TIZI OUZOU 5 MORTS ET 35 BLESSÉS DANS LE DÉRAPAGE D’UN … · 2020. 1. 18. · 2...

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2019 - N°5354 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com FFS 4E ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE HOCINE AÏT AHMED En rangs dispersés ! Crime en plein centre-ville ! Page 3. BÉJAÏA L E MEURTRIER ARRÊTÉ Les Kabyles finissent l’aller ! LIGUE 1 (15 E JOURNÉE ) JS K ABYLIE 3 - NC M AGRA 0 Page 4. Page 24. SOUR EL-GHOZLANE L A GRÈVE DES TRAVAILLEURS À SON DEUXIÈME MOIS Le complexe de l’ENAD toujours à l’arrêt Page 4. ISSN 1112-3842 TIZI OUZOU 5 MORTS ET 35 BLESSÉS DANS LE DÉRAPAGE D’UN BUS À OUED FALLI MOBILISATION GÉNÉRALE FACE À LA TRAGÉDIE ! Page 2. 3 es

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  • QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2019 - N°5354 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

    FFS 4E ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE HOCINE AÏT AHMED

    En rangs dispersés !

    Crime en pleincentre-ville !

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    BÉJAÏALE MEURTRIER ARRÊTÉ

    Les Kabylesfinissent

    l’aller !

    LIGUE 1 (15E JOURNÉE) JS KABYLIE 3 - NC MAGRA 0

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    SOUR EL-GHOZLANE LA GRÈVEDES TRAVAILLEURS À SON DEUXIÈME MOIS

    Le complexe del’ENAD toujoursà l’arrêt

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    TIZI OUZOU 5 MORTS ET 35 BLESSÉS DANS LE DÉRAPAGE D’UN BUS À OUED FALLI

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  • Avec 21 points au comp-teur, la JSK, qui comp-te encore deux matchsde retard, contre l’USMA àAlger et le MCO à Tizi Ouzou,pourrait même améliorer sonclassement et se r approcherencore plus du leader, le CRB,qui compte 29 points. Hier, laJSK, qui recevait le nouveaupromu, le NC Magra, à huisclos au stade du 1er novembrede Tizi Ouzou, a dû attendre laseconde mi-temps pour scellerle sor t du match à son avanta-ge, en inscr ivant trois buts enl’espace d’un quar t d’heure.C’est Hamroune qui a ouver tla marque (63’) avant que soncamarade Banouh n’en rajou-te deux autres (66’ et 78’). Unevictoire nette et sans bavurespour la formation kabyle quiboucle ainsi la phase aller etl’année 2019 sur une bonnenote, avant de replonger dansl’ambiance afr icaine le 27

    décembre prochain, à l’occa-sion du match de la 3èmejournée de la phase de poulesde la Ligue des champions àCasablanca contre lesMarocains du Raja. De soncôté, le CRB, leader du cham-pionnat, a été tenu en échechier à domicile par le MCOran (1 - 1), ce qui confirme labaisse de r égime desBelouizdadis ces der nièressemaines, eux qui restent surune défaite chez l’USMA (1 -

    0). En bas du tableau, l’ESSétif, le Paradou AC et le NAHussein Dey se sont révoltés ens’imposant respectivementcontre la JS Saoura (2 - 0),l’AS Aïn M’lila (4 - 1) et l’USBiskra (3 - 2). Par ailleurs, laphase retour du championnatnational de Ligue 1 débuteraune fois que tous les matchs enretard seront joués, a assuréavant-hier Abdelkr imMedouar, pr ésident de laLigue de football professionnel

    (LFP). Ce dernier a indiquéque le programme des matchsen retard sera publié dans lesprochaines heures sur le site dela LFP. Ces rencontres concer -nent les trois clubs engagésdans les compétitions afr i-caines, à savoir, l’USMA, laJSK et le PAC. En effet, lesUsmistes comptent troismatchs retard (USMA - PAC,USMA - JSK et ASO - USMA),contre deux pour la J SK(USMA - JSK et JSK - MCO),alor s que les Pacistes ontquatre rencontres en retard(USMA - PAC, PAC - USMBA,NCM - PAC et PAC - CSC).Pr évue initialement pour lemardi 21 janvier, la repr ise duchampionnat se fera, proba-

    blement, le samedi 1er févr ier,même si la décision définitiven’a pas encore été pr ise, arévélé Medouar. Concernant lederby de la Soummam, MOBéjaïa - J SM Béjaïa, seulmatch en retard de la Ligue 2,la LFP prévoit de le program-mer pour le samedi 4 janvierdans le cas où les deux équipesbougiotes sont éliminées en32es de finale de l’épreuvepopulaire. Toutefois, le prési-dent de la LFP Medouar a tenuà préciser que son instancedoit avoir l’aval des autor itéslocales pour faire jouer cederby à Béjaïa, sans ça, la LFPva délocaliser ce match dansune wilaya limitrophe.

    A. C.

    SP RTS

    Alger Tizi Ouzou Bouira Béjaïa

    La Météo du Jour

    Max: 19 Max : 20 Max : 19 Max : 19Min : 13 Min : 12 Min : 10 Min : 12QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

    DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2019 N°5354

    Grâce à son largesuccès hier face

    au NC Magra (3 - 0), la JSK

    boucle la phasealler du

    championnat deLigue 1 à la

    troisième place.

    Les Kabyles sur le podium LIGUE 1 (15e journée) JSK 3 - NCM 0

    La FAF a publié le nouveau pro-gr amme des 32es de finale de laCoupe d'Algér ie de football, pr évusentre le 25 décembre 2019 et les 4 et 5janvier 2020. Ce changement de la pro-grammation a été établi en fonction desrencontres qui seront retransmises parla télévision algér ienne, selon le com-muniqué de la Fédération algér ienne defootball (FAF). Mercredi, 25 décembre2019, à 14h00: A Guelma (Stade Soui-dani Boudjema) : Nasr El-Fedjoudj (IR)- US Biskr a (L1). Mercredi, 25 dé-cembre 2019, à 16h00: A Alger (StadeOmar-Hamadi) : Paradou AC (L1) - FCBir el Arch (IR). Jeudi, 26 décembre2019, à 14h00 : A Boumedfaâ (Stadecommunal) : IRB Boumedfaâ (IR) - NTSouf (Ama). Au Khroub (Stade AbedHamdani) : AS Khroub (L2) - JS BordjMenaïl (IR). A El Marsa (Stade com-munal) : CSA Marsa (Rég 2) - E. Sour

    Ghozlane (IR). A Ghr iss (Stade Boud-jellal Laoucedj) : ARB Ghr iss (IR) -Mouloudia Oued Chaâba (Rég 2). A ElBayadh (Stade OPOW): MC El Bayadh(IR) - IB Lakhdar ia (Ama). A Chlef(Stade Mohamed Boumezr ag): ASOChlef (L1) - US Béni Douala (Ama). ABoufarik (Stade Mohamed Reggaz): WABoufar ik (Ama) - USM Oran (IR). AGuelma (Stade Souidani Boudjema): ABSabath (Rég 1) - NA Hussein-Dey (L1).Jeudi, 26 décembre 2019, à 16h00 : AOr an (Stade Ahmed-Zabana) : MCOr an (L1) - MJ Ar zew (Rég 2). AConstantine (Stade Chahid Hamlaoui) :CS Constantine (L1) - NC Magra (L1).Jeudi, 26 décembre 2019, à 18h45 : A Bé-jaïa (Stade de l'Unité Maghr ébine) :JSM Béjaia (L2) - ES Sétif (L1). Samedi,28 décembre 2019, à 14h00 : A Ouargla(Stade 24 févr ier ) : CR Béni Thour(Ama) - USM Annaba (L2). A J ijel

    (Stade Colonel Amirouche) : CR VillageMoussa (Ama) - WA Tlemcen (L2). AMila (Stade OPOW Ghaneli): CB Mila(IR) - Amel Boussaâda (L2). A Or an(Stade Habib-Bouakeul): ASM Or an(L2) - Hydra AC (IR). A Adrar (Stade lo-cal) : CRB Adrar (IR) - FCB Telagh(Rég 1). A Oued Zenati (Stade LamriBouaziz): CRB Houar i-Boumediene(IR) - CR Zaouia (IR) .A Guelma (StadeSouidani Boudjema): ES Guelma (IR) -USM El Harrach (L2). A Mechria (StadeOPOW): SC Mécheria (IR) - OM Arzew(L2) .A Tissemsilt (Stade OPOW) : NRBLardjem (Rég 1) - AB Chelghoum Laid(Ama). A Batna (Stade du 1er-Vovembre1954) : MSP Batna (Ama) - IRB Sou-gueur (IR). A Médéa (Stade ImamLyès): Olympique de Médéa (L2) - MOBéjaia (L2). A El Oued (Stade Tiksebt):US Souf (IR) - USM Bel Abbes (L1). ATighenif (Stade local) : IS Tighenif (IR)

    - CR Belouizdad (L1). A Larbaâ (StadeSmaïl Makhloufi) : RC Arbaâ (L2) - MOConstantine (Ama). Samedi, 28 dé-cembre 2019, à 16h00 : A Alger (StadeOmar-Hamadi) : MC Alger (L1) - O.Magr ane (IR). Samedi, 28 décembre2019, à 17h30: A Bordj Bou Ar rér idj(Stade du 20-Août 1955) : CA Bordj BouArrér idj (L1) - IR Mécher ia (IR). Sa-medi, 28 décembre 2019, à 18h45 : ABéchar (Stade du 20-Août 1955) : JSSaoura (L1) - DRB Tadjenanet (L2). Sa-medi, 4 janvier 2020, à 16h00 : A Alger(Stade Omar-Hamadi) : USM Alger (L1)- USM Khenchela (Ama). Dimanche, 5janvier, à 14h00 : A Aïn M'lila (StadeAhmed Khelifi) : AS Aïn M'lila (L1) - JSKabylie (L1). Les 16es de finale sontprogrammés le samedi 4 janvier 2020,sauf pour les clubs engagés dans lesdifférentes compétitions internationales.

    Coupe d’Algérie

    Les lieux et dates des 32es de finale révélés

    Les journées se suivent et se ressemblent pour le MOB et laJSMB qui n’arrivent toujours pas à relever de la tête dans lechampionnat de Ligue 2, comme le prouvent les résultats enregis-trés hier à l’occasion de la 15e et dernière journée de la phase aller.En effet, le MOB, qui reste sur une défaite à domicile contre l’USMAnnaba, s’est à nouveau fait battre chez le WA Tlemcen (2 - 1).Une défaite de trop qui confirme la faiblesse des poulains de La-trèche depuis le début de la saison, qui finissent la phase aller à la14ème place avec 16 points, tout comme leurs voisins de la JSMB,qui ont été contraints au partage des points, à domicile, face àl’Olympique Arzew. Un nul qui relègue la JSMB à la dernièreplace au classement, avec 12 points. R. S.

    LIGUE 2 (15ème journée)

    Le MOB et la JSMB piétinent à nouveau

  • Dimanche 22 décembre 2019L’ÉVÉNEMENT2

    TIZI OUZOU 5 morts et 35 blessés dans le dérapage d’un bus à Oued Fali

    Un bus d’Alger, trans-por tant des vacanciersrevenant d’une excur -sion de la wilaya de Béjaïa, adérapé au lieu-dit Oued Fali,juste à la descente de la bretel-le qui relie la nouvelle autorou-te à l’ancienne, peu avant d’ar -r iver à la localité des Toumi.Le bilan est lour d : deuxhommes âgés de 24 et 29 ans,deux femmes de 32 et 45 ans etune fille de 9 ans ont rendul’âme alors que les 35 autrespassagers, à savoir 13 hommes,14 femmes et 8 enfants, dontl’âge ne dépasse pas 17 ans,ont été blessés. Le drame a eulieu à la tombée de la nuit auxalentour s de 20h30. Sitôtavisés, les ser vices de laProtection civile, tout commeles autor ités locales, ont accou-ru appor ter assistance sur leslieux du drame ainsi qu’à l’hô-pital Nedir Mohamed où lesdépouilles des décédés commeles blessés ont été évacués.

