Trajectoires n°4

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& & & Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne N°4 FÉV-MARS 2008 www.seine-et-marne-invest.com “Avec le haut débit, on gagne vraiment en efficacité.” Véronique Newland, PDG de New Vision Technologies Numérique : Cap vers l’excellence Rendez-vous de l’entreprise : Le sens de l’efficacité L’immobilier d’entreprises en pleine croissance

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Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne FÉV-MARS 2008 VéroniqueNewland, PDGdeNewVision Technologies N°4

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Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

N°4FÉV-MARS2008

www.seine-et-marne-invest.com

“Avec lehaut débit,

on gagnevraiment enefficacité.”Véronique Newland,PDG de New Vision

Technologies

Numérique :Cap vers l’excellence

Rendez-vousde l’entreprise :Le sens de l’efficacité

L’immobilierd’entreprises en pleinecroissance

La forêt de Fontainebleau au petit matin.

Instantané Seine-et-Marnepar Yann Piriou

SommaireActualité 04

• Les Rendez-vous de l’entreprise : le sens de l’efficacité• L’attractivité : un facteur clé du développement économique• Compétitivité : des soutiens sous différentes formespour les PME locales

• Mutations économiques : quels enjeuxpour la Seine-et-Marne ?

• Actualités – agenda• Actualités – en pratique

Dossier “Numérique : cap vers l’excellence” 07

• La Seine-et-Marne tient le bon cap• L’Internet à très grande vitesse arrive• Interview de Patrick Cocquet, Délégué généralde Cap Digital

• Très haut débit : quels avantages pour les entreprises ?• Interview de Véronique Newland, PDG de New VisionTechnologies

Success stories 14

• Chocolaterie Chapon à Chelles : la recette du succès• Elcimaï Informatique à Melun : des sommets de croissance

Pour plus de renseignements :

[email protected] ou 01 64 14 19 00

Enjeux 11

• Matière grise : un labo qui décortique les matériaux• Quartiers d’affaires : IE 77, un outil pour inciterles promoteurs à bâtir

• À la carte : l’immobilier d’entreprisesen pleine croissance

TAUX DE CHÔMAGEAoût 2007Seine-et-Marne : 6,2%Île-de-France : 7,5%France : 8%

Source : Seine-et-Marne Développement Source : Seine-et-Marne DéveloppementSource : SPE 77

BILAN DEL’ACTIVITÉ“IMPLANTATION”DE SEINE-ET-MARNEDÉVELOPPEMENTAu 15 novembre 2007 :384 dossiers en cours90 implantations2674 emplois concernés

Source : Seine-et-Marne Développement

ermettez moi tout d’abord de vous souhaiter, au nom del’équipe de “Seine-et-Marne Développement” ainsi que detous les collaborateurs de “Trajectoires”, une excellente année

2008 pour tous vos projets, en particulier ceux porteurs de développe-ment économique pour nos entreprises et pour l’ensemble des Seine-et-Marnais.J’ai souhaité, pour ce quatrième numéro, mettre en valeur un aspectnouveau du développement économique seine-et-marnais, celui del’économie numérique qui se développe rapidement sur l’ensemblede notre département. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, des ini-tiatives nouvelles, petites et grandes, apparaissent, réunies par unpoint commun : l’utilisation des réseaux numériques.Bien sûr, cette mutation a été encouragée par le Conseil général qui,dès 2004, a pris conscience des enjeux d’aménagement du territoireliés à ces nouvelles technologies et a su mettre en place une politiqueinnovante de partenariat public-privé pour accélérer les équipementsnécessaires à la desserte de l’ensemble de la Seine-et-Marne.Depuis lors, on assiste à la création de nouveaux usages dans tous lesdomaines, personnels et familiaux, services à la personne… Ils sontsouvent créateurs de valeur et porteurs de développement économiqueet d’emplois. Je pense à ce réseau de créateurs d’entreprises, à cet arti-san du sud Seine-et-Marne qui a pu développer une politique à l’ex-portation ou à cette “ start-up” de Marne-la-Vallée, championnefrançaise des jeux vidéo. Toutes ces initiatives auraient été impossibles

P Du Nord au Sud et d’Est en Ouest,des initiatives nouvelles, réunies parl’utilisation des réseaux numériques.

Fév-Mars 2008 Trajectoires 03

0

0,5

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2004 2005 2006

1,9 2,11,7

2007

1,9

Tableau de bord

ÉVOLUTION DU TAUXDE CHÔMAGEen Seine-et-Marne

0

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8

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2003 2004 2005 2006

8,1 % 8,3 %7,7 % 6,7 %

Août 2007

6,2 %

EditoL’économie numérique au cœurde l’attractivité seine-et-marnaisePar Gérard Eude, Vice-président du Conseil général de Seine-et-Marneet Président de Seine-et-Marne Développement

sans un accès efficace aux réseaux numériques. L’adhésion duDépartement au pôle de compétitivité à vocation mondiale, “CapDigital ”, permet aux entreprises seine-et-marnaises des secteursdes technologies de l’information et de la communication, del’e-formation ou du multimédia de pouvoir participer à des projetsde recherche coopératifs qui permettront à l’Île-de-France de renfor-cer son attractivité.Ce numéro présente également les conclusions des “Rendez-vousde l’entreprise ” que nous avons organisés avec la Chambre deCommerce et d’Industrie. Elles démontrent l’utilité des dispositifsmis en place pour renforcer l’attractivité du territoire et la compéti-tivité des entreprises. Elles soulignent aussi la nécessité d’améliorerencore le travail en réseau avec tous les partenaires pour mieux anti-ciper sur les mutations économiques.

Vous souhaitez nous faire part de vos réalisations, projets :Contact : [email protected]

1,9INDICE DE DYNAMISMESeptembre 2007 (sur un an courant)

10,4%TAUX DE CRÉATIOND’ENTREPRISESSeptembre 2007 (sur un an courant)

ÉVOLUTION DEL’INDICEen Seine-et-Marne

ÉVOLUTION DU TAUXDE CRÉATIOND’ENTREPRISESen Seine-et-Marne

02004 2005 2006

8,9 % 9,2 % 9,7 %

2007

10,4 %

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président de Seine-et-Marne Dévelop-pement, les rappelle : “Créer un obser-vatoire du développement économique ;développer l’offre foncière et immo-bilière pour les entreprises et les PMEen particulier ; créer des filièresd’excellence pour des activités commeles éco-bâtiments ; enfin, renforcerl’image du département en mettanten avant des initiatives dynamiqueset innovantes.” Trois entreprises ontreçu un trophée dans les catégories :attractivité, compétitivité et muta-tions économiques. Deux d’entre ellesfont partie du pôle de compétitivité“Ville et Mobilité Durables”. Unefaçon d’aller dans le même sens.

