Tombés du ciel : corrigé (6,5 pt) 5,97 10 PartieI’ 2.2 6,67 10 !!...
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Tombés du ciel : corrigé (6,5 pt) Partie I 1. On s’intéresse à l’ensemble {ballon + nacelle + sauteur} de masse m. La poussée d’Archimède a une valeur égale au poids du volume d’air déplacé, soit Vb ce volume. P = m×g = 1,6×103×9,8 = 1,6.104 N Π = µ×Vb×g = 1,234×4,0.103×9,8 = 4,8.104 N Si on compare les deux valeurs !
!= !,!
!,!= 3,0 .
La poussée d’Archimède est donc trois fois plus importante que le poids total du ballon. En conclusion, on constate donc que la poussée d’Archimède est suffisante pour assurer l’ascension du ballon à partir du sol. 2. On représente deux vecteurs verticaux, opposés, d'origine Gsystème, centre d'inertie du systéme. Le vecteur représentant la poussée d'Archimède est trois fois plus long que le vecteur poids. La somme des forces appliquées est un vecteur vertical orienté vers le haut. Le ballon s'élève, les frottements (orientés ensuite vers le bas) ne sont pas représentés, on est au niveau du sol, l'ascension n'a pas commencé . Partie II 1. Dans la stratosphère, les pressions atmosphériques sont très faibles (quatrièmes graduations en partant de la gauche sur l’annexe), la masse volumique de l’air rencontré à cette altitude est extrêmement faible (premières graduations à gauche sur l’annexe). Au maximum, on a un rapport de : 1234/1,8 ≃ 700 L’air étant 700 fois plus ténu qu'en basse atmosphère la chute peut être considérée comme libre, c’est-‐à-‐dire exempte de tout frottement, même si la vitesse est non nulle et la poussée d'Archimède est négligeable dans ce milieu gazeux très peu dense. Seul le poids agit sur le système parachutiste+équipement. 2. Intensité de la pesanteur.
2.1 F = 2)(.
.hRMm
GT
T+
P = m.g on suppose que P = F
donc g = 2)(.
hRM
GT
T+
2.2 g = 2333
2411
)1040101037,6(1097,5
1067,6×+××
××× −
= 9,7 m.s-‐2 3. Le parachutiste évolue chute selon l'axe Oz, la trajectoire est rectiligne. 3.1 vz = !"!" est l'unique composante du vecteur vitesse. En dérivant par rapport au temps l'expression donnée, on obtient : vz (t)= gt. L'accélération selon Oz vaut az (t)= !!!!" = g. L'accélération est constante. 3.2 La deuxième loi de Newton s'écrit : !!"# = ! = !"! = ! ! donc ! = !! On projette la relation précédente suivant l'axe Oz : az = g . On retrouve bien le résultat de 3.1. 3.3 On a vz (t)= gt. La vitesse du son est atteinte à tM , donc vson =gtM . D'où tM = vson/g tM =1067× !""" !
!"## !×!,! !.!!!=31 s (2 C.S. mais 30,5 s
accepté) 3.4 z(t) = !
!!!! donc : zM (tM) = !
!!!!!
d'où zM (tM) = !!×9,7×31! = 4,6. 10!m. (on trouve
4,5.103 m en utilisant la valeur non arrondie de tM) L'altitude atteinte est notée hM.
hM = 40.103 m - 4,6.103 m = 35, 4.103 m ≃35 km (si le calcul est fait avec la valeur 40000 m il ne peut y avoir plus d'une décimale après la virgule : 40,000 - 4,6 = 35,4 km) 3.5 Le document en annexe indique tM = 30 s et hM = 35 km. Les valeurs calculées sont conformes à ces données. En conclusion, on voit que l’hypothèse d’une chute libre est justifiée pour cette première partie du saut. Partie III 1. Equation différentielle dont la solution est v(t). Considérons le système {sauteur + équipement} dans un référentiel terrestre supposé galiléen. Les forces qui s’exercent sur ce système sont le poids P
(vertical vers le bas) et les forces de
frottement f (force verticale dirigée vers le
haut). On peut négliger la poussée d’Archimède, compte tenu du faible volume d’air déplacé et de la faible densité de l'air par rapport à celle du système. En appliquant la deuxième loi de Newton, on obtient amfP
×=+
Gsystème
Π!!⃗
P!!⃗
Le vecteur accélération est forcément vertical puisque ! !"! sont de direction verticale, donc selon Oz en prenant une nouvelle origine à l'altitude h=10 km. D'où, avec ! vecteur unitaire orienté vers le bas : m.g! – k.v²! = m.az! = !. !!!!" ! , ce qui revient à : !.! − !!! = ! !!!
!" or v(t)=vz(t) puisque le
mouvement est rectiligne et vertical durant toute cette chute. Soit finalement l’équation différentielle vérifiée par la vitesse : !.! − !!! = ! !"