    La direction généraledu CHU met en placeune cellule de crise

    Pour ce faire, la Protectioncivile de wilaya a dû mobiliserpas moins de six ambulances,trois engins anti-incendie et desecours routiers, du matér ield’éclair age et plus de 40sapeurs-pompiers. Au pavillondes urgences du CHU de laville, c’est le br anle-bas decombat pour faire face à lasituation, d’autant plus que«l’équipe de garde n’avait pas

    d’informations sur le nombreexact des blessés», commen-tait, hier, M. Mouzaoui, direc-teur général de l’hôpital, quinous apprendra qu’une cellulede cr ise a été mise en placeaussitôt apr ès avoir pr isconnaissance de l’accident.«En plus de l’équipe de garde,on a fait appel et procédé à desréquisitions pour assurer l’ef-fectif nécessaire et r épondreaux besoins», a-t-il dit. Il fautdire que toutes les autor ités dewilaya, dont le chef de sûretéde wilaya, le commandementde la Gendar mer ie, de laProtection civile, le wali, leP/APW, le recteur de l’univer -sité Mouloud Mammer i, le PrDaoud, qui est également chefde service de neurologie auCHU de Tizi Ouzou, le PrMessaoudi, également pr ati-cien et doyen de la faculté deMédecine… ont tous convergévers le CHU de nuit. Le DG duCHU, qui veillait en personnesur la pr ise en charge des acci-dentés, «n’a quitté l’hôpitalque ver s trois heures dumatin», avouer a ce parentd’un enfant accidenté qui atenu à rendre hommage à l’en-semble des per sonnels duCHU.

    Le ministre M. Miraoui et le wali M. Djemaâ auchevet des victimes

    Hier dans la journée, c’est leministre de la Santé, M.Miraoui, qui a tenu à faire le

    déplacement jusqu’à TiziOuzou pour s’enquér ir de l’é-tat de santé des blessés et pré-senter ses condoléances auxfamilles des défunts. En find’après-midi, la major ité desblessés gardés en observationdepuis la veille ont été auto-r isés à rentrer chez eux et«seuls quatre d’entre euxétaient encore retenus, nécessi-tant une hospitalisation pro-longée», indiquer a le DrNemmar, DAPM au CHU.Faut-il par ailleur s signalerque cette bretelle s’avère unvér itable coupe-gorge pour lesusagers qui ne connaissent pasla route. En effet, c’est auniveau de ce point noir égale-ment qu’un bus, transpor tantles suppor ters du MC Oran,lors de la manche retour del’exercice précédent, a connule même sor t. L’accident avaitfait un mor t et plusieur sblessés également. Ce qui n’apas manqué de soulever unepolémique, notamment sur lesréseaux sociaux où les inter -nautes ont relayé les photos dudrame. Sur la question, le wali,M. Djemaâ, confier a à laDépêche de Kabylie qu’il aper sonnellement inter pelél’Agence de la gestion desautoroutes pour procéder à uncontrôle de l’ouvrage et voir deplus près la nécessité de ren-forcer la signalisation sur cetronçon. Il s’agit de ce point oùla voie de l’autoroute dans lesens Tizi Ouzou - Algerdébouche br usquement surune descente ouver tementinclinée à l’entame d’un dan-

    gereux virage qui aboutit à unesor te d’entonnoir finissantsous forme d’un fer à cheval,pour faire jonction avec l’an-cien tronçon autoroutier. Laprudence doit être de mise,mais nombre d’usager s nes’attardent pas sur ces signali-sations qui somment de rédui-re la vitesse à 60 puis 40 km/h.Le danger est, bien entendu,davantage amplifié de nuit etavec la chaussée glissante ences temps d’hiver.

    Une accidentée raconte le drame !

    «On était ar r ivés en vitesse,puis on a senti le bus descendred’un coup et s’incliner àgauche avec une force qui lepoussait ver s l’extér ieur,comme dans un avion en phased’atter r issage pas du tout maî-tr isé. Le chauffeur a tenté defreiner, mais tout s’est rapide-ment enchaîné : il y a eu cetimpact assourdissant avec lesglissières en béton que le bus abalayés dans sa glissadecomme de petits par paings,avant de se retrouver complè-tement couché sur le côté. Al’intér ieur, tout le monde cr ie,on était sens dessus dessous, lesvitres ont éclaté, des panneauxdu bus ont cédé, c’était lapanique générale ! Le manqued’éclair age a r ajouté de laconfusion, on se cherchait dansl’obscur ité du bus, est-ce-quepersonne n’a été éjecté dans lechoc ? Est-ce que des corps nesont pas en dessous ? Ça s’est

    chamboulé en à peine unedizaine de secondes, une quin-zaine au plus, mais ca parais-sait comme une éternité quis’avérera un vér itable drame,une hor reur !» racontait, hiersoir aux urgences du CHU,une passagère qui, elle, s’en estsor tie avec des égratignures.Elle nar rait la tragédie, encoresous le choc, avec des motséparpillés. Comme si à chaquemot prononcé, elle ar rêtait derespirer. Elle tenait la poitr inedes deux mains. Le regar dhagard, elle avait du mal àmaintenir les yeux ouver ts faceà la lumière scintillante dupavillon des urgences qui l’é-blouissait. «Mon Dieu que c’é-tait effroyable, je revois encoreces images. Ter r ible ! Lespleur s se confondaient auxcr is, on se piétinait les uns lesautres, on se mouvait commedans une navette pour trouverune issue de sor tie. Sur lescôtés, c’était soit le toit, soit leplancher. Donc, il fallait trou-ver des appuis pour atteindreles vitres à travers lesquelleson voyait le ciel assombr i»,ar r ivait-elle encore à enchaî-ner. Pour elle, les blesséscomme pour les rescapés, c’é-tait la gr ande galère, lapanique, la confusion, l’héca-tombe : «Avec cette boule quienflait dans chaque poitr ineavec la découver te de corpsiner tes. C’était angoissantavant que les premiers secourset les pompiers n’ar r ivent surles lieux, mon Dieu !», soupira-t-elle.

    Nadia L.

    Mobilisation face à la tragédie !

    La série noire continue sur lesroutes, et cette fois-ci, ce ne

    sont pas moins de cinq victimesqui ont péri avant-hier soir dans

    un spectaculaire accidentsurvenu à Oued Fali, à la sortieOuest de la ville de Tizi Ouzou.

    (Sur les photos) À Gauche, le drame; À droite, le ministre de la Santé M. Miraoui, en compagnie du wali de Tizi-Ouzou, M. Djemaâ, et M. Mouzaoui, DG du CHU Nedir Mohamed, au chevet d’une des accidentées.

  • Demain, le Front desforces socialistes n’auraqu’à se recueillir sur latombe de son père fondateur àAït Yahia. Si la famille deHocine Aït Ahmed et quelquescadres et militants restés à lamarge des tiraillements rappel-lent le testament du défunt quiinter dit tout recueillement àconnotation politique, la craintede la survenue d’un coup d’é-clat de la par t de l’une oul’autre aile près de la tombe deSi El-Hocine est vivace : «Il estpossible de se recueillir sur satombe. Mais nous devons êtrevigilants sur l’instrumentalisa-tion politique qui pour rait venirdes radicaux du FFS. D’où ladécision de ne pas organiser decommémor ation, au sens deshow politique. Un recueille-ment simple cor respond à ceque fut Si el Hocine», nous adéclaré une militante du par tiqui a requis l’anonymat. «Desradicaux» ! Dans cette grandeconfusion et cet inextr icableembrouillamini dans lequel estplongé le plus vieux par ti del’opposition, toutes les initia-tives tendant à recoller les mor-ceaux s’avèrent difficiles, sielles ne sont pas impossibles. Ladernière preuve en date, c’est laréaction –plutôt les réactions-du par ti à l’électiond’Abdelmadjid Tebboune à laprésidence du pays. Deux com-muniqués por tant l’entête dupar ti ont été pondus le 14décembre pour expr imer laposition du FFS vis-à-vis decette élection. Il s’agit au fait dedeux positions aux sonor ités etsignatures différentes. Et cen’est pas la première fois que leFFS réagit de la sor te, aggra-vant davantage l’incompréhen-sion des militants et cadres«neutres» qui cherchent lesvoies et moyens pouvant mettrefin à la bipolar ité dans le par tile plus respecté sur l’échiquiernational et inter national. Lajour née commémor ative dedemain sera donc str ictementsobre et «emplie de Rahma», telque suggéré par la famille deHocine Aït Ahmed. Celle-ci l’a

    d’ailleur s r appelé dans unelettre adressée aux militants dupar ti, le 17 décembre dernier,en réponse à une cor respondan-ce qui lui a été adressée par leComité Ad-Hoc du par ti, pourconnaître sa position sur deuxquestions du moment qui tarau-dent l’espr it des militants.«Chers militants et cadres duFFS ; Madjid Rouar nous abien tr ansmis votre lettre etnous vous en remercions vive-ment. Celle-ci compor te deuxpropositions : l’une relative àune «commémoration» ce 23décembre 2019 du décès deHocine Aït Ahmed, sur venuvoici quatre ans, et l’autre liée àvotre initiative de sor tie de cr isedu Front des forces socialistes(FFS)», est-il écr it dans la lettresignée par «La famille deHocine Aït Ahmed : Djamila,Bouchra, Salah, Jugur tha». Ence qui concer ne la questionrelative à la commémorationqui aura lieu demain, la familledu défunt Aït Ahmed a jugé bonde rappeler que «(…) Aucuntombeau, ni mausolée ne doitêtre construit sur ma tombe,laquelle ne fera jamais l’objetd’aucune cérémonie de la par tde toute autor ité politique, detout par ti politique et autresgroupements, ni d’aucuneexploitation mercantile», sui-vant le testament signé parHocine Aït Ahmed le 6 févr ier2012. Et de préciser que ce sontlà, «les dernières volontés de feuHocine Aït Ahmed. Elles ontl’avantage d’être claires et nesouffrent d’aucune exception.Très concrètement, cela signifiequ’il n’est pas possible d’orga-niser, in situ à Aït Yahia, de«commémoration» impliquantdes pr ises de parole, des décla-rations à la presse ou tout autremode d’expression politique.»Pour la famille du père fonda-teur du FFS, «la tombe de

    Hocine Aït Ahmed doit rester àjamais un lieu empli deRahma».

