THOMAS LAVACHERY, AUTEUR ILLUSTRATEURFranquin (Gaston Lagaffe) était notre Dieu. J’ai appris...

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25 e festival Lettres d’Automne (16 au 29 novembre 2015) / Programmation scolaire Association Confluences / www.confluences.org - 1 THOMAS LAVACHERY, AUTEUR - ILLUSTRATEUR 1. Présentation ..................................................................................... p. 1 2. Bibliographie.................................................................................... p. 2 3. Conseils de lecture ........................................................................... p. 3 Manifestations du festival Lettres d’Automne autour de Thomas Lavachery 4. Rencontre......................................................................................... p. 7 5. Atelier d’illustration……………………………………………………..p. 8 6. Participation à l‘exposition des élèves .............................................. p. 9 1. PRÉSENTATION Né en 1966, Thomas Lavachery vit à Bruxelles. Il s’est d’abord lancé dans la bande dessinée, publiant ses premières planches, à dix-huit ans, dans le magazine « Tintin », avant d’adapter en dessin la série d’animation « Téléchat », de Roland Topor. Il a ensuite étudié l’Histoire de l’art à l’Université libre de Bruxelles, suivant en cela les traces de son grand-père Henri Lavachery, conservateur de musée, archéologue et amoureux des arts premiers. Après ses études et quelques années de petits boulots divers et variés, Thomas Lavachery est entré chez Y.C Aligator film en tant que conseiller littéraire. C’est par ce biais qu’il en est arrivé au documentaire, d’abord comme script doctor, et puis comme réalisateur. Il est l’auteur de deux films : « Un monde sans père ni mari », sur les Mosos, une ethnie chinoise ignorant le mariage, aux mœurs sexuelles très libres, et « L’Homme de Pâques », retraçant l’expédition scientifique menée par son grand-père à l’île de Pâques dans les années 1930. C’est en 2002 qu’il a écrit Bjorn le Morphir, roman fantastique inspiré d’une histoire qu’il racontait le soir à son fils Jean. Publiées à l’Ecole des loisirs, les aventures de Bjorn le Viking comptent 7 tomes à ce jour. Thomas Lavachery, qui a obtenu le Prix Sorcières en 2006, a également fait paraître deux albums pour enfant dont le héros est Jojo le singe. Membre du Jury de la littérature de jeunesse (Fédération Wallonie-Bruxelles), il anime un séminaire à l'Université Charles de Gaulle (Lille 3) : Pratique de l'écriture pour la jeunesse, cela dans le cadre d'un master intitulé « Métiers de la littérature jeunesse. » Je suis né en 1966, le 11 septembre (on ne choisit pas). Mon père était professeur de pédagogie ; ma mère a d’abord été dessinatrice politique avant de s’occuper d’antiquités. J’ai une sœur adoptive, originaire de Corée, que j’appelle affectueusement mon Péril Jaune. Dans ma maison, quand j’étais enfant, il y avait des livres, des tas de livres, et aussi plein d’animaux : chiens, chats, lapins, chèvres, tortues, furets, tritons et même des singes du Brésil, des ouistitis à pinceaux. Mes parents encourageaient énormément ma créativité. Mes dessins, mes BD et mes premiers petits textes étaient pour eux des trésors. Inutile de dire que leur attitude fut déterminante. Ma première passion a été la bande dessinée. Je suis belge, n’est-ce pas, et la moitié de mes copains dessinaient ou auraient voulu le faire. Franquin (Gaston Lagaffe) était notre Dieu. J’ai appris l’art de la BD en allant montrer mes planches à un type adorable, un dessinateur qui vivait dans mon quartier : Albert Blesteau. C’est un Breton ; il était venu au pays des frites pour travailler avec Peyo (les Schtroumpfs). Quand Albert est retourné dans sa Bretagne, j’ai changé de « prof » ; c’est Daniel Kox, autre type super sympa, qui m’a donné des conseils. Lorsque, à 18 ans, j’ai commencé à publier des planches dans le journal Tintin, j’ai réalisé que je voulais devenir romancier. Je pense que ce changement est dû avant tout à la lecture du Quatuor d’Alexandrie, de Lawrence Durrell, aussitôt suivie par celle de la correspondance de Durrell et Henry Miller. Je me suis identifié à ces hommes-là, qui ont détrôné Franquin et Hergé dans mon panthéon personnel. Voilà. Mais avant de publier mon premier roman, Bjorn le Morphir, avant d’être en mesure d’écrire un texte qui tienne un peu la route, il m’a fallu des années et des années, pendant lesquelles j’ai fait un tas de choses : étudier l’Histoire de l’Art, servir dans des restaurants, lire et lire et lire encore, manger, dormir, jouer dans des films de pirate, élever des tritons géants, réaliser des documentaires, enseigner le tango à des argentins, épouser Nathalie et avoir deux garçons (Jean et Simon), réfléchir, glander, rédiger de mauvais textes, déprimer à cause

