, pédalent, fontusage des transports publics ou, excep-tionnellement, d’une modeste voitureet ceux qui se pavanent au volant d’uneméga-cylindre, d’une grosse 4x4 ou,pire, d’une imitation de troisième zoneet consomment 15 litres aux 100 kmpour faire des emplettes au coin de larue.

- Ceux qui trient, recyclent, réduisent,compostent et minimisent leurs

Très miel et très vinaigre

déchets, utilisent paniers ou sacs enpapier recyclé et ceux qui jettent toutsans distinction, déversent leursordures le long des routes, au pied desbulles à verre ou en forêt et s’acharnentà utiliser mille sacs en plastique àchaque achat de deux tampons et troissucres.

- Ceux qui se baladent et apprécient lanature et ceux qui poursuivent le murdu son quelque soit la largeur de laroute.

Comme «Lasne Nature» s’avance un peu plus dans la politique au sens honorable et non putréfié du terme (vos artices sur Max Havelaar, surla publicité...), je me permettrai une petite digression hors écologie stricte en faisant une distinction entre ceux qui n’utilisent et n’achètent pas de plastique et ceux qui en font un usage àen vomir. En effet, le plastique, en plusd’être un polluant majeur, est un dérivédu pétrole, tout comme le carburant des4 x4 et certains produits chimiques. Laquête du pétrole étant une des causes,sinon la cause des principaux conflitsdes cent dernières années, la cause demassacres, d’expropriations, demagouilles politiques...et d’encore plusde pollution, l’achat des dérivés susmentionnés est un acte de complicitéet de soutien à une des grandes plaiesmodernes.

Non, il ne faut pas de tout pour faire unmonde, et, de celui-ci, nous ferons ce quinous ressemble...

Y.d.C-M, Lasne

VISITE À LASNED’UN GROUPEMENTDE LA«REGIONAAL LAND-SCHAP ZENNE, ZUUNEN ZONIEN»CE 5 NOVEMBRE2002.

Nous avons été très honorés et heureuxd’accueillir nos voisins néerlando-phones qui avec une participation de45 personnes ont passé une journée trèsinstructive dans notre commune.C’étaient des représentants d’associa-tions officielles ou privées s’occupantde l’Environnement et de la Protectionde la Nature (voir notre numéro précé-dent) des régions de Hal, Leerbeek,Alsemberg et parmi eux le bourgmestrede Herne et deux de ses échevins.

La journée a débuté par une petite pro-menade organisée par les visiteurseux-mêmes, depuis l’église de Lasne,par le sentier du Bosquet (73) jusqu’àla maison communale. En fin de mati-née, il y eut l’accueil officiel parM.Thomas, échevin del’Environnement et du Patrimoineainsi que par Mme Sengier, éco-conseillère. Notre bourgmestre, Mme BrigitteDefalque, a également pu se libérerquelques instants avant le début de laréunion. Après une présentation des activitésplus spécifiques de la problématiquedes voies de communication lentes etdes sentiers en particulier, et notam-ment de la création prochaine de 12nouvelles promenades, (ce qui porteraà 200 km le réseau des chemins et sen-tiers balisés) il y eut un véritableéchange de nombreuses questions dela part des visiteurs dans les deuxlangues nationales.

Ce fut ensuite le moment de prendre leverre de l’amitié offert pard’Administration communale, quenous remercions pour sa collaboration.La journée s’est poursuivie, après un

La lettre qui suit aurait pu figurer dans notre rubrique Miel-Vinaigre,mais, vu son caractère plus général, cette missive «d’humeur» nous aconvaincus qu’elle avait davantage sa place dans «Votre Courrier».

Nous vous souhaitonsde joyeuses fêtes de fin et de début d'année,

une excellente année 2003,année de Paix et de Bonheurs grands et petits.

Suite du courrier en page 4

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2 - décembre 2002

URBANISMELe chantier

contestéde la rue

de la Lasne

LES ANTÉCÉDENTS

"Les périmètres de villages et hameauxd'intérêt paysager sont destinés à l'habi-tat et à la protection des qualités ou desouvertures paysagères présentes dansces périmètres, ainsi qu'aux espacesverts.

"Les nouvelles constructions doiventnon seulement s'intégrer au contextebâti, mais il faut également veiller dansle choix de l’implantation du bâti etdans l'aménagement des jardins deconserver le plus possible les qualités etles ouvertures paysagères.

"Les équipements communautaires, deservices publics, socio-culturels ou tou-ristiques et les activités économiques nesont pas autorisés, sauf activités agri-coles et sylvicoles.

"Le taux d'occupation du sol est demaximum 10 % par parcelle ou partiede parcelle en zone urbanisable du plande secteur."

Il s'agit là du point 1.4. intitulé "Lespérimètres de villages et hameaux d'in-térêt paysager", extrait du schéma desaffectations, chapitre II du Schéma destructure de Lasne.

Aucune, absolument aucune, de ces dis-positions n'est respectée par le projet encause. Doit-on s'étonner que 46 réclama-tions soient parvenues à la Communelors de l'enquête publique ? Et que laCCAT ait été défavorable au projet ? Etque, dans un premier temps, laCommune ait refusé le permis demandé?Et que la décision du Ministre de finale-ment accorder le permis ait soulevé untollé dans le quartier concerné ? Et que,cette décision n'étant pas adéquatementmotivée, nous ayons, en compagnie duComité de quartier, saisi le Conseil d'É-tat de l'affaire ?

CE QUI EST PARU DANS"LE SOIR" ET DANS"VLAN"

En se fondant sur une décision entendueen séance publique du Conseil commu-nal de Lasne, en juin dernier, des jour-nalistes ont publié, de bonne foi, que laCommune de Lasne allait, elle aussi,adresser au Conseil d'État une requêteen annulation, et même en suspension,de l'arrêté du Ministre dans cette affaire.

Pour des raisons qui sont restées incon-nues, la Commune, sans rien en dire, nel'a pas fait. Les personnes qui l'ont sul'ont appris par hasard. L'attitude de laCommune a donné lieu à des interpréta-

tions malveillantes.Ce n'était là qu'un début : un deuxièmedéfaut d'information de la population aprovoqué de nouveaux remous.

UN NOUVEAU TOLLÉ

Un nouveau tollé retentit autour du site,depuis le 20 octobre. Car les bénéficiairesdu permis, sans attendre la décision dujuge administratif, ont pris le risque d'ou-vrir leur chantier : à l'entrée ils ont affi-ché, à la stupéfaction des passants, nonpas le permis d'urbanisme du Ministre,mais un permis modificatif délivré... parla Commune, à une date mal précisée (letexte comporte des erreurs à cet égard)mais qui semble être le 31 juillet. Sansque les voisins en aient été avisés autre-ment que par l'affichage du permis surchantier le 20 octobre.

Coïncidant avec le début des travaux, larévélation tardive de ce qui ressemble aurésultat d'un arrangement, a alimenté lesoupçon que la Commune aurait définiti-vement choisi son camp.

NOTRE AVIS

A Lasne Nature nous déplorons que laCommune ait négligé d'informer large-ment la population sur les raisons qu'el-le a eues d'opérer comme elle l'a fait.

Dans le bulletin communal "La vie àLasne" il est bien paru, en juillet unarticle de notre bourgmestre contenant lerelevé de très nombreux cas récents où unpermis d'urbanisme ayant été refusé auniveau de la Commune, a été accordé enrecours par le Ministre. La rue de la Lasney figure. Mais aucune nouvelle n'y a étédonnée concernant spécifiquement ce quicause le malaise actuel. C'aurait été sansaucun doute une bonne chose à faire.

Quant au fond, nous pensons qu'il n'ypas lieu de s'indigner, comme le fontcertaines personnes, de ce que laCommune ait accordé le permis d'urba-nisme modificatif : elle n'aurait pas pu lerefuser. Ce permis concerne l'implanta-

tion des chemins d'accès (rendusconformes aux conditions imposées parle Ministre) et la modification d'undétail (portes vitrées en remplacementde portes basculantes à l'arrière du bâti-ment qualifié, par les demandeurs, de "bureau d'études").

