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60       T      E       C      H      N       I       Q       U      E 61       T      E       C      H      N       I       Q       U      E Salut, les bleus ! C’est le sergent Killian Hiéronymus Gore. Aujourd’hui, je vais m’occuper des feignasses qui jouent avec des armées en plastigris, comprendre par là : non peint ! Je ne sais pas si vous êtes déjà tombés sur une armée comme ça, mais ça met un grand coup de frein au plaisir de jeu. Alors, pour ces compulsifs de l’assemblage de ‘gurines qui ne vont jamais plus loin que ça pour jouer vite, vite, vite, en noir et blanc comme au vingtième siècle, j’ai inventé une technique : TOTTEK. Kézako ? L’idée, c’est de proposer un remède et une motiva- tion. Un remède contre le poil dans la main modèle baobab. Et une motivation pour les mecs anti- peinture, qui se diront qu’en consacrant une poi- gnée de minutes de leur temps d’assemblage de ‘gurines à une peinture simple, ils cesseront, enn, de passer pour des pousseurs de plastigris, et seront sur la voie du ‘guriniste, le v rai, le nôôôôble. Celui qui joue “full paint”. Parce que oui, ce que Tottek vous permet, c’est de jouer vos armées en couleurs, en très, très peu de temps. Alors attention, pas des couleurs de concours façon Golden Demon, Army on Parade, ou des concours du mois sur Zeliste, la French Waaagh, ou CMON. Non. Mais d’un niveau prépeint d’usine de certaines marques. Et ce, pour TRÈS peu d’eorts. L’autre approche que permet Tottek est d’avoir une armée peinte par étape de rendu. J’ai déni trois étapes en fonction de trois niveaux de rendus, du plus basique, au plus abouti. Dès la première étape, vous pouvez déjà jouer avec un bien meil- leur rendu que du non-peint. Et à la troisième étape, vous avez un niveau quasi tabletop. N’oubliez pas ce nom Commençons donc par voir ce qu’est, enn, TOTTEK. C’est le petit nom que je donne à une tech- nique de peinture à la bombe, en plusieurs teintes, qui recourt souvent, mais pas tout le temps à du... SCOTCH CRISTAL, tout bête- ment. Et parfois, pour les grandes surfaces à masquer, à du papier. Eh oui, c’est un peu le principe du pochoir, ou du « frisket », pour ceux qui connaissent le travail avec masques à l’aéro. Mais un pousseur de plastigris ne possède pas d’aéro. Il aime le frontal, le brut de décorage, et le basique. Moi vois, moi colle, dirait-il. Et là, le but est de le faire évoluer faire un « moi vois, moi colle, moi peins ». Plus subtil, non ? Tottek signiant Tape On Top Teknik (ou technique du scotch sur le dessus, en français), cela consiste simple- ment à placer judicieusement des petits bout de scotchs pour masquer des zones de vos gs, puis de les bombarder de coups de bombes de pein- ture, type Army Painter ou Citadel. Le but étant d’avoir en très peu de temps un rendu de masse de votre armée, avec une teinte dominante, une teinte secondaire, et une teinte de socle. Soit trois teintes sans un seul coup de pinceaux. Le rendu sera minimaliste, certes, mais déjà, vous n’aurez plus une armée grise mais une armée prête à jouer. Et surtout, prête pour le niveau 2, celui des lavis, très spectaculaire ! Mais nous verrez cela dans le prochain numéro. De beaux visuels valant mieux que de longs dis- cours, je vous laisse regarder quelques exemples qui parlent d’eux-mêmes de ce que TOTTEK peut donner… TOTTEK La peinture pour les flemmards et autres pousseurs de plastigris (Partie 1) LOUIS S  TÉPHANE

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Salut, les bleus ! C’est le sergent KillianHiéronymus Gore. Aujourd’hui, je vais m’occuper des

feignasses qui jouent avec des armées en plastigris, comprendre parlà : non peint ! Je ne sais pas si vous êtes déjà tombés sur une armée comme ça,

mais ça met un grand coup de frein au plaisir de jeu. Alors, pour ces compulsifs del’assemblage de ‘gurines qui ne vont jamais plus loin que ça pour jouer vite, vite, vite,en noir et blanc comme au vingtième siècle, j’ai inventé une technique : TOTTEK.

Kézako ?

L’idée, c’est de proposer un remède et une motiva-tion. Un remède contre le poil dans la main modèlebaobab. Et une motivation pour les mecs anti-peinture, qui se diront qu’en consacrant une poi-gnée de minutes de leur temps d’assemblage de‘gurines à une peinture simple, ils cesseront, enfin,de passer pour des pousseurs de plastigris, etseront sur la voie du ‘guriniste, le v rai, le nôôôôble.Celui qui joue “full paint”. Parce que oui, ce queTottek vous permet, c’est de jouer vos armées en

couleurs, en très, très peu de temps.Alors attention, pas des couleurs de concoursfaçon Golden Demon, Army on Parade, ou desconcours du mois sur Zeliste, la French Waaagh, ouCMON. Non. Mais d’un niveau prépeint d’usine decertaines marques. Et ce, pour TRÈS peu d’efforts.L’autre approche que permet Tottek est d’avoir unearmée peinte par étape de rendu. J’ai défini troisétapes en fonction de trois niveaux de rendus,du plus basique, au plus abouti. Dès la premièreétape, vous pouvez déjà jouer avec un bien meil-leur rendu que du non-peint. Et à la troisièmeétape, vous avez un niveau quasi tabletop.

N’oubliez pas cenom

Commençons donc par voir cequ’est, enfin, TOTTEK. C’est le petitnom que je donne à une tech-nique de peinture à la bombe,en plusieurs teintes, qui recourtsouvent, mais pas tout le temps àdu... SCOTCH CRISTAL, tout bête-ment. Et parfois, pour les grandessurfaces à masquer, à du papier.

Eh oui, c’est un peu le principedu pochoir, ou du « frisket », pourceux qui connaissent le travailavec masques à l’aéro. Mais unpousseur de plastigris ne possèdepas d’aéro. Il aime le frontal, lebrut de décoffrage, et le basique.Moi vois, moi colle, dirait-il. Et là, lebut est de le faire évoluer faire un« moi vois, moi colle, moi peins ».Plus subtil, non ?Tottek signifiant Tape On TopTeknik (ou technique du scotch

sur le dessus, en français), cela consiste simple-ment à placer judicieusement des petits bout descotchs pour masquer des zones de vos figs, puisde les bombarder de coups de bombes de pein-ture, type Army Painter ou Citadel. Le but étantd’avoir en très peu de temps un rendu de massede votre armée, avec une teinte dominante, uneteinte secondaire, et une teinte de socle. Soit troisteintes sans un seul coup de pinceaux. Le rendusera minimaliste, certes, mais déjà, vous n’aurezplus une armée grise mais une armée prête à jouer.

Et surtout, prête pour le niveau 2, celui des lavis,très spectaculaire ! Mais nous verrez cela dans leprochain numéro.

De beaux visuels valant mieux que de longs dis-cours, je vous laisse regarder quelques exemplesqui parlent d’eux-mêmes de ce que TOTTEK peutdonner…

TOTTEKLa peinture pour les flemmardset autres pousseurs de plastigris(Partie 1)

LOUIS S TÉPHANE