TM-11-08-FR

16
KABIRA ALIYEVA- UNE VISIONNAIRE AZERBAÏDJANAISE Également dans ce numéro: Une délégation parlementaire britannique rencontre le ministre azerbaïdjanais des affaires étrangères Aucune aide américaine pour le Haut-Karabagh La présidence polonaise de l’UE promet de faire pression sur l’Arménie Rencontre d’Aliyev et de Medvedev à Sotchi Emin, la star du rock, fait sensation à Londres Tony Adams – donne de l’espoir au football azerbaïdjanais Août 2011 Conte zoroastrien de Kabira Aliyeva (techniques mixtes sur papyrus) MAGAZINE Culture • Volet Entreprise • Politique www.teas.eu Actualités • Points de vue • Interviews

description

http://teas.eu/files/TM-11-08-FR.pdf

Transcript of TM-11-08-FR

Page 1: TM-11-08-FR

KABIRA ALIYEVA- UNE VISIONNAIRE AZERBAÏDJANAISEÉgalement dans ce numéro:Une délégation parlementaire britannique rencontre le ministre azerbaïdjanais des affaires étrangèresAucune aide américaine pour le Haut-KarabaghLa présidence polonaise de l’UE promet de faire pression sur l’ArménieRencontre d’Aliyev et de Medvedev à SotchiEmin, la star du rock, fait sensation à LondresTony Adams – donne de l’espoir au football azerbaïdjanais

Août 2011

Co

nte

zoro

astrie

n d

e K

ab

ira A

liyeva

(tec

hn

iqu

es m

ixtes su

r pa

pyru

s)

MAGAZINECulture • Volet Entreprise • Politiquewww.teas.euActualités • Points de vue • Interviews

Page 2: TM-11-08-FR

P 3Politique et Actualités

P 6Culture

P 7Personnalités

P 11Haut-Karabagh

P 13Monde des Affaires

P 14Profil d’entreprise

P 15EvènementsIteca Caspienne

P 16Faits et Chiffres

Membres

Affiliés

• Informations sur 46 secteurs et industries dans 30 pays, 24 heures sur 24• Suivi de milliers d’entreprises, banques, politiciens, oligarques et personnes présentant un intérêt particulier • En anglais, russe et allemand, rapports et analyses spécialement adaptées, grande base de données.

www.templetonthorp.com, www.tt-total.com

Partenaire média: Templeton ThorpLa plateforme ‘TT-Total Intelligence’ de Templeton Thorp (www.tt-total.com) le nec plus ultra tout en un, fournit des informations sur la politique, le commerce et les finances, provenant de plus d’un millier de sources.

Du 5 au10 septembreZann - une collection de peintures et dessins de Kabira AliyevaMall Galleries, The Mall, Westminster, Londres, SW1de 10 h à 17 h; le 5 Septembre de 10 h à 17 h 30 Vernissage: le 5 Septembre 2011 de 18 h à 21 h (pour y assister, veuillez envoyer un courriel à: [email protected]) est ravi de parrainer cette exposition de peintures et dessins qui aura lieu à la prestigieuse galerie du Mall. Les œuvres capturent l’essence de la nature et de la culture azerbaïdjanaises d’une manière unique et imaginative. Les visiteurs pourront également entendre des morceaux de ‘UnVeiled’ (Dévoilé) le premier CD de l’Ensemble Sabina Rakcheyeva. Ce CD contient un livret illustré par Kabira, inspiré par les œuvres.

Prochains événements de TEAS

www.teas.eu

Publication associée

imprimé parwww.turquoisemedia.eu

Si vous souhaitez recevoir de plus amples informations veuillez contacter:

The European Azerbaijan Society,2, Queen Anne’s GateLondon SW1H 9AA

E-mail: [email protected]: +44 (0)207 808 1918

Page 3: TM-11-08-FR

Une délégation parlementaire britannique est de retour après avoir accompli une mission d’enquête de cinq jours en Azerbaïdjan. La délégation composée de membres du groupe Conservateur des Amis de l’Azerbaïdjan (CFAZ), comprenait Christopher Pincher député, vice-président de CFAZ et membre de la Commission à l’énergie et au changement climatique; Graham Brady député, président de l’influent Comité 1922; Stephen Mosley député, membre du Conseil des sciences et la technologie; le vicomte Eccles, ancien directeur général du ‘Commonwealth Development Corporation’ et la baronne Eccles, membre du Conseil de l’Europe.

La mission d’enquête a été divisée en deux parties. Tout d’abord la délégation a visité une partie de la province d’Azerbaïdjan. Ils sont allés à Sheki et à Gabala dans le nord-ouest, où ils ont pu observer la prospérité du secteur agricole et l’industrie touristique naissante. Ils ont également visité des églises chrétiennes de l’Albanie caucasienne, et se sont entretenus avec des membres des communautés chrétiennes minoritaires, qui reçoivent la protection et l’encouragement de l’État dans ce pays à dominante musulmane.

La délégation parlementaire a ensuite visité un camp de déplacés internes qui abrite 870 000 personnes (PDI) victimes de l’invasion arménienne du Haut-Karabagh et de sept régions environnantes.

A Bakou, les membres de la délégation ont tenu des réunions avec plusieurs hautes personnalités, notamment Elmar Mammadyarov, ministre des Affaires étrangères; Huseyn Baghirov, ministre de l’écologie et des ressources naturelles; Novruz Mammadov, chef du Département des relations internationales à l’administration présidentielle, et le Dr Carolyn Browne, ambassadeur britannique sortante. Ils ont également rencontré

Ogtay Asadov, Président du Milli Majlis (Parlement azerbaïdjanais); Elshad Nasirov, vice-président de la Compagnie pétrolière nationale de la République d’Azerbaïdjan (SOCAR); Shahmar Movsumov, Directeur exécutif du Fonds pétrolier d’État de l’Azerbaïdjan (SOFAZ), ainsi que des membres de la communauté d’affaires britannique.

Christopher Pincher député et chef de la délégation, a commenté: «C’est ma deuxième visite en Azerbaïdjan et la vitesse d’expansion de l’économie et de la construction d’infrastructures nouvelles est vraiment impressionnante. Le Royaume-Uni est l’investisseur principal en Azerbaïdjan et nos réunions ont confirmé que nous sommes considérés comme un partenaire stratégique très important pour le pays. Il est important que nous gardions cet avantage et nous serons heureux de voir notre gouvernement et les entreprises travailler ensemble afin de consolider notre position.»

Les participants à la conférence de 2011 du Parti conservateur qui aura lieu du 2 au 5 Octobre à Manchester Central, Petersfield, Manchester, M2 3GX sont invités à visiter le stand de CFAZ (P11 Main Hall).

Délégation parlementaire britannique en visite en Azerbaïdjan

Des membres permanents de l’ONU visitent BakouLe Président azerbaïdjanais Aliyev a reçu les représentants permanents de plusieurs pays de l’ONU. Il a souligné l’importance d’élargir les liens économiques entre son pays et les nations membres de l’ONU, car l’important potentiel économique de l’Azerbaïdjan rend le pays capable de faire d’importants investissements internationaux.

NOUVELLES EN BREF

plus de l’Europe occidentale et se considère à ce jour comme un partenaire de l’UE.

Le Partenariat oriental de l’UE a été lancé en 2009 pour aider les pays d’Europe orientale et du Caucase du Sud à s’intégrer en Europe. Les objectifs comprennent l’établissement d’accords bilatéraux pour créer des zones de libre-échange entre l’UE et les pays partenaires; des étapes progressive vers la libéralisation des visas; l’établissement d’une structure de coopération multilatérale par le biais de quatre plateformes thématiques, avec une bonne gouvernance et une stabilité; une intégration économique et une convergence avec les politiques de l’UE; la sécurité énergétique; et les contacts entre les gens.

L’Azerbaïdjan gagne en importanceEmil Agazade, Responsable des médias à TEAS, a rédigé un article sur les politiques de l’UE et du Parlement européen publié sur le site Web de la Fonction publique en Europe. (http://bit.ly/pse-blackgold). Agazade parle d’abord du développement de la production pétrolière mécanisée au milieu du 19e siècle et de ses avantages pour le pays, il continue en décrivant l’impact du deuxième boom pétrolier, qui a commencé après la signature du Contrat du siècle en 1994. Il explique comment le Fonds d’État pétrolier de la République azerbaïdjanaise (SOFAZ) se prépare à une économie post-pétrolière en capitalisant sur la richesse actuelle du pays, dont le revenu a été multiplié par 62 en dix ans et est maintenant de 30,4 milliards de dollars (£ 18,8 milliards). Agazade conclut en expliquant comment les dépôts estimés à 2 milliards de tonnes de pétrole et 2,2 tonnes de m3 (2,2 billions de mètres cubes) de gaz, font du pays une future source d’énergie sûre pour l’Europe grâce au nombre de pipelines qui sont en phase de planification.

Christopher Pincher député, chef de la délégation de CFAZ (à gauche) discute avec M. Elmar Mammadyarov, ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères

Le président polonais Komorowski (debout) a reconnu que les relations entre l’UE et l’Azerbaïdjan sont en cours de développement

Le Partenariat oriental de l’UE doit accélérer l’intégration européenneDes pourparlers se sont tenus à Bakou, avant le début de la présidence polonaise de l’UE, entre le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et son homologue polonais Bronislaw Komorowski. Ils ont étés suivis d’une conférence de presse au cours de laquelle le président Aliyev a reconnu que certaines déclarations politiques positives avaient été faites par les membres du Partenariat oriental de l’UE, mais qu’« il est temps que le programme du Partenariat oriental de l’UE accroisse son influence.» Il a poursuivi en expliquant que l’Azerbaïdjan s’était joint au partenariat oriental de l’UE parce que le pays se rapproche de plus en

Polit

ique

et A

ctua

lités

3

Page 4: TM-11-08-FR

Dans un article de la ‘Jewish Chronicle’, le journaliste Kevin Gould a fourni un aperçu fascinant de Gyrmyzy Gasaba, la seule ville au monde entièrement juive hors d’Israël, située sur la rive gauche du fleuve Gudialcay. Dans l’article, qui peut être lu à http://bit.ly/jcazerb, la ville est décrite comme étant «prospère et florissante», et fière de son héritage sémitique.

