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  • MARDI 25 JUIN 2013 - 16 CHABAN 1434 - N 6905 - PRIX 10 DA - FAX : RDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICIT : 021 67 06 75 - TL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

    Le Bonjour du Soir

    Je suis l, au milieu des arbres, lgrementau-dessus de la route qui se faufile dans la fort.Je suis en extase ! De mon poste d'observateur,j'observe et que vois-je ? Une arme d'ouvriers,des camions, des engins divers. Branle-bas decombat. La route est refaite, les pieds des arbresbadigeonns, les ronds-points ramnags, lestrottoirs repeints... Qui a dit que les Algrienstaient des fainants ? Mais ce qui a attir monattention et fait que je m'arrte ici est ce superbedos-d'ne attaqu au marteau-piqueur ! Je savaisqu' chaque passage de M. Bouteflika, mme lesdos-d'ne devaient disparatre ! Mais je ne savaispas que ces dos s'aplatissaient aussi au passagede M. Sellal. Et tout ce remue-mnage ne sertfinalement qu' maquiller le parcours empruntpar le Premier ministre, en visite dans la wilayade Souk-Ahras. Normal, diront les dmagogues,les falsificateurs, les gnies des effets spciaux ;normal de farder les parcours officiels aumoment o nos rues croulent sous lesimmondices ! D'accord, c'est le fait du prince !Mais moi, je ne bouge pas de mon coin. J'attendsde voir ce qu'ils vont faire avec les dos-d'ne,une fois M. Sellal de retour Alger. Vont-ils lesremettre comme la dernire fois, aprs lepassage de M. Bouteflika ? Pour les fairedisparatre la prochaine visite officielle !Vivement un prsident qui tourne le dos ceshistoires... d'nes !

    [email protected]

    Moi aussi, j'ai vu ces travaux d'Hercule ! Pasmalins les initiateurs de ce maquillage ! Si tuveux savoir par o passe M. Sellal, t'as qu'suivre les rues remises neuf... Par l, dfile lechef Alg.. Roi ! Ailleurs, croupissent les Alg...Riens !

    (Tata Aldjia)

    Les nes ontbon dos !

    Editi

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    l PT

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    concept detransition

    LAlgrie, un paradispour les piratesinformatiques ?

    ILS SERONT RUNIS DEMAIN

    Examen surprisepour les walis

    SITUATIONSCURITAIRE

    Les expertsscannent

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  • Le patron de SanofiAventis Alger

    Le patron de Sanofi Aventis, accom-pagn du chercheur algrien ElyasZerhouni, sera Alger la fin du moisde septembre prochain.Selon nos informa-tions, ils auront unprogramme assezcharg durant leursjour en Algrie,notamment linaugu-ration de lusine deSidi Abdal-lah.

    La Direction gnrale desdouanes vient de lancer unappel doffres pour lacqui-sition de pas moins de 470 vhi-cules tout-terrain.

    Autant dire un march qui vafaire saliver normment deconcessionnaires de ce genrede vhicules. Esprons tout sim-plement que le cahier descharges ne prcisera pas que lesvhicules doivent tre disponiblesdans un dlai relativement court.Auquel cas

    Des vhicules pour la [email protected]

    Mardi 25 juin 2013 - Page 2

    ERISCOOPERISCOOP

    Des sigespour Radio Coran

    et CultureLes siges de RadioCoran et Cultureseront implants Dly Ibrahim, Alger. Pour lemoment, lENRSest dans la phasetude et suivi de la

    ralisation de cessiges.

    Les bonnes affaires de la SGT Avec louverture de sa nouvelle unit de Stif, la

    franaise SGT (Socit gnrale des techniques)est en passe dtendre sa suprmatie sur le mar-ch algrien de prformes en polythylne trph-talate (PET), les tubes qui se transforment en bou-teilles de plastique par soufflage.Prsente Rouiba depuis 2001, cette socit four-

    nit les principales marques trangres oprant enAlgrie et a mme russi accrocher des oprateurs

    nationaux.

    Un jour, un sondage

    Pensez-vous que durant tout lt 2013, les services de policeet la douane vont faciliter le passage des vacanciers dans les

    postes frontaliers, ports et aroports ?

    OUI NON Sans opinion

    Pensez-vous que la formule LPP (logement promotionnelparticipatif), lance par le ministre de lHabitat, connatra le

    mme engouement que la formule AADL ?

    RSULTATS DU DERNIER SONDAGEOui : 59,62%Non : 30,37%Sans opinion : 10,01%

    PP

  • Le SoirdAlgrie Mardi 25 juin 2013 - PAGE 3Actualit

    Sofiane At Iflis - Alger (LeSoir) - La prparation du mois deRamadan intgre, en croire lePremier ministre, les instructionsque le prsident Bouteflika luiaurait faites lors de la visite quillui a rendue aux Invalides.

    Dans le trs concis compte-rendu de laudience qui a t fait,il a t fait mention explicite de laprparation du mois de Ramadanet de la saison estivale. Cest cette instruction que Sellal sembleavoir entrepris de donner corps, travers la runion des walis.

    Selon lordre du jour imparti cette runion, outre les prparatifsdu Ramadan et de la saison esti-vale, les walis devraient prsenterleurs bilans respectifs des opra-tions prcdemment engages,notamment le dmantlement desmarchs informels et leur rempla-cement par des marchs de proxi-mit, le traitement des dchets

    mnagers et solides mais aussilpineuse opration de distribu-tion des logements.

    La runion nayant pas t pro-gramme de longue date, leswalis se retrouvent quelque partpris au dpourvu. Ils risquentaussi de prsenter des bilansinsuffisamment labors.

    De mme quune journeparat courte pour aller au profonddes dossiers qui alourdissentlordre du jour. Cela ne semblepas pour autant alarmer le gou-vernement.

    Limportant, pour lui, est quil yait son actif une autre entreprisequi, en ces moments de vacanceau sommet de lEtat mais surtoutde doutes, vaudra de faire accroi-re que labsence durable deBouteflika na pas altr le fonc-tionnement de lEtat.

    Pour le reste, le ministre duCommerce avait dj assur que

    toutes les mesures taient prisespour un meilleur approvisionne-ment du march en produits delarge consommation.

    De mme quofficiellement,toutes les mesures ont t prisespour la russite de la saison esti-vale. Ce qui est moins russi, en

    revanche, cest le dmantlementdes marchs informels, puisque, ce jour, les espaces publics, ycompris au niveau de la capitale,continuent dtre squatts par desvendeurs occasionnels. Et relati-vement la distribution de loge-ments, ce nest gure mieux,

    puisque en dpit des fermes ins-tructions du ministre de lIntrieurde livrer aussitt les logementsprts, dnormes retards sont tou-jours enregistrs. Au point,dailleurs, quOuld Kablia menacede recourir des sanctions.

    S. A. I.

    ILS SERONT RUNIS DEMAIN

    Examen surprise pour les walisLe Premier ministre Abdelmalek Sellal et son staff gou-

    vernemental donnent rendez-vous aux walis aprs-demain mercredi. Il sagira essentiellement pour le chef delexcutif dinstruire les walis de prparer au mieux et lemois de Ramadan et la saison estivale. Subsidiairement,le conclave, qui ntait pas dans lagenda de Sellal, avantsa visite Bouteflika aux Invalides, fera le point sur cer-taines autres oprations engages auparavant.

    Alternant, comme son habi-tude, drision et srieux, Sellaldira l'adresse des reprsentantsde la socit civile quil a ren-contre en fin de journe : Lapreuve que nous sommes un

    pays qui compte, que notre paysest sur la bonne voie, nousaurons demain (aujourd'hui,mardi ndlr) la visite de l'un desplus grands acteurs de cinmadans le monde, ArnoldSchwarzenegger, celui qu'onappelle Terminator !

    Dans son discours improvis,comme d'habitude, Sellal, comme

    lors de sa visite dans la wilayad'El Bayadh, il y a une quinzainede jours, tenait rassurer gale-ment sur un autre plan : cono-mique. Je vous assure que votrepays va bien.

    Le ministre de l'Energie est let il vous le confirmera. Nosrserves en gaz et en ptrole sontconsidrables. Selon les estima-tions des spcialistes, noussommes la troisime place dansle monde, en termes de rservesen gaz de schiste. Il fera, imm-diatement aprs, le lien avec satourne travers les localits deSouk Ahras.

    Ce matin, certains sont venusrclamer des logements. Ils ontpourtant vu qu'ils sont en train

    d'tre construits. Et si cela ne suf-fisait pas, eh bien, nous allons enconstruire d'autres. Il nous fautsavoir aussi apprendre patien-ter.

    Le logement, mais aussi l'em-ploi, l'autre thme favori de Sellal,lui permettra une autre transitionpour d'autres annonces. Lacration d'emploi n'est possibleque si l'on rhabilite notre assiseindustrielle.

    Le gouvernement runira lesquarante-huit walis, mercredi pro-chain, pour se pencher sur cesquestions-l. Il y aura aussi unetripartite qui va tre organise enseptembre.

    Visiblement, Sellal cherche occuper tous les fronts. Et ne

    jamais ngliger le front social enpriorit, dans une conjoncturepolitique des plus dlicates. D'ola multiplication d'annonces ras-surantes, tant en matire delogement, d'emploi, etc. Et mmes'il prend le plus grand soin d'vi-ter les sujets politiques, l'hom-me dlivre des messages maisaussi une image d'un chef del'excutif en campagne pour laprsidentielle de 2014.

    Aussi, et si, aux premiresvisites l'intrieur du pays, fin2012, il tait vident que Sellalprparait le terrain pour un qua-trime mandat pour AbdelazizBouteflika, ce n'est plus aussi vi-dent depuis quelque temps.

    K. A.

    SELLAL PARTIR DE SOUK AHRAS :

    Nous tiendrons une tripartite en septembreIl faut en finir avec cette culture du pessimisme. Certes, nous

    accusons beaucoup d'insuffisances, il y a des flaux comme lacorruption, etc., mais cette culture de la mfiance et du pessimis-me, consquence directe de la dcennie noire, doit cesser.Encore une fois, Abdelmalek Sellal tente d'inverser la tendancegnrale et essaie de rassurer les Algriens. De Souk Ahras, oil tait, hier, en visite officielle, le Premier ministre, qui a soigneu-sement vit de revenir sur l'essentiel de l'actualit politiquenationale, savoir la maladie de Bouteflika, a voulu, l'vidence,donner l'image d'un Etat qui fonctionne de faon ordinaire.

    Phot

    o:

    Sam

    irSi

    d.

    De notre envoy spcial Souk AhrasKamel Amarni

    La prparation du mois de Ramadan et la saison estivale au menu.

    ELLE APPELLE LA RUNION DE CONDITIONS POUR LES PRSIDENTIELLES

    Hanoune dit non au concept de transition

    Oppose au concept de priodede transition, Louisa Hanoune plaidepour une nouvelle re de dmocratisa-tion du rgime. La transition, affirme-t-elle, est une vision purement amricai-ne. Elle lui prfre des prsidentiellesselon la rgle dun homme, une voiequi ncessite nanmoins certainesconditions.

    Nawal Ims - Alger (Le Soir) -Labsence prolonge du prsident de laRpublique nempche en rien le Parti destravailleurs de faire des projections danslavenir. Sa secrtaire gnrale runissaithier le bureau politique du PT et affirmaitque son parti ne considrait pas un bulletinde sant comme une source dinspirationpour analyser la situation politique du pays.

    Louisa Hanoune voquait hier les prsiden-tielles en affirmant son opposition la tran-sition voque par certains cercles car, dit-elle, ce concept est purement amricain etna pour but que de spolier la souverainetpopulaire.

