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Hoésy Ergonomie 1 Les critères ergonomiques de Bastien et Scapin Bertrand Evain, Ergonome [email protected]

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Les critères ergonomiques de Bastien et Scapin

Bertrand Evain, [email protected]

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Objectif de la séance

• Vous transmettre les 18 règles génériques « références » en matières d’ergonomie des IHM;

• Vous les illustrer.

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Déroulement de la séance• Introduction• Présentation des 18 critères• Conclusions

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Qui sont Bastien et Scapin ?• Deux chercheurs français qui ont procédé à partir de 1997 à la

synthèse de 900 recommandations dans le domaine de l’ergonomie informatique (pris dans son sens le plus large).

• Leur travail a abouti à une liste de 8 critères principaux (en gras dans la liste) et 18 sous critères (repérés par des astérisques).

• Les études ont montré que leur grille révélaient davantage de défauts d’interface que les autres listes (et notamment celle de la norme ISO 924110).

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Caractéristiques de la liste

• La plus aboutie pour effectuer des évaluations expertes ;• Son caractère abstrait et général la rend « puissante » (on pense à

des choses auxquelles on n’aurait pas forcément pensé) mais pas toujours facile à utiliser, notamment chez les non experts;

• Elle est utilisable dans tous les domaines des IHM : web, logiciel, produit,..

• Elle est utilisable en conception et en correction ;• Si elle est utilisée sans contact avec les utilisateurs, les restrictions

sont les mêmes que pour l’évaluation par check liste.

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Déroulement de la séance• Introduction• Présentation des 18 critères et évaluation en parallèle de

notre interface avec ces critères (si le timing le permet)• Conclusions

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La liste des critères ergonomiques (1)

1. Le guidage1. Incitation*2. Groupement distinction entre items

1. Groupement distinction par la localisation *2. Groupement distinction par le format*

3. Feedback immédiat*4. La lisibilité*

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La liste des critères ergonomiques (2)

2. Charge de travail1. Brièveté

1. Concision* 2. Action minimale*

2. Densité informationnelle*3. Contrôle explicite

1. Actions explicites*2. Contrôle utilisateur*

4. Adaptabilité1. Flexibilité*2. Prise en compte de l’expérience utilisateur*

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La liste des critères ergonomiques (3)

5. Gestion des erreurs1. Protection des erreurs*2. Qualité des messages d’erreurs*3. Correction des erreurs*

6. Homogénéité / Cohérence*7. Signifiance des codes et dénominations*8. Compatibilité*

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1. Le Guidage• Ensemble des moyens mis en oeuvre pour conseiller, orienter,

informer et conduire l'utilisateur lors de ses interactions avec l'ordinateur.

• La dimension de guidage comprend 4 sous-critères. D'un point de vue général, il s'agit d'évaluer la façon dont le syst ème prend en charge l'utilisateur .

• L'utilisateur doit comprendre clairement ce qu'il peut faire et comment il peut le faire . Le système doit donc le prendre en main pour le conduire efficacement.

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1.1 Incitation*• Inciter l'utilisateur à effectuer des actions spécifiques en lui

fournissant des indices . Par exemple, guider les entrées de données en indiquant le format adéquat et les valeurs acceptables: Date (jj/mm/aa) _ _ / _ _ / _ _.

• Le critère d'incitation permet de juger des moyens mis en œuvre pour faire conna ître à l'utilisateur le contexte dans lequel il se trouve et les actions qu'il peut effec tuer . Par exemple, dans le domaine du web, il s'agit par exemple d'indiquer à l'utilisateur où il se trouve dans le site web et quels éléments sont cliquables.

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1.1. Exemple

• Dans cet exemple l'internaute est invité à saisir un numéro d'abonné et un mot de passe, pour pouvoir consulter ses informations personnelles en égard à un programme de fidélisation d'une compagnie aérienne canadienne. Le numéro d'abonné est divisé en trois blocs de trois chiffres, ce qui est représenté par les champs de saisie: l'incitation est réussie. (De plus, une fois un premier bloc saisi, le curseur se déplace automatiquement au bloc suivant, jusqu'à la saisie du mot de passe, ce qui constitue un excellent exemple d'action minimale réussie).

