TIC MAGAZINE Edition N°09

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Ce numéro ne peut être vendu N° 9 Octobre-Décembre2013 OtmanE Serraj DG Bull Maghreb p: 16 « Les décideurs ont des réflexes propres aux marchés matures » Solutions ERP face aux nouvelles tendances technologiques p: 26 Applications mobiles un projet stratégique p: 14 Communications unifiées comment en tirer profit p: 12 EVAS la renaissance du NAC p: 20 Technologie NFC ce que vous devez savoir p: 22 Le magazine marocain des Technologies de l’Information et de la Communication TIC MAGAZINE

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TIC Magazine est le premier magazine marocain francophone dédié aux Technologies de l’Information et la communication, destiné aux professionnels du secteur au Maroc Plus d'infos sur http://www.ticmagazine.net

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N° 9

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3OtmanE Serraj DG Bull Maghreb

p: 16

« Les décideurs ont des réflexes propres aux marchés matures »

Solutions ERPface aux nouvelles tendances technologiquesp: 26

Applications mobilesun projet stratégiquep: 14

Communications unifiéescomment en tirer profitp: 12

EVASla renaissance du NACp: 20

Technologie NFCce que vous devez savoirp: 22

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TIC MAGAZINE

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EDITO

K. LahkimDirectrice de la Publication

A lors qu’on attend l’annonce de la cession des parts de Vivendi pour Etissalat, comme on attendrait Godot, voilà que IAM, qui n’est pas

au bout de ses peines, avec cette attente qui n’a que trop duré, essuie un coup dur en terme d’image de marque auprès de ses clients. En effet, le 03 Octobre 2013, le réseau de Maroc Telecom a connu une perturbation grave qui a duré plus de dix heures, selon nos sources, causant du tort à sa clientèle, essentiellement celle dont le GSM est un outil de travail. Selon nos sources, il s’agit d’une panne au niveau de l’IN (Intelligent Network). L’opérateur historique n’a sorti ni communiqué de presse ni présenté ses excuses aux millions d’utilisateurs de ses services. A peine a-t-il signalé le fait sur des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook. Faut-il préciser à l’opérateur historique que tous ses clients ne sont pas adeptes des réseaux sociaux ? Ou IAM aurait réagi sur Twitter et Facebook juste parce que c’est via ces médias que les clients pourraient malmener son image de marque ?Dans un marché à forte concurrence, ce genre d’indicent ne pourrait que faire le bonheur des opérateurs concurrents qui se feraient une joie de servir les clients mécontents d’IAM. Avec des offres qui ne sont pas si différents les uns des autres et des prix presque identiques, l’avantage de l’ancienneté sur le marché ne pourrait plus être un argument de fidélisation. Heureusement pour IAM que ces pannes de réseaux touchent de temps à autre tous les opérateurs; ce qui revient à dire, que la qualité du réseau au Maroc, n’est pas encore un acquis et que l'ANRT a encore du pain sur la planche pour que le client marocain en ait pour son argent.g

Le réseau IAM fait bien des mécontents

Le réseau de Maroc

Telecom a connu une

perturbation grave qui a

duré plus de dix heures.

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SOMMAIRE 04

05 KasperskyLes appareils Android sous bonne protection

06 Galaxy Note 3Puissant, innovant, mais surtout pratique

07 NELITE NORTH AFRICAMeilleur Partenaire Microsoft de l’année pour

la 3e fois d’affilée

08 INTEL introduit la 4ème génération d’Intel Core

10 City NextMicrosoft soutien les villes de la région MEA

11 INWIMeilleur opérateur télécom d’Afrique du Nord

Progiciels ERP: quelles tendances ?Autrefois réservés aux grandes entreprises, les progiciels de gestion (ERP) sont aujourd’hui fréquents même dans les PME PMI. Depuis que ses solutions ont vu le jour dans les années 70, elles n’ont pas cessé d’évoluer en fonction des besoins et des avancées technologiques. Avec les futures tendances, elles amorcent une nouvelle ère dans la gestion des entreprises.

26 DOSSIER

Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca.

• Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000 Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: [email protected]

• Web: www.ticmagazine.net • Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte

• Directrice de la Publication: Kaoutar Lahkim • Rédacteur en chef: Said Zinnid

• Journalistes: N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT: A Kharbach, H. El Alloussi

• Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449

ACTUALITES Anaylse Sectorielle12 Communications Unifiées: Comment en tirer profit14 Applications mobiles: un projet stratégique

Profil Pro 16 Avec Otmane Serraj DG de Bull Maghreb

Technos 20 Sécurité: EVAS, la renaissance du NAC22 Technologie NFC: ce que vous devez savoir

Networking30 Facebook: IAM, Inwi et Méditel au top 10 30 Inwi Days: un hackaton gaming les 26 et 27 Octobre 2013

Fait Marquant32 Med-IT: la 5e édition à partir du 19 novembre 201334 Salon e-commerce.ma: 77% des exposants satisfaits

TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013

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Selon les prévisions de Kaspersky Lab, l’année 2013 sera marquée par l’augmentation des malwares

sur les plateformes mobiles connectées, particulièrement Android, la plateforme la plus répandue à travers le monde et la plus attaquée, notamment en 2012, où elle concentre à elle-seule, plus de 99% des malwares mobiles. Partant de ce constat, Kaspersky a sorti sa solution «Kaspersky Security for Android», dédiée aux tablettes et Smartphones, désormais autant menacés par les programmes malveillants et le vol que les ordinateurs portables. Cette solution «tout-en-un» permet de protéger un Smartphone ou une tablette Android contre les virus,

les programmes malveillants, le phishing Internet, le vol et bien d’autres risques. Au format carte passe-partout, Kaspersky Security for Android est disponible chez les points de vente habituels au prix public conseillé de 110 MAD TTC. g

Nokia vient d’annoncer la sortie du Lumia 625, un Smartphone ultra rapide, facile à utiliser et qui jouit d’un

large écran LCD super-sensible de 4,7 pouces ainsi qu’un accès 4G. Il possède également un slot de mémoire SD qui étend sa capacité de stockage à plus 64 Go. Sorti avec la dernière version de Windows Phone 8 et de la mise à jour de Nokia Lumia Amber, le Lumia 625 se veut un Smartphone convivial et accessible à un prix abordable. Les vignettes dynamiques se mettent à jour directement sur l’écran d’accueil et le hub Contacts permet de rester connecté plus facilement avec ses amis et ses proches. Le Nokia Lumia 625 comprend également un grand nombre d’innovations présentes dans le modèle haut de gamme,

Nokia Lumia 1020. Et grâce aux 165 000 applications auxquelles il accède, le Lumia 625 s’affirme comme un Smartphone complet et agréable. Le Nokia Lumia 625 offre aussi des services HERE utilisant la géolocalisation, avec des cartes gratuites (HERE Maps) ; une navigation virage par virage (HERE Drive) et un guide des transports publics (HERE Transit).g

À l’occasion de la dernière conférence d’Africa Telecom People (ATP 2013) tenue à Abidjan en Côte D’Ivoire, l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications a été désignée en tant que «meilleur régulateur Afrique du Nord», pour la deuxième fois de son histoire, pour son action continue en faveur du développement de la concurrence au Maroc. Le salon des acteurs des télécoms en Afrique, Africa Telecom People, distingue annuellement les personnalités et institutions qui ont laissé une empreinte d’exception dans la région. g

LG vient de lancer au Maroc son imprimante de poche intelligente, LG Pocket Photo (PD233). Dotée de fonctions de partage et de connexion avancées, la LG Pocket Photo offre une impression originale des clichés sans fil reçus depuis son Smartphone via Bluetooth ou NFC ; ce qui fait d’elle le compagnon idéal des Smartphones Android et iOS. Portable et pratique, la Pocket Photo ne mesure que 72 x 120 x 24 mm pour seulement 215 grammes et permet des tirages de taille 5,1 x 7,6 cm, faciles à partager ou à exposer. La LG Pocket Photo fonctionne sans cartouche d’encre et utilise une technologie d’impression sans encre de ZINK basée sur la chaleur qui, par un procédé de sublimation thermique, révèle les couleurs qui se trouvent dans le papier ZINK 2.0. g

les appareils Android sous bonne protection

la saga Lumia se poursuit

lance la Pocket PhotoKaspersky

Nokia Lumia 625

LG

ANRT: meilleur régulateur en Afrique du Nord

ACTUALITES

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06ACTUALITES

Disponible en 32 Go ou 64 Go de stockage interne, avec un slot pour carte microSD, le nouveau Galaxy Note 3 est doté d’un écran

large (5.7 pouces) Full HD Super AMOLED. Plus mince (8,3 mm) et plus léger (168g) en termes de design, il dispose d’une batterie plus puissante et plus durable (3200 mAh). Grâce à son caméra arrière de 13 MP avec une stabilisation Smart et une haute qualité de flash LED CRI, le nouveau Note 3 permet de réaliser de bonnes captures même dans de mauvaises conditions d’éclairage. Le Note 3 intègre aussi les dernières technologies LTE - CAT4 Carrier Aggregation et prend en charge un plus grand nombre de fréquences multiples. Outre les progrès technologiques significatifs, Samsung n’a pas lésiné sur le design du nouveau Note qui reprend certes les formes du Galaxy S4 mais qui offre un nouveau look haut de gamme grâce au contour façon aluminium qui cercle l’ensemble ainsi que le design de la coque arrière qui possède désormais un couvercle souple et lisse au toucher raffinant sa forme.Par ailleurs, le nouveau S Pen modernise l’expérience de prise de notes et offre la possibilité d’accomplir ses tâches quotidiennes en un seul clic. En effet, le S Pen avancé est conçu pour jouer le rôle d’un pilote

de communication entre le téléphone et l’utilisateur en créant un apport essentiel et des fonctions de contrôle uniques. Un simple clic sur le bouton du stylet S au-dessus de l’écran présente aux utilisateurs du «Air Command»;

une palette de cinq puissantes fonctionnalités qui facilite les tâches.

Et pour des prises de notes plus avancées, le nouveau S Note offre une solution

complète qui permet d’écrire facilement, d’organiser, d’éditer et de parcourir ses notes

avec une interface conviviale.

Le nouveau S Note peut également être synchronisé avec Evernote ou un compte Samsung et être activé pour accéder et visualiser ses notes à partir de n’importe où. Côté performances, le nouveau Note 3 intègre 3Go de RAM offrant plus de vitesse de traitement. De plus, la fonction «New Multi Window» a été améliorée permettant désormais d’ouvrir deux instances (fenêtres) de la même application ce qui permet de renforcer la productivité et la collaboration entre les programmes.Par ailleurs, le Note 3 améliore la fonction «Group Play» introduite avec le GALAXY S4. Ainsi, les utilisateurs peuvent partager ou lire du contenu, voir même jouer simultanément avec leurs amis.Le GALAXY Note 3 est doté d’un système amélioré de protection de la sécurité et des données grâce à «Samsung KNOX». Les utilisateurs peuvent activer KNOX pour exécuter ou archiver des applications et des données pour lesquelles la sécurité est sensible, dans un environnement d’exécution protégé dit «Container». La sécurité au sein du container est renforcée par une protection niveau-système contre les logiciels malveillants et le hameçonnage ainsi que les tentatives de piratage sur des appareils volés ou perdus. De plus, le Note 3 ne peut plus être reconfiguré selon les paramètres d’usine grâce à la fonction «Find My Mobile» qui permet de désactiver le téléphone et de suivre ou d’effacer à distance les données des mobiles perdus ou volés.g

Depuis 2011, Samsung sort une nouvelle version de son Galaxy Note à chaque édition du salon IFA de Berlin. 2013 ne fait pas l’exception et Samsung récidive avec le Note3, une version totalement reliftée de son prédécesseur.

puissant, performant et brillant par ses fonctionnalités pratiquesSamsung GALAXY Note 3

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Epson vient de lancer sur le marché marocain sa dernière génération d’imprimantes Ink Tank System

(ITS) basés sur des réservoirs d’encre intégrés de très haute capacité avec des bouteilles d’encre pour la recharge. Ces imprimantes ITS permettent une importante volumétrie d’impression avec un coût d’impression par page extrêmement faible, ce qui constitue une réelle alternative aux imprimantes à cartouches d’encre traditionnelles.À ce propos, Jean-Marie Lacroix, VP marchés émergents chez Epson explique: «Nous sommes le premier fabricant d’imprimantes au monde à introduire cette innovation. Nos clients marocains attendent de nous des imprimantes capables de leur offrir une grande qualité à des coûts très faibles… Grâce aux imprimantes ITS à réservoirs d’encre intégrés, nous renforçons notre engagement vis à vis de nos clients en leur proposant des impressions à faibles coûts tout en maintenant le niveau de qualité d’impression qu’ils exigent».Neuf modèles ITS ont été donc introduits au Maroc, pour particuliers et PME. Chaque modèle est équipé de la technologie Micro Piezo Epson qui garantit l’obtention systématique d’impressions de haute qualité et à faibles coûts. Et si ces imprimantes sont plus chères à l’achat que d’autres, le RoI est

garanti en peu de temps grâce au système ITS puisque les 4 bouteilles d’encres (CMYK) fournies avec les Séries L permettent d’imprimer jusqu’à 4000 pages N/B et 6500 pages en couleur.