    Au contraire, ce sont des conditions par-ticulires quil serait utile de runir en vue derussir lchance de 2014, savoir un cli-mat qui favorise le libre dbat et la confron-tation des programmes, lassainissement dufichier lectoral et linstallation dune com-mission lectorale unique compose demagistrats et de reprsentants des partis.

    Des conditions qui, dit-elle, devraientgarantir la neutralit de ladministration etaboutir un changement dre, darsenaljuridique avec linstallation dune assembleconstituante. En attendant, le PT dit suivre

    avec beaucoup dattention les informationsqui concernent limplication de hauts cadresdirigeants de Sonelgaz dans des affaires decorruption.

    Semblant convaincue de linnocence dupremier responsable de ladite entreprise,Hanoune suspecte une cabale et voquedes pressions exerces sur la justice. Elledsigne comme responsable lancienministre de lEnergie dj impliqu dans desaffaires similaires.

    En se runissant hier, le bureau politiquedu PT a voqu la conjoncture conomiqueet sociale du pays. Sa secrtaire gnralese flicite des acquis arrachs par les syndi-cats de nombreux secteurs et de linexisten-ce de taxes supplmentaires dans le cadrede la loi de finances complmentaire maisestime quil est temps de mettre en harmo-

    nie les politiques sociales et conomiques etde mettre en place un ministre de la plani-fication qui aura la charge de coordonnerentre les diffrents dpartements minist-riels. Sur un plan purement interne, le partise prpare fter sa vingt-troisime annedexistence en organisant un meeting inter-national la Maison du Peuple qui verra laparticipation de personnalits de plusieursnationalits.

    Le PT nen oublie pas moins de finaliserles prparatifs du huitime congrs qui setiendra lautomne prochain. Le bureaupolitique sattelle dterminer les critres etles conditions de choix des congressistespour arriver une vritable reprsentativitsans transformer le congrs en show.

    N. I.

  • F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Les experts runis lors dunsminaire international sur lacybercriminalit, organis parWold Trade Center Algeria, ontexpliqu quen Algrie, les sys-tmes de lutte et de protection,qui en sont leurs premiers bal-butiements sont loin de faire lepoids devant lingniosit descybercriminels et devant lavan-ce de la cybercriminalit de parle monde.

    Cyberterrorisme, cybercrimi-nalit, cyber attaque, et la listedes menaces est encore longuerappellent les intervenants quimettront en garde contre ling-niosit sans limites des cybercri-minels.

    Mme Francesca Bosco, experteinternationale en cybercriminali-t, rappellera pour sa part quelextension rapide dInternet achang le systme de vie ducrime organis et la carrmentrvolutionn.

    Les attaques des criminels, sielles taient en gnral confi-nes auparavant sur desrgions, se sont tendues aumonde entier.

    Matre Hind Benmiloud, avo-cate agre la cour suprme etexperte en cybercriminalit note-ra que lutilisation de linternet

    donne une impression de volatili-t et de libert qui conduit versdes drives et des cybersmenaces.

    La protection contre cesmenaces, selon lintervenante,ne concerne pas seulement lEtatmais inclut aussi la sensibilisa-tion des entreprises sur le risque.Quand nous arriverons lagnralisation des transactionssur Internet, le risque sera enco-re plus grand concernant ledtournement au niveau descomptes bancaires. Ainsi, lacration du cyberespace aconduit la cration au cyberdroit. De ce fait, nous devonsavoir une nouvelle typologie din-fractions et nous sommes obli-gs de tenir compte des nou-velles menaces, a expliqu lin-tervenante. Elle rappellera quecest en 2005 que la rglementa-tion a t enrichie notammentpour ce qui est des preuves surdes supports numriques pourles besoins des enqutes.

    Cela reprsente une volu-tion dans ce domaine et un enjeumajeur pour les socits. Cecidautant quil faut combler lesretards avec un encadrementjuridique adquat. En Algrie,nous avons deux textes juri-diques mais il devrait y avoir un

    dispositif lgal plus perfection-n, a encore ajout lavocate.

    Pour les experts, au vu delabsence de textes solides, lescyberscrimes peuvent tre com-mis depuis lAlgrie vers dautrespays du monde et ne pas treinquits. Matre Hind Benmiloudnotera de ce fait que la luttecontre ce genre dinfraction estparticulirement difficile, do lancessit dune coopration etdes changes dexpriencesentre les pays.

    LAlgrie doit renforcer de cefait sa lutte contre la cybercrimi-nalit, les juristes doivent aller aufond des infractions et se pen-cher sur les problmes cono-miques. Aujourdhui, nous par-lons plus dconomie numriqueet cela entrane des risques de

    cybercriminalit, a dclar lin-tervenante. Elle citera aussi lecyberterrorisme et le recrutementdes futurs terroristes ainsi que lefinancement des activits terro-ristes.

    Lagence nationale de scuritinformatique, une urgence

    Sagissant des attaquescontre les entreprises, linterve-nante soulignera le fait quilnexiste pas actuellement de sta-tistiques sur les attaques contreles entreprises et sur les cas defraude, notant quen France, untiers des entreprises sont vic-times de fraude.

    Selon la spcialiste, ce sontprs de 50% des entreprises quisont victimes de fraude mais quinont pas le reflexe de porter

    plainte. Evoquant les attaques auniveau des entreprises par leurspropres employs, les prsentsexpliqueront que les entreprisesne font pas signer de contrat deconfidentialit.

    Matre Hind Benmiloudconclura son intervention enappelant la cration de struc-tures qui existent dans les textesmais qui ne sont pas appliques.On doit penser la crationdune agence nationale de scu-rit informatique.

    Pour sa part, le premier vice-prsident de lAssociation alg-rienne des fournisseurs daccs Internet prcisera que beau-coup dentreprises sont hackessans que leurs responsables nesoient au courant ou ne lesdclarent.

    On doit casser les tabous etsensibiliser les dcideurs sur leproblme de la cybercriminalit.Lidal est donc un systme deveille et de rflexion technolo-gique pour parvenir rattraper leretard. Aussi, nous navons pasde certification lectronique,cette garantie de lEtat permettraaux intervenants sur Internet detravailler en scurit. Sans cetoutil, les juges ne peuvent tra-vailler pour notamment authenti-fier et protger les contenus, aexpliqu lexpert, attirant aussilattention sur la fuite des cer-veaux, ces jeunes qui partentexercer leur art ltranger. Ilsagit selon lui, dun gnie sur10 000 tudiants qui part ltranger.

    F.-Z. B.

    Le SoirdAlgrie Actualit Mardi 25 juin 2013 - PAGE4

    CYBERCRIMINALIT

    LAlgrie, un paradis pour les piratesinformatiques ?

    tre techniquement en phase avecles moyens et les mthodes modernesde la lutte contre les nouvelles facettesde la criminalit, cest le message queveut faire passer la Gendarmerie natio-nale (GN) travers les activits organi-ses, hier, lissue de la crmonie dela sortie de la 16e promotion dlves-gendarmes de lEcole suprieure desofficiers-gendarmes des Issers(Boumerds).

    Dfil impeccable des lves,dmonstration dun groupe dlite din-tervention et de neutralisation, constitu-tion dun norme systme numrique(RUNITEL) de collecte, de gestion, et dedistribution dinformations permettantaux divers centres de dcisions et auxunits oprationnelles de la gendarme-

    rie dissmines travers tout le territoi-re national de disposer trs rapidementde renseignements facilitant le travailsur le terrain. Tout cela est couronn parune formation de pointe limage decelle dispense par lEcole des officiersdes Issers. Les diverses promotionssortantes dont certains lments vien-nent des pays frres et amis ont reuune formation et un perfectionnementadquats avec la politique suivie par leministre de la Dfense nationale enmatire de revalorisation des ressourceshumaines et ce, dans la perspectivedune professionnalisation relle, adclar le colonel Mohamed Bekani,directeur de lEcole, au lancement desfestivits que prsidait le Gnral majorAhmed Boustella, commandant en chef

    de la Gendarmerie nationale. Cette crmonie laquelle ont assis-

    t, le Gnral major Abdelghani Hamel,directeur gnral de la Sret nationale,le colonel Lahbiri, directeur gnral de laProtection civile, le wali de BoumerdsKamel Abbs ainsi que les autorits judi-ciaires, scuritaires et civiles deBoumerds et Blida comprenant 529officiers gendarmes verss dans 3filires, 120 officiers dont 2 trangers quiont suivi des cours dEtat-major et 120officiers dont 14 jeunes filles ayant reudivers perfectionnements.

    Quant la troisime, elle se composede 209 officiers dont 18 jeunes filles et11 Mauritaniens. Les 209 lments ontreu une formation fondamentale.

    A noter que lpe dor a t remisecette anne, comme il est de traditiondans cette cole, llve-officier TahirMessaoud originaire de Bordj Bou-Arrridj. Nous avons not par ailleursque le nombre de filles sortantes a dimi-nu par rapport aux annes prc-dentes. Serait-ce la fminisation de cecorps constitu qui marque un recul ?

    Abachi L.

    LE GNRAL MAJOR AHMED BOUSTELLA PRSIDE LA SORTIEDE LA 16e PROMOTION DOFFICIERS GENDARMES

    LCOLE SUPRIEURE DES ISSERS

    Matriser les techniques pour aboutir une professionnalisation

    IL PROPOSEDCHANGER

    UN OTAGE CONTRETROIS TERRORISTESDTENUS EN ALGRIE

    Le chantagedu Mujao

    Le Mouvement pour lunicit et le jihad enAfrique de lOuest a propos de librer undes diplomates algriens tenus en otage enchange de trois terroristes.

    Une proposition contenue dans un mes-sage sign par Abou Walid Sahraoui rendupublic dimanche. Si lAlgrie refuse la pro-position, la vie des otages algriens sera endanger.

    Le communiqu, repris par lAgenceFrance Presse, ne prcise pas lidentit delotage ni mme celle des terroristes dte-nus par les autorits algriennes. Le Mujao,organisation terroriste apparue ennovembre 2011 qui se focalise essentielle-ment sur des cibles algriennes, menace detuer lensemble des diplomates kidnapps le5 avril 2012 au consulat dAlgrie Gao. Cechantage semble aller lencontre desdclarations du ministre algrien desAffaires trangres.

    Le 10 juin dernier, Mourad Medelciannonait que les informations concernantla situation des otages sont rassurantes.

    T. H.

    LAlgrie serait-elle un vritable paradis pour les cyber-criminels ? Cest en tous cas ce que saccordent penserles spcialistes en droit et en TIC qui appellent la cra-tion dune agence nationale pour la scurit informatique.Cette situation est due selon les experts labsence dunencadrement juridique adquat et dun dispositif lgal plusperfectionn.

    Limage dans lAlgrie profonde du gendarme, campagnard etrugueux ne matrisant que quelques rudiments de normes scuritaireset de la loi, sestompe au profit dune nouvelle gnration de gen-darmes forms et aguerris aux tches ingrates et leurs chefs sortantdes universits et des coles de formation matrisant par ailleurs par-faitement les techniques de la lutte contre la criminalit. Faut-il rappe-ler, en outre, que seuls les universitaires sont admis concourir len-tre de lEcole suprieure des officiers des Issers.

    Phot

    o:

    DR

    LAlgrie doit renforcer sa lutte contre la cybercriminalit.

  • Amel Bentolba - Oran (LeSoir) - Des experts de 28 paysoccidentaux et du Sahel ainsique des reprsentants del'Union europenne et desNations unies, prennent part cette rencontre au niveau duCentre des conventionsdOran, qui sera cltureaujourdhui.