Là où sans doute les détracteurs mar-quent un point, c'est quand ils épinglentun des "considérants" qui motivent l'oc-troi du permis :

"Considérant que les modifications solli-citées rencontrent en grande partie lescraintes du Collège échevinal de voirs'exercer dans le bureau d'études uneactivité non compatible avec le caractèrerésidentiel des lieux".

Les mots "en grande partie" sont effecti-vement surprenants, alors que laCommune avait de multiples raisons,autres que des portes basculantes, d'ap-préhender qu'une activité de type écono-mique (autre qu'agricole ou sylvicole)serait exercée à cet endroit. Par ailleurs,le texte ne fait aucune allusion au sché-ma de structure; il n'y est question quedu "caractère résidentiel des lieux".

Le tollé actuel a donc tout de même uneexplication, sinon un certain fondement.A l'homme de la rue, la volonté de laCommune d'observer son schéma destructure ne semble pas confirmée parses actes.

NOTRE ESPOIR

Espérons donc que la Commune s'avise-ra de ce que son image pâtit d'affaires dece genre. Espérons aussi qu'elle s'expli-quera mieux qu'elle ne l'a fait ces der-niers temps et, surtout, qu'elle arrivera àse faire entendre en plus haut lieu.

Il n'y a évidemment pas que l'image dela Commune qui pâtit de cette malheu-reuse affaire : les voisins directs du siteoù les bénéficiaires du permis ont ouvertleur chantier sont bien plus à plaindre.Pourquoi leurs voix n'ont-elles pas étéentendues ? Il y a eu 46 réclamants lorsl'enquête de décembre 2001 !

Comme bien l'on pense, leurs critiqueset celles des gens qu'ils rencontrentdépassent aussi le niveau communal :après tout ce n'est pas à ce niveau, maisen plus hauts lieux, que le permis d'ur-banisme a été finalement accordé, enmai dernier.

Il reste donc nécessaire d'obtenir que lesmotifs qu'a la Commune de refuser cer-tains permis d'urbanisme soient pris encompte notamment par la Commission

Suite en page 4

par Fernand Debreyne

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3 - décembre 2002

LES COMMUNESS'ÉMANCIPENT

Le nouveau CWATUP confère une grande autonomie aux autorités commu-nales par rapport à la Région wallonne,représentée dans la procédure d'obten-tion du permis par le Fonctionnaire délé-gué. Jusqu'à ce jour, l'avis de ce fonction-naire était appelé "conforme" dans lamesure où il liait la commune qui, dumoins lorsque cet avis était négatif, devait, comme le terme l'indique, s'y "conformer". Actuellementcet avis est essentiellement indicatif, cequi signifie que les communes pourronts'en écarter, moyennant toutefois unemotivation adéquate.

En ce qui concerne plus concrètementnotre commune de Lasne, sachez quelorsqu'elle entrera dans la catégorie des communes dites "décentralisées",c'est-à-dire dotées à la fois d’unRèglement Communal d'Urbanisme(RCU. À Lasne, il est toujours en coursd'élaboration), d'une CommissionCommunale d'Aménagement duTerritoire (CCAT. Elle existe à Lasne) etd'un Schéma de Structure Communal(SSC. en vigueur à Lasne depuis 2001),elle pourra dans la plupart des cas sepasser purement et simplement de cetavis, sauf pour les biens immobiliers pro-tégés comme les monuments et sites.L'absence d'avis du Fonctionnaire délé-gué est cependant d'ores et déjà acquise à toute commune pour l'obtention des"petits permis" dont la liste figure dans le CWATUP, comme par exemple,l'aménagement d'une aire de parkingpour plus de 2, mais pour moins de 10 véhicules.

MAIS LES GARDE-FOUSSUBSISTENT

Comme toute procédure qui se respectedans nos pays démocratiques, des voies derecours subsistent évidemment, tant pourles demandeurs de permis que pour leFonctionnaire délégué et le Collège échevi-nal. Le particulier, par exemple, qui ne sesatisfait pas de la décision de la communedispose d'un recours auprès de la Régionwallonne qui doit statuer dans les 75jours. S'il n'y a pas de réponse dans cedélai, le demandeur peut adresser un rap-pel par voie recommandée et leGouvernement dispose alors de 30 jourspour statuer. S'il ne le fait pas, la décisionde première instance est confirmée. Il n'y apas de permis “par défaut” contrairementà la situation antérieure.Par contre, si le Fonctionnaire déléguéintroduit un recours contre un permis déli-vré par la commune et que leGouvernement ne répond pas dans le délaiimparti depuis le rappel, le permis délivréest confirmé.L'autre voie de recours reste le Conseil d'É-tat, mais toujours dans l'hypothèse uniqueoù le permis serait entaché d'illégalité.

DIALOGUE,OBJECTIVITÉ, TRANSPARENCE

Le CWATUP tente de répondre au soucilégitime du citoyen de voir son dossiertraité avec le maximum d'objectivité, decompétence et de transparence.C'est ainsi notamment que la présence dela CCAT a été renforcée, puisque celle-cipourra désormais intervenir d'initiativedans une demande de permis et plus uni-

CWATUP, quoi de neuf ?quement lorsque son avis est requis parles autorités communales.C'est également dans cette perspectivequ'en cas de recours, la présence de laDGATLP ( Direction Générale del'Aménagement du Territoire, duLogement et du Patrimoine) qui préparela décision du Gouvernement wallon estobligatoire lorsque la commission d'avisentend les différentes parties. LaDGATLP doit ainsi présenter les piècessur lesquelles le Gouvernement fonderasa décision. Cela permet au demandeurdu permis de connaître avec précision lesgriefs de l'administration et d'y répondre.

GARE AUX FRAUDEURS

Le CWATUP innove en instaurant uncertificat de conformité dont les modali-tés doivent encore être fixées par arrêté.Le principe est de faire vérifier par un"certificateur" que les travaux exécutéssont bien conformes au permis.Lorsqu'une infraction est constatée, ellepeut faire l'objet d'une demande derégularisation si elle est considéréecomme légère par le vérificateur maisen cas d'infraction grave l'auteur pourrafaire l'objet de poursuites.De même dans la plupart des cas devente de constructions érigées après ladate fixée par le Gouvernement, un telcertificat sera exigé.

DANS LA PRATIQUE

Il est plus que probable que les autoritéscommunales auront besoin d'une périoded'adaptation que nous espérons, toutcomme elle, la moins longue possible,avant de pouvoir apprécier dans la pra-tique, les effets bénéfiques de ces nou-veaux textes. Comme la réussite de tousces objectifs passe bien entendu par desmoyens techniques et humains supplé-mentaires, le Gouvernement wallonpourrait, à la demande répétée del'Union des Villes et des Communes,subsidier l'engagement par les com-munes d'un conseiller en aménagementdu territoire.

Quant à nous, simples citoyens, puisqu'un des buts poursuivis par laRégion wallonne est de nous garantir unmeilleur cadre de vie, c'est en manifes-tant notre intérêt à cet égard et par notre vigilance accrue que nous pourronscontribuer à l'optimalisation de cetteréglementation.

Isabelle DELVAUXde la Cellule Urbanisme et

Aménagement du Territoire.

Depuis le temps qu' "il" était dans l'air, le CWATUP nouveauest arrivé ! Ou plutôt le CWATUP "optimalisé" selon le termeconsacré, c'est-à-dire un code qui, s'il apporte bien sûr cer-taines modifications essentielles aux procédures existantes,se démarque surtout de son prédécesseur par son côté simpli-fié et dynamique, en phase avec les objectifs, entre autres,de sauvegarde et d'amélioration du cadre de vie des citoyenset avec les nouvelles attentes européennes en matière deprotection du patrimoine et de l'environnement.Dans ce bulletin-ci, nous nous intéressons surtout aux princi-paux changements relatifs au permis d'Urbanisme. Nousaurons bien entendu l'occasion de revenir sur d'autresaspects de ces nouvelles réglementations (notamment le per-mis de lotir et le permis d'environnement) lors de nos publi-cations futures.