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1.1. Contre-Exemple

• Dans cet exemple, il faut indiquer à l’utilisateur où il faut cliquer !!!

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1.1. Évaluation de l’incitation

• Repérer les différentes actions possibles sur chaque page et décrire comment elles sont incitées :

• Quels sont les indices qui permettent à l’utilisateur de savoir ce qu’il doit faire ?

• Page d’accueil : comment j’indique le possible / pas possible• Formulaire : comment j’assiste le remplissage ( ex : date :

jj/mm/aa)

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1.2. Groupement distinction entre Items• Grouper les diff érents éléments visuels de fa çon coh érente et

ordonn ée. L’objectif est que les caractéristiques visuelles de l’ interface nous renseigne sur le sens.

• Il est fondamental de regrouper les éléments qui vont ensemble et de séparer ceux qui ne vont pas ensemble .

• Avant de penser à la manière de le faire, il faut réfléchir aux groupes eux-mêmes. On doit principalement se demander si les groupements effectués sont pertinents.

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1.2.1. Groupement distinction par la localisation*• Grouper les différents éléments visuels de façon cohérente et

ordonnée. L’objectif est que les caractéristiques visuelles de l’interface nous renseigne sur le sens.

• Distinguer des éléments par la localisation, c'est les éloigner ou les s éparer d'un point de vue g éographique pour signifier leur diff érence.

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1.2.1. Exemple

• Par des localisations différentes, l’utilisateur saisit bien ce qui relève des logos, des menus ou du titre du site.

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1.2.1 Autre Exemple

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1.2.1. Evaluation de la distinction par la localisation• Lister les catégories présentes sur une page et relever leur

organisation spatiale.• Les informations de même type sont-elles regroupées ?

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1.2.2. Groupement / Distinction par le Format *• Donner aux éléments des caract éristiques graphiques particuli ères

afin d'indiquer leur appartenance, ou non, à une classe donn ée d'objets . Par exemple: utiliser un symbole et la couleur rouge pour les boîtes de dialogue d'alerte ou d'erreur. Autrement dit, dans cet exemple la couleur renseigne sur le sens.

• Distinguer des éléments par le format, c'est attribuer des formats diff érents aux éléments qui sont diff érents .Par exemple, dans le menu d'une application, on peut griser les options qui sont inaccessibles pour les différencier des options accessibles.

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1.2.2. Exemple

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1.2.2. Évaluation de la distinction par le format• Faire une description des catégories présentes sur une page et

relever leur format• Distingue-t-on les données différentes ?

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1.3. Feedback immédiat *• Il s'agit d'informer l'utilisateur sur l'efficacit é de ses actions.

Dans tous les cas, l'ordinateur doit r épondre à l'utilisateur en fonction des actions et des requ êtes de ce dernier . Par exemple, dans les cas où les traitements sont longs, une information indiquant à l'utilisateur que les traitements sont en cours doit lui être fournie (extimer).

• Le syst ème doit r éagir à chacune des actions de l'utilisateur et ce quelquesoit la longueur du traitement (long ou non ).

• L'idée ici est surtout de penser à fournir un feedback à l’utilisateur. (Ensuite on doit juger de sa pertinence et de sa compréhensibilité).

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1.3. Exemple• L'action d'enregistrer un document doit avoir un correspondant

visuel permettant à l'utilisateur d'être certain que le système enregistre le document.

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1.3. Evaluation du Feed back• Pour chaque action possible pour l’utilisateur, vérifier :

• que la réponse du système est immédiate (ouverture d’une fenêtre);

• que, le cas échéant, l’utilisateur est informé que le temps de réponse sera long (timer).

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1.4. Lisibilité *

• Les caractéristiques lexicales de présentation des informations sur l'écran doivent faciliter la lecture de ces informations.

• Celle-ci dépend de la luminance des caractères, du contraste, du dimensionnement des lettres, de l’espacement entre les mots et entre les lignes, de leur format (l'italique est par exemple moins lisible qu'un format classique), de la taille des polices, l'espacement entre les lignes, entre les lettres, les contrastes fond / caractères, du style de présentation (par exemple, il est préférable de présenter un texte avec quelques lignes longues plutôt que de nombreuses lignes courtes etc ….).

