TOUT SAVOIR SUR LE DÉVELOPPEMENT...

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Découvrir le développement durable

Consommer mieux

Choisir une alimentation de qualité

Limiter ses déchets

Économiser l’énergie

Préserver l’eau

Protéger la biodiversité

Alléger les transports

Vivre en ville

Tout savoir sur l’éclairage public

Connaître les installations sportives

Découvrir les éco-gestes

Animer un débat

Lexique

TOUT SAVOIR SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLEAU QUOTIDIEN ET DANS LA VILLE

Ce livret est destiné aux encadrants qui travaillent auprès des enfants dans les différentes structures d’accueil d’une collectivité territoriale : centres de loisirs, maisons de quartier, conseils de jeunes...

Il a été conçu pour vous permettre de mieux appréhender les notions liées au développement durable : mieux consommer, choisir une alimentation de qualité, limiter ses déchets, économiser l’énergie et l’eau, modifier ses modes de transport et vivre en ville. Le lien avec les problématiques des collectivités territoriales est souligné quand il y a lieu.

Chaque thème propose une partie théorique permettant de maîtriser les informations clés sur le sujet. Il se prolonge par des idées de jeux, d’activités, de débats, de visites ou de concours à organiser avec les enfants que vous encadrez.

Et vous, quel éco-citoyen êtes-vous ? Pour le savoir, faites le test au verso !

Sommaire

Fiche 1

Fiche 2

Fiche 3

Fiche 4

Fiche 5

Fiche 6

Fiche 7

Fiche 8

Fiche 9

Fiche 10

Fiche 11

01

KIT COLLECTIVITÉS > Guide pratique de l’encadrant

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De l’eau du robinetDes siropsDes sodas ou de l’eau en bouteille

Pratique pour économiser de l’énergieÇa peut être pas mal, à voirUn truc à la mode

Vous avez l’impression de vous oxygénerVous pensez qu’il y a sans douteplein de petites bêtes autour de vousÀ rien, vous n’aimez pas ça

7• Que buvez-vous principalement ?

8• Pour vous, des panneaux solaires, c’est...ez...

6• À quoi pensez-vous quand vous vous promenez en forêt ?

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QUEL ÉCO-CITOYEN ÊTES-VOUS ?

Répondez aux questions suivantes. Comptez le nombre de réponses par signe (, ou ).Découvrez votre profil en fonction du signe pour lequel vous avez le plus de réponses.

Au supermarchéSur le marchéDans des magasins bio

Une douche rapideUne douche assez longueUn bain

Un panierUn sac de courses en plastiqueRien, vous achetez un sac de courses à chaque fois

Les emballages en plastique et en métalLe verreAh bon, il y a des couleurs ?

À pieds ou à véloEn transports en communEn voiture

Des produits fraisDes boîtes et des surgelésDes plats cuisinés

En trainEn voitureEn avion

1• Où faites-vous vos courses ?

3• Le matin, vous prenez...

5• Pour faire vos courses, vous prenez...

2• Que met-on dans une poubelle jaune de tri sélectif ?

4• Si vous avez une course à faire à moins de 3km, vous y allez... 9• Quel type d’aliments achetez-vous

principalement ?

10• Comment partez-vous le plus souvent en vacances ?

• Vous avez un maximum de Bravo, vous êtes déjà bien sensibilisé à l’environnement et aux gestes que l’on peut adopter au quotidien pour diminuer son impact sur la planète. Faites passer le message autour de vous et en particulier auprès des enfants.

• Vous avez un maximum de Vous savez bien ce qu’il faut faire pour préserver la planète mais vous ne le faites pas tout le temps. Pourquoi ? Manque d’envie ? Manque de temps ? Ce livret va vous aider à mieux comprendre les enjeux liés à la protection de la planète.

• Vous avez un maximum de Vous n’êtes pas du tout sensible à la protection de la planète. Peut-être que vous ne vous êtes pas encore penché sur le sujet ? Ou alors, vous êtes pessimiste et pensez que votre attitude ne changera rien à la face du monde ? Pourtant, chacun de nos gestes mis bout à bout, c’est déjà beaucoup !

02

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Découvrir le développement durableLa population mondiale devrait dépasser les 8 milliards d’ici 2030. Et nos modes de vie sont de plus en plus gourmands en ressources, en énergie... La Terre a du mal à supporter la pression croissante des activités humaines. Il nous faut repenser notre développement.

Le constat

Nos modes de vie modernes sont très gourmands en eau, en ressources naturelles ou en énergie. Ils sont également responsables d’une partie du réchauffement climatique que nous observons actuellement et qui a de lourdes conséquences sur notre planète : fonte des glaciers et de la banquise, désertification, montée du niveau des océans et des mers, réfugiés climatiques, disparition d’espèces animales et végétales...

Le développement durable, qu’est-ce que c’est ?

Le développement durable est un style de développement mondial qui repose sur le principe proposé en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le rapport Brundtland : nous devons répondre aux besoins actuels de l’humanité sans empêcher les générations futures de répondre aux leurs. Ces besoins sont simples mais essentiels : travailler, se nourrir, accéder à de l’eau potable, se loger, se vêtir ou se déplacer. Chaque habitant de la planète doit y avoir accès, aujourd’hui comme demain.

Les enjeux

Aujourd’hui, nous devons apprendre à économiser les ressources naturelles (eau, bois, matières premières…) et les ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, uranium...), maintenir les grands équilibres naturels (climat, biodiversité…), adapter nos modes de déplacement, maîtriser nos dépenses d’énergie, maîtriser notre consommation, réduire et gérer nos déchets, ne pas polluer la planète... Ces points seront développés dans les fiches suivantes.

L’effet de serre

Le dioxyde de carbone (CO2) rejeté par les voitures roulant aux énergies non renouvelables ou fossiles (essence, diesel) est l’un des principaux gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Ce gaz, ainsi que d’autres, sont rejetés en grande quantité dans l’atmosphère et accroissent le phénomène naturel de l’effet de serre. Ce réchauffement est de l’ordre de 0,6 °C au cours du siècle dernier. Cela paraît peu mais les conséquences de ces quelques dixièmes de degrés sont très importantes.

L’action

« Penser global, agir local » est une formule employée par René Dubos1 lors du premier sommet sur l’environnement en 1972. Elle semble résumer l’esprit du développement durable. C’est au niveau local que peuvent se mettre en place des actions en faveur d’un développement durable. Cela est d’autant plus indispensable que la France fait partie des 25 % de privilégiés qui consomment les 75 % des ressources naturelles mondiales.

1 Agronome, biologiste et écologue français qui a participé aux travaux préparatoires du premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972.

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FICHE 1 | LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

FICHE 1 | LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Propositions d’activités

Sorties et visites

Le débat est lancé

Sur le web

Observation

Organiser une sortie en extérieur dans la nature (parc, lac, forêt...) permet de motiver les enfants et de concrétiser un discours théorique. Les enfants pourront observer la multitude d’espèces animales et végétales, comprendre qu’il y a un lien entre toutes, que c’est une immense richesse et un équilibre fragile. Ce type de sortie nature peut s’organiser avec le soutien des maisons de l’environnement. Renseignez-vous pour savoir s’il en existe une dans votre commune.

Découverte

Organiser une visite chez un apiculteur, dans une ferme ou au bord d’un étang avec un naturaliste.

Liste de sujets possibles

• À qui appartient la planète ?

Questions ou idées pour initier le débat ou éventuellement le relancer : La planète peut-elle appartenir à quelqu’un ? La planète est-elle un objet comme un autre ? Appartient-elle à l’Univers ? Appartient-elle à tous les hommes ? Appartient-elle à tous les êtres vivants (hommes, animaux, végétaux) ? Appartient-elle à ceux qui vivent actuellement dessus ou à tous ceux qui y vivront un jour ? Qui en a la responsabilité ? Est-ce que certaines personnes l’abîment plus que d’autres ?