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THOMAS LAVACHERY, AUTEUR - ILLUSTRATEUR

1. Présentation ..................................................................................... p. 1 2. Bibliographie .................................................................................... p. 2 3. Conseils de lecture ........................................................................... p. 3

Manifestations du festival Lettres d’Automne autour de Thomas Lavachery 4. Rencontre ......................................................................................... p. 7 5. Atelier d’illustration……………………………………………………..p. 8 6. Participation à l‘exposition des élèves .............................................. p. 9

1. PRÉSENTATION

Né en 1966, Thomas Lavachery vit à Bruxelles. Il s’est d’abord lancé dans la bande dessinée, publiant ses premières planches, à dix-huit ans, dans le magazine « Tintin », avant d’adapter en dessin la série d’animation « Téléchat », de Roland Topor. Il a ensuite étudié l’Histoire de l’art à l’Université libre de Bruxelles, suivant en cela les traces de son grand-père Henri Lavachery, conservateur de musée, archéologue et amoureux des arts premiers. Après ses études et quelques années de petits boulots divers et variés, Thomas Lavachery est entré chez Y.C Aligator film en tant que conseiller littéraire. C’est par ce biais qu’il en est arrivé au documentaire, d’abord comme script doctor, et puis comme réalisateur. Il est l’auteur de deux films : « Un monde sans père ni mari », sur les Mosos, une ethnie chinoise ignorant le mariage, aux mœurs sexuelles très libres, et « L’Homme de Pâques », retraçant l’expédition scientifique menée par son grand-père à l’île de Pâques dans les années 1930. C’est en 2002 qu’il a

écrit Bjorn le Morphir, roman fantastique inspiré d’une histoire qu’il racontait le soir à son fils Jean. Publiées à l’Ecole des loisirs, les aventures de Bjorn le Viking comptent 7 tomes à ce jour. Thomas Lavachery, qui a obtenu le Prix Sorcières en 2006, a également fait paraître deux albums pour enfant dont le héros est Jojo le singe. Membre du Jury de la littérature de jeunesse (Fédération Wallonie-Bruxelles), il anime un séminaire à l'Université Charles de Gaulle (Lille 3) : Pratique de l'écriture pour la jeunesse, cela dans le cadre d'un master intitulé « Métiers de la littérature jeunesse. »

Je suis né en 1966, le 11 septembre (on ne choisit pas). Mon père était professeur de pédagogie ; ma mère a d’abord été dessinatrice politique avant de s’occuper d’antiquités. J’ai une sœur adoptive, originaire de Corée, que j’appelle affectueusement mon Péril Jaune. Dans ma maison, quand j’étais enfant, il y avait des livres, des tas de livres, et aussi plein d’animaux : chiens, chats, lapins, chèvres, tortues, furets, tritons et même des singes du Brésil, des ouistitis à pinceaux. Mes parents encourageaient énormément ma créativité. Mes dessins, mes BD et mes premiers petits textes étaient pour eux des trésors. Inutile de dire que leur attitude fut déterminante. Ma première passion a été la bande dessinée. Je suis belge, n’est-ce pas, et la moitié de mes copains dessinaient ou auraient voulu le faire. Franquin (Gaston Lagaffe) était notre Dieu. J’ai appris l’art de la BD en allant montrer mes planches à un type adorable, un dessinateur qui vivait dans mon quartier : Albert Blesteau. C’est un Breton ; il était venu au pays des frites pour travailler avec Peyo (les Schtroumpfs). Quand Albert est retourné dans sa Bretagne, j’ai changé de « prof » ; c’est Daniel Kox, autre type super sympa, qui m’a donné des conseils. Lorsque, à 18 ans, j’ai commencé à publier des planches dans le journal Tintin, j’ai réalisé que je voulais devenir romancier. Je pense que ce changement est dû avant tout à la lecture du Quatuor d’Alexandrie, de Lawrence Durrell, aussitôt suivie par celle de la correspondance de Durrell et Henry Miller. Je me suis identifié à ces hommes-là, qui ont détrôné Franquin et Hergé dans mon panthéon personnel. Voilà. Mais avant de publier mon premier roman, Bjorn le Morphir, avant d’être en mesure d’écrire un texte qui tienne un peu la route, il m’a fallu des années et des années, pendant lesquelles j’ai fait un tas de choses : étudier l’Histoire de l’Art, servir dans des restaurants, lire et lire et lire encore, manger, dormir, jouer dans des films de pirate, élever des tritons géants, réaliser des documentaires, enseigner le tango à des argentins, épouser Nathalie et avoir deux garçons (Jean et Simon), réfléchir, glander, rédiger de mauvais textes, déprimer à cause