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1.4. Exemple et contre exemple

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1.4. Evaluation• Appréciation subjective : Les informations sont elles correctement

lisibles ?• Questionnaire d’appréciation :

• Y-a-t-il moins de 3 polices de caractères ?• Les textes sont-ils écrits en minuscules ? La première lettre en

majuscules ? (sauf si information importante)• Le principe fond clair / lettre sombre est-il respecté ?• La police utilisé est-elle droite ? (Ex Arial ?)• Le texte est-il présenté avec des lignes longues ?• Le texte est-il aéré ?• L’affichage va-t-il varier avec les ordinateurs ?

• Décrire les caractéristiques lexicales du texte (contraste, taille, repérage du curseur, nombre de caractères par ligne….)

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2. Charge de travail

• Elle correspond à l'ensemble des éléments de l'interface qui ont un rôle dans la réduction de la charge perceptive ou mnésique des utilisateurs , de même que dans l'augmentation de l'efficacité du dialogue .

• Il faut fournir à l’utilisateur les moyens d'atteindre ses objectifs, le plus rapidement et le plus facilement possible.Dans l'idéal, l’ interface doit supporter la tâche de l'utilisateur de bout en bout. La charge de travail doit être reportée sur le système. La perception et la m émorisation des informations doivent être facilit ées.

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2.1. Brièveté• Limiter le travail de lecture, d'entr ée et les étapes par lesquelles

doivent passer les usagers• Il s'agit de limiter pour chaque paquet d'information l'effort à fournir

par l'utilisateur . • Les aspects perceptifs sont très importants pour alléger le travail de

l'utilisateur. L'information doit être présentée de façon claire et adaptée à ce que connaît l'utilisateur dans le monde réel.

• De plus, on doit faciliter le traitement cognitif des informations . La taille des groupes comme la taille des éléments individuels (mots, boutons, liens…) doivent donc être adaptés.

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2.1.1. Concision *

• Réduire la charge de travail au niveau perceptif et mné sique(perception et mémorisation) pour ce qui est des éléments individuels d'entrée ou de sortie .

• Par exemple, lorsqu'une unité de mesure est associée à un champ de données, celle-ci doit faire partie du label du champ plutôt qu'être saisie par l'utilisateur.

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2.1.1. Exemple

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2.1.2. Actions minimales *

• Limiter les étapes par lesquelles doivent passer les utilisateurs .

• Par exemple, ne pas demander aux utilisateurs d'entrer des données qui peuvent être déduites par le système.

• NB : si la concision s’intéresse aux éléments individuels, « actions minimales » traite d’un groupe d’actions.

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2.1.2. Contre exemple

GUICHET AUTOMATIQUE EN SERVICEInsérer votre carteEntrer votre code d'identification : 1234Sélectionner une opération : retraitDonner le montant du retrait : 7500 FLe montant doit être un multiple de 1000 F(La machine éjecte la carte)GUICHET AUTOMATIQUE EN SERVICE...(L'utilisateur doit tout recommencer)

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2.1.2. Évaluation• Pour chaque phase action, décrire ce que l’utilisateur :

• Doit percevoir ;• Doit mémoriser (mémoire de travail) • Doit faire.

• A partir de cette description, répondre aux questions :• La perception de l’information est-elle claire ? • La mémorisation est-elle minimisée ? • Les actions ont-elles été minimisées ?• L’utilisateur doit-il effectuer des traitements cognitifs (traduction

d’unités, mémorisation,..) ? Existe-t-il des raccourcis ?

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2.2. Densité informationnelle *• Réduire la charge de travail du point de vue perceptif et

mnésique, pour des ensembles d'éléments et non pour des items (ce qui doit être perçu et mémorisé globalement par l’utilisateur).

• Par exemple, limiter la densité informationnelle de l'écran, en affichant seulement les informations nécessaires.

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2.2. Contre Exemple

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2.2. Évaluation• Appréciation subjective : l’écran vous paraît-il dense ?

• Lister les informations à l’écran. Sont-elles toutes nécessaires à la tâche de l’utilisateur ?

