DANGERS A MOTOTout savoir pour anticiper les situations, adapter votre conduite et rouler en toute sécurité.

Danger

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Votre engin vous procure des sensations inimitables de liberté. Vous pouvez vous déplacer facilement, stationner sans trop de difficultés, vous balader au gré de vos envies. Mais l’univers de la moto est impitoyable car les pièges sont nombreux.

L’exposition au risque d’accident est environ 21 fois plus élevée à moto qu’en voiture et les jeunes sont particulièrement touchés.

Les facteurs d’accident sont toujours les mêmes :défaut de formation, véhicule non maîtrisé, vitesse excessive ou inadaptée, manœuvres dangereuses, non-respect des règles fondamentales de sécurité, et consommation de produits psychotropes (alcool, drogues, médicaments...).

En moto, 3 handicaps pour le motard :

• une grande vulnérabilité aux chocs, • une sensibilité accrue à l’état de la chaussée (route

mouillée, verglas, gravillons, ...), • la difficulté à être vu par les automobilistes notamment,

peuvent être surmontés en adoptant les bons réflexes.

Le permis sera la première étape du parcours car ensuite,il faudra choisir votre moto et apprendre progressivement à maîtriser son poids, sa tenue de route, la vitesse, ...

L’expérience est importante et une conduite sûre ne laisse rien au hasard.

La sécurité d’abord, c’est le secret d’un motard heureux !

La motoc’est avant tout le plaisir, mais attention on ne s’improvise pas motard.

Sommaire

- Avec quel permis ?- Votre confort- Votre passager- Votre parcours

p 4Votre conduite

- Quelle moto choisir ?- Son équipement- Sa protection contre le vol- Son entretien

Votre moto p 9

- Votre équipement- Quelques règles de conduite à observer- Boire un verre, consommer des drogues ...

Votre sécurité p 15

- Les papiers nécessaires pour circuler- Quelles garanties souscrire ?

Votre assurance p 24

- Les secours- Le constat amiable

L’accident p 27

- Les Contrats GMF- Les Services GMF

Assurez-vous, protégez votre moto et pensez au conducteur

p 30

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Votre

conduiteAvec quel permis ?Votre confortVotre passagerVotre parcours

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L’accès à la conduite est graduel et le partage de la routes’apprend dès l’école. Les Attestations Scolaires de SécuritéRoutière (ASSR de niveaux 1 et 2) sont les premières marchesvers l’autorisation de conduire un véhicule.

Avec quel permis ?

Les différents types de permisLe permis moto a changé depuis le 19 janvier 2013. C’est la datede réussite à l’épreuve pratique en circulation qui fait foi.

La catégorie AM (BSR) est accessible à partir de 14 ans. Elle nécessite une formation théorique (Attestation Scolaire de Sécurité Routière de niveau 1 - ASSR 1 - ou Attestation Scolaire de Sécurité Routière de niveau 2 - ASSR 2) + une formation pratique en moto-école de 7 heures.

La catégorie A1 est accessible à partir de 16 ans. Outre l’ASSR 1 ou 2, la durée minimale de formation est de 15 heures. Cette formation est validée par un examen pratique comprenant une double épreuve (hors circulation - plateau - et en circulation).

Un titulaire du permis B depuis au moins 2 ans doit suivre une formation de 7 heures (sans examen) pour pouvoir prétendre à cette catégorie A1.

La catégorie A2 est accessible à partir de 18 ans. Nécessite toujours la détention d’une Attestation Scolaire de Sécurité Routière (ASSR 1 ou l’ASSR 2) + une formation de 20 heures minimum, validée par un examen pratique comprenant une double épreuve (hors circulation - plateau - et en circulation). Cette catégorie A2 est également accessible, à partir de 18 ans, après un permis A1 et une formation de 15 heures minimum, validée par un examen pratique comprenant une double épreuve (hors circulation - plateau - et en circulation).

La catégorie A est accessible après 2 ans de permis A2 (donc 20 ans) et après une formation complémentaire de 7 heures minimum sans examen.

CATEGORIES DE PERMIS AGE VÉHICULE

AM (BSR)

A partir de 14 ans

Scooters et motos de moins de 50 cm3 dont la vitesse est limité à 45 km/h

A1 A partir de 16 ans

Motocyclettes légère ≤ de 125 cm3 de puissance ≤ 15 ch (11kW)

A2 A partir de 18 ans

Motocyclettes de puissance ≤ de 47,5 ch (35kW)

AAprès

2 ans de permis A2 + 1 formation de 7 h

En principe, toutes les motos sont admises. En France toutefois, la puissance

est limitée à 100 ch (73,6 kW)

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Votre confort

A RETENIR :Tout comme le conducteur de 4 roues, le motard peut perdre despoints sur son permis, se voir infliger une suspension voire sefaire retirer son permis. Peu importe que l’infraction entraînantla perte de points ait été commise en voiture ou à moto. En plus, bien sûr, il devra payer l’amende et même selon le cas, effectuer une peine de prison ou une peine de travail d’intérêt général.

Une bonne position sur votre machine est indispensable pour bien manoeuvrer et pour éviter mal au dos, crampes... Vous devez faire corps avec votre engin.Si vous êtes fatigué, malade, ou encore si vous avez des soucis, bref, si vous n’êtes pas en grande forme, tenez en compte dans votre conduite : prenez vos distances et roulez moins vite. En effet, vous devez disposer de toutes vos capacités et être dans de bonnes dispositions pour conduire.