    Les difficiles conciliabulesNéanmoins, les hér itier s deHocine Aït Ahmed ne s’oppo-sent pas, outre mesure, à cequ’on se recueille sur sa tombe :«En revanche, il est possibled’aller vous recueillir sur satombe pour lui rendre homma-ge. Notre devoir et notre res-ponsabilité sont de faire respec-ter sa volonté. Il vous revientaussi d’en faire de même.» Lesauteurs de la lettre aux mili-tants du FFS suggèrent mêmed’organiser une ou des cérémo-nies de commémoration du 4eanniversaire de la dispar itionde Si El-Hocine, dans un cadrepar tisan et politique : «Rien nevous empêche d’organiser unecommémor ation «unitaire»,ailleurs qu’au village, symboli-sant le début d’un processus der éconciliation», est-il men-tionné dans la lettre. Les hér i-tiers d’Aït Ahmed ne sont passans savoir que la déchirure esttrès profonde au sein d’un par tipolitique qui est l’unique hér i-tage de feu Si El-Hocine que safamille ne peut réclamer. Lalettre que lui a adressée lecomité Ad-Hoc national du FFSn’est en fait qu’une missive deconsultation, étant donné que lafamille d’Aït Ahmed ne détientaucun droit décisionnel directsur le par ti. La preuve en estque, les purges opérées au seindu par ti avant qu’elles ne soientreconsidér ées, notammentcontre les anciens cadres, àl’instar de Salima Ghezali, ontdévoilé au public l’infime poids,s’il n’est quasi-nul, de Jugur thaAït Ahmed dans la pr ise dedécisions au sein de la directiondu FFS. L’éclatement du par tiau lendemain de la mor t du

    «Zaïm» l’a rendu «invisible etinaudible» de l’aveu même desa famille qui n’a pas d’autreschoix que de soutenir l’initiati-ve de réconciliation que mène leComité Ad-Hoc national depuisplusieur s semaines. «Noussaluons votre initiative qui viseà trouver une sor tie à la cr isequi a laminé et rendu invisibleet inaudible le FFS, à unmoment clef de l’histoire denotre pays», écr it la famille deHocine Aït Ahmed dans saréponse. Celle-ci regrette queles déchirements et les difficilesconciliabules entre belligérantsse soient accentués à unmoment histor ique du paysavec l’émer gence du Hir ak.Pour elle, «les valeurs et lesrevendications politiques duHir ak sont celles pour les-quelles les militant(e)s du par tiont combattu depuis 1963. Avecabnégation et générosité.Beaucoup ont donné leur vie.Toutes et tous ont por té haut,avec cour age et dignité, lesvaleurs du par ti, en dépit de

    l’hostilité et de la violence dupouvoir. Aujourd’hui, le FFSaur ait dû capitaliser les«graines» qu’il a semées durantces sombres années. For t de salégitimité et de son expér ience,il aurait pu fournir un vér itablesoutien politique à «la révolu-tion du sour ire», «populaire etpacifique», regrette-t-elle. Et denoter que «le ‘’système’’ auraiteu en face de lui un inter locu-teur puissant et crédible».

    «Faire renaître le partide ses cendres»

    Pour les hér itiers de Hocine AïtAhmed, «la seule façon aujour -d’hui d’honorer vér itablementla mémoire de Hocine AïtAhmed est de faire renaître lepar ti de ses cendres, de luiredonner toutes ses lettres denoblesse», a-t-elle recommandéau Comité Ad-Hoc national,dont l’existence, estime lafamille du défunt, est accueillieavec «satisfaction», commepour le «travail déjà accomplipar ses membres». «Noussaluons votre état d’espr it etvous encourageons vivement àpoursuivre votre travail de réu-nification du par ti», a-t-elleencore indiqué, soulignant que«la tenue d’un ‘’Conseil natio-nal rassembleur ’’ est cer tes trèsimpor tante car elle a pour pers-pective la pr épar ation duCongrès national du FFS. Maiscet objectif ne peut être atteintque si les uns et les autres, tousles militant(e)s et les cadressans exclusive, cultivent etconsolident la culture du dia-logue, de la conciliation et de lacollégialité au sein du par ti». Laveuve et les enfants de HocineAït Ahmed n’ont pas manqué,par ailleur s, d’annoncer leurdisposition à «contr ibuer, dansla mesure du possible, à la réus-site d’une telle démarche».

    M. A. T.

    Dimanche 22 décembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3FFS 4e anniversaire de la mort de Hocine Aït Ahmed

    La disparition du père fondateur

    du FFS, Hocine Aït Ahmed,

    voilà quatre ans de cela, a précipité

    le parti dans une guéguerre

    sans fin. Les deuxailes qui sedisputent la

    direction du partiont fait sortir la

    famille du défuntde sa réserve.

    En rangs dispersés

    M. Fouad Benghenissa a été plébiscité,hier samedi à Alger, président du partiTayar Essalem, à l'occasion du congrèsconstitutif de cette formation politique. Lorsde ce congrès qui a vu la participation deplus de 400 délégués, dont 70 femmes,issus de 26 wilayas, M. Benghenissa (33ans) a indiqué que son parti "qui prône lamodération et le juste milieu, aspire àcontribuer efficacement à l'édification d'unenouvelle République fondée sur le consen-sus national et le renforcement de l'unité

    nationale". Tayar Essalem appelle à "un dialogue serein" et à un "débatinclusif" à même de "réaliser un consensus national, de bannir lesdifférends personnels et de veiller sur les intérêts nationaux pour per-mettre à l'Algérie de dépasser la situation actuelle", eu égard aux"défis nationaux et internationaux qu'elle doit relever", a-t-il dit.

    Fouad Benghnissa plébiscité président

    Parti Tayar Essalem

  • Dimanche 22 décembre 2019ACTUALITÉ4SOUR EL-GHOZLANE La grève des travailleurs à son deuxième mois

    Àce jour et depuis le 20octobre dernier, datedu début de la protes-tation des tr availleur s, lesiège de l’administration et lecomplexe industr iel sont tou-jours fermés. La productionest suspendue et les grévistesrefusent de rejoindre leur spostes de travail. Pour rappel,les tr availleur s qui avaientobservé plusieurs rassemble-ments de protestation, récla-ment l’amélioration de leursconditions de travail et unrèglement définitif du problè-me du retard dans le verse-ment des paies. Un retardrécurent qui peut durer jus-qu’à trois mois, selon les gré-

    vistes. À titre d’exemple, lesgr évistes avancent que lessalaires des mois d’août, sep-tembre et octobre n’ont tou-jours pas été versés dans leurscomptes : «Nous travaillonsdans un climat d’angoisse etde peur car à chaque débutdu mois, nous ne savons pas sinous allons recevoir nos paiesou pas. L’administration quenous saisissons régulièrementpar écr it sur cette situation nebouge pas le petit doigt pour

    nous rassurer ou régler défi-nitivement ce problème récu-rent et insuppor table, carnous sommes tous des pèresde familles et nous n’avonspas d’autres sources de reve-nus», a déclaré, hier, l’un destravailleurs grévistes. Autrele retard dans le virement despaies, les tr availleur s ontaussi déploré le manque desmoyens matér iels et une com-pression d’effectifs qui duredepuis des années. «La pro-

    duction a été ar r êtée auniveau de l’usine bien avant lemouvement de grève, et ce, enr aison d’une r upture desstocks de la matière premièreet même de l’emballage», pré-cise un autre travailleur. Enattendant une solution à cettecr ise qui r isque de s’inscr iredans le temps, l’avenir écono-mique de cette unité de pro-duction est compromis.

    Oussama Khitouche

    L’entreprisenationale des

    produitsdétergents(ENAD) de

    Sour El-Ghozlaneest toujours

    paralysée par la grève destravailleurs.

    Le complexe de l’ENAD toujours à l’arrêt

    Vers l’amélioration de la production de l’huile d’oliveLa production oléicole dans la wilayade Boumerdès est très prometteusecette saison. Tout le monde s’accorde àdire que cette saison sera la meilleure destrois dernières années en qualité et enquantité. À quelques semaines du lance-ment de la campagne de cueillette desolives, toutes les huiler ies modernes ettraditionnelles de la région sont ouver teset s’apprêtent à recevoir les premiersclients. À la direction des services agr i-coles, l’optimisme s’affiche dans tous lesvisages y compr is des fellahs qui s’yrendre. Ici, on table déjà à une produc-tion qui dépassera les 2,7 millions delitres d’huile d’olive. Une hausse jamaisenregistr ée depuis plusieur s années,selon des oléiculteurs. L’année écoulée,la production n’a pas atteint les 7 000litres d’huile d’olive, une année très cau-chemardesque pour les fellahs et produc-teurs d’huiles d’olives. Les conditionsclimatiques du début de novembre der -nier ont permis au fruit de mur ir conve-nablement et d’éviter des maladies,comme le mildiou qui a ravagé les cul-tures l’année passée. Outre cela, des fel-lahs ont été formés aux techniques phy-tosanitaires contre notamment les para-sites qui touchent les oliveraies, par ticu-lièrement au moment de la poussée desfruits durant l’été. En sus de cela, l’en-tretient des arbres a contr ibué à l’amé-lioration du fruit qui demande l’aérationet l’exposition au soleil pour prendre sa

    forme et sa couleur finale. Les ménagesespèrent en cette amélioration de la pro-duction, la stabilité des pr ix de l’huiled’olive. Actuellement, le litre d’huiled’olive est cédé à 700 DA. Ce pr ix touchemajor itairement la récolte de la saisondernière. Dans cer tains endroits, elle sevend à 600 DA au moins, mais elle n’estpas de bonne qualité. C’est le témoigna-ge d’un chef de famille qui avoue avoirdéboursé 1 000 DA pour en avoir 2 litresde mauvaise qualité. Cer tains profitentpour arnaquer ceux qui ne connaissentr ien en ce produit de ter roir très pr isé.Par ailleurs, la wilaya de Boumerdès aun grand potentiel de développer l’oléi-culture, et ce en raison de l’étendue de lasur face cultivée et les bonnes conditionsclimatiques. 7 530 hectares est la sur facecultivée sur le ter r itoire de la wilayaalor s que d’autres sur faces sontréservées à la plantation de nouvelles oli-viers et ces espaces sont situées major i-tairement dans le versant Sud-est et Estde la wilaya, où l’activité est très pr iséesdans les zones rurales. Vingt neuf huile-r ies dont sept tr aditionnelles sontouver tes à l’échelle de la wilaya, maiscela reste insuffisant en cette annéeabondante où plusieurs fellahs et oléicul-teurs cherchent à tr iturer de l’huile dansdes huiler ies des autres régions, notam-ment de Tizi Ouzou, d’où la nécessitéd’ouvr ir de nouvelles huiler ies. Les pou-voir s publics doivent encour ager les

    jeunes et por teurs de projets de se lancerdans ce créneau por teur afin d’améliorerle développement local.

    En quête du marché extérieur

    L’expor tation de ce produit de ter roirreste embryonnaire, mais il présente tou-tefois un potentiel à valor iser d’autantplus que le produit peu concurrencer lesautres pays pionniers de la r ive méditer -ranéen, comme l’Espagne. C’est l’avis decer tains oléiculteurs de la région qui affi-chent un grand optimisme quant à l’ex-por tation dudit produit vers l’Europe etle continent amér icain. Le jeune MouradNait Ali, un oléiculteur de Timezr it, àl’extrême Sud-est de la wilaya, a réaliséun grand exploit en expor tant vers laFrance de l’huile d’olive sous un embal-lage très or iginal. «Cela s’est fait en2015, où j’ai pu expor ter près de 1 500coffrets ar tisanaux contenant deuxpetites bouteilles d’huile d’olive vers laFrance», dira Mourad. Des effor ts doi-vent être consentis afin d’encouragerl’ouver ture au marché extér ieur et ilsemble que l’agence nationale de la pro-motion de l’expor tation (ANEXAL)pourra jouer un grand rôle dans l’intro-duction des produits algér iens dans lesmarchés extér ieurs.

    Z Youcef

    Boumerdès

    Un trentenaire mortellement poignardé

    Un homme âgé d’une trentained’années a été mortellement poi-gnardé, avant-hier matin, au centre-villede Béjaïa, plus exactement au quartierLakhmis. L’auteur du crime, un déséquili-bré mental, a été arrêté par les services depolice, peu de temps après les faits. Quantà l’arme du crime, un couteau de cuisine,il a été retrouvé. Selon des témoins, lavictime aurait reçu au moins quatorzecoups de couteau dans plusieurs endroitsde son corps et a rendu l’âme sur les lieuxdu drame. Originaire de la région de DraâEl Gaïd, le défunt venait quotidiennementdans la ville de Béjaïa pour y travaillercomme journalier. D’ailleurs, ils sont desdizaines, tous natifs de la même région, àvenir au chef-lieu de wilaya à larecherche de petits jobs. F. A. B.