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4 - décembre 2002

d'avis qui prépare les décisions duMinistre en cas de recours. Ne l'ou-blions pas : le nouveau CWATUP(voyez notre article en page 3) donnedavantage d'autonomie à la Communepour délivrer des permis, mais il nechange rien à la procédure de recoursau Ministre quand elle refuse le per-mis demandé. Sans doute nos diri-geants communaux en sont-ils, commenous, bien conscients. Notre associa-tion Lasne Nature, dans la mesure deses moyens, est évidemment prête àles aider à atteindre cet objectif : qu'àtous les niveaux de décision, avant dedélivrer ou de refuser des permis onait égard à chacune des dispositionsdu Schéma de structure.

Fernand DEBREYNEde la cellule Urbanisme et

Aménagement du Territoire

Nous préparons la migration des batra-ciens au printemps 2003.Grenouilles, crapauds, tritons quittent lebois d’Ohain pour se reproduire dans lesétangs de l’autre côté de la route de laMarache. Nous ne pouvons laisser lesvoitures les écraser sans merci et mettreen péril la survie de ces espèces.Il nous faut donc constituer des équipesde bénévoles pour, dès la tombée dujour, les ramasser et les déposer en sécu-rité près des étangs.

À la rue du Chêne au Corbeau, les batra-ciens passent des bois de Couture versles Étangs Noirs.La pose des crapauducs sous la rue lorsdes récents travaux d’égouttage, avait étéenvisagée puis finalement refusée par laCommune.Celle-ci a décidé de fermer dorénavant àla circulation les zones de passage pen-dant la durée de la migration. Des bar-rières seront fixées à trois endroits, déli-mitant ainsi une zone tranquille pour lesmigrations nocturnes. Les dernières

APPELAUX BONNESVOLONTÉS !

modalités sont encore à préciser maisnous tenons à remercier déjà les autori-tés communales pour cette action desauvetage de notre environnement.

Protéger les batraciens signifie, entreautres, éviter la pullulation des insectes,des limaces, etc...dont ils se nourrissentet assurer également la nourriture despoissons, des oiseaux, des hérissons, deslarves de libellules. En protégeantun maillon, nous sauvons tout le cycle.

Vous êtes intéressés par notre action ?Vous êtes disponibles soit le soir, soit lematin, une fois, plusieurs fois ?Rejoignez-nous ! Sauf bouleversementsmétéorologiques l'action de sauvetagedes batraciens s'étend généralement sur15 à 20 jours.Tél.: 02/ 354. 24. 12. Bientôt, une page batraciens sur notresite Internet.

Micheline NYSTEN cellule batraciens

Le chantier contestéde la rue de la Lasne

Suite de la page 2

Suite de

COTISATIONSLa cotisation minimum annuelle est de10 Euros. Elle couvre toujours unepériode de 12 mois, quelle que soit ladate du versement. À verser au compte 001-2326233-55 de Lasne Nature - 1380LASNE.Les membres qui ont opté pour l’ORDREDE PAIEMENT ANNUEL donné à leurbanque sont chaque jour plus nom-breux.Rejoignez-les. C’est beaucoup plus faci-le, garantit contre les oublis et nousévite des frais de rappels tout en sachantque vous pouvez à tout moment sus-pendre votre ordre permanent si vousestimiez que nous ne méritons plus votreconfiance.

NOS ÉDITIONSLES LIVRES :LASNE ET SES BALADES

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PAYSAGE VOLÉ

J'ai acheté il y a ±10 ans une maison àLasne. La région était pour moi splendideet mon coup de coeur s'est déposé surune jolie fermette ayant une vue fantas-tique sur les champs d'en face.Avant d'acheter ce bien, je me suis rensei-gnée à la commune pour voir si un jour iln'y allait pas avoir un lotissement, desmaisons ou je ne sais quoi. Je voulaism'assurer de la pérennité des champs. Onm'a répondu "Madame, vous êtes tran-quille pour 100 ans ! C'est une zone verte,agricole et, en plus, c'est marécageux etpersonne n'ira construire là. En plus, lefermier ne voudra jamais vendre."

Assez d'arguments qui m'ont convaincued'acheter cette maison. J'ai profité durantquelques années d'une magnifique vueavec des chevaux dans la prairie.Aujourd'hui, il y a une haie de lauriersatroce qui en quelques mois m'a privée devue…

Je suis très amère et déçue car j'ai achetéce bien en me renseignant sur l'environ-nement et j'habite dans une des plusbelles régions du Brabant wallon pourêtre encaissée ! Ce n'était pas mon choix !J'avais tout imaginé, sauf avoir en face demoi une haie de cette hauteur.

M.B. Ohain

Il nous semble que la première chose àfaire est d'appliquer le règlement commu-nal. La police a le pouvoir de fairerabattre cette haie à la hauteur autorisée.

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5 - décembre 2002

Le 10e anniversaire de notre Réserve duRu Milhoux méritait d’être fêté et nousavons choisi la journée du 27 octobre2002.

C’était sans compter avec cette tempêtequi allait s’abattre sur tout le pays commesur toute l’Europe en ce jour de passage àl’heure d’hiver.Que faire ?Tout était prêt pour accueillir les visi-teurs, les panneaux explicatifs répartis endivers endroits du circuit de visite de laréserve, la tente prêtée par la commune,tente que nous avions garnie de quelquespanneaux décoratifs et placée au bord duchamp voisin où son propriétaire,M.Héraly, nous avait autorisés à l’instal-ler.Un groupe de 8 membres de Lasne Naturedont chacun connaissant bien la réserveattendait de pied ferme les courageuxvisiteurs tandis qu’à quelques mètres delà, un brasero destiné à réconforter nosinvités qui risquaient de revenir trempésde leur promenade, rougeoyait allègre-ment, encouragé par un vent violent.

Visites guidées de 10 à 16 heures avions-nous annoncé sur nos affiches et, àl’heure dite, chaussés de leurs bottes,

(que nous avions déclarées indispen-sables), un premier groupe d’invités seprésentait, nullement découragés par lesbourrasques qui s’engouffraient dans latente et faisaient tanguer toute la végéta-tion.Jusqu’à l’heure de clôture de petitsgroupes de 3, 5, 10 visiteurs furent emme-nés par nos courageux guides, et s’enrevenaient ravis de leur visite.La fureur de la tempête nous a, à plu-sieurs reprises, amenés à nous demanders’il ne serait pas plus sage de plierbagages, mais, en définitive, notre opti-misme (peut-être s’agissait-il d’incons-cience) a eu le dessus et nous avons eu leplaisir d’offrir le verre de l’amitié (du jusde pommes de la nouvelle récolte) auxparticipants de cette journée, exception-nelle à plus d’un titre.

Le lendemain, la tempête avait quitté noscieux, le soleil brillait. Nous ne nous étions trompés que de 24heures.Devant le succès rencontré, malgré tout,nous avons pensé que par beau tempsnous aurions sans doute accueilli quatre àcinq fois plus de visiteurs.Ce sera partie remise.

D.G.

Notre pétitionconcernantl’entretien

des cheminset sentiers

Notre secrétariat ayant reçu durant ce der-nier été de nombreux appels faisant étatde l’usage difficile de certains sentiers,nous avons décidé de faire circuler unepétition dont voici la teneur:

«Les soussignés apprécient grandement lebalisage des chemins et sentiers de Lasneréalisé par le service des travaux de lacommune en collaboration avec l’asblLasne Nature.Ils regrettent que de nombreux chemins etsentiers soient trop rarement entretenus.Ils demandent instamment aux respon-sables de la commune de faire procéder àl’entretien régulier de ce réseau qui per-met de découvrir toutes les beautés denotre village, en évitant les grands axesde circulation de plus en plus dangereuxpour nos enfants».

En moins de deux semaines, plus de 500signatures ont été recueillies. Les signa-taires sont des habitants de nos villages,mais aussi des personnes extérieures àLasne qui apprécient les promenadesdans l'entité.Ces pétitions ont été adressées au Collègedes Bourgmestre et Échevins, afin de mon-trer à nos autorités l'intérêt porté par denombreuses personnes à la problématiquede l'entretien des chemins et sentiers.

Nous avons insisté dans notre lettre d'ac-compagnement sur les deux causes prin-cipales :- le mauvais entretien, par les riverains

de certains chemins et sentiers, deshaies qui bordent ceux-ci ;

- le manque de moyens de la Communepour assurer l’entretien de l’assiette decertains sentiers.

