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- ISSN

IIII -

0074

VEND. 21 - SAM. 22 AVRIL 2017 - 24-25 RADJEB 1438 - N° 8082 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l UNE IMPORTANTE DÉLÉGATION ALGÉRIENNE EN TOURNÉE CHEZ LE VOISIN

L’Algérie au chevetde la Libye

l La paix n'est pas revenue en Libye où les deux principaux camps rivaux continuent à s'entre-déchirer. Mobilisés depuis la chute du régime El-Kaddafi, les pays voisins, l'Algérie en particulier,

tentent de forcer la main aux frères ennemis et de les amener à stabiliser une situation qui menacede déborder sur la région. L'enjeu est de taille et les freins tellement nombreux...

l LÉGISLATIVESLes mesures de sécurisation

du scrutin déployées,selon Gaïd Salah

l CHANGEMENT À LA TÊTED’ALGÉRIE TÉLÉCOMTayeb Kebbalremplacé parAdel Khemam

l RASSEMBLEMENTDES ANCIENS DU FFS

À TIZI-OUZOU

«Le sursautpolitique

et organique,en marche»

l Une année après son installation à la tête d’AlgérieTélécom (AT), 20 avril 2016-20 avril 2017, M. Tayeb

Kebbal a été relevé de ses fonctions et remplacé parM. Adel Khemam. Comme son prédécesseur, M. Kebbal

se trouvait à Annaba, lorsqu’il a reçu un appeld’urgence, l’invitant à prendre part à une réunion

extraordinaire du conseil d‘administration del’entreprise.

l TRADITIONNELLE MARCHE DU 20 AVRIL

Largemobilisation àl’appel du MAK

l I ls étaient des mill iers à répondre à l ’appel du MAK, Mouvement pourl’autodétermination de la Kabylie, pour participer à la traditionnelle marche du

20 Avr il, coïncidant avec la célébration du 37 e anniversaire du Printemps amazigh.

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DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Fait diversFait diversTerrible, cette histoire.

Un candidat du FLN auxlégislat ives à Béjaïa,Djouder Saïd, 66 ans, adisparu depuis le 30mars. Quelques joursaprès, les services desécuri té retrouvent lecorps à Cap-Carbon. Pasjoli à voir, semble-t-i l .Etat de décompositionavancé. Les services desécurité ont interpellécinq personnes quiseraient impliquées danscette af fa ire. Mais onn'en sai t pas plus.Pourquoi un candidat àune élection législativeserait supprimé. Droitcommun ? Pol i t ique ?Langue au chat, si l'onose dire. Mais en toutcas, le drame humain estau ample, quels quesoient les mobiles. Si lemobile est politique, cesera encore peut-êtreplus inquiétant. Car celasupposerait une maffio-sisation de la vie poli-tique.

A. T.digoutagesoir@yahoo.fdigoutagesoir@yahoo.frr

Alger sera la dernière étape de la tournée que le PremierAlger sera la dernière étape de la tournée que le Premierministre a entamée depuis la capitale de l ’Ouest, Oran.ministre a entamée depuis la capitale de l ’Ouest, Oran.L’étape algéroise aura lieu le 29 du mois en cours, lors deL’étape algéroise aura lieu le 29 du mois en cours, lors delaquelle Abdelmalek Sellal procédera à l’inauguration delaquelle Abdelmalek Sellal procédera à l’inauguration deplusieurs infrastructures, avant de conclure avec uneplusieurs infrastructures, avant de conclure avec uneréunion où seront présents tous les élus locaux d’Alger auréunion où seront présents tous les élus locaux d’Alger auniveau du CPVA.niveau du CPVA.

Tournée algéroise de SellalTournée algéroise de Sellal

ERISCOOPERISCOOPPP

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que la grève des praticiens de la santé prévue la semaineprochaine va perturber le fonctionnement des hôpitaux ?

Les électionsprésidentielles

en France ont-ellessuscité chez vous un intérêt

particulier ?

Le livre de BrerhiAbdelhak Brerhi, ancien ministreAbdelhak Brerhi, ancien ministre

de l’Enseignement supérieur puisde l’Enseignement supérieur puisde la Jeunesse et des Sports dude la Jeunesse et des Sports dutemps de Chadli Bendjedid puistemps de Chadli Bendjedid puismembre du Sénat duquel il démismembre du Sénat duquel il démis--sionnera, vient de publier le tome Isionnera, vient de publier le tome Ide son livre de son livre Itinéraires : de l’univerItinéraires : de l’univer--sité à la politiquesité à la politique . Un livre qui, à. Un livre qui, àtravers le parcours de l ’auteur,travers le parcours de l ’auteur,arrive à retracer les étapes cruarrive à retracer les étapes cru--ciales par lesquelles est pasciales par lesquelles est pas--sée l’Algérie.sée l’Algérie.

Vend. 21 - Sam 22 avril 2017 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.fr

OUI : 76,3%

NON :20,7%

S. OPINION :3%

Le dessin de Karim

Importation et couched’ozone

Le ministre des RessourcesLe ministre des Ressourcesen eau et de l’Environnementen eau et de l’Environnement

vient d’inviter les opérateursvient d’inviter les opérateurséconomiques qui souhaitentéconomiques qui souhaitentimporter des substances quiimporter des substances quia p p a u v r i s s e n t l a c o u c h ea p p a u v r i s s e n t l a c o u c h ed ’ o z o n e d e f o r m u l e r l e u rd ’ o z o n e d e f o r m u l e r l e u r

d e m a n d e p o u r l ’ e x e r c i c ed e m a n d e p o u r l ’ e x e r c i c e2017. A rappeler que ces sub2017. A rappeler que ces sub--

s t a n c e s s o n t r é g i e s p a r u ns t a n c e s s o n t r é g i e s p a r u nquota d’importation annuel.quota d’importation annuel.

SOIT DIT E N PASSANTSO IT D IT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où faire letour d’Alger vaut toutes les couver-tures assurées par les médias audio-

visuels acquis au système. Et même sil’on en est réduit à faire, indirectement,de la publicité à une personnalité déjàdorlotée par le système pour l’avoir bienservi, on se dit qu’il faut quand même enparler si l’on veut rappeler que les bonsélèves sont ceux qui ont compris préma-turément le comportement qu’il fallaitarborer pour s’autoriser à graviter autourde ceux qui règnent sur la réussite avecun grand R. Ahmed Ouyahia !

Voilà quelqu’un qui a oublié d’êtrenaïf et ne manque jamais à l’appel. Il sait

que l’Assemblée nationale ne fera paspeau neuve parce que la transparence nefigure pas au programme et que le débatcontradictoire qui ne relève pas de la cul-ture du système n’est pas inscrit aumenu. Il va donc brandir le spectre d’unedéstabilisation pour taire les revendica-tions qui auraient la mauvaise idée d’enpasser par la rue.

Contre qui se protéger ? Peu importeque la menace soit extérieure ou inté-rieure. L’essentiel est de travailler àl’exaltation de rencontres au cours des-quelles les caciques, leurs sous-traitantset leur progéniture, qui battent le pavé,n’auront rien à inventer.

Rompus à la pratique, ils n’ont mêmepas à revoir le contenu de discours qu’ilspensent pouvoir indéfiniment refourguerà des populations mises hors jeu etconditionnées au statu quo. En vérité,toutes les grosses cylindrées pensentque surfer sur l’insécurité peut s’avérerpayant. Toutes affichent le spectre del’instabilité aux frontières parce qu’ellesne doutent pas que la recette dans cescas-là soit garantie. A l’intérieur, il y a leterrorisme que l’on traque dans lesmaquis. Jamais la Grande muette n’auraautant fait parler d’elle. Depuis le référen-dum sur la réconciliation nationale, onévitait au maximum de communiquer à

ce propos comme pour certifier quel’Algérie était entrée en phase de rémis-sion. La donne semble avoir changé. Ondit volontiers que l’armée est sur le ter-rain, que la menace est réelle et que nossoldats sont partout présents, au nom del’Etat, pour nous éviter le pire.

M. B.

Par Malika Boussoufmalikaboussouf@yahoo.fr

Et pourquoi pas le statu quo ?

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017- PAGE3

TRADITIONNELLE MARCHE DU 20 AVRIL À TIZI-OUZOU

Large mobilisation à l’appel du MAKLes manifestants qui ont emprunté

l’itinéraire de la marche qui va du cam-pus Hasnaoua, de l 'UniversitéMouloud-Mammeri, jusqu'au rond-pointfaisant face à l’esplanade de l’ex-hôtelde ville, en passant par la rue Lamali etle boulevard Abane-Ramdane qui a été

pavoisé la veille aux couleurs natio-nales, les manifestants dont la grandemajorité sont des jeunes étudiants etlycéens ont scandé des chants et desslogans chers au mouvement deFerhat M’henni dont les portraits à soneffigie étaient omniprésents.

Des banderoles barrées de slogansappelant à l ’ indépendance de laKabylie, ont été brandies par les mar-cheurs qui ont manifesté leur solidaritéaux détenus du Mzab. «Libérez KamelEddine-Fekhar et ses codétenus», pou-vait-on lire en effet, sur des affichesornées du nom et de photos de l’acti-viste politique du Mzab qui poursuittoujours une grève de la faim récla-mant un procès équitable.

Se tenant à l’écart des carrés des

mil i tants du MAK, de nombreuxanciens militants du MCB ont tenu àmarquer leur présence à la traditionnel-le marche du 20 avril. «Je suis là pourmarquer ma présence au rituel du 20avril même si je partage des chosesavec le MAK», nous dira Rachid AïtOuakli, figurant parmi les 24 militantsdu MCB détenus en 1980. Sans parta-ger les mots d’ordre du MAK, beau-coup de personnes qui disent avoircélébré le 20 avril dans la rue depuis

une trentaine d’années ont tenu àprendre part à la marche qui s’estdéroulée dans le calme et sous uneprésence remarquée des éléments depoliciers en civil.

Rappelant qu’un communiqué signépar des associations proches du FLN,appelant à une marche pour contrecar-rer l’initiative du MAK, n’a pas drainébeaucoup de monde.

S. A. M.

Ils étaient des milliers à répondre à l’appel du MAK,Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, pour partici-per à la traditionnelle marche du 20 Avril, coïncidant avec lacélébration du 37e anniversaire du Printemps amazigh.

TAMAZIGHTÀ L’HEURE

DU NUMÉRIQUE

Lancementd’un site web

dédié àMouloudMammeri

Ce jeudi 20 avril, en effet, une céré-monie a eu lieu au siège de la directiongénérale de l’opérateur de téléphonieMobilis en présence d’un aréopage depersonnalités de la présidence et dugouvernement.

Bien sûr, l’événement entre dans lecadre du centenaire (1917-2017) del’illustre écrivain et chercheur, chantrede l’amazighité Mouloud Mameri et àl’occasion de la célébration du 37e anni-versaire du Printemps amazigh. Lesinterventions inaugurales de cet événe-ment, dont celle de Si El HachemiAssad, secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité, ont toutesmis en exergue l’évolution de la revendi-cation identitaire amazighe qui a eu pouraboutissement la constitutionnalisationde tamazight langue nationale et officiel-le. Il est donc bien loin le temps où l’écri-vain-trublion donnait des insomnies auxautorités de l’époque dont l’ostracismeétait l’arme privilégiée. En vain, diriez-vous car le temps a finalement eu raisond’eux. C’est pourquoi, au-delà desapplaudissements de circonstance, il y alieu de noter un certain nombre d’initia-tives réhabilitant l’écrivain-militant de lapremière heure de l’identité amazighe. Al’auditorium du siège de Mobilis à BabEzzouar, deux projets multimédias ontété présentés devant l’assistance. Ilsseront «soumis au soutien du Fondsd’aide au développement des technolo-gies de l’information et de la communi-cation (FAUDTIC)», l’e-learning, Ecolenumérique et multimédia pour l’ensei-gnement de tamazight».

Quant au site web(www.mammeri100.dz) lancé officielle-ment, c’est Algérie Presse Service quis’en est chargée en partie. L’agenceaura ainsi à assurer la couverturemédiatique écrite et audiovisuelle detoutes les activités liées au centenairedurant toute l’année. Décliné en tama-zight, arabe et français, le site, précise-t-on, est à vocation grand public et estaussi dédié aux spécialistes, universi-taires, et chercheurs qui pourront avoiraccès à plusieurs rubriques dont unfonds sur les entretiens de MouloudMammeri, la mise en ligne de tout docu-ment sonore et audiovisuel le concer-nant. Dans le même ordre d’idées, lesite, dit-on, offre un espace à tous ceuxqui désirent proposer leur contributionaux plans littéraire, anthropologique, his-torique sur l’auteur de L’Opium et leBâton, La colline oubliée, La Traversée,etc.

Il est également question de créer unportail dans les trois langues où l’onpourrait consulter tout ce qui a été entre-pris durant de ce centenaire, l’ambitionétant de leur donner de la visibilité ycompris, par ailleurs, à tout le patrimoinematériel et immatériel, affirme-t-on.

Brahim Taouchichet

Plusieurs milliers de personnes aux marchesdu MAK et du RCD à Béjaïa

Près de trois mille manifestants ontpris part à la marche du MAK qui s’estébranlée vers 11 heures du campusuniversitaire de Targa Ouzemour versla place de la liberté de la presseSaïd-Mekbel. Durant tout le parcoursde la marche, dans une ambianceriche en couleurs, les manifestants ontrepris à tue-tête des slogans récla-mant «l’indépendance de la Kabylie»et dénonçant «la répression ciblant lesmilitants du MAK». La manifestationdu MAK s’est déroulée dans le calmeet une parfaite organisation. Une trèsforte mobilisation a aussi caractériséla marche citoyenne du RCD avec

comme mot d’ordre «l’officialisationeffective de tamazight est un nouveaudépart pour l’Algérie». Le RCD enta-ma sa marche vers midi depuis le TRBvers la Maison de la culture. Une fouleimposante a défi lé aux côtés deMohcine Belabbas et des candidats duparti à la Chambre basse après avoirinauguré dans la matinée une stèledédiée à la mémoire de MatoubLounès à Souk El Tenine.

Tout au long du trajet, dans uneambiance de fête, arborant lesemblèmes national et amazigh, lesmanifestants ont scandé des slogansfustigeant le pouvoir. La tension est

montée, d’un cran à hauteur de laplace Saïd-Mekbel où se tenait le ras-semblement du MAK. Un échange trèsvirulent de slogans a été observéentre les militants du MAK qui scan-daient «Ulac l’vot Ulac» et ceux duRCD qui ripostaient «Assa azzeka, leRCD yella yella» avant de reprendre lamarche vers la Maison de la culture.

Une autre marche a été aussiorganisée à Sidi-Aïch par le maire deTinebdar, tête de l iste «Init iativecitoyenne» engagé dans la batailledes législatives à Béjaïa pour célébrerle printemps berbère et exiger l’officia-lisation effective de tamazight ainsique la libération des détenus d’opi-nion, à leur tête, le docteur KamelEddine Fekhar.Le Rassemblementpour la Kabylie (RPK) a de son côtéappelé à célébrer l’événement du 20avril 1980 dans «la dignité, la diversité

et dans les formes qui ont permis sonémergence». «Le printemps amazighest un rendez-vous avec la résistanceface au déni identitaire, à la domina-tion culturelle et politique», écrit leRPK. «L’Algérie officielle, pour êtrel’émanation de l’Algérie réelle, estappelée à reconsidérer ses fonde-ments et admettre que la nation algé-rienne est multiculturelle», note dansson document le RPK qui préconise«un changement institutionnel profondde l’Etat avec la reconnaissance dustatut d’autonomie pour les régions,dans lequel il reviendrait de droit auxlocuteurs de l’amazighité de décidersouverainement de la politique linguis-tique à adopter pour le développementet la sauvegarde de la langue, loin detoutes manœuvres de blocage ou d’in-terférences idéologiques…».

A. Kersani

Plusieurs milliers de personnes ont battu le pavé, avant-hier jeudi, à Béjaïapour célébrer le 37e anniversaire du printemps berbère d’avril 1980. LeMouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et leRassemblement pour la culture et la démocratie ont organisé deuxmarches distinctes au chef-lieu de wilaya de Béjaïa.

BOUIRA

Des centaines de citoyens dans la rueA l’inverse des années précédentes, la tradi-

tionnelle marche du 20 Avril marquant le doubleanniversaire du Printemps berbère 1980 et duPrintemps noir, qui est venue cette année enpleine campagne électorale pour les législatives,a été totalement différente.

D’abord, l’appel à la marche a été lancé par leRCD, parti engagé dans cette joute électorale.Ensuite, l’appel en lui-même a été lancé pour seule-ment commémorer le 20 Avril 1980 ; tant l’appel n’afait aucune référence au Printemps noir 2001.

Enfin, dernière remarque, le fameux rassemble-ment qui se fait habituellement au niveau de la placedes Martyrs a été transformé en meeting de cam-pagne et inclus dans les programmes officiels trans-mis à la presse par la cellule de communication de laWilaya. D’ailleurs, cette interférence entre le rassem-blement pour le 20 Avril et le meeting du RCD a étémal appréciée par nombre de militants de la causeamazighe présents sur les lieux.

En effet, lors du rassemblement de ce jeudi, tousles intervenants étaient des militants du RCD, avecles principaux candidats, dont la tête de listeAkkache Yahia, Djema Zineb, Meziane Chabane, quiétaient là. Des interventions portant principalementsur le programme électoral du RCD, son engage-ment pour tamazight dont le chemin pour sa recon-naissance pleine et entière est jugé encore long,ainsi que l’engagement du RCD et de ses militantsdont les candidats. Un engagement qui n’est plus àdémontrer, rappellent-ils aux centaines de présents,tant ils avaient toujours participé à cette marche tra-ditionnelle depuis 1981 et la première marche pourle cas du candidat Akkache Yahia, et depuis 1997pour la deuxième, Djema Zineb.

Cependant, à plusieurs reprises, lorsque cesintervenants évoquaient le RCD et son programme

électoral, ses principales propositions dans l’écono-mie, mais également dans d’autres domaines, plu-sieurs militants de la cause amazighe présents surplace et n’ayant aucune attache avec le RCDn’avaient pas apprécié cette intrusion du politiquedans le culturel.

Des jeunes qui l’ont fait savoir sur place en pro-testant et en réclamant aux intervenants de se limiterau seul volet culturel et à l’événement.

Cela étant, après ces interventions, la marches’ébranla aux environs de 11 h le long du boulevardZighoud-Youcef menant au siège de la Wilaya, et oùles traditionnels slogans chers au mouvementcitoyen des Arouch comme «Ulac Smah Ulac»,«Pouvoir assassin», «Y en a marre, y en a marre dece pouvoir», se sont mêlés avec ceux connus duRCD et qui ont une connotation politique comme«Djazaïr horra dimocratia» (Algérie, libre et démo-cratique), «A bas la répression, liberté d’expres-sion», «Azul fellawen, Tubiret d imazighen» ou enco-re «Assa azekka, RCD yella yella», etc.

A la fin de la marche, une déclaration a été remi-se à la presse dans laquelle le RCD, qui se félicitede la mobilisation citoyenne pour la commémorationde cette date symbole, rappelle le jeu malsain dupouvoir qui reconnaît tamazight comme languenationale et officielle mais avec un article-bis que leRCD considère comme «jetable» au moindre amen-dement de la Constitution quand l’arabe est considé-ré comme «langue officielle de l’Etat» et l’Islamcomme «religion d’Etat».

Le RCD, qui considère «la question da l’amazi-ghité, véritable socle de l’identité de la majorité écra-sante des Maghrébins, est d’abord une questioncitoyenne et démocratique», rappelle que «noussommes au milieu du gué et c’est maintenant que lecombat est plus difficile», et appelle les militants et

les citoyens à se mobiliser pour «réhabiliter la fer-veur militante dans le but de faire avancer le combatidentitaire et de réhabiliter une langue ancestraleque ses locuteurs ont su préserver contre vents etmarées».

Rappelons que lors de leurs interventions, desmilitants-candidats comme Meziane Chabane, maireRCD de Haïzer, et troisième dans la liste, et qui aconnu les geôles du pouvoir durant le Printemps noir2001 dont il porte encore les stigmates en contrac-tant une maladie de la peau durant son incarcéra-tion, a rendu un hommage appuyé aux militants dela cause amazighe depuis Saïd Sadi, l’un des fonda-teurs du MCB et du RCD et l'un des détenus 1980,aux côtés de 23 autres militants dont Ali Brahimi,transfuge du RCD mais que l'orateur cite nommé-ment, et feu Salah Boukrif, tous deux natifs deBouira ; en terminant par les 128 martyrs duPrintemps noir 2001.

Peu après-midi, et juste après la dispersion desmarcheurs, la ville a repris son calme.

Cependant, le dispositif impressionnant de lapolice qui a quadrillé toute la ville, a été maintenutoute la journée. Un dispositif maintenu et déployébeaucoup plus pour contrer l’autre action prévue parles étudiants qui voulaient marcher au nom du MAKet qui furent empêchés par les policiers stationnésdevant le campus universitaire. Sur les lieux, unedizaine de jeunes, venus des communes berbéro-phones de la wilaya et qui voulaient s’associer à lamarche des étudiants, ont été interpellés et conduitsau commissariat central. Ces derniers ne furent libé-rés que tard dans la nuit de jeudi, après la fermeturede la RN 26 par des jeunes au niveau du villageRaffour, dans la commune de M’chédallah, pour exi-ger leur libération.

Y. Y.

BOUMERDÈS

Des étudiants marchent pour ne pas oublierIls étaient quelques dizaines d’étudiants de

l’université M’hamed-Bougara à marcher pacifi-quement jeudi pour commémorer le 37e anniver-saire du Printemps berbère. «Tout juste, pourperpétuer une tradition», dira l’un des mar-cheurs.

En ces temps où le moral est au plus bas, iln’était, en effet, pas évident de mobiliser autant queles années passées. Le groupe de marcheurs aentamé l’itinéraire du campus sud (ex-INIL) poursillonner les artères principales du Rocher en pas-sant devant le siège de la wilaya pour arriver devantla Faculté des hydrocarbures (campus nord).

Des jeunes filles habillées de robes kabyles fai-

saient partie du cortège. Les marcheurs ont passéen revue la liste des slogans qui vont avec ce genrede manifestations et ont formulé des revendications«Ulach smah ulach», «à bas la dictature», «Pouvoirassassin», «Tamazight à l’école», «Djazaïr horradémocratia».

Beaucoup de badauds approuvaient. Les poli-ciers en nombre encadraient le cortège, mais lamarche s’est déroulée sans incident. Cette marchequi s’est déroulée au chef-lieu d’une wilaya à majori-té berbérophone est un succès. Elle rappelle,comme chaque année, que les revendications pourconcrétiser la reconnaissance de tamazight commelangue nationale officielle sont toujours à l’ordre du

jour. A chaque année, les marcheurs demandaientl’installation d’un département pour tamazight à l’uni-versité M’hamed-Bougara et l’ouverture d’un plusgrand nombre de classes d’enseignement de tama-zight.

