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DREW BAKER HUGUES DUFOURT PASCAL DUSAPIN JASON ECKARDT JOSHUA FINEBERG TRISTAN MURAIL 4 et 9 décembre 2006 Transatlantiques

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DREW BAKERHUGUES DUFOURTPASCAL DUSAPINJASON ECKARDTJOSHUA FINEBERGTRISTAN MURAIL4 et 9 décembre 2006

Transatlantiques

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Lundi 4 décembre 2006ENSEMBLE FA

Joshua Fineberg Empreintes,pour quinze instruments et électronique(1995)

Hugues DufourtL’Afrique d’après Tiepolo, pour piano solo et sept instruments (2004-2005) Commande de l’Ensemble Recherche et de la WDR, création française

Entracte

Jason EckardtAfter Serra,pour flûte, clarinette, piano, violon et violoncelle (2000), création française

Tristan MurailPour adoucir le cours du temps, pour dix-neuf instruments etélectronique (2005)Commande du Groupe de Musique Expérimentale de Marseille et de l’Institut Françaisde Prague

Piano, Dominique MyEnsemble FADirection, Jeffrey MilarskyRéalisation informatique musicale Ircam, Eric Daubresse

Coréalisation Ircam-Centre Pompidou,Ensemble FA, Festival d’Automne à Paris.Avec le concours de la SPEDIDAM.

Durée : 80’ plus entracte

Ces deux concerts sont réalisés avec leconcours du Fonds franco-américain pourla musique contemporaine, unprogramme de FACE, avec le soutien de la SACEM, BMG Music Publishing, le ministère des Afaires Etrangères,Ambassade de France aux États-Unis,l’AFAA, la Fondation Kellen et la Fondation Goelet.

Photo : Denis Bretin ; La “Tour Eifel” vue du casino Bally’s, Las Vegas

Samedi 9 décembre 2006ENSEMBLE 21

Tristan MurailLa Barque mystique, pour flûte, clarinette, violon,violoncelle, piano (1993)

Drew BakerEllipsis, pour ensemble (2006) Commande de Montclair StateUniversity/New Jersey et du Festivald’Automne à Paris, création française

Pascal DusapinPréludes, pour piano (2006), Commande de Marilyn Nonken et de l’Ensemble 21 avec le concoursdu Fonds franco-américain pour la musique contemporaine, création française

Entracte

Joshua Fineberg Veils, pour piano solo (2001)Commande de la Fondation Frommde l’université de Harvard

Jason EckardtTrespass, pour piano solo et ensemble(2006)Commande du département de musique contemporaine du conservatoire Oberlin, création française

Piano, Marilyn NonkenEnsemble 21Direction, Jean Deroyer

Coproduction Montclair StateUniversity/New Jersey, Festival d’Automne à Paris.Coréalisation Ircam-CentrePompidou.

Durée : 80’ plus entracte

On sait les liens privi-légiés que les pères fon-dateurs de la musiquespectrale ont toujoursentretenus avec l’Amé-rique : Tristan Murailenseigne aujourd’hui lacomposition à l’Uni-versité de Columbia.Durant les années 1980,Gérard Grisey donna defréquentes conférencesà Berkeley. Mais de quel-le manière cette pré-sence peut-elle se faireentendre, concrètement,dans la musique desjeunes compositeursaméricains? C’est ce quemettent en lumière, endeux concerts confron-tant les œuvres de cesderniers à quelques par-titions phares du cou-rant spectral, l’EnsembleFa et l’Ensemble 21. C’est aussi l’occasion deproposer une nouvellevision d’un certain« minimalisme » amé-ricain : un minimalis-me qui serait, pour cescompositeurs trente-naires, comme la trans-position musicale qua-si littérale des recherchesmenées, dans le champdes arts visuels, par leursaînés de l’Art minimal.

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4 décembre

JOSHUA FINEBERGEmpreintes, pour 15 instruments etélectronique (20’)

Texte du compositeur

Dans l’œuvre Empreintes,textures et couleurs n’in-teragissent pas directe-ment, comme dans la plupart des œuvres. Illeur faut passer par unintermédiaire de trans-formation. La musiqueest analysée en temps réel,ce qui permet ainsi d’enextraire les principalespropriétés, comme la couleur et le mouvement.Il devient donc possiblede créer à partir de cesfragments plusieurs sortesd’entités musicales. Auniveau le plus simple, ellespeuvent donner l’illu-sion d’un halo qui consti-tue en quelque sorte une empreinte de l’ob-jet analysé. Par contre,elles peuvent égalementêtre transformées, échap-pant donc à l’identifica-tion et tissant une texture riche dans laquelleles matériaux musicauxpourront interagir. Cesopérations de transfertentre les objets musicauxagissent sur la perceptionde chacun d’entre eux,

l’objet créé, l’objet modèle, maisaussi sur le continuum musical. Lesobjets musicaux servent à se générer les uns les autres, touten gardant leur propre caractère,et évoluent dans un espace où ilssont irrémédiablement attirés entreeux. Le travail de développe-ment a été fondamental pour lacréation d’Empreintes. Je voudraisremercier particulièrement trois personnes : Gérard Assayag– auquel la pièce est dédiée – Todor Todorof et Éric Daubresse.