    BÉJAÏA L’auteurdu crime arrêté

    1 mort et un blessédans une collision

    Les éléments de la Protection civile del’unité de Kadiria sont intervenus,hier aux alentours de midi, pour secourirdeux personnes victimes d’un accident dela route. La collision s’est produite sur laRN5 au lieu-dit Kalitous, dans la commu-ne de Kadiria, entre deux véhiculeslégers. L’un des chauffeurs est décédé surle coup tandis que le deuxième souffrantde multiples blessures a été évacué versl'hôpital de Lakhdaria. Les éléments de labrigade de Gendarmerie ont ouvert uneenquête pour déterminer les circonstancesde ce drame.H. B.

    Kadiria

    Un plan sécuritairepour les vacancesd'hiverLa Direction générale de la Sûreténationale (DGSN) a tracé un plansécuritaire prévoyant une série de mesurespréventives, à l'occasion des vacancesscolaires d'hiver, afin de réunir les condi-tions nécessaires au bon déroulement deces vacances, a indiqué vendredi laDGSN dans un communiqué. "En raisondu trafic routier dense et des nombreuxdéplacements des citoyens pendant lesvacances, la DGSN a renforcé ses effec-tifs au niveau des espaces publics, desgares routières et ferroviaires et des sta-tions de métro et de tramway, outre lamise en place d'un dispositif sécuritairemobilisé jusqu'à une heure tardive de lajournée au niveau des structurespubliques, des parcs d'attraction etespaces de loisirs", a précisé le communi-qué. La DGSN appelle les usagers de lavoie publique à la prudence et à la vigi-lance lors de la conduite et au respect ducode de la route notamment dans cesconditions climatiques variables. Lesnuméros vert 15 48 et de secours (17)sont joignables 24h/24 pour tout signale-ment ou renseignement, rappelle laDGSN.

    DGSN

  • LionTaureau

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    Verseau

    Poissons

    BalanceBélier

    Sagittaire

    ÉCONOMIE La feuille de route de Tebboune

    Dimanche 22 décembre 2019 ACTUALITÉ 5

    "Nous comptons bâtirune économienationale for te,diver sifiée, génér atr ice der ichesses, créatr ice d'emplois etvecteur de bien-être social àmême de renforcer notre sécu-r ité alimentaire et de mettre lepays à l' abr i de la funestedépendance aux hydrocarbureset vis-à-vis de l' étr anger" , aaffirmé le président Tebbounedans son premier discours à lanation à l' issue de la cérémonied' investiture au Palais desNations. Il s'est engagé à lessoutenir pour " contr ibuer deconcer t à la réalisation du déve-loppement national global" ,soulignant que " l'Etat ser aintr ansigeant dans la gestiondes deniers publics" . Le prési-dent Tebboune a, par ailleurs,précisé que l'Etat " lancera unplan d'action en direction desjeunes afin de leur permettre decréer des star t-up et de bénéfi-cier des avantages nécessaires àleur réussite et à la valor isationde la production nationale" ." Nous n' impor terons que ce quinous fait réellement défaut afind'éviter tout gaspillage de la

    devise, de promouvoir la pro-duction nationale, de renforcerle rôle économique des collecti-vités locales et de diversifier lesdomaines économiques à l' ins-tar de l'économie montagnarde,sahar ienne et côtière" , a-t-ilsoutenu. L'Etat engagera " uneprofonde réforme du systèmefiscal, mettra fin à l' injustice età l'arbitraire dans ce domaine,tout en accordant des incita-tions fiscales au profit notam-ment des star t-up et des PMEdans l'objectif de développer laproduction nationale" , aaffirmé le Président Tebboune.Abordant le volet social, M.Tebboune a affir mé que cedomaine " bénéficiera de toutel'attention et aura une grande

    pr ior ité en vue de promouvoirle niveau de vie du citoyen algé-r ien" . Assur ant que l'Etats'attèlera à " éradiquer définiti-vement la cr ise du logement" , lePrésident Tebboune a dit " Jen' accepter ai jamais qu'unAlgér ien vive dans un taudis ouune baraque, par souci de pré-ser ver sa dignité" . L'Etatœuvrer a " vigoureusement àaugmenter le pouvoir d'achatde tous les citoyens, notammentla classe moyenne et vulnérable,tout en suppr imant l' impôtpour les catégor ies à faible reve-nu" , a-t-il souligné. Dans ledomaine de la santé, le chef del'Etat a indiqué que l'Etat" garantira l'accès des citoyensà une pr ise en charge sanitaire

    de qualité à travers l'augmenta-tion du budget accordé au sec-teur de la santé, la réalisationde nouveaux centres hospitalo-universitaires et la résolution dela problématique des urgencesmédicales" . " Le personnel desanté aura toute l'attention del'Etat sur les plans, matér iel etmoral, à travers la révision duservice civil et l'octroi d'avan-tages impor tants aux médecinset aux paramédicaux dans lesrégions des Hauts-plateaux etdu Sud" , a-t-il souligné.Evoquant le secteur de l'éduca-tion " devenue une préoccupa-tion pesante pour la famille etl'Etat à la fois" , M. Tebbounes'est engagé à " régler définiti-vement le problème de la sur -charge du car table scolaire avecla révision et l'allégement desprogrammes scolaires, par ticu-lièrement pour le cycle pr imai-re" . M. Tebboune a promisdavantage de renforcement auxcantines et au transpor t sco-laires à travers tout le ter r itoirenational. Concernant le secteurde l'Enseignement supér ieur etde la Recherche scientifique, leprésident de la République amis en avant l' impor tance de luiaccorder l' intérêt indispensableafin de lui permettre de jouer" un rôle pionnier dans l'édifica-tion de la nouvelle Républiquealgér ienne" . Le pr ésidentTebboune s' est engagé, parailleurs, à valor iser la bourseuniversitaire, notamment pourles étudiants en sciences exacteset à promouvoir la professiond'enseignant et de chercheursur les plans matér iel et social.Le président de la République asoutenu, en outre, qu' il œuvrera

    à l'autonomie de l'Université, àla création de pôles d'excellen-ce, et l'éradication de la bureau-cratie qui " tue la créativité etl' innovation" , a-t-il ajouté. M.Tebboune a émis le vœu de" trouver une solution r apideaux problèmes liés, notamment,aux différentes franges de lasociété à l' instar des invalides,les radiés, les retraités, les rap-pelés de l'armée, les travailleursdans le cadre des programmesd' inser tion, des personnes auxbesoins spécifiques..." Le Chefde l'Etat a également abordédans son allocution le secteur del' Information, appelant, à cetitre, les médias nationaux àêtre " à la hauteur des attentesde la nation et jouer le rôled' illumination, de mobilisationet de contrôle par la consolida-tion du professionnalisme, loinde toute pratique de désinfor -mation, propagande ou diffa-mation contre quiconque" . Ils'est engagé, dans le même silla-ge, à œuvrer d' ar r ache-piedpour le " règlement définitif duproblème de la publicitépublique en la rendant unmoyen à même de favor iser laliber té de l' information et de lacr éativité, soutenir la presseélectronique et encourager lesinstitutions médiatiques" .Concer nant le secteur desspor ts, M. Tebboune a mis l'ac-cent sur " l' impératif d'accorderl' intérêt au spor t, de l'école auspor t d'élite" , ajoutant que " leséquipes professionnelles serontappuyées, en dédiant des ter -rains à la réalisation de stadeset en garantissant les moyensmatér iels nécessaires à la bonnepréparation" .

    Le président de laRépublique,

    AbdelmadjidTebboune, a

    indiqué sur laquestion

    économique, lorsde son investiture,

    qu'il comptait “ bâtirune économie

    nationale forte etdiversifiée” à

    même de mettre lepays à l'abri de ladépendance aux

    hydrocarbures etvis-à-vis de

    l'étranger.

    «Bâtir une économiediversifiée»

    L' amendement de la loi organique18-15 relative aux lois de finances,séparant le régime fiscal des activitésamont liées au secteur des hydrocar -bures des lois de finances, a été publiéau dernier journal officiel (N 78). Cetamendement a été introduit à traversl'ar ticle 18 de la loi organique 19-09modifiant et complétant la loi orga-nique 18-15 relative aux lois definances, lequel stipule que " seules leslois de finances prévoient des disposi-tions relatives à l’assiette, aux taux etaux modalités de recouvrement desimpositions de toute nature ainsi qu’enmatière d’exonération fiscale" tout enprécisant que le régime fiscal de cesactivités peut être régi par " une loi par -ticulière" . L'amendement, qui permet-tra ainsi au nouveau projet de loi surles hydrocarbures de prévoir des dispo-sitions fiscales, exclut cependant de

    cette séparation les exonérations fis-cales, qui restent exclusivement régiespar les lois de finances. Les ministresde l'Energie, Mohamed Arkab, et desFinances, Mohamed Loukal avaientindiqué, devant les députés, que cetteséparation du régime fiscal du secteurdes hydrocarbures en amont des lois definances allait inciter les investisseursétrangers à venir en Algér ie, et n'auraaucune incidence sur le niveau de la fis-calité pétrolière. " L' introduction dedispositions fiscales dans le projet deloi sur les hydrocarbures donnera unsignal for t aux investisseurs étrangerssur la stabilité des textes législatifs dupays et permettra d'améliorer le climatdes affaires en Algér ie" , soulignait M.Ar kab. L' amendement vient ainsiannuler les nombreuses interventionsdans la fiscalité relative aux hydrocar -bures, notamment dans les activités

    amont. La séparation du régime fiscaldes hydrocarbures des lois de Finances" n'est pas une invention algér iennepuisque de nombreux pays ont eurecours à des amendements similairesdans le cadre des réformes législativesadoptées après la cr ise pétrolière mon-diale en 2014" , avait fait remarquer leministre. Concer nant le contr ôlebudgétaire du par lement sur la fiscalitérelative aux hydrocarbures, le ministreavait souligné que le ministère desFinances allait poursuivre, normale-ment, sa mission de contrôle et de pros-pection en ce qui concerne le recouvre-ment fiscal. De son côté, M. Loukalavait affirmé que l'amendement intro-duit visait uniquement à rendre le régi-me fiscal du secteur des hydrocarbures" plus attr actif et moins bureaucra-tique" , et à impr imer une cer taineflexibilité aux mouvements des investis-

    sements directs étrangers (IDE). Plusde 80% des pays producteurs et expor-tateurs du pétrole avaient revu leursrégimes fiscaux, après la chute des pr ixdu pétrole dès 2014, r appelait M.Loukal. Amendée en 2018 à traversl' introduction de réformes de fond, laloi organique 84-17 relatives aux lois deFinances, autor isait, en son ar ticle 13,la possibilité de légiférer dans la fisca-lité à travers d'autres textes que les loisde Finances, notamment en ce quiconcerne la loi sur les hydrocarbures.Cette possibilité a été annulée par l'ar -ticle 18 de la loi 18-15. L'amendemententré en vigueur ce jeudi constitue ainsiun retour à ce qui était en vigueur autitre de la loi 84-17 concernant la possi-bilité d' instituer des législations fiscalesdistinctes des lois de Finances, notam-ment dans le secteur des hydrocar -bures.

