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D O S S I E R D E P R E S E N T A T I O N

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D O S S I E R D E P R E S E N T A T I O N

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T O U T F A I R E c ' e s t l e s o l o d ' u n h o m m e q u i , c o n s c i e n t d e s e s l i m i t e s e t d e s a f i n , f a i t e x i s t e r s u r s c è n e u n e p o s s ib i l i t é d e l u i - m ê m e q u i n e c o n n a i t p a s l a p u d e u r e t q u i n e r e c u l e d e v a n t r i e n . A v e c p o u r c r e d o i m p i t o y a b l e m e n t s e n s u e l , i m p o s s i b l e e t o b s e s s io n n e l d e « T O U T F A I R E » .

Un élégant one-man show métaphysique, dont la vivacité prolifique et amusée laisse planer une curieuse odeur de mort.

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La compagnie des divins Animaux présente

T O U T F A I R E

TEXTE/MISE EN SCENE/JEU / Florian Pautasso

CREATION MUSICALE / Sophie Van Everdingen

COLLABORATION VISUELLE/ Camille Pautasso

PRODUCTION /DIFFUSION / communication / MAISON JAUNE

DUREE / 45 minutes

Une production déléguée de la compagnie des divins Animaux accompagnée en administration, production, diffusion et communication par Maison Jaune Avec le soutien du CENTQUATRE - Paris

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note d’ intention

TOUT FAIRE est un solo que j’écris, mets en scène, et joue. Il met en jeu une sorte de super-moi, plus courageux, moins pudique, plus

puissant. Par une série de récits pseudo-autobiographiques, ce double donne à partager sa perception ultra-sensible et sensuelle du monde, sa totale liberté qui oscille entre le rire et l’effroi, et sa conscience aigüe et omniprésente de la mort. Avec cette obsession existentielle qui parcourt l’intégralité du solo : tout faire.

Le texte est constitué de courts monologues explorant chacun

une facette qu’offre cette possibilité de moi-même. L’esprit polyamoureux, le goût pour le costume, l’idée de pouvoir être plus fort que la pensée commune, que la violence que l’on peut subir, et enfin la possibilité d’une langue totalement libérée de son pragmatisme.

Car le moteur d’écriture de ces textes est bien de faire, par l’écriture, des expériences, et, en les jouant, de les éprouver. Celui qui parle n’est pas à proprement parler un personnage. Il s’agit bien d’un possible de moi-même qui ne peut exister qu’à travers la parole et pendant le temps de la représentation seulement.

Scéniquement, le spectacle est pensé comme un concert, les

textes sont dits au micro, et l’on passe d’un monologue à un autre sans transition mise en scène, comme le ferait un chanteur.

J’aimerais par cela toucher à l’aura scénique de certains chanteurs, pure, sans artifice, qui font naitre la puissance du moment non pas par l’illusion qu’ils tenteraient de créer, comme souvent au théâtre, mais par la force de leur présence, l’énergie qu’ils partagent frontalement avec le spectateur, et la richesse qui émane des mots et des silences.

A ces monologues est ajouté un texte d’un auteur inconnu,

l’oraison funèbre d’un personnage fictif, Michel Morin, un paysan du 18ème siècle et « homme à tout faire » du village – ce nom est d’ailleurs passé dans le langage courant pour désigner une personne débrouillarde – narrée par un curé qui hisse l’homme en héros, et en profite pour sermonner les paroissiens.

La pièce se conclut dans le noir, comme elle a commencé, et par un chœur constitué de couches superposées de ma propre voix, inspiré d’un chœur à capella de Philipp Glass basé sur un poème d’Octavio Paz.