Traduit de l’anglais par Dominique Lebeau

HUGUES DUFOURTL’Afrique d’après Tiepolo, pour piano solo et sept instru-ments (30’), création française

Texte du compositeur

Tiepolo est, au XVIIIe siècle, undes principaux représentants dela peinture religieuse et décora-tive du Rococo. La réalité se dissout en visions transfigurées,en artifices de magnificence. Dumonde, il ne reste plus qu’unciel argenté où les éléphants sontjuchés sur des nuages, où des rondesd’anges forment des torsades flot-tantes. De 1751 à 1753, Tiepoloexécuta pour Balthasar Neumannles travaux de décoration de la colossale Résidence de Würzburg.Il réalisa les fresques qui ornentla voûte de l’escalier d’honneur.Il y aménage une immense

narration et propose une déambulation encinq stations, au cours de laquelle se décou-vrent les Quatre Continents. L’Afrique, située sur le côté est de la voûte, en reçoit lalumière la plus crue, la plus complexe aussi,qui provient des embrasures des fenêtresouest, en face, et de celles des fenêtres nord,par la gauche. On y distingue des groupes demarchands et de fumeurs, un chameau, desvendeurs de perle, une immense tente rayéebleu et blanc, puis l’Afrique en personne etle dieu Nil. L’Afrique, qui est déjà aux mainsdes prédateurs européens, est étrangementnimbée d’une lumière blafarde. La musiqueévoque le pâle soleil d’Afrique de Tiepolo etses épaisses nuées de soufre. L’œuvre musi-cale se définit par l’usage de la couleur. Lasubstance sonore possède une organisationdynamique propre qui polarise et rythme l’espace bien avant que celui-ci ne devienneun objet de composition. Composer consis-te à suggérer des impressions dynamiques avecdes mouvements sans déplacement. Les nou-velles dimensions de la musique sont la pro-fondeur, la transparence, la fluidité et la luminosité. La musique du XXe siècle a essentiellement construit sa durée sur desédifices abstraits, cherchant à s’écarter par làde l’empirisme du sens intime. L’Afriqued’après Tiepolo marque un retour à l’intuitiondu temps et à la perception concrète du chan-gement. Le continu y forme une réalité plusprofonde que l’apparente discontinuité desphénomènes. L’espace n’est plus la penséed’une immobilité. C’est une forme en puis-sance. Le changement n’est plus lié à la trajectoire, il suppose des transitions insen-sibles, des passages inassignables. La formemusicale devient un modelé de masses et devides, un flux de forces et de valeurs. Rienn’est plus propre à suggérer l’espace que lacouleur. En musique, elle dépend de procé-dés d’écriture complexes dont elle est la résultante hautement intégrée. Un même accord peut apparaître homogène en surfaceet hétérogène en profondeur, vif et translu-cide au premier abord et rugueux et sombredans la sinuosité de ses replis, à l’image d’unetension naissante. La musique est un art deretouches.

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JASON ECKARDTAfter Serra, pour flûte, clarinette, piano, violon, violoncelle (14,5’), création française

Texte du compositeur

Bien que le rattachement de ma musiqueaux œuvres monolithiques du sculpteur post-minimaliste Richard Serra ne soient pasforcément apparent de prime abord, mon intention est de restituer sous une formesonore l’aspect à la fois précaire et imposantque je perçois dans ses réalisations. Les sculp-tures de Serra dominent le spectateur par legigantisme de leurs dimensions et la défini-tion précise de leur forme. En même temps,elles donnent l’impression qu’elles risquentde s’écrouler à la moindre perturbation. Toutcomme l’œuvre de Serra dérange le sens del’équilibre physique chez le spectateur, AfterSerra vise à défaire le sens de la stabilité tem-porelle chez l’auditeur. Ma composition tente de contrarier le besoin de continuitédans la forme et le geste, en juxtaposant unesurface volatile et fébrile à des processus sous-jacents qui se développent petit à petit. AfterSerra est une commande de la Fondationmusicale Fromm de l’université de Harvard, dédiée à Roger Redgate qui l’a crééele 5 avril 2000 au Warehouse de Londres.

Traduit de l’anglais par Maxime Tortelier

TRISTAN MURAILPour adoucir le cours du temps, pour 19 instruments et électronique (15’)