    La crmonie douverturesest droule en prsencedes deux co-prsidents dugroupe de travail rgional,Kamel Rezzag Bara,conseiller la prsidence dela Rpublique et Mme SabineNolke reprsentante duministre des Affaires tran-gres du Canada ainsi que deBelkacem Sahli, secrtairedEtat, charg de laCommunaut nationale ltranger. Ces experts inter-nationaux ont pour premier

    objectif, celui dadapter le pland'action retenu en 2011 auxvolutions qu'a connues, endeux ans, le Sahel et plus par-ticulirement l'interventionfranaise au Mali, l'inscuriten Libye ainsi que les pr-mices d'un nouveau front isla-miste en Tunisie.

    La sance douverture at inaugure par linterven-tion de Belkacem Sahli, secr-taire dEtat charg de laCommunaut nationale ltranger, qui a insist surlimportance capitale de cestravaux, vu dit-il la dimensionque prend la menace du crimeorganis dans la rgion duSahel.

    Tout en soulignant lancessit dvaluer la situationscuritaire, qui demeure undanger ne pas minimiser, dit-il. Et dajouter : Pour preuve,

    ce qui sest pass In-Amenas, ce qui nous oblige prendre des mesures urgenteset mettre un terme aux res-sources qui financent le terro-risme.

    Abordant les attaques ter-roristes qui ont lieu ces der-niers temps dans certainspays du Sahel, Kamel RezzagBara, conseiller la prsiden-ce de la Rpublique, estimeque cela rappelle combien ilest crucial pour nous derenouveler notre fermecondamnation des actes terro-ristes quels quen soient leursmotivations, formes et lieux oils se produisent et de raffir-mer notre dtermination dop-poser au terrorisme toute larigueur dun combat essentiel la scurit de nos peuples etde nos nations.

    Pour lintervenant, aujour-dhui la rgion du Sahelconnat une problmatiquescuritaire complexe, due auxliens troits que tissent, dsor-mais, des groupes terroristesavec la grande criminalitorganise.

    Tout en saluant la dcisionsouveraine des autoritsmaliennes de transition de sol-liciter laide de partenairesrgionaux et extra-rgionauxdans le cadre de la mise enuvre de la rsolution 2085du Conseil de scurit desNations unies, ainsi que ledploiement dune force desNations unies au Mali, il consi-dre que cela donne unedynamique certaine aux chan-gements et inscrit en particu-lier la lutte antiterroriste danscette rgion dans une pers-pective beaucoup plus globaleque par le pass.

    Pour sa part, Mme SabineNolke, coprsidente du gou-vernement du Canada dugroupe de travail sur le Saheldu FGCT, a voqu avec tris-tesse les vnements tra-giques dIn Amenas qui, dit-elle ont illustr de manirebrutale, en quoi consiste cedfi. Nous avons t tmoinsavec horreur de ces actes, etcest avec une grande tristes-se que nous avons pleur lesvictimes.

    La ncessit dune coop-ration internationale pour luttercontre le terrorisme a t vo-que par les intervenants,dont Mme Sabine Nolke, quiconsidre que, lattaque deTiguentourine tait, dit-elle, unrappel, de manire brutale,que ce flau du terrorismedans le Sahel nous touchetous.

    La sance de travail sestpar la suite droule huis

    clos et devrait se poursuivreaujourdhui o des recomman-dations seront rendues lis-sue de cette deuxime ses-sion, qui devrait ractualiser leplan d'action, retenu en 2011 Alger, sous la coprsidence del'Algrie et du Canada, lors dela premire runion du groupede travail sur le Sahel, duForum global de la lutte contrele terrorisme.

    A. B.

    La ville d'Oran abrite depuis hier, la deuximesession plnire du groupe de travail sur leSahel, prside par l'Algrie et le Canada etdpendant du Forum mondial de lutte contre leterrorisme.

    Le SoirdAlgrie Mardi 25 juin 2013 - PAGE 5Actualit

    SITUATION SCURITAIRE

    Les experts scannent le Sahel

    FRANCISCO CAETANO JOS MADEIRA, ENVOY SPCIALDE L'UNION AFRICAINE (UA) :

    La ncessit daxer la coopration en matire de renseignementet de scurisation des frontires

    Dans une requte claire adresse aux pays occidentaux et ceux de lUnion europenne, Francisco Caetano Jos Madeira,envoy spcial de l'Union africaine (UA), demande ce que les pays de la rgion du Sahel puissent avoir des drones pour contr-ler et connatre les dplacements des groupes terroristes et leurs sanctuaires.

    Soulignant, pour loccasion, limportance de lAlgrie sans laquelle rien ne peut se faire dans la rgion, ayant des moyens impor-tants et une vision trs claire de la situation.

    A. B.

    Vingt-six ingnieurs, issus des six pays membres duComit de liaison de la route transsaharienne (CLRT), sonten formation depuis hier Alger. Objectif : change dexp-riences et amlioration des connaissances techniques dansle domaine des travaux publics.

    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les ingnieurs despays du Mali, Niger, Nigeria, Tchad, Tunisie et de lAlgrie vontse former durant une semaine dans le domaine de la gestion, dela construction et de lentretien des routes, gestion des routes enmilieu dsertique, gestion de lamnagement du territoire et danslconomie du transport.

    Un programme qui rentre dans le cadre du projet de la routetranssaharienne et durant lequel, les stagiaires auront loccasiondchanger leurs connaissances et leurs expriences dans ledomaine de linfrastructure routire, a soulign Mohamed Ayadi,

    SG du CLRT. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics qui alanc hier, les travaux de ce stage de formation, a rappel quelAlgrie a allou une enveloppe de deux milliards de dollars pourla priode 2010-2014 pour amnager en autoroute le tronon dela transsaharienne.

    Le projet est un grand programme qui stale sur 10 000 kmpour lequel nous avons initi des pntrantes, notamment enreliant le port de Djendjen la transsaharienne, a indiqu AmarGhoul qui a soulign que la transsaharienne traverse desrgions trs difficiles dont le tronon Blida- Mda.

    Selon le ministre des Travaux publics lAlgrie a dj initiplusieurs projets routiers, reliant ses zones frontalires laMauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et la Tunisie. Cetteroute va rapprocher lAlgrie avec les pays voisins et crer desliaisons positives entre lAfrique du Nord, du Centre et du Sud

    dans un cadre dune vision densemble, a soulign le premierresponsable du secteur des travaux publics, qui juge le bilan deralisation de la transsaharienne trs encourageant.

    LAlgrie a dcid, dit-il, daccompagner les pays voisinsdans la ralisation de ce qui reste du projet de la transsaharien-ne. LAlgrie a parachev une tranche de 1 400 km sur le tron-on allant dIn Salah vers les frontires alors que les travaux sepoursuivent actuellement pour la ralisation de 380 km entreTamanrasset et Tinzaouatine dont 200 km sont achevs.Dautres projets sont galement lancs, selon Amar Ghoul, lexemple des projets devant relier lAlgrie la Mauritanie.

    Le projet devant relier lAlgrie au Mali travers Tamanrassetet Timyaouine et de Bamako vers Kidal est sur chantier, selon leministre des Travaux publics.

    S. A.

    ROUTE TRANSSAHARIENNE

    Les pays concerns changent leurs expriences

    Nomm au mois de mars 2013 en tant que reprsentant sp-cial de l'Union europenne (UE) pour la rgion Sahel, MichelReveyrand de Menthon sest exprim en marge de la deuximesession du groupe de travail sur le Sahel.

    Lune des cls des avances de la situation sahlienne,consiste, dit-il, en la volont de lensemble des partenaires despays concerns.

    Il faut absolument que nous arrivions consolider uneapproche rgionale, commune de lensemble de la cooprationinternationale avec les autorits maliennes en particulier pourquon puisse avancer. Le Mali a franchi des tapes trs impor-tantes au cours des dernires semaines en particulier avec lasignature de cet important accord Ouagadougou, il y aquelques jours qui ouvre la voie sans obstacle aujourdhui versdes lections qui seront la semaine prochaine aussi une tapetrs importante, pour consolider un processus de sortie de crisepour une reconsolidation de lensemble du Mali.

    Concernant le consensus europen sur la crise au Sahel,Michel Reveyrand de Menthon dira ce sujet : Il y a un grandconsensus europen, il y a une volont et des analyses euro-pennes qui se sont affines au fil des mois. Les Europens quisont prsents dans cette zone depuis trs longtemps, notam-ment en termes daide au dveloppement, qui font de la coop-ration depuis trs longtemps, ont pris tous conscience que lasituation sahlienne pouvait avoir petit petit des impacts deplus en plus forts sur le continent europen lui-mme et indirec-tement sur la situation du nord du continent africain, la zonemditerrane. Aujourdhui, il y a une forte volont dagir, uneconviction commune, ce qui nous a permis dengager des op-rations importantes, la plus spectaculaire tant celle de la forma-tion de militaires maliens, la refondation presque de larmemalienne la hauteur des enjeux du Mali.

    A. B.

    Le Sahel connat une problmatique scuritaire complexe.

    M. MICHEL REVEYRAND DE MENTHON, REPRSENTANT SPCIALDE L'UNION EUROPENNE (UE)

    POUR LA RGION SAHEL :La volont de lensemble des partenaires des pays concerns

    peut faire avancer la situation au Sahel GILLES DE KERCHOVE(COORDINATEUR DE L'UNION

    EUROPENNE POUR LA LUTTECONTRE LE TERRORISME,

    UNION EUROPENNE,BELGIQUE) :

    La Libye est en passede devenir un sanctuairedes groupes terroristes

    La situation en Libye inquite plus dun titre les experts dela question scuritaire au Sahel, linstar de Gilles deKerchove (coordinateur de l'Union europenne pour la luttecontre le terrorisme, Union europenne, Belgique), qui estimeque le pays est en passe de devenir un sanctuaire des groupesterroristes qui ont fui, suite lintervention militaire franaise,le nord du Mali. Cette situation, dit-il, inquite normment lesEtats de lUnion europenne, et mme ceux des autres pays,qui doivent agir avec plus de coopration avec les pays de largion pour mettre en place des plateformes de coopration etlutter contre le terrorisme et cette nouvelle situation.

    Par rapport la Libye, lUnion europenne a, prcisera-t-il,dj agi en accentuant la coopration avec lenvoi de 60 forma-teurs pour le contrle des frontires et apporter des rponsesplus fortes cette situation.

    A. B.

    Phot

    o:

    DR

  • Le SoirdAlgrie Mardi 25 juin 2013 - PAGE 6Actualit

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Laccord dassociation Algrie-Union europenne a t malngoci. Cest le message essen-tiel qua transmis, hier, MustaphaBenbada aux membres duConseil de la nation loccasiondu dbat sur la loi relative auxpratiques commerciales.

    En signant laccord dassocia-tion en 2002, lAlgrie souhaitaitfaire passer un message duneporte politique. Ctait un messa-ge politique fort pour dire quelAlgrie avait retrouv la stabili-t, a dclar le ministre duCommerce en rponse aux inter-ventions des snateurs.

    Laccord, a-t-il t sign audtriment des intrts cono-miques de lAlgrie ? Benbada lereconnatra demi-mot au sortirde lhmicycle.

    Je ne peux pas le dire, ctaitune obligation politique. Pourpreuve, nous avons vu en 2009que le cours des importations partir de lUnion europenne allaitatteindre des niveaux qui pose-raient des problmes notrebalance des paiements. Nousavons donc pris la dcision derengocier le rythme de dmant-lement, a-t-il indiqu. Les rai-sons sont bien lies, ct alg-rien, un problme de gestiondes ngociations avec la partieeuropenne.

