Transport et mobilité en aquitaine

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Transports et mobilité en Aquitaine DOC.1. LES INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES EN AQUITAINE DOC.2. LE RAIL EST AU CŒUR DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT POUR L’AQUITAINE, CONDITION DE SON DÉSENCLAVEMENT Cette priorité fait partie intégrante du Contrat de Plan Etat/Région. Cela pour deux raisons au moins : d’une part, il est un outil essentiel de l’aménagement du territoire car il représente un facteur de dynamisme économique, mais aussi un facteur de cohésion territoriale parallèlement, il représente un mode de transport plus respectueux de l’environnement que le transport routier et doit bénéficier, à ce titre, d’une vraie priorité publique. C’est par exemple dans ce cadre que s’inscrit le programme qui vise à résorber le bouchon de Bordeaux, préalable indispensable à l’achèvement de la Ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux, maillon essentiel du TGV Sud Europe Atlantique. Parallèlement, la Région a mis en place un dispositif d’aides à l’attention des opérateurs du transport de marchandises afin de les accompagner dans leurs opérations de transfert modal et de favoriser l’implantation d’entreprises ayant recours aux techniques de transport combiné. Mais c’est bien à travers les Ter que l’action de la Région va se manifester avec le processus de régionalisation des transports de voyageurs engagé depuis janvier 2002. Dans ce contexte, un programme de gestion s’organise autour de quatre domaines prioritaires : le renouvellement du matériel ; le développement des dessertes ; la modernisation des gares ; la sécurisation des transports ferroviaires. http://aquitaine.fr/politiques-regionales/transports/transports.html DOC.3. LE FINANCEMENT DE LA LGV BORDEAUX-TOURS Enfin, Hervé Tricot peut parler. Ce n'est pas que ce solide Auvergnat aime la communication. Mais il est depuis deux ans le directeur du projet Tours-Bordeaux chez Lisea, la société concessionnaire créée par Vinci avec ses partenaires financiers pour la construction, l'exploitation et la maintenance de la ligne nouvelle à grande vitesse Tours-Bordeaux. Depuis deux ans, il prépare avec ses équipes un des plus grands chantiers d'Europe, de surcroît première concession ferroviaire de cette taille. […]. Mais ce n'est que le 16 juin dernier que la très longue négociation avec les banques et les collectivités locales a abouti à la signature du contrat de concession entre Vinci et Réseau ferré de France. Et qu'Hervé Tricot, qui dit n'avoir jamais douté de l'issue positive de ce projet, peut donc officiellement s'exprimer. Ce matin à Angoulême et cet après-midi à Bordeaux, il s'engagera à livrer une ligne nouvelle en juillet 2017. Elle reliera la gare de Bordeaux-Saint-Jean à Montparnasse en deux heures et cinq minutes. Plus de 6 milliards d'euros de travaux 6,2 milliards d'euros de travaux seront engagés dans ce chantier, sur un investissement total de 7,8 milliards d'euros. C'est le plus gros chantier d'infrastructures annoncé pour la décennie en France. Il est le fruit d'un partenariat public-privé. Vinci et ses partenaires financiers, comme la Caisse des dépôts et consignations et des fonds d'investissements gérés par Axa, apportent 3,8 milliards d'euros. Réseau ferré de France apporte 1 milliard d'euros au projet, que l'État et les collectivités locales cofinancent à peu près à la même hauteur, soit 1,5 milliard d'euros. Les contributions publiques sont des subventions qui pourront faire l'objet d'un retour en cas d'exploitation bénéficiaire. Vinci se remboursera de cet investissement en percevant les péages payés par les opérateurs ferroviaires, comme pour les autoroutes. Le tarif moyen sera de 20 euros par kilomètre et par train. La concession ferroviaire est signée pour cinquante ans. C'est la plus importante d'Europe. […] Une mise en service en juillet 2017 Vinci a une vision assez précise du chantier. La durée contractuelle des travaux est de soixante-treize mois. La mise en service de la ligne est annoncée pour juillet 2017. Mais il faudra que le plus gros du chantier soit terminé bien avant. Car la ligne devra être testée par les différents opérateurs ferroviaires pendant de nombreux mois. Et les procédures de sécurité, avant que le premier train ne circule et avant la mise en service, sont draconiennes. C'est heureux. GILLES Jean-Bernard, « LGV Tours-Bordeaux-Bordeaux : Vinci annonce le programme », Sud-Ouest, le 23 juin 2011.