Texte du compositeur

“J’écris pour moi-même, pour quelquesamis, et pour adoucir le cours du temps.”(José-Luis Borges). C’est une piè-ce où il est beaucoup question detemps, du temps qui passe, dutemps qui s’impose, du temps quirevient, du temps que notreconscience manipule. Il y est aussi question de cette frontièreinvisible entre ce qu’on nomme,improprement, “bruit” et ce qu’onnomme “son musical”. Plusieurscatégories d’objets musicaux vontet viennent, se transforment, s’en-trelacent : une énorme aspiration(colorée de la résonance filtréed’un gong); les résonances colo-rées du même gong ; un contourmélodique microtonal ; une mélodie d’accords (ou de timbres);divers sons bruités, sou6és, granuleux, mais harmonisés del’intérieur ; une cloche à vache alpine, comme le tic-tac irrégu-lier d’une horloge relativiste. Sous-jacents : une lente dérive spectralevers des couleurs de plus en plussombres et compressées ; la succession de 31 sections, de plusen plus courtes et actives, jusqu’àune “cadence” électronique cen-trale, puis de plus en plus longues,

jusqu’à la conclusion. Les"bruits" sont domesti-qués, accordés sur les har-monies instrumentales,grâce une technique par-ticulière de manipula-tion des partiels des sons.Ainsi que le gong devientharmonie, ou que lescloches à vache virtuellessont sans cesse variées etinfluencées par le contex-te musical. Les sons desynthèse sont déclenchésà partir d’un clavier MIDIsitué sur scène ; ils sontmixés et projetés dansl’espace, en temps réel,à l’aide du logiciel Holophon du GMEM. R e m e r c i e m e n t s à Laurent Pottier (GMEM),à Michael Klingbeil (uni-versité Columbia).

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L’un de ces parallèles consiste, dans mon cas,à utiliser deux lignes séparées qui figurenten haut et en bas à droite du tableau sans titre.Ellipsis débute avec les phrases « Comme l’onregarde » et « Au-delà du temps vaste »murmurées dans la clarinette basse, le cor etle basson. La disposition textuelle est telleque la phrase dans son entier s’étend surplus de deux minutes. Chaque mot est pro-noncé entièrement et est également séparéen deux parties phonétiques. J’ai rapprochéces deux énoncés (« Comme l’on regarde »et « Au-delà du temps vaste ») en raison deleur implication évidente avec la notion decontemplation du temps. Après tout, c’estce que j’essaye de faire en imprégnant un uni-vers auditif d’idées et de techniques empruntées au visuel. Après une premièresection plutôt intense qui s’appuie sur le bruit,Ellipsis se réduit soudain à un seul son. Dèslors, une nouvelle texture se crée progressi-vement. On a l’impression d’être méthodi-quement enveloppé par une zone de hauteurs, de registres et de timbres en constan-te expansion. Tandis qu’Ellipsis est censée s’ali-gner programmatiquement sur le récit de Catulle quittant la Bithynie, mon désir estcelui de mener l’auditeur dans cette zonegigantesque à la manière d’un bateau à ladérive vers l’étendue maritime sans limites.

Traduit de l’anglais par Maxime Tortelier

PASCAL DUSAPINPréludes, pour piano, première partie d’un cycle (10’) création française

Texte du compositeur

Dans mon cycle de sept études pour pianocomposées de 1998 à 2002 et dont la duréeapproche l’heure, je m’étais intéressé à ima-giner une grande forme pour piano, construi-te sur des flux d’énergies assez étendues, mêmesi contradictoires dans leurs intentions. Chacune de ces sept études est indépendan-te (c’est-à-dire qu’elles peuvent être jouéesindividuellement) mais reste connectée à l’ensemble du cycle par des réseaux presquesecrets qui en assurent la cohérence structurelle.

instrumentation réduite, La Barquemystique est véritablement “or-chestrée”. C’est une orchestra-tion miniaturisée, qui fonction-ne comme une pièce d’horlogerie.Les instruments changent de rôleà chaque instant, les alliages varient sans cesse ; le tout devantconcourir à l’édification de formesglobales. L’efet final, comme danstout mouvement d’horlogerie dépend d’une extrême précisionde l’exécution – dans les hau-teurs microtonales, dans les rythmes,avec leur tempo fluctuant, et dansles timbres.

DREW BAKEREllipsis, pour ensemble (10’) création française

Texte du compositeur

Comme la plupart de mes com-positions, Ellipsis est en grande partie inspirée des tableaux de Cy Twombly, en particulier sagigantesque toile sans titre de dix-sept mètres de long. Twomblyacheva son œuvre en 1994 (il l’avaitcommencée en 1972) et lui don-na comme titre facultatif Dis Adieu,Catulle, aux rives d’Asie Mineure. Il y ade toute évidence des divisionsperceptives entre le visuel (spa-tial) et l’auditif (temporel). Néan-moins, peintres et compositeursutilisent souvent des techniquessimilaires qui produisent des efets dramatiques comparables.

