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Bu l le t in d ' i n fo r mat ion de l ' Éco le L imous ine de Ch iens Gu ides d 'Aveug les

www.l imoges.chiensguides.f r

n °13novembre 2008

TÉMOIGNAGED’UNE VIEFAMILIALE ET PROFESSIONNELLE

ÉDITO

Photo de groupe de la randonnée 2007

Repas des portes ouvertes 2007

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SOMMAIRE

p.2 Éditorial

p.3 Les antennes de l’école

p.4 La randonnée

p.5Témoignage :Dog and the City !

p.7Agenda

p.8Notre nouveau site internet

ABOCULIS N° 13NOVEMBRE 2008

Président : Jean-Pierre LEMANNDirecteur de publication : Michel BILLAULTComité de rédaction : Vanessa FILLEUL-THOMAS, Sophie DIODORE, Véronique QUIÉCOUT, Gil BERNARDPhotos : ELCGAConception : ETAMINEImpression : RIVETTirage : 8500 exemplaires

Bulletin trimestriel gratuit

UNE VIE ASSOCIATIVE À L’ECOLE…

Pour ce dernier éditorial 2008 je voudrais vous parler des deux visages de l’Ecole Limousine de Chiens Guides d’Aveugles :

- Le visage institutionnel et normalisé qui est celui d’une association reconnue d’utilité publique, membre de la Fédération Française des Associations de Chiens guides d’aveugles et reconnue par la Préfecture comme association d’assistance et de bienfaisance (habilitée à recevoir des dons et des legs directement). Cet aspect est désormais un peu plus accentué par l’application du cahier des charges des Ministères de la Santé et de l’Agriculture qui a permis à l’Ecole Limousine d’obtenir sa Labellisation.

- Le visage associatif qui fait participer ensemble les salariés, les administrateurs, les bénévoles, les familles d’accueil mais aussi les maîtres de Chiens guides. Le regroupement de ces membres ne fonctionne que grâce au dynamisme, à la convivialité et aux échanges amicaux que chacun maintient dans ses rapports les uns aux autres.

Cette vie associative prend forme, par exemple, lorsque le lundi matin, les salariés reçoivent pour le café les familles d’accueil qui ramènent leur “Elève - Chien guide”. Elles en profitent pour raconter leurs exploits du week-end. Cette convivialité se concrétise aussi dans l’animation sur les stands des manifestations ouvertes au public où plusieurs familles d’accueil et bénévoles se retrouvent non seulement pour échanger leur expérience entre elles, mais aussi pour la faire partager aux visiteurs. L’envie de partage de chacun se concrétise surtout lors des regroupements festifs propres à l’Ecole : galette des rois, randonnées pédestres, soirées restaurant, portes ouvertes nationales...

Cette énergie, apportée par chacun, permet d’établir et de consolider cette formidable chaîne de solidarité dont la finalité est la constitution de nouvelles équipes “Maître - Chien guide”. Pour cette année 2008 qui s’achève, je remercie chaque acteur de cette vie associative pour toute la bonne humeur, le dynamisme et les riches échanges qu’ils ont bien voulu établir entre eux.

Pour la nouvelle année 2009 qui approche à grands pas, nous nous regroupons tous “moteurs de cette chaîne de solidarité” pour adresser à vous tous, nos donateurs (source de cette chaîne de solidarité), nos meilleurs vœux de bonheur et de santé pour vous et vos proches.

Jean-Pierre Lémann

ACTUALITÉS

Réunion préparatoire à Clermond-Ferrand.

Christianne Audebert,Présidente de l’antenne Auvergnate

Jean-Marie Bernard Fournet,Délégué départemental de l’antenne Périgourdine

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L’INFORMATION AU PLUS PRÈS DES RÉGIONS…L’ECOLE CRÉE SES ANTENNES

C’est à la suite d’une longue réflexion sur le besoin d’informer les personnes déficientes visuelles et le grand public sur le rôle du Chien guide, que les dirigeants de l’Ecole Limousine de Chiens Guides d’Aveugles ont décidé de créer des antennes relais sur les régions limitrophes au Limousin.

La mission de ces filiales est essentiellement informative. Elle est tournée vers les personnes déficientes visuelles, le grand public, les institutions, les clubs services, les collectivités territoriales… etc. Attention, les antennes ne forment pas de chiens. Seule l’Ecole a la charge de constituer et renouveler des équipes “maître - Chien guide”. En revanche, les antennes aident l’Ecole dans sa recherche de financement. Elles peuvent mettre en place des démarches de subvention, vendre les produits dérivés de l’Ecole (peluches, bougies, pass-caddies...), participer à des manifestations grand public par exemple.