A RETENIR :• N’écoutez pas votre baladeur en conduisant et mettez votre

portable sur messagerie. La distraction peut vous coûter cher.• Le transport de bagages est délicat, et de toute façon, limité.

Il nécessite d’adapter votre conduite car il augmente le poids, déplace le centre de gravité, accentue la prise au vent, allonge les distances de freinage et diminue la garde au sol.

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Le transport est soumis à des règles très strictes et votre moto doit avoir été prévue pour recevoir un passager ; reportez-vous à votre carte grise. Dans ce cas :> Un seul passager peut être transporté à califourchon s’il

dispose d’un siège, de poignées de maintien et les pieds sur des repose-pieds.

> Un enfant de moins de 5 ans doit être transporté dans un siège homologué muni de sangles et fixé à la moto ; il doit être attaché et équipé d’un casque à sa taille.

> Avec un side-car, il ne faut pas dépasser le nombre de passagers inscrit sur la carte grise, qu’ils soient adultes ou enfants. Le passager doit également être casqué même si le side-car est fermé.

Votre passager

A RETENIR :Avant d’embarquer votre passager pour une belle aventure, méfiez-vous car son comportement va influencer votre conduite. Renseignez-vous car s’il est novice, il peut, par peur, vous déséquilibrer. Dans tous les cas, rappelez-vous qu’un passager doit être protégé comme le conducteur avec casque, gants (obligatoires depuis le 20 novembre 2016), combinaison, chaussures ...

Il est préférable de toujours préparer votre voyage, même pour un court trajet.

Les conditions atmosphériques rendent parfois les déplacements difficiles principalement en cas de pluie, vent, neige, verglas et brouillard.

Vous devez adopter une conduite prudente, diminuer votre vitesse, augmenter les distances de sécurité, prendre garde à l’aquaplanage, tenir compte de la mauvaise visibilité et de la fatigue visuelle. Sur la route, prêtez aussi attention à l’état général de la chaussée (trous, rainurage... et parfois à la boue !), les deux roues sont particulièrement sensibles aux différences d’adhérence.

Votre parcours

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Différents conseils et informations sont à votre disposition pour vous rendre la route plus facile. Outre les informations diffusées par les médias (radios, télévision, journaux...), consultez pour connaître :

Votre itinéraire

Pour préparer votre voyage en établissant

votre itinéraire personnalisé.

Internet : www.mappy.fr,

ou www.viamichelin.fr

Cartes et guides récents

Le trafic Pour identifier les difficultés

de circulations éventuelles.

Internet : www.bison-fute.equipement.gouv.fr

Radio : France Info (105.5), Radio Trafic FM (107.7)…

La météo Pour vous renseigner sur les conditions

météorologiques avant de prendre la route et éviter les mauvaises

surprises.

Internet : www.meteofrance.com

Vous pouvez aussi joindre les CRICR (Centres Régionaux d’Information et de Coordination Routière) en téléphonant au 0.800.100.200 (N° vert).

Enfin, n’oubliez pas vos papiers ni ceux du véhicule.

A RETENIR :• Prenez la route reposé, à des heures creuses, et faites des pauses

régulières. • Ne vous fixez pas d’heure d’arrivée qui vous contraindrait à prendre

des risques inutiles, et en cas d’obligation, prenez une marge.

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Votre

motoQuelle moto choisir ? Son équipementSa protection contre le vol Son entretien

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Le choix de votre moto est dicté par plusieurs critères : votre âge ou la catégorie de votre permis, son usage, votre taille, votre plaisir, sans oublier le prix de l’engin, de son entretien et de l’assurance.• Vous avez le choix entre plusieurs catégories de motos :

basiques, routières, sportives, GT, roadsters, customs, trails et tout-terrain. Si vous débutez, prenez conseil et commencez par un véhicule léger, contrôlable. Ecartez les motos puissantes qui vous mèneront tout droit à la chute. Pour une première acquisition, il est sans doute plus raisonnable de vous orienter vers une machine souple et facile à manier.

• Essayez votre moto et assurez-vous que vous faites corps avec elle. Votre taille, votre poids doivent être en adéquation avec les caractéristiques de l’engin. Votre position est aussi importante (hauteur de la selle, position des jambes et des pieds sont sources de maux et de mauvaise conduite).

• Tenez compte de sa puissance (accélération, maîtrise du véhicule), de son poids (demande par exemple de la force), son comportement routier (chaque moto a ses particularités qui varient avec la vitesse et le terrain). Le diamètre de la roue avant détermine la précision de conduite : les roues de petits diamètres demandent une très grande “dextérité”. Si vous êtes débutant : gare aux petites roues !

Quelle moto choisir ?

A RETENIR :• La modification des caractéristiques de votre moto est totalement

interdite. La Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) délivre un certificat d’homologation et toute modification vous rend hors la loi (sauf si vous décidez de repasser votre machine devant ce service pour une nouvelle réception).

• Si vous êtes victime d’un accident, l’assurance n’interviendra pas même si vous n’êtes pas responsable. Alors, pas de changement d’échappement, pas d’installation de kit : si vous rêvez de vitesse, changez de moto et pour vous faire plaisir en toute sécurité, allez sur piste.