9 décembre

TRISTAN MURAILLa Barque mystique, pour flûte, clarinette, vio-lon, violoncelle, piano(12’)

Texte du compositeur

La Barque mystique emprunteson titre à une série depastels d’Odilon Redon.Complexité et évidencedes relations colorées, oùse marient des teintes apriori incompatibles,rythmes des formes, oùplages floues et couleursbrumeuses formentcontraste avec traits incisifs et à-plats vive-ment colorés, trouventleur équivalent dans lesarchitectures et dans lapalette harmonique de lamusique. Volupté des déchirures, morosité dé-lectable : les peintres etpoètes de cette fin de XIXe

siècle avaient su sublimercrises et incertitudes envaleurs artistiques éter-nelles. C’est sans douteune leçon pour nous : lapure transposition desmalheurs du monde nesu2t pas à créer l’œuvred’art. En dépit de son

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Le cycle des Préludes est très diférent dansson programme. Mais il n’est pas achevé.Les sept pièces présentées ce soir représen-tent un bref chapitre d’un work in progress quidevrait s’achever dans quelques années au fild’une composition que j’ai voulu voyageuse… Ces préludes m’accompagnent depuis deuxou trois ans déjà car, de loin en loin, j’ai tou-jours aimé écrire des pièces au bord d’uneautre composition de plus grande envergure. Le prélude, nous dit le dictionnaire Larousse (à propos de Chopin…), est une composition de gestes ou un “roman par lettres”, danslesquel les vides, les sous-entendus comptent autant quece qui est écrit…

Ces Préludes sont dédiés à Marilyn Nonken

JOSHUA FINEBERGVeils, pour piano solo (10’)Éditions Eschig/ BMG Editions

Texte du compositeur

Les Bouddhistes tibétains considèrent le mon-de comme une série de voiles qui masquentla réalité. Telle est la façon dont j’envisage lepiano. Ce qui rend le piano vraiment magique, c’est sa résonance. Le choc provo-qué par les marteaux produit une vibrationcontinue. Celle-ci peut être colorée par depetits impacts qui l’orientent dans telle outelle direction. De grands chocs peuvent lit-téralement éliminer la couleur précédente,ou alors en laisser une trace à peine percep-tible. De très délicates interventions peuventmême modifier l’évolution de la résonance

sans être réellement perceptiblescomme événements autonomes.« La musique » peut être vue com-me une sorte de voile dissimulantla vraie musique dont le cœur estla résonance sous-jacente (la cou-leur). L’interaction entre la surface ponctuée et les courantssous-terrains continus font la forme et le mouvement de l’œuvre.En écrivant Veils, cette parentéconceptuelle m’a incité à explo-rer les sons authentiques de la musique religieuse tibétaine.J’ai tout particulièrement étudiéle rythme et les arches dramatiquesde ces rituels, qui produisent unesensation de progression vers l’avant; et bien qu’ils n’aient pas d’archeformelle clairement définie, onressent quand même un climax etune catharsis. Dans Veils, les sonset les structures de ces sources ontété absorbés par mon propre lan-gage musical ; cependant, ils n’enconstituent pas moins une sortede « réalité » que l’on peut ressentir, sinon voir, derrière levoile de l’œuvre. Veils a été écritpour le pianiste Robert Levin.

Traduit de l’anglais par Maxime Tortelier

JASON ECKARDTTrespass, pour piano solo et onze instru-ments (15’), création française

Texte du compositeur

J’ai toujours été intéressé par lesfrontières, comme on les crée,ce qui se passe lorsqu’on les trans-gresse. Alors que rester dans ceslimites produit une expérienceprévisible sur laquelle on peutcompter, ce n’est qu’en les dépassant que l’on acquiert du recul sur l’endroit d’où on vientet que l’on prend conscience dece qu’il y a au-delà. D’un autre

côté, l’occupation puis-sante qui résulte de latransgression de ces fron-tières peut avoir un autreefet déstabilisant, quiplonge les normes éta-blies dans un flux in-certain, parfois violent.Ma composition pour piano et ensemble dechambre établit des li-mites formelles entre trei-ze sections téléscopiques,chacune faisant un peuplus de la moitié de la du-rée de la section précé-dente. Les longues sec-tions initiales comportentplusieurs sous-sectionscontrastantes qui sontunifiées par la détentequ’elles assurent grâce àun équilibre interne detensions et de propor-tions. À mesure que lessections suivantes se raccourcissent, leur conte-nu – en partie dérivé desections précédentes –s’homogénéise et les jux-tapositions entre elless’intensifient. Une tellecontraction formelle produit un élan implo-sif qui mène l’œuvre àsa conclusion turbulente. Tr e s p a s s est dédié à Marilyn Nonken.

Traduit de l’anglais par Maxime Tortelier

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Pascal DusapinNé en 1955 à Nancy, Pascal Dusapin, inter-nationalement reconnu, est l’une des prin-cipales personnalités de la musique françaised’aujourd’hui. Il a notamment écrit cinq opé-ras, dont le dernier Faustus, the Last Night,créé au Staatsoper à Berlin en janvier 2006.Auteur d’un important répertoire, dont cinqquatuors à cordes, de nombreuses pièces d’or-chestre, de la musique vocale et de la musiquede chambre, ses prochains projets le mène-ront, entre autres, à la Philharmonie de Berlin (création sous la direction de Sir Simon Rattle) et au Festival d’Aix-en-Provence pour un sixième ouvrage lyrique.Éditions Salabert – www.salabert.fr

