Traumatismes crâniens - CRFTC€¦ · Traumatisme crânien violent chez un nourrisson (cerveau en...

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Traumatismes crâniens

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  • Traumatismes crâniens

  • Mécanismes lésionnels

    Scalp Plaies

    Os FracturesEmbarrures

    MéningesHématome extra-duralHématome sous-duralHémorragie sub-arachnoïdienne

    Cerveau Contusions Œdème

  • LE SCALP

    = URGENCE VASCULAIRE

    (stopper hémorragie)

  • Artère temporale

    superficielle

    Régions à risque :

    -Temporale

    -Occipitale

  • SUTURE

    du scalp en

    URGENCE

    avant tout

    transfert.

  • Les lésions osseuses

  • Zones de faiblesse : régions occipitale et temporale

    (écailles = épaisseur fine)

  • Fractures simples

  • Radiographies du crâne = désuet !

  • Préférer TDM si nécessaire :

    voit la fracture + l’espace endocrânien

  • Fractures multiples Ŕ fracas crânien

  • Embarrures = enfoncement

  • Radiographies du crâne

    sous-estiment les lésions

  • Préferrer TDM :

    Fenêtres osseuses et parenchymateuses pour voir

    l’os et les lésions endocrâniennes associées

  • Contusion cérébrale sous-jacente

  • TDM 3 D +++ permet une vue « globale »

  • Remarquer l’hématome cutané qui MASQUE l’enfoncement

    crânien = ne pas s’attendre à voir l’embarrure mais savoir

    l’évoquer sur l’intensité et le mécanisme du traumatisme

  • Urgence chirurgicale = - effet de masse majeur ou

    - ouverture cutanée

  • Embarrure ouverte = fracture ouverte = risque septique

    = chirurgie en urgence

  • ( Dessins d’après Netter )

    Principe du traitement : craniotomie autour de l’embarrure,

    exploration des méninges, nettoyage et réparation plan par plan

  • Exbarrures :

    problématique identique

  • A part : Fracture de l’étage

    antérieur de la base du crâne

    A évoquer systématiquement

    devant tout hématome

    « en lunettes »après trauma crânien

    Risque infectieux +++ :

    -Méningite

    -Méningo-encéphalite

    (Pneumocoque +++ surveillance

    température, pas de paracétamol ni

    antibiotiques en prévention, PL en urgence si

    fièvre, avis spécialisé neurochirurgical,

    vaccination )

  • Fractures des parois

    antérieure et postérieure

    du sinus frontal

  • Communication entre l’espace endocrânien et les cavités

    sinusiennes ethmoïdales :

    risque de rhinorhée et contamination microbienne

  • Incarcération

    dure-mère =

    risque brèche

    ostéo-méningée

  • Plus grave = enfoncement naso-ethmoïdo-frontal

  • L’hématome extra-dural

    Dogme clinique :

    -TC avec PdC

    -Intervalle libre

    -Signes cliniques secondaires

    Facteurs de risque :

    âge jeune, impact direct sur zones

    de faiblesses (temporal+++)

  • HED dans la zone de

    dure-mère décollable de

    Gérard-Marchant

  • TDM =

    Lentille hyperdense

    BICONVEXE

  • minime Infratentoriel Infra + supratentoriel

    monstrueux Bilatéral Aplati

  • Traitement :

    -craniectomie (volet)

    -aspiration

    -coagulation

    -suspension dure-mère

  • Aspect « gelée de groseille »

  • Retard prise en charge chirurgicale

    = risque ischémie cérébrale

  • L’hématome sous-dural

  • Mécanisme :

    Déchirure des veines

    cortico-durales en pont

    dans l’espace sous-dural

    sur leur point de fixation

  • Aspect étalé en lentille juxta-osseuse (forme en croissant)

    concave en dedans, convexe en dehors

  • HSD chroniqueTDM : aspect hypodense

  • Parfois inhomogènes :

    -Plusieurs couches

    -Dépôts fibrineux

    -Sédiment hémorragique plus récent (re-saignement)

  • Hématome sous-dural chronique bilatéral

  • Hématomes sous-durauxchroniques

    -Dure-mère

    -Coque externe de l’HSD

    Traitement : « lavage de cerveau »

  • HSD sub-aiguTDM : aspect isodense

  • HSD bilatéral : pas de déviation de la ligne médiane !