Nous sommes persuadés qu'il existe unevéritable volonté de trouver une solution.Il est primordial de faire respecter laréglementation communale sur la tailledes haies et de trouver les ressources,annoncées dans "La vie à Lasne", pourdégager les assiettes des chemins de lavégétation qui les encombrent.Cette pétition rappelle combien notrepatrimoine exceptionnel doit être préser-vé et entretenu. Il serait regrettable de nepas le faire, alors que des communes voi-sines prennent l'expérience de Lasne enexemple et que des associations viennentdepuis l'autre côté de la frontière linguis-tique pour étudier et s'inspirer de notretravail. (voir compte rendu de cette visiteen page 1 et 9)

10e anniversaire de la Réserve du Ru Milhoux

La tempête était au rendez-vous

Nos guides se préparent à accueillir les visiteurs

Document rare : Erik Severin, responsable de la gestion de la Réserve du Ru Milhouxprend quelques instants de repos

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6 - décembre 2002

MIEL VIouMIEL

Sympathique réparation

Nous avons de temps en temps à déplo-rer des dégâts aux poteaux de balisagedes sentiers.Accident, malveillance ou acte de vandalisme, les causes de ces malheurssont diverses.Il est d’autant plus agréable de constaterque parfois ceux qui ont provoqué desdégâts involontaires tentent de les réparer. C’est ainsi que nous avons remarqué aucarrefour des sentiers de la Chapelle St-Germain (n°25) et du Champ de Couture(n°24) que Monsieur Stenuit père replan-tait, à courte distance, le poteau de bali-sage qui avait été arraché lors de lamanoeuvre d’un engin agricole.Le fait, assez rare, méritait d’être signalé.Merci Monsieur Stenuit.

VINAIGRE

Malheur au Bois Magonette

Le chemin du Bois Magonette et le che-min de Bas Ransbeck sont de jolies par-ties d’Ohain et lieux de promenade fortappréciés. Il nous est arrivé d’évoquer àplusieurs reprises les malheurs des sen-tiers 71 ou 73. Cette fois, c’est un autreproblème qui préoccupe les habitants dece quartier. Une série d’arbres, dont unmagnifique chêne, ont été abattus, défi-gurant ainsi le beau paysage que l’ondécouvrait là. Plusieurs habitants se sontémus des dégâts irrémédiables causés àcette belle vallée.

Le propriétaire des lieux argue d’uneautorisation d’abattre ces arbres qui luiaurait été délivrée en 1985, c’est-à-dire il y a 17 ans !!!A la place de ces arbres, de ces bosquets, il est question de cultiver des betteraves. Que va-t-il advenir de ces terres qui, fort en pente vers le chemin du Bois Magonette et dont le caractère de zone inondable était déjà bien évident avant ce massacre ?L’environnement, de beaux arbres qui ont mis des dizaines d’années à composer des paysages harmonieux, vont-ils continuer à être sacrifiés ?

MIEL

Villages fleuris

La Jeune Province a récompensé enoctobre Villers-la-Ville du grand prix«Campagnes fleuries» et Lasne du prix«Nature» pour souligner leurs efforts dedécoration florale des communes.A l’occasion de cette remise de prix,notre échevin de l‘environnement,M.Christian Thomas a précisé«Nous voulons préserver le caractèresemi-rural de notre entité et intégrer aumieux la nature auprès des habitations.Du côté de la commune, nous avonsdéveloppé des ensembles de parterres,fleuri les ronds points et créé un jardindidactique à l’entrée de la place deCouture.Au total, ce sont 13 endroits de nos cinqcommunes qui ont été fleuris. Et nousallons poursuivre nos efforts».Ce prix est le fruit et la récompense dutravail accompli depuis des années.Qu'il sagisse de la plantation de haies,de l'instauration du fauchage tardif, de lapolitique des combles et des clochers, dusauvetage des batraciens, de la sensibili-sation des écoles, cette politique doitêtre poursuivie au plus grand profit denotre environnement.Dans l’article consacré à cette remise deprix dans “La Dernière Heure” par J.Ph.

de Vogelaere, celui-ci écrit sous le titre :“Villers-la-Verte et Lasne Nature”…“Lasne qui peut désormais prendre le sur-nom d’une de ses associations, à savoir“Lasne Nature””. Jolie formule!

VINAIGRE

Clôtures à gogo

Nous avons dénoncé à plusieurs reprisesces haies abondantes et d'une grandehauteur, composées d’essences qui n’ontpas leur place dans nos paysages.Nous avons également regretté que despropriétés se hérissent de clôtures

constituées de fils tressés en petitslosanges qui sont des pièges pour la faune (et particulièrement les chevreuils).Les animaux y sont emprisonnés et neparviennent plus à circuler dans un envi-ronnement qui ressemble de plus en plusà un assemblage de cages. La libre circu-lation de ces bêtes qui passaient aisémentde l’une à l’autre région de notre Brabantpar des couloirs dont elles seules, parfois,connaissaient les secrets, est sérieuse-ment compromise.

P.S. Nous lisons dans LE SOIR du 12novembre que Mikhaël Schumacher,champion de la formule 1 a acquis unepropriété située au bord du lac Léman etque cela nécessitera de gros travaux detransformations.Et le journal ajoute "Mais la nouvellepropriété ne pourra être protégée parune palissade. La loi est formelle : lafaune doit pouvoir circuler en touteliberté". Tiens! Tiens! le bon sens nous viendrait-il de Suisse ?

MIEL

Sentiers retrouvés

Le sentier n°107 à Lasne-Chapelle appelé ruelle duCuré, relie la rue du Culot à la pittoresquepetite église de Chapelle-Saint-Lambertpour descendre ensuite vers le TienneSaint-Roch et, à la fin de son parcours, il pénétrait dans une propriété et seconfondait avec une entrée carrossablemenant à une villa.En août 2001 le propriétaire introduisaitune demande de déplacement du sentier pour le faire passer au bord dela propriété, le long de la clôture del’école de Chapelle. Nous n’avons pascru devoir émettre un avis négatif à cesujet, relevant seulement quelqueserreurs sur le plan d’alignement, mais ensoulignant que le demandeur devrait secharger de l’aménagement du nouveautracé.On peut constater actuellement que cesentier a été parfaitement dégagé, lapente amoindrie par quelques escaliersdont les marches sont faites de billes dechemin de fer, tandis que le sol estrecouvert de dolomie. Un grillage de filplastifié vert délimite la propriété.On ne peut que se réjouir de cet aména-gement qui devrait encourager lesenfants à rejoindre l’école de Chapellepar ce sentier.

Avant… Après…Voilà comment on transforme un beau paysage boisé

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7 - décembre 2002

NAIGREMIEL

Le sentier n° 99 dit : "deSecheron",part de la partie supérieure de la rue duCulot et descend au long du flanc de lavallée de la Lasne pour rejoindre le sen-tier n° 98 pittoresquement dénommé :«du Pré al Planchette», qui franchit laLasne par un petit pont. en traversant unfond humide où fleurissent au printempsle populage et les pétasites encore appe-lés chapeau du diable, on rejoint la ruede la Lasne.Malheureusement le sentier de Secheronétait devenu impraticable depuis de lon-gues années, le flanc du vallon avait glis-sé sur le sentier, entraînant deux gros ar-bres, des grilles et clôtures interrompaientle passage tandis qu’un bourbier et unchamp d’orties auraient découragé beau-coup d’usagers parmi les plus intrépides...A notre demande, le géomètre provincial a jalonné, en avril 2000, le tracé disparu, puis au printemps de cette année-ci, le service des travauxde Lasne a procédé à l‘abattage des arbres, au soutènement de l’assiettedu sentier au moyen de quelques billesde chemin de fer, à la découpe dequelques escaliers et au débrousaillage.Restait encore le bourbier dû à l’écoulement permanent des eaux d’une source. Un tuyau ayant été fournipar les services techniques, deuxvaillants membres de Lasne Nature (J-MDebatty et J-P Haak ) se sont mis au tra-vail pour canaliser l’eau et placer letuyau sous le sentier. Après la saison desintempéries, on peut espérer assécher cepassage.Mais il ne faut pas oublier la riveraine(Mme Leupen) qui a placé, avec l’aide deLasne Nature, une clôture en lattes denoyer et qui, de plus, passe sa tondeusesur le sentier. Un grand merci à tousceux dont l’action conjugée et efficace apermis la réouverture de ce sentier.