Gould examine les nombreuses théories sur l’origine des Juifs de montagne, bien que l’on pense qu’ils sont venus du sud de la Perse autour des années 720 avant J.-C. Ils ont été fidèles aux dirigeants des Parthes et des Sassanides, et ont été envoyés dans le Caucase pour se prémunir contre les invasions mongoles de peuples de la steppe pontique. Les Juifs des montagnes se sont ensuite installés dans des villes du Daghestan, de Tchétchénie et d’Azerbaïdjan.

Il rappelle ensuite que, pendant la période soviétique, les Juifs de Gyrmyzy Gasaba n’avaient pas le droit de parler l’hébreu ou de pratiquer ouvertement leur religion; ils le faisaient donc en secret. Avant 1921, on y comptait 18 000 Juifs, mais à cause de la persécution soviétique et des famines, plusieurs milliers d’entre eux se sont rendus à Bakou ou ont émigré.

Gould continue en expliquant que, plus récemment, des entrepreneurs expatriés juifs tels que Telman Ismailov et Irmik Abayev ont soutenu énergiquement la renaissance et la croissance de Gyrmyzy Gasaba. Propriétaires de biens immobiliers, de commerces de détail et de terres agricoles, les Juifs de montagne se sont aussi impliqués avec succès dans les industries locales de services financiers et de pétrole à Bakou. Gould parle aussi de la puissance des relations bilatérales entre l’Azerbaïdjan et l’Israël.

Le journaliste conclut en soulignant l’inhérente tolérance raciale et religieuse des azerbaïdjanais et il cite le rabbin Elezar, dont la synagogue fait face à une mosquée sur la rive opposée. Lui demandant son avis sur les relations entre les communautés, il répond avec un grand sourire: «Excellentes! Amicales! Respectueuses! »

Coopération de l’Azerbaïdjan et de l’Ukraine au sein d’EuronestElkhan Suleymanov, membre du Parlement azerbaïdjanais et chef de la délégation azerbaïdjanaise à l’Assemblée parlementaire Euronest, a tenu une réunion avec Boris Tarasyuk, Président du comité d’intégration européenne du Parlement ukrainien de co-président d’Euronest. Les questions de coopération bilatérale entre les pays membres d’Euronest ont été longuement discutées.

L’importance de développer des liens interparlementaires entre les pays a été réitérée au cours d’une réunion entre Pavel Klimkin, vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères et Eynulla Madatli, ambassadeur azerbaïdjanais en Ukraine. Après la réunion, Klimkin a reçu plusieurs nouvelles publications sur le conflit du Haut-Karabagh, dont un livre sur le génocide de Khodjali, ainsi que des informations sur le rôle de l’Azerbaïdjan au sein d’organisations pan-européennes.

Les Arméniens de Bakou souhaitent rester dans leur terre d’adoptionSelon le journal turc ‘Hürriyet’, de nombreux Arméniens, parmi les 20 000 qui vivent en Azerbaïdjan, ont indiqué qu’ils souhaiteraient rester dans le pays, en dépit de la possibilité d’une reprise des hostilités entre Bakou et Erevan.

Le journaliste d’Hürriyet a interrogé quatre personnes d’origine ethniques arméniennes qui habitent à Bakou depuis leur naissance et qui n’ont jamais envisagé de quitter la ville. Elles

avaient épousé des azerbaïdjanaises et donné naissances à des enfants, dont certains avaient servi dans l’armée azerbaïdjanaise.

Une des femmes, connue sous le nom de CR, âgée de 54 ans, diplômée de l’Académie du pétrole de Bakou, a affirmé: «Il n’y avait aucune différence entre les Azerbaïdjanais et les Arméniens durant notre enfance. Nous avons grandi avec des Azerbaïdjanais et nous formions un seul groupe. A l’époque, nous ne savions pas qui était azerbaïdjanais et qui était arménien; la séparation n’a commencé qu’à la suite de la guerre du Haut-Karabagh.»

Une autre femme, SG, âgé de 48 ans, a expliqué qu’elle avait été anxieuse pendant la guerre du Haut-Karabagh, mais qu’elle n’avait jamais envisagé de quitter la capitale azerbaïdjanaise. Elle a poursuivi: «Nous sommes nés ici, nos parents sont originaires de Bakou et ceci est notre terre. Comment pourrions-nous jamais partir d’ici? Personnellement je n’ai jamais vu de discrimination en raison de mon identité arménienne. Pendant la guerre, les Arméniens résidant à Bakou étaient protégés par l’Etat. Les policiers nous avaient donné leurs numéros de téléphone personnels et nous avaient demandé de les appeler directement s’il y avait des problèmes.»

AR, 56 ans, se souvient: «Mon fils a servi dans l’armée azerbaïdjanaise et les fils de mon voisin, qui était aussi Arménien, est mort pendant la guerre du Haut-Karabagh lorsqu’il combattait du côté azerbaïdjanais. Comment pouvons-nous dire que nous sommes différents de nos voisins? »

Bien que ces femmes n’aient pas eu de problèmes majeurs, de nombreux Arméniens ont quitté l’Azerbaïdjan pendant la guerre, selon RN, une ménagère de 60 ans. Elle a remarqué: «Presque tous les Arméniens qui ont quitté l’Azerbaïdjan souhaitent retourner sur leurs terres. J’ai des amis et des parents en Russie, en Belgique et aux Etats-Unis et ils aimeraient tous revenir.» Certains Arméniens ont le même point de vue que celui de leur gouvernement sur la question du Haut-Karabagh. CK, une Arménienne âgée de 54 ans, a déclaré: «le Haut-Karabagh appartient à l’Azerbaïdjan depuis des dizaines d’années et les azerbaïdjanais ont le droit de demander qu’on le leur rende.»

Azerbaïdjan – siège de la seule ville au monde entièrement juive hors d’Israël

Les membres du Groupe parlementaire multipartite (APPG) pour l’Azerbaïdjan lors de leur récente visite à la synagogue juive à Guba

Politique et Actualités

4

Page 5: TM-11-08-FR

Le président polonais en tournée officielle dans le Caucase du Sud Le président polonais Bronislaw Komorowski a visité le Caucase du Sud en commençant sa visite par Bakou. Des pourparlers ont eu lieu avec le président azerbaïdjanais Aliyev au sujet de l’extension des liens économiques et du transport du pétrole azéri vers l’Europe de l’Ouest, dont la Pologne. Le président Komorowski a expliqué que la Pologne et l’UE s’intéressait à la réalisation du projet du pipeline Odessa-Brody-Plock-Gdansk, et l’Azerbaïdjan a exprimé son soutien politique à ce sujet. Un Forum d’entreprise Azerbaïdjan - Pologne sera organisé au cours de l’année et le potentiel pour les investissements mutuels y sera discuté.

Les discussions ont également porté sur la mise en place d’une coopération plus étroite entre les deux pays au sein des organisations internationales, en particulier concernant l’intégration d’Azerbaïdjan dans les structures euro-atlantiques. Ceci sera un préliminaire au ‘Sommet du Partenariat oriental’ organisé par l’UE, qui se tiendra à Varsovie cet automne.

Le vice-président de YAP rencontre le Co-rapporteur de l’APCE Ali Ahmadov, vice-président et secrétaire exécutif du Parti du nouvel Azerbaïdjan (YAP) a reçu Pedro Agramunt, Co-rapporteur de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE); Agustín Conde Bajen, membre de la commission de l’APCE et responsable des affaires juridiques et droits humains, et Egidijus Vareikis, Président du Comité de réglementation de l’APCE.

Ahmadov a déclaré que la société azerbaïdjanaise souhaiterait que les organisations internationales prennent des mesures concernant un règlement équitable du conflit du Haut-Karabagh, car il n’y a toujours pas eu de résultat significatif. Il a ajouté que la communauté internationale devait conjuguer ses efforts afin de résoudre le conflit d’une façon satisfaisante.

Selon Ahmadov: «L’Azerbaïdjan reste un pays important pour l’Europe et joue un rôle important dans la réalisation de la sécurité énergétique.» Il a déclaré que YAP, dont Agramunt est membre, a déposé une demande du groupe au Parti populaire européen, avec lequel il coopère.

Délégation parlementaire européenne en AzerbaïdjanPlusieurs membres du Parlement européen (MPE) ont visité l’Azerbaïdjan à l’invitation d’Elkhan Suleymanov, Chef de la délégation azerbaïdjanaise à l’Assemblée parlementaire Euronest. La délégation était composée de Gaston Franco (France), José Ferreira Manuel Fernandes (Portugal) et Alain Destexhe (Belgique).

Les invités ont rencontré Ogtay Asadov, président du Milli Majlis (Parlement azerbaïdjanais); Elmar Mammadyarov, ministre des affaires étrangères, Ali Hasanov, vice-premier ministre azerbaïdjanais et président du Comité d’État aux réfugiés et personnes déplacées internes (PDI); Elshad Nasirov, vice-président de SOCAR; et Ali Ahmadov, vice-président du Parti du nouvel Azerbaïdjan (YAP) and Ali Ahmadov, Deputy Chairman of the New Azerbaijan Party (YAP).

Soutien de la Turquie aux réfugiés et personnes déplacéesAli Hasanov, vice-premier ministre azerbaïdjanais et président du Comité d’État aux réfugiés et personnes déplacées, a tenu une conférence de presse avec des journalistes turcs afin de discuter de l’état actuel du conflit du Haut-Karabagh et des travaux entrepris par le gouvernement azerbaïdjanais pour améliorer la vie les conditions des réfugiés et des personnes déplacées internes. Il a révélé que le gouvernement avait alloué environ 4,5 milliards de dollars (£2,7 milliards) au cours des 20 dernières années, pour améliorer les conditions de vie.