    Un régime fiscal désormais à part Lois de finances - Hydrocarbures

  • Ces logements ont étéconstruits, pour rappel,dans le cadre du pro-gr amme de 600 logementssociaux et RHP (Résorption del’habitat précaire), dont 400ont été attr ibués aux habitantsdu site des chalets mitoyen.Quant au ter rain sur lequelsont bâtis ces logements, il estconnu pour son mouvement et

    son instabilité, notammentdurant l’hiver. Actuellement,un gr and affaissement s’estproduit au niveau de ce site etr isque d’empor ter avec lui ceslogements, qui ne sont pas

    encore attr ibués. «J e penseque c’est pour cette r aisonqu’ils ne sont pas encore attr i-bués», a lancé un habitant dela cité 600 logements. Maiscela ne va en aucun cas éviter

    le danger sur la vie des autreshabitants qui occupent deslogements en contre bas desdeux immeubles en question.Notre inter locuteur a ajoutéque même la RN 68 est

    menacée par ces affaissements,dont cer tains ont coupé la cir -culation routière à plusieursrepr ises, sachant que des pro-jets de réaménagement sont encours d’exécution depuis plusd’un an. «Nos enfants sont endanger per manent, car ilsjouent à proximité des deuximmeubles, en raison de l’ab-sence de ter rain ou d’aire dejeu», a poursuivi notre inter lo-cuteur. Par ailleur s, il fautsavoir que cette nouvelle citéavait été livrée en décembre2017 sans aménagementurbain ni structures d’accom-pagnement, notamment desécoles. D’ailleur s, les élèvespoursuivent leur scolar ité, auniveau d’une école en préfa-br iqué dépourvue de toutescommodités dans l’ancien sitede chalets.

    Z. Youcef

    Dimanche 22 décembre 2019 KABYLIE 7La

    Kabyl

    ie

    un jou

    r

    Page 09 Page 10Page 08

    H O R A I R E S des prièresTizi-Ouzou 06:19 12:42 15:13 17:31 18:58

    FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

    Béjaïa 06: 15 12:38 15:09 17:27 18:55Bouira 06:20 12:42 15:15 17:37 19:00

    DRAÂ EL-MIZANATH MAOUCHE M'CHEDALLAH

    Des chasseurs au secours des agriculteurs

    50 LPA pour la commune

    6 milliards pourl'assainissement

    ISSERS Mouvement du sol à El Hamri

    200 logements menacés d’effondrement

    Deux immeublesde près de

    200 logementssont menacés

    d’effondrement surle site dit El Hamridans la communedes Issers, à l’Est

    de Boumerdès.

    Le réseau routier dans la wilaya deBoumer dès est défectueux dansplusieurs localités. La DTP peine àrevêtir et aménager les routesdégradées, notamment les plus grands

    axes routier s reliant la wilaya àd’autres régions du pays. Il y auraitprès de 300 km de réseau à réaménagerafin d’améliorer la praticabilité desroutes et mettre, par là, fin au calvaire

    des automobilistes. Par exemple, leCW151, qui relie la daïra des Issers àTimezr it, est parmi les routes les plusimpraticables. Ce chemin qui relie larégion à la wilaya de Tizi Ouzou estpar semé de crevasses à plusieur sendroits, notamment sur la section deIchaâbanen - Teur fa, dans la communedes Issers. Pis, la chute de pier res et lesglissements de ter rain sont légion dansla par tie des Iazzouzen, dans la com-mune de Chabet El Ameur. En hiver, ler isque d’accident qu’encourent lesautomobilistes se multiplie. Pour tant,cet axe routier a été réaménagé récem-ment. Le CW107, qui relie Laâziv àTimezr it, illustre encore plus le piteuxétat des routes locales. Le projet de samodernisation avait pr is beaucoup de

    temps pour sa réalisation. Une foisachevé, les travaux de branchementaux différents réseaux l’ont rendu plusdélabré qu’il ne l’était auparavant,faute d’une remise en état des lieux. LaRN29, reliant Keddara à Boudouaou,se trouve également dans le même étatde dégradation, causée essentiellementpar les aller s-retours incessants descamions poids lourds en provenance ouver s les car r ières d’agr égats de lar égion. Même la route reliantLarbaâtache à l’autoroute se trouveimpraticable et nécessite réparation,sur tout qu’elle abr ite un trafic routierimpor tant, étant donné qu’elle relie larégion à la nouvelle zone d’activité.

    Z. Y.

    Réseau routier défectueux !BOUMERDÈS Timezrit, Chabet El-Ameur, Laâzib, Keddara�

  • Dimanche 22 décembre 2019BÉJAÏA8JEUNESSE ET SPORTS Mise en service projetée en 2020

    Le COA offre un dôme à la DJS

    «Nous avons appr isque le Comitéolympique algé-r ien a acquis un dôme gon-flable, au profit de notrewilaya. Il sera installé et mis enservice en 2020. Nous sommesà la recherche d’une assiette deter rain de 3 500 m2 environ

    susceptible de recevoir cetteinfr astr ucture spor tive gon-flable, qui équivaut à quatre

    grandes salles omnispor ts», adéclar é le DJ S de Béjaïa,Abdelkr im Boutemine. Béjaïa

    n’est pas la seule wilayaconcer née par l’acquisitiond’une structure gonflable soli-difiée. En effet, les wilayas deTamanr asset, Skikda etAnnaba ont bénéficié chacuned’un dôme de fabr icationslovène. Ces acquisitions ontété financées conjointementpar les fonds propres du COAet l’Association des comitésnationaux olympiques afr i-cains (Acnoa). Dernièrement,le président du Comité olym-pique algér ien (COA), en l’oc-cur rence Mustapha Ber r af,s’est déplacé à Ljubljana, enSlovénie, et a pu finaliser lesaspects contractuels pour l’ac-quisition de ces quatre dômesde marque DUOL et d’unedurée de vie de 45 ans. Lawilaya de Béjaïa, qui renfermeplusieurs clubs de handball etde volley-ball, évoluant auniveau supér ieur, manquecruellement de salles de spor ts.Celles qui existent déjà souf-frent de dégr adations. Ladotation de la wilaya par ce

    dôme gonflable repr ésentedonc une solution rapide etmoins coûteuse, au problèmedu manque d’infrastructuresspor tives. Par ailleurs, la DJSlocale vient de consacrer uneenveloppe financière del’ordre de 500 millions de cen-times pour engager des tra-vaux de r éhabilitation, auniveau de la Salle bleue, sise àquelques pas du siège de lawilaya. Cet argent, selon leDJS, servira à la rénovationde l’étanchéité de l’infrastruc-ture, la réhabilitation des ves-tiaires et la réalisation d’unréseau d’assainissement pourl’évacuation saine des eauxusées. Les entrepr ises engagéesont un délai de deux mois pourterminer leurs travaux, a sou-ligné le même responsable.Cette nouvelle soulager a, àcoup sûr, les clubs de volley-ball de la ville de Béjaïa, qui sesont plaints de l’état déplo-rable de cette infrastructurespor tive.

    Salma B.

    Le directeur de lajeunesse et des

    sports de lawilaya de Béjaïa

    a confirmé,récemment,l’acquisition

    d’un dôme parle Comité

    olympique algérien

    (COA), au profit de la wilaya.

    50 LPA pour la commune La commune d'Ath Maouche, situéeà 50 km de Béjaïa, vient de bénéfi-cier d'un projet de réalisation d'unquota de 50 logements promotionnelsaidés, et ce dans le cadre de la mise enœuvre du progr amme quinquennal2015-2019. A noter que l' implantationde ce parc immobilier est projetée auchef-lieu de la commune. D'ores etdéjà, un avis de consultation a été émisen direction des promotions immobi-lières pour le retrait du cahier descharges, auprès de la Direction du loge-

    ment de Béjaïa. Par ailleurs, locale-ment, on estime que ce parc de LPAalloué à la commune est «insuffisant»,vu la demande qui s'accroît d'année enannée sur le logement toutes formulesconfondues. Cela inter vient alor squ'aucun quota immobilier de typesocial, le plus demandé d'ailleurs parles ménages, n'est alloué à la municipa-lité depuis un bon bout de temps. Lademande sur ce logement ne cesse deprendre une courbe ascendante se chif-frant en de centaines de souscr iptions

    suspendues à la mobilisation de pro-grammes de réalisation de logementssociaux, qui tardent à voir le jour. Parailleurs, le logement rural, financé parle Fonds national du logement (Fonal),n'est pas mieux loti, puisque la commu-ne n'a bénéficié que d'un ensemble de50 aides pour cette année. Un quotajugé en deçà des attentes des deman-deurs de cette formule, très en voguedans ces contr ées montagneuses aurelief austère et qui aide à l' auto-construction. «Le secteur de l'habitat

    dans notre municipalité laisse à désirer,tant les programmes de logement, toustypes confondus, sont octroyés aucompte-goutte pour les uns et aucune-ment pour le reste. Pour ma par t, je nevois pas meilleure formule pour le loge-ment que celle de l'aide à l'habitatrural, qui sied par faitement au milieur ur al dans lequel nous vivons», aestimé un habitant du chef-lieu d'AthMaouche.

    Syphax Y.

    Ath Maouche

    L’habitat rural dans le cadre du Fonal en deçà des attentesL’équation de l’habitatrural financé par le Fondsnational du logement (Fonal)est de plus en plus difficile àrésoudre dans la commune deTibane, où il est enregistré unefor te demande de la popula-tion. «Nous avons comptabiliséprès de 400 dossiers de sous-cr iption en attente de traite-ment, dont des dizaines datentde plus de cinq ans. Les statis-tiques sont constamment à lahausse avec les nouveaux dos-siers qui n’ar rêtent pas d’af-fluer. Nous auront beaucoupde mal à r épondre à cettemasse de demandeurs à moinsque les pouvoirs publics vien-nent à consentir un program-me consistant», a indiqué unmembre du staff communal.Et de rappeler : «En 2019, il aété procédé à la notification de100 décisions d’aide à l’auto-construction, au profit de nosconcitoyens, mais cela reste

    insuffisant. Les pouvoir spublics devraient tenir comptede l’absence des autres for -mules de logement social, encompensant par le Fonal», aplaidé le responsable del’APC, qui attire l’attentionsur les r isques d’un exode mas-

    sif, au cas où l’État venait à sedésengager du soutien à l’habi-tat rural. Rencontrés à hau-teur du chef-lieu de la commu-ne, des souscr ipteurs à cetteformule ont affiché un senti-ment d’inquiétude et de désar -roi par rappor t au traitement

    de leur s dossier s. «Chaquejour qui passe nous éloigne unpeu plus de la chance d’accé-der à cette aide. On va sansdoute devoir sous peu en fairele deuil», a indiqué, désap-pointé, un postulant à cetteformule. Et un autre de pour-

    suivre : «La seule formule quinous permet la constructiond’un toit est devenue de plusen plus inaccessible. Nos rêvesr isquent de tourner en amèredésillusion.»

    N. M.

    Tibane

    Alerte à l’amiante à l’école Rabah Sayad !Telle l’épée de Damoclès, le danger del’amiante pèse sur le personnel et lesélèves de l’école pr imaire Rabah Sayaddans la commune de Draâ El Gaïd.Tenter de gagner sa vie en r isquant de laperdre, telle est la situation à laquellesont confrontés les éducateurs et le per -sonnel de cet établissement scolaire, a-t-on souligné. «Le danger de l’amiante estpar tout. Il est tout de même impensableque l’on ne se préoccupe pas d’éliminerce matér iau cancér igène, alors qu’uneloi por tant son ér adication est en

    vigueur depuis plusieurs années», s’estinter rogé un instituteur exerçant danscette école sur une pointe d’inquiétude.Tout aussi inquiets pour la santé deleurs enfants, les parents d’élèves rap-pellent n’avoir jamais cessé d’aler ter lesautor ités sur ce danger sournois. «Nousavons organisé plusieurs actions de pro-testation pour attirer l’attention despouvoirs publics. Nous avons aussi saisipar cour r ier toutes les instancesconcernées, mais aucune suite ne nous aété donnée», a déploré un parent d’élè-

    ve. «L’exposition à l’amiante duredepuis des décennies. Solutionner ceproblème ne semble pas figurer dansl’agenda des pouvoirs publics, encoremoins en pr ior ité», a-t-il ajouté.Contacté, un responsable de la munici-palité a convenu de l’urgence de lasituation et de l’impératif de trancher lenœud Gordien. Mais «il faut une dota-tion spéciale pour raser et reconstruireles locaux pédagogiques, car l’APC nepeut suppor ter le coût d’un tel projet»,s’est-il contenté de dire. N. M.