Optimiser la cohésion des entreprisesseine-et-marnaises. Tel était le but des2èmes Rendez-vous de l’entreprise.Le Conseil général, via Seine-et-MarneDéveloppement et la Chambre deCommerce et d’Industrie de Seine-et-Marne, a invité les acteurs écono-miques du département : entreprises,institutionnels, réseaux d’aide et d’ac-compagnement, partenaires financierset immobiliers. Cette journée deréflexion avait pour but d’identifier degrands axes d’actions autour desquelsfédérer ces acteurs. Avec, en toile defond, l’ambition du développementéconomique. “Lorsque tout le mondeeffectue le même geste dans la mêmedirection, ce geste gagne en efficacité”,martèle Jean-Charles Herrenschmidt,le vice-président de la Chambre deCommerce et d’Industrie. Quatre pro-positions ont été retenues. Gérard Eude,

Les 2èmes Rendez-vous de l’entreprise organisés par Seine-et-Marne Développement et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne ont rassemblé des dizaines d’acteurs économiques locaux, en octobre dernier, à Melun. Quatre grands axes d’actions ont été retenus.

Les Rendez-vous de l’entreprise :le sens de l’eYcacité

Actualités

D www.seine-et-marne-invest.comwww.cci77.cci.fr

Comment développer l’attractivité du territoire ? C’était la question posée dans le cadre de l’une des tables rondes des Rendez-vous del’entreprise. Parmi les réponses envisagées : une meilleure écoute des besoins fonciers et immobiliers des PME.

L’attractivité :un facteur clé du développement économique

04

Facteur clef du développement éco-nomique, l’attractivité d’un terri-toire, c’est sa capacité à attirer et àmaintenir des emplois, des investis-sements, des habitants et à rayonnerau-delà de ses frontières.L’attractivité de la Seine-et-Marneest bonne. La preuve : en 2006,pour une entreprise qui disparais-sait, deux nouvelles sociétés voyaientle jour. Les secteurs géographiquesles plus demandés ? En priorité,Marne-la-Vallée, les zones prochesde l’A104, Roissy et Sénart. Et laplus grande part de la demande(plus de 85%) concerne des bureauxde moins de 300 m2. Autant direque l’implantation de Phytorestoresur 104 ha à la Brosse Montceauxfait un peu figure d’exception. Cetteentreprise de biotechnologie utilise

les plantes pour traiter la pollutionatmosphérique. Conséquence logique,elle a donc besoin de grandes sur-faces – serres et terres agricoles –pour cultiver les végétaux dont elle abesoin et mener toutes les expéri-mentations utiles. Lauréat du tro-phée de l’Attractivité, son PDG aété séduit par l’importance des sur-faces encore disponibles dans ledépartement mais également par laqualité de ses relations avec lesacteurs locaux. Et c’est bien enrépondant à la demande des PMEen matière foncière et immobilièreque le département développera sonattractivité.

D www.phytorestore.com

“La qualité de mesrelations avec les acteurslocaux a été déterminante.”Thierry Jacquet,PDG de Phytorestore

Grâce à ses entreprises, la Seine-et-Marne est le premier exportateur d’Île-de-France vers les États-Unis. Mais ilest possible de les aider à améliorerencore leurs performances afin qu’ellescontinuent à jouer les tout premiersrôles. Plusieurs pistes se dessinent.Développer les aides à l’exportation,à la création et à la pérennité desentreprises. Appuyer les principalesfilières : la logistique, le bâtiment, lamécanique et l’aéronautique. Souteniret encourager enfin les pôles de com-pétitivité et l’innovation, garants d’uneréussite à l’international. Aereco, l’en-treprise de fabrication de systèmes deventilation qui a reçu le trophée de laCompétitivité, investit ainsi 15% deson chiffre d’affaires dans la recherche

Les entreprises ont d’autant plus besoin de soutien pour maintenir leur compétitivité que, dans 95 %des cas, ce sont des PME. En renforçant leur capacité d’investissement et d’innovation, en soutenant lesfilières et les pôles de compétitivité, on les aide à se placer sur la scène internationale.

EN BREF…Hologram IndustriesLa société de Bussy-Saint-Georgesspécialisée dans les étiquettesholographiques pour billets debanque et pièces d’identité vientd’être récompensée pour la qualitéde ses produits et leur potentielcommercial. Son PDG, HuguesSouparis, a reçu le “BrianMonaghan” lors de la conférenceHolo-pack Holoprint de Hongkong.

La Région exposeson stand écoloLe stand de l’Île-de-France (surlequel Seine-et-Marne Dévelop-pement occupait 50 m2) au salonPollutec Horizons a été récompensépour sa conception écologique.Une première ! Il a reçu un trophéepour ses cloisons et son mobilieren carton recyclable, son éclairagebasse consommation et son utilisa-tion de papier limitée : sur le salon,la Région a privilégié les supportsde communication électroniques.

Le Conseil générallabellisé Agenda 21Le Conseil général a reçu le label“Agenda 21 local France” décernépar le ministère de l’Écologie, duDéveloppement et de l’Aménagementdurables. Il récompense les actionsmenées en matière de développe-ment durable. En France, seuls septdépartements possèdent un tellabel.

Séminaires auchâteau de BlandyPrestigieux château du XIXe siècleentièrement restauré, Blandy-les-Tours offre un cadre d’exceptionpour accueillir vos séminaires etrepas d’affaires. Tous renseigne-ments : tel : 01 60 59 17 80email : [email protected]

Aide au commerceruralLe Conseil général soutient lecommerce rural. Les communes demoins de 2 000 habitants peuventbénéficier d’une subvention allantjusqu’à 30 000 euros maximumpour maintenir ou créer une acti-vité commerciale.

Actualités

travaille pour Volkswagen, l’adapteraau marché des pare-brise automobiles.À la clé : 300 emplois sauvegardés.Cet exemple de reconversion réussiea reçu le trophée “Mutations écono-miques” des 2èmes Rendez-vous del’entreprise. L’industrie n’est pas leseul secteur s’apprêtant à affronterd’importantes mutations dans un

futur proche. La logistique va faireface à la concurrence des départe-ments limitrophes et aux enjeux liésà la réduction des émissions de CO2.Le tourisme va devoir trouver denouveaux débouchés. Le secteur ducommerce doit gérer les équilibresentre le développement de trèsgrands centres commerciaux (l’offrela plus dense de la région) et lesmenaces sur le commerce de proxi-mité. Enfin, pour profiter de la crois-sance annoncée, les services (aux per-sonnes et entreprises) devront d’abordrésoudre les difficultés de recrutementet de qualification de la main-d’œuvre.Autant d’enjeux passionnants que ces“Rendez-vous” auront contribué àmieux appréhender.

Quelles sont les mutations auxquelles les filières économiques vont être confrontées ? Quels sont leursatouts pour y faire face ? Et comment appréhender au mieux ces évolutions pour mieux s’y adapter ?Le troisième atelier des “Rendez-vous de l’entreprise” a jeté vers l’avenir un regard lucide et vigilant.

Mutations économiques :quels enjeux pour la Seine-et-Marne ?

et le développement et dans l’industria-lisation de ses machines et consacre 5%de sa masse salariale à la formationprofessionnelle. Du coup, cette PMEde 209 personnes se montre très per-formante : présente dans 9 pays, elle

réalise 42% de son chiffre d’affaires(32 millions d’euros) à l’export. Quidit mieux ?