Hasanov a appelé à la continuité des relations de solidarité turco-azerbaïdjanaises afin de combattre les activités expansionnistes arméniennes. Il a également exprimé sa satisfaction pour le travail accompli par les organisations humanitaires turques en Azerbaïdjan.

Les Etats Unis reconnaissent la tolérance azerbaïdjanaiseMatthew Bryza, l’ambassadeur américain en Azerbaïdjan, a rencontré des membres de la communauté chrétienne dans le village d’Udin Nij, dans la région de Gabala. Il a aussi visité l’église du 17ème

siècle d’Udin, qui a été restaurée. Elle a été construite sur le site d’une église chrétienne du Caucase albanais du 4ème siècle après J.-C.

L’Ambassadeur Bryza a souligné l’importance de tels projets, car ils préservent le riche patrimoine culturel de la région du Caucase du Sud. Il a commenté: «La préservation de tels monuments est très importante car elle est au-dessus de toutes différences politiques, culturelles ou religieuses. La préservation de votre église, de votre culture et de votre langue est un merveilleux exemple de diversité et de tolérance. J’ai récemment visité l’église arménienne de Bakou, et je suis certain qu’un jour viendra où les gens pourront prier dans cette église tout comme vous le faites ici. Je suis heureux de voir que les responsables locaux et les citoyens respectent les lieux sacrés.»

L’Azerbaïdjan poursuit sa politique étrangère avec succèsL’Azerbaïdjan est devenu l’un des pays les plus solides de la région du Caucase, en raison de son rôle pivot dans les secteurs politiques et économiques. Lors de la ‘Journée Nationale des Diplomates’, Nadir Huseynov, ministre adjoint des Affaires étrangères en Azerbaïdjan, a expliqué que ceci était due à la richesse des ressources naturelles et la position géopolitique stratégique du pays; la poursuite d’une politique étrangère équilibrée; ses processus sociopolitiques internes; la stabilité politique; l’intégration dans la communauté internationale et le développement durable, ainsi qu’à plusieurs autres facteurs.

Huseynov a poursuivi: «Nous devons nous efforcer de continuer à transmettre des informations sur notre pays à la communauté internationale et de renforcer la position de l’Azerbaïdjan, afin de protéger nos intérêts nationaux à un haut niveau. Naturellement nos diplomates, qui poursuivent des missions à travers le monde, jouent un rôle essentiel dans la réalisation de ces objectifs. En particulier, ils doivent être actifs dans la poursuite de la sensibilisation sur le Haut-Karabagh.

«L’un des principes de la politique étrangère de l’Azerbaïdjan est la collaboration avec d’autres pays et organisations internationales dans le but de combattre le terrorisme, la traite des êtres humains, les migrations illégales et le crime organisé international. Cette coopération va continuer afin de relever ces défis. »

Polit

ique

et A

ctua

lités

5

Page 6: TM-11-08-FR

Nouvel album de Gochag Askarov, le maître du mughamLe majestueux chanteur de mugham Gochag Askarov, âgé de 32 ans, a sorti un nouvel album intitulé simplement “Mugham” sous le label italien Felmay, avec le soutien du Ministère azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme. Se posant comme une vitrine des nombreuses facettes de l’Azerbaïdjan et de la glorieuse gamme sur trois octaves de Gochag, le CD présente les mughams Dilkesh et Bayati Shiraz. Les musiciens qui l’accompagnent sont des virtuoses dans leur domaine, avec notamment Malik Mansurov au Tar, qui a joué auprès d’Alim Qasimov pendant 15 ans, et Elnur Mikailov à la kamancha, qui se classe parmi les plus grands interprètes azéris vivants. Le docteur en musicologie Sanubar Baghirova, a expliqué la signification de cet album: «Cet album est le premier d’une série de six CD sous le label Felmay se concentrant sur la musique azérie. Ils seront largement distribués dans toute l’Europe. Trois de ces CD seront axé sur le mugham, deux se concentreront sur les chansons et les danses folkloriques, et le dernier sera dédié à la musique des ashiqs. Gochag a déjà commencé la promotion de l’album avec des concerts à Turin et à Milan.» Pour commander un exemplaire, visitez http://amzn.to/gaskarov

Une exposition britannique pleine de succès pour Zulfuqarova.Une exposition d’œuvres d’art sur une seule nuit, présentant les œuvres de l’artiste londonienne de 29 ans Naile Zulfuqarova au ‘Rich Mix’de Bethnal Green à Londres, s’est avéré être un énorme succès. Pendant l’événement, les évocations parlantes et colorées de sa patrie natale ont pu être observées par S.E. Fakhraddin Gurbanov, ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni, par le Docteur Ali Atalar président de la Maison de l’Azerbaïdjan, par Sanan Aliyev, Président de la Société Interculturelle de l’Azerbaïdjan, ainsi que par des membres de la communauté artistique de Londres. Zulfuqarova a reçu d’excellentes critiques de tous les participants et a réussi à vendre deux tableaux dans la soirée. Pour voir des œuvres d’art de Zulfuqarova, rendez-vous sur http://bit.ly/nailez.

Les participants au festival ont pu voir se produire des sommités de la musique classique comme Yuri Bashmet (chef d’orchestre et violoniste), Massimiliano Pisapia (ténor), Boris Berezovsky et Oksana Yablonskaya (tous deux au piano).Le festival a été codirigé par le pianiste et compositeur Farhad Badalbeyli, Directeur de l’ Académie musicale de Bakou, et Dmitry Yablonsky, violoncelliste et chef d’orchestre.

Bashmet a déclaré: «Le Festival International de Musique de Gabala a un caractère particulier. Je pense qu’ici, l’image spécifique du festival est directement liée à l’endroit où il se trouve: une ville antique qui a pris conscience de ses traditions et de sa nature unique » Matthew Bryza, l’ambassadeur américain en Azerbaïdjan, a fait part aux journalistes de sa joie d’entendre une musique magnifique dans l’une des plus belles régions de l’Azerbaïdjan.

Lors de la cérémonie de clôture, Badalbeyli s’est exprimé sur la portée du Festival, qui comprenait des Classes de Maîtres, de la musique de chambre, des concerts d’orchestre et du mugham. Il a exprimé sa confiance dans le fait que le Festival ferait la promotion d’une amitié et d’une coopération internationales. Le concert final, célébrant le bicentenaire de la naissance de Franz Liszt, était composé de son œuvre ‘Les Préludes’ et de ses Premier et Second Concertos pour piano.

Précédant le festival, le second Concours International de Piano de Gabala avait été remporté par le virtuose russe de 26 ans Andrei Yaroshinsky pour son interprétation passionnée du Concerto n°3 en Ré mineur de Serge Rachmaninov. Yaroshinsky a reçu 30 000 dollars (£18 554), et effectuera son premier concert à Londres avec le ‘Royal Philharmonic Orchestra’, qui sera enregistré pour Naxos.

La magie d’Emin à LondresEmin, le populaire chanteur et compositeur azéri, a donné son premier concert au Royaume-Uni à la prestigieuse salle ‘Under The Bridge’ de Chelsea, à Londres. Parmi les participants S.E. Fakhraddin Gurbanov, ambassadeur d’Azerbaïdjan au Royaume-Uni; Leyla Aliyeva, Présidente de l’Organisation des jeunes azerbaïdjanais de Russie et vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev; le Dr Ali Atalar, président de la Maison d’Azerbaïdjan; Tale Heydarov, président et fondateur de TEAS (Cercle Européen d’Azerbaïdjan); des musiciens, des membres de la diaspora azérie, et beaucoup de fans. L’artiste a déjà rencontré un franc succès au Royaume-Uni grâce à BBC Radio 2, la station la plus populaire du Royaume-Uni, nommant tubes de la semaine les singles ‘Obvious’ et ‘Any Time You Fall’, et récompensant son album ‘Wonder’ du titre d’Album de la Semaine. La plupart des chansons ont été tirées de cet album, et Emin a montré une énorme confiance etun grand potentiel artistique tout au long de sa performance, qui été saluée par des applaudissements nourris. Pour vous procurer ‘Wonder’, rendez-vous sur www.emin-music.com.

Emin a également contribué à l’album ‘Music that Change The World’(Les Musiques qui Changent le Monde) avec son morceau ‘All I Need Tonight’ produit par la Fondation David Lynch. Cette dernière est un organisme à but non-lucratif qui propose de faire diminuer le stress par la méditation transcendantale, et s’adresse aux populations isolées, aux jeunes des quartiers sensibles des centres villes et aux anciens combattants de l’armée américaine. Vous pouvez télécharger l’album à l’adresse http://davidlynchfoundationmusic.org

Fin du troisième Festival International de Musique de GabalaLe Festival International de Musique de Gabala, organisé par la Fondation Heydar Aliyev, a pris fin le 5 août. L’événement avait débuté 23 jours plus tôt avec une minute de silence en souvenir des victimes lors de l’occupation arménienne du district azerbaïdjanais d’Agdam 18 ans plus tôt et dans les attaques terroristes en Norvège le 22 Juillet.

La Fondation Karabagh présente un livre sur les compositeurs azerbaïdjanais La Fondation Karabagh basée à Washington DC a publié un nouveau livre regroupant les partitions des plus célèbres compositeurs azerbaïdjanais du XXème siècle. Chacune est illustrée par une section dédiée à chaque compositeur, est chacune est préfacée d’une introduction aux figures musicales renommées. Plus d’informations sur le site www.karabakhfoundation.org.