Le sentier n°106 dit “de laHussière” relie sur 650 mètres l’église de Chapelleau chemin de la Hussière. Trente mètresavant de le rejoindre, il était malheureu-sement interrompu par une pâtureentourée de fils de fer barbelés et de clô-tures électriques.Depuis peu les services de la communeont installé des tourniquets ce qui permettra l’utilisation de la totalité dusentier à l’abri de la circulation del’étroite rue d’Ottignies.

FEU ROUGE

Cette rubrique concerne plus particuliè-rement certains automobilistes peu scru-puleux.Soucieuse de préserver la sécurité denos enfants aux abords des écoles, l'ad-ministration communale procède actuel-lement à un essai de casse-vitesse d'unnouveau modèle au bas de la rue deGenleau, à proximité immédiate del'école Ste-Lutgarde.

Ce casse-vitesse est composé de deuxparties recouvrant partiellement lachaussée; des panneaux de signalisationont été déposés judicieusement afin deprévenir les automobilistes de la présen-ce de ce casse-vitesse.

Force est de constater que la majeurepartie des automobilistes "grimpent" surle trottoir afin d'éviter ce casse-vitesse. Ilva sans dire que le résultat escomptén'est pas atteint, les enfants se trouvantactuellement dans une situation pluspérilleuse qu'avant. Quelques membresde notre cellule mobilité, alertés par desparents, ont donc procédé à certainesobservations sur place. Vous serez sansnul doute surpris d'apprendre que nousavons constaté, entre 7h30 et 8h30, queplus de 50 % des automobilistes utili-sent le trottoir pour éviter cette installa-tion et que nombre de ces automobi-listes peu attentifs à la sécurité étaientdes mamans conduisant leurs enfants àl'école. Devons-nous en déduire que cer-tains ne sont concernés que par la seulesécurité de LEURS enfants ? Peu impor-te les autres enfants.

Cette situation est intolérable et ne peutque confirmer à certains que seule larépression pourra réduire ces comporte-ments dangereux.

Ne pouvons-nous accorder un tant soitpeu d'attention aux autres ? Ne pou-vons-nous être un tant soit peu courtois: être attentifs aux piétons qui ont l'in-tention de traverser la chaussée, veiller àpréserver l'espace qui leur est réservé.

FEU VERT

L'administration communale a récem-ment aménagé un chemin réservé auxusagers faibles le long de la chaussée àproximité du centre sportif et culturelde Lasne. Ce chemin est séparé de laroute par une bande de verdure quivise à sécuriser ces usagers.

Nous ne pouvons que féliciter cetteexcellente initiative communale etespérer que dans un futur relativementproche, cet aménagement sera prolongéjusqu'aux centres de Lasne et d'Ohain.

Chers lecteurs, n'hésitez pas à nouscontacter pour nous communiquer vos"Feux-rouges/Feux verts".Nous ne manquerons pas de les analy-ser dans notre rubrique.Nous vous rappelons notre adresseélectronique :mobilité@lasne nature.be

Nous souhaitons à tous d'excellentesfêtes de fin d'année sans oublier de pré-voir un Bob ou une Bobette.

Jacques PROVOSTcellule MOBILITÉ

MobilitéLors de nos précédents articles MOBILITÉ nous avons déjà eul'occasion d'aborder nos rubriques "Feu rouge-Feu vert"Nous souhaitons poursuivre et donc soumettre à votre réflexion,chers amis lecteurs, deux exemples significatifs.

Consultez notre site INTERNET : www.lasne-nature.be

vous y trouverez quantité d'informations utiles et tous les articles parus dans notre bulletin "Lasne Nature"

depuis sa création.

Un exemple des panneaux peints par les enfantsdes écoles à proximité des zones 30 km/heure

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8 - décembre 2002

Pendant toutes ces années passées dansl'équipe de Lasne Nature, j'ai essayé, autravers de ce bulletin de vous familiari-ser et surtout de vous encourager auxdifférentes techniques dérivées de l'artdu compostage.Cela vous a permis, je l'espère, de réta-blir ou d'améliorer l'équilibre et la santéde votre jardin et de tout ce qu'il estamené à produire. Mais aussi de voushabituer au recyclage en humus de tousvos déchets organiques (dont vousconnaissez l'origine) et d'éviter leurenvoi à la décharge.Ce choix peut ultérieurement vous épar-gner bien des dépenses, devenuesinutiles, en achat de produits de substi-tution, engrais chimiques, pesticides,herbicides, fongicides et autres biocides,dont la composition ou la destination necorrespondent plus à vos besoins réels.Cette façon de travailler vous rapprochede la nature. Elle vous apprend à mieuxla connaître, à mieux l'apprécier et sur-tout, à mieux en prendre soin.“Tout ce que vous donnez à la nature,elle vous le rendra au centuple”Mais une fois n'est pas coutume. Si nousparlions un peu de notre santé ?

Sommes-nous en pleine forme pouraffronter cet hiver ? Quels sont lesmoyens naturels mis à notre dispositionpour que notre organisme puisse faireface aux épreuves quotidiennes de la vie ?

Les réponses se trouvent résumées dans"Les sept piliers de la santé" inspirés del'enseignement d'Hippocrate, le plusgrand médecin de l'Antiquité.Cette méthode est universelle, applicableà toutes les époques, sous tous les cli-mats et à tous les âges. Je vous la propo-se donc :

1. LE SOMMEIL : Pilier fondamental.L'envie de s'endormir le soir doit êtrenaturelle. Le sommeil doit être répara-teur. Au réveil, le matin, après avoir biendormi - et suffisamment - on ne craintpas de recommencer une nouvelle jour-née de labeur, d'étude, de soucis éven-tuels... À éviter le soir : le bruit, un filménervant..., choisir plutôt une musiqueapaisante, une promenade, un livreagréable, une conversation harmonieuse.Essayer d'éloigner le plus possible ledernier repas du moment du coucher.

2. L'EXERCICE PHYSIQUE : il active lacirculation, favorise l'irrigation de toutesnos cellules, entretient les muscles et lesos, calme les nerfs, favorise la digestionet les fonctions glandulaires ainsi quel'élimination.

L'exercice physique doit se faire dans ladétente, ne jamais nous forcer, mais plu-tôt être à l'écoute de notre corps. À conseiller : le jardinage, la promenade,

la marche, quelques exercices le matin,au saut du lit, mais toujours de façondétendue.

3. L'OXYGÉNATION : l'air est le premieraliment du corps, chacune de nos cel-lules a besoin d'oxygène. Nous devrionsconsacrer un moment de la journée àfaire des respirations conscientes, c'est-à-dire en faisant tranquillement des-cendre le souffle jusqu'au creux de l'es-tomac, en respirant lentement, latérale-ment et abdominalement.

4 L'ALIMENTATION SAINE : Mangermoins : dans notre société de consomma-tion nous avons tendance à manger plusqu'il ne faudrait. Il serait préférable dequitter la table avec un petit creux. Nepas se forcer à manger si l'on a pas faim,mais se demander plutôt pourquoi onmanque d'appétit.

Mastiquer mieux : pour ramener lanourriture en ses éléments premiers, lebroyage et la salive sont nécessaires autravail du tube digestif.La manière de manger a autant d'impor-tance que la qualité de ce que l'onmange.

Manger une nourriture saine : mettrel'accent sur une nourriture bio sans addi-tifs, ni traitements dénaturants.

Manger intégral : consommer des ali-ments complets, non raffinés et variés.Éviter ainsi le pain blanc, le sucre blanc,le riz blanc, les pâtes blanches, l'huileraffinée et consommer du sel marin.Manger frais : privilégier les crudités, etsi possible bio, fruits comme légumes,les graines germées, mais aussi les oléa-gineux, noix, noisettes, amandes, pis-taches, etc.