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3. Contrôle explicite

• C’est la prise en compte par le système des actions explicites des utilisateurs et le contrôle qu'ont les utilisateurs sur le traitement de leurs actions (autrement dit, c’est l’utilisateur qui doit décider !).

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3.1. Actions explicites

• Expliciter la relation entre le fonctionnement de l'application et les actions des utilisateurs.

• Les décisions de l’utilisateur doivent s’appuyer sur d es actions explicites (et non sur des inférences).

• Par exemple, l'entrée de commandes doit se terminer par une indication de fin (« Enter » , « OK ») à laquelle des possibilités d'édition doivent être préalables.

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3.1. Évaluation• A partir des séquences d’actions, vérifier que l’utilisateur explicite

bien ce qu’il souhaite réaliser.

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3.2. Contrôle utilisateur *• L'utilisateur doit pouvoir contrôler le déroulement des

traitements informatiques en cours . • Autrement dit, il faut repérer si des actions sont faites

automatiquement par la machine (si c’est le cas, le critère sera négatif)

• Par exemple, il faut autoriser l'utilisateur à interrompre tout traitement en cours.

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3.2. Contre exemple

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3.2. Évaluation

• L’utilisateur peut-il quitter, abandonner facilement, interrompre un traitement en cours ? (prêter attention aux traitements longs)

• Est-il possible de revenir en arrière ? • Des actions sont-elles prises en charge de façon autonome par la

machine ?

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4. Adaptabilité

• Capacité d’un système à réagir selon le contexte et sel on les besoins et les préférences des utilisateurs .

• Autrement dit, c’est sa capacité à s’adapter.

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4.1. Flexibilité *• C’est la mise à disposition des utilisateurs de moyens pour

personnaliser l'interface afin de rendre compte de leurs stratégies ou habitudes de travail, et des exigences de la tâche. Autrement dit, c’est la capacité de l’interface à s’adapter à des modes opératoires variés des utilisateurs.

• Par exemple, les utilisateurs doivent pouvoir désactiver des affichages inutiles.

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4.1. Exemple

L’utilisateur choisit le contenu de sa fenêtre de travail d’accueil

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4.2. Prise en compte de l’expérience utilisateur• Le système doit respecter le niveau d'expérience de

l'utilisateur . • Par exemple, prévoir des choix d'entrées pas-à-pas ou multiples

selon l'expérience des utilisateurs.

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4.2. Exemple

Cette interface permet à un utilisateur de rechercher un mot clé selon 3 modalités.

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Évaluation• Quels sont les différents moyens mis à disposition de l’utilisateur

pour atteindre un but donné ?• Différents moyens sont-ils proposés à l’utilisateur pour déclencher

les mêmes commandes ?• Les commandes sont-elles accessibles au clavier ?• Peut-il personnaliser/paramétrer son interface selon ses

préférences ?• Lister ces différents moyens.

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5. Gestion des erreurs• Moyens permettant d'une part d'éviter ou de réduire le s

erreurs, d'autre part de les corriger lorsqu'elles survien nent.

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5.1. Protection des erreurs *

• Mettre en place des moyens pour détecter et prévenir les erreurs (avant validation) .

• Par exemple, toutes les actions possibles sur une interface doivent être envisagées et plus particulièrement les appuis accidentels des touches du clavier afin que les entrées non-attendues soient détectées .

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5.1. Exemple

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5.1. Évaluation• Quels sont les moyens mis en œuvre pour éviter les erreurs

(bouton grisés, liste de valeurs possibles,…)• Prévoir les différentes erreurs q’un utilisateur peut faire : saisie,

appui accidentel sur une touche• Comment l’utilisateur est-il prévenu de son erreur ?• NB : porter une attention particulière à tout ce qui est important

(sauvegarde, quitter,….).

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5.2. Qualité des messages d’erreur *

• S'assurer que l'information donnée aux utilisateurs sur la nature des erreurs commises (syntaxe, format, etc.) et sur les actions à entreprendre pour les corriger, soit pertinente, facile à lire et exacte .

• Il faut utiliser un vocabulaire neutre, non-personnalisé, non réprobateur dans les messages d'erreurs et éviter l'humour.