NOUVELLES EN BREF

Culture

6

Page 7: TM-11-08-FR

L’équipe de football azérie du Gabala FC s’est rendue au Royaume-Uni pour entamer une série de mises au point face aux équipes anglaises dans le cadre du programme d’entrainement de pré-saison du club. Cette tournée intensive, conçue pour donner à l’équipe un aperçu du style et de la vitesse du jeu anglais, ont permis à Gabala de s’opposer à cinq clubs britanniques en 10 jours.

L’équipe, qui a su montrer constamment sa performance malgré un changement de tactique lors des affrontements, est dirigée par l’ancienne star d’Arsenal et de l’équipe d’Angleterre Tony Adams, aujourd’hui entraineur du Gabala FC. TEAS a réussi à rencontrer Tony après les trois premiers matchs, profitant d’un point de vue inestimable dans son expérience d’approche de l’Azerbaïdjan à travers le football.

Qu’est-ce qui vous a incité à partir en Azerbaïdjan pour gérer le Gabala FC?Avant de me rendre en Azerbaïdjan, je ne connaissais pas du tout le pays et j’ai dû me payer une petite visite avant de décider d’accepter le poste au Gabala FC. J’ai ressenti immédiatement un bon feeling par rapport à ce job, que j’ai accepté sans hésiter, ayant foi en Tale Heydarov qui en est le propriétaire.

Travailler en Azerbaïdjan c’est une bouffée d’air frais. J’ai eu carte blanche pour créer une équipe à mon image, avec la construction d’un nouveau stade, d’un terrain d’entraînement et d’une équipe, qui je l’espère, ne va pas cesser de s’améliorer pendant la prochaine saison.

J’ai choisi d’accepter ce job à Gabala grâce à Tale, qui m’a totalement soutenu. J’avais besoin de m’assurer qu’il me permettrait de changer et de développer le club. Au Royaume-Uni, un manager

reste en moyenne 16 mois, ce qui est très insuffisant pour se faire remarquer. Tale est extrêmement patient, et il sait que le changement ne se produira pas du jour au lendemain. J’ai un travail fantastique, et je reçois le soutien par le haut dont j’ai besoin. Le football, c’est ma vie, et je sais que je vais finir par remporter la ligue avec Gabala. Tout ceci contraste avec mon poste précédent à Portsmouth, où le simple fait de rester était déjà considéré comme un succès.

Quels changements avez-vous mis en œuvre dans Gabala FC?Lorsque je me suis rendu à Gabala, le club venait d’être divisé en quatre départements - Le Football dans la Communauté; L’Académie; l’équipe de Réserve et l’Equipe de Terrain, mais j’ai réussi regrouper tout ça et à recréer un véritable Club. Quelques grands matchs attirent plus de 1000 personnes, comme le match contre Nefti. Nous mettons également en place des autocars qui se rendent dans les régions pour permettre aux fans de venir voir leur équipe.

Le fait d’avoir simplement de l’argent à dépenser pour le club n’est pas la solution de l’équation - j’ai une chance de

TONY ADAMS - UN BUT POUR GABALA

construire une identité, une atmosphère pour faire déplacer les foules. Dans 16 mois, on aura terminé la construction d’un stade de 13.000 places. Le but, c’est d’être capable de devenir un incubateur de talents dans notre propre centre de formation.Une fois achevé, nous deviendrons la seule installation de ce type dans le pays. A ce jour, nous avons déjà recruté et formé 130 garçons âgés de 6 à 17 ans provenant des quatre coins du pays.

Les salaires en Azerbaïdjan sont relativement modestes. Je n’ai aucune pression sur moi pour gagner le championnat, et je crois que le camp de formation de pré-saison en Angleterre permettra d’accroitre le niveau de conditionnement physique de l’équipe.

Quelles sont vos expériences les plus remarquables dans votre travail à Gabala FC?Une des choses les plus marquantes est que travailler à Gabala est l’occasion pour l’équipe et pour moi-même de se développer et de faire des erreurs. Je suis en mesure d’expérimenter des choses, et d’apprendre sur moi-même tant en tant qu’entraîneur et qu’en tant que personne. Les fans sont sympathiques et respectueux, et le distrayant culte de la célébrité est largement moins répandu à Gabala qu’en Europe occidentale. La plupart des supporters réguliers sont âgés de 15 à 17 ans.

Les gens sont très amicaux envers les enfants, et mes propres enfants fréquentent l’école internationale de Bakou, ainsi que le font les enfants de plusieurs joueurs. Nous essayons également de créer un environnement qui convient aux familles.

Le jeu en Europe occidentale est considérablement différent de celui de l’Azerbaïdjan, car il est beaucoup plus

Tony Adams, entraineur du club de football de Gabala (au centre) discute stratégie avec ses collègues lors du match Gabala - Barnet

Tony Adams injecte une nouvelle vigueur dans le jeu technique azerbaïdjanais

Ph

oto

: Pe

ter W

alla

ce

Pers

onna

lités

7

Page 8: TM-11-08-FR

rapide. Pendant le match contre Barnet, il était difficile pour les joueurs azéris d’être performants sur une surface mouillée et glissante. Les azerbaïdjanais ne jouent pas au contact en règle générale, mais ici c’est tout le contraire. Lorsque l’équipe reviendra en Azerbaïdjan, leur condition physique aura considérablement surpassée celle de leurs compatriotes.

Le jeu d’Azerbaïdjan est très technique par nature. Je dirais qu’il est comparable en qualité aux secondes divisions espagnoles et italiennes.

L’équipe de Gabala est très internationale, composée de 24 joueurs de 12 nationalités différentes. Le challenge linguistique est négligeable, puisque le football parle une langue qui lui est propre, et je pourrais toujours faire passer mes messages. Mon entraineur sportif est turc, et il peut faire les traductions quand c’est nécessaire. La religion n’est pas un problème, je suis ouvert d’esprit, et pendant le Ramadan nous nous assurons que l’équipe consomme après le coucher du soleil des aliments qui lui permette de bien récupérer. J’ai une attitude positive face à une telle diversité culturelle.

Qu’est-ce que vous essayez de réaliser à Gabala FC?J’ai besoin de faire mon travail. Ça prendra peut-être dix ans avant que nous entrions dans la Ligue des Champions de l’UEFA, nous en sommes encore loin. Toutefois, l’équipe nationale s’améliore, et a battu la Turquie dans le match de qualification de l’Euro 2012 l’année dernière.

Il n’existe pas une grande culture du football en Azerbaïdjan, mais nous sommes en train de changer cette mentalité. Les

Azerbaïdjanais sont très friands de sport, et il existe un village olympique dans chaque région. Notre intention, c’est qu’en développant l’équipe de Gabala, la qualité du football azéri s’améliore et permette au pays d’entrer sur la sphère internationale. Une fois que les infrastructures d’entrainement seront complétées, les autres équipes auront l’occasion de les utiliser. Je veux construire un grand un club de football dont je serai fier, plutôt que d’acheter des joueurs étrangers pour obtenir des résultats de courte durée. J’ai seulement amené un joueur anglais avec moi, l’attaquant Deon Burton.

Je suis entraîneur depuis neuf ans et pendant ce temps j’ai essayé de changer le sort des clubs dont je m’occupais. En Azerbaïdjan, on m’a donné la chance de pouvoir mettre en application mes compétences. J’ai étudié la sociologie à l’université et je comprends ce dont les meilleurs joueurs ont besoin. La saison dernière, Gabala a sauvé 21 matchs sur 32 - nous devenons difficile à battre dans le jeu azerbaïdjanais.

Qu’est-ce que vous attendez de votre entrainement en Angleterre ?Le but de cet entrainement pré-saison avec des clubs britanniques est de tester Gabala contre des équipes qui jouent de façon plus rapide et plus physique que ce que l’on trouve normalement en Azerbaïdjan. L’équipe de Barnet, lors de son premier match, a été un fort adversaire. Les joueurs ne sont pas habitués à jouer un jeu rapide dans des conditions glissantes. Je suis heureux de la façon dont les matches se déroulent - bien sûr, je veux toujours gagner, mais l’objectif, c’est de tester tous les joueurs, et je ne serai pas trop malheureux si nous perdons tous nos cinq matchs, bien que je n’aime pas vraiment

l’idée de perdre un match. Toute l’équipe a joué dans le premier match, une mi-temps chacun, puis ils participeront dans au moins deux des quatre autres jeux, ce qui donne à chaque joueur de l’équipe l’occasion de disputer un match et demi avant que nous retournions en Azerbaïdjan. A St. Albans, nous avons eu un début difficile, et on a donné trop d’occasions à l’adversaire, mais nous sommes tout de même parvenus à remporter un match 3-2

J’ai des offres de transferts de prévues et certains contrats sont en attente. J’ai besoin de bons joueurs et Zaur Azizov, directeur général du Gabala FC, a d’excellents contacts et sait comment conclure des affaires à un prix juste.

Quand nous reviendrons en Azerbaïdjan, Gabala participera immédiatement au tournoi de Jala, qui aura lieu les 30-31 juillet. Deux équipes d’Azerbaïdjan et deux de Géorgie y participeront. Ils joueront sur pelouse, et le tournoi se déroulera dans le stade de Gabala, une fois celui-ci terminé. La finale sera retransmise à la télévision.