Par ailleurs, Epson a introduit au Maroc trois séries d’imprimantes et de multifonctions

Professionnelles. Basées également sur la technologie Micro Piezo, les WorkForce Pro (Monofonction WP-4015DN, Multifonctions WP-4515DN et WP-4525DNF) constituent une véritable alternative au laser au vue des possibilités de connectivité ainsi que les économies financières, de temps, d’effort et pour l’environnement qu’elles offrent.En effet, les imprimantes WorkForce

Pro permettent de réduire jusqu’à 50% les coûts d’impression grâce à ses cartouches d’encre de grande

autonomie adaptées à l’usage professionnel. Aussi, les WorkForce Pro utilisent une technologie d’impression froide et jouissent d’un recto-verso efficace, elles ne préchauffent donc pas et optimisent l’usage du papier, ce qui apporte une productivité et réactivité accrues. De plus, les WorkForce Pro sont toutes ecoénergétique grâce à une très faible consommation électrique en impression comme en veille. Ne disposant pas de four, de bloc photoconducteur ou de courroie de transfert, elles génèrent moins de déchets qu’une imprimante laser. Enfin, les WorkForce Pro sont équipées de connectivité Ethernet ou Wifi pour s’adapter aux besoins des professionnels.g

Cet été s’est tenue, à Houston, la conférence annuelle des partenaires Microsoft (WPC). À cette occasion, Jean-Christophe Boyer, Directeur Général de Nelite North Africa, a reçu, pour la 3e année consécutive, l’Award du «Meilleur Partenaire Microsoft de l’année pour le Maroc». Cette récompense, une fois de plus, consacre toute l’expertise de Nelite sur les technologies Microsoft ainsi que son profond engagement pour le Maroc. À ce propos, Jon Roskill, VP Worldwide Partner Group au sein de Microsoft a déclaré «Nous sommes heureux de reconnaître Nelite en tant que partenaire Microsoft de l’année au Maroc». Il rajoute «Nelite a apporté une valeur ajoutée exceptionnelle à nos clients communs et est un brillant exemple de l’excellence que nous voyons dans nos meilleurs partenaires Microsoft».Crée il y a à peine 4 ans, Nelite North Africa, filiale du Groupe français Nelite également présent aux États-Unis et en Bulgarie, a su se distinguer au Maghreb par la qualité de ses projets mis en œuvre et le niveau de compétences de ses collaborateurs. g

meilleur Partenaire Microsoft de l’année pour la 3e fois d’affilée

Epson

Nelite North Africa

promeut sa dernière génération d’imprimantes

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08

Pourquoi une nouvelle génération de processeurs ?Cette nouvelle génération de processeurs répond au changement des usages et à une tendance vers la mobilité et la performance. La 4e génération de processeurs Intel Core assure les gains les plus importants en termes d’autonomie de toute l’histoire d’Intel avec des niveaux de consommation énergétique atteignant les 6 watts seulement permettant la mobilité d’une journée de travail. Ils doublent les capacités graphiques et améliorent la performance processeur de plus de 15% par rapport à la génération précédente. Ceci accélère l’émergence de la nouvelle catégorie des équipements informatiques 2-en-1.

Cet équipement «2 en 1», e quoi s’agit-il ?Ce sont les premiers appareils combinant véritablement les performances et les capacités graphiques renversantes d’un vrai PC lorsque vous en avez besoin; avec la mobilité et la facilité d’utilisation d’une tablette quand vous le désirez. C’est ce besoin de mobilité et de performance que l’on voudrait satisfaire dans un seul appareil au design aussi innovant et léger.

En quoi cela présente une nouveauté ? Il existe bien des smartphones qui offrent de telles capacités ? Les frontières délimitant les différentes catégories

d’ordinateurs personnels s’estompent et nous assistons à une convergence des appareils mobiles vers ce qu’Intel appelle les «2 en 1» ; Les consommateurs sollicitent de plus en plus leurs appareils ultramobiles - leurs smartphones et tablettes - pour réaliser des tâches de consommation de plus en plus lourdes, comme le streaming vidéo rapide et fluide. Cela nécessite de meilleures performances de traitement et de graphisme. Dans le même temps, les tâches de création et de productivité - comme la création et l’édition de vidéos - qui sont traditionnellement associés avec des appareils plus puissants et plus grands, font leur chemin dans les formats toujours plus mobiles. Le résultat est une demande croissante pour des appareils capables de faire plus dans un format plus petit, plus léger et plus mobile. La 4e génération Intel Core répond à ce défi en permettant la conception de nouveaux Ultrabooks et appareils «2 en 1» superpuissants et flexibles.

Une amélioration de 50% de l’autonomie de la batterie et une performance graphique doublée par rapport à la génération précédente. Que cela signifie –t-il ?Cela signifie que pour une batterie de même capacité que sur la génération précédente, on peut avoir 2 fois plus d’autonomie. Cela permet de diminuer la taille de la batterie et son poids afin de prolonger l’autonomie.

Comment toutes ces performences ont été rendues possibles ?Grâce à la loi de Gorden Moore, fondateur d’Intel, nous réusissons à réduire la consommation énergetique tout en augmentant la performance ; nous doublons le nombre de transistors en moyenne tous les 18 mois sur la même surface, ce qui permet d’augmenter les GHz et donc la performance. De plus, sur la 4e génération, nous innovant aussi en optimisant la micro architecture du processeur en passant d’un process plus dense (gravure sur 22nm) et en utilisant des transistors 3D (Tri Gate) beaucoup plus performant.g

A l’occasion du «Intel Technology Day», Intel vient de dévoiler la 4e génération de processeurs Intel Core. Il s’agit de la première puce conçue intégralement pour l’Ultrabook et la modification la plus importante apportée à la feuille de route d’Intel depuis la technologie Intel Centrino. A ce propos, ci-après, un entretien exclusif M. Karim Bibi Triki, DG Intel Corporation pour les pays de l’Afrique du Nord et du Levant.

introduit la 4ème génération d’Intel CoreIntel

ACTUALITES

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Thales et Schneider Electric ont signé un accord de coopération portant sur la commercialisation de solutions et

services visant à protéger les systèmes de contrôle-commande des cyberattaques.Cette coopération permet aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), industriels et défense, de bénéficier de solutions à la pointe de la technologie pour faire face aux nouvelles menaces auxquelles ils sont confrontés (attaques informatiques, accès illégitimes au travers des réseaux sans-fil, infections par introduction de clés USB, etc.). Les offres proposées (gestion des risques, analyse de vulnérabilités, définition des architectures de sécurité, mise en place de mesures de

protection et de surveillance, maintien en conditions de sécurité, interventions sur incident, etc.) sont parfaitement adaptées aux système d’automatismes et de contrôle commande des clients de Schneider Electric et Thales, et à leurs environnements spécifiques.g

À l’occasion du 4e congrès de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), tenu dernièrement

à Rabat, Microsoft a présenté CityNext, une initiative qui permet aux villes de créer de nouvelles possibilités grâce à des services Cloud flexibles en proposant aux employés de la ville des systèmes et des applications adaptés aux entreprises. À ce propos, Charbel Fakhoury, VP Microsoft MEA explique «Microsoft CityNext aide les villes à évoluer avec une nouvelle ère d’innovation, incluant la bonne combinaison de la technologie du Cloud, des appareils mobiles, de l’analyse de données et des réseaux sociaux. C’est ce qui permettra aux villes de mettre en place une approche axée sur les populations dans le but d’avoir un impact

réel dans leur développement». CityNext concentre un écosystème de solutions, dispositifs et services pour les partenaires de Microsoft, capables de connecter et de transformer plusieurs fonctions de la ville, y compris : l’énergie et l’eau ; le bâtiment, l’urbanisation et l’infrastructure ; le transport; l’éducation, la santé et les services sociaux ; la sécurité publique et la justice, etc. g

Pour mettre en avant son rôle d’entreprise créatrice d’innovations et d’expériences différentes, LG vient de dévoiler sa nouvelle signature «It’s All Possible» (Tout devient possible). Ce slogan fait écho à la nouvele stratégie de LG qui a mené de nombreux

changements ces dernières années, avec l’avènement de nouvelles technologies et de nouveaux comportements de consommation. Ce nouveau thème véhicule la volonté de LG de s’inspirer des consommateurs, pour répondre au mieux à leurs besoins. g

Positive Technologies vient de présenter au Maroc, MaxPatrol, sa solution logicielle qui permet de contrôler la conformité de la sécurité de toute l’infrastructure IT de l’entreprise. MaxPatrol permet de contrôler les configurations de plus de 70 plateformes et applications, y compris les équipements sans fil et VoIP, les systèmes ERP dont SAP, les systèmes SCADA, etc. Le moteur d’analyse des configurations et des vulnérabilités de MaxPatrol fonctionne sans agents, ce qui évite aux systèmes critiques toute éventuelle perturbation. Plus encore, Maxpatrol se base sur un système heuristique qui réduit considérablement les false-positives. Et pour une meilleure prise de décision, MaxPatrol permet de générer des rapports qui indiquent avec exactitude le niveau de conformité de son SI. g

proposent des solutions idoines aux Opérateurs d’Importance Vitale

Microsoft soutien les villes de la région MEA

une solution all-In-One de sécurité, signée Positive Technologies

It’s All Possible; une nouvelle signature pour une nouvelle stratégie

Thales et Schneider Electric

CityNext

MaxPatrol

LG

ACTUALITES 10

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Sous le patronage du MICNT Marocain, et en collaboration avec l’ANRT, le conseil des fibres optiques à

domicile pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (FTTH Council MENA) organise à Marrakech, les 27 et 28 Novembre 2013, la 5e édition de sa conférence annuelle sous le thème «Les fibres optiques à domicile, nouvelle époque de la transition digitale». De nombreux intervenants représentant les secteurs public et privé de l’ensemble de la région participeront à cet évènement avec au programme, des analyses et des études de cas relatives à certains opérateurs et projets d’affaires. À cette occasion, Faris Awartani, président du FTTH Council

MENA, a déclaré que «depuis sa création, le conseil veille à fournir un cadre économique favorable et une plateforme interactive pour les opérateurs de télécommunication dans les pays arabes afin de discuter les opportunités et défis confrontant l’industrie des fibres optiques dans la région». g

HP commercialise sa nouvelle série de PC tout-en-un HP ENVY Recline qui, selon le constructeur, offre

l’expérience tactile la plus immersive et la plus complète disponible aujourd’hui sur ce type d’ordinateurs. Bénéficiant d’une conception véritablement innovante, les PC HP tout-en-un permettent aux utilisateurs de faire pivoter l’écran tactile et de modifier sa hauteur et sa proximité, assurant ainsi une meilleure interaction et un confort accru. Ils offrent des fonctionnalités tactiles 10 pouces, avec une conception ajustable et révolutionnaire pour un meilleur contrôle et toujours plus de confort d’utilisation. Les deux PC tout-en-un HP ENVY Recline23 et HP ENVY