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Transports et mobilité en Aquitaine !!DOC.1. LES INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES EN AQUITAINE !!

DOC.2. LE RAIL EST AU CŒUR DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT POUR L’AQUITAINE, CONDITION DE SON DÉSENCLAVEMENT Cette priorité fait partie intégrante du Contrat de Plan Etat/Région. Cela pour deux raisons au moins : d’une part, il est un outil essentiel de l’aménagement du territoire car il représente un facteur de dynamisme économique, mais aussi un facteur de cohésion territoriale parallèlement, il représente un mode de transport plus respectueux de l’environnement que le transport routier et doit bénéficier, à ce titre, d’une vraie priorité publique. C’est par exemple dans ce cadre que s’inscrit le programme qui vise à résorber le bouchon de Bordeaux, préalable indispensable à l’achèvement de la Ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux, maillon essentiel du TGV Sud Europe Atlantique. Parallèlement, la Région a mis en place un dispositif d’aides à l’attention des opérateurs du transport de marchandises afin de les accompagner dans leurs opérations de transfert modal et de favoriser l’implantation d’entreprises ayant recours aux techniques de transport combiné. Mais c’est bien à travers les Ter que l’action de la Région va se manifester avec le processus de régionalisation des transports de voyageurs engagé depuis janvier 2002. Dans ce contexte, un programme de gestion s’organise autour de quatre domaines prioritaires :

"  le renouvellement du matériel ; "  le développement des dessertes ; "  la modernisation des gares ; "  la sécurisation des transports ferroviaires.

http://aquitaine.fr/politiques-regionales/transports/transports.html !DOC.3. LE FINANCEMENT DE LA LGV BORDEAUX-TOURS

Enfin, Hervé Tricot peut parler. Ce n'est pas que ce solide Auvergnat aime la communication. Mais il est depuis deux ans le directeur du projet Tours-Bordeaux chez Lisea, la société concessionnaire créée par Vinci avec ses partenaires financiers pour la construction, l'exploitation et la maintenance de la ligne nouvelle à grande vitesse Tours-Bordeaux. Depuis deux ans, il prépare avec ses équipes un des plus grands chantiers d'Europe, de surcroît première concession ferroviaire de cette taille. […]. Mais ce n'est que le 16 juin dernier que la très longue négociation avec les banques et les collectivités locales a abouti à la signature du contrat de concession entre Vinci et Réseau ferré de France. Et qu'Hervé Tricot, qui dit n'avoir jamais douté de l'issue positive de ce projet, peut donc officiellement s'exprimer. Ce matin à Angoulême et cet après-midi à Bordeaux, il s'engagera à livrer une ligne nouvelle en juillet 2017. Elle reliera la gare de Bordeaux-Saint-Jean à Montparnasse en deux heures et cinq minutes. Plus de 6 milliards d'euros de travaux

6,2 milliards d'euros de travaux seront engagés dans ce chantier, sur un investissement total de 7,8 milliards d'euros. C'est le plus gros chantier d'infrastructures annoncé pour la décennie en France. Il est le fruit d'un partenariat public-privé. Vinci et ses partenaires financiers, comme la Caisse des dépôts et consignations et des fonds d'investissements gérés par Axa, apportent 3,8 milliards d'euros. Réseau ferré de France apporte 1 milliard d'euros au projet, que l'État et les collectivités locales cofinancent à peu près à la même hauteur, soit 1,5 milliard d'euros. Les contributions publiques sont des subventions qui pourront faire l'objet d'un retour en cas d'exploitation bénéficiaire. Vinci se remboursera de cet investissement en percevant les péages payés par les opérateurs ferroviaires, comme pour les autoroutes. Le tarif moyen sera de 20 euros par kilomètre et par train. La concession ferroviaire est signée pour cinquante ans. C'est la plus importante d'Europe. […] Une mise en service en juillet 2017

Vinci a une vision assez précise du chantier. La durée contractuelle des travaux est de soixante-treize mois. La mise en service de la ligne est annoncée pour juillet 2017. Mais il faudra que le plus gros du chantier soit terminé bien avant. Car la ligne devra être testée par les différents opérateurs ferroviaires pendant de nombreux mois. Et les procédures de sécurité, avant que le premier train ne circule et avant la mise en service, sont draconiennes. C'est heureux.