• Pour que les choses changent, faut-il attendre que tout le monde s’y mette ou chacun d’entre nous doit-il agir à son niveau ?

Questions ou idées pour initier le débat ou éventuellement le relancer : Une action individuelle peut-elle changer les choses au niveau global ? En changeant au niveau individuel, on peut montrer l’exemple. Cela peut-il faire boule de neige ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ? Le changement global ne peut-il démarrer qu’au niveau individuel ? Qui est responsable : chacun d’entre nous, ceux qui polluent, les hommes politiques ?

Rendez-vous fiche « Animer un débat » pour des conseils sur l’animation des débats.

Un blog écolo

Dans le cadre d’un conseil de jeunes, les enfants ont la possibilité de créer un blog. Ce dernier pourrait présenter des producteurs locaux de fruits et de légumes, des éco-gestes, des petites annonces pour faire du covoiturage, des idées de sorties « nature »...

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Consommer mieuxGel douche, chaussures, nourriture, voiture, essence, meubles... Nous avons besoin de consommer, c’est-à-dire d’acheter de nombreux biens pour vivre. De nos jours, la croissance de la population, la publicité et l’amélioration de nos modes de vie nous conduisent à consommer de plus en plus. Mais ce n’est pas sans conséquence sur la planète !

L’état des lieux

Les habitants actuels de la Terre consomment à eux seuls, pendant leur vie, plus de ressources naturelles que tous leurs prédécesseurs. Nos modes de vie, de production et de consommation ne sont pas assez respectueux de la planète. Sans compter que les besoins essentiels d’une grande partie de l’humanité ne sont pas satisfaits.

L’épuisement des ressources

Chaque bien consommé ainsi que la fabrication de son emballage, ont nécessité l’utilisation de ressources : pétrole, bois, eau, métaux, céréales... Certaines de ces ressources sont présentes en quantité limitée sur Terre. D’autres sont renouvelables à condition de leur laisser le temps ! Or, aujourd’hui, nous consommons trop. Il nous faut consommer mieux pour économiser nos ressources si nous ne voulons pas les épuiser.

Les pollutions

La production de biens de consommation est responsable de nombreuses pollutions : du sol, de l’air, de l’eau... Cette consommation est également à l’origine des montagnes de déchets qu’il nous faut ensuite éliminer (voir fiche n°4 sur les déchets). Sans compter que certains déchets ne peuvent pas être recyclés et qu’ils sont incinérés ou mis en décharge, produisant à leur tour des pollutions.

Les kilomètres cachés

Savez-vous combien de kilomètres se cachent derrière la fabrication d’un pot de yaourt à la fraise, du prélèvement des matières premières jusqu’au rayon du supermarché : plus de 5 000 km !

Les questions à se poser

Au moment d’acheter un produit, il faut se poser certaines questions : en ai-je vraiment besoin ? D’où vient-il ? Comment a-t-il été fabriqué ? Est-il recyclable ? Est-il de bonne qualité ? Pourrais-je l’utiliser longtemps ? Existe-t-il un produit équivalent avec moins d’emballage ? Existe-t-il un autre produit fabriqué plus près de chez moi ?

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FICHE 2 | LA CONSOMMATION

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Le débat est lancé

Sur le web

Liste de sujets possibles

• Faut-il vivre pour consommer ou consommer pour vivre ?

Questions ou idées pour initier le débat ou éventuellement le relancer : La consommation, c’est quoi ? Que consomme-t-on : de la nourriture, des vêtements, de l’énergie, des matières premières... ? À quoi sert la consommation ? Peut-on ne pas consommer ? Est-ce que l’on consomme pareil partout dans le monde ? A-t-on réellement besoin de tout ce que l’on achète ? Quel est le rôle de la publicité ? Quelqu’un a-t-il acheté un produit après en avoir vu sa publicité ? Pourquoi ? La publicité pousse à consommer. Peut-on réduire sa consommation ? Si non, pourquoi ? Si oui, comment : réparer, prêter/emprunter, faire son jardin potager, recycler... ?

• Notre mode de vie devient-il de plus en plus confortable ou de plus en plus contraignant ?

Questions ou idées pour initier le débat ou éventuellement le relancer : Quels produits n’existaient pas du temps de vos grands-parents ? Étaient-ils malheureux pour autant ? Qu’est-ce qui est mieux aujourd’hui : confort, médecine, jouets... ? Pourrait-on se passer de tout cela ? Est-ce que posséder de nouveaux objets rend plus heureux ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

Rendez-vous fiche « Animer un débat » pour des conseils sur l’animation des débats.

Empreinte écologique

L’empreinte écologique est un outil de mesure de la pression que l’homme exerce sur la nature. Il évalue la surface nécessaire à une personne ou à une population pour satisfaire ses besoins de consommation et absorber ses déchets. Imaginons que tu vis sur une île déserte. Quelle devrait être la taille de cette île pour te permettre de vivre sans aide très longtemps. Cette taille correspond à ton empreinte écologique.Pour la calculer, c’est simple, rendez-vous sur :

4www.wwf.fr/s-informer/calculer-votre-empreinte-ecologique

Coach carbone

Coach carbone est un outil gratuit qui permet de réaliser une estimation des émissions de gaz à effet de serre de son foyer sur l’année écoulée. Le coach fournit également de nombreux conseils afin de réduire ses émissions.

4www.coachcarbone.org

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Fiche activité détaillée

Utile ou pas ?

• Le principe

Demandez aux enfants de réfléchir à l’utilité des choses. De quoi a-t-on vraiment besoin pour vivre ? Lister les achats vraiment indispensables pour vivre et ceux qui sont plus superflus.

• Matériel fourni

• 10 cartes illustrées d’objets indispensables pour vivre,

• 10 cartes illustrées d’objets plus superflus.

4Découpez ces cartes avant de commencer le jeu.

• Règles du jeu

• Au début, toutes les cartes sont au centre, face visible.

• On matérialise deux espaces : un espace qui contiendra les objets indispensables pour vivre, un autre qui contiendra les objets plus superflus.

• Chacun son tour choisit une carte et la place dans l’espace qui lui semble approprié : indispensable ou superflu et explique pourquoi il place sa carte à tel endroit.

• Les autres peuvent ne pas être d’accord et réagir. Certains peuvent penser qu’une voiture est indispensable et d’autres, que c’est plus superflu.

• Votre comportement

• Essayez d’inciter les enfants à discuter. Ce que certains trouveront indispensable, d’autres le trouveront superflu. C’est là que ça devient intéressant !

• N’oubliez pas de toujours faire respecter les règles de la communication (s’écouter, ne pas se couper la parole, respecter l’avis des autres...).

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Choisir une alimentation de qualitéLa chaîne de l’alimentation peut se résumer en trois grandes étapes : cultiver les céréales, les fruits ou les légumes et élever les animaux, puis conditionner et transporter les aliments, et enfin, les consommer.

L’état des lieux

Depuis un siècle environ, les agriculteurs produisent de plus en plus. Il faut bien nourrir la population qui est en forte croissance. Aujourd’hui, la France est le premier producteur agricole européen. Mais ce succès va de pair avec bon nombre de dégâts environnementaux : les produits chimiques utilisés massivement finissent dans nos assiettes, et dans l’eau que nous buvons, l’agriculture intensive consomme beaucoup d’eau, la monoculture appauvrit les sols. À l’avenir, les agriculteurs devront donc réussir à produire plus tout en prenant soin de la planète.