Recline TouchSmart27 embarquent des processeurs Intel® Core i-series de 4e génération, et des composants discrets NVIDIA pour un meilleur rendu graphique. À ce propos, Louis Perrin, Directeur du groupe Produits grand public, Impression et Systèmes personnels, HP EMEA explique: «avec son design innovant, HP ENVY Recline est capable de s’adapter très simplement et de la manière la plus naturelle qui soit aux besoins des utilisateurs».g

Pour la 2e année consécutive, Inwi a été sacré meilleur opérateur en Afrique du Nord pour 2013, lors de la 9e édition des Africa Telecom People Awards à Abidjan et ce, face à des opérateurs régionaux de renom tels que Djezzy, Nedjma et Tunisiana.Le président du jury de l’ATP Awards, Bernard Sanchez, a tenu à féliciter Inwi pour cette distinction qui lui confère un statut de leader régional en tant qu’entreprise innovante en phase avec son marché et à l’écoute de ses clients. À cette occasion, Fréderic Debord, DG d’Inwi a déclaré que «cette nouvelle consécration est une preuve de plus de la confiance que nos clients nous accordent et une reconnaissance de nos efforts continus en terme de qualité de service. C’est grâce à leur confiance que nous nous sommes imposés comme l’opérateur télécom global et alternatif incontournable au Maroc et dans la région».g

en conclave à la ville ocre du 27 au 28 Novembre 2013

une expérience utilisateur unique

meilleur opérateur télécom d’Afrique du Nord

FTTH Council MENA

PC tactiles HP tout-en-un

Inwi

David Meads

Cisco renforce son équipe de Leadership en AfriquePour renforcer sa stratégie commerciale en Afrique, Cisco a annoncé la promotion de David Meads au poste de VP pour l’Afrique. Il sera responsable des opérations de vente ainsi que de la stratégie de commercialisation à travers le continent. Meads sera assisté par Sabrina Dar, nommée Directrice Générale des ventes pour l’Afrique de l’Est (y compris le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda et l’Éthiopie) ainsi que Dare Ogunlade, promue Directrice Générale des ventes pour le Nigéria le Ghana, le Libéria et la Sierra Leone. g

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L’unification des différents moyens de communi-cation (Email, Téléphone, Fax, GSM, etc.) de l’en-treprise permet d’augmenter sa productivité et

sa réactivité. Ceci passe via la création de nouveaux canaux de communication offrant de multiples servi-ces à valeur ajoutée dont la messagerie instantanée, la visio-conférence, le partage de bureaux, etc. Les barrières techniques et financières s’estompent alors rapidement pour laisser place à des solutions qui sont parfaitement intégrées au workflow bureautique. Fo-cus sur deux offres disponibles au Maroc.

Microsoft Lync Server 2013, une plateforme inté-gréeLa plateforme Microsoft de Communications Unifiées «Lync Server» s’intègre aisément avec l’architecture Microsoft existante (contrôleur de domaine, bases SQL, applications métiers basées sur SharePoint, Dynamics, etc.) permettant aux administrateurs de garder facilement leurs repères. Sa dernière version offre un large panel de fonctionnalités permettant aux collaborateurs de fluidifier leurs communica-tions. La «Présence» permet de vérifier la disponibi-lité des contacts à partir de tout produit Office. La messagerie instantanée constitue la brique la plus utilisée de la solution, devenant rapidement le nou-

veau vecteur de communication de l’entreprise. La visioconférence HD de deux à plusieurs dizaines de participants, à partir de MS Lync, de matériels Poly-com ou compatible H264. Le partage de bureau ou d’applications permet de montrer votre écran ou de donner le contrôle de votre ordinateur à un collègue. MS Lync Server 2013 intègre également un ensemble de fonctionnalités dédiées à la gestion de la télépho-nie à travers «Enterprise Voice» qui joue le rôle d’un véritable PBX d’entreprise. Des téléphones IP, compa-tibles MS Lync, issus de nombreux constructeurs dont HP, snom ou encore Polycom sont disponibles sur le marché. Cerise sur le gâteau, il vous sera possible de fédérer votre infrastructure avec tout autre organisme disposant de Lync Server 2013, avec toute plateforme XMPP (Gmail, Yahoo,…) ou avec les utilisateurs de Skype. Plus encore, il existe de nombreux ponts vers MS Lync Server 2013 et ce, à partir de toutes les étapes du Worflow bureautique dans Microsoft Office. Dis-ponible pour Smartphones, tablettes et PC/MAC, MS Lync Server 2013 vient poser sa vraie valeur ajoutée avec son intégration dans l’environnement de travail existant. En environnements hétérogènes, l’ensemble des collaborateurs peut communiquer avec un même outil, nativement créé pour favoriser la mobilité. En effet, que la connexion soit au niveau du LAN ou à l’extérieur, l’utilisateur final n’a pas à se soucier de la configuration. Pour les équipes techniques, MS Lync Server 2013 repose sur une configuration centralisée administrable via un éditeur de topologie intuitif. La haute disponibilité est au cœur de la plateforme per-mettant d’envisager des déploiements de toute taille. Les serveurs, qu’ils soient physiques ou virtuels, sont regroupés en pool pour chaque grande fonctionnalité du système, assurant une fiabilité optimale. Pour les développeurs, il existe des API permettant d’intégrer l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme ainsi que des technologies annexes, dont la synthèse et la reconnaissance vocale, au sein d’applications maison quel que soit le langage utilisé.

comment en tirer le meilleur profit ?Communications Unifiées

Les Communications Unifiées (UC) permettent d’accroître et de fluidifier les échanges d’information au bénéfice de la productivité des entreprises. Cependant, prendre ce tournant majeur requiert un accompagnement d’experts. Dans ce cadre, les spécialistes UC de Top System Maghreb nous apportent quelques éclaircissements sur la question.

12ANALYSE SECTORIELLE

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Elastix : l’alternative Open SourceElastix fait office de référence dans le domaine des Communications Unifiées Open Source. Son avanta-ge majeur réside dans son IPBX qui intègre toutes les fonctionnalités nécessaires à la gestion des télécom-munications d’une entreprise. En effet, Elastix intègre dans une seule et unique distribution IPBX, serveur fax, serveur mail / calendrier, serveur de messagerie instantanée XMPP et bien d’autres outils. Basé sur Asterisk, le serveur de téléphonie de Elastix dispose d’une interface web conviviale pour configurer gra-phiquement extensions, horaires, menus vocaux, fi-les d’attentes et toutes autres fonctions. Par ailleurs, Elastix est extrêmement extensible et permet aux ad-ministrateurs et aux développeurs de modeler leur infrastructure comme ils le désirent. Néanmoins, là ou MS Lync Server 2013 offre une solution totalement intégrée, Elastix nécessite un travail sur chacune des briques applicatives : l’intégration de la messagerie instantanée avec la téléphonie ou la mise en place de la visio-conférence nécessitent la configuration de plusieurs modules de la plateforme. Elastix est idéal pour les structures privilégiant la téléphonie sur IP par rapport aux autres fonctions d’une plateforme UC. L’investissement en termes de licences étant ré-duit, les budgets peuvent être ventilés vers plus d’ac-compagnement et de transfert de compétences de la part d’experts de renom comme Top System Ma-ghreb.

Terminaux snom: pérennité de l’investissementLe canal de communication privilégié restant le té-léphone, il est donc important de choisir, avec soin, des équipements robustes et fiables qui permettent de pérenniser les investissements tout en bénéficiant des dernières avancées technologiques. En tant que distributeur exclusif des téléphones IP Allemand snom, Top System Maghreb a eu pour principal vec-teur dans ce choix, la double stack permettant de se connecter simultanément à tout IPBX SIP (Elastix par exemple) et à MS Lync Server. Les entreprises dispo-sant déjà d’un IPBX peuvent ainsi faire une transition en douceur entre MS Lync Server 2013 et leur systè-me de téléphonie existant. Par ailleurs, l’API intégrée permet aux développeurs de créer des applications directement accessibles depuis le téléphone. Conçus pour les déploiements de masse, les téléphones snom s’avèrent un excellent choix pour des architec-tures UC grâce notamment à leur flexibilité de para-métrage et aux protocoles ouverts qu’ils utilisent.

Les trois points clé pour un projet UC réussiLa clé de voûte de la réussite d’un projet UC est l’adop-tion des outils par les utilisateurs. L’axe majeur est de définir clairement les bénéfices pour les utilisateurs : la visio-conférence est-elle importante pour l’orga-nisation? Le téléphone de bureau restera-t-il l’outil

privilégié pour les communications vocales? Le par-tage de bureau sera-t-il adopté? De ces besoins dé-coulera logiquement la plateforme optimale à choi-sir. Il est ensuite important que la solution soit fiable dès la phase de pilotage. Sorti du Proof of Concept, la disponibilité de la plateforme doit être maximale. Enfin, l’expérience utilisateur doit être optimale. Ate-lier de découverte, séances de formation, vidéo sur l’Intranet seront tous des atouts majeurs pour que les collaborateurs prennent en main les différentes fonc-tionnalités de leur nouvel outil. Valeur ajoutée dans les tâches quotidiennes, utilisation aisée et fiabilité du système apporteront ainsi la confiance nécessaire à l’adoption de toute la solution par les usagers.g

Top System Maghreb : Des solutions adaptées

Top System Maghreb conseille, déploie, assiste et développe des briques sur mesure pour bâtir des solutions répondant aux critères fonction-nels, budgétaires et temporels de leurs clients. Les processus d’analyse des besoins, de ma-quettage, de mise en production et de suivi de Top System Maghreb permettent aux équipes de travailler sur des déploiements de grande envergure. Avec de grandes références dans le domaine bancaire, énergétique, médical, grande distribution ou encore de l’assurance, Top System Maghreb a su capitaliser sur ses di-verses expériences pour intégrer des solutions adaptées. Particulièrement en matière de solu-tions UC, les équipes de Top System Maghreb accompagnent, depuis 2006, les sociétés Ma-rocaines dans la mise en place de solutions sur mesure. La BU UC est composée de deux cel-lules. Une première «Pro Microsoft» s’activant principalement sur des déploiements MS Lync ainsi que sur des développements «.Net». Une deuxième «Pro Open Source» intégrant Elastix, Asterisk ainsi que des développements orien-tés Web sur ces plateformes.

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Selon l’un des rapports de l’ANRT publié en 2013, sur les données de 2012, plus de 16% des usa-gers du parc de téléphonie mobile au Maroc

sont équipés de Smartphones ; ce qui présente un parc de l’ordre de 3,6 millions d’utilisateurs. Ce chiffre progresserait sans doute compte tenu des perspec-tives d’évolution des ventes de Smartphones et de tablettes d’ici 2015 et des prétentions d’équipements des usagers non-équipés jusque-là.Par ailleurs, le développement pour plateformes mo-biles est en pleine croissance, à tel point qu’avoir sa propre application est aujourd’hui aussi important que posséder son site Web. Toutefois, et malgré le fait que le marché de la mobilité soit porteur au Maroc, il reste encore sous-estimé malgré tous les bénéfices que cela peut engendrer.

Myandroid Maroc : une méthodologie éprouvéeAvoir son application mobile offre de nombreux avan-tages, notamment, le maintien d’une relation directe, continue et privilégiée avec sa clientèle. Fidéliser ou recruter sa clientèle, communiquer sur sa marque ou ses produits constituent autant d’avantages de ces nouveaux outils du quotidien, de plus en plus prisés pour leur caractère ludique et utile.

