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TRAITEMENTS DES IMAGES
NUMERIQUES EN
RADIOLOGIE
CONVENTIONNELLE
Alexandre MICHAUD
24 11 2015
Intérêt: optimiser le potentiel de l’image numérique
pour le diagnostique
• L’image numérique n’est pas figée contrairement à l’image d’un
couple écran/film standard, elle verra varier:
– Son contraste
– Sa luminosité
– Sa géométrie (zooms, résolution spatiale)
Les différents traitements
• Les pré traitements (réaliser par le lecteur de plaque):
– Premier balayage grossier (non modifiable): • Détection des diaphragmes et localisateur
• Définition du niveau moyen d’énergie libérée (Évaluation de la Dose Reçue: EDR)
– Second balayage très fin : • Recueil réel de l’image ligne par ligne (encore plus fin si utilisation ERLM haute résolution)
– Application d’une sensibilité relative (S) en fonction de la région anatomique et de l’intérêt recherché :
• Image avec une forte exposition, beaucoup de mAs, faible amplification par le photomultiplicateur,
très bon S/B =faible sensibilité (ex: la main)
• Image faible exposition, peu de mAs, forte amplification par le photomultiplicateur, faible r/s = forte sensibilité (ex:radio pédiatrique, mesure d’angle, ne nécessitant pas une bonne résolution)
– Recalage de la luminosité (échelle de gris) sur l’histogramme de l’image acquise
– Application d’une courbe de transfert de contraste : LUT (look up table)
Les différents traitements
• Les post-traitements: – 2 catégories d’algorithmes de post-traitements des
images numériques: • Les traitements en gradation permettant le contrôle
numérique du contraste et de la densité de l’image,
• Les traitements liés aux fréquences spatiales visant à améliorer le confort d’interprétation radiologique de l’image:
– Filtre passe haut (renforcement contour)
– Filtre passe bas (lissage)
– Zoom
– Présentation, annotations, mesures de distances ou d’angles rotation…
Les traitements en gradation
Contraste et densité de l’image
L’histogramme d’une image
• Définition: l’histogramme d’une image numérique représente le nombre de pixel pour
chacune des doses reçues.
• Il répartit les pixels selon leur gamme d’énergie.
• Chaque gamme d’énergie est représentée par 1 niveau de gris (4096 niveau de gris
pour un codage en 12 bit)
Histogramme d’une image
4096 2048 0 1024 3072
Dose (Noircissement)
Nbre. pixels
Dose (Noircissement)
Nbre. pixels
Pixels conservés pour le traitement de l’image
• Les pixels de faible dose seront considérés comme en dehors de l’image=
diaphragme
• Les pixels de haute dose seront considéré comme du rayonnement direct (pas
d’apport diagnostique)
Histogramme d’une image
Pixels conservés pour le traitement de l’image
• La machine réduit la région de traitement à la région d’intérêt et échelonne les 4096
niveaux de gris sur cette zone =fenêtrage
Dose (Noircissement)
Nbre. pixels
Fenêtre
Histogramme d’une image /
fenêtrage
• Détection automatique des diaphragmes :
les diaphragmes non parallèles aux bords, les surfaces d’exposition décentrées ou les petites surfaces sur une grande cassette empêchent parfois la détection automatique de la plage d’intérêt. L’échelonnage des gris se fait alors sur toute la plaque et non plus sur la région d’intérêt.
• Les bords des sections exposées ne doivent pas chevaucher les parties métalliques.
Histogramme d’une image /
fenêtrage
La lecture des plaques
Les Différents modes de lecture:
• IL en existe 4, ils sont paramétrés par l’ingénieur d’application au moment de
l’installation (nous ne pouvons donc pas les changer).
1. Mode auto: l’exposition et la zone d’objet sont mesurées à partir du centre le la
plaque jusqu'aux bords de la collimation
2. Semi: On l’utilise pour les collimation irrégulières ou couvrant moins d’un tiers
de la plaque, l’analyse de l’exposition se fait uniquement sur une zone
centrale, cela sous entend que la partie centrale de la plaque soit exposée: 3
modes semi
3. Fixe la plaque fonctionne comme un couple écran film argentique avec une
sensibilité fixe, elle utilisé surtout pour les examen avec contraste.
4. Manuel: Lecture en mode auto puis une fenêtre apparait demandant un S et
un L
10x10cm 7x7cm 5x5cm
La lecture des plaques
Découpes permettant la bonne lecture des plaques
Au moins 1/3 de chaque section doit être exposé.
Toutes les sections doivent être exposées
5 mm
max
La lecture des plaques
Chevauchement
non autorisé
Lorsqu’il ya des découpes
toute les section doivent être
exposées sinon la lecture ne
se fera que sur l’ensemble de
la plaque et les différentes
sections ne seront pas
distinguées.