Hugues DufourtNé en 1943, Hugues Dufourt estl’élève de Louis Hiltbrandt (piano)et de Jacques Guyonnet (compo-sition) à Genève. Co-responsabledu groupe l’Itinéraire de 1976 à1981, il fonde le Collectif de Recherche Instrumentale et deSynthèse Sonore (CRISS) en 1977et préside le groupe Forum (Lyon)de 1985 à 1989. Agrégé de Phi-losophie, il est actuellement directeur de recherche au CNRS.Il y anime une équipe de cher-cheurs et dirige un DEA « Mu-sique et Musicologie du XXesiècle»à l’École des Hautes Études enSciences Sociales avec le concoursde l’École Normale Supérieure etde l’Ircam. Il reçoit le Grand Prixde l’académie Charles Cros pourl’enregistrement de Saturne (1980),le Prix Koussevitski (1985) pourcelui d’Antiphysis, le prix des compositeurs de la SACEM (1994)et le prix du Président de la République décerné en 2000 parl’académie Charles Cros pour l’ensemble de son œuvre.Éditions Lemoinewww.editions-lemoine.fr

BIOGRAPHIES DESCOMPOSITEURS

Drew BakerLes œuvres de Drew Baker ont été jouées notamment par les Mu-siciens de Chambre deChicago, l’InternationalContemporary Ensembleet le Groupe pour la Musique Contemporaine.Sa pièce Asa Nisi Masa, pour piano seul amplifié,a reçu le prix William T.Faricy de Northwestern.Comme instrumentisteet improvisateur, il a jouéavec les Musiciens deChambre de Chicago etl’ensemble Dal Niente.Il est l’un des membresfondateurs du grouped’improvisation Oculus.Il est professeur assistantde théorie musicale à Nor-thwestern où il termineson doctorat en compo-sition. En 2000, il a reçuson diplôme supérieurde piano à l’EastmanSchool of Music et en2002 il a obtenu un master de compositionà l’université Rice. Il a étudié la compositionavec Augusta Read Thomas, Jason Eckardt,K a r i m A l - Z a n d , Shih-Hui Chen et Marti Epstein.

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Jason EckardtJason Eckardt jouait de la guitare dans desgroupes de jazz et de rock lorsque, après avoirentendu pour la première fois la musiquede Webern, il décida de se consacrer à la composition. Depuis, sa musique a été influen-cée par ses intérêts pour la complexité perceptuelle, la virtuosité de l’interprétationet les processus naturels d’auto-organisation.Il a été reconnu par des commandes de Carnegie Hall, des Fondations Fromm etKoussevitzky, du musée Guggenheim et duconservatoire d’Oberlin, ainsi que de lapercussioniste Evelyn Glennie ; par des boursesdes Fondations Guggenheim et Rockefeller,de la Fondation Royaumont, de la MacDo-well Colony et de la Millay Colony, ducentre Fritz Reiner, de la National Founda-tion for the Advancement of the Arts et duYvar Mikhashof Trust ; et par des récom-penses de la ligue des compositeurs de l’ISCM(International Society for Contemporary Music), du Deutschen Musikrat Wesel, dufonds Aaron Copland, du New York StateCouncil on the Arts, du fonds Alice M. Ditson, de l’ASCAP (American Society ofComposers, Authors and Publishers), desuniversités d’Illinois et de Columbia. Sa mu-sique a été jouée entre autres au festival deDarmstadt, aux journées de la musique dumonde de l’ISCM, aux festivals de l’Ircam,Voix Nouvelles au festival internationalBartók... Les enregistrements de ses œuvressont parus chez CRI, Helicon et Metier. Undisque-portrait intitulé Out of Chaos est disponible chez Mode. Jason Eckardt enseigneau conservatoire d’Oberlin.

Joshua FinebergNé à Boston en 1969, Joshua Fineberg débute ses études musicales à cinq ans puis suit lescours de composition du conser-vatoire Peabody à Baltimore. Ilse forme à l’informatique musi-cale à l’Ircam. Il est aujourd’huiprofesseur de composition à l’uni-versité de Harvard. Sa musique,souvent qualifiée de « musique deparadoxes », est influencée parl’école spectrale de Gérard Grisey et Tristan Murail. Il consi-dère l’utilisation de modèles comme fondamentale pour sonapproche compositionnelle. Editions Billaudotwww.billaudot.com

Tristan MurailElève d’Olivier Messiaen, TristanMurail reçoit le prix de Rome en1971 et séjourne deux ans à laVilla Médicis. A son retour à Pa-ris en 1973 il fonde l’ensembleL’Itinéraire, qui acquiert une gran-de réputation pour ses explora-tions novatrices de la relation entreinterprétation instrumentale etélectronique. Il obtient des récompenses de l’Académie Fran-çaise et de la SACEM et, en 1992,reçoit le Grand Prix du Disqueet le Grand Prix du Président dela République de l’Académie CharlesCros. Avec Gérard Grisey, il estaujourd’hui reconnu comme lepère fondateur de la musique spec-trale. Dans les années 1980, il com-mence à utiliser la technologie in-formatique pour approfondir sa

recherche sur les phéno-mènes acoustiques, ce quile conduit à une colla-boration de plusieurs années avec l’Ircam, dontil dirige le programme decomposition de 1991 à1997 et où il participeau développement du logiciel de compositionPatchwork. Tristan Murail a enseigné auCNSM de Paris , à l’Ircam, aux cours d’étéde Darmstadt, à l’Abbayede Royaumont et à l’uni-versité Toho de Tokyo. Ilest actuellement profes-seur de composition àl’université de Colum-bia. Ses œuvres sont éditées chez Salabert etaux éditions Lemoine etsont enregistrées chezMetier, Una Corda, Adéset MFA-Radio France.www.editions-lemoine.fr