Fév-Mars 2008 Trajectoires 05

Compétitivité :des soutiens pour les PME locales

D www.aereco.fr

“Nous réalisons 42 %de notre chiffre d’affaires

à l’export.”Laurent Jardinier,

PDG de Aereco

“Nous avons sauvegardé300 emplois.”Frédéric Fayard,PDG de Rioglass

Les délocalisations ne sont pas unefatalité. L’exemple de la reconversiondu site de Thomson Videoglass deBagneaux-sur-Loing en est la preuve.Promis à la fermeture pour cause dedégradation de la demande du sec-teur, cette usine de fabrication deverres pour téléviseurs a trouvé unrepreneur. L’espagnol Rioglass, qui D Rioglass : 01 60 55 40 00

D www.cetim.frD

fiches sur 80 pays.

6-7 févrierSalon des Entrepreneurs, à Paris

Seine-et-Marne Développement, laChambre de Commerce et d’Industriede Seine-et-Marne et les deux pépi-nières d’entreprises, “Entreprendre àSénart” et “ Aéropôle” seront présentsau Salon des Entrepreneurs, au Palaisdes Congrès de Paris.

8 févrierInauguration de la pépinièred’entreprises de Fontainebleau

“Pays de Fontainebleau entreprises”,la pépinière d’entreprises de“Fontainebleau-Avon”, voit le jourdans les locaux de l’Insead. Crééeavec le Conseil général, Seine-et-Marne Développement, la Chambrede Commerce et d’Industrie deSeine-et-Marne, le Medef, l’Esigételet l’École des Mines, elle dispose de428 m2 - 9 bureaux et une salle de

réunion - pour accueillir de jeunespousses.

20 févrierRencontres de l’innovationà Roissy-CDG

Aéropôle, la pépinière d’entreprisesde Roissy-Charles-de-Gaulle accueilleles premières Rencontres de l’innova-tion. Au programme de cette journéedestinée aux porteurs de projetsinnovants : conférences sur l’innova-tion et les pôles de compétitivité lematin et l’après-midi, ateliers sur lefinancement, la fiscalité, la propriétéindustrielle. Pour en savoir plus :www.aeropole_roissy.com

21 févrierLes rendez-vous des créateurs

Journées portes ouvertes pourles créateurs d’entreprises dans lespépinières de Seine-et-Marne.Au programme, rencontres d’ex-perts (banquiers, assureurs, expert-comptables…), individuelles et

gratuites, pour les aider dans leursprojets.

11 au 14 marsSalon MIPIM

Au sein de l’espace Paris Région, quiregroupe une quarantaine de parte-naires, Seine-et-MarneDéveloppementexposera les opportunités à saisir àl’Est de Paris, aux côtés des Établis-sements Publics des deux villes nou-velles de Seine-et-Marne - Epasénartet Epamarne/Epafrance. Le MIPIM(Marché International des Profes-sionnels de l’Immobilier) est le pre-mier forum mondial des profes-sionnels de l’immobilier, en mêmetemps qu’une place de marché inter-nationale.

28 janvier8ème Synapsesà St Pierre-lès-Nemours

L’association Pôle Sud 77 organise undébat sur le thème de l’innovationtechnologique, de 17h à 19h30 aucentre socio-culturel, rue du ClosSt-Jean. Le grand témoin est LucDohan, directeur des recherches etdes technologies du groupe SEB.Participent également Ludo Van DerHeyden, professeur à l’Insead, etMichel Franz, de l’École des Mines.Pour en savoir plus :www.polesud77.asso.fr

31 janvierLancement du sitewww.77international.fr

Seine-et-Marne Développement inau-gure dans ses locaux, à Melun, son sitedédié à l’exportation :www.77international.fr. Ce site d’in-formations sur les marchés internatio-naux permet d’accéder à plus de 5000

Comptabilitéen ligne pourles TPESolos, artisans, dirigeants de TPEou d’associations, votre comptabi-lité en ligne pour 10 euros par mois.C’est le service que propose le nou-veau site Internet : macompta.fr.Créé par un manager et un expertcomptable, et mis en ligne par lajunior entreprise des étudiants del’ESIEE de Marne-la-Vallée, ce sitepropose une interface de comptabi-lité très simple d’utilisation qui nedemande pas de connaissance deslogiciels spécialisés. Le chef d’entre-prise bénéficie d’un accès sécurisé àses données et à un tableau de bordcomplet (suivi de la trésorerie, duC.A, etc.). Originalité : en se connec-tant, son expert comptable peutcontrôler ces chiffres et les récupérer.Un service à suivre de près.

Innovation : lesaides européennesen quelques clicsL’Union européenne vient d’adopterson septième programme cadre pourla recherche et le développement(PCRD). Entre 2007 et 2013, cesont 50,5 milliards d’euros quiseront consacrés par l’UE à larecherche en Europe ! Chercheurs etlaboratoires sont concernés. Mais passeulement : une partie de ces fondsest réservée aux entreprises et auxPME notamment. Pour se retrouverdans les méandres des réglementa-tions et des aides communautaires,deux sites Internet indispensables :le premier permet de télécharger lesdossiers de réponse aux appelsà projet ; le second dispense toutel’information nécessaire avant deconcourir. Attention, l’appel à projet“Recherche au bénéfice des PME”(doté de 92 millions d’euros) seraclos le 11 avril. Connectez-vous vite.

Actualités - agenda

Actualités - en pratique

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D www.macompta.fr

La mécaniquesimplifiée

Le saviez-vous ? Depuis plus dequarante ans, le Cetim (Centre tech-nique des industries mécaniques)met à la disposition des entreprisesdu secteur des mécaniques son exper-tise dans plus de vingt domainesdifférents. Usure des composants,réduction des bruits et des vibra-tions, choix des matériaux, analysedes défaillances… les ingénieurs duCetim aident les professionnels àinnover et à améliorer leurs procédésde fabrication. Mais le Cetim pro-pose aussi des formations dans plusde sept domaines, dont l’environ-nement, l’organisation et la sécurité(liste exhaustive classée par thèmesou par filières sur le site Internet)ainsi que des logiciels de calcul dedimensionnement de l’appareil deproduction et de résistance desmatériaux.

Le Cetim : aider les professionnels à innover et àaméliorer leurs procédés de fabrication.

Macompta.fr : toute la compta en lignepour 10 euros par mois.

http://cordis.europa.euwww.eurosfaire.prd.fr

D www.seine-et-marne-invest.com

D [email protected]

Numérique :cap vers l’excellenceTrès orientée vers les nouvelles technologies, la Seine-et-Marne accueille certainsdes acteurs majeurs du secteur. Logique, donc, que le Conseil général adhère àCap Digital, le pôle de compétitivité axé sur les applications numériques. D’autantqu’il a fait de l’Internet à grande vitesse sa priorité. Sous son impulsion, Sem@for77,le plus grand réseau de fibre optique en France, s’apprête à voir le jour. Grâce àlui, c’est Internet multiplié par cent !

Dossier

En haut : Walt Disney Studios®, le parc d’attractions dédié au cinéma et aux effets spéciaux. En bas : avec Sem@for 77, la Seine-et-Marne disposera du plus grand réseau de fibre optique de France.