    Le contexte ntant pas enfaveur de lAlgrie, a soulignBenbada. Ctait une conjonctu-re. Il faut raisonner avec les don-nes de la conjoncture. Les ngo-ciations ont t entames en1998. Il faut se mettre dans laconjoncture de 1998 pour com-

    prendre cette dimension poli-tique, a-t-il insist.

    Il est utile de relever queBenbada prend comme rfrencelanne du lancement du proces-

    sus, alors que les ngociations sesont droules durant le premiermandat du Prsident Bouteflika.Cest dailleurs en sa prsenceque laccord avait t sign le 22

    avril Valence. La loi portantapprobation de laccord est entreen vigueur en avril 2005 aprsadoption des deux Chambres duParlement et signature du chef delEtat. Mustapha Benbada estimeque les temps ont chang.

    Hier, il a notamment rassurles snateurs au sujet du proces-sus daccession de lAlgrie lOrganisation mondiale du com-merce. Notre entre lOMC nese fera pas au dtriment des int-rts stratgiques de lAlgrie, a-t-il insist.

    Ainsi, le prochain round bilat-ral se droulera Genve le 3juillet prochain et portera sur unesrie de questions concernant lesecteur agricole.

    Nous avons reu les ques-tions le 9 juin dernier. Nousaurons dfendre notre politiquede subvention en faveur des agri-culteurs. Pour cela, nous mettronsen avant le fait que lUE est elle-mme grande pourvoyeusedaides et de subventions dans ledomaine agricole.

    T. H.

    NGOCIATIONS DE LACCORD DASSOCIATION AVEC LUNION EUROPENNE

    Laveu de BenbadaLe ministre du Commerce a reconnu, hier, face aux

    snateurs, que laccord dassociation sign entre lAlgrieet lUnion europenne tait un message porte poli-tique. Selon Mustapha Benbada, laccession lOrganisation mondiale du commerce ne se fera pas audtriment des intrts stratgiques du pays.

    Le march algrien des bois-sons alcoolises, certes actif etmarqu par une demande impor-tante, ptit cependant dun dficiten matire de distribution. Ainsi,80% des points de vente autori-ss ont disparu durant les der-nires annes, indiquait hier lhtel El Djazar un manager dela socit Tango Algrie, B. Sardi.

    Chrif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Intervenant loccasion dun dbat surune tude portant sur la filire boissonsen Algrie, ce manager indique que lenombre de points de vente a diminuentre 2008 et 2012 de 5 000 points devente quelque 1 030 points. Soit 4 000points de vente qui ont ferm pourdiverses raisons, notamment administra-tives mais aussi dans le contexte o leconservatisme religieux domine.

    Une situation qui favorise la distribu-tion informelle de ce type de boissons etqui se rpercute notamment, sur lactivit

    de collecte et recyclage des dchets. Ceque le prsident de la socit NCA (sp-cialise dans la fabrication de boissonssans alcool), Slim Othmani, relve, vo-quant le refus par plusieurs prposs dela collecte des bouteilles et canettes dal-cool pour des motifs religieux essentielle-ment. Do lopportunit, dira-t-il, de faireappel des trangers, notamment asia-tiques (Philipins, Chinois ou autres), pourassurer cette activit.

    Voire, Slim Othmani dcrie lhypocri-sie ambiante, appelant y mettre unterme. Sil y a interdiction de la produc-tion et de la commercialisation, et cest cequi va arriver (dans ce contexte dhypocri-sie sociale), cest le march informel, linstar de ce qui se passe en Iran, quidominera, indique le premier managerde NCA.

    Notons, toutefois, que la consomma-tion de la bire sest dveloppe grce la qualit des produits offerts et lintro-duction de la canette, la consommationde la bire sans alcool demeurant encoremarginale. En outre, la production vitini-

    cole est encourage, mme si lesvolumes dexportation rgressent en rai-son de la forte concurrence sur les mar-chs internationaux. Et cest ce que cettetude, finalise en 2012 par deux expertsnationaux sous lgide de lAssociationdes producteurs algriens de boissons(APAB) et du Programme europen dap-pui aux Pme et la matrise des techno-logies dinformation et de communication,et sur laquelle nous reviendrons, note jus-tement. Selon cette tude et au-del desindicateurs conomiques de la filire, lesboissons alcoolises sont frappes pardes interdits religieux et par des restric-tions imposes, notamment par le syst-me de valeurs morales, le code de laroute et les agrments douverture etdexploitation des dbits de boissons.

    Concernant la collecte des dchetsalcooliss, le prsident de lAPAB, AliHamani, a ainsi prn la dfiscalisation 100% de cette activit, en vue den-courager la cration dentreprises spcia-lises.

    C. B.

    MARCH ALGRIEN DES BOISSONS ALCOOLISES

    80% des points de vente autoriss ont disparu en 5 ans

    Phot

    o:

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    Benbada assure que lentre lOMC ne se fera pas au dtriment des intrts de lAlgrie.

    ASSURANCES

    Alliance Assurancessappuie sur les

    rseaux de professionnels

    pour se dvelopper Alliance Assurances a sign hier, lhtel

    Oasis de Hussein Dey un accord de partenariatavec la Fdration nationale des agences immo-bilires (FNAI) en vertu duquel, les agents immo-biliers affilis lorganisation qui se chargent devulgariser les produits de la compagnie auprsdes citoyens bnficient dun package avec destarifs prfrentiels. Il faut mesurer limportancede cet accord dans son volet stratgique et nonpas celui pcuniaire, parce que les agents immo-biliers sont sur le terrain, proches des citoyens etconstituent ainsi un vecteur important pour ledveloppement de lassurance en Algrie, a esti-m le P-dg dAlliance Assurances HassenKhelifati. Il a ajout que la compagnie dans sastratgie sappuie sur les rseaux des profession-nels pour proposer des produits adapts au mar-ch. Nous sommes en discussions avec dautrescatgories professionnelles comme les archi-tectes, notaires, mdecins, experts judiciaires etc.et nous allons annoncer dici la rentre sociale enseptembre dautres accords, a-t-il rvl. Ilsagit, pour M. Khelifati, dapprocher les profes-sionnels pour leur proposer des solutions appro-pries au lieu de rester dans les bureaux et ima-giner des polices dassurance qui se rvlerontinadaptes. De son ct, le prsident de la Fnai,M. Abdelhakim Aouidat, a soulign le dynamis-me de la compagnie pour expliquer ce choix.Nous avons constat quAlliance Assurances estune compagnie qui veut aller de lavant et o il nya pas beaucoup de bureaucratie. Il est bnfiquepour les agents immobiliers affilis la fdrationdans la mesure o ses tarifs, la faveur de cetaccord, sont les meilleurs pour les professionnelsdu secteur,, a-t-il indiqu.

    Il convient enfin de signaler quAllianceAssurances qui se concentre sur les assurancessites a enregistr entre 2010 et 2012 une pro-gression significative en nombre de contrats, soitplus de 161 % pour lassurance multirisques pro-fessionnels, de plus de 131 % pour lassurancemultirisques habitation et de plus de 43 % pourlassurance catastrophe naturelle.

    L. H.

    Pour le directeur gnral de laPCH (Pharmacie centrale des hpi-taux), il ny a pas de problme de dis-ponibilit de mdicaments dans leshpitaux. Il met les pnuries enregis-tres de temps autre, sur le comp-te des oprateurs pharmaceutiquesnationaux qui nhonorent pas leursengagements.

    Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La dis-ponibilit des mdicaments dans les hpi-taux sest nettement amliore. Cest cequa affirm le Dr Cherif Delih, directeurgnral de la PCH hier, au Forum DKNews Alger. Selon lui, le gel de la dettede la PCH, le prt bancaire dont elle abnfici ainsi que le recouvrement anti-cip 50% des achats pour compte ontpermis cette amlioration.

    Les pnuries enregistres sont le faitde certains oprateurs pharmaceutiques

    nationaux qui nhonorent pas leurs enga-gements en terme de production, a-t-ilexpliqu. Ceci, outre les pnuries dontles hpitaux sont lorigine. Souvent,cest lhpital qui ne passe pas sa com-mande temps ou alors cest le budgetde cet tablissement qui ne le permetpas, prcise-t-il. Afin de satisfaire lesbesoins des hpitaux, le directeur gnralde la PCH dira que son institution tendvers une normalisation de lapprovision-nement des hpitaux en mdicaments.Lapprovisionnement sera scurisgrce la production nationale et aurecouvrement des crances des hpitauxdans les meilleurs dlais, et ce, traversle recours aux marchs de gr gr entrele secteur public, ajoute-t-il.

    Lintervenant rappelle ainsi, que lescapacits de production pharmaceutiquenationale ont atteint 650 millions dunits.Pourtant, les besoins nationaux ne

    dpassent pas 400 millions dunits, dit-il tout en prcisant que 87% des produitsimports pourraient tre fabriqus enAlgrie. Ct chiffres, le Dr Delih voquela facture globale du mdicament quislve 2,5 milliards dont 600 millionsde dollars pour la PCH, soit 25% du mon-tant global. Trs onreux, les mdica-ments anti-cancreux ont cot la PCH35 milliards de dinars contre 8 milliardsde dinars en 2009, soit 25% des besoinsde cette maladie. Selon ce responsable,cette facture (8 milliards de dinars) nerefltait pas les besoins mdicamenteuxrels du cancer mais ctait ce dont laPCH pouvait sen approvisionnait.Aujourdhui, nous sommes 35 milliardsde dinars pour les besoins du cancer. LaPCH sest ainsi rapproche du cot reldu cancer qui vacille entre 35 et 40 mil-liards de dinars, prcise-t-il encore.

    R. N.

    SELON LE DG DE LA PHARMACIE CENTRALE DES HPITAUX :

    Les mdicaments disponibles

  • Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Larticle en question a tlonguement dbattu par lesdputs au premier et au secondjour de la sance parlementaireconsacre cet avant-projet deloi. Pour un grand nombre deparlementaires, la suppressionde cette disposition, mmeamende, ne peut tre que salu-taire pour la profession davo-cat.

    En effet, des dputs consid-rent que cet article ne dfinitpas la responsabilit dans lesincidents d'audience (avocat oumagistrat), ajoutant qu'il s'agit ld'un vide juridique. Pourd'autres, son introduction, soitlarticle 24 dans le projet de loi,est inutile, en raison de la rare-t des incidents d'audience.

    Il est rappeler que l'article 24amend stipule qu'en cas d'inci-dent d'audience grave, le prsi-dent de la juridiction comptenteet le dlgu du btonnier peu-vent tre saisis pour un rgle-ment l'amiable et en cas denon-rsolution du problme, le

    traitement de l'incident seradvolu au prsident de la cour etau btonnier. Or, pour lesmembres de lUnion des bar-reaux dAlgrie, lavant-projetde loi portant organisation de laprofession davocat tel quil estconu par la chancellerie, notam-ment dans son article 24, est encontradiction totale avec tous lestextes et lois portant garantie desdroits de la dfense et du justi-ciable. Pour eux, il est incon-cevable quun avocat soit soumislors de lexercice de son mtier lapprciation du procureur gn-ral. Cest une violation flagrantedu droit de la dfense.