    Draâ El Gaïd

  • Dimanche 22 décembre 2019 TIZI OUZOU 9DRAÂ EL-MIZAN Des cultures saccagées par des sangliers

    En effet, suite à la sollici-tation des oléiculteur sde Tazrout, ils ont menédurant ce weekend une chasseaux sangliers. " Ces bêtes sac-cagent non seulement les cul-tures potagères mais aussi elless'attaquent aux champs d'oli-viers. Comme les oléiculteursnous ont fait appel, nous avonsfait une sor tie dans une grandeforêt du côté de Sidi Aïssa dansla localité de Tazrout sur leshauteurs de la ville" , nous a ditun membre de cette associa-tion. Tout d' abor d, a-t-ilsignalé, un appel a été lancé àtoutes les personnes de ne pass'approcher du lieu indiqué." Pour éviter des accidents,nous avons pr is toutes nos pré-cautions. Nous avons évité leschamps nus. Nous avons effec-

    tué notre battue dans lemaquis" , a expliqué notreinter locuteur. D'ailleurs, a-t-ilnoté, il a fallu parcour ir desdizaines de kilomètres dans lesmaquis pour enfin dénichertrois énor mes sanglier s." Grâce à l'expér ience de noschasseurs, nous les avons abat-

    tus en plein maquis. Vraiment,cela a été très fatigant parcequ' il n'est pas facile de pour-suivre de tels animaux dans lesbois. Tout de même, nousconsidérons que la chasse a étébonne parce que nous avonsestimé qu' il ne restait plus desangliers dans cette forêt à la

    lisière de ter res fer tiles où nosconcitoyens lancent de tempsen temps leurs cultures maraî-chères. La prochaine sor tiesera cer tainement dans la plai-ne" , a poursuivi un autre chas-seur. Pour M. MohamedChergui, président de l'asso-ciation, la chasse se poursuivra

    dans les prochaines semainesd' autant plus que c' est lapér iode. " Je lance un appel àdes agr iculteurs qui se trou-vent dans la vallée de nousfaire signe et de nous indiquerles endroits les plus infestéspar ces bêtes" , a-t-il appelé. Ilest à noter que dans la vallée,souvent les cultures mar aî-chères (plants de pommes deter re, laitue, navets et mêmeles céréales) sont ravagées parde cohor tes de sangliers. " Cesanimaux ar r ivent devant nospor tes. Ils cherchent la nour r i-ture notamment en cette pér io-de où il y a un manque.Imaginez qu' ils mangentmême les olives tombées àter re et saccagent des sacsremplis de ce fruit en attented'être acheminés aux huiler iesde la région. Nous ne crai-gnons pas seulement lesvoleur s mais aussi les san-gliers. Et puis, c'est dangereuxd'étaler aux alentour s cettesubstance mor telle utiliséesouvent pour les tuer parcequ' il y a des r isques pour lesautres animaux inoffensifs.C'est pourquoi nous faisonstoujours appel à des chasseurs.D'ailleurs, leur association atoujour s r épondu favorable-ment à nos appels" , a réponduun agr iculteur d'Azr u N'Tamar th approché à ce sujet.En tout cas, tout chasseur dési-rant s'adonner à son plaisirdevra aver tir les oléiculteursqui sont nombreux dans leschamps afin d'éviter des acci-dents fâcheux. La prudence estrecommandée pour tous.

    Amar Ouramdane

    L'association des chasseurs

    Ouarchène Djurdjura,qui a souvent volé

    au secours des APC pour

    des opérationsd'abattage de

    chiens errants, estaussi à l'écoute

    des agriculteurs.

    Des chasseurs ausecours des agriculteurs

    L’agence de Tizi Ouzou de la Caissenationale des assurances sociales destravailleurs salar iés (CNAS) a organisé, lasemaine dernière, une opération d' infor -mation au profit des stagiaires de la for -mation professionnelle et de l'apprentissa-ge, a indiqué, hier, la chargée de commu-nication de cet organisme. Cette actionvisait essentiellement à informer et à sen-sibiliser les stagiaires et les apprentis surleurs droits en matière de sécur ité sociale,précise la même source, qui indique que la

    CNAS a mobilisé tous ses cadres pour laréussite de l’opération. Cette campagnede sensibilisation fut abr itée par deuxcentres de la formation professionnelle :le CFPA de la haute ville de Tizi Ouzouet celui de Oued Aissi. Selon les informa-tions fournies par la même responsable,les stagiaires qui touchent un près-salaireéquivalant à la moitié du Smig et plus,bénéficient de toutes les prestations de lasécur ité sociale, notamment la car teChifa. Tandis que les stagiaires et appren-

    tis qui touchent un présalaire infér ieur auSMIG sont déclarés à la sécur ité socialepar le centre où ils suivent leur formation,et ceci couvre seulement les accidents detravail. La même source souligne que cesstagiaires sont considérés comme desayant-droits et qu’ils sont pr is en chargepar la sécur ité sociale de l’un de leursdeux parents, soit le père soit la mère, a-t-elle encore précisé.

    Nadia Rahab

    Campagne de sensibilisation au profit des stagiairesCNAS de Tizi Ouzou

    Le changement clima-tique s'est manifesté demanière br utale à Dr aâBen Khedda. Les pluiesorageuses qui ont affectéesla r égion du centre ontcausé beaucoup de désa-gr éments, sans victimes,heureusement, un peu par -tout au niveau de la Daïrade Dr aâ Ben Khedda.Incontestablement, ce sontles fossés et les avaloir s quien ont pâti. Les premiersne sont pas nettoyés pourêtre débar rassés de leursdéchets encombr ants :bouteilles et canettes debière, car tons, journaux...s’y amoncèlent de jour en

    jour. Les seconds présen-tent un autre aspect plusaccru que les premiers. Lesdéchets sont entassés, pourne pas dire bétonnés,depuis plusieur s mois,pour la plupar t, et leurcur age n' est encore nivisible, ni prévu. Aucunecampagne n’est en effet nien cours ni annoncée parles services de la voir ie dela municipalité ni des ser -vices de la daïra ni de ladirection des tr avauxpublique de wilaya. Leseaux de pluie ruissellenttout au long de la chaussée.Les nids-de-poule remplisd'eau ne sont pas visibles.

    Des flaques d'eau, un peupar tout tout au long destronçons de routes sur plu-sieurs mètres, causent degros inconvénients auxpassants éclaboussés aupassage d'un véhicule dontle conducteur est incons-cient. Les or duresménagères humidifiéesdégagent des odeur snauséabondes. Une situa-tion repoussante qui offredes images r épugnantesqui dégradent le quotidiendes habitants et qui contr i-buent à cette catastrophe,notamment au chef-lieu dedaïr a de Dr aâ BenKhedda. M A Tadjer.

    Averses et désagréments Draâ Ben Khedda

    Les habitants de laville de Tigzir t souf-frent du problèmerécur rent de la prolifé-ration des déchets dansde nombreux lieuxpublics, tels que le jar -din, le stade, le marché,le cimetière, etc. Lesimmondices sontdéposées au sol, en l’ab-sence de bacs à ordures.Une insalubr ité qui atti-re les animaux sauvages affamés et pollue l'air, ce qui constitue unemenace pour la santé de la population. Ce phénomène existe dansplusieurs régions et les citoyens s’en plaignent, notamment ceux deTigzir t, qui se tournent vers les autor ités locales, appelées à solution-ner ce problème d’hygiène publique. Rachid Sadoun

    La ville croule sous les immondicesTigzirt

  • Dimanche 22 décembre 2019BOUIRA10

    M'CHEDALLAH Mise en œuvre du programme des PCD 2019

    6 milliards pour l'assainissement

    La première opération estcelle de l’éradication depas moins d'une dizainede points noir s en diver sendroits. Ce sont des rejetsd'assainissement lâchés à cielouver t, dont cer tains ont étébloqués dur ant plusieur sannées par des oppositions decitoyens et qui ont bénéficiéd’une enveloppe financière de1 milliard de centimes. Sur cechapitre des PCD, il a été aussiretenu le progr amme deréduction de la pollution desdeux pr incipaux cours d'eaude la commune, à savoir AssifN'sahel et Assif Iwakuren ainsi

    que la protection des ter rainsagr icoles par une extension des03 pr incipaux rejets d'assai-nissement. Un programme quia nécessité la mobilisation de

    600 millions de centimes. Il aété aussi retenu dans ces PCD2019 trois opérations d’achè-vement des r éseaux tel quecelui d'Assif Assemadh pour 1

    milliar d de centimes, celuid'Ath Yekhlef pour 300 mil-lions, et enfin Tigzir ine etAarkouv pour 300 millions.Egalement, trois nouveauxréseaux d'assainissement ontété lancés, le premier dans lalocalité d’Avaali pour 500 mil-lions de centimes, Ahar rachpour 300 millions et enfin unnouveau r éseau à Raffourpour 500 millions. Ceci enpar allèle à plusieur s autresopérations de rénovation quiont consommé une enveloppede 200 millions de centimes. Lemaire de M’Chedallah, M.Kaci Iddir indique que ce pro-gramme de PCD 2019 accuseun retard dans le lancementd'une opération en souffrancequi est un nouveau r éseaud' assainissement retenu auprofit du quar tier Ath

    L'Djillali dont l' enveloppefinancière qui lui a été dégagéeest de l'ordre de 2 milliards et200 millions de centimes. Unprojet bloqué par une opposi-tion émise par des r iverainsavec lesquels plusieurs entre-vues se sont tenues sans toute-fois aboutir. Il faut noter à cesujet que la loi d’expropr iationd'office dans le cadre de réali-sation de projets d'utilitépublique a été abolie pour lesPCD et n'est mise en applica-tion que pour les PSD soit lesprojets d'envergure sector ielle.L' édile communal dir a quemise à par t cette dernière opé-ration, le reste des projets surce chapitre de l’assainissementretenus dans les PCD 2019sont confiés et sont en cours deréalisation.

    Oulaid Soualah

    L'APC deM'Chedallah a

    lancé plusieursopérations entre

    extension etréalisation

    des réseauxd'assainissement

    à travers lesdiverses localités

    de la municipalité.