5. L'ÉLIMINATION :Par l'intestin : une ou deux fois par jour.Par les poumons.Par l'urine : boire de l'eau, plusieursverres par jour et de l'eau aussi peuminéralisée que possible.Par la peau : éviter les cosmétiques, etsurtout les déodorants. Exposer la peau àl'air, à l'eau, à la lumière du jour, maisattention au soleil qui brûle !

6. LA RELAXATION : se relaxer, à platventre sur un tapis, une ou deux fois parjour, à heures régulières. S'abandonner àson poids et en goûter le bien être. Larelaxation ralentit le rythme respiratoireet cardiaque et restaure l'équilibre ner-veux.

7. LA RECHERCHE D'ÉMOTIONS POSI-TIVES : rechercher la paix et l'unité inté-rieure à travers nos activités, notre loge-ment, la convivialité avec notre entoura-ge, grâce aussi à la créativité et au donintelligent de nous-mêmes.

Ceci nous permettra de mieux affronterl'année qui vient et d'entamer nos futurstravaux de jardinage avec succès !

Erik SEVERIN

Le scandale continue

Alors que les diverses collectes sélectives, les parcsà conteneurs permettent de se débarasser dequantité de déchets, l’incivisme continue à fairedes ravages.

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9 - décembre 2002

SI VOUS AVEZ UN PEU DE TEMPS À CONSACRERÀ L’ÉTUDE DES DOSSIERS D’URBANISME...

La section URBANISME ETAMÉNAGEMENT du TERRITOIREde Lasne Nature devrait être renforcéevu le nombre croissant d’affaires mises àl’enquête par la Commune et dont cer-taines nécessitent des interventions desauvegarde de l’environnement.

Si le travail de la section se fait en com-mun, tous les membres de la section nes’occupent pas de tout mais voici, à titred’exemple, les tâches à répartir entre col-laborateurs bénévoles.Nous ne faisons pas seulement appel àdes «spécialistes»tels que juristes ou anciens juristes,architectes, etc. mais toutes les bonnesvolontés sont les bienvenues dans lamesure ou le candidat a une curiosité,un intérêt, une compétence, une expé-rience dans les sujets traités.

Faut-il rappeler que nos statuts pré-voient en leur article 2 que l’associationa pour objet, entendu au sens le pluslarge, la défense et la protection del’environnement, de la nature et de laqualité de la vie, en spécifiant plus loin,que cet objet sera compétent dans lesdomaines du patrimoine architectural etpaysager, l’urbanisme, l’aménagementdu territoire.

Précisons que l’asbl n’intervient pasdans les conflits de voisinage mais bienquand l’intérêt commun est menacé pardes projets incompatibles avec la défen-se de l’environnement ou lorsque despaysages risquent d’être sacrifiés, etquelques cas similaires.

Voici donc les sortes de tâches à répartirentre les membres de cette cellule :

- consulter périodiquement, aux valvesde la Maison communale, les affichagesd’enquêtes publiques et, par téléphone,fax ou courriel, signaler à des collèguesde l’équipe quelles demandes de permispourraient à première vue nécessiter uneétude des retombées du projet sur la qua-lité de l’environnement;

- procéder (pendant les heures d’ouverture des bureaux communaux) à l’étude approfondie des dossiers encause (plans, demandes de permisd’urbanisme, de permis de lotir, derégularisation, d’évaluation des incidences), en discuter avec des collègues;

- se rendre au besoin sur le terrain pourcompléter l’appréciation, collaborer à larédaction de lettres de remarques à sou-mettre (en temps utile) à la signature duprésident de Lasne Nature, et à faireremettre aux services communaux;

- alertés par les voisins d’un chantiersuspect, aller sur place constater d’éven-tuelles atteintes à l’environnement, êtreattentif au respect des paysages, le caséchéant, proposer à l’association d’inter-venir auprès des autorités compétentes;

- exercer le suivi de certains dossiersintroduits par l’association auprès desautorités administratives ou de la résolu-tion de litiges soumis par Lasne Nature àdes Tribunaux;

- se tenir informé d’évolutions du droitadministratif en rapport avec les objec-tifs statutaires de l’association, ainsi quedes positions adoptées par la CCAT deLasne;

- classer les documents relatifs à nosinterventions;

- participer (une soirée par mois de20h30 à 22h30) aux échanges de vuesentre membres de la cellule, assureréventuellement un secrétariat de cesséances;

- etc... Chaque membre apporte à l‘équi-pe les idées correspondant à son expé-rience, à ses possibilités, et surtout aumeilleur accomplissement des tâches del‘association.

Bien entendu, les nouveaux membresacceptant de renforcer l’équipe serontinitiés progressivement, en travaillantavec un ancien, aux fonctions qu’ils auront choisi d’exercer.

Merci d’avance à celles et ceux quirépondront à cet appel.Ils peuvent se faire connaître en s’adressant à :

Didier GELUCKau 02 633 27 64 (Téléphone et Fax),

Fernand DEBREYNEau 02/655 13 50 (Téléphone et Fax) ou

Jacques DONNERau Tél. 02/633 18 79Fax 02/633 49 36.

repas à "La Tartine", par une promenaded’environ 5 kilomètres, par très beautemps, vers Couture-Saint-Germain etses environs.Les participants se sont montrés trèsintéressés par la réalisation du balisageet les questions fusaient en permanence,accompagnées denombreuses prises de photos. La beautédes sites de notre commune les plon-geaient dans le ravissement.

Cette expérience qui fait connaître notreentité et ses réalisations ne restera certespas sans lendemain.

Ce fut une journée très instructive etpleine de promesses qui s’est terminéedans la satisfaction générale, non sansavoir emporté comme souvenirs nombrede livres, topoguides et cartes pour reve-

nir découvrir Lasne avec d’autres visi-teurs.

Pour préparer ce voyage d’étude,M.Allemeersch, coordinateur de cesassociations, avait pris contact avecLasne Nature et la Commune en sep-tembre dernier et préparé la traductionen néerlandais de certains articles du bulletin de Lasne Nature de juin 2002concernant le balisage et la protectiondes sentiers, sa rubrique «Miel etVinaigre», ainsi que l’article deM.Thomas publié en juin 2002 dans «Lavie à Lasne», consacré lui aussi aux sen-tiers, un patrimoine exemplaire et utile.Cette monographie était à la dispositionde tous les participants.

Jean-Marie DEBATTYCellule Chemins et Sentiers

Suite de la page 1

Visite à Lasne de nos voisins du NordCOLLECTES SELECTIVES

DÉCEMBRE 2002Mardi 3 : sacs bleusMardi 17 : sacs bleus + papiers et car-tonsJANVIER 2003Mardi 14 : sacs bleus Mardi 28 : sacs bleus + papiers et car-tonsFEVRIER 2003Mardi 11 : sacs bleusMardi 25 : sacs bleus + papiers et car-tons

Sortez sacs bleus, papiers et encom-brants le LUNDI soir ou le jour mêmeavant 6 heures.

LES ENCOMBRANTS (EN FEVRIER)Mercredi 5 dans les rues où les pou-belles sont ramassées le lundi /Mercredi 12 pour les rues du mardi /Mercredi 19 pour les rues du jeudi /Mercredi 26 pour les rues du vendredi.

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10 - décembre 2002

Notrenouveauconseil d’administration

Le 31 octobre s'est tenuenotre assemblée généraleannuelle. Après la lecturedu rapport du conseil d'ad-ministration sur les activitésde l'association au cours del'année écoulée et l'inventai-re du travail effectué parnos diverses cellules, l'assemblée a examiné etapprouvé les comptes de2002 ainsi que le budgetpour 2002-2003.Alors que la rentrée descotisations avait enregistréun net recul en 2001, unredressement spectaculaires'est opéré en 2002 qui seraune année record. Il conve-nait ensuite d'élire un nou-veau conseil d'administra-tion pour les années 2003 et2004.

Nos amis François HUPETet Thierry ROLIN, éloignéstrop souvent de Lasne parleurs occupations profes-sionnelles ne se sont pasreprésentés et l'ensembledes membres effectifs a élule nouveau conseil d'admi-nistration composé, parordre alphabétique de :Willy CALLEEUW, AlainCHARLIER, JacquesCOLARD, Joël DULLIER,Didier GELUCK, Jean PierreHAAK, Jean-Pierre HEN-GELS.