Deux modes de culture

L’agriculture actuelle est dite « intensive », c’est-à-dire qu’elle utilise beaucoup de produits chimiques afin de produire un maximum. Cette agriculture, qui s’est largement développée peut être néfaste sur le long terme. Il existe en parallèle une agriculture dite « raisonnée ». Cette alternative intègre à la fois rentabilité économique, qualité des produits, respect de l’environnement et dimension sociale.

Le bio

Acheter des produits bio permet de soutenir un mode de production plus respectueux de l’environnement : moins de substances toxiques dans les sols, les nappes phréatiques et l’atmosphère. Le coût des produits bio est parfois plus élevé mais plus il y aura d’acheteurs, plus ce prix baissera.

Plus près, c’est mieux !

Les aliments parcourent parfois de nombreux kilomètres avant d’arriver dans notre assiette, ce qui génère des pollutions. Un fruit importé hors saison (des fraises en hiver) par avion consomme pour son transport 10 à 20 fois plus de carburant que le même fruit produit localement et acheté en saison.

Portions individuelles

Certains produits sont emballés sous plusieurs films plastiques, en portions individuelles, en minitubes, etc… Cette mode consomme beaucoup de matières premières et génère de nombreux déchets qu’il faut ensuite incinérer. A côté de ces produits consommateurs de matières premières et d’énergie, il existe parfois des produits vendus en vrac ou sans trop d’emballages.

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FICHE 3 | L’ALIMENTATION

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FICHE 3 | L’ALIMENTATION


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Utile ou pas ?

• Le principe

Faire découvrir aux enfants les saisons de production des fruits et des légumes.


• 14 cartes illustrées de fruits et de légumes,

• Un tableau des saisons.

4Découpez ces cartes avant de commencer le jeu et affichez le tableau des saisons au mur.

• Règles du jeu

• Au début, toutes les cartes sont au centre, face visible.

• Chacun son tour choisit une carte et la scotche dans la case « saison » qui lui semble bonne.

• Les autres peuvent ne pas être d’accord et réagir.

• Certains fruits et légumes peuvent être classés dans plusieurs saisons.

• À la fin, l’animateur tranchera et donnera la ou les bonnes réponses.

Printemps : fraise, asperge, pomme, tomate, concombre.

Été : tomate, concombre, pêche, melon, raisin, pomme.

Automne : raisin, poire, pomme, potiron, poireau, endive, clémentine.

Hiver : clémentine, endive, poireau, poire, kiwi, poireau.


• N’intervenez pas trop dans la discussion. Laissez les enfants débattre entre eux.

• S’ils sont bloqués, essayez de les mettre sur la voie par des questions ou des indices : avez-vous déjà mangé des cerises à Noël ? Alors, les cerises ne poussent pas en hiver ! etc.

Atelier cuisine

La semaine du goût peut être l’occasion d’organiser un atelier cuisine avec les enfants.Attention à bien vous renseigner avant si certains souffrent d’allergies alimentaires.

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TABLEAU DES SAISONS

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Printemps Eté Automne Hiver

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Limiter ses déchetsPlus de 800 millions de tonnes de déchets sont produits chaque année par les familles, les usines, les bureaux, les entreprises, les supermarchés... Chaque Français jette en moyenne 390 kg de déchet par an !

L’état des lieux

Nos déchets ont évidemment un impact sur l’environnement. Leur élimination nécessite de l’énergie et produit du dioxyde de carbone (CO2), en partie responsable du réchauffement climatique. Sans oublier que chaque déchet est un produit en fin de vie : quand on achète un produit, on achète aussi les matières premières qui le composent, son emballage et l’énergie qu’il a fallu pour le fabriquer et le transporter jusqu’au magasin. Derrière chaque achat se cachent des ressources naturelles comme l’eau, le pétrole, le bois... Certaines s’épuiseront un jour parce qu’elles sont présentes en quantité limitée sur Terre. Nous devons les économiser si nous ne voulons pas en manquer.

La société de consommation

Nous vivons aujourd’hui dans une société de plus en plus tournée vers la consommation. Il y a 100 ans, on produisait peu de déchets. Les sacs plastiques, les conserves ou les lingettes n’existaient pas. Les gens réparaient ce qui était cassé. Pour le goûter, les enfants mangeaient du pain avec du beurre. Aujourd’hui, la société de consommation, la publicité et la mode créent des besoins et des envies nouvelles.

Des changements possibles

Chacun à son niveau peut changer ses modes de consommation : consommer moins ou mieux, acheter des produits durables au lieu de produits jetables. Ensuite, les entreprises doivent améliorer et optimiser la conception des produits : quantités et choix des matériaux utilisés. Enfin, il faut penser à trier et à recycler tout ce qui peut l’être. Certains produits se recyclent très bien comme le papier, l’acier ou le verre.

Les déchets électroménagers

En France, 1,7 million de produits électroménagers et électroniques sont jetés chaque année, et cette quantité augmente de 3 à 5 % tous les ans. Or ces produits sont parmi les plus difficiles à recycler. Pour financer ce recyclage, une écotaxe, payée par le consommateur au moment de l’achat du produit, a été mise en place. Avant que cette taxe n’existe, ces déchets étaient simplement mis en décharge, incinérés ou récupérés, sans traitement préalable. Aujourd’hui, pour qu’ils rejoignent le circuit de collecte et de recyclage, ces produits doivent être apportés à des déchetteries ou dans les magasins qui en vendent.

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FICHE 4 | LES DÉCHETS

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La bonne poubelle

• Le principe

Demander aux enfants de trier des déchets par famille : biodégradables, plastiques, verre, papiers et cartons, métaux, non recyclables, collecteurs spécifiques.


• 20 cartes illustrées de déchets à découper avant de commencer le jeu.

• Règles du jeu

• Matérialiser les 6 familles de déchets (boîtes ou feuilles de papiers sur lesquelles on inscrit le nom des familles de déchets).

• Au début, toutes les cartes sont au centre, comme une pioche.

• Chacun son tour tire une carte et la pose dans la famille de déchets qui lui semble correspondre. Les autres peuvent ne pas être d’accord et réagir.

• À la fin, l’animateur tranche et donne la bonne réponse.

Réponses déchets biodégradables : trognon de pomme, épluchures de carottes, coquilles d’oeuf.

déchets plastiques : flacon de gel douche, bouteille d’huile, bouteille d’eau en plastique, bouteille de soda.

verre : pot de confiture sans couvercle, bouteille de vin.

papiers et cartons : boîte de céréales, magazine, feuilles de papier, brique de lait, boîte de camembert.

métaux : boîte de conserve.

déchets spéciaux : pile, ampoule basse consommation, téléphone portable usagé.

non recyclables : pot de yaourt, gourde vide de compote, pot de crème fraîche vide, sac plastique.


Faites passer l’idée que sans un bon tri, rien ne peut être recyclé.

• Prolongement

Si vous disposez d’ordinateurs avec accès à Internet, vous avez la possibilité de faire jouer les enfants à l’adresse suivante : 4http://www.confortetdomotique.fr/ (accès élève) 4http://www.confortetdomotique.fr/enseignants/connexion (accès enseignant)

Ce jeu interactif propose de trier plus de 100 déchets ! Pour vous connecter à l’espace Enseignants du site Confort et Domotique, vous devez passer par le Réseau National de Ressources de Technologie à l’adresse suivante : 4http://ww2.ac-poitiers.fr/rnrtechno/ Vous obtiendrez ainsi un login et un mot de passe.




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Concours recyclage

Troc troc

Principe du concours

Demander aux enfants d’apporter des objets destinés à la poubelle et leur proposer de fabriquer de nouveaux objets (robots, véhicules, insectes, monstres...) à partir de ces déchets. Cette activité permet de faire comprendre aux enfants qu’avec un peu d’imagination et de créativité, on peut donner une nouvelle vie à des objets destinés à être jetés.