    Pour rappel, larticle 24 avantson amendement stipule quelorsquune juridiction estimeque lavocat a failli ses obliga-tions professionnelles, le procu-reur gnral en informe le bton-nier afin de prendre les mesuresdisciplinaires adquates. Lebtonnier peut dans un dlai dunmois dcider le classement ousaisir le conseil de discipline. Leclassement est immdiatement

    notifi au procureur gnral et auministre de la Justice, garde desSceaux, qui peut, dans un dlaidun mois compter de la notifi-cation, saisir la commissionnationale de recours. Lorsquilest saisi par le btonnier, leconseil de discipline doit statuerdans les deux mois de sa saisi-ne. Pass ce dlai, le ministre dela Justice, garde des Sceaux sai-sit la commission nationale derecours qui doit statuer sur lac-tion disciplinaire dans les deuxmois de sa saisine.

    Dans le mme document, ilest not qu loccasion de

    lexercice de sa profession, lavo-cat bnfice de la protectionabsolue du caractre confidentieldes relations entre lui et sesclients () et laudience, lavo-cat ne peut tre poursuivi pourses faits, dclarations et critsdans le cadre des dbats et desplaidoiries. Or, les avocatsconsidrent que lexercice pleinet entier du mtier a pour princi-pal objectif la dfense de lint-rt du justiciable et la consolida-tion de la libert dexpression quiest un des socles de la dfense.

    Il est noter que la commis-sion de lAPN en charge de ce

    dossier a propos plusieursamendements, dont neuf sur lefond et plusieurs autres sur laforme. Il sagit notamment desamendements, notamment auxarticles relatifs aux cas d'incom-patibilit avec l'exercice de laprofession d'avocat, aux inci-dents d'audience et aux casd'agression contre l'avocat lorsde l'exercice de ses fonctions.Elle a estim ncessaire de clari-fier les cas pour non-incompatibi-lit pour inclure les tches d'en-seignement dans les universitset les tablissements de l'ensei-gnement suprieur dans l'article26 du projet de loi dfinissant lescas d'incompatibilit.

    Concernant les incidents d'au-dience survenant entre l'avocatet le magistrat, la commissionpropose en cas d'incident gravelors de l'audience, la leve imm-diate de celle-ci et la dvolutiondu traitement de ces incidents auprsident de la juridiction comp-tente et au dlgu du btonnierpour un rglement l'amiable.

    Il est noter, par ailleurs, quedes dputs ont propos la cra-tion d'coles rgionales dans lesdiffrentes wilayas du pays afinde donner tous les jeunesAlgriens la chance de bnficierd'une formation dans ce domai-ne.

    A. B.

    Le SoirdAlgrie Actualit Mardi 25 juin 2013 - PAGE7

    DBAT SUR LAVANT-PROJET DE LOI PORTANT ORGANISATIONDE LA PROFESSION DAVOCAT

    Larticle 24, pomme de discordeentre avocats et chancellerie

    Chrif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Ayant annonc hier lhtel El Djazar,lors dune rencontre institutionnelle algro-italienne, la prsentation aujourdhui dundouble rapport sur la politique industrielleet lamlioration du climat des affaires,Chrif Rahmani explique que cette poli-tique industrielle, qui met lentreprise aucur du processus de relance, se fondesur une vision pour les prochainesannes. Mais aussi sur des objectifs atteindre et des politiques publiques mettre en uvre concernant la promotionde linvestissement, la protection et lavalorisation intelligente de la productionnationale, ainsi que le positionnement linternational.

    Il sagit ainsi didentifier les filiresindustrielles, celles comptitives, cellesenregistrant des dficits et celles pouvanttre rcupres, reconquises dans dessegments dinnovation, dira-t-il. A ce pro-pos, Chrif Rahmani indiquera que sixgroupes de filires sont cibls, la crationdentreprises fortes, comptitives ainsique la promotion des PME tant primor-diales. A ce titre, le ministre de lIndustrievoque la mise en uvre dune discrimi-nation positive au profit des PME, len-couragement la cration de ples indus-triels.

    Une philosophie certes relativementproche de la stratgie industrielle conuevoil quelques annes, sous la frule de

    lancien ministre de lIndustrie, HamidTemmar. A ce propos, Chrif Rahmani, quia motiv cette nouvelle politique par lecontexte, les volutions et la ncessit desadapter ainsi que duvrer rduirela dpendance aux hydrocarbures etrsorber le chmage, relve, ce faisant,que sa maturation sest faite dans lacontinuit avec la dmarche initiale.Toutefois, cette nouvelle politique est ga-lement conue sur la rupture, dira leministre de la PME, rtif, cependant, endvoiler les dtails exacts.

    Comme Hamid Temmar sest montrassez peu prolixe sur la teneur du secondrapport, relatif lamlioration du climatdaffaires (le Doing Business). Ainsi, leministre de la Promotion des investisse-ments a indiqu que ce rapport comporteune centaine de prconisations, despropositions formules par plusieursorganisations patronales et syndicales etautres cercles de rflexion. Toutefois, despropositions soumises larbitrage delexcutif, laisse-t-on entendre.

    Outre le dveloppement de linnova-tion, de la qualit et des ressourceshumaines, cette dynamique de relance estgalement base sur la promotion de par-tenariats algro-trangers durables, letransfert de savoir-faire, la stimulation dupositionnement des entreprises alg-riennes linternational ainsi que le dve-loppement de lintgration au plan domes-

    tique, lintgration de la chane de valeursinternationales au niveau local, pour para-phraser M. Rahmani.

    Des principes qui sous-tendent juste-ment la consolidation du partenariat alg-ro-italien, tel quvoque lors de cette ren-contre institutionnelle, place sous lgidedu ministre de lIndustrie et du vice-ministre italien du Dveloppement cono-mique, Carlo Calenda, la tte dunedlgation de 15 institutionnels et opra-teurs conomiques italiens.

    Impulse suite la dernire visite deCherif Rahmani en Italie, les 17 et 18 avrilderniers, cette rencontre vise prparerune grande rencontre conomique, pr-vue en octobre prochain. Confis unetask-force mixte, les prparatifs porterontsur llaboration dune plateforme dac-

    tions, une feuille de route, et lidentifica-tion de projets concrets et concrti-sables lhorizon 2015 dans les filiresstratgiques de la mcanique, des indus-tries manufacturires, la construction, letourisme, la pche, la pharmacie et la chi-mie ainsi que la biotechnologie. Il sagitainsi, comme le prne clairement le vice-ministre du Dveloppement conomique,de booster les investissements en trans-cendant la dimension commerciale, deconforter des rapports de qualit.

    Et dautant que lAlgrie constitue, diraCarlo Calenda, une priorit pour le gou-vernement italien. Notons que les investis-sements algriens en Italie ont atteint les160 millions deuros durant les derniresannes.

    C. B.

    RELANCE INDUSTRIELLE

    Rahmani prsente aujourdhui sa stratgie

    Cest sur larticle 24 de lavant-projet de loi portant orga-nisation de la profession davocat que sest focalise sansaucun doute, lattente des membres de la commission desaffaires juridiques, administratives et des liberts delAPN, lors de lexamen des amendements apports par lesparlementaires. La question sera tranche le 2 juillet pro-chain.

    Une politique industrielle, base sur la continuit mais aussi la ruptu-re. Cest ce que le ministre de lIndustrie, de la PME et de la Promotionde linvestissement prsentera aujourdhui au gouvernement.

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    La commission de lAPN a propos plusieurs amendements.

    Rahmani uvre rduire la dpendance aux hydrocarbures et la rsorption du chmage.

  • Le groupe Sonelgaz, la Directionde distribution et la Direction de lner-gie et des mines dgagent toute res-ponsabilit des consquences quidcouleraient de la non-rhabilitationde la ligne 60KV reliant Darguina Bjaa, a dclar le directeur de lner-gie et des mines de la wilaya de Bjaalors de la traditionnelle confrence depresse organise dimanche dernier ausige de la direction portant prsenta-tion des bilans dactivit de lanne2012. Pour les cadres de la Sonelgaz,

    cette inluctable rhabilitation doit tresrieusement prise en charge par lespouvoirs publics afin de parer un tcatastrophique en matire de confortmnager. Ces derniers estiment que lacentrale dEl-Kseur ne peut supporter elle seule la charge lors des grands picsde consommation en t notamment,do lurgence et lobligation de raccom-moder la ligne Darguina-Bjaa, quipourrait attnuer la charge.

    M. Aziz Bouchareb, le directeur dela SDE/DD de Bjaa, affirme que mal-

    gr la courbe ascendante pour la troi-sime anne conscutive, en matirede plan de dveloppement arrt etaccompli dans le cadre du plan quin-quennal 2005-2009 de son rseau, ilnen demeure pas moins que descontraintes, et pas des moindres, vien-nent perturber la bonne dmarche deses projets, notamment ceux lis auxdiffrentes oppositions des particuliersqui freinent srieusement la Directionde distribution de la wilaya de Bjaadans son plan d'action.

    Toujours dans le contexte descontraintes qui nuisent la gestion deSonelgaz localement, M. Kaci Hemali,le second homme de la Socit de dis-tribution de Bjaa, qui a bross un longdescriptif du bilan annuel, signale toute-fois lopinion publique plusieursdpassements, notamment ceux affec-tant le volet des recouvrements, des

    crances impayes, ajoutez cela lesternelles fraudes et des oppositionsdont ptit le dveloppement desouvrages lectriques et gaziers, lescoupures de routes rcurrentes, lestendues gographiques assez impor-tantes et relief accident, le saccagedes agences commerciales et districtslectricit et gaz.

    Sur le volet relatif aux crances delentreprise, qui touchent aussi bien lesparticuliers que les administrationspubliques, en dpit des efforts consen-tis et dploys pour y remdier, ellesrestent trs importantes. Ainsi, note leresponsable, lvolution des soldes etdlais crdit client fait ressortir un soldede 138,3 milliards de centimes. 82 mil-liards chez les particuliers, 28 milliardspour les administrations publiques dont22 milliards pour les APC. Neuf com-munes, dont Bjaa, Akbou et Seddouk,

    dtiennent une grande partie descrances des APC, soit 13,6 milliardsde centimes.

    En ce qui concerne le taux de rac-cordement en gaz naturel, la Directionde la Sonelgaz nous a appris que letaux est de 41,25% fin mai dernier. Iltait de lordre de 29,9%, en 2010, de32,36% en 2011 et de 37,97 % en 2012,soit une progression continue pour lawilaya de Bjaa.

    Lautre point ngatif signal dans lebilan de lentreprise a trait aux agres-sions d'ouvrages rptition enregis-tres travers le territoire de la wilaya.La direction a enregistr quelque 202agressions d'ouvrages, dont 104 auniveau du chef-lieu de wilaya concer-nant le rseau lectrique d'une part, et78 autres agressions touchant le rseaugazier.

    Kamel Gaci

    En raison dune opposition de onze familles de la localit deSouk-El-Tenine, qui rclament une indemnisation consquente, pourfaire passer une incontournable ligne de haute tension, sur une dis-tance de prs de 500 mtres, la ville de Bjaa et ses environs ris-quent de passer un t dans le noir. Telle a t la conclusion finaledes responsables du groupe Sonelgaz, en lecture de leur dclarationdans le cadre de la prsentation du bilan annuel de lentreprise.

    Le SoirdAlgrie Mardi 25 juin 2013 - PAGE 8Le Soir du Centre

    LES RESPONSABLES DE SONELGAZ BJAA AVERTISSENT

    Lt risque dtre plus chaud cette anne

    CHERCHELL(TIPASA)

    Les haouchsBoukdich

    et Cochard dansla tourmentePlusieurs habitants des haouchs

    Boukdich et Cochard, situs chevalentre les agglomrations secondairesde Bakora et la commune de SidiAmar, ont fait part la presse de leursproblmes dus leur enclavement,leur isolement et labsence dem-plois. Beaucoup reste faire, disent-ils, en matire de logement, dont larsorption de lhabitat prcaire tarde se faire, bien que prs de1 000 gourbis ont t recenss etque plusieurs familles ont bnficide logements ruraux. HaouchsBoukdich et Cochard sont pourtantsitus moins de 20 km du chef-lieude la wilaya de Tipasa.