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EXTRAIT DU TEXTE

// LES ACCIDENTS Sur l’asphalte mouillé je marche main dans la main avec la copine ou le copain. Il y a bien du silence, après avoir parlé. On marche au hasard, avec l’instinct de notre rencontre. Mais marcher, qu’est ce que vous voulez, c’est tellement stable. Alors, comprenez, on fait advenir l’accident. On marche le pied un petit peu rentré. On déséquilibre légèrement le corps vers l’avant ou vers l’arrière. On avance dans un subtil zigzag, on ferme les yeux par intermittence, et alors à un moment, l’accident vient. Ah quel bonheur de se prendre la gueule dans le béton ! Au mieux de se péter une ou deux dents, au pire une petite lèvre fendue, un souvenir de nous, vous comprenez ? Ah on est seul ah c’qu’on est seul, ah c’qu’on ferait pas pour un peu de compagnie, ah qu’est c’qu’on est sans rien, ah qu’est c’qu’on est sans quelqu’un ? Apprécierait-t-on pas un peu de compagnie a la place de rien ? Ah parce que rien, et rien, et encore rien ca pèse, hein, alors bon, … Alors Faites avec moi un peu de chemin, je dis ah c’te fille qui s’appelle Jodie, et nous marchons, et T’es désespéré parfois on me répond. Eh ouais j’suis bien désespéré je dis, oui bien désespéré, je suis bien au fond du trou tout noir, on ne voit rien, personne ne nous entoure et ce qui résonne est le bruit de nos mouvements sans but et notre propre voix, eh ouais, la vache, Ou tu vas comme ca ? bah je sais pas. Tu sais ou tu vas toi ? La vache, je peux répondre à ta place. Pauvre vache. Pauvre canard. Pauvre biche sans pattes. Mais oui ! insultons-nous, ca fait passer le temps. Moi je vais te dire, vieux pilier de bar qui pue, peut être que ton porto te fait aller quelque part mais moi je marche. C’est plus concret. C’est plus sain. Peut-être que ton porto te fait parler à des amis imaginaires, ou au barman que tu prends en otage et qui est obligé de t’écouter – si je l’écoute je lui en vendrai bien un dernier – moi je trouve un copain à mener en bateau dans la ville. Eh, connard ! Moi je sais le sens de la vie ! Me crie l’ivrogne bien gentil, et bien assis, au dessus de tout sur son grand tabouret. Moi aussi petit oiseau joli – dis-je en baisant l’ivrogne sur son front dégarni. Et je lui dis de ma toute petite voix délicate : car nous sommes des bovins sans yeux qui ne savent où ils vont ni où ils veulent aller, et qui s’ébrouent et s’égarent dans l’immense champ labouré. Et je tends la main à Joe la canaille, et ce Patrick me jette pour toute réponse ses cacahuètes à la gueule, et un simple « pédé ».

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LA COMPAGNIE DES DIVINS ANIMAUX est crée en 2008 à Paris. Elle accueille les créations de Florian Pautasso, auteur, metteur en scène et comédien.

En 2010, celui-ci met en scène avec Maya Peillon "La Tour de la Défense" de Copi. Il monte ensuite ses textes, dont "Show funèbre à 7 voix" (2011) qui reçoit l’aide à la création du Centre National du Théâtre, "H.", dans le cadre du Summer of Loge (2013), "Incroyable, irraisonné, impossible baiser" (2013), et "Le Cercle", dans le cadre du festival Brouillage (2014). Ces créations sont jouées au théâtre La Loge, avec lequel il entretient une étroite collaboration.

Sa précédente création, "Quatuor Violence", est sa première expérience d’écriture collective. Le spectacle est créé au théâtre de l’Opprimé en octobre 2013. Il est ensuite sélectionné dans plusieurs festivals : le festival Ici & Demain au théâtre Paris-Villette, le festival Mythos à Rennes, le festival En Transit et enfin le festival Impatience, au théâtre du Rond-Point. En juin 2014 il remporte le prix Paris Jeunes Talents. Il est ensuite repris à la Manufacture d’Avignon en juillet 2014, ainsi qu’aux Subsistances de Lyon en mars 2015.

La prochaine création, "Flirt", est crée à Mains d’Oeuvres en septembre 2015, et aux Subsistances en avril 2016.

Une maquette de la création suivante, "Notre foyer", est présentée en mai 2015 au Carreau du Temple dans le cadre du festival Préliminaires.