Méthodologie pour la mise en place du concours

• Définir les dates de lancement et de fin du concours.

• Prévoir une inscription préalable des structures d’accueil participantes.

• Imaginer la communication autour du concours pour informer les structures d’accueil (mail aux directeurs de centres, affiches …) ?

• Définir les critères d’évaluation et mettre en place un jury.

• Rédiger un règlement. Qui peut participer ? Comment s’inscrire et auprès de qui ? Date limite d’inscription ? Date limite de rendu des travaux ? Format ou volume maximum des travaux ? Composition du jury. Critères d’évaluation. Dotations.

• Trouver des dotations (sorties, cadeaux…).

Critères d’évaluation

Créativité et qualité de la réalisation.

Un troc entre amis permet de s’échanger des objets dont on s’est lassé mais qui feront le bonheur d’une autre personne.

Avant le jour J

• Trouver un espace assez grand pour organiser le troc. Chacun doit avoir son petit stand.

• Demander aux enfants de rassembler les affaires dont ils veulent se débarrasser.

Le jour J

Aider les enfants à classer leurs objets par tranche de prix : moins de 5 €, de 5 à 10 €, de 10 à 15 € (ne pas dépasser cette somme) afin qu’ils puissent les échanger avec les autres enfants contre d’autres objets de valeur identique.


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FICHE 5 | L’ÉNERGIE

Économiser l’énergieDepuis toujours, l’énergie est facteur de développement. En particulier l’électricité, une énergie dont il est bien difficile de se passer au quotidien. En France, si les bâtiments d’habitation et de bureau sont les plus consommateurs, tout le monde est concerné par les économies d’énergies !

L’état des lieux

Tous les jours, nous consommons une grande quantité d’énergie pour faire une multitude de choses : nous éclairer, nous déplacer, communiquer, nous soigner, fabriquer des objets... Pour toutes ces activités, nous consommons du gaz, du pétrole, du charbon mais surtout, de l’électricité. En France, elle représente presque 45 % de la consommation d’énergie. Cette électricité est en grande partie utilisée par les ménages, pour la cuisson, l’eau chaude, le chauffage mais aussi pour la réfrigération, le lavage du linge ou de la vaisselle, l’éclairage et les produits audiovisuels ou informatiques qui ne cessent de se développer.

Mieux produire l’énergie

Économiser l’énergie, c’est d’abord changer notre manière de la produire. On peut ainsi privilégier les sources d’énergie qui n’émettent pas de gaz à effet de serre pour produire toute l’électricité dont nous avons besoin par exemple. C’est le cas de l’énergie nucléaire, grâce à laquelle on peut produire de grandes quantités d’énergie, et des énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire…), même si certaines ne sont pas disponibles tout le temps. Cela permet de préserver les ressources dites fossiles (charbon, gaz, pétrole) dont les stocks s’épuisent lorsqu’on les utilise et de réduire l’impact sur le changement climatique.

Mieux consommer l’énergie

Économiser l’énergie, c’est aussi en consommer moins et bien l’utiliser.Que ce soient des maisons, des bureaux, des piscines municipales ou des hôpitaux, les bâtiments constituent le principal réservoir d’économie. Il est ainsi possible de réduire la consommation en isolant mieux les constructions (fenêtres, murs, toits), en installant des équipements pour la production d’électricité et de chaleur (panneaux solaires, chaudières à bois, pompes à chaleur...), en achetant des appareils peu gourmands en énergie. Les petits gestes du quotidien ont également un impact non négligeable sur notre consommation d’énergie. Pour les découvrir, rendez-vous fiche 13.

Agir ensemble

Bien sûr, les particuliers ont un grand rôle à jouer dans les économies d’énergie. Mais il existe beaucoup des petites et grandes solutions au niveau de l’industrie, de l’agriculture, des collectivités territoriales, des associations... Chacun peut mettre en œuvre des moyens techniques et faire évoluer ses comportements pour mieux maîtriser l’énergie.

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On s’engage tous !

• Le principe

Proposer aux enfants de rédiger une charte d’engagements afin d’économiser l’énergie au sein de leur école et de leur logement.


• Une charte vierge à remplir et à décorer.

• Règles du jeu

• Demander aux enfants de voter pour 5 éco-gestes choisis parmi ceux proposés dans l’animation, sur le site : 4adresse où il sera possible de voir l’animation flash

• Les enfants pourront ensuite décorer leur charte ou choisir d’illustrer un point de la charte.

• Prolongement

Il serait intéressant de proposer à votre mairie d’organiser un concours inter-collectivités à l’occasion de la Semaine du développement durable (chaque année en avril). Un jury récompensera les plus belles chartes et offrira des dotations en lien avec le développement durable : visite de site, t-shirts éco-conçus...

Classer les énergies

Demander aux enfants de classer les sources d’énergies suivantes selon qu’elles sont renouvelables ou non : énergie solaire, pétrole, énergie éolienne, gaz, bois, énergie hydraulique, charbon, nucléaire.Réponses : renouvelable (solaire, éolien, bois, hydraulique), non renouvelable (pétrole, gaz, charbon, nucléaire).Si vous disposez d’ordinateurs avec accès à Internet, vous avez la possibilité de faire jouer les enfants à l’adresse suivante :

4http://www.edf.com/html/ecole_energie/index.php?jeu=jeu03

Visite découverte

Organiser la visite, d’une usine hydraulique, d’une centrale nucléaire, d’une centrale thermique...45 espaces d’information et de découverte sont répartis sur toute la France, à proximité des centrales nucléaires, hydrauliques et thermiques à flamme d’EDF. Pour découvrir ces lieux et les modalités de visite, ou télécharger la plaquette « Guide des espaces découverte des centrales de production d’électricité EDF », rendez-vous sur :

4http://energie.edf.com/nucleaire/visiter-nos-centrales-83749.html

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FICHE 5 | L’ÉNERGIE



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Charte d’engagements

À partir d’aujourd’hui, nous nous engageons à

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Préserver l’eauL’eau est un élément très présent dans notre quotidien. Elle sert à boire, cuisiner, cultiver, fabriquer des produits industriels ou élever des animaux… Mais en utilisant l’eau, nous la salissons et nous ne savons pas la nettoyer totalement.

L’état des lieux

L’eau est très abondante sur Terre (océans, glaciers, rivières, nappes souterraines), mais seulement 0,65 % de cette réserve peut être utilisé. La plus grande partie est consommée par l’agriculture et l’industrie. La consommation individuelle représente 10 % du total. Notons également que depuis un siècle, la population mondiale a triplé et la consommation d’eau a été multipliée par six.

Le lavage de l’eau

Toute l’eau que nous utilisons provient du milieu naturel, c’est-à-dire qu’elle est captée dans un cours d’eau, un lac, une source ou une nappe souterraine. Elle est ensuite nettoyée pour être rendue potable avant d’être transportée jusqu’aux lieux de consommation (habitations, usines). Une fois utilisée, l’eau passe dans une station d’épuration et environ 70 % en ressort propre.

Les pollutions

En ruisselant et en s’infiltrant dans les sols, l’eau entraîne ce qu’elle croise sur son chemin : lessives, détergents, graisses, déjections animales, acides, pesticides, engrais chimiques… Ces substances vont alors polluer les nappes souterraines, les rivières et la mer.

Oui aux économies

Chacun d’entre nous, à son niveau, doit faire un effort pour consommer moins d’eau et éviter de la polluer. Voici donc quelques astuces anti gaspillage : ne pas laisser un robinet ouvert plus longtemps que nécessaire, récupérer l’eau de pluie pour arroser le jardin, équiper la chasse d’eau et les robinets de systèmes pour l’économiser, ne pas faire fonctionner le lave-linge ou le lave-vaisselle tant qu’ils ne sont pas pleins, réparer les robinets qui fuient, prendre des douches plutôt que des bains, utiliser le mode éco des appareils, etc.