Selon la tradition, la soirées'est terminée par le verre del'amitié qui a permis un cor-dial échange de vues entretous les participants. Quelques jours plus tard,ces sept administrateurs ontconfirmé à leurs postes :Willy CALLEEUW, prési-dent, Jacques COLARD,vice-président, Joël DUL-LIER, trésorier tandis que leposte de secrétaire étaitconfié à Jean-Pierre HAAK.D'autre part, le nouveauconseil a demandé àBernard TEURLINGS d'assu-mer la fonction de sup-pléant.

Dans un article publié dansnotre dernier bulletin, nousévoquions l’envahissement detoutes les formes de publicitéqui sont en train de nous sub-merger.Il n’est pas un domaine quiéchappe à l’imagination desconcepteurs.

Les parfums, les odeurs sontune cible privilégiée et nousavons plongé dans le dossierpublié dans le dernier numérode « La lettre de l’éco-consom-mation » pour vous mettre «auparfum».

Et tout d’abord,Qu’est-ce qu’uneodeur ?

Les odeurs sont des moléculeschimiques disséminées dansl’air que nous respirons. En effet, de par leurs proprié-tés chimiques, les parfumssont très volatils et se répan-dent facilement. On connaîtplus de 6000 substances parfu-mantes naturelles ou synthé-tiques et un parfum peut êtreconstitué de 20 à 800 sub-stances différentes.

Le parfum accompagne la viedes hommes depuis des millé-naires. Les religions et entreautres la religion chrétienne,utilisent abondammentl’encens.

Les parfums sont devenusinstruments de plaisir et deséduction, associés à la méde-cine et à l’hygiène.On parfume, on camoufle, ondésodorise.On désodorise les litières pourchat, on parfume le papier detoilette, l’aspirateur, la voitu-re.Le linge qui sort de la machineà laver est parfumé, les blocsnettoyants et désodorisantssont monnaie courante, lesbougies sont souvent parfu-mées tandis que la panopliedes nettoyants ménagers estinfinie.Ces industries génèrentd’énormes chiffres d’affaires etdes campagnes de lancement,elles aussi, à budgets sanspareils.

Substances inoffensives ?Les parfums sont souvent misen cause dans des problèmes

d’asthme, de rhinites, demigraines ; des substances«naturelles» contenues dansles huiles essentielles peuventse révéler toxiques.Les parfums provoquent sou-vent des réactions allergiques.

C’est la raison pour laquellenous devons savoir que toutesces substances ne sont pasanodines et leur impact surl’environnement est certain.Toutes ces molécules odo-rantes sont polluantes àl’extraction et/ou à la synthè-se. Une fois dans les eauxusées, elles ne sont pas élimi-nées par les traitements d’épu-ration de l’eau.

QUE FAIRE ?

Chaque fois que la chose estpossible, utiliser des alterna-tives moins toxiques :- aérer, créer un courant d’air.

Mieux vaut évacuer desmauvaises odeurs que de lesrecouvrir par d’autres,

- si nécessaire (ou agréable),parfumer ses vêtements plu-tôt que mettre les parfumssur la peau,

- éviter les blocs WC pol-luants et d’une efficacitédouteuse,

- manier avec prudence leshuiles essentielles,

- préférer les bougies non par-fumées et éviter les désodo-rants et parfums d’intérieur,

- aérer après avoir fait brûlerde l’encens,

- aucun diffuseur de parfumchimique ne remplacera unbouquet de fleurs ouquelques pétales séchésmêlés de fruits et d’épices,

- installer une hotte dans lacuisine,

- remplir un sac de toile declous de girofleou, mieux encore, préparerune "pomme d’ambre" enpiquant une orange de nom-breux clous de girofle,

- déposer quelques gouttesd’huile essentielle sur uneampoule électrique allumée(attention, c’est chaud !),

- brûler un peu de papierd’Arménie,

- certaines plantes vertescomme la citronnelle déga-gent un parfum agréable. Aplacer dans les toilettes, parexemple.

- opter pour le vaporisateurmanuel, rechargeable, car siles gaz propulseurs des aéro-sols ne sont plus dangereuxpour la couche d’ozone, ilssont hautement inflam-mables, etc.

Nous écrivons etc., car noussommes persuadés que noslecteurs ont d’autres idées à cesujet et nous espérons qu’ilsnous en feront bénéficier.

Cet article est largement inspi-ré d’une étude publiée par «Lalettre de l’éco-consommation»bimestriel du Réseau Eco-consommation.

AVOIR DU NEZ

OU PAS

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11 - décembre 2002

L'hiver approche et les champs prennentun temps de repos avant la nouvelle sai-son. Pourtant, si l'on regarde bien lescouleurs des champs, ce n'est pas le tonbrun qui domine comme autrefois, maisbien le vert. Cette dominante verte estdue à la "culture intercalaire". De quois'agit-il ? La culture intercalaire est uneculture secondaire semée entre deux cul-tures principales. On parle aussi d'inter-culture, de culture dérobée, d'engraisvert, de couverture végétale.

Cette pratique consiste donc à éviterqu'un sol ne reste nu. Elle protège lesparcelles de culture contre les effets despluies sur le sol. Les fortes pluies provo-quent, sur une parcelle nue, des pertesen sol par l'érosion des terres et despertes d'éléments nutritifs par le lessiva-ge du sol. Les conséquences des culturesintercalaires sur l'environnement sonttriples :

- la diminution des dégâts dus aux cou-lées de boue : la vitesse d'écoulementdes eaux est freinée, donc moins deravinement et risque d'inondationdiminué;

- la diminution de la pollution des eauxpar les nitrates : les nitrates contenusdans le sol sont absorbés par lesplantes cultivées en couverture végéta-le;

- le maintien d'abris pour la faune : lavégétation présente une protectionpour les animaux.

Les conséquences de cette pratique pourl'agriculteur sont :

- le maintien d'une bonne structure dusol des parcelles : l'enfouissement descultures intercalaires augmente le tauxd'humus;

- le maintien de la fertilité des terres :les nitrates sont captés par les planteset donc récupérables lors de l'enfouis-sement;

- la production d'un fourrage d'appoint :certaines cultures intercalaires peu-vent être fauchées et récoltées.

Les principales espèces de plantes utili-sées en culture intercalaire sont la mou-tarde blanche, la phacélie, le ray-grass, lavesce.Le choix des espèces dépend de la pério-de des semis, de la culture précédente etde la suivante, du type de sol, du butpoursuivi, etc.

Sur un sol riche en azote, la plante vadévelopper ses parties aériennes vertes.

Par contre, sur un sol pauvre, ce sont lesracines qui vont se développer et contri-buer à l'amélioration de la structure dusol.

La moutarde blanche est une crucifèredont les racines pivotantes, qui attei-gnent 70 à 80 cm de profondeur, ouvrentbien le sol et sont capables de capter 80kg d'azote à l'hectare. Elle est donc unexcellent piège à nitrate qu'elle restituerapour moitié lors de la culture suivante.Elle contribue à l'humification du solpar l'apport de 800 à 1200 kg d'humuspar hectare. Elle est semée après unerécolte de céréales ou de légumineuses(pois, haricots).

La phacélie est une hydrophylacée quiprésente le même apport humique que lamoutarde avec une restitution d'azotede 20 kg par hectare. Elle est seméeaprès la récolte d'une céréale, en semisdirect sans labour.

Le ray-grass est une graminée qui déve-loppe un important réseau racinaireaméliorant la structure du sol et quiapporte de 1000 à 1250 kg d'humus àl'hectare.Il est indiqué sur les sols en pente et lesterres argileuses. Il est semé après larécolte d'une céréale, de maïs ou delégumineuses.Il produit un bon fourrage et restitue de0 à 40 kg d'azote à l'hectare pour la cul-ture suivante. Il est un excellent piège ànitrates.

La vesce est une légumineuse de lafamille des fabacées qui se sème après larécolte d'une céréale. Son apport enhumus est faible (700 kg par hectare),mais sa capacité de restitution en azoteest de 50 kg par hectare. Elle contribue àl'amélioration de la structure du sol.