La première initiative de l’Ecole Limousine de Chiens Guides d’Aveugles a été de mettre en place des réunions d’information sur le Chien guide. A la suite de ces dernières, l’Ecole a pu proposer aux personnes présentes de prendre part à cette aventure. Nous nous sommes rendu à Périgueux, Angoulême et Clermont-Ferrand. Aujourd’hui, chaque filiale a entamé son projet.

L’antenne de Charente en est à ses balbutiements. Nous espérons pouvoir lancer définitivement le projet à la rentrée prochaine.

L’antenne du Périgord a fait ses premiers pas il y a plusieurs mois, sous un statut de délégation dans un premier temps. Le siège de l’antenne “Périgord Chiens Guides d’Aveugles” est pour l’instant dans les locaux de l ’Association Valentin Haüy (AVH). Elle compte 5 personnes.

L’antenne d’Auvergne (association loi 1901) quant à elle, a réuni sa première Assemblée Constitutive le 22 mai dernier. Elle s’est tenue en son siège provisoire, au Centre de Rééducation pour Déficients Visuels de Clermont-Ferrand. L’association “Auvergne Chiens Guides d’Aveugles” déposera ses statuts en Préfecture en fin d’année 2008. Elle compte une quinzaine de personne. Son inauguration sera célébrée grâce au concours de l’acteur et maître de Chien guide Lee Voirien. Il organisera une représentation théâtrale à cette occasion.

Si certains d’entre vous sont intéressés par l’un de ces projets, n’hésitez pas à prendre contact avec l’Ecole ou directement auprès des responsables de chaque antenne.

Vanessa Filleul-Thomas

Auvergne Chiens Guides d’AveuglesChristiane AudebertCRDV - 30 rue Sainte Rose63 038 Clermont-Ferrand Cedex 1

Périgord Chiens Guides d’AveuglesJean-Marie Bernard FournetAVH - 2 ter, rue des Jacobins24 000 Périgueux

ACTUALITÉS

Pause déjeuner tous ensemble.

Cookie, élève Chien guide, prêt à repartir après la petite pause casse-croute de sa famille.

Atome, Chien guide, attend avec impatience les retardataires.

Marche détendue pour les familles, quelques nouveaux participants, les Chiens guides et leur maître.

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EN AVANT MARCHE…AVEC LES CHIENS GUIDES D’AVEUGLES

Petit à petit, sur la place de l’Eglise de Montrol Sénard, petit village pittoresque du Limousin, un groupe se forme dans le petit matin frileux. Quelques gouttes de pluies donnent le “la” de cette escapade en pleine nature. C’est le départ de la randonnée de l’Ecole Limousine de Chiens Guides d’Aveugles.

Après les joyeuses retrouvailles entre les familles d’accueil, les maîtres de Chiens guides d’aveugles et les bénévoles, deux groupes sont constitués. Quelques petits nouveaux se joignent à nous pour cette nouvelle aventure. Nous accueillons d’ailleurs cette année la Fédération Française de Randonnée de la Haute-Vienne qui aidera à encadrer cette randonnée, pour la sécurité de tous. Le premier groupe à ouvrir la marche part pour 10 kilomètres. Il est rejoint sur les sentiers par le second qui fera une boucle en moins et se contentera de 6 kilomètres (c’est déjà bien !).

C’est ainsi qu’une bonne centaine de randonneurs chemine à travers les Monts de Blond. La visite commence par le cimetière de Montrol Sénard où l’on aperçoit la “Lanterne des morts”, petite chapelle du 13ème siècle. Quelques pas plus tard, nous découvrons le “Pas de la mule”. On raconte que la mule qui conduisait Henri IV entre Limoges et Mortemart, s’agenouilla sur un rocher où elle imprima miraculeusement son pied. Chemin faisant le soleil pointe le bout de son nez... Un goûter attend nos vaillants marcheurs à Chantecoudert. Au menu : boissons chaudes, jus de fruits, madeleines, gâteaux secs et petite halte salutaire pour tous. Dernière ligne droite pour un retour rythmé par le chant des oiseaux à travers bois et champs vers Montrol Sénard où un repas préparé par un traiteur local nous attend.