FICHE 6 | L’EAU

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À partir du schéma ci-dessous, demander aux enfants : • À la maison, quelle activité est la moins gourmande en eau ? • À la maison, quelle activité est la plus gourmande en eau ? • Quelle activité représente 20 % de notre consommation d’eau ?


Le cycle de l’eau

• Le principe

Demander aux enfants de placer en cercle et dans l’ordre les textes décrivant chaque étape du cycle de l’eau.


• Les 5 étapes illustrées du cycle de l’eau.

4Imprimez plusieurs jeux afin de faire travailler les enfants par groupes de 5. 4Découpez les cartes avant de commencer le jeu.

• Règles du jeu

• Chaque enfant de chaque groupe tire une image.

• Chaque enfant doit décrire son image. Que voit-il ? D’où vient l’eau ? Où va-t-elle ?

• Les autres peuvent l’aider s’il a du mal.

• Chaque enfant place ensuite son image au centre de la table, de façon à reproduire le cycle de l’eau.

Réponses : Dans l’ordre : évaporation / condensation / précipitations / infiltration et ruissellement / retour vers la mer. Et le cycle recommence avec évaporation / condensation, etc.


• Faites en sorte que les enfants s’écoutent mutuellement et qu’ils ne portent pas de jugement de valeur sur les autres.

• Naviguez de groupe en groupe pour aider les enfants.

FICHE 6 | L’EAU


Consommation d’eau

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Protéger la biodiversitéLa biodiversité englobe la diversité naturelle des organismes vivants : plantes, animaux, organismes microscopiques. C’est une immense richesse qui est aujourd’hui menacée. Le taux de disparition actuel des espèces est environ 1 000 fois supérieur au taux observé depuis des milliers d’années.

L’état des lieux

Dans le monde, 7 000 espèces animales sont en danger d’extinction, soit 23 % des espèces de mammifères, 12 % des oiseaux, 46 % des poissons et 61 % des reptiles. Et sur 350 000 espèces végétales connues, 60 000 sont menacées d’extinction. Au-delà du nombre d’espèces, ce sont les relations qu’elles établissent entre elles qui sont intéressantes : elles s’entraident, se mangent ou sont en compétition pour l’utilisation des ressources. Et l’homme est une espèce parmi les autres.

La biodiversité, à quoi ça sert ?

Chaque espèce est un trésor, le résultat d’une évolution qui s’étend sur des milliards d’années. La biodiver-sité participe à la production d’oxygène, au maintien de la qualité de l’eau et de l’air, à la fertilisation des sols, à la pollinisation. La biodiversité fournit également des produits essentiels à notre vie quotidienne : nourriture, médicaments, matériaux de construction, fibres pour l’habillement, etc.

La responsabilité de l’homme

Les causes de disparition de la biodiversité sont nombreuses : réchauffement climatique, destruction des habitats de la faune et de la flore, introduction d’espèces invasives, pollutions, surexploitation par la chasse et la pêche, démographie en hausse et aménagements humains trop nombreux (routes, barrages, villes…).

FICHE 7 | LA BIODIVERSITÉ

© EDF 2012

Demander aux enfants de relier chaque terme à sa définition.Demander aux enfants de relier chaque terme à sa définition.

Réponses : • Les carnivores mangent de la viande,

• les herbivores mangent des végétaux,

• les insectivores mangent des insectes,

• les omnivores mangent de tout.

Carnivore

Herbivore

Insectivore

Omnivore

Mange de tout

Mange de la viande

Mange des végétaux

Mange des insectes


La chaîne alimentaire

• Le principe

Demander aux enfants d’incarner un animal et de se placer en cercle afin de matérialiser une chaîne alimentaire.

• Règles du jeu

• Dans un premier temps, 6 enfants se portent volontaires pour incarner chacun un des 6 maillons d’une chaîne alimentaire. Ils se placent ensuite en ligne de façon à reproduire la chaîne alimentaire. Ils se mettent ensuite à mimer le puceron, le papillon, la grenouille, etc.

Exemple 1 : puceron, coccinelle, araignée, oiseau, renard, loup. Exemple 2 : nectar des fleurs, papillon, libellule, grenouille, brochet, homme.

• Les autres enfants doivent deviner qui ils incarnent. Si le mime ne suffit pas, ils peuvent leur poser des questions : es-tu une plante ou un animal ? Es-tu carnivore ? De quelle couleur es-tu ? As-tu des poils ?

• Une fois la chaîne alimentaire clairement reconstituée, concluez en faisant passer le message que si un maillon de la chaîne vient à disparaître, c’est toute la chaîne qui risque de disparaître.


• Faites en sorte que les enfants s’écoutent mutuellement et qu’ils ne portent pas de jugement de valeur sur les autres.

• Si un enfant ne veut pas mimer un maillon d’une chaîne, respectez son choix. Cela peut être très difficile comme épreuve pour un enfant timide ou réservé.

• Dans l’idéal, à la fin du jeu, chaque enfant aura mimé un maillon d’une chaîne alimentaire.

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FICHE 7 | LA BIODIVERSITÉ


Qui mange quoi ?

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Alléger les transportsL’éloignement entre les lieux d’habitation et de travail, de production et de consommation, la mondialisation des échanges ou l’augmen-tation de la population sont autant de raisons à l’accroissement des transports.

L’état des lieux

Le secteur des transports est un gros consommateur d’énergie, il est à l’origine du quart des émissions de gaz à effet de serre en France et donc d’une partie du réchauffement climatique. Les transports ne sont pas sans effet sur notre santé et sur celle de la planète : embouteillages, problèmes de stationnement, nuisances sonores, pollutions, stress, consommation importante de combustible, réchauffement climatique...

Se déplacer plus doux

Les collectivités mettent en place des infrastructures afin d’inciter les citoyens à choisir des modes de déplacement doux, qui ont un impact moindre sur l’environnement : trains régionaux, cars, pistes cyclables, lignes de bus, tramway...

Des choix individuels

Au-delà de ces équipements, chacun peut faire des choix afin de réduire la pollution, de diminuer sa consommation de carburant ou ses émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit, par exemple, de limiter ses trajets, faire du covoiturage, choisir des moyens de déplacement doux ou acheter des produits fabriqués le plus localement possible.

Développer les transports électriques

Les transports électriques sont un atout dans la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone (CO2), la pollution atmosphérique et les nuisances sonores. Ils constituent une réponse adaptée, en particulier dans le cadre des plans de déplacement urbain (PDU), qu’il s’agisse de transports en commun (tramway, bus, navettes fluviales) ou de transport individuel (vélo, voiture particulière). Les solutions électriques s’appliquent aussi au transport de marchandises en ville et aux besoins logistiques des collectivités (nettoyage, entretien).

À l’école à pieds

Pédibus est un système de ramassage scolaire à pieds ou à vélo. Il existe des sites Internet pour les parents voulant organiser des vélobus ou des pédibus.

FICHE 8 | LES TRANSPORTS

© EDF 2012

Modes de transport

Groupe « projet »

Demander aux enfants de lister les équipements et les règles de bonne conduite afin de rouler à vélo en toute sécurité.

Réponses possibles : Porter un casque, porter un sac à dos, porter des vêtements avec des bandes réfléchissantes, avoir un système d’éclairage qui fonctionne, rouler en file indienne quand on est à plusieurs, tendre le bras du côté où l’on va tourner, respecter le code de la route, utiliser la piste cyclable quand il y en a une, ne pas rouler sur les trottoirs...

Demander aux enfants de lister des modes de transport collectifs puis des modes de transportindividuels.

Réponses possibles : transports collectifs (bus, car, métro, train, avion, tramway...), transports individuels (voiture, vélo, scooter, moto, trottinette, rollers....).

