Tilleul séculaire du pays de chimay

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Fleur d'hiver ... Plantes magiques ... C'est le pied d'un très vieux tilleul, dont la présence est attestée en 1599 mais qui est sans aucun doute plus âgé, on parle de 700 ans, qu'une jolie fleur a décidé d'embellir en plein hiver. Ce vénérable tilleul (Tilia platyphyllos) c'est celui de Bailièvre, le tilleul du Moulin. Sa silhouette, tout droit tirée d'un conte fantastique, invite le promeneur à contourner les neuf mètres de la base de son tronc exceptionnel. La fleur qui colonise son pied en ce début du mois de janvier n'en est pas moins remarquable, puisqu'il s'agit d'une hellébore, genre de la famille des Ranunculaceae dont notre flore compte deux espèces indigènes : H. viridis (Hellébore vert) et H. foetidus (Hellébore fétide). Rose de Carême (Helleborus orientalis) On rencontre aussi quelques espèces exotiques, parfois subspontanées, dont cette H. orientalis. La couleur pourpre évoque la subsp. abchasicus. Les hellébores sont des plantes vénéneuses, notamment par la présence dhelleborine, un diglycoside amer, dont les effets s'apparentent à ceux de la digitaline. Pour une raison que ne justifie pas son efficacité, elle a été abondamment utilisée depuis l'Antiquité pour «traiter» à peu près tous les dérèglements psychiatriques : folie, épilepsie, fièvres quarte etc.

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Hellebore et tilleul séculaire : une association pleine de mystère. Observation à Bailièvre, Belgique

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Fleur d'hiver ... Plantes magiques ...

C'est le pied d'un très vieux tilleul, dont la présence est attestée en 1599 mais qui est sans aucun

doute plus âgé, on parle de 700 ans, qu'une jolie fleur a décidé d'embellir en plein hiver.

Ce vénérable tilleul (Tilia platyphyllos) c'est celui de Bailièvre, le tilleul du Moulin. Sa silhouette, tout

droit tirée d'un conte fantastique, invite le promeneur à contourner les neuf mètres de la base de

son tronc exceptionnel.

La fleur qui colonise son pied en ce début du mois de janvier n'en est pas moins remarquable,

puisqu'il s'agit d'une hellébore, genre de la famille des Ranunculaceae dont notre flore compte deux

espèces indigènes : H. viridis (Hellébore vert) et H. foetidus (Hellébore fétide).

Rose de Carême (Helleborus orientalis)

On rencontre aussi quelques espèces exotiques, parfois subspontanées, dont cette H. orientalis. La

couleur pourpre évoque la subsp. abchasicus.

Les hellébores sont des plantes vénéneuses, notamment par la présence d’helleborine, un diglycoside amer, dont les effets s'apparentent à ceux de la digitaline. Pour une raison que ne justifie pas son efficacité, elle a été abondamment utilisée depuis l'Antiquité pour «traiter» à peu près tous les dérèglements psychiatriques : folie, épilepsie, fièvres quarte etc.

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Les patients qui ont survécu à ces médications ne doivent leur salut qu'à l'emploi du faux hellébore (Veratrum album), moins toxique que le vrai et confondu souvent avec lui. L'ellébore porte le nom d'anticyricón. Dans la Rome antique, l'expression «Mettre le cap sur Anticyre» exprimait de façon raffinée le fait de «montrer des signes de folie».

Texte & photos Patrice Wuine

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Nichoir Insolite ...

Un nichoir prestigieux, installé sur le mur de la conciergerie de Val Duchesse, ce qui ne manque pas

d'humour... J'ai vu une mésange bleue s'y engouffrer.

Message personnel : Philippe, tu sauras à l'avenir que faire des caisses de Château Carignan qui

encombrent ta cave.