En effet, le nombre de classes dans les 3 paliersde l’éducation nationale existants reste dérisoire parrapport à la sociologie de la région. Plus grave, enregardant de plus près la répartition des richesses,la région-est de la wilaya est gravement lésée. Il suf-fit de consulter les chiffres. Rien que d’avoir rappelétoutes ces données, la marche de jeudi est un suc-cès.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 4

12e JOUR DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

Sous le sceau identitaire

«La reconnaissance de tamazightn’est pas venue toute seule. Ce sontnos luttes qui ont fait plier le pouvoir. Lecombat est loin d’être achevé sachantque cette reconnaissance demeureinsuffisante parce qu’on observe quetamazight est toujours considérée soustutelle de la langue arabe», a marteléMohcine Belabbas avant de réaffirmerla détermination et l’engagement deson parti à poursuivre la lutte jusqu’à«la consécration de tamazight, premiè-re langue partout en Algérie».

Devant une assistance très nom-breuse, sur les prochaines élections,Mohcine Belabbas a ensuite déplorél’absence de compétition entre les pro-grammes de partis engagés pour ceslégislatives qui, selon lui, sont réduitesà «une course aux slogans». «Au Par-lement, on doit proposer des solutions àdes problèmes qui se posent à toute lanation. Des propositions sur des ques-tions liées à la justice, l’école, l’adminis-tration, l’économie, les relations interna-tionales. Un programme électoral com-porte des solutions concrètes, mesu-rables, réalisables à court, moyen etlong terme. Mais on constate quenombre de partis et candidats font cam-pagne comme s’il s’agissait d’une élec-

tion locale», regrette Mohcine Belab-bas, affirmant que «le RCD vient avecun programme et des solutionsconcrètes et non avec des sloganscreux». «Notre programme était ficelédepuis le mois de décembre passéavant de décliner au fur et à mesurenos propositions et solutions pour lasortie de crise dans le pays», ajoute leprésident du RCD expliquant que «ladécision de son parti pour la participa-tion aux législatives du 4 mai “découlejustement de la situation de désespoirqui ronge les citoyens”».

«Les suicides, les immolations parle feu, le phénomène de la harga sontautant de signe de ce désespoir semépar le pouvoir dans le pays», note Moh-cine Belabbas, fustigeant le discours dugouvernement qui propose «l’austéritécomme seule issue à la crise quisecoue le pays». «Chaque problèmepeut trouver sa solution .Mais pour lestrouver, il faut écouter et parler avecson peuple», assène Mohcine Belab-bas.

Citant la résidence du Sahel Club-des-Pins qui coûte, selon lui ,annuelle-ment, au Trésor public près de 50 mil-liards de dinars, le président du RCDplaide pour «sa privatisation». «Il n’ap-

partient pas à l’Etat de gérer le touris-me», estime l’orateur qui propose lesénergies renouvelables et les panneauxsolaires mais surtout le GPL commesource de création d’emplois et pour-raient générer de l’argent.

Mohcine Bellabas évoque aussi larestructuration de l’administration avecle renforcement des communes, l’ins-tauration des régions et la suppressiondes daïras jugées budgétivores. «Lesdaïras qui ne servent à rien bouffentl’argent des contribuables. Supprimerces structures et affecter leurs effectifsaux communes qui en ont le plusbesoin», selon Mohcine Belabbas.

Dans son discours, le président duRCD juge que «les subventions cibléesdoivent faire l’objet d’une gestion intelli-gente et rigoureuse». «Les soins gra-tuits ne sont que de la poudre aux yeux(…) Au RCD, on propose la carteHayat. La même chose pour le lait quiprofite aux fabricants de yaourts (…)Plus de 30% de retraités ne touchentpas leurs retraites ! Ils sont livrés à larue ou aux maisons de vieillesse»,explique-t-il en promettant une meilleu-re gestion de ces subventions orientéesexclusivement vers les plus démunies.

Mohcine conclut sur une note d’es-poir affirmant que «les solutions exis-tent et coûtent peu et génèrent de l’ar-gent, de la richesse et des emplois. Onn’aura plus besoin d’austérité»

A Kersani

Il ne pouvait en être autrement, le 37e anniversairedu Printemps amazigh, célébré avant-hier jeudi, a obli-gé nombre de chefs de parti à évoquer la questionidentitaire, chacun sous son angle, plaidant tous pourla promotion da la langue amazighe.

C’est ainsi que le RCD a marqué l’événement enorganisant, comme de tradition, deux marches popu-laires, une à Béjaïa et l’autre à Bouira, ponctuées dedeux meetings, en attendant qu’il en fasse de même,aujourd’hui, à Tizi-Ouzou.

L’occasion pour son président de réitérer les reven-dications phares du parti à ce sujet, l’officialisation«effective» de la langue amazighe et une «régionalisa-tion modulable» qui tienne compte des spécificitésculturelles et sociales de chaque région du pays. Une«régionalisation dans un cadre national», a insistéMohcine Belabbas, mettant l’accent sur la «nécessitéde rajouter à l’organisation administrative actuelle(APC, daïras, wilayas), une instance régionale, auxprérogatives plus larges pour coordonner leur déve-loppement». Ce qui suppose, a-t-il ajouté, une «réfor-me profonde de l’Etat et sa reconstruction à la base».

Autre proposition concrète, celle de la secrétairegénérale du Parti des travailleurs. Lors de son meeting

électoral animé à Boudouaou, dans la wilaya de Bou-merdès, Louisa Hanoune a réitéré sa revendicationconsistant en l’institution d’un secrétariat d’Etat quiaura pour charge «exclusive» la promotion de tama-zight et celle de ce «composant essentiel de l’identiténationale». Un département qui bénéficiera d’un bud-get «important» pour la formation d’enseignants et detraducteurs, susceptibles de généraliser l’usage decette langue à tous les services administratifs, la justi-ce et d'autres secteurs, a-t-elle encore soutenu. Et deressasser une autre revendication allant dans le sensde la consolidation du fait amazigh, la proclamation dupremier jour de l’An amazigh, soit le 12 janvier, comme«journée fériée et congé payé pour tous les Algériens».

Pour sa part, le président du MPA a plaidé pour une«paix linguistique» dans le pays. Pour Amara Benyou-nès qui animait un meeting électoral à Batna, «après ladémocratie calme, il faut parvenir en Algérie à une paixlinguistique car l’arabe et le tamazight sont désormaisdeux langues nationales officielles», estimant dans lafoulée qu'«il n'y a plus de place pour la surenchère» etque «la langue amazighe a besoin d’un travail appro-prié de la part des experts, des spécialistes et des lin-guistes pour lui donner tous les moyens de devenir

effectivement une langue nationale et officielle». Sansciter expressément l’événement du jour, le secrétairegénéral du FLN a évoqué les constantes nationaleschères à l’ex-parti unique, à ses yeux, menacées pardes velléités «sécessionnistes» avec la montée enpuissance de courants autonomiste et indépendantis-te en Kabylie et la naissance d’autres ailleurs, dansd’autres régions du pays.

Pour Djamel Ould-Abbès qui était en meeting àSétif, «l’unité du peuple algérien et du territoire natio-nal est sacrée», considérant que «l’unité du peuplealgérien et l’unité du territoire national sont des prin-cipes fondamentaux pour le FLN et que nul n’a le droitd’y toucher».

Des constantes que le secrétaire général de l’ANR aégalement évoquées, appelant à leur préservation,notamment la langue amazighe dont il considère lareconnaissance en tant que langue officielle comme«un premier pas pour la défense de l'unité nationale».

Pour Belkacem Sahli, qui s’exprimait dans un mee-ting à Chlef, il y a urgence à «prémunir la langue ama-zighe de toute tentative d'utilisation à des fins dedéstabilisation de l'unité nationale».

Mohamed Kebci

ASSASSINAT DE DJOUDER SAÏD,CANDIDAT FLN AUX LÉGISLATIVES

Le parquet de Béjaïa parle«d'un crime de droit commun»Le meurtre du candidat FLN à Béjaïa pour les législatives, Saïd

Djouder, dont le corps sans vie a été retrouvé par les services desécurité à Cap-Carbon, sur les hauteurs de la ville, fait partie «descrimes de droit commun et n’a pas d’autres motivations», a signalé,dans un communiqué, jeudi, le procureur de la République de Béjaïapour tordre le cou à toutes autres spéculations.

«Les quatre suspects se trouvent actuellement en garde à vue enattendant la fin des premières investigations», précise la même sour-ce. Le procureur de la République de Béjaïa rappelle que la victimea disparu le 30 mars dernier après avoir quitté son domicile à 13h30à bord de son véhicule Polo Volkswagen.

«Le 19 avril 2017, et sur la base des informations obtenues, nousnous sommes déplacés à Cap-Carbon à Béjaïa avec des élémentsde la police judiciaire, de la police scientifique et du médecin légisteoù le corps du défunt Djouder Saïd a été retrouvé», précise-t-on dansle même document. «Le corps a été retrouvé en présence du princi-pal suspect qui nous a conduit sur les lieux», poursuit le procureurprécisant que trois suspects ont été arrêtés. Un quatrième et principalsuspect a été arrêté à El-Harrach à Alger, selon le même procureurde la République.

A rappeler que l’arrestation du présumé assassin de Saïd Djouderest intervenue après la découverte, à Tipasa, de son véhicule, aban-donné près du stade de football de Bou-Ismaïl. Aussitôt, les élémentsde la police judiciaire de Béjaïa ont rejoint leurs collègues à Tipasa.Dans le véhicule, les enquêteurs ont trouvé des documents qui ontpermis d’avancer d’une façon significative dans l’enquête.

L’exploitation de ces documents a conduit à l’arrestation de quatresuspects résidant à Koléa (Tipasa) lesquels, après interrogation, sontpassés aux aveux pour dénoncer le principal auteur du crime qui est«originaire de Béjaïa et travaille à El-Harrach», selon la police.

Les cinq présumés coupables, âgés de 29 à 30 ans, ont été pré-sentés mercredi devant le parquet près la cour de Béjaïa.

Il convient de noter que le défunt, âgé de 66 ans, était conserva-teur des forêts.

A. K.

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION CONTRE L’ABSTENTION

Le branle-bas de combat du gouvernement

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - L’in-différence des citoyens vis-à-vis deslégislatives de 2017 et leur préoccu-pation par la cherté de la vie font pla-ner le spectre de l’abstention. Cesélecteurs vont-ils s’abstenir réellementau vote du 4 mai prochain ? Uneinconnue qui bouscule toutes leséquations électorales.

Même en l’absence d’une enquêteou d’un sondage sur le taux d'absten-tionnistes potentiels au prochain ren-dez-vous électoral, l’abstention fait

apparemment peur au gouvernement.Une campagne de sensibilisation

sur le vote a été justement, lancéebien avant le début de la campagneélectorale des législatives. Sous leslogan «Fais entendre ta voix», desaffiches sont omniprésentes dans tousles quartiers d’Alger. Les spots publici-taires sensibilisant sur le vote ne ces-sent de passer en boucle sur les télé-visions et radios publiques.

Une campagne à laquelle se sontimpliqués plusieurs ministres. Nombre

d’entre eux ont, d’ailleurs, entamél’opération de sensibilisation des Algé-riens sur la participation au vote,quelques semaines déjà avant le débutde la campagne électorale. A lamoindre sortie de travail ou rencontre,ils n’hésitent pas à appeler aux pro-chaines élections.

A l’exemple du ministre de l’Agricul-ture, du Développement rural et de laPêche, Abdesselam Chelghoum, qui afait campagne pour la participation desélecteurs aux législatives du 4 mai pro-chain, lors de la journée nationale d’in-formation sur l’assurance des profes-sionnels de la pêche et de l’aquacultu-re, tenue en mars dernier, à Alger.

Pas plus loin que jeudi dernier, le

ministre des Affaires religieuses et desWakfs, Mohamed Aïssa, a, à son tour,appelé les imams à sensibiliser lescitoyens à une participation massiveaux prochaines élections. Selon lui,les imams doivent œuvrer àconvaincre et à sensibiliser lescitoyens sur l'importance des élec-tions législatives tout en observant laneutralité vu les lois de la Républiquequi leur interdisent de prendre le partid’une formation politique ou d’uneautre, dans leurs prêches.

Intervenant à Alger, en marged’une session de formation au profitdes imams, le ministre a souligné lerôle des imams dans la sensibilisationà «cette journée décisive et importan-

te pour le pays». «Nous souhaitonsque la société participe au choix dereprésentants compétents dans lanouvelle Assemblée nationale popu-laire», dit-il, cité par l’APS.

Le même jour, la wilaya d’Alger aorganisé une rencontre de sensibilisa-tion sur la participation au vote dédiéeexclusivement aux femmes.

Hier encore, une course de vites-se automobile s’est déroulée à Alger àpartir de 14h, sous le slogan : «Faisentendre ta voix». Organisée par laLigue d’Alger des sports mécaniques encollaboration avec l’APC de Sidi M’ha-med, l’initiative s’inscrit dans le largeéventail d’actions de sensibilisation misen place par les pouvoirs publics.

Ry. N.

Le spectre de l’abstention s’invite à nouveau aux élec-tions pour les législatives du 4 mai prochain. Une appré-hension à laquelle le gouvernement réagit à travers unlarge éventail d’actions de sensibilisation.

MOHCINE BELABBAS, PRÉSIDENT DU RCD :

«Aux législatives, on doit proposerdes solutions concrètes»

S’exprimant lors d’un meeting à la Maison de la culture,Mohcine Belabbas a saisi l’occasion de la célébration du 20avril pour rappeler le combat que mène chaque année le RCDdepuis sa création pour tamazight.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 5

Il commencera par préconiserdes réformes structurelles de la poli-tique agricole pour étendre lessuperficies cultivables, tripler le péri-mètre irrigué de 40 à 120 000 ha surles 236 000 ha de SAU, accroître lerendement des différentes filièrestelles que celles du lait, de l’avicultu-re et non pas seulement la culture dela pomme de terre, doubler le stocka-ge de la ressource hydrique par denouveaux ouvrages.

Abordant le volet de l’emploi,Amar Ghoul trouve inadmissible quechaque année, l’université formequelque 400 000 licenciés, que desmilliers de diplômés de l’enseigne-ment professionnel, des armées dejeunes postulant à l’emploi n’arriventpas à s’insérer dans le monde du tra-vail. A ce sujet, il dira «l’emploi n’estpas que le fonctionnariat, l’Algérie abesoin de main-d’œuvre qualifiée, deporteurs de projets industriels commel’agroalimentaire et les services, desporteurs de projets qu’il faut soutenir,aider encadrer et accompagner».

Intervenant sur le plan social, AmarGhoul trouve inadmissible, irraison-nable, insensé qu’on continue à fairebénéficier ceux qui ont les moyens,du soutien de l’Etat.

A titre d’exemple, il considèrequ’il est inconcevable que desambassades avec leurs personnelscontinuent à bénéficier du soutien del’Etat en matière de produits de basetels que l’eau, l’électricité, des pro-duits soutenus en principe destinésaux plus démunis.

Il explique qu’en faisant un trans-fert de ces soutiens à ceux qui en ontbesoin, l’Etat peut récupérer quelque20 milliards de dollars par an et pro-pose de «verser directement unepartie du montant de ces transferts àceux qui en ont réellement besoinpour faire face à la cherté de la vie etaméliorer ainsi les conditions de viedes citoyens démunis, et que le resteira aux petites entreprises créatricesde richesses».

Abordant le volet de l’équité dansla distribution des richesses, le chef de

TAJ, recommande de bannir la margi-nalisation et l’exclusion. A ce sujet, ildira qu’il est impératif de consolider laconcorde civile, que les «Algériensréapprennent à s’aimer les uns lesautres, à éradiquer les rancœurs etautres ressentiments, à s’unir, à sedonner la main, à se soutenir».

Recadrant son discours sur lacampagne, s’adressant aux habi-tants de la wilaya en général et àceux de Khemis Miliana en particu-lier, il propose de faire de cette com-mune, «la plus grande du pays avecses 150 000 habitats, un pôle écono-mique et industriel solide, un pôleuniversitaire qui doit rayonner surtoute la région, un pôle sportif avecses milliers de jeunes qui ne deman-dent qu’à s’épanouir, un pôle com-mercial organisé, un carrefour incon-tournable entre le sud et le nordentre l’est et l’ouest».

Interrogé sur les moyens finan-ciers pour mettre en œuvre ces poli-tiques de développement, surtout parces temps de restrictions budgé-taires, conséquence de la diminutiondes recettes pétrolières, Amar Ghoulnous dira «l’Etat n’a pas d’autressolutions que de procéder à de tellesréformes salvatrices, de corriger leserreurs du passé, de consolider lesacquis pour booster l’économie».

De par l’enthousiasme constatépar les foules, TAJ semble avoir levent en poupe et peut surclasserd’autres grandes formations poli-tiques qui sont en train de perdredu terrain en ce qui concerne lawilaya de Aïn Defla et il ne seraitpas étonnant qu’il rafle la mise le 4mai prochain.

Karim O.

LOUISA HANOUNE :

«Campagne électorale froide et le voten’intéresse pas le citoyen»

TAJ

Amar Ghoul appelle à mener de profondes réformes sociales

et économiques

Dans le discours de la chef du PT(Parti des travailleurs), les motseffondrement et désespoir s’entre-choquent pour ramener l’assistanceà la dure réalité du pays décrite parHanoune dans un discours d’un peuplus d’une heure. «Le citoyen isoléest gagné par le désespoir parcequ’il n’a aucune perspective et aucunmoyen pour se défendre contre l’in-justice, la hogra et la répression»,dira-t-elle.

A mi-chemin de la campagneélectorale, elle fait état de son désar-roi et tire un premier bilan. Pour ellece bilan est négatif, car, à l’écouter, lescrutin du 4 mai n’intéresse pasle citoyen. Elle énumère les causesde cette désaffection citoyenne. «Ilest difficile de parler d’élection alorsque juste à côté, au niveau de laposte de Boudouaou, les retraitésne pouvaient pas retirer leurs pen-sions à la date échue. Cette pensionne vaut rien, elle ne leur permet pasde vivre décemment. Or les respon-sables du gouvernement disent que‘‘nous préservons le niveau de viedes populations’’.»

Elle estime que la situation poli-

tique économique et sociale de l’Al-gérie n’est pas enthousiasmante et aun impact négatif direct sur le moralde la population. «Ce douzième jourde la campagne électorale, nousdevons être tous d’accord, c’est unecampagne froide et étrange. Elle estétrange parce qu’il y a un effondre-ment politique, une démoralisationpolitique chez les salariés, les retrai-tés, les nécessiteux, les cadres, lescommerçants et les fellahs. Toutesces catégories vivent dans un effon-drement social depuis 2015. Ceteffondrement politique suscite unegrande colère et l’indignation contrele gouvernement et ses partis poli-tiques ainsi que leurs députés qui ontavalisé toutes les politiques d’austé-rité, antisociales et antinationales.»

Elle insiste dans son constat ausujet de l’effondrement : «Cet effon-drement est la conséquence d’unegrave crise politique qui met en dan-ger les institutions de l’Etat à causede la corruption, une crise écono-mique, une crise sociale et une criseculturelle.» Et d’ajouter. «Cet effon-drement politique démontre que lefossé est énorme entre la grande

majorité des citoyens qui subissentles affres des crises et les gouver-nants qui se sont mis au serviced’une minorité extrêmement richequi s’est emparée d’énormesrichesses du Trésor public du payspar le biais des marchés publics degré à gré.» Louisa Hanoune met engarde : «Cet effondrement est sansprécédent dans notre pays.»

L’éloignement du citoyen de cetévènement majeur du pays est lapreuve, selon Hanoune, de délite-ment politique du pays. «Depuis ledébut de la campagne électorale,nous ne voyons que les militants etles militantes ou des syndicalistesdans les rassemblements. En effet,le militant qui participe aux débatspolitiques n’est pas démoralisé nitouché par le désespoir.»

«Le PT est l’une des forcespolitiques qui ont lutté

pour tamazight»Dans la seconde partie de son

discours, la numéro une du Parti destravailleurs revient longuement sur lePrintemps berbère qui, affirme-t-elle,est une cause démocratique. Parlantde tamazight elle dira : «Nous devonsla restituer dans son berceau naturelet l’inscrire dans le lot des défis posésà notre pays et à la majorité dupeuple comme une affaire politiqueessentielle et non pas une affaire defolklore.» Elle dénonce «la tentativede vider le 20 avril de sa substancepolitique ayant une relation avec

l’identité nationale par des dirigeantsqui sont contraints de reconnaître le20 avril, c’est-à-dire les mêmes quireprésentent le système qui a déniécette cause pendant 30 ans».

Louisa Hanoune s’honore de sacontribution au combat pour tama-zight : «Le PT était parmi les forcespolitiques qui ont porté cette causeamazighe directement après l’Indé-pendance par les noyaux de syndica-listes qui ont, par la suite, créé le PTen 1965. La position officielle de cesnoyaux ont déterminé en 1974 larevendication de l’amazighité avecégalement l’exigence de l’électiond’Assemblée constituante souverai-ne qui prendra en charge toutes lesrevendications démocratiques del’heure.» Elle rappellera égalementsa contribution récente à cette cause.«Nous avons convaincu le présidentde la République sur le danger dedivision de faire passer la reconnais-sance de l’amazighité par référen-dum c’est-à-dire qu’une partie dupeuple algérien arabophone décide-rait de sanctionner une partie dupeuple et lui refuserait ses droitsnaturels.»

Avant d’appeler à voter pour laliste du PT, elle énumère la soixantai-ne d’engagements.

Abachi L.

Au centre culturel de Boudouaou ex-Alma, wilaya deBoumerdès, ville qui a vu naître Rachid Mimouni, LouisaHanoune qui y a animé, jeudi matin, un meeting électoralqualifie les élections du 4 mai de scrutin de guerre sinond’acte de résistance contre le pouvoir, les partis du pou-voir et l’oligarchie prédatrice.

Le secrétaire général du parti TAJ, Amar Ghoul, a animéun imposant meeting qui a rassemblé plus d’un millier departicipants dans la salle omnisports jeudi au milieu de lamatinée dans le cadre de la campagne électorale en courspour les législatives du 4 mai prochain, meeting où pen-dant plus d’une heure, il a d’abord vanté les qualités intel-lectuelles de ses candidats avec à leur tête le maire de laville de Arrib, en l’occurrence, Oufkir M’hamed, une listeoù figure Mme Sari, médecin de Khemis Miliana, pourensuite étaler avec moult détails les grandes lignes duprogramme politique de TAJ, un programme qui se veutambitieux par les profondes réformes qu’il propose dansles différents domaines tels que l’agriculture, la santé,l’enseignement, le logement, l’emploi.

OUYAHIA

Un logement socialpour un salaire demoins 60 000 DA

Dans la salle omnisports du stade du 24-Février de Sidi-Bel-Abbès quipeinait à contenir les militants, sympathisants et curieux tant ils étaient nom-breux, le SG du RND, M. Ahmed Ouyahia, a animé dans la journée de jeudidernier un meeting en vue des prochaines élections législatives qui aurontlieu le 4 mai 2017.

L’orateur a entamé son intervention avec un sujet épineux, à savoir lastabilité de l’Algérie en exhortant les Algériens à s’unir face à toute mena-ce, à soutenir l’armée dans sa noble mission aux frontières et à l’intérieurdu pays. «Tous les pays arabes, dira-t-il, ont basculé dans l’insécurité. Anous d’être vigilants pour ne pas connaître le même sort». Abordant levolet de la transition économique, il reconnaîtra que les recettes deshydrocarbures ont baissé et le dinar a chuté, et il dira que l’agriculture etl’industrie peuvent être salvatrices pour notre pays, nous qui avons d’im-portantes potentialités dans ces secteurs pour sortir de cette crise qui amené au gel de plusieurs projets.