Fév-Mars 2008 Trajectoires 07

compte en effet quelques-uns desacteurs majeurs du secteur. En termesde contenus et de divertissements,Eurodisney fait figure de géant avecson second parc d’attractions WaltDisney Studios® notamment, dédiéau cinéma et aux effets spéciaux.Dans un tout autre registre, on trouveHologram Industries. Cette sociétéde Bussy-Saint-Georges fabrique leshologrammes placés sur les passe-ports et les pièces d’identité. HuguesSouparis, son PDG, vient d’êtrerécompensé à Hong-Kong pour lahaute qualité d’innovation et lepotentiel commercial de ses produits.Une distinction qui donne une idéede l’excellence technologique mise enœuvre dans l’entreprise. Idem dansles jeux vidéo avec Eversim (basée àNoisiel), qui a développé l’an dernier,pour l’éditeur Mindscape, “Missionprésident”, un jeu de simulation géo-politique.

Du côté de la recherche, le départe-ment n’est pas en reste. Bon nombredes Grandes Écoles et des laboratoiresqui y sont implantés participent à

n signal fort. En rejoignantCap Digital, le Départementréaffirme le rôle majeur qu’il

joue dans le développement des nou-velles technologies. Cap Digital estun pôle de compétitivité à vocationmondiale créé il y a trois ans en Île-de-France, autour du thème descontenus numériques. Que recou-vre-t-il ? Les jeux vidéo, l’image, leson et l’interactivité (d’ailleurs, avantd’être rebaptisé Cap Digital, le pôles’appelait IMVN : “Images Multi-média et Vie Numérique”). D’autresthèmes ont été ajoutés : l’ingénieriedes connaissances (c’est-à-dire lesoutils de recherche et d’indexationdans d’énormes bases de donnéescomprenant du texte, des images etdu son) ; le patrimoine numérique(avec la numérisation du patrimoineculturel et la représentation des villesen 3D) ; l’éducation numérique(production de contenus) et, enfin,les services et les usages (comme lestechnologies de communication sansfil et l’Internet à très haut débit).

Concurrencer l’AsieL’objectif du pôle ? Mettre en réseauune filière économique structuréeautour des grandes entreprises et desPME, des laboratoires de recherche,des universités et des Grandes Écoles.“L’Île-de-France regroupe entre 70 et80% de l’économie des contenusnumériques du territoire national,souligne Patrick Cocquet, le déléguégénéral de Cap Digital (voir page ci-contre). Paris et sa région doivent semontrer aussi forts que des régionsémergentes comme Hong-Kong,Shangaï ou Séoul.” Le but ultimed’un tel pôle reste de favoriser larecherche et l’innovation, porteusesd’activités et d’emplois.Dans ces conditions, il n’est pas sur-prenant que la Seine-et-Marne aitrejoint le pôle. Le département

UCAP DIGITALEN CHIFFRES

100C’est le nombre de projetslabellisés par Cap Digital endeux ans d’existence et qui ontreçu un soutien financier.

90millionsd’eurosC’est le total du montant descrédits attribués aux adhérentsde Cap Digital depuis sa créa-tion. Ces aides viennent ensupport à des projets(une centaine) qui représententau total plus de 230 millionsd’euros d’investissement !

341C’est le nombre d’adhérentsque Cap Digital compteà ce jour (dont plus de270 TPE/PME).

300 milliardsd’eurosC’est ce que représente lemarché mondial du numérique.En France, le chiffre d’affairesdes industries du contenunumérique est évaluéà 12 milliards d’euros.

160 000C’est le nombre d’emploisdu numérique en Île-de-France,soit 47% du nombre totald’emplois de la filière.

La Seine-et-Marnetient le bon capLe département compte toujours plus d’acteurs incontournables du numérique : sociétés privées, labora-toires de recherche, Grandes Écoles. En adhérant à Cap Digital et en investissant dans l’Internet à très hautdébit, le Conseil général réaffirme que les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication)figurent en tête de ses préoccupations.

Dossier Numérique : cap vers l’excellence

08

L’installation du haut et du très haut débit.

l’univers des contenus numériques :l’ESIEE, l’Esigetel, le CSTB etl’Université de Marne-la-Vallée. Etparfois, ce beau monde se retrouve.C’est le cas avec “Terra Magna”,projet labellisé par Cap Digital(voir page 11). Deux entreprises(Moviken et Tecdev) et deux labora-toires seine-et-marnais (InstitutGaspard Monge et CSTB) travaillentsur cette représentation de la régionen 3D. Preuve du savoir-faire local.Une expertise qui n’est pas prête des’arrêter. Le Conseil général a investipour que toutes les communes dudépartement aient un accès àl’Internet haut débit. C’était unepriorité. “La disponibilité des servicesen haut débit est un enjeu majeurpour la compétitivité des entreprises.Elle conditionne l’accueil et le déve-loppement de nouvelles activités”,rappelle Bertrand Caparroy, Vice-président du Conseil général chargéde l’aménagement numérique. Etdemain, le très haut débit arrive enSeine-et-Marne, via la fibre optique.Encore un signal fort.

Cap Digital : “Faire de la créativité et de l’innovation la marquede fabrique francilienne”Quel est l’objectif de Cap Digital ?PC : Le but de ce pôle de compétitivitéest de fédérer les acteurs franciliensdu secteur des technologies numériquesafin de leur donner une meilleure visi-bilité à l’international. Il existe cheznous beaucoup d’acteurs de premierplan capables de remporter la compé-tition face aux places fortes asiatiques.Nous voulons faire de la créativité etde l’innovation la marque de fabriquede Paris et de sa région. Notre forcec’est la créativité artistique, le design…

Quel rôle peut jouer la Seine-et-Marne au sein de ce pôle ?PC : La Seine-et-Marne est associéeà deux pôles, Cap Digital et Villeet Mobilité Durables.Elle tire un véritable trait d’unionentre eux. Et l’on voit bien, avec leprojet Terra Magna notamment,comment les technologiesnumériques peuvent se mettre auservice du développement urbain.

Combien d’adhérents comptez-vous ?PC : Nous comptons plus de 340adhérents dont 270 PME. Mais CapDigital est un pôle ouvert.Si nous voulons faire émerger desprojets et des idées, notre point fortdoit rester l’échange. Les entreprisesqui veulent faire partie de notreécosystème peuvent encore nousrejoindre.

Patrick Cocquet

Délégué général de Cap Digital

Interview

1145 km : un réseau de fibre optique accessible à toutes les entreprises du département.

e premier mérite de Sem@for77, c’est de démocratiserl’Internet très haut débit en le

mettant à la portée de tous les Seine-et-Marnais.Car, si la fibre optique et les 10Mégabits/s qu’elle autorise (débitimpossible à atteindre par ligne télé-phonique) existaient déjà grâce auxréseaux de France Télécom, “cesréseaux sont situés le long des grandsaxes routiers”, explique Jean-Noël deWatter, le PDG de Sem@for77.