!" ou encore :
!"!" +
!! !! = !
2. Vitesse limite atteinte.
2.1 Sur le graphique fig1, on peut tracer l'asymptote horizontale v = vlim ≃ 50m·s−1 La valeur de la vitesse limite en kilomètres par heure est : vlim =50×3,6=180 km/h D'après l'équation différentielle obtenue :
!"!" +
!! !! = !
Pour v = vlim (vitesse limite constante)
alors !"!"= 0 donc gvm
k=×+ 2
lim0
78,02008,9.
lim×
== kmg
v = 50 m.s–1
2.2 La méthode graphique et le calcul correspondent bien à la valeur de 180km/h indiquée dans le document de l'annexe, à savoir vlim = 50 m.s-‐1 =50×3,6=180 km/h Cette valeur est exactement celle indiquée juste avant l’ouverture du parachute (une fois ce dernier ouvert, la vitesse sera progressivement plus faible).
3. On relève le temps caractéristique τ pour lequel la tangente à l’origine coupe l’asymptote : τ ≃ 1, 9 s. Le temps que la vitesse v atteigne la vitesse limite vaut 5τ = 5 × 1, 9 = 9,5 s. Par lecture graphique, on peut observer que le régime permanent est approximativement atteint pour la date t≃8,5 s. Justification : la courbe se rapproche et se confond alors avecl'asymptote horizontale v = vlim ≃ 50m·s−1 La réponse qui n'exploite pas le temps caractéristique est acceptée si justifiée.
– force de frottement fluide f = kv2, colinéaire auvecteur vitesse, de sens inverse au mouvement, ap-pliquée au centre de la surface perpendiculaire audéplacement.
Deuxième loi de Newton :
! !"F ext = m!"a #
!"P +
!"f = m!"a
Projection sur un axe vertical descendant :
P ! f = ma $ a =dv
dt= g !
k
mv2
3. a. La dérivée de la vitesse peut être approximée parla formule :
dv
dt%
vn+1 ! vntn+1 ! tn
=vn+1 ! vn
!t
L’équation di!érentielle de la vitesse v(t) s’écritalors :
vn+1 ! vn!t
= g !k
mv2n
$ vn+1 ! vn = g!t!k!t
mv2n
$ vn+1 = vn + g!t!k!t
mv2n
Cette formule est identique à celle proposée parl’énoncé :
$ vn+1 = vn +A!Bv2
avec les valeurs suivantes pour les constantes A etB (qui dépendent du pas de calcul !t) :
A = g!t et B =k!t
mLes unités des constantes sont :
[A] = m · s!2 · s et [B] =kg ·m!1 · s
kg
# [A] = m · s!1 et [B] = s ·m!1
On vérifie que A a l’unité d’une vitesse, et Bl’unité de l’inverse d’une vitesse, en accord avecla formule proposée par l’énoncé.
b. Sur le graphique de la figure 1, on trace la tangenteà l’origine :
0
25
50
75
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
t (s)
v (m · s!1)
!
et l’asymptote horizontale :
v = vlim % 50 m · s!1
On note ensuite le temps ! pour lequel la tangenteà l’origine coupe l’asymptote : ! % 1, 86 s.Le temps que la vitesse v atteigne la vitesse limite,à 1 % près, vaut 5! = 5& 1, 86 % 9 s.La valeur de la vitesse limite en kilomètres parheure est :
vlim = 50 & 3, 6 % 180 km/h
Cette valeur est exactement celle indiquée justeavant l’ouverture du parachute (une fois ce der-nier ouvert, la vitesse est bien plus faible).
Exercice 2 – La galiote
1. Loi de l’action et de la réaction, ou troisième loi deNewton : « Tout corps A exerçant une force sur uncorps B subit une force d’intensité égale, de même di-rection mais de sens opposé, exercée par le corps B ».La force de poussée exercée par l’ensemble { galiote+ canon + gaz } est égale et opposée à la réactionexercée par le système { boulet }.
2.2.1.2.1.1. Poussée d’Archimède : égale et opposée au poidsdu fluide déplacé, ici l’air, de masse volumique ",avec V pour le volume déplacé :
!"F A = !"V !"g
(La relation vectorielle étant certainement facul-tative). En intensité :
FA = "V g = 1, 3 & 16 & 10!3 & 10
FA = 2, 1& 10& 10!3 & 10 = 0, 21 N
2.1.2. Poids :
!"P = m!"g
Intensité :
P = mg = 100 & 10 = 10& 10!3 N
2.1.3. Rapport des intensités :
P
FA=
10& 10!3
0, 21
Ce rapport est supérieur à 100. On est bien dansle cas où on peut négliger la poussée d’Archimède.
2.1.4. Bilan des forces sur le système { boulet } : poids!"P . Toutes les autres forces sont négligeables,conformément aux questions précédentes. Il s’agitdonc d’une chute libre.