«Nous sommes contre l’endettement de l’extérieur. Augmenter nosdettes signifie nous fragiliser face à nos créanciers alors que d’autres solu-tions existent pour nous suffire. Nous devons investir dans l’agriculture, l’in-dustrie, etc. L’investisseur étranger intéressé par l’Algérie doit s’y installer etnon pas le faire de son pays. Comme autre solution à notre crise : pourquoine pas produire algérien et consommer algérien, ce qui diminuera les impor-tations et générera de l’emploi.»

«Au volet social, notre programme, soulignera-t-il, est pour l’améliorationdes conditions sociales des couches défavorisées. Nous sommes pour lesoutien des produits de large consommation, pour la révision des conditionsd’acquisition d’un logement social en passant de 24 000 DA de salaire parmois du demandeur à 60 000 DA. Une bourse pour les élèves nécessiteuxpour qu’ils puissent prendre en charge leurs besoins pour leurs études, noussommes pour un chèque de 10 000 DA à la place du couffin du Ramadhanpour les familles nécessiteuses. Nous ferons en sorte de réserver 10% desquotas des logements sociaux aux célibataires afin de les aider à fonder unefamille. Nous doterons la santé publique de plus de moyens matériels (équi-pements) pour une meilleure prise en charge du malade. Nous combattronsla corruption à tous les niveaux et l’injustice sociale». Il déclarera que «sicertains partis n’approuvent pas les programmes mis en place par le gou-vernement actuel, ils sont libres, dira-t-il, mais ils ne doivent en aucun casremettre en question la légitimité de la mission du président de la Répu-blique, Abdelaziz Bouteflika, désigné comme symbole de la Constitutionnationale».

Enfin, il dira que les victimes du terrorisme et leurs familles, malgré lesdures épreuves traversées lors de la décennie noire, soutiennent le projetde Bouteflika qui prône la réconciliation et la concorde pour assurer la sta-bilité de l’Algérie.

«Allez voter en masse le 4 mai prochain, c’est le devoir de tout Algérien.»A. M.

Louisa Hanoune, SG du PT.

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Le Soird’Algérie Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGe 6Actualité

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Au poste decommandement du secteur opérationnel de In-Amenas, où il a supervisé une manœuvre aux tirsréels, le vice-ministre de la Défense nationale etchef d’état-major de l’Armée nationale populaire,Ahmed Gaïd Salah, a rassuré sur le déploiementdes mesures de sécurisation des élections législa-tives du 4 mai prochain. «Toutes les mesuressécuritaires ont été prises à même d’assurer le bondéroulement des élections législatives, prévues le4 mai prochain. Nous avons veillé à adopter uneapproche de terrain avec précaution et anticipa-tion, afin d’assurer la sécurité et la stabilité à tra-

vers l’ensemble du territoire national et tout au longde nos frontières nationales», a-t-il déclaré dansune allocution suivie par l’ensemble des unités de

la 4e Région militaire qui s’étend sur toute la régionsud-est et dont le siège est à Ouargla. Cette pre-mière sortie de Gaïd Salah sur le terrain depuis le

début de la campagne électorale, il y a maintenantdix jours, était néanmoins l’occasion pour exhorterles personnels militaires à aller voter. Le chefd’état-major, qui a qualifié cette joute de vitale pourle pays, a rappelé que les militaires voteront endehors des casernes. «Notre pays verra dansquelques jours un important scrutin qui consiste enles élections législatives et qui est un évènementnational hautement vital pour notre pays et notrepeuple (…) A ce titre, le devoir de citoyennetéexige des personnels de l’Armée nationale popu-laire d’accomplir leur devoir électoral hors descasernes, et ce, conformément aux lois de laRépublique et suivant les mesures prises en coor-dination avec le ministère de l’Intérieur, ce qui per-mettra à l’ensemble de nos personnels militairesde voter en toute liberté et transparence et de par-ticiper aux côtés de leurs concitoyens dans l’ac-complissement de cet important devoir national»,a-t-il indiqué.

Dans ce contexte, il convient de rappeler que levote des militaires a toujours été au cœur despolémiques sur l’assainissement du fichier électo-ral et le bourrage des urnes. Et si le nouvel arsenaljuridique régissant les consultations électorales ainterdit le vote à l’intérieur des casernes, il n’endemeure pas moins que les partis d’oppositioncontinuent à voir d’un mauvais œil le vote des mili-taires dans les lieux d’affectation. En 2012, ils ontappelé en chœur à ce que les militaires votent parprocuration dans leurs communes de résidence.

L. H.

LÉGISLATIVES

Les mesures de sécurisation du scrutindéployées, selon Gaïd Salah

Tout en rassurant sur la sécurisa-tion du scrutin, le vice-ministre de laDéfense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populai-re, Ahmed Gaïd Salah, a appelé lespersonnels militaires à voter.

Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP.

Une année après son installationà la tête d’Algérie Télécom (AT), 20avril 2016-20 avril 2017, M. TayebKebbal a été relevé de ses fonc-tions et remplacé par M. AdelKhemam. Comme son prédéces-seur, M. Kebbal se trouvait àAnnaba, lorsqu’il a reçu un appeld’urgence, l’invitant à prendre partà une réunion extraordinaire duconseil d‘administration de l’entre-prise.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Contretoute attente, un communiqué du ministère de laPoste et des Technologies de l’information et de lacommunication rendu public, jeudi dernier, dansl’après-midi, annonce des changements à la têtede la direction d’Algérie Télécom. Ainsi, il a étéannoncé que «le conseil d’administration d’AlgérieTélécom a confié ce jeudi l’intérim de l'entrepriseà Adel Khemam, directeur général adjoint en char-ge du pôle technique, en remplacement du P-dgTayeb Kebbal, qui part à la retraite».

Le communiqué du département de tutelleajoute que c’est «Houda Imane Feraoun, qui aaccédé à la demande du P-dg d’Algérie Télécom,Tayeb Kebbal, formulée depuis quelque temps, defaire valoir son droit de départ à la retraite». Etpour conforter cette «idée», la même source ajou-te «qu’après 32 ans de service dans le secteur,dont 15 ans en qualité de haut cadre au niveau duministère, M. Kebbal a couronné sa carrière à latête de l’entreprise publique Algérie Télécom, et aréussi à y instaurer une structure organisationnel-le plus moderne et à y insuffler une dynamiquenouvelle dont elle avait grand besoin».

Or, des informations soutiennent tout à fait lecontraire. Pour ces dernières, Tayeb Kebbal a étébel et bien relevé de ses fonctions, une heureaprès le début des travaux de la réunion extraor-dinaire du conseil d’administration de l’opérateurhistorique des télécommunications.

Lors de cette réunion, la mesure de «limogea-ge» ne s’est pas limitée à la seule personne du P-dg, puisqu’il a été décidé également la fin de fonc-tion de Mme Aïcha Zougar. Cette dernière nomméepar M. Kebbal était à la tête d’une filiale (ATE)d’Algérie Télécom, en sa qualité de directricegénérale et avait pour mission de gérer le câble

optique sous-marin (Orval), reliant l’Algérie àl’Europe (Oran à Valence-Alval/Alpal).

Ainsi, lors de cette même réunion, le conseild‘administration a décidé à l’unanimité de sesmembres de désigner un ex-P-dg de l’entreprise,en la personne de M. M’hamed Debouz. Ce der-nier, capitalisant plusieurs années d’expériencedans le domaine de la gestion d’entreprise, a éténommé en sa qualité de président du conseil d’ad-ministration d’AT. M. M’hamed Debouz, faut-il lerappeler, est un ancien officier supérieur de l’ANPà la retraite et avait occupé, durant deux années,de 2011 à 2013, le poste de président-directeurgénéral d’Algérie Télécom.

La décision de la «mise à l’écart» de M. TayebKebbal a été prise en haut lieu, après «consulta-tion» du premier responsable du département dela poste et des technologies de l’information et dela communication, ajoute-t-on.

A ce propos, la mesure de «limogeage» seraitétroitement liée au «partenariat» qui n’était pas«conforme à la réglementation en vigueur, concluentre Algérie Télécom et le chinois Huawei, et ce,dans le cadre du programme FTTX, ainsi que letaux d’avancement du projet Orval, ajoute-t-on.

A. B.

CHANGEMENT À LA TÊTE D’ALGÉRIE TÉLÉCOM

Tayeb Kebbal remplacé par Adel Khemam

Dans son allocution dans la salleIbn-Badis de Aïn Defla, face à uneassistance très nombreuse, AmaraBenyounès a commencé par direque les réformes indispensables quidoivent être impérativement enga-gées pour juguler la crise écono-mique actuelle ne manqueront pasd’avoir des retombées difficiles etmême très difficiles et que ceux quiconseillent de boycotter les élec-tions veulent entraîner le pays versune autre dérive, une dérive tellecelle dont nous avons connu l’amer-tume, les sacrifices et les perteshumaines et matérielles pendanttoute une décennie. Pour AmaraBenyounès, il n’y a pas d’autressolutions pour faire face à tous lesdangers qui nous guettent que ladémocratie, «tout un peuple derrièreses institutions, c’est la solutionunique et cette solution sera le vote

et non pas la rue mais l’expressiondémocratique et pacifique pourassurer la stabilité du pays». Etd’ajouter que «celui qui soutient doitvoter et celui qui s’oppose doit aussivoter…. Tout le monde sait ce que larue nous a apporté, toute unedécennie de feu et de sang».

A ce sujet, il évoque ce qu’on aappelé le «Printemps arabe» et diraà ce sujet : «Voyez ce que la rue aapporté à la Tunisie, à l’Égypte, auYémen, à la Syrie, à la Libye voisi-ne.»

Parlant de la Syrie, il dira : «LesÉtats-Unis disent nous ne voulonsplus ni de Daesh ni de Bachar ElAssad, … ils veulent seulement quece pays tombe sous l’hégémoniesioniste» et d’ajouter : «Ils ont faitdisparaître Saddam Hussein, celan’a rien arrangé en Irak, au contraireils l’ont plongé dans la spirale de la

destruction, tout comme avec la dis-parition de Kaddafi. Ceux qui prô-nent la rue comme moyen de reven-dication, c’est ce qu’ils veulent pourl’Algérie c’est-à-dire le chaos, ladéstabilisation.»

Abordant l’aspect économique,Amara Benyounès se dit convaincuque c’est par la stabilité et le travail,en ne comptant plus que sur la rentepétrolière mais sur la production derichesses hors hydrocarbures, et parl’exportation que nous pourrionsnous en sortir.»

A ce sujet, prenant l’exemple deAïn Defla, il rappelle que ce n’estpas au ministère du Commerce dedicter les prix des produits ni mêmeà celui de l’Agriculture dont le rôleest d’accompagner les producteursdont la fonction est de produire et nepas s’inscrire dans la commerciali-sation, c’est l’équation de l’offre etde la demande qui fixe les prix.

Cependant il fait remarquer quequand on a pris des décisions admi-nistratives et politiques de donnerdes autorisations d’importation à tortet à travers, on a porté atteinte à laproduction nationale, on a induit uneflambée des prix alors que l’issueest dans la transformation agroali-mentaire à l’industrialisation».

L’orateur trouve que «c’est unehonte, voire une insulte pour nousde faire appel à des étrangers pourconstruire notre pays alors que nousnous croisons les bras et surtout lesjeunes qui peuvent relever tous lesdéfis, pour peu qu’on les responsa-bilise».

Il en vient à évoquer un commer-ce dont on parle peu, celui du vin etdes liqueurs. A ce sujet, il dira :«Lors de mon passage au ministèredu Commerce, je défie quiconquede trouver une seule de mes signa-tures sur de telles autorisationsalors qu’avant moi quelque 900autorisations ont été accordées etque 70% de ce commerce qui rap-porte des milliards et qui nous coûtedes milliards en devises se trouvententre les mains du marché infor-mel.»

Pour clore son allocution,Benyounès rend hommage à tousceux qui, les armes à la main, ontcombattu et vaincu le terrorisme,l’Algérie étant le seul pays aumonde à être sorti vainqueur decette guerre qui lui a été menée, etpromet une fois présent à l’APNd’appuyer le projet d’un statut parti-culier pour les Patriotes.

Karim O.

RASSEMBLEMENTDES ANCIENS DUFFS À TIZI-OUZOU

«Le sursaut politiqueet organique,en marche»

Tranchant intégralement avec la frénésiesuscitée par l’impressionnante foule ayantrépondu à l’appel du MAK, à un autre bout de laville de Tizi-Ouzou, pas très loin, se tenait unrassemblement, certes pas de la mêmeampleur, mais qui, là aussi, n’était pas dénué desymbolique ou de portée tellement les figuresqui tenaient à être de la partie ont de quoi seprévaloir d’une légitimité, cette légitimité queleur dénient les tenants actuels du pouvoir auFFS avec lesquels ils sont en froid depuis uncertain temps déjà.

Des anciens du FFS, parmi lesquels SaïdKhelil, Saïd Boukhari et le militant de la toutepremière heure M’hand Izouvach ont, en effet,choisi la date symbolique de la commémorationdu Printemps amazigh pour marquer leur pré-sence en initiant un rassemblement suivi d’unecérémonie de recueillement, agrémentée dudépôt d’une gerbe de fleurs, à la mémoire desmartyrs du FFS, au cimetière de M’douha. Entout, donc, une cinquante d’anciens du parti,dont certains de la toute première heure, étaientlà pour répondre à un appel intitulé

«FFS – Le sursaut politique et organique enmarche», lancé à partir d’Alger, une dizaine dejours plus tôt, pour cette manifestation toutesymbolique.

De Tizi-Ouzou bien entendu, mais aussi dela capitale, de Skikda, de Chlef et de Aïn-Defla,des anciens du parti de Hocine Aït-Ahmed ontdonc commémoré à leur manière le 37e anni-versaire des événements d’avril 1980. Une datequi, comme ils l’ont consigné dans l’appel, a faitune «entrée avec fracas dans l’Histoire récentede l’Algérie, forgée par les sacrifices, le coura-ge, la détermination des jeunes d’avril 1980 (…). Depuis les revendications du Printemps ber-bère, la population affirme et réaffirme son rejetde toutes les soumissions ou résignations. Elledénonce l’autoritarisme ambiant et exige liber-té, démocratie et le droit d’avoir des droits».

La cérémonie a été très sobrement accom-plie, comme la voulaient ses initiateurs qui,sans le clamer cette fois, entretiennent toujoursl’espoir de voir le FFS revenir à ses principesfondateurs, comme ils le clamaient dans undocument rendu public il y a un peu plus d’unmois.

A. M.

AMARA BENYOUNÈS :

«Les réformes qui doivent être engagées seronttrès dures s’il n’y a pas de justice sociale»

Le président du MPA, Amara Benyounès, était dans lamatinée de vendredi à Aïn Defla où il a animé un impo-sant meeting pour appuyer sa liste des candidats à ladéputation le 4 mai prochain, une liste avec à sa têteDjaâlali El Hadj, président de la Chambre de l’agriculturebien connu du monde agricole qui le soutient pour sondévouement, connu aussi pour ses prises de positionspour la défense des intérêts des producteurs et desconsommateurs.

Phot

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Il est vrai que jusqu’à présent, austéritéoblige, seuls une dizaine de partis se sontfait connaître à travers les affiches, alorsque dans la wilaya de Bouira, ils sont 17partis à s’être engagés pour ces joutes à laconquête de neuf sièges de députés. Aussi, face à cette indifférence totale

largement perceptible dans les meetings,les candidats des partis engagés ont optépour la proximité, quand ils ne font pas car-rément du porte-à-porte. Ainsi, si au niveau du chef-lieu de la

wilaya, l’on ne s’aperçoit de l’existence decette campagne qu’à travers les affichesqui sont souvent d’ailleurs déchiréesquelques minutes après leur installation surles panneaux, souvent œuvre des partisengagés et confiée à des jeunes qui vien-nent déchirer les affiches des autres partispour placer parfois plusieurs affiches deleur parti sur ces panneaux en se souciant

peu du respect des numéros et de la placequi leur est réservée ; plusieurs candidatspréfèrent travailler la proximité en multi-pliant les sorties à travers les communes etles grands villages aux fins de rencontrerdirectement les populations et leurs repré-sentants et essayer de «quémander» leursvoix. Aussi, pour réussir cette opération, des

candidats engagés préfèrent concentrerleurs efforts dans leurs fiefs. C’est le cas deBoualem El Makhfi du MPA qui multiplieses sorties dans la région de Lakhdaria etses communes, ou encore Hadj MoussaTayeb du MEN qui porte tous ses espoirssur sa région natale, Sour-El-Ghozlane.D’autres partis comme le RCD multiplientleurs sorties dans la région berbérophone àtravers les communes des daïras deM’chédallah, Bechloul, Haïzer et Bouira, enmultipliant les meetings et autres ren-

contres avec les populations ; alors que lespartis considérés comme des grossescylindrées, il n’y a que le RND qui est entrain de sillonner quotidiennement toutesles communes de la wilaya, à la rencontredes populations en chargeant un candidatpour chaque région. Durant les deux journées de vendredi et

samedi, tandis que le FLN était signalé àM’chédallah avec un meeting dans la salleBoukrif-Salah, animé par SadekBouguettaya pour qui les militants FLN ontdû faire appel aux militants de Sour-El-Ghozlane et Aïn Bessem pour remplir cettepetite salle, le RND dont le tête de liste, Dr

Bouha Mohamed, a déjà occupé les postesde P/APW et de sénateur, continuait àsillonner les communes à la rencontre despopulations en lueur expliquant les enjeuxde ces élections et surtout en écoutantleurs doléances. Autre parti qui se base beaucoup sur la

proximité ; le FFS dont le tête de liste,Djamel Baloul de la commune de Chorfa, etqui partage cette caractéristique, avec letête de liste du RCD, Yahia Akkache, natifégalement de Chorfa, essaye de capterl’électorat berbérophone de cette région.Néanmoins, le FFS pourra compter égale-ment sur la région de Lakhdaria puisque ledeuxième de la liste, n’est autre que l’ex-P/APC, Mohamed Oukil, qui était trèspopulaire et qui fut injustement démis de

ses fonctions de maire de Lakhdaria ennovembre dernier pour une histoire decondamnation à une prison ferme alors quecette condamnation n’était pas définitive. Ce sont là, jusqu’à présent, les partis

qui se sont signalés, alors que d’autresn’ont même pas affiché pour le momentleurs listes pour connaître les visages deleurs candidats. Mais peut-être que cespartis savent qu’ils n’ont aucune chanceface aux quatre partis que sont le FLN, leRND, le FFS et le RCD, qui se sont jusque-là partagés les sièges de députés mis enjeu dans la wilaya de Bouira.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 7Régions

LÉGISLATIVES À BOUIRA

Les partis privilégient la proximité

À quand la publicationdes anciennes habitations ?

Certains citoyens ont contacté notre journal pourfaire entendre leur inquiétude concernant leurs habita-tions, des plus anciennes qui sont restées non publiées.

A ce sujet, ce sont plusieurs quartiers qui se trouventdans cette situation, une situation qui perdure depuisplus de deux décennies, ce qui a rendu les transactionsou les travaux d'extension ou de modification quasiimpossibles, ces citoyens se confondent en une multitu-de d’acrobaties pour régulariser leurs biens immobiliers.

Au moment où des propriétaires d'appartementsqu'ils ont érigés avec de très fortes dépenses veulentvendre ou échanger, se confrontent à des problèmes depapiers ce qui les contraint à recourir aux autres procé-dés jugés illégaux sur le plan juridique (chez l'écrivainpublic du coin) puisque aucun acte de vente ne peut êtreconclu, des méthodes qui échappent à tous contrôle(urbanistique ou fiscal).

M. C.

BRÈVES DE AÏN BEIDA

Placement des bacs à ordures, les responsablesen appellent à plus de civisme

Comme partout ailleurs à travers le pays, les législatives à Bouira n’embal-lent pas. Hormis les meetings animés par des chefs de partis, comme celuide Sour-El-Ghozlane animé par Amar Ghoul du TAJ, et celui de Djamel Ould-Abbès, du FLN, pour qui les militants ont mobilisé pour la circonstance tousles moyens pour donner une bonne image et pouvoir remplir la salle desfêtes de Sour-El-Ghozlane et la salle des conférences de la maison de la cul-ture Ali-Zamoum de Bouira, remplie en partie par des écoliers ramenés,comme nous l’avions signalé dans ces mêmes colonnes, des lointaines com-munes du sud de la wilaya où les gens acceptent encore de libérer leursenfants pour ce genre de rendez-vous, force est de constater que les élec-tions législatives du 4 mai prochain n’attirent pas grand monde.

MOSTAGANEM

Algérie Télécomannonce

le lancementdu FTTH

Algérie Télécom a sélectionné unprojet pour le déploiement et la com-mercialisation du très haut débit en fibreoptique (FTTH) que ce soit dans lemilieu rural ou urbain. C’est l’opérateurchinois Huawei qui a été sollicité pour latechnologie de ce projet. Ce réseau en fibre optique de nou-

velle génération remplacera dans lesannées à venir l’ancien réseau ADSL etsa durée de longévité peut atteindre 50années. En plus de la technologie FTTC(fibre optique jusqu’au coin de la rue,permettant déjà techniquement desdébits de 35 à 100 méga), AlgérieTélécom va déployer un réseau FTTH,100% fibre optique.Les avantages de la technologie

FTTH sont multiples : la rapidité accrue,des débits internet de 100 Mb/s, etbeaucoup plus dans l’avenir. Le confort et la performance : ce

réseau permettra de porter les nou-veaux usages de partage de contenus,de sauvegarde de fichiers, de TV et decinéma. La stabilité : un réseau passif trans-

portant de la lumière, non soumis auxcoupures électriques.La pérennité : les câbles optiques

sont conçus pour durer plusieurs décen-nies et le partage: ce réseau mutualisésera à terme utilisé par tous les opéra-teurs de télécommunications.«Les premières cités pour recevoir le

très haut débit de demain sont déjà rac-cordées», dira M.Larachi Khaled, ledirecteur opérationnel des télécommu-nications (DOT). 37 stations de base ou BTS (équipe-

ment actif qui intervient dans la trans-mission et la réception des signaux)sont implantées dans la wilaya et 22autres seront installées tout au long del’année 2017. Le FTTH est un programme national

qui vise à doter l’ensemble du territoired’un réseau internet performant.

A. B.

Législatives : des explicationssont fournies aux encadreurs

L'on assiste ces derniers jours àdes placements de nouveaux bacs àordures un peu partout à travers lesquartiers de la ville.De nouveaux bacs à ordures ménagères

en plastique venaient d’être mis en place parles communaux de la ville de Aïn Beida unpeu partout dans les quartiers de la ville, cescaisses facilement maniables sont dispo-

sées dans des coins où, des ménages, cer-tains commerçants et autres magasins drug-stores ont l'habitude de déposer à même lesol des restes... Toutefois, ces bacs, en plusdes bennes métalliques tractables installéesdans les grands quartiers périphériques, nepeuvent à eux seuls régler le problème desordures qui sont devenues le décor au quoti-dien des habitants de la cité des Haracta

autrefois un havre visité par les voisins. A ceteffet, les autorités locales demandent auxcitoyens de la ville de manifester un peu decivisme et veiller à la propreté des lieux.Il est demandé aux ménages de respec-

ter les horaires et les lieux des collectes pourfaciliter la tâche aux communaux, notam-ment à l'approche des grandes chaleurs.