Le diaphragme ne doit
pas être en bordure de
plaque sinon il ne sera
pas détecté
RAPPORT SIGNAL SUR BRUIT (EXPOSITION)
• Agfa : indice de dose (d)
Dose x 4 d = 2.6
Dose x 2 d = 2.3
Dose correcte d = 2
Dose / 2 d = 1.7
Dose / 4 d = 1.4
• Kodak : facteur de sensibilité (S)
Dose x 4 S = 2600
Dose x 2 S = 2300
Dose correcte S = 2000
Dose / 2 S = 1700
Dose / 4 S = 1400
• Fuji, Philips et Siemens : facteur d’amplification du signal (S)
Dose x 4 S = 140
Dose x 2 S = 170
Dose correcte S = 200
Dose / 2 S = 230
Dose / 4 S = 260
Attention : S évolue en sens
inverse de l’exposition !!!
Ostéoarticulaire
100 < S < 300
Poumons HT
100 < S < 600
• Problèmes de saturation et fenêtrage automatique :
– Diaphragmer sur la console pour répartir l’échelle de gris sur la région d’intérêt
(augmentation du contraste dans cette région)
Histogramme d’une image / fenêtrage
• Prothèses orthopédiques:
Pas de problème de
traitement automatique car
le métal est reconnu
comme un diaphragme et
retiré de l’histogramme
Histogramme d’une image /
fenêtrage
Réglage de la fenêtre
Largeur de la fenêtre
• Agfa
Réglage de la fenêtre
• Kodak
Réglage de la fenêtre
• Fuji
Réglage de la fenêtre
Image avec un bon contraste et une bonne densité: la courbe de
contraste se situe dans la zone d’intérêt de l’histogramme
(rayonnement direct et diaphragme ne sont pas pris en compte).
Réglage de la fenêtre Décalage de l’histogramme vers la droite: la courbe de contraste se
situe dans la partie de l’histogramme des pixels de faibles valeurs.
Réglage de la fenêtre
Décalage de l’histogramme vers la gauche: la courbe de
contraste prend en compte les pixels de valeur élevée.
• Déplacer l’histogramme par rapport à la courbe de contraste correspond à changer le
niveau de la fenêtre.
• Augmenter ou diminuer la largeur de l’échelonnage fait varier la largeur de la fenêtre.
Réglage de la fenêtre
Courbes de réponse spontanée des
récepteurs en fonction de l'exposition • Réponse comparée entre un couple écrans/film, un E.R.L.M. et un A.D.L. (sans
traitement de l’information) – Erlm linéaire: on récupère des différences d’exposition même dans les faibles expositions par
contre on a un faible contraste (pente de la courbe faible)
– Film: on récupère des différences d’exposition que dans la partie linéaire par contre on a un meilleur contraste (pente de la courbe importante)
Réponse du détecteur
10-3 10-2 10-1 100 101 102
Exposition de chaque pixel (microGy)
réponse d'un E.R.L.M.
Réponse d'un Film
Réponse d'un ADL
Application de courbes de réponse
en luminosité et en contraste (LUT)
• Formes de la L.U.T. Quantité de
pixels pour
chaque niveau
de signal
Exposition de chaque pixel
Niveau de
gris attribué
0
0
2048
4096
La différence de niveau de gris entre deux pixels de faible et de haute énergie est faible: l’image est peu
contrasté. On applique alors une courbe de réponse en contraste et luminosité.
Les courbes de réponse
en luminosité et en contraste (LUT)
Niveau de
gris attribué
0
0
2048
4096
Niveau de signal des pixels (dose)
• Formes de la L.U.T.
La pente est plus élevée:la différence de niveau de gris entre deux pixels d’énergie
proche sera plus importante. On augmente le contraste
Les courbes de réponse
en luminosité et en contraste (LUT)
Niveau de
gris attribué
0
0
2048
4096
Niveau de signal des pixels (dose)
.Augmentation de la pente de la LUT sur sa partie haute
Augmentation du contraste pour les pixels de
hautes énergies (région aérique)
Les courbes de réponse
en luminosité et en contraste (LUT)
Niveau de gris
attribué
0
0
2048
4096
Niveau de signal des pixels (dose)
• Diminution de la pente de la LUT sur sa partie basse.
On perd le contraste des pixels de faible énergie (région
osseuse)
Les courbes de réponse
en luminosité et en contraste (LUT)
Niveau de gris
attribué
0
0
2048
4096
Niveau de signal des pixels (dose)
• Inversion de la pente de la lut.
Les pixels de hautes énergies auront un niveaux de gris faible (blanc) et les pixels de basse énergie
auront un niveau de gris élevé (noir). On a une inversion de contraste.
Les courbes de réponse
en luminosité et en contraste (LUT)
Niveau de
gris attribué
0
0
2048
4096
Niveau de signal des pixels (dose)
•Variation de la totalité de la pente de la courbe.