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Ensemble FACréé en 1987 par les Instituts français de Bonnet de Brême, l’Ensemble FA, sous la direc-tion musicale de Dominique My, se propo-se de susciter et de créer de nouvelles œuvres,d’exploiter et de promouvoir le répertoireinstrumental et lyrique contemporain. Endix ans l’ensemble a joué environ soixante-dix compositeurs. Actuellement, il difuseune quarantaine d’œuvres par an. Son but atoujours été de redifuser certaines parti-tions, d’accompagner les compositeurs dansleur travail et d’établir une vraie complicitéentre compositeurs et interprètes afin de créerun nouveau répertoire. Depuis la saison 98/99,il élargit sa programmation vers des oeuvreslyriques, théâtrales, de création ou du répertoire. Il est invité dans des Festivals comme Musica, la Biennale de Venise, Présences, Ars Musica, Archipel, Ultima Oslo,le Festival d’Automne à Paris… Son réper-toire comporte des œuvres des plus grandscompositeurs contemporains. Son premierenregistrement Murail chez Una Corda a obtenu le Grand Prix de l’Académie CharlesCros.L’Ensemble FA est subventionné par le mi-nistère de la Culture (DRAC Ile-de-France)et soutenu par la SPEDIDAM (Société de Perception et de Distribution des Droits desArtistes-Interprètes de la Musique et de laDanse).

Instrumentistes :Patrice Bocquillon, flûte ; Gilles Burgos,flûte ; Emmanuel Laporte, hautbois ;Dominique Vidal, clarinette; Eric Lamberger,clarinette ; Marie Cécile Courcier, clarinette ;Loïc Chevandier, basson ; Etienne Godey,cor ; Sylvain Delcroix, cor ; André Feydy,trompette ; Patrice Hic, trombone ; FlorentDidier, trombone ; Marc Vieillefon, violon ;Nicolas Miribel, violon ; Catherine Jacquet,violon ; Delphine Millour, alto ; FrédéricBaldassare, violoncelle ; Tangy Menez,contrebasse ; Karolos Zouganelis, piano ;Dominique My, piano ; Fuminori Tanada,claviers ; Marc Dumazert, percussion ; Jean-Baptiste Leclere, percussion

Davidovsky, Dench, Dusapin, Finnissy, Murail et Rakowski luidédient des œuvres. Elle a jouéavec le Group of ContemporaryMusic, Elision et avec l’Ensemble21 dont elle est co-fondatrice. Ellea été pianiste invitée avec la Cham-ber Music Society du Lincoln Center et le New Music NOW. Ellea enregistré de nombreux CDsavec Mode, New World Records,Lovely Music, Albany, Metier etCRI. Elle a enregistré les TriadicMemories de Morton Feldman etl’intégrale des œuvres pour pianode Tristan Murail (Metier Sound& Vision).

Ensemble 21L’Ensemble 21 a été fondé en 1993par Jason Eckardt et Marilyn Nonken. Basé à New York, il adonné de nombreuses œuvres encréation et commandé d’œuvresnouvelles à d’artistes américainspeu connus et prometteurs. L’En-semble 21 joue régulièrementles compositeurs européens pro-venant des mouvements de mu-sique spectrale et de la nouvellecomplexité. Il est également connupour les concerts-portraits de compositeurs comme MiltonBabbitt, Jean Barraqué, JamesDillon, Morton Feldman, Jonathan Harvey, Salvatore Mar-tirano, David Rakowski, KarlheinzStockhausen, Charles Wuorinen.

Instrumentistes :David Fedele, flûte; Robert Ingliss,hautbois; Jean Kopperud, clarinette;Damian Primis, basson ; DanielGrabois, cor ; June Han, harpe ;Calvin Wiersma, violon ; AmieWeiss, violon ; Lois Martin, alto ;Christopher Finckel, violoncelle ;Kurt Muroki, contrebasse; MichaelLipsey, percussion ; MarylinNonken, piano

BIOGRAPHIESDES INTERPRÈTES

Dominique My, pianoAprès des études auConservatoire Nationalde Musique de Paris, en-gagée par Rolf Lieber-mann, elle est chef dechant à l’Opéra de Parisde 1980 à 1982 et parti-cipe à de nombreux spec-tacles, notamment Le GrandMacabre de György Ligeti.Elle joue également unrôle primordial dans lemontage de la Tragédie deCarmen de Marius Constantet Peter Brook qu’elle di-rige à plusieurs reprises.Elle fonde l’Ensemble FAet en assure la directionmusicale depuis 1987.Chef d’orchestre, elle di-rige notamment le Chœuret l’Orchestre Philhar-monique de Radio Fran-ce, les orchestres de Nan-cy et Rouen, l’EnsembleElision, le KlangforumWien et l’Ensemble Mo-dern. Divers composi-teurs lui écrivent des piècespour piano ou clavecin(P. Fénelon, J. Lenot, H.Dufourt, T. Murail, G.Pesson…)