Pour les plus courageux, c’est sous un soleil resplendissant que la balade continue par un circuit de 4 kilomètres pour visiter Mortemart, commune de Haute-Vienne classée “Un des plus beaux villages de France” et ce n’est pas peu dire ! Ici, nous découvrons un site entièrement rénové où se côtoient le Château des Ducs édifié en 995 et démantelé sous Louis XIII sur ordre de Richelieu, la Chapelle du Couvent des Augustin, le couvent des Carmes et un monastère à ce jour encore occupé par des religieux de l’ordre des Chartreux. Puis, la boucle se termine par le retour à Montrol Sénard et la visite du village où les nostalgiques retrouveront la vie rurale du début du XXème siècle.

Et, comme toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps pour chacun de regagner son logis la tête pleine de souvenirs avec l’envie de vite se retrouver.

Prochain rendez-vous en Juin 2009 pour la découverte d’un nouveau site du Limousin. N’hésitez pas à nous transmettre des idées !

Véronique Quiécout

DOSSIER - TÉMOIGNAGE

Remise de Arpège à Samira, en compagnie de Luc son éducateur, sa famille d’accueil et le Président de l’Ecole.

Arpège, Chien guidedepuis le 1er juin 2007.

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DOG AND THE CITY !

Toute histoire trouve une fin heureuse. Je pense avoir trouvé la mienne. Quand tout semblait perdu, quelque chose d’unique s’est offert à moi et il ne me fallait que le courage pour l’atteindre… Nous sommes une petite famille avec un enfant et nous vivons comme n’importe quelle autre famille avec un mode de vie pas si différent du vôtre…Voici notre histoire...

J’ai 24 ans. A cet âge on croque la vie, on court après même ! On la vit pleinement… Quand je me suis arrêtée de vivre, j’avais 22 ans ; Etape par laquelle ma déficience visuelle s’est accentuée, provocant chez moi une colère. Une colère après moi-même. Je n’étais plus capable de vivre comme avant. Grâce à l’aide de mon conjoint et mes amis, j’ai fini par composer ce numéro de téléphone... je n’en pouvais plus. Rester chez moi, ne pas sortir seule, ne plus être indépendante, sans cesse accrochée au bras de mon ami, les coups de panique dans les magasins... Il fallait que ça s’arrête ! Pour moi, mon fils, ma famille : ne plus être un poids pour moi-même. Etre handicapée n’est pas une honte, juste un mode de vie. Mais il m’a fallu du temps pour l’admettre...

Cet appel était la prise de conscience de mon handicap, un appel au secours. Une voix chaleureuse m’accueillit et me proposa sous quelques jours de convenir d’un rendez-vous. Les larmes aux yeux, ma fierté en a pris un coup… les jours ont passé... et l’on m’appela pour me rendre 2 jours sur Limoges, pour analyser ma situation. Il fut constaté qu’effectivement un Chien guide était nécessaire pour mes déplacements. Et l’on m’a posé une question :“- Pourquoi un Chien guide plutôt qu’une canne blanche ? - Ah ben, parce que ce n’est pas top comme on dit ! ”La canne blanche est froide et sans vie. Le chien est notre ami, notre compagnon d’infortune. Et puis parce que je me souviens d’un ami aveugle qui un jour rentrait au centre de rééducation pour déficient visuel, qui faisait son petit bonhomme de chemin,

un coup de canne à gauche puis à droite, bien lancé et surtout pressé de rentrer. Une fois arrivé, il replie sa canne et là, il me dit : “Eh Me*** !” Effectivement, il en avait plein les mains ! Le bout de sa canne en était recouvert ! Le message était passé ! (par la suite, j’ai découvert que l’on pouvait faire bien plus de chose avec un chien, comme courir parce qu’on est en retard pour aller au boulot !)

DOSSIER - TÉMOIGNAGE

Invasion féline dans la panière d’Arpège.

Partie de foot entre Arpège et le fils de Samira.

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Lors de mon séjour à Limoges, nous avons fait un tour en ville et l’on m’a présenté un chien tout noir, costaud et dynamique, un chien nommé Arpège. Les premières minutes ont été fastidieuses. On va dire qu’Arpège était le bœuf et moi la charrue bien lourde à faire avancer ! J’avais si peur ! Et cette angoisse permanente m’agaçait au plus haut point ! Mais elle laissa vite place à un sentiment de liberté et d’indépendance. Au final, le résultat fut concluant : je pouvais maîtriser “la bête”.