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Il ne laisse rien au hasard et suit des règles rigoureuses. Votre moto doit obligatoirement être équipée de :- Au moins un rétroviseur côté gauche.- Un compteur de vitesse avec indicateur kilométrique.- 2 freins indépendants.- Une béquille.- Un éclairage avec : - 2 feux clignotants de changement de direction à l’avant

et à l’arrière. - A l’avant : un feu de croisement et un feu de route. - A l’arrière : un feu d’arrêt rouge, un éclairage de plaque

d’immatriculation permettant la lecture du numéro à 20 mètres et un catadioptre non triangulaire.

- Pneus avec des rainures de plus d’un millimètre de profondeur.

- Une plaque constructeur indiquant : la marque, le numéro d’identification du constructeur, le niveau sonore de la moto au ralenti, ...

- Un avertisseur sonore. - Un dispositif anti-parasite. - Un échappement homologué portant son n° d’homologation

et respectant les limites de bruit /puissance de la moto sous peine de sanctions (amende, immobilisation du véhicule).

- La moto doit être pourvue d’une plaque d’immatriculation réglementée et de taille normalisée (sur un fond blanc

- réfléchissant - avec lettrage noir - non rétro réfléchissant- tenue par des rivets, pas de vis).

Pour vous mettre à l’abri du vent, si votre machine n’est pas équipée, vous pouvez opter pour une bulle ou un saute-vent, en vous assurant qu’il est bien adaptable à votre moto. De la même manière, certains modèles sont désormais équipés d’Airbag. Pensez-y !Les conseils d’un technicien peuvent être utiles !

Son équipement

A RETENIR :Les motos équipées de plaques d’immatriculation non conformes (illisibles, fantaisistes, détériorées…) peuvent faire l’objet d’une immobilisation totale de la part des forces de l’ordre (sans oublier l’amende de 135 € liée à cette non conformité). Depuis janvier 2006, tout refus d’immobilisation de votre moto (quelle qu’en soit la cause) est passible d’une amende de 3.750 € et de 3 mois d’emprisonnement.

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Vous aimez votre engin, les voleurs aussi. Sachez que toutes les 4 minutes, une moto est volée. Alors, voici quelques précautions élémentaires que vous devrez observer :

- Bloquez la direction et équipez votre moto d’un ou de plusieurs solides antivols homologués. Attention, il(s) ne doi(ven)t pas reposer à terre mais être placé(s), par exemple, à l’avant entre la fourche et une branche de la roue. Ne jamais passer simplement l’antivol dans la roue car il serait alors possible de faire rouler la moto sans être gêné par celui-ci, ni dans un point d’attache facilement démontable.

- Attachez votre moto à un socle fixé au sol. Attention, le stationnement ne peut se faire qu’aux emplacements spécialement adaptés et non sur le mobilier urbain. Le Code de la route rappelle en effet que les véhicules ne doivent pas être stationnés sur les trottoirs. Par ailleurs, “nul ne peut occuper une dépendance du domaine public (…)”. Or, le mobilier urbain fait incontestablement partie du domaine public. Ces deux règles cumulées peuvent justifier que les forces de police ont toute autorité pour procéder à la coupe du système antivol et à la mise en fourrière. En ce qui concerne Paris, une ordonnance de 1971, interdit expressement à tout conducteur de faire stationner son véhicule sur les ouvrages apparents des services publics, tels bouches d’aération, grilles d’arbres, panneaux de signalisation, réverbères ou autres éclairages publics. Dans l’idéal donc, garez votre moto dans un lieu clos : parking, box…et dans tous les cas, attachez-la à un support fixe.

- Evitez de garer votre machine dans un endroit sombre, choisissez un lieu dégagé, éclairé et fréquenté. Ecartez-vous de tout lieu permettant à un voleur potentiel d’opérer en toute tranquillité et à l’abri des regards.

Sa protection contre le vol

A RETENIR :- Lorsque vous roulez, évitez de transporter votre antivol sur vous

(certains sont fabriqués en acier cémenté)... car en cas de chute, si vous l’avez, par exemple, placé dans votre sac à dos, il risque de vous blesser... Préférez le rangement dans un coffre ou top-case étanche, que vous pourrez, de préférence... verrouiller !

- En cas de vol de votre moto, vous devez porter plainte auprès de la police et votre assureur doit être informé dans le délai imparti par votre contrat.

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Le carnet d’entretien et la notice d’utilisation contiennent des indications précieuses à ne pas négliger. Consultez-les et respectez les consignes prévues par le constructeur.

Il conditionne la durée et l’état de votre moto. Il correspond au temps nécessaire aux pièces pour s’adapter, et les premiers kilomètres sont particulièrement importants. Il se fait progressivement, en fonction de l’utilisation future de la moto. Attendez au minimum 2 000 km pour bien sentir votre machine. De la même façon, en cas de remplacement des éléments de sécurité comme les pneumatiques, disques, plaquettes de frein, prévoir un mini-rodage d’environ 100 km.

Enroulez les Km sans compter, en balade, sans passager, et faites des pauses pour vérifier l’état général de votre engin : pression des pneus, tension de la chaîne, niveau d’huile...

C’est votre capital sécurité, c’est aussi la durée de votre machine qui est en jeu.