Résultats du Camp d’Entrainement de Pré-saison:

20 Juillet: Barnet FC 1-0 Gabala FC23 Juillet: Bishop Stortford 0-0 Gabala FC

24 Juillet: St Albans 2-3 Gabala FC26 Juillet: Hayes & Yeading 1-2 Gabala FC

27 Juillet: Luton Town 2-3 Gabala FC

Résultat de la finale du tournoi Jala:Dila FC (Géorgie) 1-0 FC Kapaz FC

(Azerbaïdjan)

Pour les dernières nouvelles du Gabala FC, visitez www.gabalafc.az

L’équipe de Gabala prépare sa victoire contre Luton Town

Des fans expatriés surexcités encouragent Gabala

La recrue anglaise Deon Burton s’est avéré être l’attaquant le plus performant dans l’histoire de Gabala

Adams, félicitant ses joueurs par un pouce en l’air lors de leur match victorieux contre Luton Town

Personnalités

8

Page 9: TM-11-08-FR

L’artiste bakouvienne Kabira Alieva a commencé à dessiner à l’âge de trois ans et l’art est progressivement devenu une partie intrinsèque de sa vie. Se concentrant sur la peinture et le dessin, le plus grand mentor de Kabira, Katana Gazi Sharifova, a reconnu son potentiel artistique dès l’âge de quatre ans, lui permettant d’étudier à l’atelier des enfants, très renommé à Bakou. La Première exposition de Kabira s’est tenue à l’âge de six ans, lui permettant d’être reconnue par les médias azéris comme la plus jeune artiste à tenir une exposition. Sa seconde exposition personnelle a suivi quatre ans plus tard et Kabira a décroché plusieurs prix dans des concours d’arts pour enfants régionaux et internationaux. Son travail a évolué lorsque la famille de Kabira s’est déplacée de Bakou à Istanbul, puis à Londres.

À l’école, Kabira a découvert un nouvel intérêt pour les sciences de la vie et a obtenu son diplôme de biologie et de médecine moléculaire. Le monde naturel est devenu une source d’inspiration et il est omniprésent dans son travail, de plus sa nostalgie de Bakou lui permet de renforcer son identité en tant qu’artiste contemporaine d’Azerbaïdjan.

TEAS (le Cercle Européen d’Azerbaïdjan) est honoré de parrainer ZANN, la prochaine exposition de Kabira qui se déroulera aux prestigieuses Mall Galeries de Londres du 5 au 10 septembre, et a tenu à connaitre les détails de cet événement de grande envergure:

ZANN est votre deuxième exposition personnelle au Royaume-Uni. Pouvez-

vous nous dire quelque chose sur le thème et l’impact que vous visez à avoir sur votre auditoire qui sera composé principalement de non-azéris ?ZANN est une expérience et un appel aux azerbaïdjanais pour les faire renouer avec un sentiment d’appartenance, avec la question de savoir pourquoi ils sentent ou ne sentent pas une certaine connexion et de savoir qu’est-ce qui est intrinsèquement ‘azerbaïdjanais’ en eux. Bien que culturellement et historiquement le territoire de l’Azerbaïdjan moderne est très riche, en tant qu’Etat c’est un pays jeune qui a été influencé par ses voisins et par le monde entier. De nos jours, beaucoup d’azerbaïdjanais voyagent et vivent à l’étranger.

Comme j’ai également assez voyagé, je sais que parfois il est difficile de comprendre pourquoi nous sommes comme nous sommes. Il se crée donc un véritable besoin de développer votre propre identité ethnique. Aujourd’hui, les frontières culturelles, économiques et politiques sont en train de devenir floues, et ce désir de trouver sa place dans un monde culturel immense est important.

Compte tenu de l’emplacement et du contenu de cette exposition, ZANN tente de faire résonner ces émotions d’appartenance, voire de nostalgie parmi le public azerbaïdjanais. Elle permettra peut-être même de renforcer la confiance dans l’identité azérie, surtout pour ceux qui sont loin de chez eux.

Quant à nos invités étrangers ou britanniques, j’espère que ZANN

intriguera et proposera une vision différente de notre culture, qui vaut la peine d’être connue. Londres est une ville fantastique et riche car elle attire des cultures du monde entier en un même endroit. Je crois que l’Azerbaïdjan pourra devenir un contributeur important sur la scène internationale, qui aidera les gens du monde entier à se connaitre.

L’exposition se déroule dans les Mall Galleries, situées au cœur de Londres. Qu’est-ce qui vous a plu dans cet endroit?Les Mall Galleries sont une belle toile de fond pour une exposition et elles sont situées à proximité de monuments tels que Buckingham Palace et Trafalgar Square. La galerie appartient à la Couronne et est un organisme de bienfaisance administré par la Fédération des artistes britanniques, donc ce lieu ne pourrait pas être plus traditionnellement britannique. C’est l’une des raisons pour lesquelles je trouve qu’il forme un contraste idéal pour accueillir tout genre d’exposition, et en particulier celles à caractère ethniques.

L’emplacement central des Mall Galleries et la qualité de ses expositions, dont plusieurs concours d’artistes émergents et établis, ont attiré de nombreux touristes, et bien entendu beaucoup d’habitants de Londres. Je pense que la sélection d’un lieu central comme les Mall Galleries est stratégique, et aide à créer un plus grand impact en tentant d’intégrer la culture azérie et la culture britannique. J’aime aussi le fait que ce n’est pas une galerie commerciale, mais un organisme de bienfaisance reconnu. Par conséquent, en mettant en scène une exposition ici, l’artiste ou son parrain - dans mon cas, c’est le Cercle Européen D’Azerbaïdjan (TEAS)- contribuent au développement d’autres artistes, principalement britanniques.

Quels éléments de la vie et de la culture en Azerbaïdjan avez-vous représentés dans l’exposition actuelle?Globalement, je pense que cette collection d’œuvres exprime le tempérament de l’Azerbaïdjan, plus que toute autre chose, et c’est difficile de la diviser en éléments séparés.

Il y a quelques représentations visuelles de la musique de l’Azerbaïdjan, de sa nourriture et de ses croyances. Mon but est d’utiliser ces éléments afin de capturer l’ambiance et l’âme d’un vrai azerbaïdjanais. Certaines œuvres sont

KABIRA ALIEvA - UNE INTERPRéTATION UNIqUE DE L’IDENTITé AZéRIE

Sur le chemin de Novruz (Divers matériaux sur Papyrus) Dualité (Divers matériaux sur papyrus)

Pers

onna

lités

9

Page 10: TM-11-08-FR

plus personnelles que d’autres et font probablement référence à certains côtés de mon propre caractère, même si ce ne m’est pas toujours immédiatement évident !

La collection est ma prochaine étape dans un parcours de découverte de moi-même: une recherche à travers mon identité d’artiste azerbaïdjanaise. Comme je l’ai mentionné lors de l’organisation de l’exposition ‘Zoroastrian Footprint’ à Bakou, je suis aussi à la recherche de mes racines spirituelles. Il est possible que certaines textures dans mon travail me ramènent vers mon passé, et que des couleurs particulières ou des combinaisons de couleurs et de mouvements de ligne font revivre mon passé sur toile ou sur papier.

Une des caractéristiques de votre travail est vos formes fluides très stylisées. Quel est l’origine de ces formes? Sont-elles issues de l’art traditionnel d’Azerbaïdjan?Pas vraiment. Les formes, et en particulier mes figurines féminines, sont probablement mon expression personnelle, plutôt qu’une réflexion sur la tradition. Elles peuvent éventuellement représenter un mélange des deux. Beaucoup d’entre elles ressemblent à des béliers, en rapport à mon signe du zodiaque et aux penchants de mon caractère, ainsi qu’à mes réactions aux hauts et au bas de la vie.

L’exposition s’appuie sur votre récente exposition à Bakou, intitulé Zoroastrian Footprint. Pourquoi pensez-vous que le zoroastrisme reste pertinent dans l’Azerbaïdjan moderne?On le retrouve dans le nom du pays, sans doute même dans le symbole de Bakou - la ‘Maiden Tower’; les vacances du Novruz, chéries par les azerbaïdjanais au travers du monde entier chaque année, et les pétales de feu (buta) qui sont absolument partout - dans les tapis; dans l’architecture ; dans les intérieurs ornés; et même dans le vrai feu naturel qui émane des roches de différents sites autour d’Absheron.

Par ailleurs, on peut même ajouter la nature très chaleureuse, et parfois enflammée, des azerbaïdjanais, bien que je ne sois pas sûre d’un lien direct avec les croyances zoroastriennes antiques. Le Zoroastrisme enseigne la bonté et la sagesse. C’est l’une des croyances les plus anciennes, et elle est à la base de la plupart des principales religions pratiquées aujourd’hui dans le monde entier.

Je crois que les éléments fondamentaux de cette croyance sont en fait des réflexions sur des lois universelles et, en particulier, sur la conscience humaine. Lorsque vous rencontrez des azerbaïdjanais, et que vous appréciez les valeurs de vie qu’ils possèdent, vous commencez à vous poser des questions sur leurs origines. Vous vous demandez si certaines de ces valeurs découlent de l’islam ou d’ailleurs, et si oui, cela vous fait remonter au zoroastrisme, qui est à la base du monothéisme.

Vous avez récemment réalisé des œuvres sur papyrus. Pourquoi avoir choisi ce matériau ancestral? Quels sont les défis présentés pas son utilisation?Le Papyrus est un beau matériau à travailler. Il respire l’histoire, le mystère et la curiosité pour le passé. J’aime le son de cette matière, sa couleur et sa texture naturelle infiltrée par la lumière du soleil. Il y a quelque chose d’immortel, de durable et de responsable dans ce médium qui permet de transmettre un message important à travers les siècles. Il est difficile de travailler avec, car il est très fragile, et parfois l’encre est absorbée dans ses fibres d’une façon surprenante. Toutefois, il peut conduire les artistes à créer des images qu’ils ne s’attendaient même pas à faire.

Vous avez récemment exposé à Bakou pour la première fois en près de 20 ans. Quel a été le ressenti face à votre travail?Il était absolument merveilleux! Mon but était d’appeler les bakouviens à réveiller leurs racines, leurs racines spirituelles en particulier, au travers du thème de mon exposition. Il est dans la nature des gens de prendre beaucoup de choses pour acquises et parfois, en conséquence, ils oublient qui ils sont, ce qu’ils représentent, et pourquoi ils sont comme ils sont.Je pense que l’art est un moyen très puissant pour faire réfléchir les gens, leur faire comprendre leurs propres sentiments et leur permettre de se réévaluer eux-mêmes et leur environnement. À en juger par les commentaires que j’ai reçus de mes invités, j’ai réussi à faire naître des idées, ce qui constitue un grand succès! Généralement, l’accueil que je reçois à Bakou est très chaleureux, et ce fut une expérience formidable de travailler avec des gens du pays, de rencontrer d’autres artistes et amateurs d’art. Espérons que je vais parvenir à compléter un autre projet dans un proche avenir.