La thématique des transports scolaires peut faire l’objet d’un groupe « projet » dans le cadre d’un conseil de jeunes. Dans ce cas, demandez-leur de lister ce qui pourrait les inciter à aller à l’école autrement qu’en voiture : pédibus, ramassage scolaire, pistes cyclables... Cette réflexion peut également permettre d’identifier les éventuels équipements manquants au niveau des écoles comme un garage à vélos.

4 Les propositions doivent être réalistes et pourront déboucher sur des propositions plus concrètes à présenter au conseil municipal.


Voyage en bus

• Le principe

Demander aux enfants de visualiser un trajet et de le décrire.

• Matériel à rassembler

• Le plan des transports en commun (bus, tramway, métro) de votre commune ou de la grande commune la plus proche. • Des petits bouts de papier sur lesquels sont écrits des trajets (exemple : Mairie => stade de foot). Il doit y avoir autant de petits bouts de papiers que d’enfants. • Éventuellement des punaises.

• Règles du jeu

• Afficher le plan des transports sur un mur. • Chaque enfant tire au sort un petit bout de papier sur lequel est écrit un trajet. • Il se place près du plan. • Il doit repérer sur la carte son arrêt de bus de départ et d’arrivée. Il peut les matérialiser grâce à des punaises. • Il doit ensuite décrire son voyage : Quelle ligne doit-il tout d’abord prendre ? Y a-t-il un changement à prévoir ? Si oui, à quel arrêt et quelle autre ligne doit-il prendre ensuite ? Combien y a-t-il de stations en tout ?.


• Si l’enfant est bloqué, essayez de le mettre sur la piste. Mais laissez-lui le temps de réfléchir.

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FICHE 8 | LES TRANSPORTS


Cycliste sans danger

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Vivre en villeActuellement, près de la moitié de la population mondiale vit en ville. Les villes sont à la fois un formidable lieu de vie, de travail, de culture, de loisirs, mais comme elles s’étalent de plus en plus, elles sont aussi sources de pollutions et gagnent de la place sur la nature et l’espace rural.

L’état des lieux

Les villes ont des besoins énormes pour fonctionner, que ce soit pour leurs habitants ou pour les entreprises et industries qui y sont installées. De plus en plus de surfaces sont nécessaires pour fournir aux villes toutes les ressources dont elles ont besoin et absorber les émissions et les déchets qu’elles produisent. D’autre part, les villes sont des lieux de pollution, de bruit, de surpopulation. L’expansion des villes a des conséquences sur la planète.

La pollution de l’air

Habiter en centre ville coûte de plus en plus cher. Les gens sont obligés d’aller vivre en périphérie. Ce phénomène d’étalement augmente les déplacements quotidiens. Les transports mais aussi les usines, l’incinération des déchets, le chauffage urbain rejettent dans l’air des gaz et des poussières. On parle de pollution de l’air urbain. Il arrive même quelquefois qu’une ville soit victime d’un pic de pollution. Dans ces cas là, il vaut mieux prendre les transports en commun et éviter de faire du sport en extérieur.

Autres nuisances

La pollution de l’air et le bruit sont les principales nuisances de la ville, avant les embouteillages, la violence ou les odeurs.

Le mode de vie

Le mode de vie des habitants des pays développés est plus gourmand en matières premières ou en énergie et rejette plus de déchets que celui des habitants des pays sous-développés. Un habitant de New York (Etats-Unis) consomme environ 3 fois plus d’eau et produit 8 fois plus de déchets qu’un habitant de Bombay (Inde).

Le cadre de vie

La ville est un espace à partager. Ne dérangeons pas nos voisins, respectons les équipements urbains (trottoirs, parcs, abris de bus...), ne jetons pas nos déchets par terre... Pour bien vivre ensemble, il faut vivre dans le respect des autres et de sa ville.

Initiatives

De nombreuses villes mettent en place des initiatives pour diminuer les nuisances : transportsen commun, pistes cyclables, habitat écologique, tri des déchets, etc.

FICHE 9 | LA VILLE

© EDF 2012

Demander aux enfants de dessiner une ville idéale ou une ville du futur. Cette ville pourra, par exemple : • avoir un air plus sain, • avoir un confort visuel et auditif plus élevé, • être sûre pour les enfants (déplacements, jeux...), • être agréable à vivre, • proposer des modes de transports faciles à utiliser.

4Cette activité peut être le point de départ d’une réflexion lors d’une commission d’un conseil de jeunes sur le thème de l’environnement.


Petit journaliste

• Le principe

• Proposer aux enfants un reportage photo sur leur ville. Organiser une sortie. Les enfants seront répartis par petits groupes. Chacun son tour prendra des photos de ce qui symbolise pour lui la ville : immeubles, arrêts de bus, magasins, mairie, lampadaires...

• Cette activité pourra également être l’occasion d’une réflexion sur les transports en commun et sur l’orientation en général : quelques jours avant, repérer sur un plan le centre de loisirs, le centre ville, quel chemin il va falloir suivre, quels transports en commun faut-il éventuellement emprunter ?

• En prolongement ou si ce reportage photo n’est pas envisageable, proposer aux enfants de collecter des photos de villes dans les journaux et les magazines. Dans ce cas, demander aux enfants de comparer les photos issues de leurs recherches et de différentes villes avec celles qu’ils ont prises lors de la promenade ou des photos de leur ville trouvée dans la presse locale, les journaux d’information des collectivités ….


• Appareils photo (au moins un par groupe).

• Pour le prolongement ou si le reportage photo n’est pas envisageable : demander aux enfants, les jours précédents, de collecter des photos de leur ville et de différentes autres villes dans les journaux, magazines, presse locale.

• Règles du jeu

• Demander aux enfants de lister ce qui caractérise une ville ou un village : mairie, église, parkings, voitures, boutiques, immeubles...

• Demander aux enfants de classer ces éléments par catégorie : jeux, bâtiments, équipements publics...

• Demander aux enfants de dire selon eux ce qu’il manque.

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FICHE 9 | LA VILLE


La ville idéale

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Tout savoir sur l’éclairage publicL’éclairage public fait partie de l’environnement urbain et il est incon-cevable de penser une ville sans celui-ci. Véritable gage de sécurité pour les habitants, l’éclairage public est aussi un gros consommateur d’énergie. Il doit donc être repensé pour concilier sécurité et enjeux environnementaux.

L’état des lieux

La consommation liée à éclairage public représente 20 % du budget énergie d’une commune et environ 10 % de son budget global de fonctionnement. En dix ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30 % en France.

Revenir à l’essentiel

Certaines zones sont éclairées inutilement : les autoroutes, certains quartiers peu fréquentés la nuit comme les zones industrielles... Il existe également des éclairages uniquement décoratifs. A-t-on besoin de tout cela ? La question peut être posée.

Gage de sécurité

L’éclairage public est utile pour assurer le confort des citadins mais également pour assurer la sécurité de leurs déplacements, qu’ils soient en voiture, en deux-roues ou à pieds. Il permet de bien voir et d’être bien vu.

Source de pollution

L’éclairage public est très gourmand en énergie. Il est également considéré comme une pollution visuelle. Il peut gêner les citadins s’il n’est pas bien réglé ou excessif. Enfin, il peut perturber la faune et la flore en modifiant les conditions naturelles (alternance du jour et de la nuit). Le Grenelle de l’environnement a d’ailleurs prévu une loi visant à limiter la pollution lumineuse.

Améliorer les systèmes

De nombreux systèmes innovants apparaissent. Certains jouent sur une meilleure rentabilité de l’éclairage : ils éclairent plus les sols et moins les étoiles. Pour la plupart des lampadaires actuels, 30 à 50 % de la lumière sont totalement perdus car elle va vers le ciel ! D’autres utilisent des systèmes basse consommation. Enfin, il est possible de déterminer des niveaux d’éclairage en fonction de la nature des besoins (fréquentation des voies, sécurité...).