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de ça, visiter la Mongolie Extérieure, poser nu pour des calendriers, jalouser Jim Harrisson, enseigner (très mal) la géographie... (Certaines de ces informations sont fausses). Je n’avais pas prévu d’écrire des romans jeunesse. Bjorn le Morphir est une histoire que j’ai racontée à Jean, mon aîné, durant plusieurs soirées. Personnellement, je lis peu de fantastique, aussi étrange que cela puisse paraître. Sans Jean, je n’aurais jamais inventé Bjorn et je n’aurais sans doute pas commencé ma carrière d’écrivain par un récit fantastique. Je peux donc le remercier, mon fiston. Dieu sait quelles sottises ennuyeuses j’aurais été capable de pondre si je n’avais pas eu d’enfant ? Imaginez un livre sans combats, sans trolls et sans dragons… Pfu ! / Thomas Lavachery

À consulter : thomaslavachery.skynetblogs.be Vidéo : www.ecoledesloisirs.fr/video.php?AUTEUR=1040&rub=AUTEUR&envoi_auteur=afficher 2. BIBLIOGRAPHIE (Extrait)

Tor et le troll, École des Loisirs, Mouche, 30 septembre 2015 Tor et les gnomes, École des Loisirs, Mouche, 2015 Ramulf, École des Loisirs, Médium, 2015 Itatinémaux, Éditions Aden, Collection Rivière de cassis, 2014 Trois histoires de Jojo de la jungle, École des Loisirs, Mouche, 2013 Bjorn aux armées – tome II – Les mille bannières, École des Loisirs, Médium, 2012 J’irai voir les sioux, École des Loisirs, Archimède, 2011 Padouk s’en va, École des Loisirs, Albums, 2011 Bjorn aux armées – tome I – Le jarlal, École des Loisirs, Collection Médium, 2010 Jojo de la jungle, École des Loisirs, Albums, 2010 La colère des MacGregor, Bayard, Estampille, 2010 (roman écrit en collaboration avec une classe de CM2) C’est l’aventure !, recueil collectif de nouvelles, École des Loisirs, Médium, 2009 2 pouces & demi, Bayard, MilléZime, 2009 Bjorn aux enfers – tome IV – La reine bleue, École des Loisirs, Médium, 2007 Bjorn aux enfers – tome III – Au cœur de Tanarbrok, École des Loisirs, Médium, 2006 Bjorn aux enfers – tome II – Le prince oublié, École des Loisirs, Médium, 2005 Bjorn aux enfers – tome I – La mort du loup, École des Loisirs, Médium, 2005 Île de Pâques 1934, deux hommes pour un mystère, Labor éditions, 2005 (récit historique) Bjorn le Morphir, École des Loisirs, Médium, 2004 Adaptation BD de la saga bjornienne, en collaboration avec Thomas Gilbert

Bjorn le Morphir 1 : Naissance d’un morphir, Rue de Sèvres, 2015 (réédition) Bjorn le Morphir 2 : Dans l’enfer des enfers, Rue de Sèvres, 2015 (réédition) Bjorn le Morphir 3 : La reine des enfers, Rue de Sèvres, 2015 (réédition) Bjorn le Morphir 4 : Les armées du roi, Rue de Sèvres, 2015 (réédition)

Bjorn le morphir 4, Casterman / Ecole des Loisirs, 2013 Bjorn le morphir 3, Casterman / Ecole des Loisirs, 2012 Bjorn le morphir 2, Casterman / Ecole des Loisirs, 2010 Bjorn le morphir, Casterman / Ecole des Loisirs, 2009

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3. CONSEILS DE LECTURE

À PARTIR DU CP/CE1

Tor et les gnomes Texte et illustration de T. Lavachery, École des loisirs, Mouche, 2015

Présentation de l’éditeur : Trogndjûû ! Cela fait des heures que Tor pêche au bord du lac et il n’a toujours rien pris, pas le moindre petit poisson. Son père et son oncle ont une explication. C’est encore un tour du farfajoll, un gnome des lacs et des rivières qui s’amuse à empêcher les poissons de mordre à l’hameçon. Il faut à tout prix se débarrasser de cet être nuisible, de cette créature du diable. Le farfajoll, un être monstrueux ? Tor, pour sa part, le trouve tout simplement extraordinaire… ������ En faisant vivre Tor de Borgisvik, son nouveau héros, Thomas Lavachery a souvent pensé ���à Nils Holgersson, dont les aventures ont enchanté son enfance. Il en a fait un petit gars ��� sensible, généreux, et d’emblée entreprenant, qui risque fort de rencontrer d’autres gnomes aussi extraordinaires que le farfajoll dans un prochain roman. ��� Ses lecteurs s’en réjouissent par avance !