    Lagglomration secondaire deBakora, qui englobe plusieurs de ceshaouchs, est en train de raliser452 logements sociaux.

    Mais comment expliquer doncles requtes des habitants de cettecontre qui ne possde quune seulecole primaire et un seul centre desoins ? sinsurge un riverain.

    Un sexagnaire dira que lesjeunes veulent de vritables commo-dits dune agglomration secondai-re, cest--dire une mosque, deuxcoles, dont une pour le moyen etsurtout de lemploi. Quest devenule projet de zone dactivit qui devaitgnrer des centaines demplois ? Unprojet mort-n et qui a englouti descentaines de millions. Il nen resteque quelques voiries goudronnes,rappelle, tristement, un riverain.

    Larbi Houari

    Jeudi dernier, lors de la san-ce de clture de la session dtde lAPW, aprs ladoption dubudget complmentaire de lan-ne 2013, le chef de lexcutif,en rponse une question surles demandes de rgularisationadministrative de certainesconstructions, a dnonc lecomportement nfaste de cer-tains lus.

    Au lieu de lutter contre les construc-tions illicites, qui poussent comme parenchantement, parfois en une nuit,pour mettre les autorits locales devantle fait accompli et prtendre soit unergularisation dune assiette usurpe,soit un logement social, le lus dli-vrent des autorisations de branche-ment de ces constructions aux rseauxdlectricit, dAEP et dassainisse-ment, participant ainsi la cration oulextension de bidonvilles. A titredexemple, un lu de lAPC de Milianadira : Je ne comprends pas ce type de

    comportements de la part dun lu, sur-tout dans une ville qui se veut unrayonnement dart et dhistoire.

    Rpondant une interrogation surle fameux couffin du Ramadan, il adabord affirm que la valeur de cette

    aide aux familles ncessiteuses nesera pas infrieure 4 000 DA et non 1 300 DA, comme certains ont pu lerapporter. Par ailleurs, il promet dednoncer publiquement toute personnequi nest pas dans le besoin et qui arri-

    ve soctroyer ou se faire octroyer cetype daide destine aux familles vrai-ment ncessiteuses. Les noms deces parasites seront placards par-tout, a-t-il promis.

    Karim O.

    TIZI-GHENIFF (TIZI-OUZOU)

    Le sige de la dara ferm par des villageois dAmeddah

    MILIANA

    Des lus qui facilitent la bidonvilisation de la ville

    Des dizaines de citoyens du villageAmeddah, relevant de la commune de Tizi-Gheniff, une cinquantaine de kilomtres ausud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont ferm, hier lundi, le sige de leurdara pour rclamer l'amlioration de leurcadre de vie.

    Les protestataires revendiquent, entre autres, lerevtement de la route menant leur village, le rac-cordement au rseau de gaz naturel, la rhabilitationet l'quipement du foyer des jeunes, l'amnagementdes pistes de dsenclavement ainsi que l'aire de jeux.

    Nous sommes mens en bateau depuis 2009. Nousavons tenu plusieurs runions avec les responsableslocaux et de wilaya et organis des actions de protes-tation maintes reprises, mais malheureusement,aucune de nos revendication n'a t totalement satis-faite. Nous sommes donc las des promesses sanslendemain et nous voulons du concret. Cette fois-ci,nous ne mettrons pas fin notre action si nos reven-dications ne sont pas prises en charge, sest indignun membre du comit du village. Mourad Zidane, lu l'APC de Tizi-Gheniff, dira que le raccordement duvillage au rseau de gaz naturel nous dpasse car ilrelve du sectoriel. Quant au revtement de la route,

    notre interlocuteur affirme que l'excutif communal,en concertation avec le comit du village, a dcid deprocder d'abord la ralisation des travaux de rac-cordement au rseau de gaz naturel afin de ne pasabmer la route une fois bitume.

    Cependant, les villageois, quant eux, s'estimentdans une sorte de cercle vicieux, tant donn que lerevtement de la route est subordonn la ralisationdes travaux de raccordement au rseau de gaz natu-rel, et que celle-ci a trop dur. Concernant l'aire dejeux, M. Zidane atteste que les travaux ont t malfaits et quelle sera rhabilite incessamment.

    Yacine Omar

    COMMUNIQUCOMMUNIQU

    Djezzy organise une superbe soire en lhonneur de sesclients Elites du Centre

    Djezzy, leader de la tlphonie mobi-le en Algrie, a organis le week-enddernier dans un grand htel d'Alger unetrs belle soire ddie ses fidlesclients Imtiyaz du Centre. Comme d'ha-bitude, l'vnement fut mmorable delavis de tous les prsents. Ils taientplus de 450 convives rpondre pr-sents linvitation de leur oprateur

    favori. Il faut prciser quils ont t par-ticulirement gts : animation, spec-tacle, dner et, cerise sur le gteau, lesinvits ont eu droit une tombola onombre d'entre eux ont eu la chancedtre tirs au sort pour remporter demagnifiques cadeaux.

    Toute l'assistance est repartie avec 2tickets d'accs gratuits au Lounge VIP

    de Djezzy qui se situe l'aroport inter-national Houari-Boumedine.

    Cette soire a permis au staff com-mercial de Djezzy de mesurer le degrde satisfaction de ses fidles clients. Auregard des dclarations des prsentsqui affichaient un grand sourire, Djezzyest bien loprateur prfr desAlgriens.

    Jeudi dernier, le cadavre dun homme de 40 ansa t dcouvert dans une parcelle agricole au sudde la ville de Khemis Miliana, au lieudit les Cyprs.

    Les lments des diffrents corps de scurit, sous laconduite du procureur de la Rpublique, se sont dplacssur les lieux.

    Selon les informations que nous avons pu obtenir, deprime abord le cadavre ne prsentait pas de traces de bles-sures qui auraient pu entraner la mort, sauf quil tait com-pltement dvtu et couch sur la face. Lautopsie effectuepar le mdecin lgiste le lendemain a rvl quil sagissaiten fait dun crime, suivi datteinte lintgrit physique dudfunt. Selon certaines sources, la victime aurait t empoi-

    sonne par un produit chimique quon lui avait fait ingurgiter.Lenqute confie la brigade de gendarmerie et les inves-tigations menes avec un grande clrit ont permis darr-ter les prsums coauteurs de ce crime, au nombre dequatre et gs de 51 60 ans, tous originaires de la ville deKhemis-Miliana tout comme la victime. Ce crime a sem lef-froi chez les habitants de la commune.

    Samedi dans la journe, les coaccuss ont t interpel-ls et arrts le dimanche, soit 3 jours aprs les faits. Lesquatre individus ont t dfrs au parquet et prsents aujuge dinstruction. Trois dentre eux ont t incarcrs tandisque le quatrime a t transfr lhpital Frantz-Fanon etadmis au service de psychiatrie.

    K. O.

    KHEMIS MILIANAQuatre prsums coauteurs dun crime arrts

  • Lors dun point de presse, ledirecteur de la DD indiquera, quela socit dont il tient les rnesest compose de 11 structuresoprationnelles, savoir 3 dis-tricts de gaz, 3 districts dlectrici-t et 5 agences commerciales.

    Abordant le volet du nombredabonns au gaz et llectricit,notre interlocuteur fera remarquerque pour llectricit de bassetension, nous avons 82 611clients et 582 clients pour lamoyenne tension. Le taux de cou-

    verture a atteint les 98%. Pour legaz, les choses ne sont pas aubeau fixe. Et pour cause, le tauxde pntration du gaz travers

    les communes est de 38%, alorsque le taux dabonnement cettenergie de confort est de 23%.Ce qui ne garantit pas un retour

    sur investissements. Le nombredabonns est de 19 403 foyerssur un nombre prvu de 31 776.

    En ce qui concerne les pertesdlectricit en kWh, le directeurrvlera quelles sont quiva-lentes une perte sche de 26,5milliards de centimes.

    Le chiffre daffaires nergie estde 143,5 milliards de centimespour le gaz il est de 24,2 milliardsde centimes, soit 17% du chiffredaffaires lectricit. La directiondtient des crances de 13,26milliards de centimes dont 7,73milliards de centimes pour ltatavec 3,5 concernant les collectivi-ts locales.

    Malheureusement, pour lescomptes sociaux de lanne2012, nous avons enregistr undficit de 24,1 milliards de cen-times. Les charges ont dpassle montant des produits que nousvendons. Pour ce qui a trait auplan durgence 2013, le directeurde la DD expliquera que dans ledessein damliorer davantage la

    qualit de service et dassurer lacontinuit du service afin de satis-faire notre clientle, la direction amis en place un plan durgencetriennal (2013-2015) qui vise,entre autres, la cration de 285postes.

    Pour lanne en cours, la miseen place de 80 postes, le renfor-cement et la rhabilitation durseau sur 54 km afin de faireface aux chutes de tension et dessurcharges.

    Daoud Allam

    Le bilan de lanne 2012de la Direction de distribu-tion de la wilaya dEl Tarf,relevant de la socit dedistribution de llectricitet du gaz de lEst, est trsinstructif plus dun titresur les efforts consentis enmatire dinvestissementset damlioration des pres-tations de service en direc-tion des abonns.

    Le SoirdAlgrie Mardi 25 juin 2013 - PAGE 8Le Soir de lEst

    EL-TARF

    80 nouveaux postes transformateurspour faire face aux chutes et surcharges

    du rseau dlectricit

    MILA

    134 personnesarrtes dans desaffaires

    de drogueLa brigade de lutte contre

    les stupfiants, relevant de laSret de dara de Ferdjioua,a neutralis ces jours-ci, deuxpersonnes de 41 et 28 ans, duct de An Beida-Ahriche, enflagrant dlit de transactiondune quantit de kif trait,estime prs de 500grammes en plaques.

    Prsentes, devant le pro-cureur de la Rpublique deFerdjioua, les deux mis encause ont t placs en dten-tion prventive.

    Ce qui porte 134 per-sonnes, au total dont 15mineurs, impliques et arr-tes pour les mmes motifs,depuis le dbut de lanne encours, permettant la saisie de15 580 kg de kif et 935 compri-ms de psychotropes, selon lecommuniqu qui nous est par-venu de la cellule de communi-cation de la Sret de wilaya.

    A. Mhamoud

    Les habitants de la cit El Meridja,dans la commune d'El-Milia, unesoixantaine de kilomtres lest du chef-lieu de la wilaya de Jijel, sont confronts maints problmes qui pnalisent lour-dement leur vcu quotidien.

    Les habitants de cette cit mettent encause la gestion de l'Algrienne des eaux carl'eau potable est une denre rare et l'alimenta-

    tion en ce liquide prcieux demeure un srieuxcasse-tte pour eux en dpit de leurs multiplesdmarches auprs des services comptents.Ils dplorent aussi la dfectuosit de l'claira-ge public et l'tat des routes. Des insuffi-sances qui compliquent davantage leur vcuquotidien dj difficile. D'autre part, ils s'insur-gent contre la transformation des locaux desrez-de chausses de certains blocs en loge-

    ments avec tous les risques encourus sur lescontre-votement des immeubles. Un phno-mne qui prend de l'ampleur ces derniresannes. Face une situation de plus en plusdifficile, les locataires de la cit interpellent lesservices comptents pour la prise en charge deleurs dolances lies leur cadre de vie en per-ptuelle dgradation.