FICHE 10 | L’ÉCLAIRAGE PUBLIC

© EDF 2012

Mène l’enquête

• Le principe

Jeu d’observation sur les lumières de la ville.


• Une photo d’un espace plus ou moins urbain (Paris ou village) la nuit. Exemples :

• Règles du jeu

• Demander aux enfants de lister tout ce qui est éclairé dans cette photo de Paris ou de petite ville (selon l’endroit où se situe votre centre de loisirs, votre commune...) : rues, quais, ponts, maisons, bâtiments, tour Eiffel, bateaux...

• Demander aux enfants de dire quels éclairages sont essentiels à la sécurité des habitants et quels éclairages sont plus du domaine de l’esthétique.

• Demander aux enfants de dire ce qu’il en est à l’échelle de leur ville : qu’est-ce qui est éclairé ? Est-ce utile ? Quels éclairages pourrait-on réduire ? Y a-t-il des heures ou des endroits où l’éclairage ne sert à rien ?


• Rappelez les règles de la discussion constructive : ne pas se couper la parole, s’écouter mutuellement, respecter l’avis des autres, ne pas porter de jugement de valeur sur les autres, avoir un esprit critique mais ne pas critiquer par principe.

• Fixez une durée pour cette discussion et respectez-la.

• Soyez impartial. Vous n’êtes pas là pour donner votre avis mais pour faire en sorte que les avis de chacun s’expriment dans un esprit de respect.

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FICHE 10 | L’ÉCLAIRAGE PUBLIC



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Connaître les installations sportivesLes activités sportives, comme toutes les autres activités humaines, doivent prendre en compte l’environnement et les critères de développement durable.

Les équipements

De nombreux équipements sportifs (gymnases, stades, piscines...) ont été rénovés ou sont en passe de l’être. Leur rénovation est l’occasion d’intégrer une dimension environnementale : économies d’eau et d’énergie, bonne isolation, déplacements limités, gestion des déchets... Ceci est bien entendu le cas des nouveaux équipements dont la plupart répondent à des normes de construction des bâtiments exigeantes (norme HQE, norme BBC, ...). Certains sont même dits à « énergie positive », c’est-à-dire qu’ils produisent plus d’énergie qu’ils n’en consom-ment (panneaux solaires, panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur, isolation...)

Des bâtiments sportifs à « énergie positive » commencent à voir le jour en France. Exemples : gymnase à Fort-de-France (Martinique), à Arques (Pas-de-Calais), le stade du Havre en 2012.

Les déplacements

Afin de limiter les longs trajets, il est préférable de choisir un sport que l’on peut pratiquer près de chez soi. On pourra alors s’y rendre en transports en commun, à vélo ou à pieds, sans forcément avoir besoin de prendre une voiture. Et pour des pratiques éloignées géographiquement ou lors des compétitions, on peut penser au covoiturage !

Le matériel

De nombreux centres sportifs mettent en oeuvre des politiques d’achat éco-responsables afin d’allonger la durée de vie des matériels (réutilisation...) et de traiter les matériels sportifs en fin de vie (recyclage, destruction contrôlée...).

Les innovations

Le secteur des équipements sportifs a vu naître de belles innovations comme, par exemple, des revêtements de sol écologiques, des vêtements éco-conçus... Plus anecdotique : depuis plusieurs mois, aux États-Unis, des salles de sport sont équipées de vélos avec une dynamo intégrée pour récupérer l’énergie produite par les mouvements des sportifs. En pédalant, ils fournissent de l’énergie électrique pour le fonctionnement de l’immeuble.

L’utilisation

Dans un équipement sportif, il faut se comporter comme chez soi : éteindre les lumières en partant, prendre une douche courte, ne pas laisser traîner de déchets...

FICHE 11 | LES INSTALLATIONS SPORTIVES

© EDF 2012

Parcours de santé

• Le principe

Mettre en place un parcours sportif avec des éléments dont on dispose sur place.


• chaises,

• bancs,

• ballons,

• etc.

• Règles du jeu

• Demander aux enfants de concevoir un parcours sportif avec le matériel dont ils disposent. Sans rien acheter. On recycle !

• Demander aux enfants de réaliser le parcours. Il est possible ensuite de réaliser des olympiades en les chronométrant ou en mettant en place un jury afin d’évaluer la qualité de la prestation.


Vérifiez que ce parcours ne présente pas de danger lors de son exécution.

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FICHE 11 | LES INSTALLATIONS SPORTIVES



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Découvrir les éco-gestesEn terme de développement durable, il faut « penser global, mais agir local ». Voici une liste d’éco-gestes que vous pouvez mettre en place dans votre quotidien. Chaque geste individuel mis bout à bout, ça finit par compter !

À LA MAISON

• Éclairage 4 Éteindre la lumière en sortant d’une pièce. 4 Dépoussiérer ses ampoules (40 % d’éclairage en plus).

• Appareils électroménagers 4 Remplir complètement le lave-vaisselle ou le lave-linge.

4 Dégivrer les appareils réfrigérants tous les 6 mois. 4 Réduire la température des cycles de lave-linge.

• Appareils électroniques 4 Éteindre complètement les appareils électroniques ou les connecter à une multiprise avec interrupteur.

• Chauffage 4 Faire entretenir la chaudière tous les ans. 4 Fermer les volets et adapter la température des pièces à leur utilisation (19°C pour les pièces à vivre et 16°C pour les chambres).

• Cuisson 4 Éteindre les plaques électriques 10 à 15 minutes avant la fin de la cuisson. 4 Faire bouillir de l’eau avec un couvercle.

• Eau 4 Prendre une douche plutôt qu’un bain (5 fois moins d’eau consommée et donc d’eau chauffée). 4 Couper l’eau lors du brossage des dents.

• Déchets 4 Participer et inciter au tri sélectif pour favoriser le recyclage. 4 Rapporter les piles usagées chez les commerçants pour qu’elles soient recyclées ou utiliser des piles rechargeables.

• Achats 4 Choisir les grands conditionnements et les produits les moins emballés. 4 Privilégier les produits de saison, produits localement, afin de limiter les gaz à effet de serre émis lors de leur transport et de conserver les qualités nutritionnelles de produits cueillis à maturation.

FICHE | DES GESTES AU QUOTIDIEN+

© EDF 2012

DANS LES TRANSPORTS

• Bien choisir son mode de transport 4 Pour de très courtes ou courtes distances, la marche à pied et le vélo sont recommandés. Économiques, non polluants et n’émettant pas de gaz à effet de serre, ils maintiennent également en forme. 4 Pour de moyennes distances, les transports en commun présentent de nombreux atouts. Plus sûrs et moins polluants, ils réduisent le nombre de

voitures en circulation et sont plus rapides. En ville, le tram va aussi vite qu’une voiture à trafic fluide et nettement plus vite en cas de bouchons et consomme 15 fois moins. 4 Pour de plus longues distances, le train est le plus adapté en termes de sécurité, d’économie d’énergie et de pollution, par rapport à l’avion ou la voiture.

• Favoriser le covoiturage Le principe est simple : il s’agit de se regrouper pour partager un véhicule, pour aller au travail, emmener les enfants à l’école ou faire les courses. Cette nouvelle façon de se déplacer réduit les frais et le nombre de véhicules en circulation.

• Adopter une conduite sereine S’il n’est pas toujours possible de s’en passer, il est très facile de mieux utiliser sa voiture pour limiter sa consommation d’énergie : choisir un véhicule adapté à ses besoins, l’entretenir régulièrement, modérer l’usage de la climatisation, couper le contact en cas d’arrêt prolongé, conduire avec souplesse.