Trois histoires de Jojo de la jungle Texte et illustration de T. Lavachery, École des loisirs, Mouche, 2013

Présentation de l’éditeur : Jojo est un type bien. Assurément. Gentil comme tout, cela va de soi. Et généreux, à n’en pas douter. Qui aide les vieilles personnes à traverser le boulevard de la jungle ? Qui change les couches d’Ozone, le bébé géant ? Qui prend soin du souvenir de Padouk ? Et qui se préoccupe des ailes des perroquets? Jojo, vous l’aviez deviné. Parce que Jojo est un type bien.

3 histoires : Jojo de la jungle (paru en 2010), Padouk s’en va (paru en 2011) et Jojo perd la tête (inédit)

Jojo de la jungle Jojo est un type bien, gentil, généreux, toujours prêt à rendre service. ��� Qui aide les vieilles personnes à traverser le boulevard de la Jungle ? ���Lui. Qui parle très fort dans l’oreille des sourds ? Encore lui. Qui change les couches d’Ozone, le bébé géant, plusieurs fois par jour ? Toujours lui. ��� Et au fait, qui n’a de cesse de répéter que Jojo de la jungle, c’est un type bien ? Mais… c’est lui. ��� Alors là, il faudrait peut-être commencer à se méfier de lui. ��� Non?

Le personnage de Jojo est l'héritier de mon premier héros de BD, un animal appelé Soumak, créé vers 1978, alors que j'avais 12 ans. Jojo a la même tête que Soumak ; je lui ai cependant rajouté des poils et une queue. J'ai gardé ce personnage plusieurs années et lui ai fait vivre toute une série de petites aventures qui se déroulaient dans un Moyen Âge fantastique, truffé de magie et de dinosaures. Quand j'étais petit, mes parents nous achetaient peu d'albums, à ma soeur et à moi. C'est parce qu'il y avait toute une collection de livres illustrés dans la bibliothèque familiale. Ils avaient appartenus à mes frères aînés, pour la plupart, et certains d'entre eux m'ont énormément marqué. Je citerai d'abord les ouvrages de Samivel, dont j'adorais l'univers bordélique, complètement fou. Son album intitulé Samovar et Baculot, la Parade des diplodicus, reste pour moi insurpassable. Vous connaissez ces pièces de tissu qui servent à couvrir les trous dans les vêtements... Eh bien, Samivel en mettait partout : sur les rochers, les arbres, les dinosaures. J'adorais ça ! Quand on commence la lecture de Samovar et Baculot, on tombe sur une double page montrant les héros ouvrant un énorme rideau - une idée dont je me suis inspiré pour le début de Jojo de la jungle. Thomas Lavachery

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Padouk s’en va Padouk, un ami de Jojo de la jungle, est très malade. Trop malade pour guérir. ���Ses amis essayent tout pour le retenir, le ranimer : en vain. Padouk s’en va. ��� Le temps passe, la vie reprend son cours. Un jour, la sœur de Jojo s’aperçoit qu’elle a oublié le visage de l’ami défunt. C’est la panique !��� Heureusement, Jojo a une idée pour que le souvenir de Padouk ne n’efface jamais …

Paru en 2011, Padouk s’en va est un album qui me tient particulièrement à cœur. L’idée a pour origine un souvenir personnel. Je suis allé à l’Île de Pâques en 2000, pour faire un documentaire sur l’expédition franco-belge de 1934 (voir rubrique « Mes documentaires »), dont faisait partie mon grand-père, Henri Lavachery. Dans nos bagages, nous amenions des photographies de 1934, prisent par mon aïeul, son collègue Alfred Métraux ou encore les marins du navire Mercator. Les Pascuans d’aujourd’hui les contemplèrent avec avidité. Ces images provoquèrent une émotion que, vraiment, je n’avais pas anticipée. Des personnes se découvraient enfant, d’autres se trouvaient face à des parents disparus, aux visages oubliés. Une femme put même contempler pour la première fois l’image de sa mère, morte quand elle était petite. De cet épisode émouvant j’ai tiré le sujet de mon livre, qui traite de la perte du souvenir des morts dans un monde sans photographie. Car c’est ainsi : sans le support de l’image photographique ou picturale, les visions mentales que nous avons de nos disparus s’estompent et finissent par disparaître. Cette deuxième perte est un crève-cœur, une expérience douloureuse à laquelle mes héros de la jungle sont confrontés… et qu’ils parviennent à surmonter grâce à une idée géniale du singe Jojo. Thomas Lavachery Jojo perd la tête Cette nouvelle inédite relate comment Jojo, obsédé par le désir de voler, fait une grosse, grosse, grosse bêtise. Lorsque j’étais enfant, nous avions un voisin qui, à l’époque, était employé dans une entreprise où il s’ennuyait ferme. Son plaisir, le soir et le week-end, consistait à s’occuper de ses tulipes, disposées en lignes parfaites, un tantinet martiales. Un jour que je me prenais pour D’Artagnan, je m’attaquais aux tulipes, armé d’une baguette de bambou. J’avais perdu tout contact avec la réalité : j’étais un mousquetaire et les fleurs, mes ennemis. Je les décapitais une à une en poussant des cris guerriers. Et ce n’est qu’après, alors qu’elles gisaient pêle-mêle sur le sol, que je réalisai ce que j’avais fait.