- Quelques vérifications courantes s’imposent avant d’utiliser votre moto : état et pression des pneus avant et arrière, tension et graissage de la chaîne, contrôle des différents niveaux (huile, liquide de frein, de refroidissement, carburant), éclairage (propreté, dispositifs réfléchissants...), fonctionnement des commandes d’accélération, des freins.... Le contrôle des amortisseurs doit être fréquent également.

- Le nettoyage participe à l’entretien et mieux vaut un shampoing classique avec une éponge et une bassine, plutôt qu’un jet d’eau qui abîmera votre belle peinture, surtout si vous avez opté pour un tuning.

N’oubliez pas, après le lavage, de graisser la chaîne mais aussi après une pluie et régulièrement toutes les semaines, si vous avez roulé longtemps à grande vitesse, ou bien encore si votre machine est restée un certain temps au garage.

Son entretien

• Le rodage

• L’entretien

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Les révisions sont du domaine du concessionnaire notamment pendant la période de garantie. Un contrôle périodique est indispensable car de nombreux organes s’usent et il faut les vérifier régulièrement.

A RETENIR :- Une moto non utilisée s’use. En cas d’immobilisation longue, cela

peut endommager le moteur.- Des pneus insuffisamment gonflés s’usent plus rapidement. Trop

gonflés, ils peuvent entraîner des dérapages. Attention, une variation de pression peut modifier de façon importante la tenue de route de la moto.

- Equipez-vous d’un kit anti-crevaison.

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Votre

sécuritéVotre équipementQuelques règles de conduiteà observerBoire un verre, consommerdes drogues…

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Votre équipement

Si la prudence est la règle essentielle lorsque vous chevauchez votre moto, votre équipement comme celui de votre passager ne sont pas superflus.

En l’absence de carrosserie, vous ne disposez d’aucune protection. Vous n’êtes JAMAIS A L’ABRI, exposé aux intempéries comme aux chocs les plus brutaux, et la chute est toujours imprévisible...

• Protégez votre tête

Le port du casque, attaché, est obligatoire, en ville et sur la route, pour le conducteur comme pour le passager (à défaut, vous encourez des sanctions). Mais pas n’importe quel casque !

Quel casque ?

Avant tout, il convient de sélectionner votre modèle en toute connaissance : il existe trois types de casques déclinés dans plusieurs marques.

Le “jet” :Equipement léger, généralement dépourvu d’écran (ou visière) sans protection maxillaire.

Attention : il vous faut au minimum des lunettes résistantes ; les remplacer dès qu’elles sont usées. Les yeux sont l’outil de base de la conduite à moto et sans lunettes, vous n’êtes protégé ni des projections de gravillons, ni des insectes, ni des poussières dans le visage...

Autre version : le CROSS, qui est un JET avec une protection au menton et une visière plus longue.

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L’“intégral” :Préserve entièrement la tête et le visage ; il protège notamment vos mâchoires en cas de choc ; le bruit est très réduit sous cette protection mais la buée peut diminuer le champ visuel.

Aussi, il est préférable que la visière soit traitée anti- buée et qu’elle soit anti-rayures ! Attention , elle est fragile et se lave uniquement à l’eau et au savon, avec un chiffon (à l’exclusion de tout autre produit).... Pour une meilleure sécurité, mieux vaut adopter un casque à visière claire, accompagné de lunettes de soleil si besoin. Pas d’écran fumé surtout en cas de conduite de nuit.

Le “modulaire” :Mi-jet, mi-intégral, combine les avantages des deux : la partie avant “mentonnière” s’escamote afin de dégager le visage du pilote, il se transforme en Jet pour pouvoir parler, et en intégral pour rouler.

Son achat, à qualités égales, est plus onéreux que l’intégral.

Attention : Il est interdit de dévisser la partie modulable.

Partie avant du casque mobile qui se relève et se rabat.

Véritable garantie de votre sécurité, votre casque doit être homologué :

> soit porter l’estampille Norme Française (étiquette verte marquage NF),

> soit être en conformité avec la Norme Européenne.

A noter que depuis juillet 2013, une nouvelle norme, tenant compte du type de casque, impose aux fabricants d’ajouter une lettre concernant la résistance de la mentonnière (P pour la mentonnière protectrice du casque intégral, NP pour celle non protectrice du modulable et J pour l’absence de mentonnière du jet).

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Des bandes blanches, rétro-réfléchissantes, collées sur le devant, l’arrière et les côtés, vous permettront d’être vu de nuit car elles ont la propriété de renvoyer la lumière à sa source : une sécurité complémentaire qu’il est, bien entendu, interdit de retirer ou de masquer !

Un casque est personnel et il est impératif que vous l’essayiez. Il doit :

• Etre adapté à votre tête (ne pas trop serrer pour éviter les maux de tête, ne pas flotter).

• Etre acheté neuf (sans défaut caché).

• Permettre le port de lunettes correctrices ou tout simplement de soleil.

• Avoir une boucle de fermeture facile à ajuster, car votre casque doit obligatoirement être attaché.

Collez une étiquette, à l’intérieur de votre casque, mentionnant votre groupe sanguin et rhésus au crayon indélébile : en cas d’accident, l’information peut être précieuse...

A RETENIR :- Vous devez changer de casque après le moindre choc, même en

l’absence de dommages visibles, car la résistance de la coque est diminuée.