La réalisation d’un réseau completvisait deux objectifs qui, tous deux,ont été atteints : une baisse significa-tive des tarifs d’une part et la couver-ture de l’ensemble du territoire del’autre. Au titre du premier objectif,Nicolas Aubé, PDG de Céleste (l’undes fournisseurs d’accès qui propo-sera des abonnements aux entreprises

dès le premier trimestre 2008),confirme : “Mes tarifs sont presquedeux fois inférieurs à ceux des lignesoptiques de l’opérateur historique.”Sa gamme de services varie de1 Mégabit/s à 1 Giga (1000 Mégas),et offre, par exemple, 10 Mégassymétriques garantis pour 900 eurospar mois. Par rapport à une lignetéléphonique à très haut débit clas-sique, au coût similaire, la fibre permeten outre des débits bien supérieurs.“Surtout, elle garantit un fluxconstant. Aucun risque d’être coupé”,assure le manager qui promet mêmede payer des pénalités si Céleste nerespecte pas ses engagements. Lafibre, une fiabilité à toute épreuve.Second objectif : couvrir tout ledépartement, y compris les zones lesmoins rentables. D’une longueurmaximale de 1 145 kilomètres, leréseau posé par Sem@for77 est l’un

des plus grands en France. Toutes lesentreprises pourront s’y raccorder.“Les zones blanches identifiéesseront traitées dans les six mois aprèsla fin des travaux, en novembre 2008.L’objectif est qu’il n’en reste pas uneseule”, confirme Ariel Turpin, le“Monsieur TIC” du Conseil général.“Avec un réseau aussi étendu, aucunecommune ne sera distante de plus dedix kilomètres des lignes de fibreoptique. Facile dans ces conditionsde s’y connecter. Et par ailleurs, les346 zones d’activités du départe-ment seront elles aussi connectées.Les premiers bénéficiaires restent lesentreprises. ”

L’Internet à très grande vitesse arrive LA FIBRE OPTIQUEEN CHIFFRES

1145C’est, en kilomètres,la longueur totale du réseaude fibre optique installé.

De 10 à 1000C’est, en Mégabits/s,le débit Internet auquella fibre donnera accès.

74 millionsC’est, en euros, le montanttotal de l’investissementnécessaire.Sem@for77 verse 44 millionsd’euros, le Conseil général etle Conseil régional 15 millionschacun.

Fév-Mars 2008 Trajectoires 09

Internet à très haut débit débarque en Seine-et-Marne à partir du premier trimestre 2008. Les travaux réa-lisés par Sem@for77 pour créer un réseau de fibre optique se poursuivent toute l’année. À la clé : unecouverture totale du département et des tarifs à la baisse.

L

Dossier Numérique : cap vers l’excellence

D [email protected]

D www.capdigital.com

oujours plus vite. Avecl’Internet très haut débit (viala fibre optique), une nou-

velle étape est franchie dans les tech-nologies numériques. “Pour les pro-fessionnels, la fibre optique c’estl’avenir, jure un fournisseur d’accèsqui va exploiter le nouveau réseaudans le département. Dans cinq ans,la technologie DSL, par fils de cuivretéléphoniques, sera dépassée. Lesentreprises choisiront leur implanta-tion en fonction des accès possibles àl’Internet très haut débit. Car c’estun véritable accélérateur de busi-ness.”

Un accélérateur de businessLes usages professionnels offerts parle très haut débit se révèlent en effetinfinis : tout devient possible quandla question du débit n’est plus unsouci. Exemple concret : le PDGd’un bureau d’études expliquaittout récemment que grâce à la fibreoptique, il travaille avec sa filialeroumaine aussi vite que si elle setrouvait “ à la porte à côté ”. Le déve-loppement du travail collaboratiflui permettra même de réduire demoitié le temps de conception et deréalisation des presses d’emboutissage

qu’il destine à l’industrie automo-bile. Un gain de productivité tout àfait décisif. Autre exemple, souventcité : celui de l’industrie aéronautiqueoù les sous-traitants sont sélection-nés de plus en plus souvent enfonction de leur capacité à pouvoirtravailler en réseau et à s’envoyer pare-mail plans, maquettes et images trèslourdes aussi facilement que s’ils’agissait d’un fichier Word. Le trèshaut débit permettra également dedévelopper le recours au multimédia(avec des applications dans la visio-conférence et la vidéosurveillance),

de diminuer les coûts de télécommu-nications grâce à la voix sur Interneten haute définition, et d’améliorer lasécurité en autorisant le duplicata etla sauvegarde à distance de bases dedonnées très volumineuses. Avec untel débit, le Département hisse sonoffre numérique au même niveau quecelle de Paris et de la première cou-ronne. Un véritable avantage compé-titif pour les entreprises locales.

T

Le haut débit est-il indispensablepour votre entreprise ?VN : De plus en plus ! Pour nous,le haut débit est un minimum.Nous écrivons des programmes depilotage de caméras et nous sommesdonc amenés à transmettre beaucoupde données à nos clients, à effectuerdes allers et retours pour corrigernos logiciels et à envoyer et recevoirdes quantités astronomiques d’imagespour porter des diagnostics. SansADSL on ne pourrait pas travailler.

“Piloter des machines à distancegrâce à la fibre optique. ”

10

Très haut débit :quels avantages pour les entreprises ?L’Internet très haut débit ouvre de fantastiques perspectives de gains de productivité. Ses applicationsdans les entreprises sont nombreuses : visioconférences, sécurisation des données, mise en réseaux desites éloignés, etc. Grâce à la fibre optique, ces possibilités seront la norme de demain.

Dossier Numérique : cap vers l’excellence

LESCHIFFRES CLÉS

1 millionC’est le nombre de connexionstrès haut débit existantà l’heure actuelle en Europe.Au Japon, elles dépassentdéjà dix millions !

346C’est le nombre de zonesd’activités qui seront raccor-dées au réseau très haut débitde fibre optique Sem@for77.

10kmC’est la distance maximumqui séparera les communesdu nouveau réseau de fibreoptique : tout le monde y auraaccès !

Véronique Newland

PDG de New Vision Technologies

(mesures et contrôles par systèmes optiques)

Implantation : Cité Descartes

à Champs-sur-Marne

Création : 2001

Chiffre d’affaires : 300 000 euros D www.new-vision-tech.com

D www.seine-et-marne.fr

Au programme : d’importants gains de temps et de productivité.

Interview

L’arrivée de la fibre optique repré-sente-t-elle un plus pour vous ?VN : Sans aucun doute. Elle nouspermettra par exemple de prendreen main des machines et de lespiloter à distance… à condition biensûr que tout le monde soit connecté :nous et nos clients !

Enjeux Matière grise

du bâtiment et de la construction.Le CSTB, auquel il est rattaché, estd’ailleurs le principal centre derecherche du secteur. Directementplacé sous la tutelle conjointe duministère du Logement et du minis-tère de l’Écologie, l’établissement setient en permanence à la pointe del’innovation. Ses équipes mettent aupoint des nouveaux matériaux, cal-culent leur résistance au climat (ensoufflerie) et au feu, mènent desrecherches sur l’acoustique et tra-vaillent également dans le domainede l’urbanisme.Il dispose pour cela d’équipementshigh-tech comme la salle “LeCorbusier” : une impressionnantesalle de projection en 3D, capable dereconstituer entièrement des phéno-mènes climatiques. Parmi ses réalisa-tions les plus notables : des étudessur le comportement au vent du toitdu Stade de France et les façades deverre du Parlement européen deStrasbourg.Le CSTB, dans son ensemble,dispose d’un budget de 78 millionsd’euros et emploie quelque 750personnes.

