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"Tout peuple méconnaissant sa culture est en état d'hibernation" Pierre Clitandre (P.C) : Dr Mathurin, depuis des années vous faites des recherches sur ce que vous appelez "nos richesses immatérielles". Pendant longtemps, on s'est toujours penché sur les richesses matérielles qui feraient le bonheur des nations. Pourquoi vous vous penchez sur les richesses immatérielles? C'est quoi, ces dernières? Dr Daniel Mathurin (D.M) : Les richesses matérielles feraient, certes, le bonheur des nations, mais, en dehors des paradigmes de leur identité propre, le rendrait fragile et instable. A la base de ce méfait, nous voyons poindre à l'horizon la problématique de l'identité culturelle. En effet, selon nos observations empiriques et préliminaires, il appert qu'il existe un lien étroit entre : 1.la découverte de la vraie connaissance de l'identité d'un peuple; 2.l'appréciation des valeurs scientifiques de ses artéfacts et de son territoire; 3.l'application technique de sa science tirée de l'analyse de sa culture multiethnique. Ainsi, le fondement même de cette observation donne lieu à un postulat édictant ce qui suit, à savoir :« Tout peuple méconnaissant sa vraie identité, ne maîtrisant nullement les valeurs scientifiques tangibles et intangibles de son territoire et n'étant pas en mesure de développer sa science, conserve un état de vie potentielle cryogénisée ou en hibernation, mais n'atteint jamais sa pleine capacité intellectuelle et spirituelle. » En conséquence, l'étude des richesses immatérielles, dans son objectif global, s'oriente vers une transmission de la connaissance recueillie au moyen d'une éducation intégrée devant permettre la cristallisation d'une prise de conscience collective à l'endroit des jeunes générations pour une Haïti meilleure et prospère. En d'autres mots, les efforts convergés à mener cette recherche visent une transformation métamorphique se détachant de l'ère folklorique pour entrer dans l'ère de la lumière, de la science appliquée indispensable à tout progrès social et développement durable. En bref, les richesses immatérielles relèvent de la culture traditionnelle populaire, socle du patrimoine immatériel, qui constitue le fondement de l'identité culturelle des peuples ou communautés ethniques. En conséquence, les richesses immatérielles sortent de la matrice de notre identité culturelle qui englobe la littérature, l'histoire, l'architecture, les moeurs, les cultes, les rites, les chants et danses sacrés, les jeux initiatiques, les langues et écritures sacrées. On estime ainsi que la démarche de la recherche de l'identité culturelle s'oriente selon les horizons des trajectoires historiques des peuples, de la connaissance scientifique de leur territoire et de leur généalogie. Seul le décodage de l'écriture sacrée constitue l'écho garanti d'un diagnostic irréfutable d'une généalogie incontestable selon les prémices de l'anthropologie culturelle et linguistique, à savoir : «Quand on veut remonter le temps, l'écriture devient le seul élément concret pour construire une généalogie incontestable, à condition de la déchiffrer». Voilà toutes les raisons qui nous ont porté, depuis plus d'une décennie, à orienter nos recherches vers la maîtrise des paramètres définitifs de l'identité culturelle de l'Haïtien et son apport à la science moderne, particulièrement dans le domaine de l'énergie. Téléportation et influence à distance La recherche autour du patrimoine culturel vise une transformation se détachant de l'ère folklorique pour entrer dans l'ère de la science appliquée indispensable au développement durable...

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"Tout peuple méconnaissant sa culture est en état d'hibernation"

Pierre Clitandre (P.C) : Dr Mathurin, depuis des années vous faites des recherches sur ce que vous appelez "nos richesses immatérielles". Pendant longtemps, on s'est toujours penché sur les richesses matérielles qui feraient le bonheur des nations. Pourquoi vous vous penchez sur les richesses immatérielles? C'est quoi, ces dernières? Dr Daniel Mathurin (D.M) : Les richesses matérielles feraient, certes, le bonheur des nations, mais, en dehors des paradigmes de leur identité propre, le rendrait fragile et instable. A la base de ce méfait, nous voyons poindre à l'horizon la problématique de l'identité culturelle. En effet, selon nos observations empiriques et préliminaires, il appert qu'il existe un lien étroit entre : 1.la découverte de la vraie connaissance de l'identité d'un peuple; 2.l'appréciation des valeurs scientifiques de ses artéfacts et de son territoire;