Le soir, rentrant avec sa petite mallette, le voisin trouva son parterre dévasté. Sidéré, l’œil humide, il dit à ma mère : « Je ne comprends pas, Thomas nous aime bien, pourtant… » Elle lui expliqua que j’avais agi sur un coup de folie, dans un état second. Je m’excusai dans une lettre agrémentée de beaux dessins, et nous restâmes amis. C’est de cet épisode, et de deux, trois autres du même genre, que je me suis inspiré pour écrire et dessiner Jojo perd la tête - dernière histoire du recueil paru en mars dernier – et dont voici la couverture et trois images. Les couleurs sont comme d’habitude signées Denis Roussel, lequel s’est surpassé, à mon humble avis. Thomas Lavachery À PARTIR DU CE2 / CM1

J’irais voir les sioux Texte et illustration de T. Lavachery, École des loisirs, Archimède, 2011

Présentation de l’éditeur : Iowa, 1839. Orphelin confié au père Verboom, alias Robe-Noire, un missionnaire colossal et bonhomme, Billy Vos grandit auprès des Indiens Potawatomis. Ceux-ci, chassés par les Blancs, ont déclenché la colère des Sioux en s’approchant de leur territoire. La guerre menace. Les Potawatomis implorent leur ami Robe-Noire d’être leur ambassadeur auprès des Sioux pour obtenir la paix. Il accepte et emmène Billy. Sur le bateau qui remonte le Mississippi, le jésuite et l’enfant traversent une nature en majesté, rencontrent un fou très sage qui devient leur interprète et, arrivé chez les Sioux, Billy va accomplir un exploit qui sauvera la vie de son ami et lui vaudra un surnom indien vénérable…

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Il y a quelques années, je cherchais des sujets de documentaires après mon film sur l’expédition de mon grand-père à l’île de Pâques, l’Homme de Pâques. Je suis allé trouvé mon amie Francina Forment, alors conservatrice de la section Océanie des Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. J’espérais qu’elle me donne le nom d’un personnage historique ayant joué un grand rôle en Océanie, un belge ou alors une figure autochtone, sur lequel on aurait suffisamment de renseignements. Il fallait aussi une certaine richesse iconographique. Elle a séché sur ce coup, mais après un moment elle a dit : « Il y a le Père De Smet ». ���Ce dernier n’avait rien à voir avec l’Océanie ; c’était un jésuite belge ayant fait carrière aux Etats-Unis – une légende de l’Ouest, me dit Francina en substance. Je me renseignai sur l’homme, et très vite je me rendis compte de son importance. Il avait connu une vie d’aventures, romanesque en diable. Venu en Amérique pour évangéliser les Indiens, il s’était lié à de nombreuses tribus ; son courage, son humour, son honnêteté, son physique (c’était un colosse aux cheveux clairs, aux yeux d’azur, doté d’une voix de baryton impressionnante), tout avait fini par lui conférer un statut à part. Il intervint pour faire signer de nombreux traités de paix, devint l’ami de Sitting Bull, dont il reçut un calumet qui vient – je l’ai appris par hasard – de rentrer en Belgique pour prendre place dans la vitrine d’une descendante du Père De Smet. ���Il y a au moins une ville qui porte son nom aux States, une rivière aussi. Son action mémorable n’était pas sans ambiguïté, puisqu’il poussait les Indiens à déposer les armes, ce dont les colons profitaient immédiatement pour envahir leurs territoires au mépris des traités. Quel sujet ! Quel personnage ! Avec l’appui de mon producteur, Novak Prod (nous travaillons en ce moment à un projet d’adaptation de Bjorn le Morphir), nous avons fait des pieds et des mains pour monter le film, obtenant une aide importante de la Communauté française… mais finalement le projet est tombé à l’eau. Pas. Il faut dire que nous étions ambitieux, envisageant deux tournages aux Etats-Unis (un en été, l’autre en hiver), des reconstitutions… ���Depuis lors, je n’ai jamais cessé de penser au Père De Smet, me plongeant de temps à autre dans l’un de ses ouvrages – il écrivait bien, et ses récits de voyages, allègres, pleins de vie et de renseignements ethnographiques, valent le détour. Il serait bon que quelqu’un songe à les rééditer. ���Lorsqu’on me proposa d’écrire une nouvelle pour la collection Archimède, à vocation pédagogique – la collection, pas mon texte –, j’ai aussitôt eu l’idée d’utiliser un épisode de la vie du Père De Smet. L’histoire que j’ai écrite s’inspire d’un voyage qu’il a fait en 1839 chez les Sioux Yanktonais, dans le but audacieux de leur demander de cesser leurs raids meurtriers contre les Potowatomies, Indiens auprès desquels il avait été dépêché par ses supérieurs. J’ai repris pas mal de détails, des descriptions, mais bien sûr j’ai changé l’essentiel. Le héros, d’abord, n’est pas un jésuite mais un orphelin de treize ans. Celui-ci, accompagnant un Père jésuite nommé Verboom, va faire quelque chose, accomplir un acte d’héroïsme, qui est pure invention de ma part… Comme c’est la traditions dans la collection Archimède, J’irai voir les Sioux est suivi d’un dossier pédagogique abondamment illustré. Dû à Michel Marbeau, le texte se focalise sur les Sioux, leur histoire, leur mode de vie, leurs chefs les plus célèbres… Thomas Lavachery