Pôles de compétitivitéL’équipe du Mocad, elle, n’encompte que six. Mais elle collaboreavec les autres pôles du CSTB outravaille pour des industriels. LeMocad est encore adhérent à troispôles de compétitivité : System@tic,Ville et Mobilité Durables et CapDigital. C’est dans le cadre de cedernier qu’il participe à Terra Magna(voir encadré). “Dans ce projet,nous transmettons les résultats de

e Mocad est au service de laréalité virtuelle. Il ne fabriquepas d’images de synthèse. Ses

calculs mathématiques effectués parses ordinateurs sont exploités par lesautres laboratoires du CSTB qui,quant à eux, produisent des imagesnumériques pour des simulations en3D. Installé à Champs-sur-Marne,le laboratoire “Modélisation, calculet développement” (Mocad) était, àl’origine, intégré au département“Feu et structure” du CSTB. Il faitaujourd’hui partie du départementTechnologies de l’Information etDiffusion du Savoir (TIDS). En2005, il a été associé au laboratoire“Environnement Virtuel Enrichi”(EVE) pour former la divisionMOCEVE. “Nous effectuons descalculs complexes servant à recréerdes phénomènes physiques multi-ples”, explique Bruno Hilaire, 40ans, l’ingénieur en mécanique quidirige le Mocad. Ainsi, les opéra-tions croisent par exemple les diffé-rents paramètres (thermiques, hy-driques et mécaniques) à l’œuvrelors de l’incendie d’une structure enbéton. “Des pics de pression se for-ment et se déplacent sous l’effetd’une réaction hydrique. En calcu-lant le front des pressions, noussommes en mesure d’évaluer lesrisques d’éclatement et de calculerles dommages irrémédiables causésaux structures et ce, même s’ils nesont pas visibles”.Autre exemple d’application : l’inter-action d’un fluide sur les structuresd’une construction. Ces opérationscalculent comment un ouvrage exposéà un vent très fort, bouge, oscille etmodifie éventuellement l’écoulementde l’air en créant de nouvelles pres-sions qui vont peser sur sa structure,voire l’endommager.

À la pointe de l’innovationLe Mocad étudie donc les phéno-mènes d’interaction entre fluide,matériaux et structure dans le secteur

Un labo qui décortique les matériauxLe Mocad de Champs-sur-Marne est un laboratoire transversal du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Ses recherches enmathématiques et en modélisations servent à simuler des phénomènes physiques et à étudier l’interaction des fluides sur les structures desbâtiments. Elles trouvent des applications dans l’ensemble des départements du Centre.

Bruno Hilaire, dirigeant du Mocad. Mesure scientifique de l’acoustique d’un bâtiment.

Comment les bruits du trafic routier se propagent-ils ?De quelle façon la pollution se diffuse-t-elle ?Le projet Terra Magna vise à répondre à ces questionsen images. Grâce à des logiciels de cartographie, il s’agitde numériser l’Île-de-France pour évaluer les impactsacoustiques d’un chantier, les risques de pollutionen fonction des vents mais aussi la répartition thermiqueen cas de fortes chaleurs. Vaste projet sur trois ans quimobilise toute la région et deux pôles de compétitivité.C’est d’ailleurs dans le cadre de Cap Digital que leDépartement subventionne le CSTB pour ses recherchesdans Terra Magna.

Fév-Mars 2008 Trajectoires 11

Le projet Terra Magna

L

nos calculs aux personnes chargéesdes images virtuelles. Nous tra-vaillons surtout à la mise au pointd’un nouveau standard de donnéespour les systèmes d’informationgéographique afin de fluidifier lepassage entre les calculs et la réalitévirtuelle.” Là encore, il ne fabriquepas les images, mais les rend possi-bles.

http://mocad.cstb.fr

En partenariat avec la municipalité(qui a cédé les terrains à un prix plan-cher), IE 77 a donc entrepris le chan-tier, NCH s’engageant à occuper lamoitié des bâtiments pendant aumoins six ans. Une seconde opérationconcernant 4000 m2 d’ateliers est encours à Meaux et quatre autres projetsverront le jour dans les prochainsmois. “Notre objectif n’est pas de

2 lettres + 2 chiffresDeux lettres et deux chiffres pour“Immobilier d’entreprises en Seine-et-Marne”. Créée par Aménagement77, la Caisse des dépôts et consigna-tions et deux autres banques, IE77 estune société d’investissements immo-biliers. Elle construit, dans des zonesgéographiques où les promoteurs sontrares, des locaux qu’elle loue ensuiteaux sociétés dont les demandes étaientjusque-là restées sans réponse. “Elleest née suite à une étude menée dansle département pour identifier lesbesoins en immobilier d’entreprises”,rappelle Michel Portes, le directeurd’Aménagement 77.

Cette étude scinde le territoire deSeine-et-Marne en 3 catégories sui-vant l’intérêt manifesté par les pro-moteurs : la zone 1 est dite “Dyna-mique” et concerne des secteurscomme Marne-la-Vallée et Roissy ; lazone 2, “Médiane”, concerne Meaux,Melun et Fontainebleau. La zone 3“Atone”. IE 77 s’occupe en priorité decette troisième - un territoire princi-palement situé dans le Centre, l’Est etle Sud de la Seine-et-Marne.

À la recherche des nichesPour cette structure semi-publique(son conseil d’administration réunit,outre Aménagement 77, des banques,la Caisse des Dépôts et Consignationset le Conseil général à travers Seine-et-Marne Développement), les impé-ratifs de rentabilité sont moins pré-gnants que dans le secteur privé. Ellepeut donc investir sur des niches quele marché évite. C’est le cas, parexemple, à Provins. Dans un secteur,où la ville doit bientôt aménager unparc d’activités (la future zone duDurteint), IE 77 fait construire 1000m2

de bureaux. Ces locaux de haute qua-lité (bâtiments à faible consomma-tion d’énergie et espaces verts) serontloués à NCH France, une entreprisechimique. Employant 56 salariés,celle-ci menaçait de quitter la villefaute de locaux disponibles.

IE 77, un outil pour inciter les promoteurs à bâtirBâtir, c’est possible. Aménagement 77, la société d’économie mixte (SEM) du Conseil général, a créé une société d’investissements immobilierspour construire des locaux professionnels dans les secteurs du département qui en manquent. Et inciter les promoteurs privés à investir surces mêmes aires.

Les bureaux sur plan - élévation nord.

Construction d’un immeuble de bureaux, route de Bray à Provins.

Les bureaux sur plan.

IE 77,EN CHIFFRESET EN DATES40%C’est la part du capital d’IE 77que la Caisse des Dépôtsdétient. Les autres actionnairesde la société sont le Créditagricole (20%), le CIC (20%),Aménagement 77 (19%) etSeine-et-MarneDéveloppement (1%).

1200C’est à terme le nombre globald’emplois générés par la ZAE.

La première réalisation d’IE 77en cinq dates :

Janvier 07création d’IE 77.

Septembre 07dépôt de la demande de permisde construire pour la réalisationde 1000 m2 de bureaux à Provins.

Novembre 07autorisation de construireaccordée.

Janvier 08démarrage des travaux sur unterrain de 2900 m2 dans la futurezone d’activités du Durteint.