    La production agr umicole a étédurement affectée dans la région deKadir ia suite aux vents violents qui ontsoufflé lor s des dernières précipita-tions. Des agrumes se sont amoncelésau pied des arbres pour les plus fra-giles, ce qui a impacté négativement larécolte de cer tains propr iétaires de ver -gers. La super ficie dédiée aux agrumesà travers la wilaya de Bouira atteint àpeine les 500 hectares, dont près de 400hectares en production. Cependant, laplupar t des verger s enregistrent unvieillissement de leurs plantations etl’absence d’une ir r igation abondante afait défaut. «La filière des agrumes asubi d’impor tantes per tes cette année,car en plus des vents qui ont fait tom-

    ber nos récoltes, la sécheresse de l’étédernier a fait souffr ir la croissance desagrumes, notamment aux cours desjour nées où sévissait le sirocco. Ilaurait fallu les ir r iguer de manièrecontinue mais de nombreux puits dansnos parcelles étaient à sec», indique lepropr iétaire d’un verger d’agrumes deKadir ia. C’est ainsi que l’on retrouvesur les marchés de la wilaya de Bouira,des oranges, des clémentines et desmandar ines tâchées de ter re comme sion venait de les ar racher. Un état defait qui ne semble pas interpeller outremesure les services de contrôles de laDirection du Commerce qui n’inter -viennent pas pour sanctionner lescontrevenants qui sont nombreux à

    refourguer cette marchandise à despr ix souvent élevés. Dans ces vergersagrumicoles, les feuilles des orangerssont jaunies par le manque d’eau et lesfruits à ter re sont des signes annoncia-teurs qu’il est temps de renouveler lesplantations. «Les services de la DSA deBouir a nous ont fait bénéficier deplants d’agrumes pour renouveler lesarbres vieillissant qui ont plus d’unecinquantaine d’années et étendre lasuper ficie de nos ver ger s, mais lesjeunes plants ne sont pas encore entrésen production, il faudra compter enco-re deux années au moins avant de pou-voir prétendre à une production dignede ce nom», indique notre inter locu-teur. À signaler que dans la région de

    Kadir ia, plusieurs extensions d’exploi-tations agrumicoles se sont diversifiéesdans leurs productions avec notam-ment la plantation de nouvelles var iétésde citron dont le limon doux, le pam-plemousse ainsi que les oranges, clé-mentines et mandar ines. Toutefois leproblème majeur dénoncé unanime-ment par les professionnels de la filièredes agrumes demeure l’absence d’ir r i-gation conséquente pour optimiserleurs productions. Une production dontla réputation a largement dépassé lesfrontières de la wilaya et qui est ungage de qualité dans tous les marchésde gros à l’échelle nationale.

    Hafidh B.

    Kadiria

    La production agrumicole affectée par les intempéries

    L’affichage anarchique esten passe d’envahir toute laville de Bouir a et prendchaque jour de l’ampleur. Eneffet et depuis quelquesannées, toutes sor tes d’affichesnotamment publicitaires sontplacardées sur les abr ibus, lesdevantures d’immeubles etautres administr ationspubliques. Le contenu de cesaffiches est le plus souventpublicitaire et on y trouve desannonces de vente d’appar te-ments, de ter rains, d’ouver -tures de cabinets médicaux,d’écoles de langues et celles defor mation. Cer taines de cesaffiches concernent aussi desavis de recherches de per -

    sonnes et de décès. D’autresproposent des cours par ticu-liers dans toutes les matières etsuivant tous les paliers. Plusaucun espace n’échappe à cetaffichage anarchique qui défi-gure complètement et chaquejour un peu plus l’espacepublic. Ceci dit et de tous lesespaces dont on se ser t pourafficher n’impor te quoi etn’impor te comment, les abr i-bus restent incontestablementles endroits qui se trouvent leplus bombardés par ce phé-nomène. Un phénomène nou-veau mais aussi et sur tout nui-sible. À hauteur de l’ar r êtSayeh du centre-ville pour neciter que cet endroit très fré-

    quenté de Bouir a, les deuxabr ibus installés de par t etd’autres du boulevard ZighoutYoucef, sont constammentbombar dés de toutes sor tesd’affiches. Des affiches quisalissent car rément ces mobi-liers en ver re. En plus de la dif-ficulté à ar racher ces affiches,de nouvelles sont collés chaquejour sur celles déjà existences,renvoyant du coup un décorhideux à la vue. Quelquesdizaines de mètres plus haut,les deux abr ibus situés à côtédu siège de la wilaya offrent lemême décor : des dizainesd’affiches sont visibles sur leslieux. Au niveau de la cité DraaEl Bordj faisant face au siège

    de la wilaya, les immeublesrésidentiels reçoivent leurs lotsd’affiches publicitaires, salis-sant ainsi les devantures nou-vellement repeintes. Le plusaber rant dans tout cela et danstoute cette jungle d’affiches,c’est qu’aucune mesure n’estpr ise ne serait-ce que pour sedébar rasser des ces affichesencombrantes et nettoyer lesmobilier s urbains et espacespublics. Aussi, l’absence deverbalisation des personnes àl’or igine de cette catastropheest flagr ante. Pour tant, lalégislation régissant l’afficha-ge, la publicité et les espacesqui sont dédiés est très claire.Il est peut-être temps que les

    pouvoir s publics sévissentpour préserver l’espace publicde ce genre de phénomèneanarchique et le garder propreen rappelant à l’ordre ceux quisalissent et tr ansgressent leslois. L’on constate aussi quelors des campagnes électorales,les par tisans des candidats auxdifférentes élections ne segênent même pas d’éclabous-ser tous les espaces publicsd’affiches de leurs candidats.Des années plus tard, devan-tures d’immeubles et murs auxquatre coins des villes se trou-vent toujours salis par cet affi-chage anarchique.

    Djamel M.

    Chef-lieu de wilaya

    L’affichage anarchique défigure la ville

  • Dimanche 22 décembre 2019 CULTURE 11

    Boualem Titiche, le plusgr and musicien deZorna vit toujours à tra-vers une relève prolifique quiperpétue cet ar t jusqu'à adop-ter en toutes circonstances lecostume traditionnel algérois,si cher à l' illustre zer nadji.Boualemn Titiche, BoualemMansour i de son vr ai nom,était le plus célèbre instrumen-tiste de zor nadjia, un stylemusical hér itée de l' époqueottomane. Il est à la Zorna, ouGhaita, ce MustaphaSkandr ani est au piano,Abdelghani Belkaïd-Ahmed auviolon, ou encore Alilou(Debbah Ali) à la derbouka. Ilse faisait un point d'honneur deperpétuer la Zorna, por tée parla ghaïta, les tbilett et le tbel,habillé en costume traditionnelalgérois: " serwal testifa" (pan-talon tr aditionnel), " bediaa"(gilet brodé), chechia stamboul(le couvre-chef propre au cita-dins) et babouches aux pieds,devenant ainsi l'ambassadeurd'une tenue vestimentaire en

    perdition. Ce costume devien-dra plus tard un habit de fêtepour les enfants et sera repr issous plusieur s déclinaisonsdans les spectacles, notammentceux du ballet national. Dès sonjeune âge, Boualem, né en 1908à El Biar (Alger ), accompa-gnait son père Hadj Ahmed à lapercussion (tbilette). HadjAhmed, lui-même maître zor -nadji, devait légué à son filsl'amour de cette musique, lar igueur dans l' interprétation,l' impor tance accordée au cos-tume, mais aussi le pseudony-me " Titiche" . Son souffleexceptionnel, Boualem le met-

    tra également au service duspor t, en rejoignant la sectioncourse à pied du MouloudiaD'Alger. En 1932, BoualemTitiche cr ée son propreorchestre, se r approche desassociations de musiques anda-louses El Mossilia et ElDjazaïr ia et rempor te, la mêmeannée, le cross de rue organiséentre Bologhine et Ain Benian.Après l' indépendance, il com-mence à animer des spectacleset accompagner des chanteursà succès de l'époque. BoualemTitiche se consacrera, par lasuite, à l'enseignement de laZor na -musique à l' or igine

    militaire jouée en plein air- auconservatoire de son quar tier àEl Biar.

    Retour remarqué de la Zorna

    Nombre de maîtres zornadjifor més par les soins deBoualem Titiche cr éeront àleur tour des orchestres deZorna reconnus, à l' image de latroupe " Nouba" , qui essaime-ront à l'étranger pour animerles fêtes d'Algér iens. Mar iages,baptêmes et autres cérémoniesfamiliales, la traditionnelle zor -nadjia s' invite à toutes lesréjouissances, malgré la brèveappar ition d'orchestres pluscontempor ains ces der nièresannées. Et cet engouement n'ar ien d'un effet de mode. LaZernadjia s'est même trouvéun allié sûr et c'est à traversInternet que les troupes, qui secomptent par dizaines, propo-sent leurs services pour animerles fêtes familiales, dans lestr ict respect de la traditionmusicale et vestimentaire. Touten s'autor isant quelques adap-tations, ces orchestres se reven-diquent souvent comme élèvesde Boualem Titiche, pr incipalargument des prestations qu’ilsproposent. Trente après la dis-par ition de Boualem Titiche,disparu en décembre 1989, laZornadjia s' impose de plus enplus comme la musique der éjouissance par excellence.Dans les fêtes familiales, maisaussi dans des cérémonies etévénements officiels, et lesspectacles de rue à Alger.

    ÉVOCATION Il était le maître de la zornadjia

    Il y a trente ans, disparaissait

    une icône dela culture

    populaire algéroisedont le nom est

    à jamais associé à la Zorna, un style musical

    typique d'Algeret ses environs.

    Il y a 30 ans, disparaissaitBoualem Titiche

    MUSIQUE

    Concerten hommageà FadhilaDziria

    Après le concert en hom-mage à Meriem Fekkaiqui s’est déroulé en juin dernier, une soirée musicalesera dédiée à la mémoired’une autre icône de la chan-son algéroise, en l’occurrenceFadhila Dziria. En effet, lachanteuse Fadhila Dziria sera à l’honneur ce 27décembre. L’associationChikh Abdelkrim Dali enpartenariat avec l’Opérad’Alger Boualem Bessaiahorganise une soirée en hom-mage à la chanteuse deHawzi. Plusieurs voix fémi-nines défileront sur scènelors de cette soirée pourrendre hommage à FadhilaDziria. Entre autres artistesprésents, citons les chan-teuses Nadia Benyoucef,Nardjes, Lamia Maadini,Imène Sahir ou encore HasnaHini. Sous la baguette deNaguib Kateb, les musiciensde l’Orchestre de la fondationCheikh Abdelkrim Daliaccompagneront les artistes.Précisons, par ailleurs, quela soirée débutera à 20h.En outre, les informationsconcernant la billetterieseront bientôt disponibles.

    ALGER 1ère édition des Journées nationales du théâtre amazigh

    Anag wis 7 présentée La pièce " Anag wis 7" (Septièmeétage), une tragi-comédie sur lacor ruption, l’injustice et la désinfor -mation, a été présentée mercredi àAlger en ouver ture de la première édi-tion des J our nées nationales duthéâtre amazigh. Mise en scène parMassinissa Hadbi, sur un texte deMohamed Mihoubi, le spectacleépluche les tr aver s de la société,rongée par l’injustice et la désinfor -mation médiatique qui ont favor isé, àdifférentes échelles sociales, la cor rup-tion et les passe-droits. Tout commen-ce dans l’ascenseur d’un édifice où setrouve le bureau d’un juge. C'est danscet espace clos et figé que se croise ledestin d’un banquier, une journaliste,un voleur (d’honneur), un sage et unprolétaire, venus se plaindre auprès de

    ce représentant de la justice. Si chacundes plaignants, réunis tous dans l’as-cendeur, a sa propre petite histoire, larencontre leur a permis sur tout d’ex-humer des histoires du passé,racontées dans cet ascenseur méca-nique. Cependant, l'espoir de rencon-trer le juge dans son bureau s'est br iséquand une coupure du courant élec-tr ique a immobilisé l'ascenseur. Servispar cinq comédiens, le spectacle a étédélivré dans langage franc et intense,truffé de métaphores populaires quiont donné au texte de la contenance etune por tée philosophique. Br isant letempo nar ratif des protagonistes (lajournaliste et le sage notamment), lemetteur en scène a agrémenté son récitde dialogues concis qui ont servi dedéterminer la nature des relations

    entre les différents personnages. Lechoix de l’ascenseur comme " espacede rencontre" , est une métaphore quimatér ialise l’enfermement, la stagna-tion et les difficultés d’accès auxhautes instances comme suggéré parcette boite (fermée) à l’ar rêt, a expli-

    qué Massinissa Hadbi. Des troupes dethéâtre d'Alger, de Béjaïa et de TiziOuzou prennent par t aux 1èresJournées nationales du théâtre ama-zigh qui su poursuivent jusqu’au 23décembre au Théâtre nationalMahieddine Bachtarzi (TNA).