D'autres espèces sont utilisées en inter-cultures : colza, radis, navets, choux,avoine, seigle, lupin, trèfle.

Les agriculteurs sont encouragés à prati-quer la couverture du sol. La Région wal-lonne accorde des primes environne-mentales, pour autant que certainesconditions de mise en oeuvre soient respectées.

Willy CALLEEUW

(1) extraits de la publication "Les nou-velles" de la Direction générale del'Agriculture de la Région wallonne du3e trimestre 2002.

LE VENT Une énergieinépuisable

L’idée de produire de l’énergie grâce auvent n’est pas neuve. Déjà 135 ans avantJ.C., en Perse, le vent faisait tourner desroues à aubes.Au Ve siècle de notre ère les grecsconstruisaient des moulins appeléspanémones et dès le XIIe les moulins àvent font partie de nombreux paysages.La première éolienne moderne voit lejour il y a une cinquantaine d’années auDanemark.Si l’on compte plus de 11.000 éoliennesen Allemagne et 6000 au Danemark, laBelgique, ou plutôt la Wallonie, reste àla traîne.Alors qu’en Flandre la côte est particu-lièrement propice à ce genre d’installa-tion, il est de nombreux points deWallonie bénéficiant de vents favorablesoù pourraient être installées ces pour-voyeuses d’énergie propre.Une cellule éolienne créée en Walloniesortira incessamment des recommanda-tions concernant ces grands moulins àvent. Plus de 40 projets groupant près de200 éoliennes sont portés par des promo-teurs et il est temps d’établir un cadreprécis si nous voulons répondre dans lesdélais les plus brefs aux directives euro-péennes en matière de développementdurable.Il conviendra d’empêcher les spécula-tions, de tenir compte des impacts pay-sagers, des zones à protéger, des pro-blèmes de bruit, des distances à respec-ter par rapport aux zones d’habitat, auxforêts, aux autoroutes, aux chemins defer, aux lignes électriques, aux couloirsde migration des oiseaux etc.Les avantages de ces installations sontmultiples : sûreté de production, faiblecoût, occupation réduite du sol, pollu-tion inexistante, réserves inépuisables,etc.

AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT

L'INTERCULTURE

Consultez notre site INTERNET :www.lasne-nature.be

vous y trouverez quantitéd'informations utiles

et tous les articles parus dans notre bulletin

"Lasne Nature" depuis sa création.

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12 - décembre 2002

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AGENDA

Horizontalement1. Variété de quartz (3 mots). • 2. Repris connaissance. - Machinehydraulique souvent mise en action par des ânes. • 3. Convenance.-Personnel. • 4. Couteau plus connu que l'eustache. • 5. Issu.-Aromatisa.- Marque le dédain. • 6. Arrosement artificiel. • 7. Rocheconstituée d'agrégats. • 8. Poussé, à l'envers. - Entêté. • 9. Naturaliste.• 10. Combattue par le 6 horizontal.

Verticalement1. Relatifs aux tissus vivants. • 2. Crie dans le bois (de b. en h.) -Enfermé (de b. en h.) • 3. ...-caecal, relatif à la fois à l'iléon et au cae-cum. - Bruit de tambour - Ordinateur personnel. • 4. Pris connaissan-ce.- Membre de la Chambre des Lords.- Exclamation. • 5. Cardinal.-C'est-à-dire. • 6. Pronom.- Sans poils blancs (de b. en h.). - Elle flâne(phon.). • 7. Peut servir de nourriture. • 8. Coupèrent en menus mor-ceaux (phon.). - Bataves ou romaines. • 9. D'avoir.- Plus embryon. • 10.Ne fait pas la joie du jardinier.

M-M. L.

MOTS CROISES

1123456789

10

2 3 4 5 6 7 8 9 10SOLUTION DU N° 51

1123456789

10

2 3 4 5 6 7 8 9 10O R A N G E R A I EB A I A A C H E I FS U D LE H I S FII F U C L O N E T ED I R D O G B UI N F N A R IE A S L A T E R A LN T A L C E R I LN A A E R O R R EE N L S E S U E R

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Président : Willy CALLEEUW : 02/ 633 24 66.Trésorier : Joël DULLIER : 02/ 654 09 02.Secrétaire : Jean-Pierre HAAK : 02/652 59 14 ou 0477/ 21 68 42

Cellule Urbanisme et Aménagement du territoire :Jacques DONNERTél.:02/633 18 79- Fax : 633 49 36Bernard TEURLINGS : 02/ 633 21 11

Cellule Sentiers : Jacques COLARD : Tél/fax 02/ 353 02 44.Jean Marie DEBATTY : 02/ 633 20 10.Secrétariat de rédaction : Didier GELUCK : 02/633 30 24.Réserve du Ru Milhoux :Erik SEVERIN : 02/ 653 55 79. après 20 h.Conservateur de la Réserve : Eric de MÉVIUS : 02 / 633 30 29.Cellule Mobilité: Jacques PROVOST : 02/ 633 24 31.

Cellule Eau, pollutions : Alain CHARLIER : 02/ 633 41 93 après 18 h.Cellule Batraciens : Micheline NYSTEN : 02/ 354 24 12.Cellule Écoles-Nature :Monique LOZET : 02/653 22 64.

Téléphone et Fax de l’asbl : 02/ 633 27 64.E-mail : secrétariat @lasne-nature.bewww.lasne-nature.be

Vous pouvez nous atteindre à ces numéros:

Dim. 16

Sam. 22

Jeu. 27

Dim. 8

Sam. 14

Dim. 8

Dim. 12

Sam. 18

Jeu. 30

JOURNÉE D’ENTRETIEN DE LA RÉSERVE DU RU MILHOUX

Rendez-vous sur place (rue à la Croix, perpendicu-laire à la rue de l’Abbaye et face au n°2 de la rue) à partir de 9h30 ou à tout moment de la journée.Bottes indispensables. Potage à midi. Annoncez

votre venue en téléphonant au 02-653 55 79 ou au02-633 30 29.

PROMENADE (n°17) à Plancenoit (*)départ à 14 h place de Plancenoit (en face de

l’école).

CENTRE SPORTIF ET CULTUREL DE MARANSART

11 rue de Colinet.Réunions de Lasne Nature :

19h30 : Sentiers - 20h00 : Réunion générale.

En MARS(notre prochain bulletin n°53),

la journée d’entretien de la réserve du RuMilhoux est fixée au dimanche 16 mars.

(*) PROMENADES :ces promenades n°13,14 et 17 sont des

exemples de promenades que nous voulonsincorporer dans le nouveau topoguide que

nous avons l’intention d’éditer en 2003 et quenous intitulerons :

«12 NOUVELLES promenades à Lasne»

JOURNÉE D’ENTRETIEN DE LA RÉSERVE DU RU MILHOUX

Rendez-vous sur place (rue à la Croix, perpendicu-laire à la rue de l’Abbaye et face au n°2 de la rue) à partir de 9h30 ou à tout moment de la journée.Bottes indispensables. Potage à midi. Annoncez

votre venue en téléphonant au 02-653 55 79 ou au02-633 30 29.

Promenade (n° 13) dite «de La Hussière»Départ à 14 h de la place de Renival (*)

IL N’Y A PAS DE RÉUNIONS DE LASNENATURE EN DÉCEMBRE

JOURNÉE D’ENTRETIEN DE LA RÉSERVE DU RU MILHOUX

Rendez-vous sur place (rue à la Croix, perpendicu-laire à la rue de l’Abbaye et face au n°2 de la rue) à partir de 9h30 ou à tout moment de la journée.Bottes indispensables. Potage à midi. Annoncez

votre venue en téléphonant au 02-653 55 79 ou au02-633 30 29.

PROMENADE (n° 14) dite «de Fichermont»(*).Départ à 14 h du parking de l’ancienne

gare vicinale d’Aywiers-Maransart.

CENTRE SPORTIF ET CULTUREL DE MARANSART

11 rue de Colinet.Réunions de Lasne Nature :

19h30 : Sentiers - 20h00 : Réunion générale.

DÉCEMBRE 2002

JANVIER 2003

FÉVRIER 2003