À L’ÉCOLE

• Aller à l’école à pied ou à vélo La majorité des écoles se trouve à moins d’1/4 d’heure à pied du domicile, ce qui constitue une très bonne occasion de s’y rendre à pied, à vélo ou à pédibus, cet accompagnement collectif d’un groupe d’enfant par les parents à tour de rôle..

• Éteindre la lumière en sortant d’une pièce (classe, toilettes...)

• Éteindre complètement les appareils électriques et électroniques de la classe ou les connecter à une multiprise avec interrupteur.

• Choisir ses fournitures Le naturel et le durable sont préférables à l’artificiel et au jetable : crayons et règle en bois, stylo plume rechargeable, cahier en papier recyclé, calculatrice solaire…

• Utiliser moins de papier

• Initier un projet précis Avec la classe ou l’établissement, un projet peut être mis en place en début d’année ou lors d’occasions spécifiques, comme un tri sélectif dans la classe, une campagne de nettoyage avec le quartier…

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FICHE | DES GESTES AU QUOTIDIEN+

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Vous souhaitez animer un débat avec les enfants dont vous avez la charge. Cela doit permettre à chacun d’échanger des idées, de réfléchir et de progresser sur un sujet.

L’intérêt

• En fin de CM2, les enfants doivent être capables de prendre la parole devant les autres, écouter autrui, formuler et justifier un point de vue.

• En fin de collège, ils doivent savoir développer de façon suivie un propos en public sur un sujet déterminé, participer à un débat, à un échange verbal, formuler clairement un propos simple, comprendre l’importance du respect mutuel et accepter toutes les différences.

Les sujets possibles

Trouvez des sujets qui ne soient pas trop éloignés du quotidien des enfants. Nous vous proposons certains sujets dans les fiches thématiques.

Règles du jeu

• Ne pas se couper la parole.• S’écouter mutuellement.• Respecter l’avis des autres.• Ne pas porter de jugement de valeur sur les autres.• Avoir un esprit critique mais ne pas critiquer par principe.

Les sujets possibles

• Fixez une durée de débat et respectez-la.• Vous pouvez classer les enfants en plusieurs groupes s’ils sont nombreux : les « Pour » face aux « Contre ».• Soyez impartial. Vous n’êtes pas là pour donner votre avis mais pour faire en sorte que les avis de chacun s’expriment dans un esprit de respect.• Essayez de faire formuler une conclusion par chacun des groupes.

Animer un débat

FICHE | CONSEILS ANIMATION+

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Agriculture intensive : système de production agricole caractérisé par l’usage important de fertili-sants et de pesticides, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu’il s’agisse de la main d’oeuvre, du sol ou des autres moyens de production.

Atmosphère : couche gazeuse qui entoure la Terre ou d’autres astres.

Biodiversité : c’est l’ensemble de tous les différents êtres vivants de notre planète. C’est un mot com-posé à partir des mots «biologie» et «diversité».

Biomasse : 2ème énergie renouvelable de notre planète. Cette énergie est composée de matières orga-niques végétales ou animales. Elle est utilisée pour produire de la chaleur, soit par combustion, comme le bois ou la paille, soit par décomposition : des organismes microscopiques s’attaquent à ces matières (déchets ménagers, lisier…) et les décomposent. Cette décomposition dégage un biogaz qui ressemble à du gaz naturel. En brûlant, ce biogaz on peut produire de l’énergie. La combustion du bois est la plus ancienne des utilisations de cette énergie : dès la préhistoire les hommes ont utilisé le feu pour éloigner les bêtes sau-vages, s’éclairer, se réchauffer et cuire leurs aliments.

Covoiturage : utilisation d’un même véhicule par des personnes de foyers différents pour se rendre en un lieu identique ou emprunter un trajet commun.

Déchetterie : espace aménagé, gardienné et clôturé où les particuliers peuvent déposer gratuitement leurs déchets occasionnels : ceux qui ne peuvent être collectés avec les ordures ménagères en raison de leur volume, de leur poids ou de leur nature (toxique).

Détergent : produit qui dissout les impuretés.

Éco-conçu : conçu en intégrant des aspects environnementaux.

Énergie : vient du mot grec energeia qui veut dire « force en action ». Cela veut dire que l’énergie pro-duit une force qui met les objets en mouvement ou les transforme.

Espèce invasive : espèce originaire d’une autre région géographique, qui réussit à s’implanter durable-ment en milieu naturel. Cette implantation se fait au détriment des espèces locales pouvant entraîner une forte chute des effectifs, voire son extinction.

Étiquette-énergie : étiquette présentant une classification du niveau de consommation énergétique et du niveau de pollution d’un équipement : appareil ménager, climatiseur, voiture, logement... Sur cette éti-quette, la lettre A correspond à un niveau très économe et G correspond à un niveau très énergivore. Cela permet de faire un choix en toute connaissance de cause au moment de l’achat d’un tel équipement.

Gaz à effet de serre : gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l’atmosphère terrestre. L’augmentation de leur concentration dans l’atmos-phère est à l’origine du réchauffement climatique.

Géothermie : consiste à produire de l’électricité et du chauffage à partir de la chaleur de la Terre. Au centre de la Terre, la chaleur est très élevée.

Nappe phréatique : masse d’eau contenue dans les interstices ou fissures du sous-sol.

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FICHE | LEXIQUE+

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Norme HQE (Haute Qualité Environnementale) : initiative associative d’origine privée, basée sur un réfé-rentiel de 14 cibles, qui peut être intégré dans les offres commerciales d’ingénierie visant à améliorer la conception ou la rénovation des bâtiments et des villes en limitant le plus possible leur impact environne-mental.

Label BBC : le label BBC (bâtiment basse consommation énergétique) fixe comme objectif une consomma-tion électrique maximale pour les constructions neuves.

Panneau photovoltaïque : panneaux qui sont capables de transformer de la lumière en énergie électrique.

Pesticide : substance chimique destinée à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d’animaux causant des dommages aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, au bois et aux produits ligneux, ou des aliments pour animaux.

Pollinisation : transport du pollen depuis l’étamine, organe mâle de la fleur, jusqu’au stigmate du pistil, organe reproducteur femelle. C’est grâce à cela que les plantes peuvent se reproduire pour donner d’autres plantes.

Pompe à chaleur : système de chauffage sans combustion prélevant de la chaleur dans le milieu exté-rieur (par exemple dans l’air, l’eau, la terre) pour réchauffer la maison.

Recycler : réutiliser des produits industriels usagés dans le cycle de production de nouveaux produits.

Ressources naturelles : matière première, dont les propriétés sont utilisées, par l’homme ou par d’autres espèces vivantes, pour satisfaire un besoin. Les ressources naturelles peuvent être utilisées à l’état brut. C’est le cas des végétaux et des animaux, mais aussi des énergies renouvelables qu’on tire de l’air, du vent, de l’eau, du soleil. Elles peuvent également être transformées pour être exploitées. Il s’agit là essentiel-lement des énergies fossiles telles que le charbon, le pétrole, le gaz naturel ou l’uranium.

Réfugiés climatiques : personnes ou groupe de personnes qui sont obligés de se déplacer à cause de la dégradation de leur environnement de vie.

Secteur tertiaire : secteur qui recouvre un vaste champ d’activités qui va du commerce à l’adminis-tration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l’éducation, la santé et l’action sociale.

Station d’épuration : station de traitement des eaux usées des usagers raccordés au réseau d’assai-nissement. Une station d’épuration rejette une eau épurée dans le milieu naturel qui doit être conforme aux valeurs limites définies par arrêté préfectoral. Les résidus de traitement sont récupérés sous forme de boues.

FICHE | LEXIQUE+

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