    Bouhali Mohamed-Chrif

    Les citoyens protestatairesrclament la rhabilitation duditCW dont ltat est dgrad. Ils sin-

    terrogent aussi sur le sort du projetrelatif au repeuplement de leurlocalit initi par les autorits

    locales il y a quelques mois. Lesprotestataires rclament aussi lasatisfaction de leur plate-forme derevendications dont lamnage-ment des rues de leur localit et larfection des deux coles pri-maires et de la salle de soins pourfavoriser le retour des citoyens. Il

    est signaler que cette localit at fortement touche par lexodede ses habitants sous la pressiondes groupes terroristes qui ontlaiss des squelles indlbilesdans cette rgion riche en poten-tialits agricoles.

    B. M.-C.

    KAOS

    Les habitants de Djebra ferment la routeLes habitants de la localit de Djebra, relevant de la com-

    mune de Kaos, ont procd, hier, la fermeture du CW 50reliant leur commune au chef-lieu de wilaya en passant parla localit de Bni Ahmed, en signe de protestation contre ladgradation de leur cadre de vie.

    EL-MILIA (JIJEL)

    La cit El-Meridja, un calvaire qui persiste

    COMMUNIQUCOMMUNIQU

    Djezzy organise une superbe soire en lhonneur de ses clients Elites du Centre

    Djezzy, leader de la tlphonie mobi-le en Algrie, a organis le week-enddernier dans un grand htel d'Alger unetrs belle soire ddie ses fidlesclients Imtiyaz du Centre. Comme d'ha-bitude, l'vnement fut mmorable delavis de tous les prsents. Ils taientplus de 450 convives rpondre pr-sents linvitation de leur oprateur

    favori. Il faut prciser quils ont t par-ticulirement gts : animation, spec-tacle, dner et, cerise sur le gteau, lesinvits ont eu droit une tombola onombre d'entre eux ont eu la chancedtre tirs au sort pour remporter demagnifiques cadeaux.

    Toute l'assistance est repartie avec 2tickets d'accs gratuits au Lounge VIP

    de Djezzy qui se situe l'aroport inter-national Houari-Boumedine.

    Cette soire a permis au staff com-mercial de Djezzy de mesurer le degrde satisfaction de ses fidles clients. Auregard des dclarations des prsentsqui affichaient un grand sourire, Djezzyest bien loprateur prfr desAlgriens.

    Phot

    o:

    DR

  • Plus d'une centaine de dis-ciples de la confrrie Taibia venusdes wilayas dAdrar, dEl Bayadh,de Tiaret et de Sada ont partagavec leurs frres la joie de lawada dans une atmosphre festi-ve et conviviale. Cette wada adevanc celles de lOuest, savoircelles de Sidi Hasni dOran,Tiaret,Mostaganem, Relizane et Sada.

    Tout a commenc aprs la pri-re du Maghreb par la lecture de laselka (Coran) au sein du sige delassociation dOuled Touat, ensui-te le bal festif a t ouvert par desdanses folkloriques du genre toua-ti, du grand Adrar ; danse collecti-

    ve, jeu la cornemuse et dflagra-tions de baroud.

    Le lendemain, la fte a conti-nu avec lentre en scne desautres troupes des wilayas citesci-dessus et a pris lampleur dunfestival riche en couleurs du saha-ra.

    Selon le mokadem BakadiAhmed : Cest devenu trs diffici-le dorganiser une telle wada carles moyens font dfaut. Nousavons espr laide des secteursde la culture, du tourisme et delAPC de An-Tmouchent mais envain. Franchement, nous luttonspour la prservation du patrimoine

    tant donn que nos jeunes onttendance scarter de ce vec-teur culturel et identitaire.

    Un public nombreux a assist cette fte qui a bris la monotonieet le stress qui couvaient dans lawilaya tmouchentoise depuis le

    dbut de la saison estivale. Il aadmir lart du jeu et lorganisationde ces troupes qui ont sillonnquelques rues de la ville en faisantune halte dans la place publique etune visite du saint patron de la villeSidi Sad.

    Des observateurs de la culturepopulaire ont suggr limplicationde lEtat pour encourager cesacteurs de la culture populaire depeur quun jour les Algriensimportent la culture occidentale.

    S. B.

    Fidles leurs traditions et coutumes ancestrales, lesOuled Touat de An-Tmouchent ont clbr lors des deuxderniers jours, leur wada annuelle dans la cit de SidiSad dans la ville de An-Tmouchent.

    Le SoirdAlgrie Mardi 25 juin 2013 - PAGE 8Le Soir de lOuest

    AN-TMOUCHENT

    Les Ouled Touat en fte

    RENCONTRESCIENTIFIQUE

    ORAN

    Les nouveauts en matire de prise

    en charge du cancerLe 29 juin prochain, la wilaya

    dOran abritera Post Asco, une ren-contre scientifique qui se veut dedimension nationale. Cette manifesta-tion tentera de dcortiquer les der-nires nouveauts en matire de priseen charge des diffrents types de can-cers.

    Les intervenants reviendront ainsisur la rsultante des tudes menesau congrs international de la Socitdoncologie, qui se tient annuellement Chicago, et qui runit plus de 25 000spcialistes mondiaux de la tumeur,dont parmi eux un bon nombre demdecins algriens.

    Organis par le Pr Djilleli Louafi,chef du service oncologie mdicale auCHUO et doyen des oncologues alg-riens, lvnement sera organis encollaboration avec un laboratoirepharmaceutique.

    Les intervenants aborderont les dif-frents emplacements de la tumeur(cutan, thoracique, digestif, gynco-logique, urologique) et les derniresinnovations et actualits thrapeu-tiques, mme de soulager le patientet le mener sur la voie de la gurison.

    Amel Bentolba

    Cest ce qua annonc AmarTou, ministre des Transports aucours de sa dernire visite de tra-vail dans la wilaya de Sidi Bel-Abbs, en posant la premirepierre du projet dont les travauxde ralisation ont t confis une socit turque Yapi Merkezi,qui nest pas sa premire exp-rience puisquelle a eu en chargeles projets des tramways et demtros de Duba, de lArabiesaoudite et du Maroc.

    Ce projet dont les travaux ontt estims initialement 32 mil-

    liards de dinars permettra lacration de prs de 1 000postes demplois temporairesdurant sa phase de ralisation etquelque 700 autres mais cettefois, permanents, une fois letramway oprationnel.

    La trajectoire du tramway quistendra sur 17,8 km avec 26stations darrt, 30 rames, 4ples dchange, 4 parcs relais,trois ouvrages dart et un dptatelier prendra son dpart par-tir de la cit du 20-Aot (citPolice) pour emprunter le boule-

    vard des Amarnas, puis la facul-t des sciences mdicales, lerectorat vers la gare routire sudjusquau jardin public, les 4-Horloges en plein centre-ville, lePetit Vichy, Sidi Yassine pourpasser devant la maternit pourdvier ensuite vers Filaje Rihpuis cit Houari-Boumedine, lequartier populeux de Sidi Djilali,la cit Wiam, le faubourgBenhamouda jusqu la gare rou-tire nord, le campus, leMexique, vers la facult de droit,le Rocher, la gare routire est, etenfin la cit universitaire 2 000lits.

    Par ailleurs, le ministre quirelvera le retard accus dans laralisation de la voie lectrifie partir de Oued Tllat vers la fron-tire du Maroc, transitant par SidiBel-Abbs, indiquera que les tra-vaux sont quand mme sur labonne voie et que ces mgapro-jets sont structurants pour lawilaya de Sidi Bel Abbs.

    Quant aux travaux de ralisa-tion de la voie ferre reliantMoulay Slissen Bchar, leuravancement na pas fait lobjetde remarque de la part duministre.

    A. M.

    DE GRANDS PROJETS Y SONT PRVUS

    Mostaganem en pleine transformation

    SIDI BEL-ABBS

    Pose de la premire pierre du tramway

    Mostaganem a lanc de grands pro-jets qui vont renforcer son attractivit.Objectif : garantir une qualit de vie etpermettre des dplacements moins pol-luants et une circulation plus fluide.

    Ainsi, la cit de Sidi-Sad est en train defaire peau neuve. En effet, de nombreuxchantiers sont lancs avec un importantdveloppement de constructions, la struc-turation et lembellissement de la ville,lamnagement des routes et des fronts demer. Lune des priorits est de rgler lesproblmes que rencontrent les automobi-

    listes au quotidien, savoir les conditionspnibles de circulation au centre-ville et surles grandes artres. Dautres espaces ontconnu un souffle nouveau avec un boomdentretien. Au chapitre culturel, laconstruction du thtre qui sera rception-n avant la fin de lanne est un projetphare surtout que lorsquon sait queMostaganem est la capitale du thtreamateur. Concernant les infrastructures detransport, en plus de la nouvelle gare rou-tire inter Wilaya qui est rentre en activit,les travaux du futur tramway vont tre lan-

    cs incessamment ainsi que ceux de lanouvelle gare ferroviaire.

    La modernisation des axes ctiers enddoublement des voies et le bitumagedes routes sont parmi les ralisations donta bnfici la wilaya de Mostaganem cetteanne. Dans le domaine de lenseignementsuprieur et de la recherche scientifique, lafacult de mdecine, lhpital universitaireet des projets dquipements de hautniveau de luniversit sont en cours de ra-lisation.

    A. B.

    COMMUNIQUCOMMUNIQU

    Djezzy organise une superbe soire en lhonneur de sesclients Elites du Centre

    Djezzy, leader de la tlphonie mobi-le en Algrie, a organis le week-enddernier dans un grand htel d'Alger unetrs belle soire ddie ses fidlesclients Imtiyaz du Centre. Comme d'ha-bitude, l'vnement fut mmorable delavis de tous les prsents. Ils taientplus de 450 convives rpondre pr-sents linvitation de leur oprateur

    favori. Il faut prciser quils ont t par-ticulirement gts : animation, spec-tacle, dner et, cerise sur le gteau, lesinvits ont eu droit une tombola onombre d'entre eux ont eu la chancedtre tirs au sort pour remporter demagnifiques cadeaux.

    Toute l'assistance est repartie avec 2tickets d'accs gratuits au Lounge VIP

    de Djezzy qui se situe l'aroport inter-national Houari-Boumedine.

    Cette soire a permis au staff com-mercial de Djezzy de mesurer le degrde satisfaction de ses fidles clients. Auregard des dclarations des prsentsqui affichaient un grand sourire, Djezzyest bien loprateur prfr desAlgriens.

    29 milliards de centimes de crances pour lADE

    Dans 38 mois au plus tard, les Blabsiens en principe circu-leront en tramway.

    La direction de l'Algrienne des eaux de lawilaya de An-Tmouchent a annonc quel'entreprise a accus d'importantes pertesdues des crances auprs de ses usagers.

    Des pertes chiffres quelque 29 milliardsde centimes dont 15 milliards de dettesauprs des usagers ordinaires qui ne payentpas leurs factures de consommation d'eaupotable.

    Cela reprsente un taux dpassant les 52%de la totalit des crances de l'entreprise. Les

    14 autres milliards reprsentent la consom-mation des diffrents cadres et entreprisesconomiques productives ainsi que desdettes dtenues auprs des communes de lawilaya. En matire de distribition de l'eaupotable en cette saison estivale, l'entreprise atrac un programme spcial qui toucheratoutes les communes de la wilaya en vue d'ali-menter les citoyens en eau potable quotidien-nement et 24 heures sur 24.