POUR ALLER PLUS LOIN : Dossier pédagogique : www.enseignement.be/download.php?do_id=10104&do_check= À PARTIR DE LA 6e / 5e

Bjorn le Morphir École des Loisirs, Médium, 2004 Présentation de l’éditeur : La neige est méchante en cet hiver 1065, elle a décidé de s'en prendre aux hommes. Elle envoie ses légions de flocons de la taille d'un roc sur le Fizzland, avec pour mission d'engloutir les villages vikings et tous leurs habitants. Afin d'échapper à la Démone blanche, Bjorn et sa famille se claquemurent dans la salle commune de la maison de son père, Erik, le colosse sans peur. Tous se préparent à supporter un siège qui risque de durer de longs mois. Lors de cette épreuve exceptionnelle, chacun va dévoiler son coeur et son courage. À l'exception de Bjorn. Lui ne se révèle pas, il se métamorphose. Ce jeune garçon timide et craintif, dont le nez coule comme une source, maigre comme un oisillon et pas très doué pour les armes va brusquement se transformer en un

combattant redoutable. Par quel miracle ? Bjorn serait-il un morphir ? Lui-même en doute. Ce livre a reçu le prix Libbylit 2005 au salon du livre de Namur (Belgique), le Prix Sorcières 2006, le prix des "Jeunes Dévoreurs de livres" 2006 (Eure). Il a été primé au festival de Cherbourg 2010.

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Voici un roman de fantasy de grande qualité, et que, amateur ou non du genre, on appréciera. Les références historiques sont très proches de la réalité du XIème siècle scandinave (l’évocation des Vikings, le remplacement progressif du paganisme par le Dieu chrétien, l’habillement, l’utilisation de parchemins…). Cela n’empêche aucunement l’auteur de déborder d’inventivité animalière, par exemple, avec les saumons terrestres affublés de petites pattes ou les bébés dragons maladifs ! Un demi-troll qui zozote, un père de famille qui assomme sa famille avec l’écriture de ses mémoires… l’humour n’est pas absent, de même que l’amour, simple et attendrissant, de Sigrid et Bjorn. Bjorn, héros malgré lui complètement dépassé par les événements, assume tant bien que mal ses nouvelles responsabilités, passant en un éclair de l’adolescence à l’âge adulte. L’écriture est fluide, simple, le suspense savamment ménagé de chapitre en chapitre et les rebondissements en quantité suffisante mais pas lourde. Les mots de la fin du roi Harald laissent présager une suite : « je t’attends morphir ». Nous aussi ! Ricochet Cette saga comprend 7 tomes publiés à L’École des Loisirs : Bjorn le Morphir (2004), Bjorn aux enfers – tome I – La mort du loup (2005), Bjorn aux enfers – tome II – Le prince oublié (2005), Bjorn aux enfers – tome III – Au cœur de Tanarbrok (2006), Bjorn aux enfers – tome IV – La reine bleue (2007), Bjorn aux armées – tome I – Le jarlal (2010), Bjorn aux armées – tome II – Les mille bannières (2012). La saga a été adaptée en Bande Dessinée (4 tomes chez Casterman, réédité en 2015 par Rue de Sèvres) Thomas Gilbert réalise avec ce Morphir son premier album de bande dessinée et il réussit le pari de l’adaptation. Il conserve intact l’esprit du texte et ce qui en fait l’originalité, ce mélange d’épique, de drôlerie et de réalisme. Son découpage est dynamique, vivant, incisif et les personnages qu’il met en cases ont tous de l’épaisseur, de l’expressivité dans l’action ou les sentiments qui les animent. Pas facile de dessiner la neige monstrueuse ! Thomas Gilbert a choisi de montrer un monstre blanc impressionnant et vorace, très présent. Ricochet (…) je ne regrette pas que Bjorn soit adapté en BD, bien au contraire. Mais quand on m’a fait la proposition, au début, j’avais un peu la trouille. C’est normal, tous les auteurs, je pense, éprouvent ce genre d’angoisse lorsqu’il s’agit de transposer leurs textes en BD ou en film. Mon premier souci concernait le dessin. Je ne voulais pas d’un graphisme trop réaliste, inapproprié compte tenu de l’âge de mes principaux lecteurs, ni d’un style enfantin. Nous avons cherché, tâtonné un moment ; et puis Didier Borg, l’éditeur, m’a montré des planches de Thomas Gilbert. Son dessin élégant, original et dynamique, m’a immédiatement séduit. Dès que Thomas a été de la partie, je me suis senti rassuré, confiant. ��� Je dois dire que notre collaboration a été assez idéale. Thomas, qui se chargeait aussi du découpage, m’envoyait les planches au fur et à mesure, par lot de trois ou quatre, et je donnais mon avis. Il s’est jusqu’au bout montré très ouvert à mes observations. Ce n’est pas que nous étions d’accord sur tout (heureusement !), mais nous nous sommes entendus sur l’essentiel. Tant de sa part que de la part de l’éditeur, le souci était de respecter l’œuvre originale. De mon côté, ayant bossé un peu dans le cinéma, je sais qu’il faut laisser une part de liberté aux adaptateurs. L’adaptation d’un roman entraîne de grandes coupes dans l’histoire, toutes sortes d’aménagements. On peut vouloir mettre l’accent sur une thématique plutôt qu’une autre, favoriser tel personnage… Ce qui est moins acceptable, c’est de modifier le récit. / Thomas Lavachery POUR ALLER PLUS LOIN : Interview de Thomas Lavachery, Bjorn le Morphir : www.youtube.com/watch?v=9P0IdpR-X2I Interview de Thomas Lavachery, BD de Bjorn : www.youtube.com/watch?v=U-g0WaOUR1U Dossier pédagogique : www.ecoledesmax.com/espace_regroupeurs/pages_activites/medium/medium6/077378.pdf Adapter des œuvres littéraires classiques en BD : publifarum.farum.it/ezine_articles.php?art_id=198 Écrire une BD : autour de l’adaptation littéraire : www.ia27.ac-rouen.fr/medias/fichier/adaptation-litteraire-bd-modifie_1295260153994.pdf