Diminution ou augmentation du contraste de l’ensemble des pixels
Courbes de réponse Agfa
• Quatre courbes sont utilisées
– Linéaire : Pour la mise au point du système (non clinique)
– E25 : Digestif, uro, poumons (mou)
• Courbe exponentielle de Kanamori, qui tient compte de la non
linéarité de la vision des contrastes en fonction du noircissement
– NK5 : extrémités
• Courbe sensitométrique créant un équilibre entre la courbe E25 et
la courbe RP1KT
– RP1KT : Os
• courbe sensiblement identique à celle du filmRP1
Courbes de réponse Agfa
• E25 : pente faible pour les pixels de basses énergies puis augmentation de la pente pour les pixel de hautes énergies. On gagne du contraste pour les parties molles(hautes énergies) et on perd du contraste pour l’os (basses énergies): ce type de courbe s’applique pour l’étude des parties molles
Courbes de réponse Agfa
• NK5 : courbe de contraste proche d’une courbe de contraste d’un couple écrans film.
Courbes de réponses Agfa
• RP1KT : pente élevée pour les pixels de faible énergie, pente plus faible pour les pixel de basses énergies.
On a un meilleur contraste de l’os et on diminue le contraste des parties molles, on l’utilise pour l’études des structures osseuses ( main Desèze…)
Courbes de réponses Agfa
• Découpes des cassettes
L’histogramme d’une
des images est
appliqué également
pour l’autre par
défaut
Ne pose pas de
problème si les deux
segments sont de
densités et d’épaisseurs
similaires
Pose problème si les
segments sont très
différents car le
traitement de l’un ne
convient pas forcement
à l’autre
Courbes de réponses Kodak
• Une seule courbe, complètement paramétrable par organe et par projection
– Ajustement de la densité (noircissement) :
Courbes de réponses Kodak
• Une seule courbe, complètement paramétrable par organe et par projection
– Ajustement du contraste supérieur (contraste partie molle)
Courbes de réponses Kodak
• Une seule courbe, complètement paramétrable par organe et par projection
– Ajustement du contraste inférieur (contrastes osseux)
Courbe de réponse Fuji
• Variable en densité :G.S (noircissement ou éclaircissement de l’image).
– Translation de la courbe lut.
Courbe de réponse Fuji
• Variable en contraste :G.C
– Rotation de la courbe lut.
Courbe de réponse Fuji
• Il existe plusieurs types de courbe de contraste GT nommés de A à P. – variation la pente de la partie haute de la courbe contraste (parties molles)
– Variation de la pente de la partie basse de la courbe (contraste des parties osseuses)
– Inversion de la pente inversion de contraste
Traitements liés aux
fréquences spatiales
Filtre passe-bas (= Filtre de lissage, diminution du bruit)
4 1 3
3 12 3
3 4 3
4 1 3
3 4 3
3 4 3
Pixel traité
Pixel à traiter
Traitement en contraste local
Addition des 9 valeurs = 36 Division du résultat par 9
(calcul de la moyenne) = 4
Original Après filtrage
Diminution du bruit
Mais diminution de la résolution spatiale
Filtre passe-bas (= Filtre de lissage)
Filtre passe-haut
Traitement en contraste local
(= Filtre de renforcement de bord)
4 1 3
3 12 3
3 4 3
4 1 3
3 48 3
3 4 3
Pixel traité
Pixel à traiter
1 -2 1
-2 5 -2
1 -2 1
X
=
4 -2 3
-6 60 -6
3 -8 3 S = -2
S = 48 (bord)
S = 5
Original Après filtrage
Mais augmentation du bruit
Filtre passe-haut (= Filtre de renforcement de bord)
Renforcement des bords
Zoom
• Zoom photographique (numérique) :
• Zoom interpolé :
reconstruction virtuelle de pixels plus petits afin que ceux-
ci ne soient pas trop visibles dans l’image zoomée
Autres traitements
• Black Border (Agfa) • Masque (Kodak)
Diaphragmes artificiels : manuels ou automatiques
Diaphragmes artificiels automatiques :
Autres traitements
• Rachis ou
membres
inférieurs
en entier
Autres traitements
• Annotations
• Mesures d’angles
• Mises en pages
• Réalisations de clichés rachis en entier ou gonométrie
0.5° 2.1°
Mesures d’angle
LE TRAITEMENT DES
IMAGES MEDICALES
Traitements spécifiques à la
fluorographie
Traitements d’images en Fluorographie
• Fenêtrage automatique : meilleur contraste sur la région d’intérêt lorsqu’il n’y a pas de zones de « flash » sur l’image
ACQUISITION 1 ACQUISITION 2
IMAGE RESULTANTE APRES FENETRAGE AUTOMATIQUE
Contraste 2 Contraste 1
L'exposition
en imagerie numérique par A.D.L.
• Fenêtrage automatique
Traitements d’images en Fluorographie
Traitements d’images en Fluorographie
L C Inv
Traitements d’images en Fluorographie
• Courbes de contraste :
(la modification de la largeur des
fenêtres et l'étude des
renforcements de bords ont été
vus avec les E.R.L.M.)
L C Inv
Énergie
des
pixels
Nb de pixels par gamme d’énergie Niveau
de gris
attribué