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ARCHIVES DE PRESSE QUATUOR VIOLENCE / LA MARSEILLAISE / AVIGNON OFF 2014

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QUATUOR VIOLENCE / PLUSDEOFF.COM / AVIGNON OFF 2014

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QUATUOR VIOLENCE / THEATRAL MAGAZINE / FESTIVAL IMPATIENCE 2014

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Les biographies

Florian Pautasso // AUTEUR/ METTEUR en scène/ACTEUR Né en 1990, Florian Pautasso fait ses débuts en tant que comédien à quinze ans au sein de la compagnie On va y arriver, dans les pièces de Lazare Herson-Macarel, jouées à Paris et au festival d’Avignon. Il suit tour à tour l’enseignement de Nâzim Boudjenah (la classe du Lion Vert), Stéphane Auvray-Nauvroy (l’Ecole Auvray-Nauroy), et Olivier Py (à l’occasion d’un stage). En 2011, il intègre la Classe Libre du Cours Florent, où il suit les cours de Jean Pierre Garnier et Cyril Anrep, et les stages de Marie-Christine Orry et François Orsoni. En parallèle de sa formation, il crée la compagnie des divins Animaux au sein de laquelle il monte ses textes, dont Show funèbre à 7 voix qui reçoit l’aide du Centre National du Théâtre. Nombre de ses créations sont jouées au théâtre la Loge, avec lequel il entretient une étroite collaboration. Il joue dans L’Eveil du printemps de F. Wedekind (m.e.s. Marion Chobert), Hamlet de Shakespeare (m.e.s. Eram Sobhani), Minuit Cinquante, premier décembre (texte et m.e.s. Hugo Mallon), Anatomie Titus de H. Müller (m.e.s. Julien Varin) et Jeunesse sans dieu (m.e.s. Francois Orsoni). Il diversifie ses expériences théâtrales en assistant Cyril Anrep sur Bleu, un texte inédit de Rémi de Vos, en participant à l’enregistrement d’un texte pour France Culture, des lectures publiques ainsi qu’une performance au Palais de Tokyo. Sophie Van Everdingen // compositrice Née en 1983, Sophie van Everdingen fait ses premiers pas au théâtre a l’âge de 11 ans. Grâce au programme de télévision La fabrique des reves, elle crée avec quelques amies sa première compagnie pour enfants. A l’age de 18 ans, elle entre au Conservatoire d’Anvers où elle obtient son diplôme après un master de 4 ans. Elle joue également dans plusieurs pièces et séries télévisées flamandes. Parallèlement, elle se lance dans la musique, son autre passion. Elle déménage a Paris pour enregistrer un deuxieme CD en Francais. Arrivée a Paris, elle s’inscrit aux Cours Florent, et elle intège la Classe Libre en 2012 (promotion XXXIII). Elle y suit l'enseignement de Jean Pierre Garnier, Petronille de St Rapt, Laurence Roy, Florence Viala et bien d’autres. Elle joue dans plusieurs mises en scène, dont Les précieuses ridicules, mis en scène par Kader Boukhanef, Les Vainqueurs, mis en scène par Xavier Bonadonna, Fragments d'un pays lointain, mis en scène par Jean Pierre Garnier et Quatuor Violence mis en scène par Florian Pautasso. Elle met également en scène Freaks, un creation avec 30 comédiens issus de la Classe Libre et crée de nombreuses musiques et pistes sonores pour des pièces de théâtre, notamment pour Le Cercle, une pièce radiophonique de Florian Pautasso (2014). CAMILLE PAUTASSO // PHOTOGRAPHE/COLLABORATRICE VISUELLE Née en 1996, Camille Pautasso pratique la photographie depuis l’âge de 14 ans. Elle suit actuellement une licence d’arts plastiques. Elle travaille depuis plusieurs années une série d’autoportraits costumés. En parallèle, elle effectue des photos de spectacles et participe à différents projets artistiques.

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Contacts pour le suivi du projet

Production / Diffusion –

Claire Nollez / 06 63 61 24 35 / [email protected] PRESSE – NADIA AHMANE / 06 03 51 48 20 / [email protected] COMPAGNIE –

Florian Pautasso / 06 74 39 04 05 / [email protected]