Pendant ces derniers mois, vous avez contribué au livret d’UnVeiled, le CD inaugural de l’Ensemble Sabina Rakcheyeva, où chaque piste vous a inspiré un dessin. Comment avez-vous abordé ce travail?La collaboration artistique est toujours un plaisir et un défi. Respecter, accommoder et améliorer la vision d’un autre artiste, qu’il soit musical, littéraire ou visuel, est une opération délicate. Cependant, avec la collaboration qui implique deux genres différents de l’expression artistique, tels la musique et l’art visuel, le mariage de deux visions est moins un choc qu’une relation de complémentarité. UnVeiled est une compilation de magnifiques compositions et improvisations profondes, et je suis absolument honorée que Sabina m’ai demandé de canaliser une partie de ses œuvres et de celles de ses collègues dans des dessins. C’était une invitation à pénétrer dans son monde, que j’ai acceptée avec plaisir.

J’ai simplement écouté les pistes très soigneusement à plusieurs reprises, sur CD et en live, en ressentant à chaque fois quelque chose de nouveau, jusqu’à ce qu’une image mûrisse dans mon esprit. D’une certaine manière, les illustrations que j’ai créées ont été spontanées, dans la mesure où je ne les avais pas préparées avant de faire le dessin final. D’autre part, elles ont été le résultat de sentiments enfouis, qui se sont révélés après avoir écouté de nombreuses fois les morceaux.

Sentez-vous que votre travail est en évolution?Plus le temps passe, et plus je m’interroge sur tout autour de moi, et je pense que cela se reflète dans mon travail. Parfois, mon art me permet de trouver des réponses à certaines de mes questions. Je pense que je suis en train de commencer à intégrer les éléments du monde naturel dans mon travail, étant donné mes antécédents en sciences biologiques. D’une part, mon travail est expérimental, et d’autre part, je pense que mon style est devenu un peu plus reconnaissable et je me dis que mon identité artistique est en train de trouver son chemin.

Briques de temps (Divers matériaux sur papyrus)

Exposition: Zann - une collection de peintures et dessins de Kabira Alieva

Lieu: Mall Galleries, The Mall, London, SW1 Dates: du 5 au10 Septembre de 10H00 à

17H00Nocturne: le 6 Septembre de 10H00 à 19H30 Exposition privée le 5 Septembre de 18H00 à

21H00(Pour y assister, envoyez un email à: editor@

teas)Site Web: www.kabira-alieva.com

Personnalités

10

Page 11: TM-11-08-FR

L’UE s’intéresse davantage au Haut-KarabaghUne réunion de l’UE à Strasbourg a indiqué un intérêt accru pour la résolution du problème du Haut-Karabagh. Michal Labenda, Ambassadeur de Pologne en Azerbaïdjan, a présenté les priorités européennes de la présidence polonaise, en soulignant que le pays souhaitait surtout promouvoir le partenariat oriental de l’UE. Il a ajouté que le ‘Sommet du Partenariat’ de septembre prochain: «donnerait un nouvel élan au processus d’intégration de l’Azerbaïdjan dans l’UE.» Jérôme Pons, Chargé d’affaires de la délégation de l’UE à Bakou, a déclaré que «La communauté internationale a toujours considéré le Haut-Karabagh comme faisant partie du territoire azerbaïdjanais.»

Un porte-parole de l’institut Gallup a commenté: «Le taux élevé d’approbation reflète le fait que de nombreux habitants dépendent de fonds provenant de Russie.» L’année dernière ces fonds représentaient 13 pour cent du PIB de l’Arménie. D’après les données du gouvernement, en 2010, près de 80 pour cent des envois de fonds, totalisant au moins 1,3 milliards de dollars (£80millions) émanaient de la Russie, qui est la patrie de centaines de milliers de travailleurs migrants arméniens.

Le Président azerbaïdjanais reçoit une délégation de l’APCELe Président azerbaïdjanais Aliyev a reçu une délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). Pendant la réunion, il a parlé du développement du pays depuis la reconquête de l’indépendance d’Azerbaïdjan, de la puissance de son économie et des relations du pays avec tous les Etats membres de l’UE et les partenaires de l’OTAN. Le président Aliyev a parlé à nouveau de la tolérance raciale et religieuse inhérente à l’Azerbaïdjan, ce fait étant reconnu par Luca Volontè, Président du groupe du Parti populaire européen (PPE) de l’APCE.

En revanche, Volontè a été informé des réalités de l’épuration ethnique arménienne au Haut-Karabagh, qui a engendré 870 000 réfugiés azerbaïdjanais et personnes déplacées internes (PDI), et du mépris de l’Arménie pour les quatre résolutions du Conseil de sécurité. Le président Aliyev a réitéré son appel aux pays influents pour soutenir l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.

Les principes de base doivent être désignés comme prioritairesLamberto Zannier, Secrétaire général de l’Organisation pour la Sécurité et de la Coopération en Europe (OSCE), a fait remarquer l’importance du Caucase du Sud dans le maintien de la sécurité et de la stabilité dans la région de l’OSCE.

L’OSCE a abordé le sujet des conflits prolongés et M. Zannier a indiqué qu’il partageait l’opinion du Groupe de Minsk de l’OSCE sur le fait que les principes de base devraient être considérés comme une priorité absolue, permettant ainsi à l’Arménie et à l’Azerbaïdjan d’avancer vers la rédaction d’un accord de paix global.

Il a ajouté que «Tous les efforts de l’OSCE sont fondés sur des mandats convenus par consensus entre les 56 États participants » et par conséquent que «les pays du Caucase du Sud - l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie - ne sont pas seulement les ‘bénéficiaires’ de nos efforts, mais ils contribuent aussi aux travaux de l’OSCE, afin de promouvoir la sécurité, la prospérité et la démocratie dans les pays membres de l’OSCE.» Il s’est confié être «optimiste que des progrès puissent être faits.»

L’OSCE reste le format le plus efficace pour résoudre le conflit du Haut-Karabagh João Soares, récemment nommé Représentant spécial de l’OSCE pour le Caucase du Sud, a expliqué que le Groupe de Minsk reste l’organisation la plus efficace pour les négociations du Haut-Karabagh. Il a précisé que son mandat porterait essentiellement sur la résolution des conflits prolongés et sur la mise en œuvre et le suivi des réformes démocratiques majeures dans les trois pays du Caucase du Sud.

Soares a ajouté qu’il se rendrait prochainement dans la région; cela étant nécessaire afin de faciliter le dialogue direct au sujet du conflit du Haut-Karabagh, avec tous les segments de la société, à la fois en Arménie et en Azerbaïdjan.

Le conflit du Haut-Karabagh - une responsabilité de l’UE?Le docteur Sofie Bedford, du Centre d’études russes et eurasiennes à Université d’Uppsala, a donné son point de vue sur l’intervention des États-Unis, de la Russie et de l’Europe dans le conflit du Haut-Karabagh. Elle a fait remarquer que la rencontre entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, organisée par les Etats-Unis, pourrait être bénéfique et pourrait aider à reconnaitre le caractère inacceptable du statu quo, bien qu’il soit possible que les dirigeants russes, qui avaient auparavant été médiateurs, intimident les participants.

Tout en décrivant l’importance du Sommet arméno-azerbaïdjanais de Kazan, qui s’est tenu sous l’égide de la Russie, le Dr Bedford a mentionné l’importance de cette réunion qui, malgré le manque de progrès, n’a pas mis fin aux discussions.

(de gauche à droite) Le Président russe Medvedev et le président arménien Sargsyan se montrent leur respect mutuel à Erevan en août 2010

Se

rvice

de

pre

sse d

u p

résid

en

t arm

én

ien

Un sondage Gallup de la population arménienne révèle un fort sentiment pro-russeUn récent sondage d’opinion de Gallup a révélé que les trois quarts de la population arménienne soutiennent la politique de la Russie. L’Arménie est donc placée en cinquième place parmi les pays pro-russe dans le monde.

Le sondage - mené l’année dernière dans 104 pays - montre que seulement sept pour cent des Arméniens sont contre la politique du Kremlin et que 17 pour cent sont indécis. Les 75 pour cent restants évaluent les politiques du Président Dmitri Medvedev et du Premier ministre Vladimir Putin de façon positive. Seulement quatre autres pays inclus dans le sondage - le Tadjikistan, le Kirghizistan, le Mali et l’Ouzbékistan, sont au-dessus de l’Arménie en ce qui concerne le taux de soutien pour Moscou. Malgré des liens de plus en plus étroits avec les pays de l’Ouest, de nombreux Arméniens continuent de considérer la Russie comme un garant de la sécurité de leur pays.

Hau

t-K

arab

agh

11

Page 12: TM-11-08-FR

Rencontre entre Aliyev et Medvedev à SotchiLe Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et son homologue russe Dmitri Medvedev se sont rencontrés à Sotchi pour discuter du conflit du Haut-Karabagh, ainsi que de questions concernant les relations bilatérales et les gisements d’hydrocarbures dans la mer Caspienne. Le président Medvedev a déclaré: «Je voudrais avoir une conversation sincère sur les prochaines mesures à prendre et analyser les développements en cours, suite à notre dernière réunion trilatérale de Kazan et aux réunions précédentes sur ces sujets.»

Le président Aliyev a répondu: «L’Azerbaïdjan et l’Arménie sont voisins, tous deux sont des nations Caspiennes et des pays du Caucase. À bien des égards, les développements dans la région sont déterminés par notre interaction. En Azerbaïdjan, nous apprécions beaucoup votre implication personnelle dans ce processus. Ces négociations, tenues dans une configuration trilatérale, nous ont beaucoup rapprochés.