- Vous devez aussi remplacer votre casque (en dehors de tout choc) tous les 5 ans environ, l’usure par la transpiration, le soleil et les intempéries en modifie les qualités de protection. Bien sûr, pas question d’acheter un casque d’occasion... de bricoler ou de repeindre votre casque, au risque de détériorer le matériau dont il est composé !

- Pour nettoyer la garniture intérieure de votre casque, dans tous les cas, suivez scrupuleusement les conseils de nettoyage qui correspondent précisément au modèle et à la garniture de celui-ci. Si cela n’est pas spécifiquement préconisé, n’utilisez pas d’eau qui altérerait le polystyrène et rendrait inefficace l’amortissement en cas de choc. Préférez alors une bombe de mousse ou adoptez une cagoule interne.

- Prenez soin de votre casque, il craint les rayons du soleil. Mettez-le à l’ombre s’il n’est pas sur votre tête !

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A RETENIR :- Evitez de transporter sous votre bras le casque passager non utilisé

car en cas de chute, vous risquez une fracture du bras... Mettez plutôt le casque dans un filet porte-paquet qui se fixera sur l’arrière de votre moto, ou mieux, dans votre coffre ou top-case, si votre moto en est pourvue.

Petit rappel d’importance : Le port du casque homologué et attaché est obligatoire pour le conducteur et le passager. Vous risquez, en cas de manquement à l’une ou l’autre de ces obligations, une amende de 135 € et, pour le conducteur, un retrait de 3 points, voire la rétention de votre machine. Parallèlement, en cas d’accident, vous risquez, de supporter, au titre de l’assurance conducteur que vous avez éventuellement souscrite, une réduction de l’indemnisation pour vos blessures. Votre passager non casqué peut, lui aussi, voir son indemnisation pour blessures diminuée.

Pensez-y : en cas d’accident corporel, le casque divise par 2,5 le risque d’être tué en agglomération, par 2 en rase campagne.

Casque homologué solidement bouclé sur la tête, il convient à présent de penser à protéger le reste de votre corps, sans oublier les mains et les pieds.

L’asphalte, c’est dur ! Porter des vêtements fonctionnels, épais et solides, relève de la nécessité absolue.

La peau est vulnérable, la moindre glissade peut provoquer de graves brûlures sur l’épiderme. Inutile de préciser qu’il n’est pas judicieux de faire de la moto en short, en maillot de bain, en tee-shirt...

La tenue vestimentaire est également la seule parade contre les intempéries et le froid : difficile de piloter si vous êtes transi !

Le blouson

Choisissez un blouson renforcé aux coudes, aux épaules et idéalement muni d’une protection dorsale. Outre vous protéger en cas de chute, il vous protègera contre le froid et le vent.

Il existe par ailleurs des gillets airbag permettant d’absorber les chocs au niveau du cou, de la nuque et du dos lors d’une chute ou d’une collision.

• Protégez votre corps

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Les jambes sont les plus exposées en cas de chute ou de glissade. Investissez dans un pantalon renforcé aux hanches, genoux et muni de protège-tibias incorporés.

Préférez les chaussures montantes ou des bottes adaptées à la moto pour protéger vos chevilles et tibias, et également vous protéger du froid et des intempéries.

Même si cela n’est pas obligatoire (sauf pour les gants), dans la mesure du possible, investissez dans un équipement certifi é Équipement de Protection Individuelle (EPI) portant la norme CE + logotype moto, adapté à votre morphologie, à votre taille, de couleurs claires ou muni de bandes rétro réfl échissantes pour être visible par les autres conducteurs ! Ces équipements sont conçus pour résister aux frottements, à l’abrasion, la perforation et la coupure.

Obligatoires pour le conducteur comme pour le passager d’un deux-roux depuis le 20 novembre 2016, ces gants doivent précisémment être conformes à la réglementation sur les équipements de protection individuelle.

N’oubliez pas de vous munir également d’un gilet de haute visibilité que vous devez impérativement porter lorsque vous descendez de votre véhicule à la suite d’un arrêt d’urgence.

A RETENIR :Les bottes, souvent négligées, sont pourtant un bon investissement.La seule protection “matérielle” du motard est celle dont il s’équipe, et qu’il porte sur lui en toute occasion :ne sous-estimez pas le budget consacré à votre équipement.

• Le pantalon

• Les chaussures

• Les gants

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Quelques règles de conduite à observer

Rouler en sécurité, c’est aussi tenir compte des autres usagers et respecter les règles du jeu.

Les échanges entre motards sont souvent riches et permettent de bénéficier de l’expérience des plus anciens.

Nous n’allons pas aborder ici tous les principes de pilotage qui vous ont été enseignés mais juste rappeler des comportements de bon sens :

• Utilisez tous les moyens pour être vu, car dans la circulation, le motard est bien souvent invisible : vos feux de croisement toujours allumés, vous pouvez signaler votre présence par des appels de phares, feux de détresse, ou jouer “modérément”, du klaxon, sans en abuser ... !

• N’oubliez pas que : - Il faut anticiper et surveiller en permanence votre

environnement. Attention aux voitures déboîtant subitement, taxi en charge, sortie d’un stationnement, ouvertures de portières, traversée de piétons, présence de bus ou de camions masquant l’horizon...