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5.2. Exemples

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5.2. Exemple et contre exemple

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5.2. Évaluation

• Lister les messages d’erreur Prévoir les différentes erreurs q’un utilisateur peut faire : saisie, appui accidentel sur une touche

• Valider leur qualité au niveau de l’origine des erreurs, des actions à entreprendre, de la neutralité de la syntaxe et de la visibilité des messages d’erreur.

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5.3. Correction des erreurs• Mettre à la disposition des utilisateurs des moyens p our

corriger leurs erreurs . • Par exemple, fournir la possibilité de modifier les commandes lors

de leur saisie.

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5.3. Exemples

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5.3. Évaluation• Décrire les moyens donnés à l’utilisateur pour corriger une erreur.• Les erreurs peuvent-elles être facilement corrigées ?• Existe-t-il un moyen de récupérer les données détruites ?

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6. Homogénéité / cohérence *

• Les choix de conception d'interface doivent être conservés pour des contextes identiques, et doivent être différents pour des contextes différents.

• Par exemple, toujours afficher au même endroit l'incitation pour la saisie des données ou des commandes.

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6. Les niveaux de cohérence• Cohérence inter-application• Cohérence intra-application

– coh. pragmatique– coh. sémantique– coh. syntaxique– coh. lexicale

• coh. spatiale• coh. grammaticale, linguistique

– coh. alphabétique

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6. Exemple

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6. Exemple

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6. Contre exemple du point de vue des manipulations

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6. Contre exemple syntaxique

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6. Évaluation• Balayer chaque type d’outils/item/ caractéristiques et regarder si la

logique de conception de l’interface est maintenue sur chaque page :

• L’agencement des fenêtres est-il semblable (tracé régulateur) ?• Les couleurs, les icônes et les polices de caractères sont-elles

utilisées de façon cohérente ?• Les formats de présentation des données sont-ils constants ?• Un vocabulaire uniforme est-il utilisé dans l’ensemble des

fenêtres ?

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7. Signifiance des codes et dénomination

• Il doit y avoir adéquation entre l'objet ou l'information affichée ou entrée, et son référent.

• Autrement dit, il ne doit pas y avoir d’ambiguïté dans le sens donnés aux mots ou aux icônes (et plus globalement àl’ensemble du langage)

• Par exemple, rendre les règles d'abréviation explicites.

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7. Contre exemple

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7. Exemple et contre exemple

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7. Évaluation• Passer en revue tous les libellés et les icônes pour valider leur

signification.

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8. Compatibilité

• Il faut qu'il y ait accord entre les caractéristiques des utilisateurs et des tâches, d'une part, et l'organis ation des sorties, des entrées et du dialogue d'une applicatio n donnée, d'autre part .

• Par exemple, les termes employés doivent être familiers aux utilisateurs, et relatifs à la tâche à réaliser.

• Autre exemple, une application de salle de contrôle doit s’y insérer.

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8. Niveaux de Compatibilité

• Compatibilité comportementale• Compatibilité sémantique• Compatibilité syntaxique• Compatibilité lexicale

– de support– grammaticale– linguistique– de standard

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8. Contre exemple

Ce monde utilise une métaphore incompatible avec l’objet travaillé.

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8. Évaluation• Le logiciel correspond-il au contexte d’utilisation ?• Le langage de l’interface est-il celui des utilisateurs ?• Les informations sont-elles présentées de manière cohérente par

rapport aux autres support de travail ?• L’accès aux commandes est-il adapté au contexte de réalisation

de la tâche ?

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Déroulement de la séance• Introduction• Présentation des 18 critères et évaluation en parallèle de

notre interface avec ces critères (si le timing le permet)• Conclusions

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Nécessaire, utile mais pas forcément suffisant

• Il faut considérer ces critères comme une « bible », un aide mémoireindispensable ;

• Il faut s’en servir autant en conception qu’en correction;

• Ses limites :• Risque d’oublier le point de vue utilisateur au détriment d’un

point de vue extérieur;• Donne des objectifs mais le chemin pour y parvenir ;• Très loin de la complexité du réel et de la logique utilisateur

(raisonnement). (cf l’évaluation terrain de notre logiciel de gestion de contenu)