«Le conflit du Haut-Karabagh demeure un problème majeur de sécurité régionale et l’Azerbaïdjan aimerait pouvoir résoudre le conflit dans un avenir très proche, afin de permettre aux personnes déplacées internes (PDI) de rentrer chez elles et de faciliter le rétablissement de la paix dans la région.» Il est difficile de savoir si Medvedev aura prochainement un entretien semblable avec le président arménien Serge Sargsyan.

Aucune aide américaine pour le Haut-KarabaghD’après un communiqué, les organisations de la diaspora azerbaïdjanaise aux Etats-Unis ont salué la décision prise par le Congrès américain d’omettre le Haut-Karabagh de la liste des bénéficiaires de l’aide américaine pour 2012.

Des membres du conseil de l’Institut Pax Turcica, du Cercle azerbaïdjanais d’Amérique et du Conseil azerbaïdjano-américain ont salué la récente décision prise par le Sous-comité de Crédits responsable des dépenses nationales, des dépenses à l’étranger et des opérations connexes, de retirer l’aide directe des Etats-Unis au Haut-Karabagh et aux sept

territoires adjacents occupés par l’Arménie, du budget 2012 défini pour le Caucase du Sud.

Depuis 1992, le Congrès américain a alloué des fonds pour répondre aux besoins humanitaires des victimes du conflit du Haut-Karabagh. Depuis 2005, sous la pression de groupes arméno-américains, les fonds américains ont été fournis uniquement à la communauté arménienne dans les régions occupées, tandis que les 870 000 personnes déplacées d’Azerbaïdjan (PDI) et réfugiés n’ont reçu aucune assistance financière.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan répondent à l’amendement des Principes de baseLa fin du mois de juillet a été une période de contacts quotidiens entre les responsables arméniens et azerbaïdjanais et les co-présidents russes, américains et français du Groupe de Minsk de l’OSCE. Cela a abouti à des réponses du président azerbaïdjanais Aliyev et du président arménien Sargsyan concernant la proposition faite par le président russe Medvedev sur le fait que les deux parties devraient accepter l’amendement des principes de base.

Les Co-présidents ont ensuite publié une déclaration commune le 18 Juillet, qui stipule: «A Bakou et Erevan, les co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE ont rencontré respectivement les Présidents Aliyev et Sargsyan. Ils ont réitéré aux deux présidents l’importance de parvenir à un accord sur les Principes de Base afin d’avoir une structure qui permettra d’arriver à des négociations de règlement définitif. Les présidents se sont engagés à rendre leurs décisions concernant les formulations les plus récentes proposées dans la structure du document et de continuer à travailler avec les co-présidents et les gouvernements des co-présidents pour rechercher un règlement pacifique.»

Elmar Mammadyarov, ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, a déclaré que l’Azerbaïdjan demandait à l’Arménie de commencer à travailler sur un traité de paix concernant le règlement du conflit du Haut-Karabagh, sans user de tergiversations, car Bakou est prêt à entamer des négociations sur les traités de paix avec les arméniens. Il a exprimé l’avis que le Sommet de Kazan n’ait pas été totalement infructueux car il a permis aux parties de se rapprocher.

Aide financière de l’UE pour le règlement du conflit du Haut-KarabaghDans une interview accordée à RFE / Radio Liberty, Štefan Füle, commissaire

européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, a révélé que l’UE était susceptible d’accroître sa participation sur question du Haut-Karabagh et qu’il se tenait prêt à fournir une aide financière pour favoriser le règlement et la reconstruction de la région. Toutefois, si les parties parviennent à un accord durable, l’UE fournira un apport plus important, y compris des aides au développement économique et social. Il a déclaré que le processus du Groupe de Minsk de l’OSCE se poursuivra et que le remplacement d’un ou de plusieurs co-présidents n’avaient pas encore été décidé.

Après deux décennies, le déminage se poursuitEn juillet, le centre national d’action anti-mines d’Azerbaïdjan (ANAMA) a désamorcé neuf mines anti-char et quatre mines anti-personnel. Selon un communiqué de presse, au cours du mois, il a dégagé une zone couvrant 2 232 269 m2 et a également détruit 483 engins non explosés. Tous ces objets proviennent du conflit du Haut-Karabagh, qui a fait rage de 1988 à 1994. Depuis 1998, ANAMA a dégagé 167 029 079 m2 du territoire azerbaïdjanais, détruisant 662 446 mines et engins non explosés.

Les opérations de juillet ont nécessité l’utilisation de 480 spécialistes en mines, de 120 secouristes, de six véhicules de déminage et de 32 chiens spécialement dressés. ANAMA mène actuellement des opérations de déminage à Agdam, à Agjabadi, à Fizuli, à Goranboy, à Terter, à Yevlakh et dans la colonie de Güzdek.

En juillet, Aygun Shahmaliyeva a été tué par un engin explosif placé à l’intérieur d’un jouet, qu’elle avait trouvé dans la rivière Tovuz, près de la frontière arménienne. Il est allégué que le jouet venait d’Arménie. Lors d’un autre incident du mois dernier, un soldat Hasil Sarkhanov, âgé de 19 ans, avait été blessé par une mine anti-personnel sur la ‘ligne de contact’ qui sépare les forces arméniennes et azerbaïdjanaises dans le district de Terter.

(de gauche à droite) Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et son homologue russe Dmitri Medvedev ont évalué les résultats du Sommet de Kazan

Les forces armées arméniennes blessent des civils azerbaïdjanaisUne civile azerbaïdjanaise de 22 ans a été blessée par les forces armées arméniennes alors qu’elle se reposait près du lac Mazam, près de la frontière arménienne. Abisalam Heydarov, procureur régional de Gazakh, a expliqué que la balle lui avait traversé le bras. Elle a été emmenée à l’hôpital central de Gazakh, où son état a été décrit comme ‘critique’ bien que cette évaluation ait ensuite devenue ‘stable’ à la suite d’une opération. Une enquête est actuellement en cours.

NOUVELLES EN BREF

Haut-K

arabagh

12

Page 13: TM-11-08-FR

Tourisme au Ministère azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme a déclaré qu’à son avis de nombreux hôtels à Bakou étaient dès à présent prêts à recevoir des invités, puisqu’à l’heure actuelle 295 hôtels et installations hôtelières ont reçu l’approbation du ministère.

L’accueil de cette manifestation pose un défi logistique et des problèmes d’infrastructure qui sont actuellement examinés en collaboration avec Ictimai TV, qui diffusera l’événement. Des décisions préliminaires ont déjà été prises, telles que des travaux de reconstruction de l’aéroport international Heydar Aliyev, la préparation d’une carte d’Azerbaïdjan facile à utiliser par les visiteurs étrangers et le développement de sites internet qui permettront la réservation en ligne. Iltimas Mammadov, Ministre adjoint des communications et de l’informatique, a expliqué que l’infrastructure des télécommunications en Azerbaïdjan était actuellement à même de transmettre le Concours Eurovision de la chanson.

Il y a trois lieux possibles pour le ‘Concours Eurovision de la chanson’, mais le projet le plus discuté et le plus intéressant est celui de la construction d’un nouveau complexe sur l’un des sites les plus pittoresques de Bakou. Le choix sera définitivement fait à la fin du mois d’août.

L’Etat a promis de garantir la sécurité et la liberté d’expression pour tous les visiteurs étrangers. Azad Rahimov, ministre de la Jeunesse et des Sports a confirmé: «L’Azerbaïdjan garantit la sécurité des représentants arméniens à l’Eurovision 2012.»

Gür a commenté: «L’accueil du ‘Concours Eurovision de la chanson’ aura un impact positif sur les développements touristiques de la capitale.» Comme ce concours augmentera le nombre de touristes, le secteur touristique

gagnera environ 60 millions de Manats (£47,3 millions) en revenus supplémentaires.

Il est envisagé que les visiteurs qui viendront assister à l’Eurovision désireront par la suite revenir en Azerbaïdjan; beaucoup d’entre eux n’ayant jamais visité le pays avant. Le ‘Concours Eurovision de la chanson’ est une chance incroyable qui nous permettra de démontrer le potentiel touristique de l’Azerbaïdjan au reste du monde. Comme toute l’attention sera dirigée vers l’Azerbaïdjan, la nation aura également l’occasion de montrer sa modernité.

Près de 60 000 touristes seront attendus à Bakou en mai 2012 pour assister au 57ème ‘Concours Eurovision de la Chanson’. Faig Gurbatov, coordonnateur national du projet de développement touristique du Programme de Développement des Nations Unies (PNUD) a expliqué que l’Azerbaïdjan devait se préparer à recevoir un afflux important de visiteurs. Il a ajouté: «Nous avons besoin de créer des infrastructures supplémentaires pour informer le public sur les monuments historiques azerbaïdjanais pour offrir, entre autres, des conditions favorables au tourisme et à la culture.»

Turgut Gür, Président de l’Association des investisseurs du tourisme turc, a expliqué qu’il était important d’optimiser la qualité des services touristiques. Mehriban Aliyeva député et Première Dame d’Azerbaïdjan, a présidé la première réunion du Comité d’Organisation de l’Eurovision, au cours de laquelle elle a souligné l’importance d’une gestion efficace du concours. Par ailleurs, le ministère azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme a évoqué la nécessité de déterminer les tâches et les responsabilités essentielles.