- Remonter une file de véhicules est une tolérance et non un droit. Rappel : le Code de la route interdit le dépassement par la droite (article R 414-6 du Code de la route).

• Prenez garde lors de vos dépassements car, lors de cette manœuvre, les accidents sont fréquents.

• Vérifiez avant d’aborder un carrefour, un giratoire, ... que vous pouvez vous engager sans danger.

• Soyez vigilant, les routes pavées sont traîtres pour le freinage.

• Prenez vos distances par rapport aux voitures et aux autres motards, ce qui vous permettra de piler en cas de nécessité et ne slalomez pas entre les files. Maîtrise et expérience ne suffisent pas à éviter l’accident !

A RETENIR :- Partager son plaisir à plusieurs motards c’est courant, mais

le maître mot est de vous organiser de telle sorte que la sécurité de chacun soit assurée.

- Ne vous aventurez pas sur une voie verte “réservée exclusivement à la circulation des véhicules non motorisés”, car vous risquez dorénavant une amende de 4e classe.

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Boire un verre, consommer des drogues

L’alcool est un facteur très important d’accident et combiné à un petit joint, c’est la catastrophe assurée.

Ces substances entraînent la perte de la vigilance, des troubles de la vision, diminuent les réflexes. Mais attention, certains produits, à l’inverse, génèrent un comportement agressif, doublé d’un excès de confiance en soi et cela ne pardonne pas.

Pensez à vous autotester au moyen d’un éthylotest !

A RETENIR :- Le corps élimine en moyenne 0,1g à 0,15g d’alcool par heure. Aucune

astuce ne permet d’éliminer l’alcool plus rapidement.

- L’alcool, les stupéfiants et les médicaments s’éliminent lentement. Leurs effets peuvent durer de 2 à 7 h, voire jusqu’à plusieurs jours pour certains produits.

- Depuis la loi du 12 juin 2003 renforçant la lutte contre la violence routière : - Si vous conduisez en état d’ivresse manifeste, sous l’emprise d’un état alcoolique ou si vous refusez de vous soumettre au test de dépistage et que vous êtes à l’origine d’une atteinte corporelle ayant entraîné, pour la victime, une Incapacité Temporaire Totale ≤ 3 mois, vous risquez :

- Une amende de 45.000 €. - 3 ans d’emprisonnement. - Un retrait de 6 points sur votre permis de conduire. - L’immobilisation de votre véhicule. - Une suspension (sans dérogation possible pour usage

professionnel), voire une annulation de votre permis de conduire pour une durée de 10 ans au plus.

- L’obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Si, dans les mêmes circonstances, vous êtes l’auteur d’un homicide involontaire ou d’une atteinte corporelle ayant entraîné, pour la victime, une Incapacité Temporaire Totale > 3 mois, la peine d’emprisonnement peut atteindre 7 ans et l’amende 100.000 €.

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A RETENIR :- Si vous conduisez sous l’emprise de stupéfiants, vous risquez :

- Une amende de 4 500 €. - Une peine d’emprisonnement de 2 ans. - Un retrait de 6 points sur votre permis de conduire. - L’immobilisation de votre véhicule. - L’obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation aux

dangers de l’usage de produits stupéfiants. - Mais aussi, la suspension de votre permis de conduire pour une

durée de 3 ans au plus, voire son annulation pure et simple avec interdiction d’en solliciter un nouveau pendant 3 ans au plus.

Un dépistage sera systématiquement effectué en cas d’accident corporel. Les forces de l’ordre sont également autorisées à pratiquer ce dépistage au moyen de tests salivaires, dans certaines circonstances, y compris en cas de simple suspicion d’usage de stupéfiants.

- Si vous conduisez sous l’emprise de stupéfiants et que vous êtes à l’origine d’une atteinte corporelle ayant entraîné, pour la victime, une Incapacité Temporaire Totale ≤ 3 mois, vous risquez : - Une amende de 45 000 €. - 3 ans d’emprisonnement. - L’immobilisation de votre véhicule. - Une suspension (sans dérogation possible pour usage

professionnel), voire une annulation de votre permis de conduire pour une durée de 10 ans au plus.

- L’obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants.

- Si vous conduisez sous l’emprise de stupéfiants et vous êtes l’auteur d’un homicide involontaire ou d’une atteinte corporelle ayant entraîné, pour la victime, une Incapacité Temporaire Totale > 3 mois, la peine d’emprisonnement peut atteindre 7 ans, l’amende 100.000 € et l’annulation de votre permis de conduire peut être définitive en cas de récidive.

- En cas de conduite sous influence cumulée d’alcool et de produits stupéfiants, indépendamment de tout accident, vous risquez : - Une amende de 9.000 €. - 3 ans d’emprisonnement. - Un retrait de 6 points sur votre permis de conduire.

Votre assureur peut, par ailleurs, résilier votre contrat après un sinistre.

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Votre

assurance

Les papiers nécessaires pour circulerQuelles garanties souscrire ?

Attention pas d’assurance = risque de :

Suspension de permis jusqu’à 3 ans

Confiscation de la moto+ amende

Assumer seulles conséquences d’un accident

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Les papiers nécessaires pour circuler

En France, le législateur a rendu obligatoire l’assurance pour tout usager de véhicule à moteur : le défaut d’assurance est sanctionné bien sûr, mais vous obligerait de surcroît à dédommager de vos propres deniers tous les dégâts causés, qu’ils soient matériels ou corporels...