Là, j’ai compris qu’il ne me manquait plus que lui pour reprendre le cours de ma vie. On a ce feeling lui et moi. Il savait ce que je voulais, comme si j’avais été livré avec le mode d’emploi ! Après l’approbation de la commission, il a fallu me “dresser”, apprendre les ordres, les dire au bon moment, étudier son comportement et surtout marcher ensemble harnais à la main ! Et pour mieux me rendre compte, j’ai demandé à ce que l’on me bande les yeux pour masquer le peu de possibilités visuelles qu’il me reste et ressentir le comportement du chien, ce qui m’a obligé à m’en remettre entièrement à Arpège et à ressentir ses mouvements dans le harnais. L’essai fut bénéfique à mon apprentissage.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant marché. Ces quinze jours furent intensifs et plein d’émotions loin de ma famille! Et enfin arriva la remise… Ce moment que j’attendais tant. Là, j’ai fait la rencontre de la famille d’accueil d’Arpège, des gens gentils avec qui je garde d’excellents rapports ! Des gens dotés d’un amour immense, tristes de laisser partir Arpège, mais heureux de savoir qu’il aurait l’amour d’une famille et qu’il me serait d’une grande utilité.

Mais Arpège n’est pas qu’un chien d’utilité, il est aussi mon ami, celui qui voit le flou dans mes yeux. Il ressent mes joies, mes peines. C’est un membre à part entière de la famille. Et nous voilà parti pour un “CDD” de 6 mois avec Arpège ! 6 mois pendant lesquels il faudra redoubler d’efforts, mettre en application l’enseignement de M. Luc (l’homme qui dégaine sa croquette plus vite que son ombre) et M. Pierre (alias Horatio Kain, l’expert) et me prouver que je n’étais pas “finie”.

Mon premier week-endNous voilà chez nous et la première chose que j’ai faite, c’est aller voir un ami qui m’avait soutenu dans mon action et était très sensible à ma situation. Et là, il me voit arriver avec Arpège. Il s’est arrêté net, aussi heureux que moi. Il me prit dans ses bras et les larmes aux yeux, il me dit : “je suis super content pour toi...” et je lui dis “ça y est c’est fini, je pourrais venir te voir quand je veux...”. Sur ce, il me répond : “on va fêter ça !” “Oui mais juste un !” Et en riant je lui dis : “Tout va bien celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas !”, en faisant référence à Arpège. Et là, tout est reparti comme avant.

Quelques poteaux, glissades de marches ou pieds dans l’eau plus tard, j’ai fini par retenir les leçons ! Et au terme des 6 mois, me voilà titulaire de mon Permis Chien guide ! Arpège et moi étions partis à la conquête de la City ! Une ville pleine de dangers à éviter !

La familleArpège fut accueilli avec joie par toute la famille ! Mon conjoint s’éclate avec lui ! Ils partent de temps en temps faire du roller ensemble, vont chercher du pain, etc.... Et mon fils, une canaille ! Il réclame souvent Arpège : “Il est où Péyoux ?” Ils sont adorables ensemble. Parfois les gens rient au supermarché. Mon fils qui jette sa tétine, Arpège qui avance dans le sens inverse... et ils me disent en riant : “Ce n’est pas trop difficile ?”. “Avec ces deux enfants là, si !”. Étant de la même année, tout deux s’entendent bien et Arpège fait bien la différence entre un adulte et un enfant.

Arpège aime son confort ! Môssieur, aime sa couette, son coussin et ses deux amis : Crockette et Pollux (deux chats issus de la SPA) ! Crockette est son amoureuse et Pollux son “jouet”. Mais Arpège est encore un tout jeune car il joue avec les jouets des chats ou ceux de mon fils. Quand on rentre dans un restaurant et qu’on offre un ballon à mon fils, Arpège l’a déjà repéré mais reste sérieux quand il s’agit du travail. Par contre, une fois rentré, c’est tout autre chose ! Mon fils lance le ballon et Arpège le chope. Là, c’est la bagarre ! Nous en avons finalement acheté deux... comme ça, pas de jaloux !

DOSSIER - TÉMOIGNAGE

AGENDA

Ah… ce qu’on est bien en vacances !

Partie de rigolade entre Arpège et le compagnon de Samira.

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20 décembreVente de Noël, à Limoges (rue du clocher)

Nos premières vacancesAprès un parcours de santé difficile pour mon conjoint, j’ai décidé qu’il était temps de prendre des vacances ! Nos premières en famille mais aussi avec Arpège ! Nous sommes allés au camping de Lit-et-Mixe plus précisément au Cap de l’Homy ! Les premiers jours étaient difficiles car connaissant peu l’étendu et les trajets du camping, nous étions un peu perdus...