Moussa Chtatha

Le chef de daïra de Aïn Beida aconvoqué en ce début de semainetous les encadreurs des deux sexespour expliciter le contenu des textesrégissant le déroulement des pro-chaines élections législatives.C'est la grande salle couverte qui

a abrité cette rencontre qui a permisaux encadreurs de bien comprendreles dispositifs du déroulement desélections du début de l'opération jus-qu'à la fin. Le chef de daïra, qui a donné lec-

ture de ces textes complétés etmodifiés devant un nombre trèsimportant de personnes chargéesd'assurer les élections, s'est arrêté àchaque lecture d'un passage pourdonner des précisions plus explicitessouvent appuyées par des démons-trations pratiques. A la fin de cette

rencontre, le chef de daïra a réponduà certaines interventions des pré-sents qui ont imaginé plusieurs scé-narios pouvant surgir et pour pallierà toute éventualité, toutes les expli-cations ont été fournies. Certains ont posé le problème

des conditions de travail notammentlors de la remise des états dedépouillement en fin de l'opération, àce sujet, le chef de daïra a promis deprendre en charge cette inquiétudeet transférer carrément l'opérationau niveau de la daïra qui présentedes lieux plus spacieux. A noter quedes spécimens du matériel utilisélors des élections ont été exposés(l'urne, les cachets, l'encre, descadenas...) et des guides ont étéremis à tous les assistants.

M. C.

La même peine a été prononcéecontre la mère et la sœur de l’auteur ducrime pour les griefs d’homicide volon-taire avec préméditation, guet-apens etcréation d’un lieu de débauche et com-plicité. Dans cette tuerie, la tante et lasœur de la victime ont été grièvementblessées.

L’affaire dont nous avions rapportéles faits dans notre édition du 10 juillet2016, remonte au troisième jour del’Aïd-El-Fitr de l’année dernière lors-qu’un ancien conflit entre la famille del’auteur du crime et celle des victimesqui habitent à Diar El Bahri, dans lacommune de Beni Mered, à 6 kilo-

mètres au nord de Blida, se transformeen rixe verbale, puis en meurtre parceque la sœur de la victime avait déposéune plainte contre ses voisins les accu-sant d’utiliser leur maison comme lieu

de prostitution. Suite à cette altercationverbale, le mis en cause, un anciengendarme de 35 ans, en voyant samère se disputer avec son voisin, unjeune homme de 22 ans, a pris un cou-teau et le lui a planté dans le thorax, letuant sur le coup. Ne s’arrêtant pas là,il blessa la sœur de la victime et satante. Alors qu’il tentait de fuir, l’auteurdu crime a été arrêté par la police quiest venue en renfort sur les lieux du

crime. Selon les témoignages lors del’audience, n’était l’intervention des voi-sins, les trois condamnés auraient éga-lement tué la tante de la victime qui seretrouve aujourd’hui avec une invaliditépermanente ainsi que sa nièce.

A noter que le chef de famille destrois condamnés, qui a comparu à l’au-dience, a bénéficié de la relaxe car ilétait absent lors des faits.

M. B.

Le Soird’Algérie Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAge 8Faits divers

POUR AVOIR ASSASSINÉ UN JEUNE DE 22 ANS À BLIDA

20 ans de réclusion criminelle contreun ex-gendarme, sa mère et sa sœurLe tribunal criminel près la cour de Blida a condamné

jeudi dernier un ex-gendarme âgé de 35 ans, à 20 ans deréclusion criminelle pour avoir tué son voisin, un jeunehomme de 22 ans.

L’affaire a commencé après quedes informations furent parvenues à lapolice au sujet de ce trafic illicite.L’enquête a révélé que des carnetsd’ordonnance vierges sur lesquels lecachet rond de l’établissement sanitai-re était apposé, ont été subtilisés et l’onévoque le vol de près de 400 ordon-nances vierges.

La police a aussi, lors de ses inves-tigations, intercepté une griffe demédecin qui a été fabriquée frauduleu-sement pour se procurer des psycho-tropes auprès des officines.Poursuivant son enquête, elle est par-venue à «épingler» un des membresde ce réseau qui tentait d’écouler descomprimés psychotropes devant uncollège du quartier Adda-Boudjelal.

Lors des perquisitions des domi-ciles de certains mis en cause, elle asaisi 6 flacons de soluté buvable en

gouttes hallucinogènes du genre«Clonazepam».

Selon nos sources, quelquesgouttes de ce produit équivalent à plu-

sieurs comprimés psychotropes et 15millions de centimes. L’agent d’accueilde l’établissement sanitaire et celui quivendait des psychotropes devant leCEM ont été arrêtés jeudi dernier etseront déférés incessamment devant leprocureur de la République de Sidi-Bel-Abbès. Cette bande a été neutraliséerapidement, ce qui a permis de limiterles dégâts.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Des ordonnances vierges subtilisées etdes produits hallucinogènes récupérés

La Sûreté de wilaya de Sidi-Bel-Abbès a, dans la journée dujeudi dernier, bouclé l’enquête sur la bande qui se procuraitfrauduleusement des psychotropes pour les écouler. Elle aarrêté 4 personnes dont une femme agent d’accueil d’unestructure sanitaire très sensible en matière de médicaments.

OUM-EL-BOUAGHI (AÏN M’LILA)

Un crime commis contreun jeune adolescent

De sources concordantes, nous avons appris qu'unjeune lycéen venait d’être tué par un autre jeune dumême âge.

Selon les mêmes sources, ce drame a eu lieu avant-hier vers 19h30mn auquartier populeux «19-Mars» lorsque pour des raisons qui restent inconnues,un jeune âgé de 16 ans porta un coup à l'aide d'un objet contondant contre unautre jeune adolescent, un coup qui fut fatal.

La victime, un lycéen scolarisé en 1re année secondaire répondant aux ini-tiales de F. A. et âgé d'une quinzaine d'années, succomba des suites des bles-sures et fut transportée vers l'EPH Amiret de Aïn M’lila.

Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer lescauses de ce regrettable crime qui a endeuillé toute une ville.

Pour rappel, trois autres jeunes, âgés de moins de 22 ans, ont péri dansun accident de la circulation en début de semaine. Le drame a été annoncépar notre journal.

Moussa Chtatha

KHENCHELA

Une jeunefille enlevéepuis agressée

Selon une source crédible, unejeune fille âgée de 19 ans et nonencore identifiée a été retrouvéeabandonnée sur la double voie de laroute menant à Aïn El Beïda par descitoyens qui étaient sur les lieux.

Selon des témoins oculaires, lajeune fille était dans un étatlamentable et des signes d'agres-sion étaient perceptibles sur plu-sieurs parties de son corps, ce quiexplique qu'elle était victime d'unacte d’enlèvement par une bandede malfaiteurs.

Alertés, les services de policeet ceux de la Protection civile sesont déplacés sur les lieux poursecourir la victime et déclencherune enquête dans le but de faire lalumière sur cette affaire et arrêterles agresseurs.

Benzaïm A.

RELIZANE

Découverte d’un corps sans vieUne personne âgée de 68 ans, répondant aux initiales de B. F., a été

découverte, dans la matinée de ce jeudi, sans vie à la cité de Zerze, non loindu siège du tribunal administratif de Relizane, apprend-on auprès des ser-vices de la Protection civile de l’unité secondaire de Bendaoud.

Une fois sur place, les secouristes ont trouvé le corps sans vie de la vic-time, qui sera transférer à la morgue de l’hôpital Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de Relizane. La nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre et avite fait le tour des artères de la ville.

Une enquête a été diligentée par les services concernés pour élucider cedrame ayant ébranlé la population du grand Relizane en émoi.

A. Rahmane

NAÂMA

Près de 4 quintaux de kif traitésaisis et 8 arrestations

Dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels et les crimesorganisés, une énième tentative d’introduction de drogue a été miseen échec et déjouée grâce aux efforts déployés par les éléments dela police de la wilaya de Naâma, qui ont saisi, dans la journée du mer-credi 19 avril, une importante quantité de kif traité de 380 kg dans lacommune frontalière d’El-Kasdir, sise à 124 km à l’extrême nord-ouest du chef-lieu de la wilaya.

A l’issue de cette opération, 8 présumés narcotrafiquants ont étéarrêtés, indique un communiqué de la Sûreté nationale. B. H.

MÉCHERIA

Des comprimés et des gouttespsychoactives saisis...

Les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de daïrade Méchéria ont procédé à l’arrestation de deux individus trentenairesen possession de 120 comprimés psychotropes de marque LepticaPrégabaline, a-t-on appris de la cellule de communication de la Sûretéde wilaya.

Une perquisition de leur domicile a permis la découverte de 2 fla-cons contenant des gouttes psychoactives de marque Isoptyl ; pro-duits destinés à la vente dans les milieux juvéniles.

Présentés devant le tribunal de Mécheria, les mis en cause, quirépondent aux initiales de S. M. et A. H., ont été condamnés à 7 ansde prison ferme assortis d’une amende de 5 millions de DA. B. H.

… Et deux Marocains en situationirrégulière arrêtés

Par ailleurs, deux ressortissants marocains ont été arrêtés par leséléments de la Sûreté de daïra de Mécheria pour immigration clandes-tine. Les individus, qui sont âgés de 27 ans et 30 ans, se sont introduitsclandestinement sur le territoire national. IIs ont été appréhendés enplein centre-ville de Mécheria sans aucun document justifiant leur pré-sence en Algérie. Après leur présentation devant le procureur deMéchéria, les deux clandestins ont écopé chacun de trois mois de pri-son avec sursis, avec refoulement vers leur pays, a-t-on appris. B. H.

EL-ABIODH-SIDI-CHEIKH

Arrestation d’un ahmadi en possession de tracts

Les éléments de la police judiciaire de la daïra d’El-Abiodh-Sidi-Cheikh, wilaya d’El-Bayadh, ont procédé à l’arrestation d’un membrede la secte Al-Ahmadyya. Lors de la perquisition de son domicile, plu-sieurs tracts et documents appelant les jeunes à une adhésion à cettesecte ont été récupérés, a-t-on appris. Cependant, l’enquête diligen-tée, aussitôt cette personne appréhendée, suit son cours pour faireface à la prolifération de cette secte religieuse au sein de la société,

dont les idées et les croyances sont contraires aux exigences de lareligion musulmane, voire extrémistes et aux intentions de diviser lepays et déraciner la société algérienne d’une pratique héritée depuisquatorze siècles. B. H.

Pour avoir ouvert le feu sur des GGF/Béchar, un ressortissantmarocain condamné à 12 ans

de réclusion criminelle par la cour d'assises d'Oran

Douze ans de réclusion criminelle, tel est le verdict prononcécontre un ressortissant marocain par la cour d’assises d’Oran qui a,dans son audience de mercredi dernier, traité une affaire de tentatived’introduction de 30 kg de kif traité à travers la frontière du sud-ouest(Béchar).

Pour rappel, l’affaire remonte à 2016, quand trois narcotrafiquantsmarocains se sont infiltrés clandestinement dans le territoire algérienen possession d’une importante quantité de drogue. Ces derniers, sur-pris par les services de sécurité algériens des gardes-frontières (GGF),ont voulu rebrousser chemin, mais, après une course-poursuite et unéchange de coups de feu entre les deux parties, l’un d’eux, berger deson état, a été arrêté, alors que les deux autres ont pris la fuite.

Ce détenu a, donc, été condamné à 12 ans de réclusion criminellepour plusieurs chefs d’inculpation, introduction de drogue, entrée clan-destine sur le territoire algérien, tentative de meurtre par arme à feu, a-t-on appris. B. H.

Mobilis partenaire officiel du Haut-Commissariat de l’Amazighité (HCA), dans l’or-ganisation des manifestations célébrant le centenaire de la naissance de l’écrivain etchercheur Mouloud MAMMERI (1917-2017) et du 37e anniversaire du Printemps ama-zigh.

Placé sous le haut patronage de Son Excellence le Président de la République, Mobilisa accueilli ce jeudi 20 avril 2017, au niveau de sa direction générale, les festivités com-mémoratives du Printemps amazigh, à travers l’accompagnement de la conception et du

développement du site web dédié au centenaire de Mouloud Mammeriwww.mammeri100.dz.

Pour rappel, Mobilis reste le premier opérateur de la téléphonie mobile, à avoir intro-duit l’écriture tifinagh dans l’ensemble de ses campagnes de communication.

Mobilis confirme son engagement à promouvoir le partenariat national en s'associantavec le HCA et encourage ainsi pleinement, l’utilisation de la langue nationale amazighe.

Mobilis fête Mouloud Mammeri et le Printemps amazigh

Abla Chérif - Alger(Le Soir) - Après une récentepériode de wait and see, très cer-tainement liée aux développe-ments politiques qu'enregistre lepays sur un plan interne, lesdiplomates algériens ont reprisleur bâton de pèlerins pour allerplaider la parole juste en Libyeoù la communauté internationalen'est pas encore parvenue au butescompté. «Il faut débroussaillerde manière méthodique un ter-rain où les embûches ont tendan-ce à se reconstituer presquenaturellement», nous confiaitrécemment un diplomate parfai-tement au fait du «terrain» libyen.Un terrain où il a fallu d'abordréduire les capacités de nuisan-ce des groupes de Daesh, «unevéritable bande de fous qui ontréellement cru avoir réussi àconquérir l'espace leur permet-tant de proclamer le califat dontils rêvent».La guerre menée contre les

bastions de l'organisation terro-riste a été rude, elle se poursuitencore en partie «mais le plusgros est fait». «Ce qui se passaitlà-bas est complètement surréa-liste, des hommes vêtus commeau Moyen-Age, tapis dans le

désert, armés jusqu'aux dents...Certaines images étaient vrai-ment dignes de films de fiction.Vous les imaginez prendre lepouvoir à quelques centaines dekilomètres d'Alger, ou même deTunis...» Aujourd'hui, Daesh ne peut

plus compter sur ces principalesbases arrière réduites en pous-sière par l'aviation libyenneappuyée par des coalisés améri-cains et européens. Mais la paixn'est pas revenue. Et elle ne peutl'être qu'après l'obtention d'unconsensus entre les principauxcamps rivaux qui s'affrontentpour le pouvoir. Le schéma estconnu. D'un côté, le gouvernement

national reconnu par la commu-nauté internationale et siégeant àTripoli sous le commandementde Faïez Essaredj, et de l'autre,le terrible général Haftar, ennemijuré des groupes terroristes,décidé à ne pas se départir del'idée de prendre le pouvoir enLibye. Engagée dans un processus

de médiation vu d'un bon œil parl'Occident, l'Algérie a dépêché ily a quelques jours une déléga-tion de haut rang pour tenter jus-

tement d'amener Haftar à revenirà de meilleurs sentiments. Legénéral avait auparavant refuséde répondre à une invitationd'Alger. Et c'est donc Alger quiest venue à lui. Ce mercredi, un communiqué

officiel a fait savoir que leministre chargé des Affairesmaghrébines, de l'Union africai-ne (UA) et de la Ligue arabe s'estentretenu à Benghazi avecKhalifa Haftar indiquant que laréunion s'est tenue au sein duquartier général de ce dernier. Le texte précise que

Messahel était accompagnéd'une délégation de haut rang etque la réunion a porté sur «lesderniers développements inter-venus sur la scène politiquelibyenne et sur l'impératif soutien

au dialogue libyen basé sur l'ac-cord politique et la réconciliationnationale». Plus important enco-re: le communiqué en questionannonce la possibilité d'une révi-sion de l'accord politique entérinéil y a de longs mois et qu'il se fera«sur la base des propositions for-mulées par les partieslibyennes». La situation s'éclair-cit : le refus du général Haftar dese rendre à Alger pour prendrepart à des négociations avec lesparties adverses a pour originesa décision de ne pas s'inscriredans l'accord politique proposéen vue d'un règlement rapide dela situation. Sur certains points,du moins, puisque le texte enquestion fait état de «révision» etnon de reformulation. Le reportmystérieux du sommet tripartite

entre les Présidents algérien,libyen et égyptien pourrait partiel-lement s'expliquer aussi par cettesituation puisque la réuniondevait déboucher sur des déci-sions basées sur l'accord poli-tique actuellement remis encause par l'une des plus impor-tantes parties libyennes. L'unedes thèses formulées autour dureport faisait état de l'indisponibi-lité du Président Bouteflika pourraisons de santé. Certaines infor-mations avaient également misen avant l'existence d'entraveségyptiennes à la proposition detenir ce sommet à Alger. Mais lesraisons paraissent plus pro-fondes. Si les détails politiquesremis en cause par les factionslibyennes demeurent encoreinconnues, il apparaît, enrevanche, que la médiation algé-rienne est très bien accueillie enLibye où Abdelkader Messahel aété reçu très chaleureusementpar la population dans toutes lesvilles de Libye où il s'est rendupour une tournée qui le mènerade bout en bout de ce territoire. Hier, la délégation algérienne

s'est déplacée dans le sud dupays pour transmettre le mêmemessage qu'elle avait livré à l'Est : «Il n'y a pas d'alternativeau règlement politique consen-suel interlibyen loin de touteingérence étrangère.» Rendez-vous est pris pour le démarraged'un nouveau round de négocia-tions.

A. C.

Le Soird’Algérie Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 9MondeUNE IMPORTANTE DÉLÉGATION ALGÉRIENNE EN TOURNÉE CHEZ LE VOISIN

L'Algérie au chevet de la Libye

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L'attaque sur les Champs-Elysées à Paris, qui a coûté la viejeudi soir à un policier, a durci lacampagne présidentielle fran-çaise, désormais polarisée sur lalutte antiterroriste, à deux joursdu premier tour. La fusillade, revendiquée par le grou-

pe djihadiste Etat islamique (EI) à l'origi-ne de la plupart des attentats qui ont fait238 autres morts depuis 2015 en France,a blessé deux autres policiers et une tou-riste allemande, selon une source policiè-re. Un message manuscrit pro-Daesh,

acronyme arabe de l'EI, a été retrouvéprès du corps du tueur, Karim Cheurfi. UnCoran a également été retrouvé dans levéhicule utilisé par ce Français de 39ans, a appris l'AFP de source proche del'enquête. Dès hier matin, les candidats de droite

et d'extrême droite ont appelé à durcirdrastiquement la lutte antiterroriste qu'ilsjugent inadaptée. Dans une déclaration aux accents

martiaux, la patronne du parti FrontNational, Marine Le Pen, a appelé lePrésident socialiste François Hollande,«notoirement défaillant», à un «ultimesursaut» et à adopter immédiatementune «réponse sécuritaire plus globale».La candidate, donnée depuis des moisqualifiée au premier tour de l'élection, a

déjà musclé son discours sécuritaire etanti-immigration dans la dernière lignedroite de la campagne pour tenter deséduire les nombreux électeurs indécis. Sur le même ton, le conservateur

François Fillon a appelé à être «lucide»sur une «guerre qui sera longue» et denouveau dénoncé le «totalitarisme isla-mique». Il a égrené les mesures sécuri-taires draconiennes qu'il appliquerait«d'une main de fer». La droite et l'extrême droite accusent

régulièrement le pouvoir socialiste delaxisme. Le Premier ministre Bernard

Cazeneuve les a en retour accusésd'«instrumentaliser» l'attaque desChamps-Elysées, critiquant surtoutMarine Le Pen qui cherche à «exploitersans vergogne la peur et l'émotion à desfins exclusivement politiciennes». Le jeune centriste Emmanuel Macron

s'est, de son côté, présenté comme legarant de «la protection des Français» enpromettant une lutte «implacable» contrele terrorisme, tout en dénonçant des«surenchères» chez ses concurrents. L'attaque jeudi soir sur l'emblématique

avenue parisienne s'est produite aumoment où les onze candidats défilaientsur un plateau télévisé, dernier rendez-vous télévisé avant le vote de dimanche,au résultat toujours très incertain. `Le quatuor de tête, extrême droite,

droite, centre et gauche radicale se place

dans un mouchoir de poche. Mme Le Pen,MM. Fillon et Macron ont annulé leursderniers déplacements prévus avant lafin de la campagne officielle vendredi àminuit (22h GMT). Seul le tribun de la gauche radicale à

la tête de son mouvement «La Franceinsoumise», Jean-Luc Mélenchon, amaintenu un «apéro insoumis» vendredisoir à Paris. Il a jugé qu'il fallait «démon-trer que les violents n'auront pas le der-nier mot contre les républicains».

«Gros effet» électoral ?A l'issue d'un Conseil de défense, le

Premier ministre a affirmé que «rien nedoit entraver le rendez-vous démocra-tique» de la présidentielle. L'attentat de Paris «aura un gros

effet» sur l'élection française, a prédit lePrésident américain Donald Trump.L'Iran a, pour sa part, condamné l'atten-tat tout en critiquant la politique del'Occident pour ses «concessions» faceaux «terroristes criminels» en Syrie. Dans sa revendication jeudi soir, le

groupe EI a présenté l'auteur de l'attaquecomme «Abu Yussef le Belge», identifica-tion qui ne semble pas correspondre autueur de nationalité française. Un homme visé par un avis de

recherche belge transmis jeudi aux ser-vices français s'est présenté hier matindans un commissariat d'Anvers, selon leministère français de l'Intérieur.

L'assaillant de Paris, Karim Cheurfi,avait déjà été condamné en 2005 à quin-ze ans de réclusion pour tentatives demeurtre notamment sur un policier enrégion parisienne. Il faisait l'objet d'uneenquête antiterroriste et avait été arrêtéle 23 février puis relâché le lendemainsur ordre de la justice faute d'éléments,selon des sources proches de l'enquête. Il semble avoir agi seul jeudi mais l'en-

quête devra déterminer s'il a bénéficié decomplicités. Son domicile a été perquisi-tionné jeudi soir et trois membres de sonentourage étaient entendus hier selonune source judiciaire. Salim, qui l'avait vu pour la dernière

fois il y a quelques semaines, l'a décrit àl'AFP comme un type qui «a un grain».Pour un voisin, «ses actes, ses réactions,sa façon de marcher, son attitude étaienten décalage, comme s'il venait de Mars». La France, sous le régime de l'état

d'urgence depuis les attentats du 13novembre 2015 (130 morts) vit dans lacrainte de nouvelles attaques. Selon lesautorités, un nouvel attentat a été déjouémardi avec l'arrestation à Marseille (sud)de deux hommes soupçonnés de prépa-rer «une action violente». L'attaque des Champs-Elysées sur-

vient après plusieurs attentats en Europeces dernières semaines : Londres (5 morts) en mars, Saint-Pétersbourgdébut avril (15 morts) et Stockholm le 7 avril (4 morts).

FRANCE/PRÉSIDENTIELLE

Fin de campagne tendue aprèsl'attaque à Paris

La paix n'est pas revenue en Libye où les deux princi-paux camps rivaux continuent à s'entre-déchirer.Mobilisés depuis la chute du régime El-Kaddafi, les paysvoisins, l'Algérie en particulier, tentent de forcer la mainaux frères ennemis et de les amener à stabiliser une situa-tion qui menace de déborder sur la région. L'enjeu est detaille et les freins tellement nombreux...