Ne pas oublier, qu’en cas de contrôle des forces de l’ordre, vous êtes tenu de présenter un certain nombre de documents officiels, que vous devez détenir en permanence sur vous : - Votre permis de conduire. - La carte grise du véhicule à jour. - La carte verte délivrée par votre assureur qui sert d’attestation

d’assurance en France, et vous permet de circuler à l’étranger dans tous les pays pour lesquels elle est validée.

- Le certificat d’assurance, également de couleur verte, généralement intégré à la carte verte ; il doit être apposé de façon visible sur la moto, sur le garde-boue avant.

A RETENIR :- Le défaut d’assurance (rouler sans être assuré) constitue un délit

passible de 3.750 € d’amende avec comparution devant le tribunal. Le défaut de présentation de la carte verte constitue, quant à lui, une contravention de 2e classe passible d’une amende forfaitaire de 35 €. Cette contravention se transforme en contravention de 4e classe, d’un montant forfaitaire de 135 € en cas de non-présentation dans un délai de 5 jours. Le défaut d’apposition du certificat d’assurance (vignette verte) constitue également une contravention de 2e classe passible d’une amende forfaitaire de 35 €.

- Négliger de s’assurer, c’est risquer aussi : • Une suspension du permis de conduire jusqu’à 3 ans. • Une immobilisation et/ou une confiscation de votre engin.

Et de devoir faire face, seul, aux conséquences d’un accident.

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Quelles garanties souscrire?

La garantie, couvrant votre responsabilité civile, communément appelée “assurance au tiers” vise la protection des personnes que vous pourriez blesser (y compris votre éventuel passager) ou des dégâts matériels que vous pourriez causer.

Cependant, si seule cette assurance “de base” est obligatoire, il est souvent nécessaire, voire indispensable, de prévoir la souscription de certaines options.

En effet :

- Conducteur, si vous êtes blessé lors d’un accident dont vous êtes responsable, vous serez indemnisé de vos blessures, uniquement si vous avez souscrit une “garantie du conducteur”. Vérifiez bien l’étendue et les modalités de l’indemnisation de la garantie proposée car toutes n’offrent pas la même couverture.

- D’autres évènements peuvent être assurés par des garanties spécifiques :

- Vol/incendie. - Dommages matériels à votre moto. - Bris de glace. - Evénements naturels. - Attentats.

lesquelles peuvent également être complétées par des prestations d’assistance, souvent utiles lorsque vous êtes dans l’impossibilité de prendre en charge votre deux-roues après un accident ou une panne.

Certains contrats couvrent directement, ou avec supplément, le casque et l’équipement vestimentaire (gants, blouson, combinaison, bottes) et aussi les “accessoires” fixés sur la moto par le constructeur - voire ceux que vous pourriez ajouter en complément, tels que les éléments de carénage, bulle de protection frontale, top-case ou sacoches - qui sont particulièrement exposés en cas de choc.

A RETENIR :Il vous faut bien évaluer, notamment en fonction du capital financier que représente votre engin, la nécessité de souscrire ces garanties facultatives, qui conditionneront le montant de votre cotisation, mais surtout ne pas lésiner sur votre propre protection.

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L’accident

Les secoursLe constat amiable

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Les secours

Si vous êtes témoin ou victime d’un accident, il convient de vérifier, au plus tôt, que l’accident ne risque pas d’en provoquer d’autres en protégeant les lieux. Prévenez qu’un danger existe, imposez un périmètre de sécurité si possible, balisez le site (lampe, feux de détresse des voitures, triangles de pré-signa-lisation ...), coupez le contact des véhicules concernés lorsque cela est possible. Si une moto est impliquée dans l’accident, en cas de fuite du réservoir, veillez à écarter les fumeurs afin d’éviter tout risque d’incendie. Sur une autoroute ou une voie express, les piétons devront se protéger DERRIERE les bar-rières de sécurité.

Vous devez alerter les services d’urgence (SAMU 15 - pom-piers 18), la police (17) ou la gendarmerie. Ces numéros sont accessibles gratuitement à partir de cabines téléphoniques. Pensez à préciser en priorité le lieu de l’accident. Sur autoroute, les bornes d’u rgence localiseront, de façon automatique, votre appel.

Le numéro européen d’urgence à composer depuis un télé-phone portable est le 112, l’appel est gratuit.

Dans tous les cas, Police ou Gendarmerie se déplaceront en cas d’accident corporel. En attendant, essayez de secourir selon vos compétences : s’il y a un blessé, le couvrir, faciliter la respiration en desserrant col, ceinture... Evitez de le bouger ou de le déplacer sauf nécessité absolue, ne pas retirer le casque, ne rien donner à boire et tentez, de votre mieux, de le récon-forter. Si vous avez des connaissances en matière de premiers secours, installez le blessé en Position Latérale de Sécurité (PLS) afin de faciliter la respiration et d’éviter qu’il ne s’étouffe en cas de vomissement.

A RETENIR :Ne pas porter secours, ou ne pas déclencher un secours, constitue un délit et est passible de sanctions graves pour non-assistance à personne en danger (peine de prison et lourde amende).