Mon but pour ces vacances était de faire perdre un peu de poids à Arpège mais chaque matin, vers les coups de 6h, il s’échappait de la tente et prenait son petit déjeuner en douce avec les autres campeurs, allemands, hollandais ou anglais... Bien évidemment, grâce à ses talents exceptionnels de comédien, il soutirait quelques gâteries par-ci par-là : l’idéal pour maigrir ! Et le soir, au restaurant, il faisait les dessous de table ! Arpège le chien qui ne perd pas l’aspiration ! Alors, je le faisais courir sur la plage... Mais ça n’a pas marché...

Sur la plage, Arpège nous aidait à creuser le trou pour le parasol et avoir un petit coin de frais. Une fois allongée sur ma serviette, il venait près de moi. Jusque là tout allait bien. Mais ensuite, il se faisait rouler sur le coté. Alors je lui laissais un peu plus de place. Puis, il se mettait sur le dos en plein soleil pour faire bronzette mais à la fin, il était sur la serviette et moi sur le sable... au bout du compte, il a eu sa serviette pour bronzer ! Arpège aime la mer mais il s’en méfie.

Souvent, je prenais la laisse pour l’emmener vers le terrain autorisé aux animaux, puis vers le bord de mer et là tout à coup il se mettait à courir, alors je courais aussi. Mais cette fois-là, il y avait une bute, et après cette bute un trou... je suis tombée la tête la première dans le sable comme une autruche ! Me voilà ventre à terre, Arpège vient me voir du style : Tout va bien ? et mon conjoint rigolait…

Arpège et la vie professionnelleJe m’assure que mon lieu de travail est sécurisé pour lui. Je lui apporte le confort nécessaire tel qu’une couverture de voyage, un jouet et une gamelle d’eau. Ce qui est pratique, c’est qu’une fois qu’il a compris à quelle heure est la pause ou la pause déjeuner, il n’hésite pas à nous le rappeler ! En dehors de ça, il dort ou fait la “carpette“ sur le dos les quatre fers en l’air, remuant la queue et les oreilles bien à plat ! Il sait se faire désirer par mes collègues. Une caresse par-ci, une autre par-là... Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que l’on s’occupe de lui, et si vous arrêtez de lui faire des câlins, il donne la patte ! Ce qu’il ne fait jamais sur commande ! C’est le seul chien qui ne donne pas la patte quand on la lui demande ! En fait, quand il la donne, c’est pour réclamation. Il fait également l’accueil clientèle, et ayant bien plus de succès que moi, il sait amadouer le client. Il était peut être vendeur dans une autre vie ?

En résumé, Arpège a été un soulagement pour nous tous et en fait, en plus de restituer ce qu’on lui a appris, il nous aime tout simplement et nous le lui rendons bien. Il a changé ma vie, mon destin, mon avenir. Ça a été le coup de foudre et c’est pour la vie.

Sam Langlet

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105 rue du Cavou - Landouge87100 Limoges

t é l : 0 5 5 5 0 1 4 2 2 8

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Membre à la Fédération Française des Associations de Chiens guides d'aveugles, reconnue d'utilité publique (décret 26.8.81) et affiliée à the International Guide Dog Federation L'Ecole Limousine de Chiens Guides d'Aveugles

ne pratique aucun démarcharge, ni vente à domicile

UN NOUVEAU SITE INTERNET

VOS SOUHAITS SERONT RESPECTÉS

Comme tout un chacun, il nous tient particulièrement à cœur d’exprimer notre plus grande reconnaissance aux donateurs ou légataires de l’association. Ces derniers, souhaitant pérenniser leur aide dans le temps, consentent un legs, une donation ou une assurance-vie au profit de l’Ecole Limousine de Chiens Guides d’Aveugles (ou ELCGA).

Nous avons envisagé plusieurs possibilités. L’une d’elles serait de proposer l’entretien et/ou le fleurissement du monument, une fois l’an par exemple. Sans être exhaustif, une autre idée serait de créer un « livre d’or des légataires ». Ce dernier serait annexé par un livret qui reprendrait toutes les actions organisées pour que leurs dernières volontés se réalisent.

Il est bien évident qu’il sera nécessaire de tenir compte de l’importance du don consenti par le donateur et de l’implication que cela engendre pour l’association (durée, fréquence, proportion). Les dispositions retenues pourraient être indiquées dans l’acte notarié. Cette disposition servirait de garantie d’exécution et de respect de l’engagement pris par l’Ecole.

N’hésitez pas à nous poser des questions sur ce sujet délicat, voire nous faire des suggestions en utilisant l’enveloppe T jointe au présent bulletin. Par avance, merci de nous guider.

Michel BILLAULT

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