  • HSD aiguTDM : aspect hyperdense

  • Hématome sous-dural

    aigu

    interhémisphérique

    Hématome sous-

    dural aigu très

    important avec effet

    de masse majeur

  • Situation rare :

    L’engagement suraigu

    IRM axiale pondérée en T2 montre :

    -Ischémie dans le territoire de l’artère

    cérébrale postérieure D due à un

    engagement cérébral temporal D

    -Ischémie mésencéphalique G due à la

    souffrance du tronc cérébral écrasé sur

    le bord libre controlatéral de la tente du

    cervelet et responsable d’une

    hémiplégie homolatérale à

    l’engagement = syndrome de Kernohan

  • L’hémorragie sub-arachnoïdienne

    traumatique

  • Souvent en

    contrecoup

    d’un coup direct

    et associée à des

    contusions

    parenchymateuses

  • Les contusions parenchymateuses

  • Unilatérale et de petite taille

  • Unilatérale et de grande taille

  • bilatérales

  • Contusions œdémato-hémorragique

  • Contusions œdémateuses

  • Œdème

    cérébral

    diffus

    Parenchyme cérébral

    hypodense

    = ischémie diffuse

  • Principe du traitement : lutter contre HTIC (réanimation)

    Traitement chirurgical discuté au cas par cas si HTIC

    réfractaire = craniectomie décompressive (« faire de la place »)(voire résection de la contusion)

  • « Après l’orage »

  • Reconstruction secondaire de la voute crânienne

    -par cranioplastie titane, produits synthétiques,

    hydroxyapatite …

    -ou mise en nourrice de la craniotomie dans l’espace

    graisseux souscutané pour ré-implantation différée

  • Lésions axonales diffuses (traumatismes haute cinétique, décélération axe antéro-post…)

    TDM sous-estime les lésions

    IRM avec séquences

    écho de gradient et flair +++

  • Traumatismes occipitauxsouvent graves

    -impact crânien non protégé

    par les mains ou la face

    -contusions cérébrales

    bi-frontales de contrecoup

    (atteinte cognitive +++,

    anosmie)

    -risque atteinte tronc

    cérébral par onde de choc

  • Les corps étrangers intra-crâniens

  • Quizz : quel est cet objet ?

  • Les complications

  • L’hydrocéphalie post-traumatique

  • Phase aigue

    Résorption des

    contusions

    Hydrocéphalie à

    1 mois

    A évoquer systématiquement si

    absence de réveil ou d’amélioration

    état neurologique

  • Le risque septique :

    Embarrures ouvertes, plaies crânio-cérébrales,

    corps étrangers, fractures étage antérieur…

  • Risque évolution vers :

    méningite,

    ostéite, abcès sous-cutané

    empyème extra ou sous-dural,

    encéphalite pré-suppurative,

    abcès cérébral

  • Fistule carotido-caverneuse

    Exophtalmie pulsatile et soufflante,

    ophtalmoplégie, chémosis

    Shunt artério-veineux

    Opacification précoce des

    sinus caverneux au temps

    carotidien

    Traitement endovasculaire

    = occlusion du shunt

  • Hydrome sous-dural (épanchement sous dural de LCS du à une

    brèche arachnoïdienne)

  • Tout traumatisé crânien est un

    traumatisé potentiel du

    rachis

  • Particularités pédiatriques

  • Traumatismes obstétricaux

  • Céphalhématomes

    (hématome sub-périosté limité par

    les sutures crâniennes)

  • Embarrures en « balle de ping pong »

  • Hématomes sous-duraux du

    nourrisson

  • Soulève le problème de l’enfant secoué

    « Shaken baby syndrome »

  • HSD chronique :

    Syndrome HTIC du

    nourrisson

  • Forme grave : secousse violente,

    hématomes sous duraux aigus convexité

    +/- interhémisphérique, contusions

    cérébrales œdèmato-hémorragiques

  • Sédiment hémorragique le

    long de la faux du cerveau

    = aspect de « pseudo-delta »

  • L’IRM précoce confirme la nature

    sous-durale de l’épanchement

    intracrânien et fait un état des lieux

    cérébral (flair, diffusion+++)

    Lésions

    axonales

    diffuses

    Zones

    ischémiques

    bi-occipitales

  • Ponction sous-durale

    trans-fontanellaire en urgence

    - fait le diagnostic d’HSD

    - soulage l’enfant

    - dilue l’hématome

    - peut suffire pour guérir

  • Traitement chirurgical = Dérivation sous-duro péritonéale

  • Formes graves avec séquelles

    :

    -Atrophie frontale :

    séquelles cognitives

    -Atrophie occipitale :

    cécité corticale

    -Atrophie pariétale :

    tétraparésie spastique

  • Bilan maltraitance : peau, os, yeux…

    Hémorragies

    rétiniennes

    profuses « en

    flaque »

    Fractures

    costales

  • Fractures évolutives

  • Traumatisme crânien violent chez un

    nourrisson (cerveau en période de forte

    croissance), impact direct avec fracture,

    diastasis important, déchirure dure-mère,

    hernie cérébrale

  • La fracture ne

    consolide pas, les

    berges de la fracture

    s’écartent sous l’effet

    de la poussée

    cérébrale