Cependant, la tentation de publier rapidement une application sans avoir pris le temps nécessaire pour sa bonne conception est une erreur. À ce titre, Karim Bennani, co-fondateur de Myandroid Maroc explique: «un utilisateur mécontent désinstallera l’application et n’y reviendra pas ! C’est pourquoi, chez Myandroid, nous nous basons sur une méthodologie éprouvée afin d’as-surer à nos clients et utilisateurs une qualité optimale».Une application mobile doit refléter les orientations stratégiques de l’entreprise. Pour y parvenir, deux questions principales se posent en amont de la phase de conception. Ces questions permettent de trouver le meilleur compromis entre ergonomie et technique: à quelle cible s’adresse l’application et quels services et expériences souhaite-t-on apporter à son utilisa-teur?Une fois l’application développée, il est nécessaire de la tester sur tous ses aspects fonctionnels et techni-ques avant de la publier et ce, afin de garantir la sa-tisfaction des utilisateurs. À ce propos, Majid Lahlou, co-fondateur de Myandroid Maroc précise qu’«une application ne répondant pas aux attentes de sa cible risque fortement d’obtenir des notes et des avis négatifs qui dissuaderaient de nouveaux utilisateurs de la télé-charger… Que ce soit Apple ou Google, si l’application est instable, lente ou ne répond pas aux standards, elle risque fortement d’être rejetée».Une fois l’application en ligne, il convient de mettre en place un processus d’amélioration continue visant l’ajout de nouvelles fonctionnalités pour répondre aux attentes croissantes des utilisateurs et faire en sorte qu’ils deviennent les premiers prescripteurs de l’application. Ces derniers constituent d’ailleurs, une mine d’or par leurs commentaires et leurs évaluations qui s’apparenteraient à une enquête de satisfaction car ils permettent d’améliorer l’application et de l’adapter aux besoins du marché. D’autre part, la qua-lité d’une application est perçue par l’utilisateur selon plusieurs critères tels que l’ergonomie, l’originalité, l’utilité, la praticité, etc.

le développement d’une appli, un projet stratégiqueApplications mobiles

Publier une application mobile constitue l’un des axes majeurs de médiatisation des marques, au même titre qu’une boutique ou un site Web. Cependant, une appli de mauvaise qualité peut s’avérer fatale à la marque. Eclaircissement avec Myandroid Maroc, une entreprise spécialisée dans la création d’applications mobiles.

14ANALYSE SECTORIELLE

TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013

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Ces critères doivent donc être au cœur des priorités de l’équipe de production lors de l’identification des axes d’amélioration de l’application.Le côté technique, bien que souvent moins percepti-ble par l’utilisateur final, ne doit pas être négligé non plus. Les Smartphones évoluent vite et proposent de plus en plus de fonctionnalités. Un exemple concret est l’évolution de la résolution des écrans plus de six fois supérieure à celle d’il y a deux ans. Il est donc in-concevable de nos jours de publier une application qui n’afficherait pas de graphisme en haute défini-tion. D’où la nécessité pour les développeurs de tenir compte des mises à jour techniques majeures et de les intégrer au besoin au sein de l’application.Il convient également d’accompagner la publication de l’application par une campagne de communica-tion adéquate pour la faire connaître à son public cible et surtout pour la démarquer au niveau des markets compte tenu du nombre important d’applications mobiles qu’ils accueillent quotidiennement et de la difficulté pour les utilisateurs d’identifier les nouvelles potentielles applications à télécharger.

Myandroid Maroc : des solutions clé en mainMyandroid propose des solutions clé en main en pre-nant en charge l’ensemble des étapes de réalisation d’applications de ses clients afin d’assurer une qualité à la hauteur de leurs attentes. Ceci se traduit par un cycle de vie basé sur un ensemble d’étapes, essentiel-lement, le conseil et l’analyse des besoins, la création des cahiers des charges ; la réalisation de la maquette représentant le design et les fonctionnalités de l’ap-plication cible ; la réalisation des développements puis d’une première série de tests des fonctionnalités; l’exécution de l’application sur plusieurs plateformes pour vérifier le rendu multi-formats ; la vérification de l’application avec le client afin de garantir une com-plète satisfaction de celui-ci ; la publication de l’ap-plication sur les «markets» dédiés et enfin le suivi et la maintenance de l’application à travers les mises à jour et le développement de nouvelles fonctionnalités.

Des références à l’appuiMyandroid Maroc a développé de nombreuses ap-plications mobiles sur les plateformes Android et iOS et qui ont été fortement appréciées des utilisateurs marocains et étrangers. Parmi ces appli, «Une Petite Faim», application destinée tant aux Marocains qu’aux étrangers de passage. Elle propose une sélection de restaurants dans sept villes au Maroc. «Radio Dialna», quant à elle, est une application destinée à tous les Marocains du monde. Elle propose l’écoute de près d’une soixantaine de stations radios marocaines et d’ailleurs. Se félicitant de cette dernière, Majid Lahlou explique: «nous sommes fiers de Radio Dialna qui a dépassé le cap des 5 millions d’écoutes depuis son lancement. C’est ex-ceptionnel !».

La troisième application est «Total Maroc». Elle se présente comme une application client proposant la géolocalisation des stations-service Total dans tout le royaume ainsi qu’un ensemble de services liés à l’entretien des véhicules. Les coins branchés ne sont pas en reste, avec «Pacha Marrakech» ; une applica-tion client affichant de manière efficace et intuitive le planning des événements du Pacha pour mieux orga-niser ses soirées à Marrakech. g

Cet article vous est offert par Myandroid Maroc

Myandroid Maroc est une start-up marocaine créée en 2011 par deux passionnés (Majid Lahlou et Karim Bennani) qui s’activent prin-cipalement dans la conception, le dévelop-pement, la publication et la maintenance d’applications mobiles multiplateformes sur Android et iOS (iPhone et iPad). À ce titre, Karim Bennani précise «… dans le cadre de notre activité, Myandroid répond aux besoins de développement de sa clientèle marocaine et internationale en leur proposant du conseil, du développement ainsi que de la communication intelligente». Justement, en matière de conseil, Myandroid accompagne ses clients à comprendre l’inté-rêt de mettre en place une application mo-bile et ce, dans une perspective de proposer la meilleure architecture applicative en fonc-tion du contenu de l’application et du public ciblé. Aussi, Myandroid conçoit-elle des ap-plications qui mettent en exergue les cata-logues produits et l’image de marque de ses clients, aussi bien en direct que via les réseaux sociaux. De plus, Myandroid met en place un contact direct avec sa clientèle via l’applica-tion mobile et influe positivement sur leur opinion et leur propension à consommer le produit commercialisé. g

Myandroid Maroc la petite histoire

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PROFIL PRO - Portrait

Otmane Serraj DG Bull Maghreb

la passion est une véritable énergie qui permet à un manager de tirer toute l’équipe

vers la réussite du challenge

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Le manager qui aime un seul challenge: la croissance

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À la tête de Bull Maghreb, dont la présence au Maroc remonte à 1950, Otmane Serraj est un homme qui aime les défis.

Fils de diplomate, il a eu l’occasion de développer très tôt une culture à l’international. Son parcours académique reste classique: classes préparatoires à Louis le Grand, à Paris, suivies d’études à l’Ecole Polytechnique avant de finir son cursus à Telecom Paris, avec un passage au MIT de Boston pour une spécialisation.Sa carrière professionnelle, il l’a démarrée chez France Telecom en 1996. Un an après, il entre en contact avec Siris, le premier opérateur télécom privé en France. Il y découvre l’esprit entrepreneurial. Au sein de cette entreprise, il assume des fonctions techniques pour finir manager de toute l’équipe de planification et d’ingénierie réseau. Avec le boom des startups en 2000, il décide en compagnie d’associés, de créer Oreka, un fournisseur d’accès internet, ayant un modèle très particulier à l’époque: aucun abonnement, aucun paiement, tout est financé par les coûts de communications téléphoniques. Ce fut, comme il le dit, « une belle aventure » qui prit fin avec l’arrivée de l’ADSL en France. Oreka fut vendue à Firstream, un groupe européen spécialisé dans les services dédiés aux étudiants. De fait, l‘actuel DG de Bull Maghreb, rejoint le même groupe en tant que Chief Technical Officer. « C’était ma première vraie responsabilité sur un périmètre de plusieurs pays. C’était le début de la gestion internationale; du management interculturel; etc. », nous confie-t-il. L’activité de ce groupe le mit en contact avec le monde de la monétique; notamment Alphyra, une société irlandaise très présente dans ce secteur. Alphyra ayant l’ambition de développer ses activités au niveau européen, Otmane Serraj y occupe le poste de directeur des opérations Europe du Sud. « C’était une belle plateforme monétique dont j’étais responsable avec une quinzaine de milliers de points de

vente sur la France, l’Espagne et l’Italie », déclare-t-il.L’envie de rentrer au Maroc, l’avait incité à penser importer ce modèle, en 2005. Mais, la priorité d’Alphyra était focalisée sur les pays d’Europe de l’Est. Dès lors, en 2007, il rejoint Dell, alors en pleine croissance au Maroc. Il participe activement à cet objectif. « Dell Maroc comptait 1700 personnes. A la fin de ma mission on était 2000 personnes, avec le déménagement à Casanearshore. J’ai aussi suivi le développement de Dell sur d’autres marchés que la France, notamment le Canada francophone, désormais géré depuis Casablanca ainsi que l’Espagne et l’Italie », note-t-il. Le fort intérêt pour le marché local et régional le

conduit chez Bull, en mars 2012, d’abord en tant que Directeur Général de Bull Maroc, puis depuis janvier 2013 en tant que Directeur Général de Bull Maghreb. La mission au sein de Bull Maghreb, constitue pour lui un véritable défi: accélérer la croissance de Bull à l’horizon 2015 sur le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye.Avec un tel challenge, sa vie personnelle s’en trouve-t-elle affectée ? Ecoutons-le : « du tout, réplique-t-il. D’une part, tous les managers qui ont une carrière dans laquelle ils acceptent un niveau de responsabilité élevé, sont pour moi, comme des sportifs professionnels qui se spécialisent dans un sport dans lequel ils apprennent à mieux gérer leur temps, leurs engagements, etc. Il y a un gain en terme d’efficacité qui s’installe avec le temps et qui permet de mieux gérer son agenda. Le deuxième point très important, c’est l’équipe dont on s’entoure ainsi que la capacité à déléguer ; un facteur clé dans l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle ».Qu’en est-il des réalisations professionnelles qui lui ont apporté le plus de satisfaction personnelle ? « Je n’ai pas eu de distinction officielle lors de mon parcours, mais pour moi, la réussite est dans le résultat. J’aime les défis liés aux projets de croissance et j’ai toujours travaillé dans cette optique ; soit dans le lancement de startups, ou au sein de multinationales. Je suis plus à l’aise pour évoluer dans un monde en changement, en forte croissance plutôt que dans un univers mûr et stable. C’est dans cet esprit que j’ai réussi à contribuer au lancement du premier opérateur privé en France et à créer un FAI leader à l’époque (2e FAI en 2002/2003) ; avec Firstream, la réussite fut de monter la plus grande communauté estudiantine en ligne en Europe ; avec Alphyra, ce fut la création du premier concurrent des opérateurs historiques installés dans les pays concernés. La réussite avec Dell était aussi au rendez-vous et nous étions de vrais ambassadeurs du pays en attirant les investisseurs étrangers qui venaient visiter notre plate-forme offshore modèle ». Otmane Serraj, avec Bull Maroc, compte relever le même challenge de la croissance : « on travaille sur un plan de trois ans, dans le but de faire de Bull Maroc la première société de services informatiques du royaume en terme de chiffres d’affaires à l’horizon 2015 ». Comment arrive-t-il à relever ce genre de défi ? « La passion », rétorque-t-il. Et de continuer : « avec ce genre de moteur, même quand on vient de créer une société ou qu’on est dans une entreprise qui cherche à rebondir suite à des difficultés, la passion est une véritable énergie qui permet à un manager de tirer toute l’équipe vers la réussite du challenge ». g

J’aime les défis liés aux projets de croissance

et j’ai toujours travaillé dans cette optique

Le manager qui aime un seul challenge: la croissance

Par S. Zinnid

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PROFIL PRO - Interview

Comment jugez-vous le potentiel du marché marocain en matière de développent TI ? Quelles sont les avancées réalisées qui marquent d’après vous ce potentiel ? Je pense que les décideurs IT au Maroc ne réagissent pas comme sur d’autres marchés émergents qui, bien qu’en très forte croissance, ne sont pas encore vraiment matures. Par là, je veux dire qu’ils ont des réflexes propres aux marchés matures, alors que le nôtre est un marché en pleine croissance. Il suffit de réfléchir aux marchés publics qui se valident au bénéfice du moins disant, dans un marché où l’on a une très forte compétitivité. Avec cette manière de faire, on n’est

plus en quête de la valeur dans les offres, mais dans une logique de prix et d’optimisation des coûts.