Les secours

Si vous êtes blessé, et si la police intervient, elle établira un rapport qui sera transmis ultérieurement à votre assureur. Si votre état de santé le permet, rédigez votre constat amiable et adressez-le dans les 5 jours à votre assureur.

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Les papiers nécessaires pour circuler

Votre assureur déterminera les responsabilités des véhicules impliqués à partir de ce document (standard et européen). Ce sont les informations figurant sur le recto du constat qui sont importantes et donc en le remplissant, souvenez-vous que le verso ne peut être opposé à l’assureur de la partie adverse dans la mesure où vous y décrivez votre version des faits qui peut être subjective. Il est donc indispensable de remplir avec attention la 1re page, et de soigner le schéma afin d’obtenir une indemnisation juste et rapide de vos éventuels dommages. Un bon emploi de ce document vous évitera de vous voir attribuer la part de responsabilité des autres...

Avant de le signer, il convient de vérifier toutes les informations qui y sont portées ce qui vous évitera des désagréments au moment du règlement (malus, franchise, réduction des indemnités, ...).

A RETENIR :- Pensez à vous munir, en plus des papiers de votre moto, d’un constat

amiable, que vous aurez rempli préalablement, avec vos coordonnées personnelles et ceux de votre assureur. Cela vous dégagera de cette contrainte administrative en cas d’accident.

- Utilisez de préférence un stylo à bille afin que le 2e exemplaire soit bien lisible.

- Toute annotation portée sur le constat après remise à l’autre conducteur ne peut lui être opposée. Veillez à cocher les bonnes cases et à éclairer si nécessaire les circonstances ou à exprimer vos points de désaccord dans la rubrique “observations” de la 1re page avant d’apposer vos signatures. Ne signez jamais un constat en blanc et ne laissez pas l’autre conducteur le remplir à votre place.

- Le croquis est très important. Aussi, faites de votre mieux pour représenter la situation par un dessin le plus précis possible.

- Si l’autre conducteur refuse de remplir ou de signer le constat amiable, indiquez-le sur le formulaire en notant tous les renseignements (notamment le n° d’immatriculation) et relevez l’identité des témoins qui pourront confirmer vos déclarations.

- Si l’accident implique plus de 2 véhicules, rédigez un constat amiable avec chacun des conducteurs concernés par celui-ci.

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Assurez-vous, protégez votre moto et pensez

Les Contrats GMF

• MOTOLISCe contrat vous donne le choix entre plusieurs formules de garanties, de l’indispensable à une protection optimale : - avec l’assurance “Au Tiers” pour les dommages causés

aux autres, ainsi qu’une garantie de base pour votre casque, - avec l’assurance “Tous Risques”, en plus des dommages

causés aux autres, une protection pour votre véhicule contre les événements accidentels et une garantie pour le bris des optiques de phares avant, la bulle et le pare brise.

Le contrat Motolis, c’est aussi la possibilité de souscrire l’option “équipement du motard” pour vous et votre passager, incluant le casque de celui-ci.

Nous avons aussi pensé au conducteur en incluant une garantie spéciale permettant une indemnisation en cas de dommages corporels pouvant atteindre 457 348 €.

• ACCIDENTS ET FAMILLE

En complément, le contrat ACCIDENTS ET FAMILLE propose une protection supplémentaire en cas d’accident, grâce à sa garantie spécifique couvrant les accidents de la circulation lorsque vous conduisez un véhicule deux-roues à moteur. Cette garantie vous permet en effet de bénéficier d’un complément d’indemnisation de vos dommages corporels pouvant aller jusqu’à 65 000 €. Outre les accidents de la circulation, le contrat ACCIDENTS ET FAMILLE propose une couverture optimale des accidents de la vie privée (accidents domestiques, accidents médicaux etc.) avec une indemnisation de vos préjudices pouvant aller jusqu’à 2 millions d’euros avec la formule Garantie des Accidents de la Vie (GAV).Et pour les célibataires de moins de 30 ans sans enfant, le tarif spécial “avant’âge 30” prévoit une réduction de cotisation de 30 %.

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Pour financer l’achat de votre véhicule, la GMF vous proposeun crédit à des conditions très avantageuses.

• Toutes nos formules de garanties incluent une assistance au véhicule et une assistance aux personnes.

• Pour étaler le paiement de vos cotisations, nous vous proposons “la mensualisation” sur 12 mois.

• Les Avantages Sociétaires vous donnent accès à des réductions négociées pour vous sur l’achat de biens ou de services... et aussi pour déménager, voyager...

Vous découvrirez que nous avons eu le souci de faciliter toutes vos formalités de souscription, de modification de contrat, mais aussi de déclaration de vos sinistres.

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Les Services GMF

au conducteur

LA GARANTIE MUTUELLE DES FONCTIONNAIRES et employés de l’État et des services publics et assimilés -Société d’assurance mutuelle - Entreprise régie par le Code des assurances - 775 691 140 R.C.S. Nanterre - APE 6512Z- Siège social : 148 rue Anatole France 92300 Levallois-Perret, et ses filiales GMF ASSURANCES et LA SAUVEGARDE.ASSURANCES MUTUELLES DE FRANCE - Société d’assurance mutuelle - Entreprise régie par le Code des assurances- 323 562 678 R.C.S. Nanterre - APE 6512Z - Siège social : 148 rue Anatole France 92300 Levallois-Perret.

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