Abdelkader Messahel.

Le Soird’Algérie LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 10

Manipulations de l’icône i1010L’icône i1010 est un récepteur

HD de la gamme de la marqueicône avec un serveur internet dunom de Vanilla de 3 ans en plus de3 mois IPTV. Il n'a pas de dongleintégré et ne fonctionne qu'avecinternet via le wifi et sans possibili-té de connexion ethernet. Il est dis-ponible sur le marché algérien àun prix abordable.

ActivationPour l’émulateur faites : 8899Pour le patch faites : 6677Le site officiel :

www.icone.bz/www.icone-tech.com

Méthode de mise à jour et acti-vation du serveur

Étape 1Avant la première mise à jour, il

faut faire sortir le dump du récep-teur.

En premier, il faut brancher laclé USB au récepteur.

Entrez au menu du puis TOOL.Puis choisir USB dump.Cliquez sur START.Il ne faut toucher à rien jusqu'à

la fin.La sauvegarde du dump sur

USB automatiquement.Le dump a télécharger en cas

de problème :http://www.mediafire.com/down

load/campkhb1p97k418/demo_flash+by+sabri20.rar

Étape 2Télécharger la dernière mise à

jour disponible sur le site du fabri-cant.

http://www.icone.bzEntrer au menu du récepteur

puis USB UPGRADE.Laissez les choses telles

quelles et ne touchez à rien puiscliquez sur START.

La mise à jour se fait.Attendez jusqu'à la fin de la

mise à jour.

Activation du serveur via le wifi.Il faut activer l'option émulateur

et patch via la télécommande (voirplus haut).

Allez au menu du récepteur puiswifi tapez su ok pour activer, aprèsallez sur network config. Descendezjusqu'à recherche pour choisir votreréseau, cliquez dessus.

Une autre fenêtre s'affiche met-tez votre mot de passe réseau et

sauvegardez avec le bouton jaunede la télécommande.

L'étape d'après est de seconnecter à internet en cliquantsur le bouton rouge de la télécom-mande, la connexion au wifi estréalisée.

Là il faut activer le serveur gra-tuit du récepteur :

Entrez à TOOL.Descendez jusqu'à Vanilla acti-

vation.Cliquez avec le bouton rouge

pour connecter.L’activation du serveur est réali-

sée.Nous espérons vous avoir

aidés à faire fonctionner votrerécepteur. Pour de plus amplesinformations, nous vous invitons ànous contacter.

A. N.

SAT NEWS

Suite à plusieurs demandes de nos amis lecteurs nousvous proposons cette semaine, la démarche à suivre pourl’installation et l’utilisation de l’icône i1010.

myCanal se relance, sansles chaînes du groupe TF1Canal+ dévoile la refonte de son site myCanal qui était entest depuis plusieurs semaines.L'application OTT Molotov a visiblement inspiré les res-ponsables de la nouvelle version de myCanal.fr. En effet,ce sont les programmes des chaînes de la TNT gratuitequi sont mises en avant sur le Live. Ainsi, il est aisé desavoir quels sont les programmes diffusés au moment dela visite de myCanal.fr.

L'équipe de Canal+ annonce les nouveautéssuivantes : Une nouvelle ergonomie : le menu des thématiques enpremier niveau.Une mise en avant des programmes sous forme destrates (les sélections, les collections...)Une mosaïque des chaînes Live TV : un nouveau formatde fiche programme.Concernant le Live, on constate une nette amélioration dela qualité d'image et de la vitesse de zapping, tout dumoins, sur les chaînes qui fournissent une image debonne qualité comme celles de France Télévisions ouNRJ12, par exemple. Pour Numéro 23, dont la qualitéd'image est mauvaise aussi bien par satellite qu'en OTT,ça reste aussi médiocre qu'avant. Dans sa version gratuite

(sans abonnement), myCanal donne accès à plusieurschaînes, pas uniquement celles de la TNT. On trouveranotamment TV5 Monde ou M6 Boutique... Mais lesgrandes absentes sont les chaînes du groupe TF1 : TF1,HD1, TMC, NT1 et LCI.

Le Groupe AB lancera une nouvelle chaîne en septembreÇa bouge du côté du Groupe AB depuis son rachat parMediawan puisqu'une nouvelle chaîne est déjà annoncéepour la rentrée prochaine. La chaîne baptisée NOVA TVsera lancée sur l'un des canaux du Groupe AB. La marqueNOVA n'est pas inconnue, c'est, en effet, le nom d'unechaîne de radio diffusée dans de nombreuses villes deFrance et par internet. Pour l'heure, on ne sait pas laquelledes 19 chaînes du Groupe AB cédera sa place à NOVA TVni si la chaîne sera diffusée par satellite ou uniquementsur les réseaux des opérateurs terrestres.

13e Rue, SyFy et E! bientôten exclusivité SFR-NumericableSFR poursuit sa stratégie de renforcement dans la dis-tribution de contenus en signant une nouvelle exclusivi-té pour la diffusion des chaînes NBC Universal. Le

groupe américain détient les chaînes 13e Rue, SyFy etE! Entertainment qui seront prochainement en exclusi-vité dans les offres Box SFR-Numericable, tout commeDiscovery Channel et ses déclinaisons. Le contrat signé avec NBC Universal prévoit, en plus dela diffusion en exclusivité des chaînes du groupe, l’ac-quisition de films produits par le studio pour alimenterune nouvelle chaîne «by SFR» dédiée au cinéma etséries. Certains contenus proposés à la demande viaSFR Play – ZIVE ou produits par Altice-SFR alimente-ront également la nouvelle chaîne linéaire. En plus decet accord, Le Figaro révèle le lancement prochain dedeux nouvelles chaînes Discovery : DiscoveryInvestigation et Discovery Family. SFR proposera leschaînes Discovery dans ses offres dès le 15 décembreselon Libération, sauf la déclinaison Family qui arriveraà l’été 2017. Avec ces changements, SFR proposeradeux nouveaux bouquets : Découverte : RMCDécouverte, Discovery Channel, Discovery Science,Discovery Investigation et Discovery Family (lancementété 2017). Divertissement : 13e Rue, SyFy, E!Entertainment, SFR PLAY + 1 chaîne SFR (SFRCinéma Séries ?). Quelques années après avoir signéune trêve avec Orange en entrant au capital de sonbouquet OCS (Orange Cinéma Séries), le groupeCANAL+ est de nouveau confronté à un concurrentambitieux : l’opérateur historique avait créé deschaînes mais n’avait jamais fait monter les enchèrespour diffuser des chaînes thématiques comme est entrain de le faire SFR. En conséquence, les clients auxoffres CANAL ou by CANAL chez Orange et Free per-dront prochainement l’accès aux chaînes DiscoveryChannel, Discovery Science, 13e Rue, Syfy et E!.

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Enquête-TémoignagesLe Soird’Algérie

Karima, 28 ans«Voici mon histoire. Ma mère a

trouvé la mort en me mettant aumonde. Je ne l’ai donc pas connue.J’ai tout de suite été recueillie parma tante maternelle. Mère de deuxfillettes, khalti a proposé de m’éle-ver. Je suis restée trois ans chezelle, mais ensuite son mari s’estopposé à cette garde pour desombres motifs. Je l’appelaisyemma, comme le faisaient sespropres filles et ma séparation avecelle fut une déchirure.

Ma grand-mère maternelle m’aalors prise sous son aile. Lesannées sont passées. Ce n’ai qu’àl’âge de 7 ans, que j’ai compris quema mère était morte en couches.Chamboulée, j’ai ressenti une étran-ge sensation. Je regardais le mondeavec d’autres yeux. J’observais mescamarades de classe lorsque leursmamans venaient les chercher à lasortie de l’école. J’étais envieuse,jalouse. J’avais peur que ma grand-mère me laisse tomber. Alors je laharcelais de questions : ‘‘M’aimes-tu?’’ ‘‘Est-ce que tu vas mourir ?’’ ‘‘Est-ce que tu vas m’abandonner ?’’J’avais peur de vivre une triple sépa-ration. Celle de ma mère, celle dema tante, puis celle de ma mémé.En réalité, ma grand-mère m’a tou-

jours enveloppée de sa tendresse.Elle a toujours été là pour moi et m’aélevée du mieux qu’elle pouvait. J’aiété comblée sur les plans affectif etmatériel. Ma grand-mère est tou-jours de ce monde et je la considèrecomme ma propre maman.

Aujourd’hui, je lui rends au cen-tuple tout le bien qu’elle m’a fait. Ellea veillé sur moi et réussi à comblerle vide laissé par la disparition pré-maturée de ma maman. Je medemande bien ce que je seraisdevenue si elle n’avait pas été là !»

Yazid, 40 ans«J’ai été orphelin à l’âge de 7

ans. Ma mère est morte des suitesd’une grave maladie. Mon père s’estremarié quelque temps après. Sanouvelle femme ne me portait pasfranchement dans son cœur. Ellem’infligeait souvent des correctionsdoublées d’humiliations dont je necomprenais pas la cause.

Un jour, ma tante paternelles’emporta devant cette maltraitanceà répétition. Elle demanda à monpère l’autorisation de me prendrechez elle. Mon père a un peu hésité,mais a fini par céder. C’est ainsi quej’ai changé de maison. J’ai été élevéavec mes cousins et cousines.Certes, j’étais soulagé de ne plus

avoir affaire à ma marâtre maisj’avais l’impression que l’attentionque me prodiguait ma tante n’étaitpas tout à fait la même que cellequ’elle donnait à ses propresenfants. Je gardais ça au fond demoi et j’ai grandi avec le souvenir del’amour à jamais perdu de ma mère.Un sevrage précoce qui me faisaitsentir un manque. Un vide qui res-surgit jusqu’à présent lorsque j’yrepense. On ne se remet jamais dela perte de sa maman, surtout lors-qu’on a été privé de l’affectionmaternelle dans ses plus jeunesannées. La blessure reste vive. Ames yeux, aucun être ne peut rem-placer l’amour d’une mère. Cetteaffection perdue, je la donne à mesenfants aujourd’hui. Je suis un papatrès affectueux et très sensible. Etquand j’entends parler d’histoires dejeunes orphelins, je ne peux m’em-pêcher de verser des larmes mêmeà mon âge.»

Doria, 36 ans«Ne cherchez pas. Ne philoso-

phez pas. Une maman, on n’en aqu’une. Aucune autre personne aumonde ne peut remplacer cet amourfilial qu’elle donne, de manière spon-tanée, à ses enfants. Ma mère aperdu la vie alors que je n’avais que12 ans. Un cancer foudroyant l’em-porta en quelques semaines. Avecmon petit frère, on s’est retrouvéssans notre petite maman qui veillaitsur nous et éclairait notre vie.

Si jeunes et complètementdésemparés. Mon père étant absor-bé par son travail, la décision denous séparer tomba comme un cou-peret : mon petit frère serait recueillipar ma grand-mère et moi j’irai vivrechez ma tante. La sœur de ma mèrequi n’a pas eu la chance d’avoir desenfants était ravie. Elle m’ouvritgrands les bras. J’étais l’objet detoutes les attentions, mais malheu-reuse comme une pierre, je conti-

nuais à réclamer ma maman enpleurant chaque jour. Tout me man-quait. Ses câlins, sa voix, son souri-re et même sa manière de me gron-der lorsque je faisais des bêtises.Ma tante avait beau déployer destrésors d’imagination pour comblerce vide, j’étais inconsolable. Il m’ar-rivait même de la rejeter et de luijeter à la figure des phrases assas-sines du genre : ‘‘Tu ne remplacerasjamais ma mère’’ ; ‘‘Ça t’arrange queje sois là puisque tu es stérile’’...Avec le temps, je me suis habituée àcette situation. J’ai fini par com-prendre que ma mère ne reviendraplus. Le destin en a décidé ainsi. Jesuis très reconnaissante à ma tantede m’avoir donné son amour.

Je sais qu’il n’égalera jamaiscelui que j’aurais eu de la part de mamère si elle était de ce monde, maisc’est la vie, comme on dit.Aujourd’hui, je suis mariée et mèrede trois enfants qui sont la prunellede mes yeux. J’espère que Dieu meprêtera longue vie afin que je les

accompagne le plus longtemps pos-sible. Car aucune maman de substi-tution ne pourra égaler une mamanbiologique.» L’amour d’une mamanest irremplaçable. L’écrivain MalekHaddad a dit : «On est orphelin desa mère même lorsqu’on a franchi lacinquantaine.» Dans Constance(1837), l’écrivaine et poète LouiseColet écrivait : «L’amour d’une mèrepour son enfant, c’est le symboleterrestre et touchant de l’amour deDieu pour l’humanité.» n

ENTRETIEN«Ne jamais tenterde remplacer une

mère décédée»Psychologue clinicienne,

psychothérapeute, TassaditCherfaoui explique, à

travers cet entretien, lesétapes à suivre pour aiderl’épanouissement d’un

enfant suite au décès de samaman. De même, elledonne des conseils à lamère de substitution afin

de réussir à construire uneambiance familiale.

Lire en page 12............

C’EST MA VIELa dérive

L’histoire que je vaisvous conter s’est

déroulée en 1959. A cetteépoque, les trains de

marchandises enpartance pour l’est du

pays devaient affronter lasévère rampe de

Mansourah, l’une desplus fortes rampes

du réseau ferréalgérien, ce qui limitaitleur charge en raison dela faible puissance des

locomotives de l’époque.............

VOYAGE CULINAIREKseksou be

loubia l’yabsa,une spécialité de la maisonNous allons faire une

virée à Belcourt, ce vieuxquartier d’enfance de mamère, où je vais partageravec vous une recette quia bercé mon adolescenceet dont je garde le goût enbouche jusqu’à présent.Même si bien des années

se sont écoulées,le temps n’a pas pour

autant altéré la teneur etla saveur de cette recetteimprovisée par ma défunte

maman et qui restevivante dans nos foyers.

Lire en page 13

Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 11

soirmagazine@yahoo.fr

Animé par Naïma YachirNuméro 276

Soirmagazine

Lorsque Djamila me raconta ce quilui est arrivé, je n’en revenais pas.

- A ton âge ?- Eh oui, à 60 ans ! Lorsqu’on s’est

présentés devant le réceptionniste del’hôtel pour récupérer la clé de notrechambre qui a été réservée par l’organi-sateur de la manifestation, on nous ademandé le livret de famille. Je nesavais pas s’il fallait lui rire au nez ouhurler de colère. Sur le coup, je pensais

qu’il plaisantait. Il avait en face de lui unhomme aux cheveux blancs, une femmeà la chevelure grisonnante, venus parti-ciper à une rencontre sur l’environne-ment et qui n’ont même pas tenté de luiexpliquer la bévue qu’il venait de com-mettre. Bête et discipliné, notre préposéau comptoir n’en démord pas : «Je suisdésolé, moi j’applique la règlementa-tion, une chambre ne peut être occupéepar un couple que s’il est muni de son

livret de famille, la seule pièce qui prou-ve que l’homme et la femme sont unispar les liens sacrés du mariage.»

Confus, le responsable de la confé-rence a beau lui répéter que c’était lui-même qui a fait les réservations, qu’ilconnaissait le couple depuis plus de 20ans, mais rien n’y fit.

«Les fiches vont au commissariat etje ne veux pas avoir d’ennuis.»

Quant à nous, le «couple incriminé»,nous étions médusés. Comble de l’his-toire, c’est que sur ma carte d’identité ilétait mentionné, noir sur blanc, monnom de jeune fille, suivi de : épouse…Mais ça, ça compte pour du beurre.Non, il faut le livret de famille. Queloutrage !

- Et toi comment as-tu réagi ?- J’ai fini par éclater de rire en lui

rétorquant : «Ma parole ! la chasse auxcouples et le non-respect de la libertéindividuelle semblent encore de rigueur,mais je pensais qu’elle concernait lesmoins de vingt ans. Quant à moi, lelivret de famille ne fait plus partie demes bagages depuis que j’ai bouclé lacinquantaine.»

- Et Réda ?- Lui, il avait le visage de celui qui a

envie de vomir. Il n’a pas soufflé mot.Il a pris nos bagages, s’est adressé àl’organisateur en lui demandant de l’ex-cuser auprès des participants, puisnous avons quitté les lieux sans nousretourner. n

Par Naïma Yachir naiyach@yahoo.fr

Outrage

ATTITUDES

La Faucheuse les a arrachés à l ’affection de leurmaman alors qu’ ils étaient encore petits. Une tata,

une mémé ou un oncle leur ont tendu les bras et ouvertleurs foyers. Puis les années ont filé. Sevrés de

l’amour maternel, ces orphelins ont grandi, bon an,mal an. Une mère de remplacement peut-elle comblerl’amour d’une maman biologique ? Peut-on trouver unvéritable équi libre affectif lorsqu’on est élevé par uneautre femme que l’auteure de ses jours ? Tranches de

vie et témoignages.

«MA MÈRE A PERDU LA VIEALORS QUE JE N’AVAISQUE 12 ANS. UN CANCERFOUDROYANT L’EMPORTA.AVEC MON PETIT FRÈRE,ON S’EST RETROUVÉSSANS NOTRE PETITEMAMAN. MON PÈRE ÉTANTABSORBÉ PAR SONTRAVAIL, LA DÉCISION DENOUS SÉPARER TOMBACOMME UN COUPERET :MON PETIT FRÈRE SERAITRECUEILLI PAR MA GRAND-MÈRE, ET MOI J’IRAIVIVRE CHEZ MA TANTE.MA TANTE AVAIT BEAUDÉPLOYER DES TRÉSORSD’IMAGINATION POURCOMBLER CE VIDE, J’ÉTAISINCONSOLABLE.»

Phot

os :

DR

Par Soraya Naili

Maman, où t’es ?

Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 12

Soirmagazine : Le décès d’unparent proche est, sans contexte,dur, et quand il s’agit d’une maman,c’est terrible. Comment réussir àfaire son deuil ?

Tassadit Cherfaoui : Parler de lamort ou de son chagrin est presquetabou. D’ailleurs, il suffit juste de pro-noncer le mot et voir les réactionsautour de nous. Le deuil est un proces-sus naturel qui se met en place auto-matiquement après la perte de quel-qu’un. Plus l’attachement est fort, plusle travail de deuil devient compliqué.

Maman me met au monde, medonne la vie et le sens pour exister.Perdre sa maman s’est perdre la vieet le sens. Comment réussir à vivresans le substitut à la vie ? Commentaccepter la mort de la vie ?

Je suis d’accord, elle est assezcomplexe cette relation qu’on a aveccette créature. Le travail du deuil repo-se sur la capacité de remplacer l’objetperdu (mort) par la vie, donc s’investirplus et pouvoir faire un nouveau lienavec celui qu’on a perdu.

Je rappelle aussi un proverbe algé-rien que je traduit : «L’orphelin est celuiqui perd sa maman.»

Le chagrin est-il le même pourtout âge ?

Le chagrin n’est pas le même pourtout le monde, chacun le vit en fonctionde son degré d’attachement avec lapersonne disparue.

Le processus est naturel, il peut êtreinterrompu ou prendre son temps sansdépasser les étapes suivantes (l’ordrepeut changer) :

Le déni : Je refuse l’idée quemaman ne fait plus partie de ce monde,qu’elle n’est pas morte tout simplement.

La colère : Le sentiment d’injustice— «pourquoi moi ?» —se manifeste parle cri, les pleurs, je suis en rage… Lavie est injuste et peut-être Dieu aussi !

Le marchandage : Si elle revient, jeserai différent, je veux une dernièrechance. Et si…

La dépression : Plus rien ne m’inté-resse dans cette vie, je préfère lasuivre, je suis perdu, je suis mort.

L’acceptation : finalement je

prends conscience que je suis toujourslà et que la vie est ainsi faite.

Bien entendu, le chagrin est pluscomplexe au stade fusionnel (avant 2 à3 ans) où la séparation de la mère(même vivante) engendre des trauma-tismes lourds liés à l’attachement et,par conséquent, des troubles graves dela personnalité.

Lorsque le père décide de seremarier, surtout lorsqu’il a desenfants en bas âge, il se dit que c’estpour leur donner de l’affection. Peut-on remplacer une maman qui estdécédée ?

Impossible. Il ne faut surtout pastenter de remplacer une mère décédée,même si l’intention est bonne ! L’enfanta été conçu dans un seul ventre, pasdeux ! La règle s’applique, aussi, pourles enfants adoptés.

Au moment opportun, expliquer àl’enfant que maman n’est plus là, expli-quer que la mort fait partie de la vie(pas facile comme situation, je sais !) etque la nouvelle est la femme à papa etnon pas la remplaçante (!)

Oui, elle peut être affectueuse etbienveillante, sans chercher à prendrela place de quelqu'un d’autre. Aussi,créer sa propre place et être auteur desa propre vie, c’est ainsi qu’elleconstruit une nouvelle famille et permetà son équilibre et celui de la famille des’installer.

Comment les enfants accusent-ils le coup ?

Les faire participer à la cérémoniedu décès est une étape importante pourmatérialiser le deuil, voire le corps, latombe, livrer les dernières paroles…,entourer les enfants par les membresde la famille, leur parler, les écouter etsurtout les laisser manifester leur colè-re pour qu’ils puissent aller au bout dutravail de deuil.

L’enfant est mieux dans une familleéquilibrée et pour ce faire, papa abesoin de se mettre avec quelqu’und’autre, il a besoin de retrouver l’amourpour pouvoir le donner à ses enfantscar c’est à lui de recréer les liens d’atta-chement et sécures et non pas sa nou-velle compagne.

Seront-ils épanouis comme lesautres ?

Bien sûr que non ! Les enfants qui

évoluent sans mère grandissent tou-jours mal. Une fois adultes, ils rencon-trent énormément de difficultés d’adap-tation, d’échec, de rupture et reprodui-sent les mêmes chaînes de souffranceque leurs parents. Ce sont des enfantsinsécures qui manquent d’amour et, auretour, ne peuvent ni s’aimer eux-mêmes ni le donner.

Et plus, plus l’enfant est jeune, plusles troubles sont conséquents.

La nouvelle maman arrive-t-elle àcombler le vide ?

Permettez-moi de reformuler par : lanouvelle compagne… car la nouvellemaman n’existe pas ! Et la réponse estun grand NON.

Par contre, son rôle est importantdans l’équilibre de la famille, elle joueson rôle naturel avec bienveillance.Apprendre aux enfants à l’appeler parson prénom, ou tata, surtout pas«maman» !

Idem pour l’appellation qu’on donneaux puéricultrices dans les centressociaux des orphelins «maman(s)» etune fois les enfants sont adoptés et pla-cés dans des familles d’accueil, ilsauront encore d’autres mamans… !

Comment arriver à nouer un liensolide ? Cela passe-t-il par desétapes ?

Par la bienveillance et l’acceptationque l’enfant n’est pas le leur maisqu’elles doivent veiller sur sa sécurité etétablir des liens de confiance, d’empa-thie et d’écoute. Garder à l’esprit queces enfants ont bien une mère même sielle n’est pas parmi eux. Sans qu’elles’efface complètement et se prive deson nouveau rôle de compagne. Aucontraire, son autorité bienveillante doits’installer naturellement pour fonder ànouveau une famille.

Et comment accueillir le nouvelenfant né de cette union ?