3.l'application technique de sa science tirée de l'analyse de sa culture multiethnique. Ainsi, le fondement même de cette observation donne lieu à un postulat édictant ce qui suit, à savoir :« Tout peuple méconnaissant sa vraie identité, ne maîtrisant nullement les valeurs scientifiques tangibles et intangibles de son territoire et n'étant pas en mesure de développer sa science, conserve un état de vie potentielle cryogénisée ou en hibernation, mais n'atteint jamais sa pleine capacité intellectuelle et spirituelle. » En conséquence, l'étude des richesses immatérielles, dans son objectif global, s'oriente vers une transmission de la connaissance recueillie au moyen d'une éducation intégrée devant permettre la cristallisation d'une prise de conscience collective à l'endroit des jeunes générations pour une Haïti meilleure et prospère. En d'autres mots, les efforts convergés à mener cette recherche visent une transformation métamorphique se détachant de l'ère folklorique pour entrer dans l'ère de la lumière, de la science appliquée indispensable à tout progrès social et développement durable.

En bref, les richesses immatérielles relèvent de la culture traditionnelle populaire, socle du patrimoine immatériel, qui constitue le fondement de l'identité culturelle des peuples ou communautés ethniques. En conséquence, les richesses immatérielles sortent de la matrice de notre identité culturelle qui englobe la littérature, l'histoire, l'architecture, les moeurs, les cultes, les rites, les chants et danses sacrés, les jeux initiatiques, les langues et écritures sacrées. On estime ainsi que la démarche de la recherche de l'identité culturelle s'oriente selon les horizons des trajectoires historiques des peuples, de la connaissance scientifique de leur territoire et de leur généalogie. Seul le décodage de l'écriture sacrée constitue l'écho garanti d'un diagnostic irréfutable d'une généalogie incontestable selon les prémices de l'anthropologie culturelle et linguistique, à savoir : «Quand on veut remonter le temps, l'écriture devient le seul élément concret pour construire une

généalogie incontestable, à condition de la déchiffrer». Voilà toutes les raisons qui nous ont porté, depuis plus d'une décennie, à orienter nos recherches vers la maîtrise des paramètres définitifs de l'identité culturelle de l'Haïtien et son apport à la science moderne, particulièrement dans le domaine de l'énergie. Téléportation et influence à distance

La recherche autour du patrimoine culturel

vise une transformation se détachant de l'ère folklorique pour entrer dans l'ère de la science appliquée indispensable au développement durable...

P.C : Que représentent pour un scientifique comme vous les symboles des "vèvè" du Vaudou? Ensuite, vous avez soutenu dans une déclaration que le Vaudou était une science qui s'est transformée en religion. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet? Vous êtes l'un des scientifiques qui tentent un rapprochement entre des rituels vaudous et la relativité restreinte d'Einstein. Et vous citez le Bizango, le Sanpwèl...On croyait que c'étaient plutôt des bandes nocturnes?

D.M : Les symboles des vèvè du vaudou représentent une forme traditionnelle de transmission d'informations relative à l'histoire de l'origine de l'homme et de la formation des étoiles et des systèmes solaires de l'univers. Ils évoquent, pour Milo Rigaud, chercheur haïtien pluridisciplinaire des années 50, «une puissance géométrique qui s'exprime par espace et temps». Il prétend que, grâce aux longueurs d'ondes de cet espace-temps (raccourci de notre espace tridimensionnel habituel), les entités du vaudou agissent sur les habitants de la planète à des distances énormes ou astronomiques. Ne voyons-nous donc pas apparaître les fameux principes de la théorie de la relativité d'Albert Einstein ainsi que l'application des expertises détenues par les sociétés secrètes du Péthro haïtien, "Bizango" et "Sanpwel" qui contrôlent les phénomènes de boule de feu dans le ciel, ou téléportation et les influences à distance ou ''poltergeist''.

Les vèvè de notre tradition populaire sont des condensateurs de force astrale liés par une chaîne

géométrique occulte dont sont sortis l'écriture et le langage, l'architecture et la cybernétique.

C'est une forme d'écriture très ancienne dont la définition est donnée dans le langage hébraïque par

des diagrammes en coin dont chaque symbole forme un angle. Du point de vue linguistique, les

vèvè se classent parmi les écritures cunéiformes de Sumer, de Babylone et de certaines civilisations

amérindiennes comme les Toltèques, les Incas, les Mayas, les Olmèques, les Arawaks et les

Aztèques. Les caractéristiques occultes qu'on attribue à ces formes d'écriture sont dues au fait que,

dans les temps préhistoriques, l'écriture fut l'auréole de la magie et des cultes.