    Tant attendu par les cinéphiles, l’épisode final de la nouvelle trilogie Star Wars,Star Wars : The rise of Skywalker, sera projeté du 21 au 28 décembre à Alger.La salle Ibn Zeydoun (Office Riadh El Feth) est la première salle à projeter StarWars IX. C’est à partir de demain, 21 décembre en VOST lors de la séance de 18h.D’autres séances sont programmées, en version française et VOSTfr, cette fois-cijusqu’au 28 décembre. La salle n’a toutefois pas communiqué plus de détails concer-nant l’heure des séances. L’entrée est fixée à 800 DA pour voir le film et notez queles tickets sont à acheter sur place, quelques heures avant la projection voulue.

    Star Wars IX en projectionCINÉMA Office Riadh El Feth

  • Au passage, le technicientr icolore a égalementrépondu à ses détrac-teurs concernant le style desBleus. Récemment prolongéjusqu'en 2022 (et la Coupe dumonde au Qatar ) par le prési-dent de la Fédér ationFrançaise de Football Noël LeGraët, le sélectionneur de l'é-quipe de Fr ance DidierDeschamps s'est vu fixer l'ob-jectif d' atteindre les demi-finales de l'Euro 2020. Mêmesi son avenir ne dépend doncpas de cette compétition, letechnicien tr icolore disposed'ambitions plus impor tantessur ce tournoi. Pour l'ancienmilieu de ter rain, il faut viserla victoire finale. Après l'échecà l'Euro 2016 en finale face auPor tugal (0-1, a.p.) et le sacrelors de la Coupe du monde2018, DD estime que son équi-pe doit viser le titre européenen 2020. «L'objectif ? C'estd'aller au bout. On a un sta-tut... C'est toujours compliquéd'afficher ses ambitions parceque cela peut vite devenir de lasuffisance», a cependant pré-venu l' ancien coach del'Olympique de Mar seille àl' occasion d'un entretienaccor dé à la r adio RMC.

    «Avoir envie de gagner l'Euroest une chose mais l' impor tant,c'est de tout faire pour aller aubout. L'état d'espr it et la qua-lité sont là dans cette équipe deFr ance. On va simplementgarder notre fil conducteur»,a-t-il assur é. Et malgr é legroupe de la mor t avec lePor tugal, l'Allemagne et unbar ragiste, les champions dumonde en titre figurent parmi

    les favor is de cette compéti-tion. Pour tant, malgré ce sta-tut et une phase de qualifica-tion maîtr isée pour l'Euro2020, les Bleus ne font pasl'unanimité. La raison des cr i-tiques ? Le style de jeu de lasélection sous les ordres deDeschamps. Cer tains observa-teurs estiment que la Francepourrait déployer un jeu bienplus spectaculaire et plaisant

    en r aison de la puissanceoffensive à disposition. Unebêtise selon le sélectionneur.«Cela me fait penser aux idéesun peu utopiques ou sor ties dela PlayStation et aux questionsque les gens se posent à proposdu PSG et du fait de jouer avecquatre joueur s offensifs.Pourquoi pas... Thomas Tuchelou moi, on connait très bien lesexigences que cela demandepour voir ces quatre joueursêtre per formants sur le planoffensif. Mais je connais aussila nécessité et l' obligationd'avoir un équilibre et ce queces quatre joueur s doiventfaire quand l'équipe n'a pas leballon», a expliqué DD. Etautant le dire tout de suite,l'homme de 51 ans n'a pas l' in-tention de renier les pr incipesqui lui ont permis de rempor-ter le Mondial. «Ce n'est pasparce que l'on a été championdu monde en jouant commecela que toutes les équipesjouant ainsi aur aient étésacr ées, a-t-il lancé. Il fauts'appuyer sur ce qui a faitnotre force. Nous avions uneforce collective et une tr èsgrande efficacité en défense etsur le plan offensif.» Si laFr ance rempor te l'Euro, ilsera tout de même difficile decontinuer à cr itiquer les déci-sions de Deschamps.

    ÉQUIPE DE FRANCE L'objectif à l'Euro, les critiques...

    Les vérités de Deschamps

    Le sélectionneurde l'équipe deFrance DidierDeschamps aannoncé son

    ambition de remporter

    l'Euro 2020.

    Paris Saint-Germain

    Cavani, une année en enfer Intouchable il y a encore un an, EdinsonCavani n'a plus aucun poids au Par isSaint-Germain. La faute à des blessuresrécur rentes qui ont complètement plombéson année 2019. «Satané penalty !» Pourbeaucoup de suppor ters du Par is Saint-Ger main, ce fameux penalty tir é parEdinson Cavani contre Bordeaux (1-0), le9 févr ier, a signé le début de la fin pourl'attaquant uruguayen. Et ils ne croientpas si bien dire. Sévèrement touché à unehanche sur sa tentative, El Matador n'ajamais r éussi à s' en remettre.Relativement épargné par les blessuresdepuis son ar r ivée dans la capitale en2013, avec seulement un pépin physiquenotable au niveau du tendon d'Achille, quilui a fait rater le mois de févr ier 2014,Cavani a vécu un enfer durant cette année2019. En effet, le Sud-Amér icain aenchaîné six pér iodes d' indisponibilitéentre cette fameuse blessure contre le clubgirondin, et la plus récente, avec des sou-cis musculaires, qui vont encore le pr iverdu dernier match de cette première par tiede saison contre Amiens, hier samedi.Embarqué dans une galère sans fin,Cavani a sur tout été frappé de malchanceen se blessant systématiquement à desmoments cr uciaux : avant la double

    confrontation contre Manchester United,qui a totalement plombé le pr intempspar isien, au cours duquel il est revenualors que son club était en roue libre, maissur tout, à la fin du mois d'août. Son nou-veau problème à la hanche, qui l'a écar tédes ter rains durant deux mois, l'a quasi-ment condamné aux yeux de ThomasTuchel, puisque Mauro Icar di, ar r ivéentre temps, n'a pas manqué l'occasion delui chiper sa place. Forcément, ses mul-tiples absences se font ressentir au niveaudes statistiques. Celles-ci font froid dans ledos lorsqu'on les compare à celles de sesprécédentes années avec le PSG : 24 butsen 2014, 33 buts en 2015, 36 buts en 2016,50 buts en 2017, 28 buts en 2018 pour... 13buts en 2019. Depuis sa blessure contre

    Bordeaux, Cavani n'a inscr it que 4 petitsbuts (dont 3 penaltys) en 17 matchs sur lesonze derniers mois. Une misère pour unattaquant habitué à faire trembler lesfilets. A six mois du terme de son contrat,le pessimisme est forcément de mise. S' ilgar de une cote de popular ité intacteauprès des suppor ters par isiens, le natifde Salto ne peut pas échapper à la dureréalité : à bientôt 33 ans, avec des statis-tiques faméliques et un corps qui ne le suitplus, la fin d'aventure au PSG semble deplus en plus probable. Reste désormais àsavoir s' il parviendra à atteindre la bar refatidique des 200 buts au club (il en est à196) avant de mettre définitivement lesvoiles.

    Dimanche 22 décembre 2019 SPORT 21

    Everton

    Ancelotti à la barre technique Comme attendu ces der -nier s jour s, Car loAncelotti devient le nouvelentr aîneur d'Ever ton !Débarqué de son poste àNaples le 10 décembre der -nier, le technicien italien arapidement rebondi et a

    officiellement signé cesamedi un contr at jus-qu'en juin 2024 en faveurdes Toffees. Attendu dansles tr avées de GoodisonPark hier pour la récep-tion d'Arsenal en PremierLeague, l'ancien coach du

    Par is Saint-Germain pren-dra ses fonctions dimancheet dir igera donc son pre-mier match à la tête del'actuel 16e du champion-nat anglais contre Burnleyle 26 décembre.

    Arsenal

    Arteta nouvelentraîneur

    Ar senal tient enfinson nouvel entraî-neur ! Près de troissemaines après le limo-geage d'Unai Emery, etle début d'un intér impeu convaincant pourFreddie Ljungberg, leclub londonien annoncel'ar r ivée de MikelAr teta ce vendredi. Lechoix du désormais ex-adjoint de JosepGuardiola (ManchesterCity) ne faisait plusvraiment de doute. Siles discussions ont unpeu traîné, l'ancienmilieu de ter rain avaitpr is sa décision ces der -niers jours de rejoindreles Gunners pour débu-ter sa nouvelle expé-r ience en tant quecoach pr incipal. ALondres, l'Espagnol asigné un contrat detrois ans et demi, soitjusqu'en juin 2023.«C'est un immensehonneur, a confié celuiqui a joué au club entre2011 et 2016. Arsenalest l'un des plus grandsclubs du monde. Nousdevons nous battrepour les meilleurs tro-phées et cela m'a ététrès clairement signifiélors de mes discussionsavec les dir igeants. Il ya beaucoup de travail àfaire pour y parvenir,mais je suis convaincuque nous réussirons.»«Je suis assez réalistepour savoir que cela nese fera pas du jour aulendemain, mais l'équi-pe actuelle a beaucoupde talent» , estime l'an-cien joueur du PSG(2000-2002). Il lui fau-dra toutefois obtenirdes résultats rapide-ment puisque Arsenal,qui n'a gagné qu'unseul de ses neuf der -niers matchs de cham-pionnat, occupe la 10eplace en PremierLeague et compte déjàsept points de retardsur la quatr ième placede Chelsea.

  • La dernière Coupe du monde de yos-sein kan budo, qui s’est déroulée audébut du mois en cours à Par is (France), avu la par ticipation de la sélection nationa-le et de la JRC Kadir ia, le seul club àavoir pr is par t à cette compétition paréquipe. Ce fut une par ticipation plusqu’honorable, sachant que la sélectionnationale est revenue avec neuf médailles(03 en or, 03 en argent et 03 en bronze).Quant à la JRC Kadir ia, qui y a pr is par tavec trois athlètes, elle n’est pas revenuebredouille, puisque Kar im Haddache aréussi à décrocher la médaille d’or dans lacatégor ie des - 90 kg. Yazid Kheither, soncamarade, a, quant à lui, décroché lamédaille de bronze dans la catégor ie des -70 kg. Au même moment, le jeune Tarek

    Haddache a terminé à la quatr ième placedans la catégor ie des - 85 kg. De retour aupays, une cérémonie conviviale a été orga-nisée en leur honneur par la JRCK, auniveau de la salle de spor t de Kadir ia, etce en présence de la famille spor tive de laville, notamment les jeunes athlètes duclub, et celle du représentant de la sélec-tion nationale, Youcef Bouredaa, lequelavait aussi décroché la médaille d’or, lorsde la dernière Coupe du monde. Cettecérémonie a été une belle oppor tunitépour les responsables de cette disciplinedes ar ts mar tiaux d’encourager les jeunesà continuer de travailler avec sér ieux etabnégation pour aller de l’avant et décro-cher des titres dans les différentes mani-festations spor tives. «Ce fut une par tici-

    pation plus qu’honorable. Dieu merci,nous avons dignement représenté notrepays, malgré toutes les difficultés rencon-trées. Nous avons affronté des athlètes dehaut niveau, mais nous y avons cru jus-qu’au bout. Il faut savoir également quenous n’avons pas fait une grande prépa-ration. Les athlètes se sont préparés auniveau de la salle de spor t de Kadir ia.D’ailleur s, on a même failli r ater ledépar t, faute de moyens. Mais avecdavantage de moyens, on pourra faireencore mieux Je tiens également à rendrehommage aux athlètes et à l'entraîneurpour l’excellent travail réalisé», a confiéMohamed Allalou, chef de délégation dela JRC Kadir ia.

    M’hena A.

    La sélection algér ienne deVovinam Viet Vodao aengrangé neuf nouvellesmédailles (2 or, 5 argent et 2bronze) lor s de