C’est une bonne nouvelle, l’arrivéed’un enfant permet à l’équilibre familialde s’installer progressivement et à lafamille de se recomposer. Bien enten-du, il faut juste préparer les autresfrères et sœurs en laissant l’espace àchacun de s’épanouir. Comme la natu-re fait bien les choses, la vie remplacetoujours la mort… n

Par Sarah Raymouche

Phot

os :

DR

TASSADIT CHERFAOUI, CONSULTANTE EN DÉVELOPPEMENT DES ORGANISATIONS ET DUCAPITAL HUMAIN, PSYCHOLOGUE CLINICIENNE ET PSYCHOTHÉRAPEUTE, AU SOIRMAGAZINE :

Consultante en développement des organisationset du capital humain, psychologue clinicienne,

psychothérapeute, coach humaniste, praticienne enprogrammation neurolinguistique, en hypnose

éricksonienne et en méditation, Tassadit Cherfaouiexplique, à travers cet entretien, les étapes à suivrepour aider l’épanouissement d’un enfant suite au

décès de sa maman. De même, elle donne desconseils à suivre pour la future marâtre afinde réussir à construire une ambiance familiale.

«Ne jamais tenter de remplacer une mère décédée»

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 13

C’é taient des locomotivesoffertes par les Américainsà la France dans le cadre

du fameux plan Marshall, au lendemainde la Seconde Guerre mondiale, etaucune de ces locomotives ne dépas-saient 1500 CV (alors qu’aujourd’hui noslocomotives vont au-delà des 4000 CV),ce qui nécessitait alors de faire poussertous les trains par une deuxième loco-motive placée à l’arrière jusqu’à la gared’El Achir, où s’achève cette rampe.Cette machine devait ensuite retournerseule, sans wagons, jusqu’à son pointde départ à Béni Mansour.Les cheminots connaissent bien cette

procédure que l’on appelle «la pousse».Pour les profanes, je présente mesexcuses pour tous ces détails indispen-sables pour comprendre la suite. Ce jour-là, cette machine de pousse

était conduite par un mécano françaisassisté par un aide-conducteur algérien,tous deux de la localité de BéniMansour. Après avoir circulé le plus nor-malement du monde à l’arrière du trainde marchandises jusqu’à El Achir, lalocomotive a été retirée du train et ren-voyée seule (sans wagons) vers BeniMansour.En abordant la pente très accentuée

entre El Achir et Beni Mansour, le mécani-cien, comme à l’accoutumée, freine légè-rement (on dit qu’il «amorce» son frein).Rappelons qu’à cette époque lesmachines de cette série n’étaient pas équi-

pées d’un système moderne de freinage.Le mécanicien observe nonchalammentson indicateur de vitesse et attend, commeil l’a toujours fait, la chute de la vitesse indi-quant que le frein «répond» bien. Mais ilconstate, avec un pincement au cœur, quela vitesse ne chute pas. Un deuxième coupde frein ne produit aucun effet. Affolé, il frei-ne «à l’urgence» et c’est là le maximumqu’il puisse faire. Pendant quelquesminutes la vitesse se stabilise à 40 km/hpuis reprend inexorablement saprogression : 50, puis 60 !Trop tard pour sauter !C’est la dérive ! Lepire incident ferro-viaire ! le cauche-mar du cheminot !Blêmes, les

deux hommess’accrochentcomme ils peu-vent, le mécanicienà son klaxon qu’il faithurler inutilement et l’aide-conducteur à son accoudoir. Ilsfranchissent à toute allure la gare deMansourah où ils devaient normalements’arrêter. Le chef de service a compris, ilse rue sur son téléphone et hurle à pleinspoumons :- Ici Mansourah : dérive de la machi-

ne de pousse ! Dérive de la machine depousse ! Dans un fracas de tôle et un nuage de

poussière, les sabots de frein en feu,

l’engin fou franchit successivement lesgares de Mzita et Portes de fer. Au PC, c’est le branle-bas de combat.

Il faut vite prendre une décision. La situa-tion est la suivante : quel qu’en soit leprix, la machine ne doit pas dépasserBeni Mansour. La raison est simple : si

elle continue dansla direction

d’Alger,elle

seranez à

nez avec lerapide Alger-

Constantine avec les ter-ribles conséquences que l’on devine. Sielle est aiguillée sur Béjaïa, c’est le trainde marchandises 3152 qu’elle aura enface d’elle. Terrible dilemme !La décision est prise : ordre est

donné à la gare de Beni Mansour de diri-ger l’engin fou sur le cul-de-sac. Le heurtdu buttoir ne laissera aucune chanceaux deux roulants de s’en sortir, mais

c’était là l’unique décision à prendre.Comble de l’ironie, le brigadier chargéd’exécuter la sentence de mort, car c’enest une, est un parent de l’aide-conduc-teur. Il faut faire vite car on entend déjà leklaxon de la machine qui hurle commeune bête blessée qui sait qu’elle va mou-rir. Le brigadier s’exécute les larmes auxyeux et oriente la voie sur le heurtoir.Et c’est à ce moment que le miracle a

eu lieu ! Il voit accourir vers lui le chef degare hurlant à pleins poumons : «Noussommes dimanche ! Nous sommesdimanche !» Un instant, le brigadier croitque son chef a perdu la raison, mais enune fraction de seconde, il a compris.D’un geste sec, il pousse du pied lecontrepoids de l’aiguillage et dirige l’en-gin fou sur Béjaïa. Nous sommesdimanche ! Le train de marchandise 3152est supprimé les dimanches et la voie estdonc libre sur la vallée de la Soummamjusqu’à Bougie ! Dans cette magnifiquevallée, par une belle journée de prin-temps, la machine ivre poursuit unmoment sa folle trajectoire, puis abordeun long palier, ralentit progressivementpuis s’arrête enfin dans un panache defumée et de poussière, comme un chevalessoufflé par une trop longue course. n

Phot

os :

DR

Dansun fracas de tôle et un

nuage de poussière, les sabots defrein en feu, l’engin fou franchit

successivement les gares de Mzita etPortes de fer. Au PC, c’est le branle-

bas de combat. Il faut viteprendre une décision.

A travers notre voyage culinaire de cettesemaine, nous allons faire une virée à

Belcourt, ce vieux quartier d’enfance de mamère, où je vais partager avec vous une

recette qui a bercé mon adolescence et dontje garde le goût en bouche jusqu’à présent.Même si bien des années se sont écoulées,le temps n’a pas pour autant altérer la

teneur et la saveur de cette recette impro-visée par ma défunte mère et qui reste

vivante dans nos foyers.

Elle était très économe et chez elle rien ne se per-dait. Elle savait faire beaucoup de choses à partir d’unrien et cela dans tous les domaines touchant sa famille

et ses enfants. Elle arrivait à faire des merveilles etsavait contenter chacun des siens pour qui elle a toutdonné. Elle, c’est ma mère et ce sens de la débrouilleelle l’a hérité de sa mère et des femmes de son entou-rage familial qui, durant les temps difficiles, se conten-taient du peu d’aliments dont elles disposaient et sedevaient de concocter les plats les plus succulents etles plus goûteux. Une de ses spécialités était de réaliser des mets

savoureux et copieux avec un reste de sauce ou debouillon. Elle ne jetait rien et récupérait tout dans le frigo :les légumes, les restes de viande ou de poulet. Et puis, dans sa khiama (cuisine) qu’elle voulait

impeccable, ma mère régnait en maitresse de maison ettelle une fée de la cuisine, elle s’adonnait à sa passionavec un plaisir intense dont elle savourait chaque instant. Elle pouvait passer des heures devant ses fourneaux

à touiller, éplucher, couper, hacher sans jamais se lasser.Et comme elle était très respectueuse des traditions etcoutumes, elle avait un grand penchant pour les recettesdu terroir qu’elle ressortait des oubliettes et qu’elle cuisi-nait «pour ne pas oublier», une phrase qu’elle nous répé-tait sans cesse si bien que dans notre famille, les platstraditionnels étaient toujours présents dans nos menus,légués par les générations précédentes. Ils le sont encore aujourd’hui car cet héritage nous est

arrivé à travers ces cuisinières exceptionnelles qui ontfabriqué notre patrimoine culinaire et l’ont enrichi tous lesjours de leur vie. Elles nous ont passé le flambeau pourque la cuisine traditionnelle ne meure jamais.

INGRÉDIENTS1) Pour les haricots : 125 g de haricots blancs trempés

la veille, 3 belles tomates bien mûres, 1 petit oignon vert,1 cuillère à soupe de concentré de tomates, 2 à 3 goussesd'ail, 1 piment fort, 1 bouquet de coriandre fraîche, 1 cuillèreà soupe de paprika, ½ cuillère à café de cumin, sel/poivre,de l’huile végétale, de l’huile d'olive pour le service, viandeou poulet, facultatif

2) Pour le couscous : 1 kg de couscous moyen,3 cuillères à soupe d’huile végétale, du sel, de l’eau.

Préparation : Commencer par mettre les haricots àcuire à couvert dans une marmite d’eau légèrement salée(environ 2 litres d’eau). Pendant ce temps, laver lestomates, les peler, les écraser à la fourchette et les mettredans un saladier en verre. Ajouter le concentré de tomates,l’ail écrasé, l’oignon ciselé finement, l’huile végétale, lepaprika, le cumin et enfin le sel et le poivre.

Prendre les ¾ du bouquet de coriandre et le hacherfinement puis le mélanger à la dersa. Bien mélanger le toutà l’aide d’une cuillère en bois puis réserver. Lorsque les haricots sont cuits aux ¾, verser la dersa

dans la marmite, bien incorporer tous les ingrédients, ajou-ter le piment vert lavé et laisser cuire pendant quelquesminutes supplémentaires (une dizaine) toujours à couvertpour que la sauce épaississe. Pendant ce temps, cuire lecouscous de la manière classique en le passant à la vapeur2 à 3 fois. Lorsque la sauce et le couscous sont fins prêts,servir dans un grand plat creux, arroser abondamment desauce aux haricots et décorer avec le piment vert et desœufs durs coupés en quartiers. Au moment de servir, arro-ser d’un filet d’huile d’olive. n

La dériveL’histoire que je vais vous conter s’est déroulée

en 1959. A cette époque, les trains demarchandises en partance pour l’est du pays

devaient affronter la sévère rampe de Mansourah,l’une des plus fortes rampes du réseau ferré

algérien, ce qui limitait leur charge en raison dela faible puissance des locomotives de l’époque.

Par Benzine Tayeb

Kseksou be loubia l’yabsa, une spécialité de la maisonPar H. Belkadi

Tout simplementparce que les alimentsconsommés lors de cetype de régime sontriches en protéines,qui ont deuxavantages : le premier,c'est qu'elles nepeuvent être stockéeset que celles qui nepeuvent servir àl'organisme sontéliminées. Le second,c'est qu'elles dégagent4 kcal/gramme, commeles glucides (qui, enrevanche, peuvent êtrestockés), contre 9kcal/g pour les lipides,facilement stockableseux aussi.

L'assimilation desprotéines parl'organisme demandebeaucoup d'énergie. 25% des protides sontbrûlés immédiatementpar l'organisme aprèsingestion, contre

seulement 3 % desgraisses. - Les protéines sont trèsrassasiantes : si vousconsommez un repasriche en protéines, vousn'aurez plus faimpendant plusieursheures ! - Le régime protéinépermet de perdre dugras tout en conservantla masse musculaire. Etvous savez peut-êtreque l'entretien de lamasse musculairedemande davantaged'énergie que l'entretiende la masse grasse.Conclusion : plus lamasse musculaire estimportante, plus onbrûle d'énergie, mêmeen dormant, et plus onparvient à maintenir sonpoids ou à mincir. Autreavantage : un corpsmince et musclé est plusappétissant ! Des expériences

scientifiques ont prouvéque la thermogénèse (lenombre de caloriesbrûlées au repos) étaitdeux fois plusimportante après unrepas riche en protéinesqu'après un repas«normal». Conclusion : Pourbrûler davantaged'énergie, même sansrien faire, mangezprotéiné ! Quand on supprime lesucre de sonalimentation, l'organismepuise dans la réserve deglycogène présentedans le foie, puis quandcette réserve estépuisée, dans lesgraisses du corps. Enconsommant davantagede protéines et moins desucres, l'organismepuise ainsi dans sesréserves de gras (parfait!) ; de plus, il produit lorsde cette opération unesubstance spécifique,les corps cétoniques,qui ont un effet coupe-faim puissant et sontnaturellementeuphorisants.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 14

magfemme03@yahoo.fr

Photos: DR

Pour 2 personnes, 2 filets de veau, 1 oignon, 1 petitecarotte, 1 petit blancde poireau, 10 g debeurre, herbes (thym,persil...), sel, poivre

Préchauffez le four à180°C (th. 6). Lavez,épluchez et émincezles légumes. Faites-les dorer légèrementdans le beurre, ajoutez2 cuil. à soupe d'eau,salez, poivrez.

Faites cuire 5/6minutes à couvert surfeu doux. Découpezdeux carrés de papieraluminium ou depapier sulfurisé. Déposez dans chacund'eux les légumes, lesherbes finementciselées et unetranche de filet deveau. Fermez les papillotes,enfournez et laissezcuire 10 min. Servezaussitôt.

Filet de veau en papillote

Faire adhérer lapoussière à un chiffon Quand on fait lapoussière, souvent cettedernière vole et se reposeaprès au même endroit.Pour éviter ce problème, il faut plonger un chiffonpropre dans de l’eauchaude additionnée d’unpeu de glycérine. Laissersécher ainsi le linge ets’en servir pourdépoussiérer.

Diminuer le goût del’oignon cru Quand on veut se servird’oignons crus pour unesalade, on trouve souventque le goût de cesderniers est un peu tropfort. Pour le diminuer, ilfaut couper les oignons enpetits cubes et les laisser

tremper dans de l’eaufroide pendant un quartd’heure, ensuite lesmélanger à la salade.

Empêcher les pommesde rider Quand on fait despommes au four, c'est trèsbon mais elles prennentsouvent un aspect assezridé qui n'est pas trèsengageant. Pour que lespommes restent belles, ilfaut les enduire avec del'huile juste avant lacuisson, ainsi elles seronttrès présentables une foiscuites.

TRUCS ET ASTUCES

Vitamine D, une doubleorigine

C'est donc l'exposition au soleil qui nousfournit les deux tiers de la quantité devitamine D dont notre squelette a besoinpour fixer le calcium. Mais pour être sûr d'avoir sa quantité envitamine D, il faut un ensoleillementsuffisant. Sous l'effet des rayons ultraviolets, notreorganisme parvient à transformer lecholestérol en vitamine D. Pour faire le plein de vitamine D, il fautmanger des aliments qui en contiennent. C'est le cas de l'huile de foie de morue,des poissons gras (sardine, anchois),

des œufs, plus spécifiquement de leurjaune, et du lait, ainsi que des produitslaitiers.

Tzatziki auconcombre et à lacrème de menthe

Pour 4 personnes, préparation : 10 min.

Temps de repos : 15 min. Concombre : 1, jus de citron : 1, menthe : 3 branches, yaourt

nature : 1, sel, poivre, ail : 1 gousse

Lavez le concombre, coupez lesextrémités puis coupez-le en petits désou en fines lamelles. Parsemez-le desel et laissez-le dégorger 15 min puisépongez soigneusement. Hachez lagousse d'ail et les feuilles de menthe etgardez une branche pour la décoration.Versez le yaourt dans une jatte, ajoutezle jus de citron, la menthe et l'ail hachés,salez, poivrez et mélangez bien. Mettezle concombre dans un plat creux,nappez-le de sauce, mélangez etdécorez avec les feuilles de mentherestantes. Servez très frais.

QUESTION Au-delà de 30

cheveux par jour,une chute de

cheveux doit-elleêtre considérée

comme anormale ?

FauxIl n'y a pas de normalité enmatière de chute naturellede cheveux : tout dépend dela densité totale de lachevelure . Certains perdent unevingtaine de cheveux par jour,d'autres 50 à 60, ou mêmeplus, sans que cette perte soitanormale .Tant que les cheveux quitombent sont remplacés pardes repousses égales enquantité et en vigueur, il n'ya rien d'inquiétant. Si cen'est pas le cas, mieux vautse faire faire un diagnosticcapillaire sérieux.

INFORESPIRER !

C'est une évidence, et pourtant, la plupart dutemps, on respire mal. Bien respirer, c'est le meilleur moyen pour refairele plein d'énergie et ça diminue l'envie demanger.

Mal à l'estomacAprès un repas maladroit, boire un verre d'eautiède, plus chaude que tiède.Deux minutes après, si le mal persiste, enreprendre un autre, avec une eau un peu plus

chaude.

SANTÉ

Pourquoi les régimes protéinés font-ils maigrir ?

VRAI/FAUX Le thé fait maigrir

Faux Vert ou noir, le thé nefait pas maigrir. Parcontre, l'une de sescaractéristiquesnutritionnelles est sarichesse en eau. Or, au cours d'une cured'amaigrissement, il estimportant de boire beaucoup, au moins 1 litre etdemi de boissons. Le thé n'apporte pas decalories s’il est pris sans sucre, il est riche enfluor et en tanins, mais il contient également dela théine, aux effets excitants.

Le Soird’Algérie Culture Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 15

OPÉRA D’ALGER BOUALEM-BESSAÏH (OULED-FAYET, ALGER) :Vendredi 28 avril à 19h : hommage àDuke Ellington, par le Jazzair BigBand (Algérie-France). Prix du billet:1000 DA. Point de vente: Opérad’Alger à partir du 25 avril 2017.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR(4, PLACE KENNEDY, ALGER) Samedi 22 avril à 14h 30 : KarimYounés signera son livre Leséperons de la conquête…L’impossible oubli, paru aux éditionsMédias Index. BASILIQUE DE NOTRE-DAMED’AFRIQUE (BOLOGHINE, ALGER)Samedi 29 avril à partir de 11h : 2e

édition de la Journée mariale islamo-chrétienne, sur le thème «Ecologieet spiritualité».A 11h : Table ronde avec, entreautres, Dr Djelloul Seddiki, del’Institut de formation des imams(Paris), conférence du Dr AfouChantal Bengaly sur «Laudato Si»(Mali), de Mme Khalida Bousdira et M.Aoumeur Bakelli sur «L’Homme et leSahara» (Ghardaïa), Dr Dinesh Sunadu Réseau œcuménique de l’eau(Conseil mondial des églises,Suisse).A 13h : Plantation de l’olivier del’amitié islamo-chrétienne etcouscous marial.A 16h : Concert d’orgue et de chantlyrique par Estelle Béréau (soprano)et Christian Bacheley (organiste).

Information et cartes d’accès :www.notre-dame-afrique.orgue/eventsMUSÉE PUBLIC NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LAMINIATURE ET DE LACALLIGRAPHIE (ALGER) Jusqu’au 30 mai : Exposition del’artiste calligraphe Salah El Megbedintitulée «Perles en lettres».Vernissage le mardi 18 avril à16h30.EZZOU’ART GALERIE DUCENTRE COMMERCIAL ET DELOISIRS DE BAB-EZZOUAR(ALGER)Jusqu’au 27 avril : Exposition «Auxtemps des tons d’art» de l’artistepeintre Abbou Abdelkader Dadi.GALERIE DES ATELIERS

BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCESAHRAOUI, LES DEUX BASSINS,BEN-AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 6 mai : Exposition-vente«Expressions Croisées» de l’artisteplasticien Yacine Aïdoud. GALERIE D’ARTS ASSELAH (39,RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER)Jusqu’au 27 avril : Exposition depeinture de l’artiste Fatiha Bisker. PALAIS MUSTAPHA-PACHA(BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 28 avril : Exposition dephotographies de l’Espagnol NicolasMüller (1913-2000) sur le patrimoine ibérique.SALLE D'EXPOSITION DU SIÈGEDE L'ASSEMBLÉE POPULAIRECOMMUNALE D'ORAN Jusqu’au 23 avril : Exposition

photographique dédiée à Miguel deCervantès (1547-1616) dans lesillage du 4e centenaire de la mortde l'auteur de Don Quichotte. 45clichés, signés José Manuel Navia,sont présentés lors de cettemanifestation artistique intitulée«Miguel de Cervantès ou le désir devivre».GALERIE D’ART COULEURS ETPATRIMOINE (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI (EL-BIAR, ALGER)Jusqu’au 22 avril : Exposition del’artiste peintre Tazi Maâmar. GALERIE D’ART SIRIUS (BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 30 avril : Exposition depeinture «Rétroplastie » de l’artisteValentina Ghanem Pavlovskaya.

À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU JAZZ

Le Jazzair Big Band rend hommageà Duke Ellington

Le Jazzair Big Band est unprojet de collaboration entre leDumoulington Orchestra(constitué d'étudiants et de pro-fessionnels tourangeaux (de laville de Tours, en France) etdes musiciens issus de lajeune scène musicale algérien-ne. Huit musiciens algériens et17 musiciens de l’Orchestre deDumoulington participeront àl’exceptionnel concert algérois.Des invités-surprises serontprésents, pour chanter certainsstandards de jazz, accompa-gnés par ce grand orchestrealgéro-français.

Initié par le saxophonistefrançais Rémi Dumoulin(membre notamment de l'Or-chestre national de Jazz deDaniel Yvinec), le Dumouling-ton Orchestra (jazz, blues) estun big band spectaculaireréunissant 17 musiciens tou-rangeaux de diverses généra-tions. Son nom évidemment estune fusion des noms «Dumou-lin» et «Ellington».

À travers son projet d'en-vergure, Rémi Dumoulin nousplonge dans l'univers de Duke

Ellington, transcrivant lamusique pour orchestre àl'oreille, à partir d'enregistre-ments d'époque. Le cataloguedes œuvres abordées estimpressionnant. Ainsi, auxcôtés des grands succès d'El-lington (In a Mellowtone,Concerto for Cootie, Mood Indi-go, Don't get around much any-more) se trouvent égalementdes œuvres rarement jouéesmais d'une grande ambitionartistique comme Deep SouthSuite, Queen Suite, Raincheck,Boy meets Horn, Warm Valley.

Edward Kennedy Ellingtondit Duke Ellington est un pianis-te, compositeur et chef d'or-chestre de jazz américain, né le29 avril 1899 à WashingtonD.C. et mort le 24 mai 1974 àNew York. Il est souvent sur-nommé «The Duke», tout sim-plement. Pilier de la musiqueaméricaine et mondiale du XXe

siècle avec une carrière quidura plus de cinquante ans,Duke Ellington est un desnoms incontestables de lamusique de jazz. Son œuvre,d’environ trois mille composi-tions, est la plus large de l’his-toire du jazz et beaucoup deses morceaux sont considérésaujourd’hui comme des stan-dards incontournables.

Durant son enfance, le petitEdward Kennedy Ellington estun fan de base-ball. Un jour, il

reçoit un coup de batte dans levisage, ce qui décide sa mère àl'inscrire à des cours de piano.Ce coup du sort va faire de cepetit enfant de 7 ans une légen-de de la musique noire et dujazz. Plus tard, avec sesbonnes manières et son air dis-tingué, le jeune homme se faitrapidement surnommer «TheDuke» (Le Duc), sobriquet quideviendra son nom de scène.