Les relations astro-planétaires assurent l'ancienneté de cette écriture puisque la science admet

généralement qu'à l'origine, l'écriture avait une connotation astronomique.

P.C : Quels sont les rapprochements et les distances que vous avez observés entre le christianisme

et le vaudou? Le vaudou est-elle une religion monothéiste?

D.M : Ce sont deux religions monothéistes pratiquant tous deux un culte reptilien judaïque ancien

(le Serpent et le Poisson), mais le Christianisme est à vocation patriarcale alors que, dans le

vaudou, c'est une femme qui trône au sommet du Panthéon. Comme je ne suis pas un spécialiste

de l'histoire du christianisme, je me permets d'ajouter que la guerre de l'Indépendance a été

organisée contre les institutions esclavagistes; sans compter les différentes campagnes de ''rejeté''

qui ont eu lieu après l'indépendance dont l'objectif était bien le génocide culturel de notre tradition

ancestrale. De plus, plusieurs historiens nous ont laissé entendre que la mission sacrée des prêtres

soldats espagnols était de mettre à mort, quotidiennement, 12 Indiens au nom des 12 apôtres.

L'origine cananéenne de Jésus

P.C : Vous avez dit, dans une entrevue antérieure, que Jésus était un cananéen, un noir, et qu'il

aurait fait le voyage en Haïti. Pouvez-vous être plus précis?

D.M : L'origine négroïde de Jésus peut être appréhendée à travers l'histoire de la haute antiquité.

En effet, l'une des aires d'origine du Vaudou est le Canaan. Nous savons que les Cananéens sont les

descendants de Cam, fils négroïde de Noé. Il est aussi fort probable que le vaudou ait été pratiqué

sur l'île dès le IIIe millénaire avant notre ère. Pour preuve, plusieurs historiens de cette période ont

mis en évidence l'existence des Cananéens dans les Caraïbes, particulièrement à Haïti où ils en ont

fait leur point de concentration. Nous savons que vers 600 ans av. J.-C, Nabuchodonosor, roi

babylonien, se rendit à Jérusalem à la recherche de l'Arche d'alliance. Face à cette menace, les

Cananéens fuirent vers l'île d'Haïti où ils s'établirent définitivement et apportèrent l'agriculture et

que la mère de Jésus était Cananéenne. Les connaissances maîtrisées par lui après sa vie cachée

peuvent se résumer en deux actes : la transmutation de l'eau en vin, domaine résultant de

l'alchimie et retrouvé dans le symbolisme du vévè Sim'Bhi de même que dans la tradition populaire

: haïtien kon'n fè mounn tounen bèf.

Le second acte à l'appui de notre thèse est la résurrection de Lazare, une des deux étapes de la

zombification, bien connue en Haïti.

Certains historiens modernes affirment que Jésus était aux îles Canari faisant route vers l'Ouest

durant la période de sa vie cachée, et il avait bien l'intention de se rendre en Agartha, temple sacré

souterrain où tous les Grands Maîtres viennent se faire Assogoueh.

P.C : L'énergie primordiale d'Haïti est-elle féminine, et pourquoi?

D.M : La situation géoplanétaire de l'île est d'une importance capitale du point de vue de sa

concentration majeure d'énergie puisque la latitude 19.5o N qui la coupe dans sa partie

septentrionale est une zone de concentration majeure d'énergie planétaire. De plus, le champ

magnétique de l'île dans sa partie occidentale a connu, dans les temps, des inversions et présente

une magnitude actuellement 10 fois plus puissante que les deux pôles réunis. Du point de vue

énergétique, notre île est bien pourvue, mais quant à la polarité de cette dernière, féminine ou

masculine, nous devons encore spéculer.

L'énergie qui pourrait se dire féminine devrait être celle de la fusion atomique maîtrisée dans les

structures intimes de la mitochondrie (petite saucisse, batterie atomique) transmise à l'Homme

uniquement par la mère. En conclusion, si effectivement nous arrivons à prouver que cette même

énergie de la pile atomique se retrouve dans notre culture traditionnelle populaire, le vaudou,

comme on le prétend à propos du Sim'Bhi, on serait peut être alors en droit d'affirmer haut et fort

que l'énergie d'Haïti est féminine.