Bien que six nouveaux hôtels cinq étoiles soient actuellement en construction à Bakou, de nombreux bâtiments historiques de la capitale seront utilisé pour héberger les invités internationaux. Pour améliorer les services, il sera nécessaire de procéder à une formation du personnel conformément aux directives de ‘l’Année du Tourisme’, qui est un projet actuellement mis en œuvre dans le pays. Muzaffar Agakerimov, président de l’Association touristique d’Azerbaïdjan, a expliqué que le pays devrait fournir aux visiteurs des services de qualité conformes aux normes internationales. Il a indiqué que ces questions ont déjà été abordées par le ministère azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme; l’Institut du tourisme; l’Association touristique et d’autres organismes connexes.Aydin Ismiyev, Chef du Département du

EUROvISION 2012: UNE CHANCE INCROYABLE POUR L’AZERBAïDjAN PAR MARIA SERRANO

Première réunion internationale du projet TASIM à GabalaLa première réunion internationale portant sur le projet d’autoroute de l’information TransEurasie (TASIM) a eu lieu à Gabala. Cette conférence de deux jours visait à mettre en évidence les questions concernant la réglementation des relations entre les opérateurs participants, la coordination des intérêts et l’établissement d’un consortium international.

Lors de cet événement, des experts internationaux ont examiné les éléments généraux, techniques et juridiques de TASIM, et un secrétariat permanent de TASIM a été créé à Bakou. L’initiative a été soutenue par l’Assemblée générale de l’ONU qui a adopté une résolution intitulée ‘Développer la connectivité par le biais de l’autoroute de l’information TransEurasie 2009’

NOUVELLES EN BREF

Le prix de l’Eurovision remporté par l’Azerbaïdjan grâce à la chanson d’Ell et Nikki, est une formidable occasion pour donner de l’élan à l’industrie touristique du pays.

Ala

in D

ou

it (UE

R)

La ‘Middle East Association’ sera à la tête d’une mission de haut niveau organisée par ‘British Trade’ à Bakou du 18 au 22 septembre, codirigée par le député Robert Walter.M. Walter, chef de la délégation britannique au Conseil de l’Europe, se joindra à la mission commerciale afin de faciliter les réunions de haut niveau pour nos délégués.

La mission a l’appui total de l’ambassade britannique à Bakou, de l’ambassade azerbaïdjanaise à Londres et du Cercle Européen d’Azerbaïdjan ainsi que le soutien de BMI. Pour plus d’informations, veuillez envoyer un courriel à nos chefs de mission, CT Group Travel ([email protected]), ou au chef de mission, Feride Alp (Feride @ the-mea.co.uk)

Mon

de d

es A

ffair

es

13

Page 14: TM-11-08-FR

Synergy Group gère un portefeuille dynamique de plus d’une douzaine d’entreprises diverses, orientées vers la croissance. Basé en Azerbaïdjan, au carrefour de l’Europe et de l’Asie, le Groupe a entrepris un programme d’expansion dans ce marché dynamique.

Synergy se concentre sur la création et la gérance de sociétés en tant qu’entités indépendantes; il choisit les meilleurs partenaires; investit un capital intellectuel et financier, et favorise une culture entrepreneuriale au sein de laquelle les professionnels de talent peuvent s’épanouir.

La société se considère comme un porte-étendard du nouvel Azerbaïdjan - jeune, moderne, fiable et optimiste. Elle représente l’esprit de préparation pour l’avenir et s’efforce constamment à atteindre les meilleurs résultats possibles pour ses employés, ses actionnaires, ses filiales et ses clients. Ces principes de base, ajoutés à l’ambition et aux ressources du Groupe, constituent le fondement de son expansion régionale et mondiale.

Le Groupe collabore également avec des leaders du marché, internationaux et nationaux, afin de développer une entreprise internationale robuste à long terme, se diversifiant par la suite dans les services financiers et autres secteurs.

Synergy Group est le partenaire idéal pour les projets d’investissement dans la région. Il a une connaissance intime du milieu des affaires et des cadres réglementaires en Azerbaïdjan et dans le Caucase du Sud, ainsi qu’un solide réseau de contacts dans les secteurs publics et privés. Ces connaissances se combinent avec une équipe locale de gestion qui possède une expérience internationale. Pour en savoir plus TEAS a discuté avec Michael Gerlich, Président de Synergy Group:

Quelle est la spécialisation de votre entreprise?Synergy Group gère un portefeuille dynamique de plus d’une douzaine d’entreprises diverses. Situé en Azerbaïdjan, il se concentre sur quatre secteurs qui sont considérés comme jouant un rôle essentiel dans le développement du pays - l’agriculture et l’alimentation, la construction et la gestion immobilière, le tourisme et l’hospitalité et les services bancaires et financiers.

Quelle est la taille de votre entreprise?Le Groupe Synergie emploie plus de 500 employés à travers l’Azerbaïdjan.

Quels sont les points forts de Synergy Group ?Ceux-ci sont inscrits dans le nom de l’entreprise. Toutes les sociétés du Groupe travaillent, coopèrent et grandissent ensemble. Une gestion occidentale et de solides connaissances des marchés azéris sont les éléments clés qui lui permettent d’être le leader sur son marché.

Quelle est place de l’entreprise dans le contexte du marché azerbaïdjanais?L’entreprise joue un rôle important en Azerbaïdjan qui est le siège du Groupe et le marché dans le pays se développe rapidement. En effet, en relevant les défis posés par les changements économiques et sociaux rapides, le Groupe incarne le nouvel Azerbaïdjan - dynamique, optimiste et déterminé à rechercher des opportunités intéressantes.

Avez-vous rencontré de la concurrence hors de l’Azerbaïdjan ?L’Azerbaïdjan est indéniablement un marché très attrayant, grâce à une augmentation rapide de la population et à une économie en forte croissance. De tels marchés sont certainement attrayants pour les entreprises étrangères mais les ressources financières et intellectuelles de Synergy Group sont à même de résister à la compétition.

Avez-vous des bureaux dans d’autres pays?La société est en croissance, tant en Azerbaïdjan qu’à l’étranger. Elle coopère avec différentes entreprises en Allemagne, au Royaume-Uni, en Russie, en Israël et aux Pays-Bas.

Quelles sont les aspirations de Synergy Group en Azerbaïdjan?Le Groupe vise à faire une différence et à aider ses entreprises et ses clients à devenir et à rester des leaders forts. Le Groupe estime que les actionnaires et les membres ne tireront des avantages de l’entreprise que si elle offre une large gamme de produits et de services d’excellente qualité.

Quels sont vos grands objectifs pour cette région ?Le secteur non pétrolier de l’économie azerbaïdjanaise est en pleine croissance et Synergy Group a l’intention d’atteindre une position de leadership dans ces secteurs. Il renforcera le développement rapide du pays en élargissant la présence de l’entreprise au niveau national, dans toute la région du Caucase du Sud et internationalement.

Pourquoi l’Azerbaïdjan?Quelle était l’idée sous-jacente à votre établissement en Azerbaïdjan ?La transition récente de l’Azerbaïdjan vers une économie de marché a présenté à la fois des opportunités et des défis importants. Durant la dernière décennie, le pays a appliqué avec succès une stratégie visant à capitaliser sur ses ressources énergétiques. L’Azerbaïdjan essaie maintenant d’avoir du succès dans le secteur non énergétique.

Quel est le climat des affaires en Azerbaïdjan?L’Azerbaïdjan reste le meilleur pays de la région pour les investissements. Le gouvernement a réussi à ouvrir l’économie aux entreprises internationales et locales et a introduit des lois et règlements favorables à l’investissement. Généralement, la législation azerbaïdjanaise vise à établir un climat d’affaires très favorable.

Comment est-ce-que Synergy Group s’est développé ?La société n’a été créée qu’en 2010, elle est relativement jeune et il est donc trop tôt pour discuter de sa croissance.

Quelles sont les compétences des travailleurs azerbaïdjanais ?Nous avons beaucoup d’Azerbaïdjanais talentueux dans le pays. En plus, nous visons à développer nos ressources humaines en offrant une formation professionnelle et des conditions de travail favorables.

Est-ce que votre entreprise assure des formations ou un programme d’apprentissage?Oui - le personnel reçoit une formation professionnelle offerte par des experts qualifiés, dans divers secteurs, tant en Azerbaïdjan qu’à l’étranger.

Utilisez-vous des travailleurs étrangers/expatriés ?Oui - nous employons des spécialistes et des directeurs étrangers.

Synergy Group, 55, Zarifa Aliyeva Road,

AZ-1095, Baku,Azerbaijan

Tel: +994 12 5984443Site Web: www.synergygroup.az

SYNERGY GROUP OjSC

Michael Gerlich, Président du Groupe Synergie

Profil d’entreprise

14

Page 15: TM-11-08-FR
Page 16: TM-11-08-FR

inner back page

AZERBAïDjAN: FAITS EN BREF

Nom officiel: La République d’AzerbaïdjanCapitale : BakouSuperficie : 86 600 km²Population : 9 000 000Densité: 104 habitants / km ² Population urbaine: 51,8 pour cent Population des villes principales excluant les banlieues: Bakou (2 500 000); Gandja (300 000); Sumgait (270 000); Mingäçevir (95 000) Religions: Musulmans chiites (65 pour cent), Musulmans sunnites (28 pour cent), Chrétiens orthodoxes (5 pour cent), Autres (2 pour cent)Exports principaux : Le pétrole, le gaz, l’aluminium, les tapis Langue officielle: L’azerbaïdjanaisLangues commerciales: L’anglais et le russe

Indicateurs monétaires 2006 2007 2008 2009 2010

Taux de change moyen annuel d’1 USD 0.89 0.86 0.82 0.81 0.80

Taux de change du 11/08/2011: AZN 1 = USD 1,27; US$ 1 = AZN 0,79; AZN 1= £ 0,79; £ 1 = AZN 1,27 ; AZN 1 = € 0,88; 1 € = AZN 1,13

Aze

rOlym

pic

We’ve moved!Our new address is:2 Queen Anne’s Gate,LondonSW1H 9AAPlease amend your records accordingly

Veuillez noter que les numéros de téléphone du Cercle Européen d’Azerbaïdjan (TEAS) ont maintenant changé.

Appelez le +44 (0) 207 808 1918 si vous désirez nous poser des questions.

www.teas.eu