A partir de 1919, il débutevéritablement sa carrière encréant un groupe: The Duke'sSerenaders. Le succès est aurendez-vous. Il arrive même àrepousser les limites du racis-me dans un pays en pleineségrégation. En tant qu'Afro-Américain, il réussit même làoù beaucoup d'autres ontéchoué: jouer pour la hautesociété, «les bourgeois», ettoucher ainsi toute la sociétéaméricaine, un exploit en cetteépoque troublée. Quarante ansaprès la mort de Duke Elling-ton, sa musique demeure unesource de jouvence pour lesmusiciens du monde entier.

Lors de la Conférencegénérale de l’Unesco de

novembre 2011, la directricegénérale de l’Unesco, IrinaBokova, et l’ambassadeur debonne volonté, le jazzmanaméricain Herbie Hancock ontproclamé la création d’uneJournée internationale du jazz,le 30 avril de chaque année.Ainsi, en partenariat avec leThelonious Monk Institute ofJazz et à l’initiative d’HerbieHancock, ce programme (à tra-vers cette journée) a pourobjectif d’encourager et pro-mouvoir le dialogue intercultu-rel et la compréhension à tra-vers le monde entier par lebiais de cette belle musique.Cette journée est destinéenotamment à sensibiliser lacommunauté internationaleaux vertus du jazz comme outiléducatif et comme force depaix, d’unité, de dialogue et decoopération renforcée entreles peuples.

La Journée internationaledu jazz 2017 sera célébrée offi-ciellement le 30 avril à Cuba.La directrice générale del’Unesco, Irina Bokova, et l’am-bassadeur de bonne volonté del’Unesco, Herbie Hancock,prendront part à cette 6e Jour-née internationale du jazz. Lajournée sera marquée par unconcert exceptionnel au GranTeatro de La Havane qui seraretransmis en direct sur le webpar l’Unesco.

«Le jazz a rythmé le mou-vement pour les droits civiquesaux Etats-Unis et demeure unesource d’inspiration pour desmillions de personnes qui, àtravers le monde, aspirent à laliberté et luttent pour le respectet la dignité humaine», a souli-gné Mme Irina Bokova, dans sonMessage 2016.

Kader B.

Le rôle d’un animateur TV est, en principe, lemême que celui d’un modérateur dans uneconférence ou une rencontre littéraire. YoucefAouchiche, secrétaire national du FFS, était undes invités d’une émission de la Télévisionalgérienne consacrée aux élections législativesdu 4 mai prochain. Répondant à une questionde l’animatrice, Aouchiche a fait savoir quedans le programme économique de son partifigurent la préservation et le renforcement dusecteur public. L’animatrice s’est permis defaire des remarques et d’exprimer son étonne-ment sur ce choix. Le sigle FFS signifie : Frontdes forces socialistes. Quoi de plus normalqu’un parti socialiste qui dit vouloir préserverle secteur public ? (C’est le contraire qui auraitétonné).Un peu de littérature ? Le socialisme, dont

le principe de base est : «De chacun selon sescapacités, à chacun selon son travail» est lapremière étape du communisme dont le prin-cipe de base est : «De chacun selon ses capa-cités, à chacun selon ses besoins.» La socié-té communiste est une société sans classes,sans armée, sans police, sans monnaie, sansfrontières. Dans sa phase supérieure, c’est ladisparition de l’Etat. C’est une liberté totale,consciente et civilisée. Une utopie ? Peut-être,mais ça ne coûte rien de rêver !

K. B. bakoukader@yahoo.fr

Par Kader BakouLe Jazzair Big Band est un grand hommage algéro-

français à Duke Ellington. Le concert, initié par l’Agencealgérienne du rayonnement culturel (AARC), est prévu levendredi 28 avril 2017 à partir de 19h à l'Opéra d'AlgerBoualem-Bessaïh, à l’occasion de la Journée internationa-le du Jazz. Ce concert exceptionnel coïncide, à quelquesheures près, avec l’anniversaire du jazzman américain, néle 29 avril 1899 à Washington D.C. 25 musiciens dont 17du Dumoulington Orchestra seront sur scène.

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

SOUK AHRAS

Lancement du moisdu patrimoine

L a célébration du Mois du patrimoine a étélancée à la place de l’Indépendance deSouk Ahras par un spectacle folklorique,

agrémenté de chants aïssaoua, de danses, desalves de baroud et de défilé d’habits tradition-nels.

La parade initiée quelques heures plutôt à par-tir du parvis du musée Mohamed- Boudiaf, en pas-sant par les nombreuses rues de la ville pour arri-ver à la place de l’Indépendance, a suscité un vifengouement auprès du public venu nombreuxassister au coup d’envoi du mois du patrimoine,placé cette année sous le slogan : «Le patrimoineculturel : vecteur du développement territorial».

Une exposition d’objets artisanaux, de photo-graphies, d’habits et mets traditionnels, de piècesarchéologiques et autres poteries a été organiséeà cette occasion à la place de l’Indépendance.

Enregistrant la participation de 20 exposants,parmi lesquels des stagiaires de la formation pro-fessionnelle, cet événement a suscité l’intérêt denombreux citoyens venus admirer les produitspatrimoniaux exposés.

L’importance pour la préservation du savoir-faire traditionnel par la formation et l’orientationdes artisans ainsi que l’encouragement des por-teurs de projets ont, par ailleurs, été soulignéesau cours de cette manifestation.

Initiées par la Direction de la culture en coor-dination avec les Directions du tourisme et del’artisanat et celle de la jeunesse et des sports et,également, l’annexe de l’Office national de ges-tion et d'exploitation des biens culturels protégés,les activités du Mois du patrimoine se poursui-vront jusqu’au 18 mai prochain.

Une équipe spécialiséede l’Institut d’archéologiede l’université Alger 2, diri-gée par le professeurMohamed El MostefaFilah, a repris récemmentles travaux au site archéo-logique de Tobna, daïra deBarika (Batna), a apprisl’APS du directeur de laculture, Amor Kabour. Cette équipe procédera,

du 15 au 28 avril, à l’opéra-tion du lever topographiqueet à photographier lesrepères apparents de la citéantique Tobna, a expliquéle même responsable qui aaffirmé que cette cité ren-ferme plusieurs sites ense-velis sous terre, selon plu-sieurs sources historiques. Ces spécialistes archéo-

logiques ont effectué, du 5au 9 février passé, une opé-ration d’identification du

site dans le cadre d’un pro-jet scientifique approuvépar le ministère de la Cul-ture, représenté par l’Officenational de l’exploitationdes biens culturels proté-gés (OGEBC), a-t-on rap-pelé, ajoutant que l’exécu-tion de cette opération aété confiée au Laboratoirenational d’archéologie del’université Alger 2, encoordination avec la direc-tion de la culture de lawilaya de Batna. L’objectif de ces travaux

est la revalorisation du sitede Tobna, a indiqué lamême source, qui a souli-gné que ces opérations quis’effectueront sur plusieursétapes et par prioritéseront suivies de fouillesarchéologiques. «C’est le premier projet

scientifique de longue

durée, enregistré au profitde la cité Tobna jusqu’àprésent», a affirmé M.Kabour, qui a assuré quece site a connu, durant lesannées quatre-vingt, «plu-sieurs initiatives person-nelles non organisées» defouilles archéologiques. La cité antique Tobna,

située sur les frontièresadministratives des com-munes de Bitam et de Bari-ka (Batna), puise sa célé-brité de son trésor archéo-logique remontant àl’époque romaine et à l’èreislamique, a-t-on signalé. Plusieurs sources

bibliographiques indiquentque cette cité historique futbâtie à la fin du IIe siècle, a-t-on noté, ajoutant qu’elle aété classée en 1950 puisenregistrée en 1968 patri-moine national.

ARCHÉOLOGIE

Relance des travaux au site de Tobna

Front des forces capitalistes ?

Et à l'issue de cette défaitePaul Put, l 'entraîneur desRouge et Noir, n'a pas caché sadéception notamment sur laproduction de ses joueurs. «Je suis surpris par la pro-

duction des joueurs. Je ne suispas satisfait du tout. Le résultatd'un match amical n'est pasimportant, mais c'est le rende-ment des joueurs qui m'a déçu.Certains n’étaient pas concen-trés sur le terrain, et n'ont pasappliqué mes consignes quenous avons travail lées auxentraînements. I l ne reste que quelques

jours avant la reprise de la com-pétition officielle, j'ai demandé àmes joueurs de travailler davan-tage si nous voulons atteindrenos objectifs», a-t-il déclaré surle site officiel du club. Et pour punir ses joueurs, le

technicien belge ne leur a pasaccordé de repos. «D'ailleurs,pour les punir de leur piètreprestation, je ne leur ai pasaccordé de repos». Ainsi, les camarades de

Zemmamouche qui ont poursui-

vi la préparation au lendemainde cette défaite ont été lessivéspar Paul Put avant le début dela séance. «Ce n’est qu’unedéfaite en amical, il ne faut pasdramatiser la situation. C’est vrai que c’est frustrant

de perdre, mais il ne faut pasoublier que ce n’est qu’unmatch amical (…) Ce fut un bontest pour nous. Nous avonsaffronté une bonne équipe dontles joueurs pratiquent un beaufootball. Une équipe qui nous acréé des difficultés certes, maisil faut savoir que ce match a étéd’une grande utilité pour nous. Ila permis à certains éléments enmanque de compétition toutcomme moi de gratter un peude temps de jeu. D’autres qui étaient blessés

à l’image de Benkhemassa ontpu faire leur come-back. Cen’est que de cette façon qu’onpeut retrouver nos sensationset rester en forme», a parail leurs déclaré ToufikZeghdane sur les colonnes duButeur. L’USM Alger, pour rap-pel, prépare son match retard

face à la JS Kabylie, prévu cemardi au stade du 1er-Novembrede Tizi-Ouzou, comptant pour la

mise à jour de la 23e journée duchampionnat de la Ligue 1Mobilis.

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os :

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE16

Après avoir été accroché (1-1) par l’O Médéa lors dupremier match amical disputé dimanche au stadeOmar-Hamadi, l’USM Alger a été battue (2-0) lors dusecond match toujours en amical par le même adver-saire au stade de Médéa, mercredi.

Blessé, Hanni incertain face

au FC Bruges demainL'attaquant international algérien

d'Anderlecht, Sofiane Hanni blessé, estincertain pour la réception du FC Brugesdimanche dans le cadre de la 4e journéedes play-offs 1 du championnat belge defootball, a annoncé le club sur son site offi-ciel. «Sofiane Hanni est légèrement blesséet incertain pour le match de dimancheface à Bruges», indique le club belge, sansdévoiler la nature de cette blessure ni ladurée de son indisponibilité. Le joueuralgérien s'est blessé jeudi soir lors du quartde finale (retour) de l'Europa league sur leterrain de Manchester United (défaite 2-1),il a dû quitter ses coéquipiers peu aprèsl'heure de jeu (64e). Hanni (26 ans) a étél'auteur de l'unique but de son équipe faceaux Mancuniens, ce qui n'a pas empêchél'élimination d'Anderlecht. Il s'agit de sondeuxième but de la semaine après celuiinscrit dimanche dernier face à Ostende enchampionnat. Au terme de la 3e journéedes play-offs, Anderlecht occupe la tête duclassement avec 38 points, à six longueursd'avance sur son poursuivant direct LaGantoise. Vers le forfait

de MeftahAprès la défaite des Rouge et Noir en match amical, l’équipe

de Soustara risque de perdre Rabie Meftah pour la rencontre dece mardi face aux Canaris. Le capitaine usmiste qui a joué l’inté-gralité de la rencontre a senti des douleurs au niveau des adduc-teurs à l’issue de la confrontation. D’ailleurs, jeudi matin, l’ancienCanari a été autorisé à ne pas s’entraîner avec l’espoir de récu-pérer pour le jour du match.

Ahmed A.

L’USM ALGER BATTUE EN AMICAL PAR L’O MÉDÉA

Paul Put lessive ses joueurs

LIGUE 2 MOBILIS (28e JOURNÉE)

Chocs et duelsdes extrêmes au menuLe championnat de Ligue 2

Mobilis de football, après une trêvede deux semaines, reprendra sesdroits samedi, avec plusieursmatchs-choc à l 'aff iche, dontquatre duels des extrêmes, entreclubs du haut du tableau, quiaffrontent des candidats au main-tien. Il s'agit de : JSM Béjaïa-MC ElEulma, entre le 4e qui reçoit le 12e,JSM Skikda-CRB Aïn Fekroun,entre le 5e qui accueille le 11e, WABoufarik-MC Saïda, entre le 7e quise déplace chez le 14e et AmelBoussaâda- GC Mascara, entre le8e qui reçoit le 13e. Des matchs à grands enjeux

donc, surtout qu'aucun parmi euxn'a vraiment atteint son objectif,faisant que les neuf points quiseront mis en jeu au cours destrois journées restantes vaudrontleur pesant d'or. En effet, mis à part le Paradou

AC, qui a officiellement assuré sonaccession en Ligue 1, et le RCArbaâ, qui a été officiellement relé-gué en palier inférieur, aucunparmi les autres clubs de Ligue 2Mobilis n'est vraiment fixé sur sonavenir. Ce qui promet une lutteacharnée dans cette dernière lignedroite du parcours : ou bien pourassurer la montée en Ligue 1, oualors pour éviter le purgatoire.

Autres duels intéressants,même s'i ls s'annoncent d'uneintensité un peu plus faible que lesprécédents, les chocs entreanciens pensionnaires de l'éliteCA Bordj Bou Arréridj-Paradou AC,ASO Chlef-USM Blida et ASMOran-US Biskra. Dans ces matchs, l'enjeu n'est

vraiment important en effet quepour l'USMB (2e), l'USB (3e) et leCABBA (6e), qui jouent encore l'ac-cession, car le PAC a déjà assuréla sienne, alors que l 'ASO etl'ASMO paraissent «relativementdécrochés» dans cette course pourla montée en Ligue 1. Le club chélifien et son homo-

logue asémiste ne sont en effetque 8es, ex-aequo avec 34 points.Soit avec huit longueurs de retardsur le podium, à seulement troisjournées de la fin. Enfin, la lanter-ne rouge RC Arbaâ, le premierclub off iciel lement relégué enpalier inférieur, se déplacera auKhroub, pour y défier l'ASK local(avant-dernier), qui abattra proba-blement ses dernières cartes dansce match, pour espérer se mainte-nir. Veillant au respect de l'éthiquesportive, la Ligue de football pro-fessionnel a programmé tous cesmatchs le même jour, à la mêmeheure, soit à partir de 16h.

FOOTBALL

Les joueurs de l'USM ElHarrach ont repris le tra-vail jeudi après deux joursde grève, une manière decontester contre le retarddans le paiement de leurssalaires, qui tend à devenirune «mode» chez leséquipes de football desdeux Ligues profession-nelles en Algérie.Les Harrachis ne sont

d'ail leurs pas à leur premiermouvement de grève cette sai-son. Les coéquipiers du capitai-ne Sofiane Younès ont recouru àla même méthode pour au moinstrois fois depuis le début de cetexercice. Un comportement qui traduit

parfaitement les difficultés finan-cières dans lesquelles se débatla direction de ce club, quiconnaît une instabilité chroniqueces dernières années, commel'attestent les changements fré-quents intervenus au niveau deses hautes sphères. Cela s'est répercuté négative-

ment sur les résultatsd'«Essafra», qui, en dépit de sonjeu jugé par les observateurscomme étant le plus plaisant en Ligue 1, n'arrive toujours pas

à s'imposer dans la cour desgrands. Pis, le club ne comptequ'un seul titre de championdans son palmarès et qui remon-te du reste à l'an 1998. Et comme la grève est deve-

nue l'unique moyen des joueurspour faire valoir leurs droits,

d'autres formations des deuxpaliers professionnels en Algérieont choisi d'y prôner ces der-nières semaines. C'est le cas duCA Batna, de l'USM Bel Abbès,du CR Belouizdad et de l'ASOChlef, pour ne citer que ceséquipes. Cette attitude confirme, esti-

ment les observateurs, tout lemal qui ronge le professionnalis-me en Algérie, un mode de ges-tion entré en vigueur depuis l'été2010, mais qui fait face, outre lemanque flagrant en matière d'in-frastructures sportives, à descrises financières aiguës danslesquelles sont plongés la quasi-totalité des 32 clubs de deuxchampionnat professionnels. Un constat qui n'a pas échap-

pé au nouveau président de laFédération algérienne de foot-

ball, Kheïreddine Zetchi. Ce der-nier s'est d'ailleurs engagé dèsson élection à la tête de la pre-mière instance footballistiquenationale à réactiver la Directionnationale de contrôle et de ges-tion (DNCG), un organe devantêtre confié à son nouveauconseiller, Mohamed Mécherara. Au vu de la gestion financière

qualifiée de «catastrophique»des présidents des clubs dontles dépenses sont toujourssupérieures à leurs budgets,tous les espoirs sont justementplacés sur la DNCG afin de stop-per l'hémorragie et mettre enfinle professionnalisme sur lesrails. Ce n'est qu'à ce moment-là

que l'on peut espérer ne plusentendre de mouvements degrève dans les clubs algériens.

POUR FAIRE VALOIR LEURS DROITSENVERS LEURS CLUBS

La grève, nouvelle «mode» desjoueurs professionnels en Algérie

VERTS D’EUROPE

Start (cet après-midi, 16h)A Béjaïa Stade de l'Unité Maghrébine : JSMB- MC El Eulma. A Skikda Stade du 20-Août 1955 : JSMS- CRB Aïn Fekroun. A Boufarik Stade Mohamed-Reggaz : WAB- MC Saïda. A Bordj Bou Arréridj Stade du 20-Août 1955 : CABBA-Paradou AC. A Chlef Stade Mohamed-Boumezrag : ASO-USM Blida. Au Khroub Stade Abed-Hamdani : ASK-RC Arbaâ. A Boussaâda Stade Abdelatif Mokhtar: ABS-GC Mascara. A Oran Stade Habib-Bouakeul : ASMO-US Biskra.

USM BEL-ABBÈSEl-Khadra atomise Aïn Tedelès

en amical (8-2)Profitant de l’arrêt du championnat de la Ligue 1 Mobilis,

l’USM Bel-Abbès a disputé une seconde rencontre amicale lasemaine dernière. Après avoir battu la formation de Ben Badis (1-0), El-Khadra a atomisé l’équipe d’Aïn Tedelès par un score large(8-2). Et à l’issue de cette seconde confrontation, l’entraîneurCherif El-Ouazzani a offert deux journées de repos aux joueurs,vendredi et samedi, avant de reprendre dimanche au stade du24-Février. L’USMBA, qui occupe la seconde place au classement géné-

ral avec 38 points, derrière l’ESS (47 pts), est également qualifiéeau dernier carré de la Coupe d’Algérie et affrontera le CRBelouizdad.

Ah. A.

Phot

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE17

Retrouvailles au goût derevanche en demi-finalesde la Ligue deschampions : au tirage ausort hier, l'Atletico Madrid aencore hérité de sa bêtenoire, le Real Madrid, qui l'abattu deux fois en finale en2014 et 2016. Et Monacodéfiera la Juventus, quil'avait éliminé en quart en2015.

«On se connaît très bien, c'est la4e fois qu'on les rencontre en Liguedes champions», a philosophé EmilioButragueno, directeur des relationsinternationales du Real, au micro debeIN Sports.

Le Real a donc gagné les finales2014 et 2016, mais aussi pris le des-sus sur l'«Atleti»en demi-finale en1959 et en quart de finale en 2015...

Les Colchoneros veulent croirequ'ils ont appris des finales perduesces dernières années. «Nos joueursont su surmonter le fait de jouer etperdre ces finales en 2014 et 2016»,a commenté le directeur sportif del' 'Atleti’ Clemente Villaverde aumicro de beIN Sports.

«Ils ont conscience de ce que çaveut dire d'être arrivés en demi-finaleet des efforts qu'ils restent à faire»,poursuit-i l avec une formule quiaurait pu sortir de la bouche de l'en-traîneur Diego Simeone.

«C'est une vraie réussite d'être

en demi-finale. On n'est plus qu'à unpetit pas de notre objectif et on vatout faire pour y arriver», poursuit deson côté Butragueno, ancien atta-quant de la «Maison Blanche».

Car le Real voit forcément plusloin que les demi-finales. ZinédineZidane, qui a gagné en 2016 la 11e

Ligue des champions du club poursa première saison sur le banc duReal, rêve d'égaler une marque his-torique. Seul Arrigo Sacchi a rempor-té sur le banc deux Ligues deschampions successives avec lemême club, l'AC Milan en 1989 et1990. Mais «Zizou» doit d'abord éli-miner les «Colchoneros» d'AntoineGriezmann en demi-finale pour rêverde cet exploit en finale à Cardiff le 3juin.

CR7 recroise «Grizou»Pour «Grizou», il faudra effacer le

souvenir douloureux de la finale de2016, avec notamment un penaltyraté. Et défier encore une foisCristiano Ronaldo, l'homme aux 101buts en Ligue des champions, cePortugais qui lui avait pourri son été2016 en le privant d'une Ligue deschampions puis d'un sacre à l'Euro.Aller sur la pelouse du Real le 2 mai,retour sur le terrain de l'«Atleti» le 10mai.

Dans l'autre affiche, l'AS Monaco,invité surprise du dernier carré,savait que, quel que soit l'adversaire,ce serait dur. Mais le sourire crispéde Vadim Vasilyev, vice-président del'ASM, en disait long : Monaco aura

le désavantage de se déplacer auretour à Turin le 9 mai (al ler àMonaco le 3 mai).

La Juventus, c'est la «Vieil leDame», mais surtout la «Dame defer» pour sa défense. Du haut de ses18 ans, l'attaquant star de Monaco,Kylian Mbappé, va pouvoir se mesu-rer à des références mondiales en lamatière. Dortmund en quart de finaleavait laissé des boulevards auxMonégasques, ce sera plus hermé-tique cette fois.

La Juve et sa BBC«Par son style de jeu, c'est un

adversaire difficile», a d'ailleurs syn-thétisé Vasilyev au micro de beINSports. Car la Juve aussi a sa

«BBC», mais derrière, avec GianluigiBuffon, Leonardo Bonucci et GiorgioChiellini. Cette semaine, le gardienet sa paire de défenseurs centrauxont tranquillement étouffé le Barça(0-0 au retour au Camp Nou ; succès3-0 à l'aller). Les Catalans avaientpourtant sidéré la planète avec la«remuntada» infligée au Paris SG(6-1 en 8e de finale, retour aprèsavoir perdu l'aller 4-0).

Affronter la Juve sera cependantl'occasion pour l'AS Monaco de ten-ter de prendre une revanche sur lasaison 2014/15: l 'équipe de laPrincipauté n'avait été éliminée quede justesse en quart de finale faceaux Piémontais (1-0 à l'aller; 0-0 auretour). La Juventus s'était ensuiteinclinée en finale face au Barça.

TIRAGE AU SORT DES DEMI-FINALES DE LA LIGUEDES CHAMPIONS D’EUROPE

Encore un Real-Atletico à Madrid, la Juve recroise Monaco

CHAMPIONNATS EUROPÉENS

Clasico, derbies et duels entre Européens

ANGLETERRE (34E JOURNÉE)Samedi 22 avril (15h)Bournemouth-Middlesbrough Hull-Watford Swansea-Stoke West Ham-Everton

Dimanche 23 avrilBurnley-Manchester United (14h15) Liverpool-Crystal Palace (16h30)Mardi 25 avril (19h45)Chelse -Southampton * Arsenal-Sunderland, Leicester-Tottenhamet Manchester City-West Bromwich sontreportés en raison des demi-finales de laCoupe d'Angleterre.