    S. B.

  • Soir Retraite Le SoirdAlgrie Mardi 25 juin 2013 - PAGE 9

    Nombre de lecteurs, par courrierpostal, via internet, par tlphone oulors de rencontres directes, sinterro-gent sur leurs droits effectifs enmatire de retraite, et de versementde la pension. Ci-dessous, nous leurprsentons les dispositions com-munes tous les types de retraite :retraite lge lgal de 60 ans, retrai-te proportionnelle et retraite sanscondition dge.

    Date dentre en jouissance de laretraite. La date dentre en jouissan-ce est fixe comme suit :

    pension directe (droit propre) : pre-mier jour du mois o lintress atteintlge de la retraite lorsque les conditionsdouverture de droit sont remplies, sanspour autant tre antrieure la date decessation effective de travail ;

    pension de rversion (ayants droit) :au lendemain du dcs du pensionn oudu travailleur dcd. En tout tat decause les arrrages de pension se pres-

    crivent par cinq (5) ans sils ne sont pasrclams.

    Paiement des pensions. Les pen-sions et allocations de retraite sont ser-vies mensuellement et terme chues.

    Revalorisation. Les pensions et allo-cations de retraite directes ou dayantsdroit sont revalorises tous les ansavec effet du 1er mai par arrt duministre charg de la Scurit sociale surproposition du conseil dadministration dela Caisse nationale des retraites.

    Indemnit complmentaire men-suelle de pension de retraite et dinva-lidit (ICPRI). Depuis le 1er juillet 2006,les titulaires dune pension de retraite etdinvalidit (2e et 3e catgories) dont lemontant mensuel est infrieur 10 000DA bnficient dune indemnit compl-mentaire mensuelle, et ce, conform-ment larticle 29 de lordonnance n06-04 du 15 juillet 2006 portant loi de

    finances complmentaire pour 2006.Cette indemnit est la charge du bud-get de lEtat.

    Indemnit complmentaire men-suelle dallocation de retraite (ICAR).Les titulaires dallocations de retraite dontle montant mensuel est infrieur 7 000DA bnficient dune indemnit compl-mentaire mensuelle, et ce, conformment larticle 29 de lordonnance n06-04 du15 juillet 2006 portant loi de financescomplmentaire pour 2006. Le montantde lICAR varie de 10% 50% en fonc-tion du niveau de lallocation perue, etce, selon le barme fix par le dcretexcutif n06-418 du 22 novembre 2006.

    Instauration dun seuil minimumpour les allocations de retraite (3 500DA) et dune majoration exceptionnellede 5% pour les pensions et allocations deretraite dj liquides au 31/12/2008,dont le montant net servi nexcde pasles 11 000 DA. Une revalorisation excep-

    tionnelle dcide lors du Conseil desministres tenu en date du 18 dcembre2011 a permis lensemble des titulairesdun avantage de retraite de bnficierdune augmentation du montant de leurpension de retraite dun taux variant de30% 15% en fonction du niveau derevenu. Ces indemnits sont galement la charge du budget de lEtat.

    Relvement du seuil dexonrationde limpt sur le revenu global (IRG) :pour les retraits dont le montant de lapension de retraite est infrieur 20 000DA. Cette mesure a t applique enjuillet 2008. Par ailleurs, les retraits dontle montant du revenu est compris entre20 000 DA et 40 000 DA bnficient compter du 1er janvier 2010 dun abatte-ment sur lIRG. Cet abattement estdgressif et varie de 80% pour un revenumensuel compris entre 20 000 et 25 000DA, 10% pour un revenu compris entre35 000 et 40 000 DA.

    LSR

    Le Soir dAlgrie - Espace Retraite E.mail : [email protected]

    CE QUE PRVOIT LA LGISLATION

    Dispositions communes tous les types de retraite

    Des retraits de Sonatrach viennentde rendre publique une lettre ouverteau ministre du Travail, de lEmploi etde la Scurit sociale. Monsieur leministre, nous avons lhonneur de por-ter votre connaissance les difficultsrencontres par les retraits de Sona-trach, assurs Cnas et mutualistesMIP (Mutuelle de lindustrie du ptro-le), pour se faire rembourser le com-plment des 20% des prestationssociales. Depuis lextension de la carteChifa au niveau national, les retraitsqui lutilisent en dehors de leur wilayade rsidence trouvent des difficults rcuprer soit la copie de la facturetablie par lofficine, soit la copie dubulletin de dcompte remise lofficinepar la Cnas aprs liquidation de la fac-ture. Ce bulletin connu sous levocable bulletin rose est exig parla MIP pour le remboursement du com-plment. En labsence dune procdu-re de gestion difiante, les services dela MIP traitent de manire slectivela copie de la facture remise par loffi-cine ou le duplicata dlivr par laCnas. Pour les initis et amis, ayantdes passe-droits, ces documents sontreconnus valables et rembourss ;pour ladhrent lambda, ils font lobjetdun rejet, au pied lev, non argumen-t ou classs sans suite, son insu,dans le cas de son envoi par poste.

    Les dlais de prescription duneordonnance ont t ramens unilatra-lement par la MIP une anne alorsque les dlais prvus par la loi et larglementation sociales prvoient undlai de cinq annes. Mme en casdutilisation au niveau de la wilaya dersidence, la difficult apparat du faitque certaines pharmacies refusent soitde remettre une copie de la facture

    soit de rcuprer les feuilles dedcompte auprs de la Cnas. Dans lesrares cas de leur rcupration, lesfeuilles sont conserves par le phar-macien dans des botes en cartonple-mle, charge par lassur derechercher la sienne. Le retrait, mal-gr son statut dassur-mutualiste,se sent dvaloris du fait quil doit qu-mander cette prestation.

    Ce trsor spoli aux mutualistesDevant cette situation mprisan-

    te, les retraits prfrent abandonnerleurs droits. Les montants abandonns(biens expropris pour raison dabsen-ce... force) se transforment donc enprofit que la mutuelle dissimulera etraffectera en fin dexercice commebon lui semble. Nous argumentons parlexemple ci-aprs : sur un effectif de42 000 mutualistes retraits, si cha-cun deux abandonne le montant de5 000 DA/an, la manne engrangeindument par la MIP serait de210 000 000 DA/an.

    Ce trsor, spoli aux mutualistes,doit tre expertis et rcupr par laCnas, pour tre revers aux ayantsdroit, dfaut, au Fonds de prqua-tion de la Scurit sociale, aux fins deservir, juste cause, la collectivitnationale, au lieu dtre dtourn etdilapid par les membres de la mutuel-le dans le faste, la luxure et la pratiquepicurienne qui reste le domaine dex-cellence de certains membres de lamutuelle MIP.Pour parer toutes pr-varications, le systme de gestionChifa doit tre mis jour afin de per-mettre aux assurs-mutualistes retrai-ts-Sonatrach de bnficier de lavan-tage des deux systmes (Cnas + MIP)

    qui sappliqueront de manire conco-mitante au moment de la prise en char-ge de la prescription mdicale par lof-ficine. La procdure unifiera lopra-tion, minimisera les cots de gestion,rduira les dlais de liquidation desdossiers et attnuera les dmarchesfastidieuses imposes aux retraits.Nous profitons pour signaler que laMIP continue de minorer le rembour-sement des mdicaments. Si la Cnasrembourse les mdicaments hauteurde 80% du prix de rfrence, la MIPprocde lacquittement du montantde 20% calcul sur le montant rem-bours par la Cnas et non sur la valeurdu prix de rfrence. Exemple : pourun produit achet 100 DA, la Cnasrembourse 80 DA (soit 80% du prixrfrence), logiquement la MIP doitrembourser 20 DA (20% du mmeprix) pour galer les 100 DA. Dans laralit, la MIP rembourse 16 DA cal-culs partir du montant rembourspar la Cnas (20% de 80 DA) et non duprix de rfrence ce qui gnre uneminoration de 4% soit 4 DA partranche de 100 DA.

    Nous rappelons votre haute auto-rit quil nexiste aucune reprsenta-tion syndicale des retraits de Sona-trach, cette vacuit nous marginaliseet nous exclut de toute tribune pourfaire entendre notre voix. Nous nousvoyons dans lobligation de faireappel votre tutelle pour que vos ser-vices trouvent les moyens prennespour la sauvegarde de nos intrtsprvus par les dispositions des lois surles assurances et mutuelles sociales. P/ Le collectif des requrants Sadi

    Youcef et Bahloul Mansour, Bordj ElBahri, W. Alger

    POINT DE VUE

    Extension de la carte Chifa la mutuelle sociale MIP

    COURRIER DES LECTEURS

    Revalorisation sur le brut ou sur le net ?

    Je souhaiterais savoir si les revalorisa-tions annuelles des pensions de retraite por-tent sur le brut ou sur le net. Je suis retraitet je viens juste de savoir que pour l'anne2012, le taux de revalorisation tait de 9%mais quand je fais une simple opration derapport entre ma pension de 2012 et celle de2011, je me retrouve avec un quotient de5,75%. Alors je me demande que restera-t-ildes 11% de cette anne ? Aidez-moi com-prendre SVP.

    Arezki Maazouzi

    RPONSE : En principe sur le net (dumoins la partie qui est uniquement lacharge de la CNR). Il est vrai que cette der-nire devrait faire leffort dexpliciter lesprocdures de calcul dont elle se sert.

    Rente accidentde travail

    Etant bnficiaire d'une rente depuis l'an-ne 1995 suite un accident de travail, jevoudrais savoir si j'ouvre droit l'augmenta-tion exceptionnelle sur les pensions et alloca-tions de retraite dcide par le gouverne-ment en janvier 2012, car au niveau de macaisse, il m'a t signifi qu'aucune circulaired'apllication ne leur tait parvenue ce jourconcernant ce type de pension.

    Par ailleurs, je vous prie de bien vouloirm'indiquer le numro et la date de parutiondu dcret d'application de cette dcisiond'augmentation au Journal officiel. Veuillezme rpondre si possible par mail.

    R. Hacne, wilaya de Skikda

    RPONSE : Les rentes dues un acci-dent de travail, verses par la Cnas, nesont pas concernes par les revalorisa-tions annuelles des pensions de retraite etdinvalidit : la loi relative la retraite ne leprvoit pas.

  • Le SoirdAlgrie Culture Lundi 24 juin 2013 - PAGE 10

    Plusieurs mondes paralllescohabitent en Algrie. Chacun deces mondes a ses propres habi-tants paraissant diffrents de ceuxdes autres mondes. Il y a dabord lemonde des croyants. A chaquedeux pas dans la rue, tu entendsdes Algriens rpter des formulespieuses comme Nous sommes ceque Dieu voulu que nous soyonsou Je viendrai demain aprs laprire de lasr incha Allah !

    Ce monde occupe le mmeespace quun autre monde fait luide violences, de mchancets, devulgarits et o les gens sont sansscrupules et sont prts vendreleur me au diable afin darriver leur but. Les deux mondes sem-blent se chevaucher, sans sentre-choquer et sans entrer en conflitlun avec lautre. Le troisimemonde est celui des dmocratesfrancophones qui passent leurtemps parler de valeurs rpubli-caines, de dmocratie, de droits delhomme et de libert dexpression.Lui aussi cohabite avec le mondedes islamistes arabophones recon-naissables leur accoutrement etqui eux ne parlent que de charia etdes lois de Dieu que tous devaientappliquer, sans rflchir. Tous cespeuples des diffrents mondesparallles semblent saccommoderde la salet qui les entoure, deleau qui tomb