GILLES Jean-Bernard, « LGV Tours-Bordeaux-Bordeaux : Vinci annonce le programme », Sud-Ouest, le 23 juin 2011.

DOC.4. LES INFRASTRUCTURE ROUTIÈRES EN 2011 !!!!!!DOC.5. UNE NOUVELLE AUTOROUTE : L’AUTOROUTE DE GASCOGNE !À Mont-de-Marsan comme à Pau, le mot « désenclavement» a fait florès, devenant un lieu commun à mesure qu’avançait le chantier. Mais c’est bien toute la question, aujourd’hui : quel trafic va réellement engendrer la nouvelle autoroute, qui met Mont-de-Marsan à une heure de l’entrée de Bordeaux et Pau à une heure et demie de la métropole régionale ? Sachant que le prix du péage ne sera vraiment pas donné pour l’automobiliste : 18 € entre Pau et Langon. Et qu’une clause financière « protège » le concessionnaire, en cas de non-rentabilité de l’infrastructure. Il est escompté un trafic de 9 000 véhicules par jour sur la future Pau-Langon. Alors que le flux quotidien sur l’axe actuel est de l’ordre de 7 000 voitures et poids lourds. Philippe Barbedienne, directeur de la Sepanso (Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest), prédit un sévère retour de bâton pour le contribuable. À l’inverse, les instances socioéconomiques tablent sur un essor du trafic à la mesure du boum d’activités, de la dynamique attendue de la A65, qui,parle rétrécissement de « l’espace-temps », va selon elles révéler comme attractifs des territoires qui l’étaient déjà – par le prix des terrains, la qualité de vie, etc. – mais souffraient, de ne pas être « irrigués » par un axe rapide et sécurisé.!!!!!!

DOC.6. PROGRESSION DU TRAFIC AÉRIEN DOPÉ PAR LE LOW COST!! Le nombre de passagers locaux des aéroports en Aquitaine s'élève en 2013 à 6,7 millions de passagers, soit une augmentation de 4,4 % par rapport à 2012.!! En 2013, l'aéroport de Bordeaux multiplie le nombre de destinations directes avec notamment les forts développements de Volotea (137 %) et de EasyJet (18 %). Les vols réguliers nationaux et internationaux bénéficient de hauts niveaux de croissance, respectivement de 6,2 % et 5,8 %. Sur le seul domaine du trafic européen, la croissance est de 5 %. L'Afrique du Nord connaît un trafic en recul de 9,2 %. Au départ de Bordeaux, 2,8 millions de passagers ont emprunté les lignes régulières nationales et les destinations vers Lille (Hop!, Volotea, EasyJet), Strasbourg (Hop!, Volotea), Nice (Hop!, EasyJet) augmentent respectivement de 82 %, 39 % et 27 %. Plus d'un tiers du trafic aérien sur des lignes à bas coût;1,7 million de passagers sont partis vers des destinations étrangères par un vol régulier direct. Bordeaux-Londres reste la première destination avec 15 % de part de marché. Cependant, deux hubs internationaux obtiennent des croissances exceptionnelles : Amsterdam 16 % et Lisbonne 22 %. Le trafic low cost représente 35

% du trafic. La totalité des ouvertures de lignes en 2013 concerne des vols low cost. L'année 2013 est marquée par l'implantation de la base régionale Volotea au printemps, l'ouverture de six nouvelles lignes au départ de Bordeaux et l'arrivée d'une nouvelle compagnie (Monarch).!!! L'aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne connaît une légère augmentation du nombre de passagers locaux en 2013. La diminution de 1 % du nombre de passagers internationaux (237 400 passagers) se combine à la progression de 1,9 % de celui des passagers nationaux (860 000).!Après trois années de baisse, la tendance s'inverse en 2013 pour l'aéroport de Pau-Pyrénées avec une augmentation de 5,9 % du nombre de passagers embarqués. Le trafic international (23 200 passagers) accuse une baisse de 19 %, largement compensée par l'augmentation de 7 % du trafic national (621 800).!! À l'aéroport d'Agen-La-Garenne, avec 36 461 passagers embarqués pour Paris, le trafic augmente de 8,9 %.!! Pour l'aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord, les 284 000 passagers internationaux représentent plus de 99 % du nombre de passagers totaux, ce trafic augmente de 15 %.!

Source : INSEE!!DOC.7