Je trouve, donc, que les conditions ne sont pas réunies pour permettre un bon développement du marché. Les conséquences se ressentent au niveau des multiples défaillances qu’on a dans les gros projets informatiques; au point de voir des projets ambitieux soit infructueux, soit jamais démarrés, soit abandonnés en cours de route. Ceci n’est pas du tout positif ni pour le marché, ni pour la modernisation de nos entreprises, ni pour le secteur public.J’aimerais vraiment, comme je l’ai déjà partagé avec l’Apebi et les acteurs du secteur, qu’on retrouve, à

la fois une logique de croissance du marché et une dynamique au moins comparable aux pays de même envergure.

Que pensez-vous de l’avancement enregistré au titre de la stratégie «Maroc Numeric 2013» ? Quels sont les chantiers clés de cette stratégie qui ont retenu votre attention ?

Bull Maroc a été l’un des acteurs majeurs de cette stratégie, en accompagnant plusieurs entités publiques dans la modernisation de leur système d’information, à l’instar de l’administration des Douanes; des Impôts, ainsi que des Opérateurs Télécoms et Grands Groupes Marocains.Bull a été avant-gardiste et leader sur des télé-services dédiés au citoyen ainsi que sur des outils qui permettent de mieux gérer le fonctionnement de l’Administration.Je pense donc qu’il y a eu une très belle accélération du numérique au niveau des services publics. On est ravi de continuer à être un acteur majeur dans la réalisation de ces programmes ambitieux.Mais, c’est vrai que (un peu à l’image du marché) sur ces douze derniers mois, on sent un certain ralentissement de la dynamique de ce programme. Par ailleurs, on manque encore de visibilité au-delà de 2013.

Le Maroc est actuellement un des leaders en matière des TI dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. A votre avis, quels sont les défis à relever pour garder ce leadership ? Je pense que le marché marocain jouit déjà d’une maturité avancée par rapport aux pays voisins.

Otmane SerrajDG de Bull Maghreb

« Les décideurs marocains réagissent avec des réflexes propres aux marchés matures »

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Pour garder ce leadership régional, il est important, à mon sens de continuer à avoir un plan stratégique et ne pas cesser de l’animer fortement, au plus haut niveau de l’Etat. Il serait aussi très important de donner naissance à une agence centrale qui piloterait les systèmes d’information publics (une sorte de DSI de l’Etat), comme c’est le cas au Sénégal avec l’Agence de l’Informatique de l’Etat ou en France avec la Direction Générale de la Modernisation de l’Etat, avec qui Bull a mis en place mon.service-public.fr, un portail pour le citoyen qui permet de gérer toutes les transactions avec l’Etat. Pour arriver à un tel modèle, il faut un donneur d’ordre interministériel. Chose qui nous fait défaut au Maroc.Je pense donc que des actions de ce genre sont importantes pour garder notre leadership sur la

région.Le deuxième axe à ne pas du tout négliger, c’est de garder un secteur télécom fort. On a la chance d’avoir trois opérateurs de grand calibre, chacun avec des atouts de taille. Il faut donc continuer à booster se secteur clé pour le leadership régional du royaume.

Déjà 18 mois à la tête de Bull Maroc (et puis de Bull Maghreb), quel est le challenge que vous avez à relever et quelles sont, selon vous, les niches les plus porteuses dans la région ? Le challenge se traduit en une seule phrase: retrouver une croissance profitable. Je pense qu’aujourd’hui, faire de la croissance c’est une chose, retrouver de la rentabilité est une autre chose. Les réussir tous les deux c’est un challenge très difficile. Donc, cela signifie pour moi que les niches porteuses sont des niches de croissance qui vont être capables de générer du businesse additionnel pour Bull, mais dans un modèle profitable. Aujourd’hui notre axe principal et fondamental, c’est le Cloud. Et ce n’est pas parce qu’on en parle partout et qu’on le pousse, c’est plutôt parce qu’aujourd’hui, on a développé une vraie conviction selon laquelle le business modèle du Cloud est le plus adapté pour les marchés émergents.

Au niveau mondial, on sait que le Cloud arrive par la force des choses, mais dans les marchés émergents, le Cloud a la particularité de permettre, avec des moyens moins importants que ceux déployés dans les pays développés, d’avoir le même niveau de service.

Croyez-vous que la juridiction marocaine favorise l’adoption du Cloud et à promouvoir votre stratégie prometteuse «Bull Boost» ?Je pense que le Cloud impose aujourd’hui une problématique juridique dans le monde entier. Parce que le modèle doit être le plus standardisé possible. Cela signifie que les contrats de service Cloud sont très rigides, parce qu’il faut qu’ils soient applicables à un maximum d’utilisateurs.Certes, les services Cloud sont économiquement parlant très intéressants, mais en termes d’offre de service et sur les aspects juridiques, c’est encore trop rigide. Il y a aussi le problème des données personnelles. Mais, je pense qu’on a fait le premier pas l’année dernière avec la nouvelle loi 09-08. Une loi qu’il faudra améliorer au fil du temps. S’inspirer des expériences d’ailleurs, peut s’avérer judicieux.Par ailleurs, il serait tout aussi important de penser à la création d’un modèle de Cloud souverain au Maroc ainsi que des jurisprudences particulières. Ceci afin de booster un secteur qui rendrait de fiers services aux Administrations comme aux PME PMI marocaines.g

« Les décideurs marocains réagissent avec des réflexes propres aux marchés matures »

Propos recueillis par S. Zinnid

Bull MarocBull est un des leaders mondiaux des systèmes numériques critiques. Le groupe développe et met en œuvre des solutions de haute techno-logie qui optimisent la puissance et la sécurité des systèmes d’informations de ses clients. Bull se positionne sur des marchés à très forte va-leur ajoutée: la simulation numérique, le cloud computing, les centrales numériques, l’infogé-rance et la sécurité. Aujourd’hui, Bull compte 9 300 collaborateurs dans plus de 50 pays, dont 700 personnes entièrement dédiées à la R&D. En 2012, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 milliards d’euros.Au Maroc depuis 1950, Bull est un des leaders des Services Informatiques avec des offres de bout-en-bout allant de l’Infrastructure à l’Inté-gration en passant par les offres de Sécurité et d’Infogérance. Bull Maroc emploie aujourd’hui 230 personnes, essentiellement des ingénieurs, et compte porter ses effectifs à plus de 280 personnes d’ici fin 2014, à la faveur de projets de forte croissance lancés en 2013. Présent en propre à Casablanca et Rabat, Bull intervient sur l’ensemble du territoire marocain.g

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TECHNOS

Qui est connecté à mon réseau? Telle est la question fâcheuse que se demande tout ad-ministrateur de peur que son réseau soit KO à

tout moment. En effet, les administrateurs n’ont sou-vent pas la visibilité suffisante pour contrôler les équi-pements qui se connectent au LAN en temps réel. Or, une machine ne faisant pas partie du parc IT de l’entreprise et qui se connecte au LAN peut être une source de risques potentiels pouvant s’avérer néfas-tes.

Du NAC aux EVAS : toute une histoireOn se rappelle tous de la technologie de contrôle d’ac-cès au réseau, communément appelé NAC (Network Access Control), à peine découverte par Cisco en 2003/2004 ; une époque marquée par l’émergence des attaques venant d’Internet, surtout, à travers des postes infectés qui se connectent au LAN et qui in-fectent les autres postes du parc IT, malgré toutes les mesures de sécurité déployées. Justement, le NAC avait vu le jour dans une perspecti-ve de réduire les risques qui pèsent sur le réseau LAN à travers un ensemble de techniques, notamment, l’authentification 802.1x ainsi que l’inspection des PC qui se connectent au LAN, et ce, pour s’assurer de leur conformité par rapport à la politique de sécurité en vigueur avant d’accéder effectivement au LAN.Toutefois, et malgré l’engouement que cela a connu

dans les débuts, la mise en œuvre du NAC a connu un fort ralentissement depuis 2008 compte tenu de la complexité de cette mise en œuvre et de son ex-ploitation ainsi que la non exhaustivité des terminaux couverts. Et malgré tout, les éditeurs de solutions NAC ont poursuivi leurs recherches dans une perspective de répondre aux besoins croissants des clients ouvrant leurs réseaux à toutes sortes de dispositifs alternatifs (Smartphones, tablettes, contrôleurs, Téléphones IP, im-primantes, etc.) en matière de sécurisation des accès au réseau LAN. Ceci a été fortement appuyé par les dernières tendances technologiques (virtualisation, le Cloud, le BYOD, etc.), non couvertes jusque-là par le NAC et qui exigent des politiques de sécurité granu-laires et plus spécifiques. Par ailleurs, de nouvelles menaces, comme les APT (Advanced permanent Treats) ont vu le jour. Ces me-naces pouvant affecter des imprimantes, des systè-mes SCADA, des capteurs sensoriels.., s’avèrent plus dangereuses vu leur capacité à contourner les solu-tions traditionnelles de sécurité. Tout cela a donné lieu à un besoin d’une plus grande visibilité sur ce qui se passe au niveau du réseau LAN de l’entreprise, sous toutes ses connectivités (Ethernet, Wi-Fi, etc.). Et c’est de là où est née la nouvelle génération de contrôleurs d’accès au réseau dénommés EVAS (Endpoint Visibi-lity, Access and Security).

EVAS, Késako ?Tel que défini par le groupe ESG (Enterprise Strategy Group), EVAS est une technologie de sécurité qui per-met de contrôler les accès réseau, la configuration ainsi que les activités de n’importe quel équipement connecté au réseau LAN de l’entreprise. Les solutions EVAS offrent en effet une visibilité com-plète et en temps réel de chaque dispositif connecté au réseau LAN (Adresses MAC/IP, VLAN, user Id, ses-sion Id, etc.) tout en fournissant des informations détaillées relatives au niveau de conformité de ces

EVAS: la renaissance du NACSécurité

Les nouvelles tendances qui envahissent les entreprises, comme le BYOD, le Cloud, la Mobilité, etc., ont donné lieu à d’autres besoins en matière de sécurité. Après l’ère du NAC, voici venus les systèmes EVAS offrant plus d’ouverture, plus d’interopérabilité et surtout une sécurité accrue. Zoom.

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NAC Timeline – Source ESG, Juillet 2013

TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013

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équipements (Mises à jour OS, Services Pack, état de l’antivirus et du firewall, paramètres des applications, notamment, les browsers internet, etc.).Il s’agit de la suite logique du NAC qui, outre les fonc-tionnalités de base offertes par le NAC, permet une meilleure visibilité des accès au LAN, une couverture plus étendue des terminaux, une meilleure sécurité de ceux-ci (configurations, sécurité et activités) ainsi qu’une gestion idoine des accès au LAN. En effet, à la différence du NAC et de tout autre dérivé (Network Access Protocol [NAP] de Microsoft ou Trusted TNC de Trusted Computing Group, etc.) qui se concentrent es-sentiellement sur les PC Windows, les solutions EVAS inspectent tous les équipements se connectent au LAN (Smartphone, tablette, imprimante, système Sca-da, capteurs sensoriels, machine virtuelle, téléphone IP, etc.), leurs OS (iOS, Android, Windows, Linux, etc.), etc. Cela permet d’appliquer des politiques de sécu-rité granulaires et spécifiques à chacun des équipe-ments qui se connectent au LAN. Aussi, les systèmes EVAS permettent d’analyser en temps réel, le niveau de conformité de tout Device se connectant au LAN par rapport à la politique de sécurité en vigueur. Par ailleurs, et outre les fonctionnalités d’inspection des postes de travail connectés offertes par le NAC (confi-guration spécifiques, signatures de l’antivirus, etc.), les systèmes EVAS permettent de forcer l’application des politiques d’accès en vigueur et de gérer la remé-diation des postes qui ne sont pas conformes.