Marilyn Nonken, pianoPianiste engagée dans lerépertoire contemporain,Marilyn Nonken a jouéaux États-Unis et dans denombreux pays euro-péens, dans des lieux com-me le Carnegie Hall, l’Ircam, le Lincoln Cen-ter, le Théâtre des Boufesdu Nord, le GuggenheimMuseum, la RockefellerFoundation et Kettle’sYard. Des compositeursc o m m e B a b b i t t ,

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Jean Deroyer, chef d’orchestreNé en 1979, Jean Deroyer intègre le Conser-vatoire National Supérieur de Musique deParis à l’âge de quinze ans. Il y obtient cinqpremiers prix. Chef assistant à l’Ensembleintercontemporain en 2004-2006, il diri-ge ensuite cet ensemble à la Cité de la mu-sique et en tournée, par exemple dans DoublePoints +, création de Hanspeter Kyburz ainsique dans un programme consacré à PhilippeManoury, Pierre Boulez et Edgar Varèse. Ildirige à Moscou l’Ensemble de MusiqueContemporaine de Moscou et collaboreavec des solistes tels qu’Alain Planès et Jean-François Heisser. Il se produit également avecdes formations symphoniques dans des ré-pertoires classiques et romantiques.En 2006,à Brisbane, Sydney et Liverpool, il dirige l’en-semble Elision. A Lucerne il dirige Gruppende Stockhausen aux côtés de Pierre Boulezet Peter Eötvös, et enfin, dans le cadre du Festival Automne à Varsovie, il dirige la création polonaise Dérive 2 de Pierre Boulezavec l’orchestre Muzyki Nowej.

Jeffrey Milarsky, chef d’orchestre Depuis 2000, Jefrey Milarsky est professeurde musique à l’université de Columbia etdirecteur musical du Columbia SymphonyOrchestra. C’est le chef le plus impliqué dansla musique contemporaine à New York. Il acréé et enregistré des œuvres de compositeurscomme Charles Wuorinen, Milton Babitt,Elliott Carter, Lasse Thoresen, Gérard Grisey,Jonathan Dawe, Tristan Murail, Ralph Sha-pey, Luigi Nono, Mario Davidovsky et Wolf-gang Rihm. Son répertoire varié, qui s’étendde Bach à Xenakis, l’a conduit à diriger desformations accomplies comme l’AmericanComposers Orchestra (qui vient de la nom-mer chef assistant), le New York New MusicEnsemble, la société de musique de chambredu Lincoln Center, le Columbia Sinfoniet-ta, le Speculum Musicae, le Cygnus Ensemble,les Fromm Players de Harvard, l’ensembledes compositeurs de Princeton et la série demusique de chambre du philharmonique deNew York. Il a récemment fait une premiè-re apparition au Carnegie Hall avec l’Ame-rican Composers Orchestra. En 2004, il afait ses débuts en Norvège avec l’orchestrephilharmonique de Bergen. Il a fait ses

débuts parisiens à la tête de l’En-semble BIT20 à la Salle Mes-siaen avec Lop, Lokk Og Linjar, par-tition primée de Lasse Thorensen.Il est régulièrement invité par cet-te formation avec laquelle il s’estproduit à Paris, en Estonie, enLettonie, en Norvège et en Ita-lie. Il a récemment créé Swansongde Milton Babitt et Flashbacks deMario Davidovsky, qu’il a égale-ment enregistré. Il a dirigé lescréations américaines de plusieursœuvres de Wolfgang Rihm et Tristan Murail, et les créations locales d’œuvres de Gérard Grisey.Il est diplômé de la Juilliard School,dont il dirige régulièrement l’or-chestre. Il est membre de l’équi-pe enseignante du départementde percussion et dirige le Com-position Forum.

Eric Daubresse, réalisation in-formatique musicale IrcamAprès des études musicales et scien-tifiques notamment au Conser-vatoire National Supérieur de Musique de Paris, Eric Daubresseefectue des stages au CEMAmuet à l’INA-GRM. Il participe à lacréation et aux activités du stu-dio Premis au sein de l’ensemble2e2m. Il collabore également à denombreuses créations de musiquesmixtes avec l’ensemble Itinérai-re. Depuis 1992, il est assistantmusical à l’Ircam, où il assure laréalisation informatique d’œuvresen création d’Emmanuel Nunes,parmi lesquelles Lichtung I et II,Wand-lungen, Einspielung I, Nachtmusik I. Ilcompose des musiques électroa-coustiques, instrumentales oumixtes et participe à des activitéspédagogiques autour des musiquescontemporaines et des nouvellestechnologies.