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À PARTIR DE LA 4e

Ramulf École des loisirs, Médium, 2015 Présentation de l’éditeur : On dit qu’il est un peu simplet, aussi démuni qu’un enfantelet et incapable de méchanceté. Pourtant, la tête de Ramulf vient d’être mise à prix. Le jeune homme a laissé échapper le singe qu’il venait d’acheter au marché et la créature en a profité pour se moquer publiquement de Jehanne la Pieuse, poétesse et fille de duc. L’humiliation est si grande qu’elle a fait sombrer la noble dame dans une dépression mortelle. Enragé par la haine, le chevalier de Montluc, secrètement épris de Jehanne, a juré d’avoir la tête de Ramulf et celle de son animal. Il a lancé à leur poursuite sa bande de Cholériques, des guerriers sans pitié ayant survécu au choléra-morbus. Il faut fuir, quitter le royaume de Lotharingie au plus vite.

Pour tous, Ramulf n’a pas la moindre chance d’échapper à ses poursuivants. Et pourtant, la chasse à l’homme ne fait que commencer… Six cent pages dodues, savoureuses, roboratives en plein Moyen-Age plus ou moins réaliste : Thomas Lavachery ne cesse de réinventer son imaginaire après la longue série des BJORN et son JOJO DE LA JUNGLE, sage parmi les sages. Ramulf, raconté par un narrateur externe, pourrait d'ailleurs en être une sorte de croisement... Derrière un goût de l'auteur pour l'action et le lointain, et une façon magnifique de raconter, se cachent encore ici des petites réflexions sur l'humanité, ses travers et aussi ses élans altruistes. Être généreux, Ramulf fait jaillir le bon des autres, sans le vouloir et en le leur rendant bien. Les nombreux personnages secondaires sont ainsi des histoires à eux tout seuls, et il est impossible de s'ennuyer avec toutes les pistes lancées : la guérisseuse Marie, la poétesse Jehanne, Germund venu du nord, le prince Beuve pris en otage, l'Anglie visitée par Childéric le savant, le brave Brunon découvrant la science, etc, etc. La tête pourrait tourner, l'attention se lasser, mais Thomas Lavachery poursuit sans coup férir son intrigue finalement unique. Les pérégrinations de Ramulf, Louis et Dahab s'apparentent à un roman d'apprentissage, un roman épique, bref se frottent un peu à tous les genres, explorent un passé entre fantaisie et réalisme. / Ricochet POUR ALLER PLUS LOIN : Interview de Thomas Lavachery : www.youtube.com/embed/SUkm5xusuJk 4. RENCONTRE Niveau : CP - CM2 Durée : 1h Niveau : 6e – 3e Durée : 1h 30 Participation forfaitaire de 35 € par classe Nombre de classes par rencontre : 1 classe