Avantages des systèmes EVASAu-delà des considérations sécuritaires techniques pour lesquelles elles sont déployées, les solutions EVAS offrent deux avantages de taille.D’abord, en termes de déploiement, étant donné qu’un système EVAS peut être déployé sous des for-mes multiples. En effet, à la différence du NAC basé essentiellement sur des plateformes dédiées et des agents locaux aux postes de travail, une solution EVAS peut être déployée au niveau d’un environnement physique (appliance ou serveur dédié), sur des ma-chines virtuelles, voire même en mode SaaS dans un

Cloud. Cette évolution ouvre de nouveaux horizons aux solutions EVAS puisque les utilisateurs, en fonc-tion de leurs besoins, peuvent prétendre au meilleur scénario de déploiement, tant en termes d’aisance qu’en terme de puissance.Le second avantage des solutions EVAS réside dans leur capacité d’intégration avec les autres systèmes de sécurité en place dans l’entreprise (firewall, VPN, passerelles de sécurité Web, plateforme de gestion des terminaux mobiles (MDM), plateforme de ges-tion des évènements de sécurité (SIEM), plateforme de gestion des identités (IDM), plateforme de gestion des vulnérabilités (VM), plateforme de gestion des configurations, etc.) pour améliorer la gestion des ris-ques, la détection et la réponse aux incidents, l’auto-matisation des process de sécurité, appliquer des po-litiques personnalisées selon les rôles des utilisateurs, les types de périphériques, les emplacements réseau, etc. et assurer donc un haut niveau de conformité du parc IT.

… et les perspectives ?Les nouvelles exigences en matière de sécurité in-fluent considérablement sur les marchés des TI. Compte tenu de la stagnation du marché du NAC entre 2008 et 2010 et de l’émergence des avantages des systèmes EVAS, mais aussi des nouvelles tendan-ces et des besoins grandissants en matière sécurité que connaissent les entreprises, toutes tailles, toutes activités et toutes nationalités confondues, tout cela présage de bonnes perspectives pour le marché des EVAS qui, d’après les estimations du groupe ESG, croî-tra au-delà de 700 MMUS$ de recettes aux horizons de 2017. En termes d’éditeurs, ce marché est dominé par Bradford Networks, Cisco, ForeScout et Juniper, mais d’autres éditeurs pourraient se joindre à la cour-se compte tenu des perspectives de croissance du marché. Alors que le NAC constituait une technologie de niche (plateforme dédiée, Parc Windows, etc.), l’invasion des nouvelles tendances IT conduiront certes à la percées des systèmes EVAS dans une visée d’accompagner les entreprises à répondre aux répondre à leurs besoins et exigences grandissantes en matière de sécurité et de conformité.g

Par N. Mounouar

Schéma de fonctionnement des systèmes EVAS

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TECHNOS

Après l’avènement des mobiles intelligents (Smartphones), du tactile et de l’internet mo-bile, voici venue l’ère des technologies sans

contact. Particulièrement la NFC (Near Field Commu-nication, pour Communication en champs proche), c’est une technologie qui transforme le mobile en un nouveau canal de communication pour échanger des informations facilement, rapidement, efficacement et surtout en toute sécurité. Ainsi, la mobilité prend tout son sens et le mobile devient en conséquence, un réel outil multifonction grâce à la multitude de services auxquels il peut dé-sormais accéder.

Qu’est-ce que la NFC ?Inventée au début des années 2000 par le groupe-ment Philips et Sony, la NFC permet d’établir une communication et d’échanger des informations entre des dispositifs compatibles à moins 10 centimètres de distance (en pratique, la distance préconisée se situe entre 1 et 5 cm) et ce, sans configuration préalable. Ce même groupement (Philips et Sony) créa en 2004

le «NFC Forum» ; un consortium international visant à promouvoir la NFC et qui, depuis, fut rejoint par Sam-sung, Nokia, etc. pour compter aujourd’hui plus de 190 membres.

Comment ça fonctionne ?Basée sur la technologie RFID (Radio Frequency IDen-tification), la NFC est une technologie de communi-cation sans-fil à courte portée et à haute fréquence (13,56 MHz) permettant d’échanger des données avec un débit maximum de 424 Kbits/s, ce qui explique le besoin de rapprocher les devices NFC pour interagir. À la différence des autres technologies sans fil dont le Bluetooth, le Wifi, la 3G, etc. où l’échange des don-nées exige une autorisation préalable (mot de passe, token, etc.), la NFC permet un échange d’informations direct dès que les devices se rapprochent. La communication entre terminaux NFC se base sur des «Tag NFC» sous forme de pastilles équipées de pu-ces qui permettent d’effectuer les tâches souhaitées (paiement, validation, pointage, demande d’informa-tion, etc.) simplement au rapprochement du device NFC du tag. La capacité de données que peut stocker un tag NFC est faible, variant entre 48 bytes et 8 Kbytes et les don-nées du tag NFC peuvent être lues ou mises à jours au cas où le tag n’est pas protégé en écriture.

Quel est le format d’échange ?Les dispositifs NFC (terminaux, lecteurs, etc.) échan-gent avec les tags NFC selon un format binaire léger appelé NDEF (NFC Data Exchange Format). Ce format permet de structurer des messages NDEF (NDEFMes-sage) pouvant contenir chacun, un ou plusieurs enre-gistrements NDEF (NDEFRecord) embarquant les don-nées échangées. Une donnée se compose de deux parties : le «payload» et les métadonnées addition-nelles (metadata) qui permettent aux applications de traiter rapidement le «payload» durant le transfert.

ce que vous devez savoir en dix pointsTechnologie NFC

Que ce soit dans le commerce, les transports, chez les banques ou sur les autoroutes…, la Near Field Communication (NFC) s’impose, de plus en plus, compte tenu des possibilités qu’elle offre. Toutefois, cette technologie reste peu connue au Maroc malgré les quelques usages qui existent déjà (tramway, parcs d’attraction, etc.). TIC Magazine se propose donc de lever l’ombre sur cette technologie à travers une esquisse en dix points.

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Quels modes de fonctionnement ?Pour mieux illustrer les différents modes de fonction-nement de la NFC, il est nécessaire d’abord de distin-guer deux types d’objets NFC. D’abord, les objets actifs qui contiennent des émetteurs capables d’envoyer une onde NFC. Pour ce faire, ces objets actifs usent d’une source d’énergie comme la batterie par exemple. Vien-nent ensuite les objets passifs qui, à la réception d’une onde émise par un objet actif, renvoient une onde contenant leur « signature ». En général, deux objets passifs ne peuvent pas échanger d’information entre eux alors que deux objets actifs peuvent le faire sans problème.Partant de ce fait, il existe trois différents modes de fonctionnement de la NFC. Le premier mode, appelé «Mode Tag». Il permet de lire ou d’écrire des informa-tions sur un tag NFC. Il existe un second mode appelé «Mode Émulation de carte» où le tag NFC se comporte comme une «smart card» utile pour des usages exi-geant un haut niveau de sécurité (paiement, etc.). Le dernier mode, appelé «Mode P2P», permet d’échanger de l’information ou de partager de ressources entre deux terminaux NFC en Peer-To-Peer.

Quelles sont les plateformes compati-bles NFC ?Les plateformes supportant la NFC sont bien nombreu-ses : Java, Android, Windows 8, BlackBerry 10 et Bada. Android constitue l’une des plateformes qui intègrent le mieux la NFC particulièrement dans son mode P2P.

A l’opposé, Apple n’a toujours pas intégré la NFC dans son dernier release d’iOS (V7) qui, à la place, intègre la technologie iBeacon ou BLE (Low Energy Bluetooth).

Quels sont les enjeux de la NFC ?La visée de la NFC est de permettre aux dispositifs com-patibles de communiquer sans contact et de manière intuitive et interactive. Ainsi, il ne sera plus nécessaire de configurer son terminal comme pour le Bluetooth, le wifi ou la 3G. En conséquence, les enjeux de la NFC sont de taille au vu des utilisations diverses et variées qu’elle permet. En effet, imaginez-vous pouvoir accé-der à des données détaillées à propos d’un produit quelconque rien qu’à travers son tag NFC, ou encore, ouvrir son véhicule ou son domicile avec un dispositif NFC, etc. De plus, la facilité d’utilisation ainsi que les gains ap-portés constituent des enjeux importants de la NFC (dématérialisation, maîtrise des coûts, etc.). L’intero-pérabilité des services apparaît également comme un enjeu de taille de la NFC puisque qu’il n’est plus ques-tion de parler de «frontière» avec les technologies sans contact compte tenu des énormes possibilités désor-mais accessibles.

Quels sont les principales utilisations ?L’adoption de la NFC touche plusieurs domaines. En effet, la NFC simplifie et encourage les transactions de paiement sécurisé, et ce, en transformant le mobile en porte-monnaie électronique sécurisé permettant de régler ses différents services rapidement et en sécu-rité.Au-delà du paiement, la NFC s’intègre avec une mul-titude d’applications et de services comme la banque mobile facilement accessible à tout moment. L’objectif étant d’optimiser les coûts des services ainsi que les durées de traitement. En outre, la NFC offre un réel avantage pour la validation et l’achat des titres trans-port et de parking puisqu’un achat de titre prendrait moins de temps que dans un circuit habituel d’achat. D’autre part, la NFC offre de nouvelles opportunités commerciales pour les opérateurs mobiles qui, à tra-vers la carte SIM de leurs abonnées, peuvent proposer des services de paiements sécurisés.D’autres usages de la NFC pourraient se démarquer, avec l’expansion de la technologie notamment, l’échan-ge de cartes de visite électroniques, la synchronisation des contacts, agenda, etc. entre devices NFC, la gestion des accès physiques (domicile, lieu de travail, etc.), la

Par S. Aït Brahim

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TECHNOS

gestion du temps (au travail, au parking, etc.), l’authen-tification forte des systèmes (basée sur une passphrase ainsi qu’un NFC physique), l’inventaire des actifs, etc.

Qu’en est-il de la sécurité ?La NFC fait partie des technologies prometteuses qui se développement doucement mais surement. Et compte tenu des multiples usages possibles, le mobile serait amené à stocker de plus en plus d’informations personnelles à l’avenir. De ce fait, la protection des sys-tèmes d’exploitation et des applications sur les mobi-les s’impose inévitablement. Et si l’émergence de la NFC est conditionnée par l’ex-pansion du marché du paiement mobile, la sécurité constitue le facteur principal de confiance et d’accep-tation des utilisateurs de cette technologie, suscepti-ble de stimuler son adoption plus rapidement.

Avantages VS inconvénients Un dispositif NFC dispose d’un énorme potentiel d’usage lui permettant d’interagir avec une large pa-lette d’autres dispositifs NFC, sans paramétrage préala-ble. Ceci met en avant les prouesses de la technologie en terme de facilité d’utilisation et surtout en termes d’usages innovants. La NFC offre également d’autres avantages non négligeables comme le gain de temps ou encore l’optimisation des coûts, etc. Par ailleurs, lorsque la NFC est activée sur un device, il n’est pas né-cessaire de lancer, de rechercher, de ni même de para-métrer l’application ; c’est intuitif ! Aussi, la NFC permet

un échange interactif d’information ; les données ne sont pas statiques et définitives comme

pour le cas des QR (Quick Response), code 2D ou des Flashcode.

Toutefois, il faut avouer que bien plus qu’un simple problème

d’adoption par le grand pu-blic, la NFC souffre surtout de quelques inconvénients qui ralentissent son expansion, surtout, ses coûts d’implé-mentation exorbitants, l’absence de standards régissant la technolo-gie et qui font en sorte que tout construc-teur fait comme bon lui semble, rendant les systèmes NFC i n c o m p a t i b l e s les uns avec les autres. Aussi, la NFC permet un transfert d’infor-mation de faible

volume entre deux dispositifs compatibles. En consé-quence, il serait préférable d’utiliser le Bluetooth ou le Wifi dès que le volume de données devient plus im-portant.