Équipes techniquesIrcamConcert du 4 décembreJérémie Henrot,ingénieur du sonMaxime Le Saux,régisseur sonThomas Leblanc,régisseurClément Lardé,assistant régissseurSam Dineen, régisseurlumière

Concert du 9 décembreThomas Leblanc,régisseurClément Lardé,assistant régisseurThierry Pilleul,régisseur lumière

Président : Pierre RichardDirecteur général : Alain CrombecqueDirectrice artistique théâtreet danse : Marie CollinDirectrice artistique musique : Joséphine Markovits156, rue de Rivoli75001 Pariswww.festival-automne.com

Institut de recherche et coor-dination acoustique/musique1, Place Igor Stravinsky75004 – Pariswww.ircam.fr

L’Ircam, association loi 1901,organisme associé au CentrePompidou, est subventionnépar le Ministère de la Cultu-re et de la Communication (Di-rection des afaires générales,Mission de la recherche et dela technologie et Direction dela musique, du théâtre, de ladanse et des spectacles).

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Arts PlasiquesErneso NetoLéviathan ThotPanthéon

Downtown 81agnès b. / Skyline

Cameron JamieJOOpéra Comique

Ryan McGinleyagnès b. / Galerie du Jour

DanseSteven Cohen / EluI Wouldn’t Be Seen Dead in `at !Centre Pompidou

William ForsytheThree Atmospheric Studies`éâtre National deChaillot

Richard SiegalStranger/Stranger Report`éâtre National de Chaillot / Studio

William Forsythe / Peter WelzRetranslation of Francis Bacon’sUnfinished Portrai(Disfiguration)Musée du Louvre

Deborah Hay“O, O”Centre Pompidou

Vera ManteroJusqu’à ce que Dieu… Centre Pompidou

Thomas HauertWalking Oscar`éâtre de la Ville

Boris CharmatzQuintette cercleCentre Pompidou

www.fesival-automne.com01 53 45 17 17

ThéâtreHeiner Müller / Robert WilsonQuartettOdéon-̀ éâtre de l’Europe

Marion Aubert /Richard MiouLes Hisrions (détail)`éâtre de la Colline

Bertolt Brecht / Sylvain CreuzevaultBaalOdéon-̀ éâtre de l’Europe

Richard MaxwellShowcaseHôtel du quartier des Halles

Richard MaxwellGood SamariansCentre Pompidou

Caden Manson /Big Art GroupDead Set #2Maison des Arts Créteil

Joë Bousquet / Bruno GeslinJe porte malheur aux femmes...`éâtre de la Basille

William Shakespeare /Elizabeth LeCompte /Wooser GroupHamletCentre Pompidou

Copi /Marcial di Fonzo BoLoretta Strong / Le Frigo`éâtre de la Ville

Martin Crimp /Louis-Do de LencquesaingProbablement les Bahamas`éâtre Ouvert

Martin Crimp /Joël JouanneauAtteintes à sa vie`éâtre de la Cié Internationale

Martin Crimp / Joël JouanneauVariations-Martin Crimp, paroles d’aceurs`éâtre de la Cié Internationale

Romeo Casellucci /Socíetas Rafaello SanzioHey girl !Odéon-`éâtre de l’Europe aux AteliersBerthier

Jean-Luc Lagarce /Rodolphe DanaLe Pays lointainLa Ferme du Buisson`éâtre 71 Malakof`éâtre de la Basille

Copi /Marcial di Fonzo BoLa Tour de la DéfenseMC 93 Bobigny

CinémaDouble LookL’art d’aimer le cinéma américain, aux États-Unis et en FranceCinéma Max Linder

Charles BurnettRétrospecive Audiorium du Louvre

Le Louvre invie Toni Morrison

Étranger chez soiUn programme pluridisciplinaire, 21 manifesationsMusée du Louvre

MusiqueJacqueline Caux /Jef Mills / Carl CraigThe Cycles of The Mental MachineCentre Pompidou

De MongolieMaison de l’archiecure

Wolfgang RihmVigiliaÉglise Saint-Eusache

Hugues Dufourt / Johannes Brahms / Ludwig van BeethovenMusée d’Orsay / Audiorium

Lieux de musique / ColloqueMaison de l’archiecure

Heinz Holliger / György KurtágThéâtre du Châtelet

Pascal Dusapin / Peter MussbachFausus, the Las Night`éâtre du Châtelet

Olivier Messiaen /Brian Ferneyhough /Claude Debussy /Edgard VarèseSalle Pleyel

George Benjamin / Martin Crimp / Daniel JeanneteauInto the Little HillOpéra national de Paris /Basille-Amphihéâtre

George Benjamin / Wolfgang RihmOpéra national de Paris /Basille-Amphihéâtre

Tristan Murail /Joshua Fineberg /

Hugues Dufourt / Jason EckardtIrcam / Espace de projecion

Jason Eckardt / Trisan Murail / Pascal Dusapin / Joshua Fineberg / Drew BakerIrcam / Espace de projecion

George Benjamin /Alexandre Scriabine /Maurice RavelOpéra national de Paris /Basille

14 septembreau

19 décembre2006

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