COUPE D’ANGLETERRE (DEMI-FINALE)Samedi 22 avril (17h15)Tottenham-Chelsea

Dimanche 23 avril (15h) Arsenal-Manchester City

FRANCE (34E JOURNÉE)Joué hier : Nancy-Marseille

Samedi 22 avril (19h) Paris SG-Montpellier (16h)Bordeaux-Bastia Caen-Nantes Dijon-Angers Lille-Guingamp Lorient-Metz

Dimanche 23 avril Toulouse-Nice (14h) Saint-Etienne-Rennes (16h) Lyon-Monaco (20h15)

ITALIE (33E JOURNÉE)Samedi 22 avrilAtalanta Bergame-Bologne (17h) Fiorentina-Inter Milan (19h45) Dimanche 23 avril (14h) Sassuolo-Naples (11h30) Chievo Vérone-Torino Lazio Rome-Palerme AC Milan-Empoli Sampdoria Gênes-Crotone Udinese-Cagliari Juventus Turin-Genoa (19h45)

Lundi 24 avril (17h45)Pescara-AS Rome

ESPAGNE (33E JOURNÉE)Joué hier : Séville FC-Grenade Samedi 22 avril Malaga-Valence (12h)Villarreal-Leganes (15h15) Osasuna Pampelune-Sporting Gijon(17h30) Espanyol Barcelone-Atletico Madrid(19h45)

Dimanche 23 avrilReal Sociedad-Deportivo La Corogne (11h) Celta Vigo-Betis Séville (15h15)Las Palmas-Alaves (17h30) Real Madrid-FC Barcelone (19h45)Lundi 24 avril (19h45)Eiba -Athletic Bilbao

ALLEMAGNE (30E JOURNÉE)Joué hier : Cologne - Hoffenheim

Samedi 22 avril (14h30) Bayern Munich-Mayence

Berlin-Wolfsburg Hambourg-Darmstadt Ingolstadt-Brême Francfort-Augsbourg Mönchengladbach-Dortmund (17h30)Dimanche 23 avrilFribourg-Leverkusen (14h30)Schalke 04-Leipzig (16h30) Portugal (30e journée)Joué hier : Rio Ave-Arouca

PORTUGAL (30E JOURNÉE)Samedi 22 avrilMaritimo-Belenenses (16h)Tondela-Nacional Madeira (16h) Estoril-Vitoria Setubal (18h15)Sporting Lisbonne- Benfica SC (20h30)

Dimanche 23 avrilPaços Ferreira-Sporting Braga (16h)Vitoria Guimaraes-Boavista (18h)FC Porto-Feirense (20h15)

Lundi 24 avril (20h)Moreirense-Chaves.

Un autre week-end décisif dansles différents grands clubs euro-péens. Une semaine à nouveaudominée par ce qui se passera enLiga espagnole avec un très atten-du Clasico.

Duel hors norme opposant deux des plusgrands clubs de la planète, le Real Madrid- FCBarcelone de ce dimanche 23 avril s’annonce,comme tous les précédents, comme celui detous les records. Il peut permettre à CristianoRonaldo d'approcher les 400 buts avec le RealMadrid et à Lionel Messi d'atteindre les 500pour Barcelone. Relégués à trois longueursdes Merengues, les Blaugranas aborderont ce

233e rendez-vous dans la déprime d’une élimi-nation «programmée» en Ligue des cham-pions. Pis, ils se présenteront sur la pelouseSantiago-Bernabeu sans leur star brésilienneet le joueur le plus en forme ces dernièressemaines, Neymar Jr (suspendu).

Le Real également amoindri par la défec-tion de son attaquant gallois Gareth Bale serabien réconforté par un moral gonflé à bloc dansla prestigieuse compétition européenne, uneavance sécurisante et un match encore à jourface au Celta.

Difficile alors de croire à une possible«remontada» des hommes de Luis Enriquequi, hormis l’éventualité de remporter la coupedu Roi, peut tout perdre à l’occasion de cetteexplication. Un choc qui ne fera pas l’ombre

des autres affiches dans les cinq/six champion-nats majeurs en Europe. D’abord, enAngleterre, où l’on jouera la 34e journée aucours de laquelle Liverpool, qui reçoit CrystalPalace, voudra bien s'installer sur le podium aumoment où Manchester United, auréolé de saqualif ication en demi-finale de l ’EuropaLeague, compte bien s’imposer à Burnley pourgrignoter quelques points et s’approcher dusommet.

Le week-end anglais ne se résumera pasaux matchs du championnat puisque l’on dis-putera aussi les demi-finales de la coupe avecle derby londonien Tottenham-Chelsea et l’im-probable Arsenal -Man City.

L’Europa Tour vaudra le déplacement enLigue 1 française où la 34e journée propose un

duel d'Européens entre Lyon et Monaco, cecioù le Paris SG sera au coin du bois pour seréchauffer face à Boudebouz et lesMontpelliérains.

En Allemagne, la 30e journée verra leBayern poursuivre sa course au doublé pouroublier la Ligue des champions et cela passerapar une énième victoire aujourd’hui contreMayence.

En Italie, la Juventus continuera de faireses devoirs à la maison à l’occasion d’unetrente-troisième levée qui offrira à Dybala etcompagnie une belle balade devant Genoa.

Enfin, le championnat portugais fermera letableau d’affiches avec le derby de Lisbonneentre le Sporting et le Benfica. Bonnes soirées.

M. B.

EUROPA LEAGUE(TIRAGE

AU SORT DESDEMI-FINALES)Clémentpour les

MancuniensManchester United a hérité

du Celta Vigo en demi-finaled'Europa League, après un tira-ge au sort clément hier au siègede l'UEFA en Suisse, tandis queLyon affrontera l 'AjaxAmsterdam.

L’Ajax et Celta Vigo jouerontà domicile le match «aller» res-pectivement le 3 mai et le 4 mai,tandis que le retour aura lieu le11 mai à Manchester et à Lyon.La finale est prévue le 24 mai àStockholm.

La grande inconnue pourManU réside dans la gravité dela blessure de sa star ZlatanIbrahimovic, touché jeudi soir enquart de finale «retour».

Mais même sans le grandSuédois, les Mancuniens sontévidemment les grands favorisde cette compétition, qu'ils sesont promis de remporter poureffacer un championnat très endeçà de leurs attentes.

Ils évitent en prime l'adversai-re qui aurait sans doute été leplus coriace, Lyon, qui bénéficieégalement d'un tirage clémentavec l'Ajax, qui a perdu sa splen-deur d'antan.

Real Madrid-Athlético Madrid, finale avant la lettre.

ROUND-UP EUROPÉEN (EN HEURE ALGÉRIENNE)ROUND-UP EUROPÉEN (EN HEURE ALGÉRIENNE)

FOOTBALL

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de neuf clubs de la division «amateur» (Est).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Autre club»

1- US TÉBESSA2- AS AÏN M’LILA3- US CHAOUIA4- AB MÉROUA-NA

5- HAMRA ANNA-BA6- E COLLO7- ES GUELMA

8- USM KHEN-CHELA9- MO CONSTAN-TINE

MOT RESTANT = ROUISSAT

A L U R O U I S S A T EU I S C O L L O E S G NS L T E A B A N N A U IC M E A E TH N B R L NA I E M M AO A S A A TU S S R O U A N A H U SI A A E C N E H K M S NA A B M H E L A M O C O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P R E S S E N T I M E N T - O BR I T E S - E R - O T A - T P EE R R A - V O U L U E - M I E LR E E - G O - I E S - S U C R EO S - F O I R E S - F E R - E NG - M O U L E S - F E N E T R EA L E R T E R - M O R T E S - NT - A C T E - D O R M I S - D SI C - A E - G O R G E E - D E EV R A I - B E N N E S - L A C SE I N - B E R N E R - S A M U -S E - A L L E E S - L E S - E D- R A V A G E S - V I S S E - JI - V A S E S - V A - A E R A IM A I R E S - P E R I M E - V BP E S E S - P I R A T E - M A OE R E S - T A L O N S - M A N UR E E - H U R O N S - B U - C T

T E - F I L - T E - V A L S A IU - C A L I C E - R O S E E - -R E S C A P E - V A L E T - M DB R - I R E - M I S E S - P I EA E R E E - C E D E R - D O N CB - A S - H A T E R - R A S A IL O T - M A R R E - G A T E - SE R - T A R T E - D A M E - M I- B O U G E E - O U I E - L E VT I S S E M S I L T - R U S S E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M B A P P E - A S M O N A C OK - O U - O R T I E - R A M E -Y E N - P U R E S - P A G E - AL U - D O P E S - V I L E S - TI - D U R E S - S A P E R - A TA V A N C E - - - - E S - D C AN I M E S - - - - - S - V O - Q- S E S - N - - - - - V O U L U

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sa passion

Article----------------

Tellure

Edités----------------Eparpillée----------------Possessif

Flâne----------------

OutilIl le fut à

l’APN

Europe----------------Ex-Assemblée----------------Doux

Note (inv)----------------Virils----------------Pronom

Iridium----------------Arbre----------------TravauxOvation----------------Note----------------Fabrique

Dans lahousse----------------Défauts----------------Piéger

Piège (ph)----------------

EtoffeDans la

suite----------------

Elément

Nazis----------------Dans le sol

Lentille(dés)----------------Crasseux----------------Revenu

Sélénium----------------

PossessifDécore----------------Cérium----------------Tamis

Sa vocationDompté

----------------Refuge

Peinture----------------

Erigé

Plus âgé----------------

CapitaleRadium

----------------Déride

Concept(ph)

----------------Infinitif

Indien----------------

Auteurlibanais

Géant----------------Surnaturelle----------------JointPronom

----------------Accord

Raides----------------

SautSonger

----------------Cochon

Spécimens----------------

Agréable(inv)

Arsenic----------------

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Animaux----------------Platine----------------ChangeaPossessif----------------Rassembleras----------------Baryum

Salives----------------Missions----------------Scandium

Molybdène----------------

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Plantes----------------

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Sa ville En organise

1- DÉFENSEUR2- GARDIEN DEBUT3- RÉGION4- MENEUR DEJEU5- DÉFENSEUR6- CAPITAINE7- DÉFENSEUR8- COACH

ELKHADRA

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LETTRES DE : El Khadra(USMB Abbès)

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 21 - Sam. 22 avril 2017 - PAGE 19

Réparation----------------

ActiniumPrêtai

serment----------------

Lanthane

Passerl’heure

----------------Détergent

Trompé----------------Coutumes----------------Possessif

Note----------------Article----------------Pavé

Germanium----------------Rigoles----------------Cacha

Néodyme----------------Peinas----------------GâteauxLettressinistres----------------Esprit----------------Tressée

Lentille----------------Pieds----------------Traverses

Alternative----------------Caché----------------Dans la nuitEpaisse----------------Note----------------Document

Nickel----------------Bernés----------------Issue

Céréale----------------

CacherVille deFrance----------------Vieuxcontinent

Os----------------

RepriseIndividus

----------------Préfixe

Planète----------------

Erbium

Sort----------------Remerciées

Fruit----------------

Calmes

Mollusque----------------

Pièces

Consonnedouble----------------Touffus----------------BulletinArgon

----------------Possessif

Voyelledouble

----------------Tournoi

Report----------------Groupes----------------ReptileCapitale

----------------Prométhéum

Plus----------------Instrument

Pays----------------

Pronom

Option----------------

PerdusLisse

Hélium----------------

VoiesSaint

----------------Ultime

Europe----------------Excroissan-

ce

Disciples----------------

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----------------Flânes

Supports----------------Préservée

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Estomac

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----------------Chorégraphie

Figées----------------Pays----------------AgréableCompagnie----------------

ConfiaBilles

----------------Elevée

Précieux----------------Prométhéum

Espèceanimale

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Voler----------------

PhoqueBien-être

----------------Sonde

Aimables----------------

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Acteuraméricain

----------------Vengeance

Pays----------------

Mer

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Enlevé (ph)----------------Démonstratif

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----------------Allure

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Détesté

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BlagueAmple

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Crasseux----------------

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Article----------------Manganèse

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DIABETECOMMUNIQUE

L’Association des diabétiques d’Alger ELMACHAAL (ADA) et Lions Clubs Algérie,organisent une journée de dépistage du diabèteet de ses complications, pour les diabétiques etleurs familles en collaboration avec Dr

BOUDJENAH et son équipe, au Bastion 23,Alger, le samedi 22 avril 2017, à partir de 10het ce, jusqu’à 17h.Des consultations gratuites y seront dispenséesdans les domaines suivants : - Dépistage du diabète. - Dépistage des complications aux pieds. - Dépistage de la rétinopathie diabétique &

Forum de discussions (la prévention des com-plications, la nutrition).

République Algérienne Democratique et Populaire

Association des Malades Diabétiques de la Wilaya d’Alger

C’est du n’importe quoi aussi bien dela part des politiciens les plus envue que du côté de la cohorte des

candidats sans la moindre qualificationdans les techniques de la communica-tion. Car, de quelque côté où l’on croitpouvoir capter enfin un message poli-tique cohérent et à la hauteur des enjeuxde ce scrutin, l’on est vite dissuadé parl’insignifiance des propos tenus. Mêmeles piques verbales échangées entrechapelles rivales ont des airs de déjà«entendu» et ne contribuent guère àbonifier ce vieux duel au fleuret mouche-té, auquel s’adonnent le FLN et le RND àl’abri du pré carré du pouvoir. Ce sont d’ailleurs ces vieilles

branches de notre pluralisme de paco-tille qui cette fois imitent le style relâchéet à la limite de la trivialité de ces nou-velles pousses à peine sorties deslimbes d’une administration bienveillan-te. Tous, sans exception, ont choisi pourl’oral de la compétition de bavarder plu-tôt avec les auditoires faute de pouvoirconvaincre par le discours. C’est direque tout reste à faire dans le domaine dela communication de cette classe poli-tique qui gouverne le pays. Même ceuxparmi les ténors auto-proclamés quis’étaient décidés à faire un travail deproximité en optant pour des allocutionsexplicatives susceptibles d’être relan-cées par des questions ou des interpel-lations venant de la salle, ce retrouvè-rent piégés plus d’une fois. Et ce furentles Ouyahia et Ould-Abbès indisso-ciables faire-valoir du palais, mais dontl’inimitié politique relèverait plutôt d’unecertaine coquetterie propre à la courtisa-nerie, qui exhumèrent alors la polémiqueautour du rôle de chacun des partis dansla perpétuation de l’actuel pouvoir. A tra-vers certaines allusions, ce furent euxqui, sans se douter, donneront le «la» decette législative dont les urnes n’aurontpour unique fonction que de déterminerl’ordre de la botte. Se sachant par avance vainqueurs

avant d’avoir réellement convaincu, leFLN et le RND ferraillent déjà sur laquestion de la prééminence dans le pro-chain gouvernement. Mais alors quid dumot d’ordre «changement» que l’appa-reil d’Etat utilise comme argument afinde mobiliser et les partis et l’électorat ?Il est vrai que le premier cercle du pou-voir n’a pas trouvé nécessaire d’étayercette promesse se contentant de rassu-rer vaguement les partis d’un retourd’ascenseur valorisant. Le contrat de dupes n’est-il donc pas

en train de s’esquisser au détriment dureste de la classe politique priée impéra-tivement de faire d’abord campagnepour une participation massive avant deplaider pour ses propres programmes ?Tant que les leviers de l’Etat resteront dudomaine exclusif de l’exécutif, unParlement ne peut au mieux que justifierles options du président de laRépublique en lui combinant en toutescirconstances une «majorité». Autrement expliquées, les limites du

changement attendu pour le lendemaindu 4 mai consisteront à multiplier lesgroupes parlementaires pour lesbesoins des débats sans pour autantremettre en cause la majorité des 232sièges octroyés de facto au binôme FLNet RND. Or, si au cœur de la campagne,Ould-Abbès et Ouyahia s’efforcent demarquer une certaine différence par rap-port à l’autre, ils sont en définitive inter-changeables dans la pratique du pouvoirqui, durant 13 années (2000-2013), avaitalterné l’octroi du poste de Premierministre entre ces deux partis. Ouyahia,bien mieux loti que tous les alter-ego quise sont partagé ce privilège au nom duFLN, apprécie parfaitement l’avantagequ’il tire de ce nivellement d’influencedans l’appréciation personnelle deBouteflika, lequel avait rarement tenucompte de l’argument arithmétique de lareprésentativité, pourtant avantageusepour le FLN. Pour sa part, la nouvelle direction de

celui-ci rappelle souvent au RND qu’il nedoit le privilège de paritaire qu’au fait duprince et qu’il en sera autrement aucours de cette législative dès l’instant oùl’amendement récent de la Constitutionaccorde clairement au parti majoritaire ledroit de conduire le gouvernement.Seulement, cette précision constitution-nelle ne prive en aucune manière le chefde l’Etat de son pouvoir régalien de dési-gner à ce poste qui il souhaite. Voilà cequi pourrait obliger cette coalition demettre un bémol à ses querelles intes-tines. Cimentée comme un véritable cartel,

cette alliance, réduite à deux après l’ex-clusion en 2012 du Hamas, survivrasûrement à la prochaine phase derecomposition. Bien qu’elle fût la véri-table cheville ouvrière du pouvoir dansle domaine politique grâce à laquelle salongévité est parvenue à transgressertous les problèmes d’éthique, elle serévèle par contre comme la source detoutes les contradictions qui ont émailléles grandes options économiques, voirel’échec souligné d’un Etat dilapidateur.Depuis des mois déjà, les «spin doc-tors» du palais réfléchissent sur unealternative à ce tissu partisan afin d’êtreen capacité de relancer la machine poli-tique du pouvoir malgré l’effacementphysique du Président et, par consé-quent, autrement qu’avec le RND et leFLN que seul Bouteflika avait l’ascen-dant de contrôler. Or, c’est au creux dece doute ambiant que ce binôme enquestion s’affranchit de certaines pré-cautions dans les discours et abusedans l’échange de malsaines accusa-tions. Même si l’hypothèse est peu envi-sageable dans l’immédiat, cette «union»conduite par deux personnalités instal-lées depuis longtemps dans la servitudedu palais et rompues à la complotite,hésitera à prendre les devants. Sansdoute que les retombées de ce scrutinne la sanctionneront pas dans ce senssauf qu’elle sera destinataire de mise en

garde. C’est alors qu’au nom de la «sain-te alliance» ayant accompagné le régimedurant 19 années, il sera décidé que lespartis politiques n’ont plus de raisond’exister tant l’archaïsme de la notion de«militant» est tombé en désuétude. Alorss’organiseront des portes ouvertes surle mouvement associatif et la sociétécivile pour occuper l’espace dévolu à ladéfense des libertés publiques. Utopie que ce genre de projet ?

Certainement pas pour peu que l’onsache lire la presse qui nous apprendqu’une rencontre nationale du mouve-ment associatif se tiendra le 29 avril auClub-des-Pins dans le but de s’impliquerdans la mobilisation populaire le 4 mai(1). Tristes partis politiques à la peine

coupables d’avoir démonétisé les glo-rieuses notions «d’engagement et demilitantisme».

B. H.

(1) In le Quotidien d’Oran du jeudi 20avril (page 2) «Rencontre nationale dumouvement associatif».

Par Boubakeur Hamidechiboubakeur.hamidechi@Yahoo.fr

LETTRE DE PROVINCE

Passes d’armes au seinde la courtisanerie

PANORAMAPANORAMALe Soir sur Internet :

http:www.lesoirdalgerie.comE-mail :

info@lesoirdalgerie.com

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

Présidentielles françaises. Le Pen sur BFM-TV : «La coloni-sation a apporté à l’Algérie des hôpitaux, des routes, desécoles…» Et l’électricité, Marine, n’oublie surtout pas l’élec-tricité ! A travers un vaste réseau de…

… baignoires !

Cazeneuve, Premier ministre français, annonce desmesures exceptionnelles pour sécuriser le scrutin prési-dentiel, dimanche, après l'attentat des Champs-Elysées.Déjà, des craintes sérieuses de voir les chiffres de l'abs-tention grimper ont été exprimées. D’autres pensent quecette action violente va profiter fatalement à la candidateLe Pen. C’est un débat franco-français. Mais pas que !Comme à chaque fois en pareilles circonstances dou-loureuses, me reviennent en vagues tumultueuses desimages, des sons, des odeurs entêtantes, souventinsupportables. Celle de la poudre et du sang mélangéssur les trottoirs de la terreur. Alors, comme à chaquefois, je pense aux mêmes personnes. Mes frères etsœurs. Mes B’net et Ouled Bladi ! Je rends hommageaux Algériennes et Algériens qui ont voté en 1995 mal-gré les attentats en série et surtout les tracts et pro-messes du GIA de tuer tous ceux qui se rendraient auxbureaux de vote. Le tout, dans un pays, l'Algérie, isolédu reste du monde, mis en quarantaine, notamment parceux-là mêmes qui paniquent aujourd'hui à l'Élysée, quidisent à force de «comités de sécurité spéciaux», deréunions d’experts urgentes, tout l’arsenal qu’ils vontdévelopper, tout l’attirail qu’ils vont mettre en branlesans pitié pour terrasser la bête. Me reviennent enmémoire les policiers de la rue Bouzrina. Oui ! Ce corpsde police que certains veulent absolument réduire à un

outil de répression, caricaturer en blanc ou en noir, sansnuance aucune. Oui, la police a réprimé les démocrates.Oui, elle est coupable de choses moches. Comme toutesles polices du monde. Mais elle est aussi belle de l’ap-prentissage dur qu’elle a dû faire dans le sang de la luttecontre ceux que les socialos français appelaient alorsles «groupes armés rebelles» ou les «combattants isla-mistes». L’armée algérienne, elle aussi a eu son lot decaricatures. Cette armée-là a également fait face, avecles autres corps de sécurité, à une nouvelle forme deguerre. En urbanité. Et en ruralité. Sans aide internatio-nale réelle, ou presque. Cet apprentissage a eu un prix.Les cimetières d’Algérie affichent ce prix aujourd’huiencore. Pour mémoire ! Et pour mémoire, surtout, sansexpérience aucune, face à une bête immonde, àquelques heures d’une élection, en 1995, l’Algérie majo-ritaire, celle que certains ont voulu ensuite effacer en1999, a défié le mot d’ordre mortifère du GIA. Ces rap-pels-là ne sont pas «jouissifs». De ce côté-ci de ladétresse, nous ne nous réjouirons jamais de la mortd’un flic en faction sur la plus belle avenue du monde.Par contre, le souvenir pour nos martyrs est important.Parce que nos morts à nous ont été salis à l’époque, parla même «bienpensance» parisienne qui les a affubléssans retenue des labels infamants de «généraux génoci-daires» ou d’«escadrons de la mort» ou encore de«junte janviériste». Toutes les minutes de silence, mêmecelles que l’on enregistrerait rétroactivement, mêmecelles que l’on observerait sur les Champs-Elysées, nepourraient effacer l’insulte faite à nos martyrs de laguerre totale contre l’islamisme armé. Que ce soit acté !Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Mémoire ! Mémoire !Mémoire !