Quelles perspectives ?Une étude menée par Juniper Research indique que, d’ici 2016, les transactions réalisées via la NFC repré-senteraient plus de 180 Md US$ à l’échelle mondiale. Ce développement se reflète également par le nom-bre d’appareils compatibles NFC qui compte plus de 50 modèles compatibles sur le marché et la tendance va crescendo. De ce fait, le nombre de services dispo-nibles et de leurs fournisseurs va également continuer d’augmenter. D’ici quatre à cinq ans, la NFC sera dé-ployée massivement, poussée par les acteurs comme les banques, les opérateurs Télécoms ou les construc-teurs de téléphones ; l’aisance d’utilisation étant un facteur d’adoption non négligeable pour l’utilisateur final. La technologie NFC existe il y a plus de treize ans sans pour autant prendre de l’ampleur dans notre quoti-dien. Toutefois, les choses devraient changer rapide-ment puisque de plus en plus d’appareils possèdent des puces et les systèmes d’exploitation le supportent maintenant nativement. Et même si le grand souci, pour certains, demeure la problématique liée à la sé-curité du device et des transactions, l’association des terminaux, des opérateurs mobiles et des systèmes de paiement bancaires peuvent réduire les risques de sécurité. Les possibilités de la technologie sont nom-breuses mais jusqu’à maintenant, la NFC faisait face à un manque d’appareils compatibles. Le nombre de terminaux compatibles ne cessant d’augmenter laisse présager de bonnes perspectives.g

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DOSSIER- ERP

L ‘Entreprise Ressource Planning (ERP), an-glicisme dont l’équivalent en français est PGI, pour Progiciel de Gestion Intégré, est

tout simplement les solutions informatiques dont la finalité première est de faciliter la ges-tion des processus de fonctionnement d’une entreprise.Apparu dans les années 70, avec l’introduction de l’informatique dans les entreprises, l’ERP n’obéissait pas encore à une standardisation, puisque chaque entreprise développait son propre système, avec une absence totale de

toute communication avec les différents servi-ces. Dans les années 80, les solutions ERP ont com-mencé à être standardisées, évoluant vers une uniformatisation des données pour tous les services d’une entreprise ; données centralisées dans une base commune. Depuis, ces solutions de gestion intégrée on parcourut bien du che-min défiant toutes les ruptures technologiques et organisationnelles : Internet et les architec-tures Web, le CRM, la querelle du «best of breed versus ERP unique», etc.

Autrefois réservés aux grandes entreprises, les progiciels de gestion (ERP) sont aujourd’hui fréquents même dans les PME PMI. Depuis que ces solutions ont vu le jour dans les années 70, elles n’ont pas cessé d’évoluer en fonction des besoins et des avancées technologiques. Avec les futures tendances, elles amorcent une nouvelle ère dans la gestion des entreprises.

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face aux nouvelles tendances technologiquesSolutions ERP

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Les révolutions futuresA la question : « quelles sont les prochaines tendan-ces des progiciels ERP ? », Sanaa Louriki, Directrice Marketing Sage Maghreb, nous répond : « Déjà par rapport à il y a cinq ans, l’ERP a évolué et s’inscrit dé-sormais dans une stratégie de systèmes d’information plus large qui favorise une plus grande flexibilité dans la manière de travailler. L’intensification de l’utilisa-tion des réseaux sociaux, l’augmentation du nombre d’appareils mobiles, la gestion de la relation clients,… sont des tendances qu’on ne peut plus ignorer. L’ERP doit donc s’adapter à ces nouvelles tendances qui of-frent aux entreprises l’amélioration de leur producti-vité et une vision à 360 degrés de leurs clients. Et pour accompagner les entreprises qui cherchent à prendre moins de risques en déployant des solutions à un coût prévisible, le Cloud est la solution idoine. Ainsi, une autre évolution s’impose à l’ERP : offrir un déploiement via des systèmes intégrés ou le Cloud ».Pour Sylvain Jauze, Director of International Opera-tions Cegid, trois tendances majeurs sont à l’ordre du jour : « Mobilité, Business Intelligence et Cloud sont des leviers clés de développement apportés par les SI, pour les entreprises. Pour évoluer et accroître leur ef-ficacité, toutes les entreprises ont besoin aujourd’hui d’assimiler la culture de l’innovation portée par les nouvelles technologies de l’information ».

ERP 2.0 en marcheAvec le Cloud, les solutions ERP vont franchir un autre cap. Les solutions ne sont plus développées et

hébergées dans l’entreprise, mais plutôt achetées en ligne. En effet, dans le livre blanc « Tendances ERP », produit par l’agence Webmarketin PowerOn et parrainé par SAP, Frédéric Charles expert en ERP, dans son intervention sur les tendances futures de l’ERP explique ce qui suit : « l’offre Cloud s’est dévelop-pée largement, en commençant avec les plateformes « brutes » (Platform as a Service) où Amazon règne en maître mais où Microsoft et IBM affûtent leurs armes, les environnements de développement (Infrastructure aaS), les progiciels (Software aaS), voire dans les an-nées à venir les processus métier (Business Process as a Service). Le SaaS et le BPaaS sont bien sûr très impac-tants pour le marché des ERP puisque de nouveaux éditeurs apparaissent avec des offres en ligne locatives très attractives, ne demandant pas d’investissement et réduisant la complexité de mise en oeuvre. Ils captu-rent assez facilement les premières entreprises sédui-tes par ce modèle. Notamment dans les domaines CRM où Salesforce a créé la catégorie dès 2004 et dans

les RH où l’ERP ne régnait pas toujours en maître ». Sylvain Jauze enrichit de son côté ce constat, en nous déclarant ce qui suit : « les solutions en mode SaaS sont des offres de services globales, incluant l’hé-bergement et l’exploitation des solutions, garanties par un engagement de qualité. Ainsi, les entreprises augmentent la sécurité et la performance de leur sys-tème d’information, se libèrent des contraintes infor-matiques, planifient et maitrisent leur budget grâce à un abonnement mensuel tout compris. La révolution du Cloud permet la mise à disposition de bouquets ap-plicatifs à vocation métier, conçus sur des plateformes de développement collaboratives et alimentées par un écosystème de partenaires experts. Tout en gardant une visibilité complète sur leur système d’information, les entreprises peuvent désormais se concentrer sur la dimension stratégique de leur métier. Le Cloud in-téresse toutes les entreprises qu’elles soient petites ou grandes ».

La mobilité, une tendance qui s’imposeLa mobilité est partout. Et les devices mobiles sem-blent imposer bien des changements au niveau des solutions ERP. Chaque année, il se vend de plus en plus de smartphones que de portables classiques. Les employés recourent davantage au BOYD (Cf, TIC Magazine N8). De fait, comme nous le signale Sylvain Jauze, « les besoins croissants de mobilité, d’agilité et de réactivité des entreprises, l’explosion des usages de tablettes et surtout l’engouement

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Par S. Zinnid

face aux nouvelles tendances technologiques

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Trois tendances majeures s’imposent déjà aujourd’hui au monde du logiciel de gestion et guideront les choix futurs de nos clients : la révolution du SaaS avec le cloud computing, une approche décisionnelle à la portée de l’utilisateur métier, des applications mobiles qui permettent un accès à l’information sur tout type de support (smartphones, tablet-tes…). Les attentes des utilisateurs sont fortes. La conjonction du cloud, de la mobilité et de la Business Intelligence porte en elle les germes de cette informatique du futur qui aspire à mettre la technique dans les nuages (au plus loin), l’interface dans la poche (au plus près) et l’intelligence, de plus en plus, au cœur du métier. Disposer d’une information pertinente, partout disponible, dans un contexte ouvert mais sécurisé, est la principale attente des décideurs en matière de système d’information. Les objectifs ainsi poursuivis doivent être servis par un ensemble technologique qui s’efface au profit des usages et des bénéfices «utilisateurs». Mobilité, Business Intelligence, Cloud sont des leviers clés de développement apportés par les SI, pour les entreprises. Pour évoluer et accroître leur ef-ficacité, toutes les entreprises ont besoin aujourd’hui d’assimiler la culture de l’innovation portée par les nouvelles technologies de l’information. g

Sylvain Jauze Director of International Operations Cegid

Quelles sont les révolutions prochaines que vont connai-tre les solutions ERP ?

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qu’ils suscitent réclament des applications accessi-bles sur ces outils de mobilité. Véritables solutions métier, elles offrent les mêmes fonctionnalités quel que soit le mode de connexion. Ainsi, par exemple, un utilisateur qui a besoin de valider des bons de commande, pourra le faire de chez lui, via une ta-blette ou un smartphone. Jadis réservé aux direc-tions financières et comptables, le système d’infor-mation va pouvoir, grâce à la mobilité, intégrer plus aisément et plus systématiquement les utilisateurs nomades et ainsi accélérer des prises de décision ».

Un constat que relève aussi Frédéric Charles : «Les ERP ne peuvent pas rater cette rupture qui va très au-delà des premières applications mobiles lancées de-puis quelques années par les éditeurs (généralement pour les forces de ventes). Car une application mobile ce n’est pas sa version web sur mobile. Son ergonomie doit être repensée et s’appuyer sur les atouts de ces nouveaux terminaux, utilisables dans différentes si-tuations et bourrés de capteurs : géolocalisation, NFC, code barres… Le décisionnel, par exemple, se prête très bien à la tablette avec la navigation dans les don-nées et les tableaux de bords dynamiques ».

Du reporting au proactifPour toute entreprise qui se respecte, les avanta-ges de la Business Intelligence (BI) ne sont plus à démontrer. Les solutions ERP semblent avoir assi-milé cette évidence. « Souvent embarquée dans les solutions métiers, une nouvelle génération de Busi-ness Intelligence simple, intuitive et performante pour l’analyse des données clés de l’entreprise se fait jour. Ses utilisateurs peuvent bénéficier ainsi d’applications capables de transformer les données brutes en infor-mations pertinentes et à forte valeur business, sur les-quelles le manager peut construire, de façon intuitive, ses propres indicateurs et tableaux de bord », nous dit à ce propos Sylvain Jauze.Jacques Gorre, de SAP, dans le livre blanc cité ci-des-sus, détaille la question. «Aujourd’hui on travaille sur du reporting opérationnel et des tableaux de bord. La

DOSSIER- ERP

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nouvelle tendance prend forme dans la proactivité, la si-mulation, le partage de l’information, la requête en temps réel dans un usage en mobilité. Le but est de mettre en œuvre dans la Business Intelligence des capteurs qui vont générer des alertes pour pouvoir anticiper les problèmes. Avec cette pratique, les corrélations vont permettre d’agir et de changer la trajectoire en temps réel. Il ne faut pas attendre d’arriver à une date limite, ou la variable d’ajus-tement ne se contrôle plus, il faut pouvoir agir avant. Par exemple pour un client qui rentre dans un magasin, la combinaison de la mobilité, de la performance, de la bu-siness intelligence et de la capacité de calcul sur un délai court, vont permettre de lui envoyer à temps un message personnalisé. Une demie heure plus tard ce message sera périmé, il sera trop tard et le marchand aura perdu l’op-portunité ».Face à ces tendances qui s’imposent par la force des cho-ses, les éditeurs ne croissent pas les bras et proposent déjà des solutions à la pointe des tendances technolo-

giques. Toutefois, au Maroc certains freins continuent à handicaper l’adoption des ERP au niveau surtout des PME PMI. Si dans le temps le cout était la principale raison, l’obs-tacle aujourd’hui est bien plus pensant. Selon Sanaa Louriki, « le vrai frein à l’adoption d’un ERP est plus or-ganisationnel. Un ERP a comme objectif d’automatiser les processus internes de l’entreprise pour faire gagner du temps et pour donner une visibilité en temps réel de l’activité. Mais si l’entreprise n’a pas de processus clairs, écrits et partagés, alors l’ERP ne peut rien automatiser et sera inefficace. C’est pourquoi nous conseillons aux PME les moins organisées, de se faire accompagner d’un AMO pour, avant tout, structurer les process de l’entreprise et accompagner les salariées à travers la mise en place d’une véritable stratégie de conduite du changement essentielle à tout projet ERP. Ainsi, l’organisation étant structurée, un ERP prendra toute sa valeur et son ampleur et apportera tous les fruits attendus ».g

Sanaa LourikiDirectrice MarketingSage Maghreb

Quelles sont les révolutions prochaines que vont connaitre les solutions ERP ?Déjà par rapport à il y a 5 ans, l’ERP a évolué et s’inscrit désormais dans une stratégie de systè-mes d’information plus large qui favorise une plus grande flexibilité dans la manière de travailler.L’intensification de l’utilisation des réseaux sociaux, l’augmentation du nombre d’appareils mobiles, la ges-tion de la relation clients…. sont des tendances qu’on ne peut plus ignorer. L’ERP doit donc s’adapter à ces nouvelles tendances qui offrent aux entreprises l’amélioration de leur productivité et une vision à 360 degrés de leurs clients. Et pour accompagner les entreprises qui cherchent à prendre moins de risques en déployant des solutions à un coût prévisible, le Cloud est la solution idoine. Ainsi, une autre évolution s’im-pose à l’ERP : offrir un déploiement via des systèmes intégrés ou le Cloud.