Septembre 08livraison prévue des bureauxà NCH France.

Enjeux Quartiers d’affaires

12

D 01 64 37 24 [email protected]

constituer un patrimoine immobilier,conclut Michel Portes, mais de mon-trer aux investisseurs privés que desopérations en zone “Atone” peuventse révéler rentables afin de les inciterà bâtir.”

L’mmobilier d’entreprises en pleine croissanceL’attractivité d’un territoire se mesure aussi par son aptitude à attirer les capitaux. Selon une étude d’Explore, en association avec Business-Immo, la Seine-et-Marne a attiré l’an dernier de nombreux investisseurs dans tous les secteurs de l’immobilier tertiaire.

L’INVESTISSEMENTIMMOBILIERLES POINTS FORTS

• Opérations diversifiées :Les 33 transactions enregistréesen 2007 par BusinessImmo/Traitement Exploreportent sur une surface totalede 1 148 325 m2 dont796 350 m2 en projet.

• Montant des investissements :242 millions d’euros, c’est lasomme cumulée des vingtopérations dont le montantest connu.

• Performances en hausse :En 2006, le rendement locatifnet des bureaux était de 7,2 %;en ce qui concerne les locauxd’activités et les entrepôts,le rendement locatif était de7,5 % (source IPD).

• Base de données :Implantion77.com, la base dedonnées de Seine-et-MarneDéveloppement, répertorie lesoffres foncières et immobilières.Elle publie également la listedes projets en cours.

Enjeux A la carte

Fév-Mars 2008 Trajectoires 13

D www. implantation77.com

aéroportorly

Coulommiers

PNangis

Fontainebleau

Nemours

Meaux

Marne-la-Vallée

Montereau-Fault-Yonne

Melun

Sénart

Bureaux

Entrepôts

Centres commerciaux

Unités de production

Retail parks

Locaux mixtes

Types d'actifs selectionnés :

Paris

Brie-Comte-Robert

Mitry-Mory

Pontault-Combault

Noisiel

Moussy-le-Neuf Saint-Pathus

SerrisMontévrain

Emerainville

Bussy-Saint-GeorgesCroissy-

Beaubourg

La Houssaye-en-Brie

Combs-la-Ville

Lieusaint

Vaux-le-Pénil

Varennes-sur-Seine

Dammarie-les-Lys

Champs -sur-Marne

Chelles

aéroportroissy cdg

Claye-Souilly

Lognes Collégien

14

Chapon c’est quoi ?20 salariés

2,3 millionsde chiffre d’affaires

+ 10%de croissance par an

Les dates1986Fondation du premier laboratoire de PatriceChapon, dans la cave du pavillon de sesparents à Lagny-sur-Marne

1993Ouverture de la boutique de Chelles

2001Lancement de la première boutique parisienne,avenue Mozart, dans le 16ème arrondissement

2007Patrice Chapon récompensé par un Awardsau salon du chocolat pour son pralinéamandes aux baies roses de poivre deMadagascar et nougatine

Comme tous les contes de fées de la nouvelle éco-nomie, l’histoire commence dans une cave. Celledu pavillon des parents de Patrice Chapon, àLagny-sur-Marne. C’est là qu’il ouvre son pre-mier laboratoire de fabrication de… chocolat. Lemaître chocolatier travaille la matière première lematin, vendant l’après-midi le fruit de son labeuren direct aux boulangers et aux boutiques intéres-sés. Un jour, il ouvre une échoppe dans un coindu labo pour écouler surplus et invendus detablettes et de bouchées fourrées de praline ou depâte d’amande. L’affaire marche si bien quequelques années plus tard, il se décide à ouvrir unvrai commerce, à Chelles. La chocolaterie

“L’artisanat haut de gammereste prisé par un publicde connaisseurs, friand denouveautés et doté d’un fortpouvoir d’achat.” PatriceChapon, maître chocolatier.

La recette du succèsLa chocolaterie Chapon est reconnue pour ses produits de très haute qualité. Réalisées à partir des meilleures fèves de cacao, ses ganacheset pralines font un malheur dans le monde entier. Un succès qui a démarré dans la cave d’un pavillon de banlieue.

Chapon vient de naître. Quinze années plus tard,elle compte deux autres adresses à Paris, dans lesbeaux quartiers : avenue Mozart dans le 16ème etrue du Bac dans le 7ème arrondissement. Ses pro-duits sont également en vente dans les grandsmagasins de la capitale (au Bon Marché et auxGaleries Lafayette). Mais on trouve aussi lesganaches et les pralinés Chapon un peu partoutdans le monde : au Canada, à Dubaï et enEurope et jusque dans les boutiques de décora-tion. Un jour, l’artisan a eu l’étonnante idée d’ex-poser sa collection de chocolats au salon Maison& Objets, où cet amoureux de la décorationvenait régulièrement flairer l’air du temps. Succèsimmédiat : “On y trouve une clientèle friande deproduits alimentaires de qualité. Nous y avonsdoublé cette année notre chiffre d’affaires.”Patrice Chapon reste un habitué des innovations.Il se régale de nouveaux produits : après la crèmede praline, une pâte au sel fumé et aux pistaches,à déguster sur de la glace ou des tartines de pain,il lance les boules à chocolat chaud, des ministruffes toutes prêtes, à mélanger au lait chaudpour obtenir en deux coups de cuillère un

chocolat fort et onctueux. Ses clients adorent.“Le public a soif de gourmandises et de sucre-ries.” Chez Chapon, il est gâté. Dès le départ,Patrice Chapon oriente ses bouchées vers le haut-de-gamme où la demande reste forte et régulière.Il propose donc des produits de très haute qualitéfabriqués à partir de fèves des meilleures origines :Vénézuela, Equateur, Colombie, Madagascar etTanzanie.L’ultime défi, c’est la torréfaction du cacao. “Si lamaison Chapon ne l’effectue pas encore, le projetest dans les cartons”, assure le fondateur, tombédans le chocolat “par hasard” après une forma-tion de pâtissier et une carrière qui l’a notam-ment conduit chez un glacier londonien fournis-seur officiel en sorbets de sa gracieuse majesté.Le laboratoire de Chelles pourrait bientôts’agrandir d’un atelier de transformation des pré-cieuses cosses. Avec à la clé, l’embauche de plu-sieurs salariés. Le conte de fée continue !

Success stories Chocolaterie Chapon à Chelles

D www.chocolat-chapon.com

Patrice Chapon, Maître chocolatier.

localisation possible. Elle supervise sa construc-tion et déploie même finalement l’outil de ges-tion informatique du stock. Un service global,véritable avantage compétitif qui a récemmentséduit Havana Club (groupe Pernod-Ricard).Elcimaï a réussi à concevoir un site au milieu deschamps de cannes à sucre cubains là où les géantsdu bâtiment avaient échoué. Dans ce domaine,Elcimaï travaille pour les secteurs de la pharmacie,l’agro-alimentaire et la distribution.Ultime col à gravir : celui de la notoriété.Profitant d’une opportunité, Elcimaï a déboursécette année 100 000 euros pour sponsoriser levoilier de Dimitri Deruelle au championnat deFrance. Le bateau termine second, pari gagné. Làencore, Pascal Denier a eu le nez creux. “C’est àla fois un gage de solidité pour nos clients et unsurcroît de notoriété puisque des contacts avec denouveaux prospects ont été noués. Les retombéesmédiatiques sont fortes et une telle course nouspermet également de nous faire connaître par lesélèves des grandes écoles. Enfin, c’est un ressortde communication interne.” Et Elcimaï n’en estencore qu’aux premiers pas de son ascension...