« Il paraît vain de vouloir parachuter un écrivain dont les élèves n’ont jamais entendu parler si cette visite n’est pas sérieusement préparée. Les parachutages d’auteur dans des classes mal préparées à leur venue, sans lien avec un projet dûment élaboré conduisent à l’échec et génèrent déception et frustration pour chacun des acteurs. Il est évident que chaque rencontre est unique et tire sa magie de son vécu même. Cependant, toute intervention, même ponctuelle, exige une préparation. Plus on l’aura pensée, mieux elle aura été préparée avec les élèves, plus elle sera fructueuse. Un auteur doit être attendu, seule condition d’ailleurs pour qu’il puisse apporter de l’inattendu... » Extrait de « l’Ami littéraire », un programme d’interventions d’écrivains dans les écoles de la Maison des écrivains (Mel)

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Le déroulement d’une rencontre La rencontre avec un écrivain ou un illustrateur est un moment fort dans la vie d’une classe : soudain, le livre devient vivant, son auteur est là, qui se raconte, confie ses réflexions, explique comment il travaille et répond volontiers à toutes les questions des élèves... Pour que cet échange, rare, soit profitable pour chacun, il est évidemment indispensable que les élèves soient bien préparés, qu’ils se soient familiarisés avec l’univers et les livres de l’auteur, qu’ils aient préparé des questions, etc. Thomas Lavachery parlera de son travail d’auteur et échangera de façon spontanée avec les élèves, répondant aux questions que ceux-ci poseront. Les élèves peuvent également prévoir de raconter ou montrer, brièvement, le travail qu’ils auront réalisé en amont autour de ses livres. Cette rencontre autour de ses livres sera l’occasion d’amorcer un travail d’écriture ou d’illustration. POUR ALLER PLUS LOIN : Conseils pour préparer une rencontre : http://www.salondulivrebeyrouth.org/assets/pedagogie/Comment-preparer-la-rencontre-avec-les-auteurs.pdf http://www.salon-livre-presse-jeunesse.net/pdf/fiche_rencontre.pdf http://www.cndp.fr/crdp-reims/fileadmin/documents/cddp51/conseils_rencontrer_auteur.pdf http://www4.ac-nancy-metz.fr/ia54-gtd/arts-et-culture/sites/arts-et-culture/IMG/pdf/Preparer_sa_rencontre.pdf http://tice33.ac-bordeaux.fr/Ecolien/LinkClick.aspx?fileticket=a5VM9l%2Bh%2FaU%3D&tabid=3668&mid=8238&language=en-US Blog de littérature jeunesse sur les rencontres d’auteurs : http://litterature.jeunesse.over-blog.com/

5. ATELIER D’ILLUSTRATION Niveau : CP – CM2 Durée : 2h Participation financière : 3 € / élève Nombre de classes par rencontre : 1 classe

Thomas Lavachery propose aux enfants de créer les 3 premières pages d’un album pour enfant : conception des trois pages au brouillon puis mise au propre d’une des trois pages au choix. Matériel à prévoir par élève : 1 feuille canson A4 en 200 g 4/5 feuilles blanches A4 1 marqueur noir (genre 0,5) Crayon à papier Gomme Matériel à prévoir pour la classe : Crayons noirs et de couleurs Aquarelles et pinceaux Durant le festival Lettres d’Automne : • Atelier d’illustration avec Thomas Lavachery le samedi 28 novembre à 10h à La petite comédie.

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6. PARTICIPATION À L’EXPOSITION DES ÉLÈVES Cette année, nous incitons chaque classe inscrite à une rencontre, un atelier et/ou un spectacle à participer à l’exposition des élèves en produisant une réalisation écrite ou plastique. Ces productions peuvent prendre toutes sortes de formes : dessins, peintures, textes, enregistrements sonores ou vidéos, etc. Elles sont le reflet du travail en classe qui accompagne la préparation d’une manifestation. - Remise des travaux à Confluences au plus tard le vendredi 13 novembre - Présentation de l’exposition des élèves à l’Ancien Collège du 16 au 28 novembre 2015, à l’intention

du public, des intervenants, des élèves et de leurs parents. - Remise des coups de cœur du jury lors du temps fort autour de la littérature jeunesse

le samedi 21 novembre à partir de 10h à L’Ancien Collège

POUR INFORMATION JOURNÉE PROFESSIONNELLE « L’Ecole des Loisirs fête ses 50 ans de création » avec Agnès Desarthe, Jeanne Ashbé et Nathalie Brisac. au Centre Universitaire de Montauban – le lundi 23 novembre 2015 de 8h30 à 16h30 à l’intention des bibliothécaires, documentalistes, enseignants, libraires, étudiants… Journée inscrite au PDF (plan de formation départemental de l’Académie) pour les enseignants du 1er degré. Programme détaillé et fiche d’inscription sur demande

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter l’équipe de Confluences au 05 63 63 57 62, ou par mail : [email protected]