Quel regard portez-vous sur l’usage des solutions ERP au Maroc ?Le terme ERP est un vocabulaire qui se démocratise. Autrefois réservé aux grandes entreprises, il est devenu au Maroc une nécessité reconnue par tous les dirigeants des PME. Le Plan Maroc Numeric 2013 a largement contribué à cette démocratisation, avec entre autre le programme Moussanada. Effectivement, 80% des projets qui ont été pris en charge par l’ANPME dans le cadre du programme Moussanada sont des Projets ERP. Cela étant dit, entant qu’éditeur, nous pensons que les ERP sont encore mal ou pas assez exploités. Ceci est dû au manque de formation et d’investissement en formation des dirigeants d’entreprises. La formation des collaborateurs est essentielle pour une appropriation et une exploitation optimale de l’outil. L’autono-mie sur l’ ERP est directement conditionnée par un transfert de compétences réussi. C’est pourquoi Sage a lancé la « Certification utilisateur », qui permet à tout patron d’entreprise d’évaluer le degré de maitrise de la solution par ses salariés et de mettre en place les cursus de formation Sage adaptés à leur niveau, et gagner ainsi en taux d’usage de leur solution. g

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Inwi Days revient avec une deuxième édition les 26 et 27 Octobre 2013 au Studio des arts Vivants à Casablanca.

Après la première édition dont le thème central était le développement des applications Facebook, cet événement 100% Geek reconduit l’expérience pour la deuxième fois consécutive avec comme centre d’intérêt le Gaming au Maroc et à l’international. Il est ouvert à tous les passionnés du gaming avec à la clé 100 développeurs formés en quatre groupes. Leur mission ? «Concevoir un concept de jeu (web et/ou mobile) inspiré de la culture marocaine, développer les scé-narios d’interactions et illustrer l’univers graphique du jeu en 24h », lit-on dans le

site dédié à Inwi Days. Au bout de l’expé-rience, une seule équipe bénéficiera d’« une aide financière allant jusqu’à 100 000 DH pour le concept et un partenariat avec Inwi pour développer le projet ».g

Selon une étude réalisée par Shareaho-lic, Printerest serait en seconde position en termes de génération de trafic après

Facebook. Selon les chiffres de cette étude, Printerest a vu son trafic croitre de 66% entre 2012 et 2013, contre 58% pour Facebook, 52% pour YouTube, 54% pour Twitter et 34% pour LinkedIn. L’enquête a été menée sur un échantillon de 200 000 éditeurs américains qui totalisent mensuellement 250 millions d’utilisateurs. Ce genre d’étude est bien sûr à prendre avec des pincettes ; mais cela n’em-pêche qu’il serait judicieux d’intégrer tout réseau social générant un trafic pour votre site, et ce quelque soit ses performances. Les

réseaux sociaux générant traditionnellement du trafic, comme Facebook Twitter, LinkedIn et autres restent cependant incontournables. Mais, les outsiders ne sont pas non plus à omettre. C’est en termes de goutes que les rivières se remplissent.g

Deux nouvelles plateformes dédiées au e-commerce viennent de signer une convention de par-tenariat avec le Centre Monétique Interbancaire (CMI). Il s’agit de M2T et VPS. Maroc Traitement Transactions et Vantage Payment Systems prévoient le démarrage de leurs entités au plus tard le 1er trimestre 2014, juste après l’homologation technique accordée par le CMI. Ce dernier fait savoir que d’autres plateformes e-commerce sont à l’étude afin d’enrichier l’ensemble des opé-rateurs actifs dans le secteur. Pour rappel, d’autres marchands sont déjà connectés au CMI. Pour exemple, Maroc Télécommerce en 2007 et Ogone l’année dernière.g

Les trois opérateurs marocains tirent le peloton des marques marocaines ayant le plus de fans sur facebook.IAM vient en tête, bien sûr, avec 1060869 fans dont 991204 locaux. Inwi lui emboite le pas avec 1017891 fans dont 930850 locaux. Méditel ferme la marche du trio de tête avec 819703 fans dont 710888 locaux.Par ailleurs, si Samsung décroche la 5e place avec 776343 fans dont 546581 locaux, c’est Avito.ma et Bikhir.ma, les sites d’annonces gratuites, qui enregistrent des résultats plus qu’intéressants.En effet, Avito, qui récemment mène une campagne de communication sur tous les fronts digitaux, occupe la 4e position avec 668480 fans dont 627788 locaux.Bikhir.ma qui fait fureur avec sa campagne de communication originale avec Hassan El Fad, alias Kabour, occupe la 6e place avec 543636 fans dont 515814 locaux.g

un hackaton gaming les 26 et 27 Octobre 2013

printerest en outsider

IAM, Inwi et Méditel au top 10 des marques ayant le plus de fans

le CMI signe deux conventions de partenariat

Inwi Days

Trafic

Facebook

E-commerce

NETWORKING 30

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FAIT MARQUANT

la 5e édition prévue à partir du 19 novembreMed-IT

MED-IT, le Salon Professionnel sur les Technologies de l’information réservé aux décideurs IT

continue sur sa lancée et nous revient dans une 5e édition. Cet événement incontournable du secteur accueille chaque année, selon les organisateurs « 4.000 visiteurs professionnels et 180 exposants dont les principaux acteurs marocains du secteur des Technologies de l’Information (IT) ainsi que 40% d’entreprises étrangères ». L’édition 2013 connaitra l’arrivée en fanfare du Dragon rouge. En effet, selon les organisateurs du Salon Med-IT, « la Chine sera présente avec un pavillon de 10 entreprises ». Par ailleurs, et comme d’habitude, la présence internationale ne fera pas défaut. En effet, le salon accueillera aussi des entreprises IT de France, de Tunisie, d’Algérie pour développer des partenariats avec les acteurs marocains du secteur IT.Véritable carrefour d’échanges entre professionnels du secteur IT, le Salon Med-IT reste un rendez-vous très attendu par les décideurs qui profitent de cette opportunité pour s’informer sur les grandes tendances du marché, découvrir de nouveaux matériels et solutions IT, rencontrer des experts, ainsi que des clients du secteur public et privé.Mais au‐delà des outils et des solutions présentés, Med‐IT s’affirme aussi comme une plate‐forme de réflexion sur l’actualité et l’évolution des TIC. Selon XCo, l’agence qui organise l’événement, « plus de 50 conférences, tables rondes et ateliers seront organisés sur trois jours. Au programme de l’édition 2013 des thèmes d’actualité comme : Cloud Computing, Big Data, Décisionnel, Sécurité des SI et des Réseaux, ERP, Travail collaboratif, Mobilité, BYOD (Bring Your Own Device)».Les Trophées du Salon Med-IT 2013 porteront cette année sur l’Innovation IT, un concours national pour récompenser l’innovation IT marocaine. L’objectif

est d’encourager l’investissement des entreprises et des administrations dans l’utilisation des technologies de l’information et de valoriser les organismes les plus innovants.Par ailleurs, les startups marocaines seront aussi mises en avant avec un concours dédié. En effet, selon XCom, «le thème majeur du Salon Med-IT sera cette année l’Innovation IT avec l’organisation d’un concours des meilleures START-UP IT qui aura comme objectif de mettre en lumière de jeunes talents ayant lancé une start-up particulièrement innovante dans le domaine IT, activité promise à une forte croissance grâce à une innovation

majeure permettant de parier sur un développement rapide».Les projets qui seront retenus concernent le domaine de l’informatique, de l’Internet, des télécoms et des nouvelles technologies en général : Applications web ou mobiles, logiciels, services en ligne, e-commerce, réseaux sociaux, jeux,….. Le comité de sélection sera composé de 7 experts dans le domaine de l’innovation, du conseil, du financement, des start-up et des technologies de l’information.Pour rappel, cet événement intervient dans un cadre où le marché IT attend une véritable relance du business, suite à l’accalmie (pour ne pas dire la crise) qui a sévit lors du premier semestre 1013.g

Le traditionnel Salon Med-IT

revient dans sa 5e édition.

Rendez-vous incontournable

des opérateus IT, cet événement se déroulera comme

à l’acoutumée )au Centre des Expositions à

l’Office des Changes de

Casablanca., du 19 au 21

novembre 2013.Cette 5e édition

ne manquera pas de nouveautés.

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Med-IT

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FAIT MARQUANT

77% des exposants satisfaitsSalon e-commerce.ma

Le salon a été inauguré officiellement par Monsieur Boubker Badr, Directeur Général de l’Economie Numérique

au Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles Technologies, en présence des partenaires institutionnels et sponsors officiels de l’événement : la Banque Centrale Populaire, l’une des 1ères institutions bancaires au Maroc ; Maroc Télécommerce, 1er opérateur de Paiement et services en ligne au Maroc; Groupe Barid Al Maghrib et le Centre Monétique Interbancaire.Pour cette deuxième édition, le salon a accueilli, selon les déclarations de XCom, 80 exposants dont 98% d’entreprises marocaines. La plupart des participants se sont investis pour valoriser leur présence avec des stands particulièrement esthétiques et attrayants. Une étude de satisfaction révèle que 77 % des exposants sont satisfaits de la qualité des contacts réalisés au salon et 83% ont l’intention d’exposer à nouveau lors de l’édition prochaine. Côté visiteurs, ce sont pas moins de 4000 personnes qui sont venues à l’événement dans sa deuxième édition. 94% des visiteurs étaient du Maroc (dont 70% de Casablanca et Rabat) et 6% d’autres pays : Algérie, Allemagne, Tunisie, Cameroun, Cote d’Ivoire, France, Royaume Uni, Mauritanie, Sénégal, Espagne. 62% des visiteurs étaient des entreprises de moins de 10 salariés ; 32% étaient des professionnels du secteur IT et 68% d’autres secteurs, dont 43% du secteur Commerce et Distribution, 41% du secteur des services, 10% du secteur Industrie, 6% du secteur public. Pour ce qui est du profil des visiteurs, 48% étaient des directeurs généraux, 17% des directeurs de département (Marketing, Communication et Systèmes d’information) soit 65% de décideurs. Concernant la motivation de la visite, 85% sont venus au salon pour s’informer sur les nouveautés et les tendances du marché

et 40% pour acheter des solutions. Parmi les solutions les plus recherchées : Le paiement électronique, Les plateformes e-commerce et boutiques en ligne, banques et services financiers en ligne, applications m-commerce, emailing et bases de données, régie publicitaire e-Pub.Par ailleurs, un sondage sur l’achat en ligne a été mené par les organisateurs en partenariat avec Averty. De manière générale, il ressort de ce sondage que 73% des répondants ont confiance dans le paiement en ligne alors que 9% n’ont pas du tout confiance. Par rapport au paiement des taxes et factures en ligne, 53% des répondants n’ont jamais encore franchi le pas. Par contre, 36% effectuent ces paiements au moins une fois par mois. Il s’agit d’une pratique assez récente chez la majorité des répondants vu que la première opération de paiement remonte à moins d’un an chez 41% des répondants et entre un an et 2 ans chez 24%. Le montant de paiement de ces taxes et factures en ligne représente plus de 2000 Dhs chez 53% des répondants et entre 500 et 2000 Dhs chez 28,5% lors des 12 derniers mois.Par rapport aux produits et services, 40% des répondants n’ont jamais fait d’achat en ligne alors que 23,8% font ce type d’achat au moins une fois par mois et 36,6% achètent moins régulièrement. Le premier achat s’est effectué au cours des 12 derniers mois pour 37% des répondants et il y a plus d’un an pour 63%. g

Organisée sous l’égide du Ministère

de l’Industrie, du Commerce et

des Nouvelles Technologies, la 2ème édition du

Salon E-Commerce.ma qui se tenait

du 19 au 21 Septembre a reçu

4000 visiteurs et 80 exposants

du domaine du paiement électronique,

e-commerce et e-marketing. Un

intérêt qui se renforcera sûrement

avec les éditions futures.

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TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013

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