Elcimaï c’est quoi ?200 salariés

32 millionsde chiffre d’affaires en 2007

+ 15%de croissance du chiffre d’affairesentre 2005 et 2007

Les dates1992Création d’Elcimaï informatique, baséeà l’origine dans l’appartement de PascalDenier, le fondateur

2000Rachat d’Ouroumoff ingénierie (qui devientElcimaï ingénierie en 2008) : diversificationde l’activité de l’entreprise dans l’ingénierieindustrielle et logistique

2007Elcimaï sponsorise le bateau deDimitri Deruelle inscrit au championnat deFrance à la voile en équipage, lequel, poursa première participation, termine deuxième

Fév-Mars 2008 Trajectoires 15

Des sommetsde croissanceInstallée depuis plus de quinze ans à Melun,Elcimaï a gravi un à un les échelons dusuccès. Ce groupe a su se diversifier pouréviter la bulle Internet et se tourner vers l’in-génierie industrielle. Un virage qui lui a réussiet l’a hissé au sommet de sa catégorie dansla région.

C’est l’histoire d’une escalade. En 1985, lorsqu’ilquitte Clermont-Ferrand, où il vient d’acheverses études d’ingénieur, pour s’installer en régionparisienne, Pascal Denier raconte qu’il a choisiMelun pour sa proximité avec Fontainebleau etses rochers d’escalade. Ce manager pratiquealors la varappe. Et s’il a aujourd’hui raccrochéles chaussons, il se rend à l’époque plusieurs foispar semaine sur les sites de Barbizon, la Gorgeaux Chats ou 95.2, pour s’exercer sur lescélèbres blocs.Vingt ans plus tard, c’est à la tête de sa sociétéqu’il gravit à présent des sommets de croissance.Baptisée Elcimaï en référence aux falaises dumême nom, sises dans le Var, l’entreprise est uneSSII (une Société de Services en IngénierieInformatique). Spécialisée dans l’assistance tech-nique et l’infogérance, elle gère donc l’informa-tique de production comme l’informatique com-merciale de ses clients. Ces derniers ont pournom Ricoh, Motul, Bel. Pour les entreprises, l’in-fogérance est très pratique puisque le prestataires’occupe de tout. Le pli de l’externalisation estpris, la vague gonfle et les affaires d’Elcimaï fonc-tionnent à merveille. Ses courbes de croissanceforment des pentes abruptes : 5 millions en2000, 14 en 2003, 25 en 2006. Et 32 millionsl’an passé.

“En ingénierie industrielle,nous sommes passésde la simple maîtrise d’œuvreà la définition de projetsglobaux.” Pascal Denier,PDG d’Elcimaï.

À tel point qu’en 2000, Elcimaï rachète unesociété d’ingénierie industrielle. Encore une nou-velle étape franchie. Les synergies entre les deuxmétiers sont d’ailleurs beaucoup plus fortes quece que les apparences laissent croire. VoilàElcimaï capable d’offrir à présent une prestationcomplète. Un industriel veut construire une nou-velle plateforme logistique ? Le groupe melunaisdéfinit sa taille optimum ainsi que la meilleure

Success stories Elcimaï Informatique à Melun

D www.elcimaï.com

Pascal Denier, PDG d’Elcimaï.

Laurence BobeGérante de Bobe à St-Pierre-lès-Nemours(usinage de céramiques techniques) :“Depuis le sud du département, nous travaillons pourdes clients répartis partout en France. Notre activitéconnaît une très forte croissance : + 15% en 2006et + 30% en 2007 ! ”

Christophe LongourDirecteur associé “CENTURY 21 Cerim Entrepriseet Commerce” à Vert Saint-Denis :“ Entre Melun, ville-préfecture, et la ville nouvelle deSénart, qui devient le pôle d’activité important du sudest francilien, l’immobilier d’entreprises est un secteurdynamique et porteur pour de nombreuses années.”

Françoise CossonCommerciale à Aménagement 77 (SEM) :“ Le département présente un fort potentield’implantation d’entreprises. Aménagement 77développe des parcs d’activités pour les accueillir.”

Armel LokoConseiller en création d’entreprises au Cidff 77 et co-animateur de Dynamique Femme, un club de créatrices :“Depuis 1999, nous encourageons l’entreprenariatféminin à travers nos actions d’information, de conseil,d’accompagnement et de mise en réseau des créatrices.”

Frédéric CavanDirecteur du développement économiqueet des activités à l’EPA Sénart :“Nous diversifions le tissu économique de Sénart.Notre objectif est de générer 1500 à 2000 emploispar an dans les dix prochaines années. ”

Françoise CallinFondatrice de www.marmottine.com, boutiqueen ligne de bijoux de créateurs tendancesà Bussy-Saint-Georges :“Sur le net, l’évolution est exponentielle.J’ai de nouveaux clients tous les jours. Pour réussir,il faut être organisée, croire en son projet et ne pascompter ses heures. ”

Claire RaquinCo-fondatrice de Solution Carton à Sénart, conceptiond’emballages sur mesure et lauréate du concours dumeilleur business plan de l’entreprise à fort potentiel :“ En nous installant dans la pépinière d’entreprisesde Sénart, nous avons accru notre clientèle :nous touchons toute l’Île-de-France en plus de laBourgogne, notre région d’origine. ”

Emmanuel PasqualiniDirecteur de la Secapem(systèmes d’entraînements au tir) à Ozoir-la-Ferrière :“Pour l’export, les institutionnels locaux sont trèsperformants. Seine-et-Marne Développementa financé une étude pour nous aider à aller enAmérique latine et la CCI nous a invités àun salon allemand. ”

77 c’est eux 77 c’est eux, c’est une collection de portraits renouvelée à chaque parution.Des acteurs économiques de tous horizons, public comme privé, jeunes et moins jeunes, artisans locaux,entrepreneurs internationaux... tous unis par leur confiance dans l’avenir de la Seine-et-Marne.

Trajectoires est édité par Seine-et-Marne Développement, agence pour le développement économique du Conseil général de Seine-et-Marne• Directeur de la publication Gérard Eude • Comité de rédaction François-Xavier Deflou, Dominique Marinov • Rédacteur en chef PatriciaMontin • Journaliste Sébastien Pierrot • Réalisation agencebeaurepaire.com • Photos yannpiriou.com • Hôtel du Département 77010 Melun Cedex•Contact [email protected] • seine-et-marne-invest.com • Imprimeur : Printed and Co 77500 Chelles • Imprimé sur dupapier recyclé Cyclus couché print • N°ISSN 1958-837.

Elisabeth Le MassonResponsable de la délégation à l’environnement et audéveloppement durable, aéroports Paris-CDG et Bourget :“Notre ambition est de dynamiser la coopération éco-nomique et sociale et les échanges entre les partiesprenantes, notamment grâce aux forums des métiers,lancés en 2007.”