thetransporter août 2010

« Teleroute dans la division importation et exportation »

Eddy Huylebroeck, responsable de la clientèle : « Le système Teleroute est surtout utilisé par la division importation et exportation.

La bourse de fret est utilisée pour réguler les cargaisons de retour en fonction de

l’ensemble des camions planifiés ainsi que pour proposer l’excès de l’offre de charge-

ments dans le système”

dernière, une attention particulière a été portée aux coûts, même si un assainisse-ment important n’était pas nécessaire. Une des raisons pour lesquelles l’entreprise Gilbert De Clercq n’avait pas besoin d’être assainie de manière drastique est sa structure financière solide et indépendante, bâtie au fil des ans, grâce à laquelle l’entreprise gère pleinement elle-même son parc de véhicules, ses bâtiments et ses services techniques. « C’est cette indépen-dance financière qui nous a permis, au cours de la période passée, de mettre à l’écart une dizaine de véhicules, plus facile-ment et de manière moins coûteuse »,

INTERNATIONAAL TRANSPORT GILBERT DE CLERCQ

La croissance de la société Gilbert De Clercq est d’après Eddy Huylebroeck le résultat de nombreuses années d’investissements dans la qualité.

Huylebroeck : « Nous sommes en effet un nom reconnu dans de nombreuses multina-tionales et cela attire naturellement de nouveaux clients. Nous nous efforçons également de traverser la crise sans trop de problèmes, ce qui renforce notre position financière. » Huylebroeck a lui-même commencé au sein de l’entreprise en tant que planificateur, pour devenir aujourd’hui le responsable de la clientèle. L’année

indique Huylebroeck.

Chez Gilbert De Clercq, on voit que le marché de la logistique reprend de la vigueur, même si on ne peut pas encore parler d’un marché stable tel que celui qu’on a connu avant la crise. Huylebroeck envisage toutefois l’avenir avec confiance. Il explique que la planification chez Gilbert De Clercq se compose de quatre unités opérationnelles. Il existe des planificateurs spécifiques pour les transports de marchan-dises, les transports frigorifiques, les trans-ports conventionnels effectués à l’aide de semi-remorques Tautliner ainsi que les

Gilbert De Clercq est une entreprise bien connue dans le secteur de la logistique, au Benelux mais surtout en Belgique. Cette entreprise

est implantée à Saint-Nicolas, au sud-ouest d’Anvers, et existe depuis près de 50 ans déjà. Pour gérer la bourse de fret, l’entreprise dis-

pose d’une équipe de planification d’une dizaine de personnes, qui utilisent le système Teleroute. Au fil des années, Eddy Huylebroeck a

vu l’entreprise Gilbert De Clercq évoluer d’un simple transporteur à un prestataire de services logistiques complets.

InternationaalTransportGilbertDeClercq

activités d’importation et d’exportation. Huylebroeck : « C’est surtout ce dernier département qui utilise beaucoup le système Teleroute. Ils s’en servent par exemple pour réguler les cargaisons de retour en fonction des véhicules qui se libèrent à l’étranger. En ce qui me concerne, cette plate-forme de bourse de fret est l’instrument idéal pour une optimisation continue de nos activités. Il existe naturellement d’autres solutions et nous les avons également envisagées, mais notre expérience nous indique que Teleroute est de loin la solution la plus conviviale. »

Le siège principal de Saint-Nicolas comporte quatre départements de planifica-tion. La société Gilbert De Clercq possède par ailleurs d’autres sites en Slovaquie (Bratislava) et en Espagne (Tudela). Les transports internes à Espagne sont planifiés dans ce pays, mais la coordination des trajets entre la Belgique et l’Espagne (et vice versa) s’effectue bel et bien en Belgique. « De plus, le planificateur qui se trouve en Espagne utilise également Teleroute », indique Huylebroeck. Des évolutions importantes sont encore à attendre chez Gilbert De Clercq au cours des prochaines années. L’entreprise a conclu l’année 2009 de manière positive et elle souhaite poursuivre sur sa lancée. D’après Eddy

Huylebroeck, une partie de ce succès repose sur l’organisation d’activités logistiques pour divers secteurs. La société Gilbert De Clercq est ainsi active entre autres dans les secteurs de l’alimentation, de l’emballage, du commerce de détail, du papier et de la chimie. Pour le moment, 2010 reste une année difficile pour le secteur du transport, et ce, malgré l’augmentation du volume de travail. Pour Huylebroeck, Teleroute est une solution très utile en ces temps difficiles.

La plate-forme de bourse de fret s’avère également être un outil pratique pour nouer des contacts.

C’est d’ailleurs ce qu’en disent les utilisa-teurs, comme Veenstra dans le Friesche Heeg, Neele Logistics à Rotterdam ou encore Gilbert De Clercq. “Grâce à Teleroute, nous avons pu établir de bonnes relations avec un certain nombre de transporteurs. Teleroute nous permet de trouver de 6 à 7 % de l’ensemble de nos cargaisons de retour. » À l’instar de nombreux autres transporteurs et prestatai-res de services logistiques, la division de planification de la société Gilbert De

Clercq souhaite pouvoir contrôler elle-même les transports. L’allocation de fret est une chose, mais il est cependant nécessaire de pouvoir suivre la situation de près. Il y a ainsi des moments où l’utilisation de Teleroute s’avère particuliè-rement utile. Huylebroeck : « Tôt le matin ou l’après-midi vers 14h30, je pense à proposer des chargements. Si vous entrez des chargements dans le système le matin vers 10h00, alors il devient plus difficile de trouver des collègues intéressés. Pour les cargaisons de retour, vous pouvez en fait utiliser la plate-forme toute la journée. »D’une manière générale, la société Gilbert De Clercq se porte bien, grâce à l’utilisation de la plate-forme de bourse de fret et aux solutions ICT mises en œuvre. L’entreprise possède également des plans d’extension et elle prévoit aussi de déployer un nouveau système de gestion des transports. L’objectif est de rendre ce nouveau système opérati-onnel pour la fin de cette année. « Il nous offrira encore plus de transparence et de flexibilité, ce qui nous permettra d’agir encore plus rapidement en fonction des modifications du marché et des exigences spécifiques de nos clients, tout en assurant une optimisation technique et environne-mentale, ce qui est crucial dans un monde logistique en pleine évolution », d’après Huylebroeck.

Gilbert De Clercq est une entreprise bien connue dans le secteur de la logistique dans le Benelux. Cette

entreprise envoie chaque jour 220 véhicules sur les routes, parmi lesquels une faible proportion de

sous-traitants fi xes. Les camions de ces derniers sont toutefois gérés et suivis de la même manière

que ceux de la propre fl otte de l’entreprise. Le chiffre d’affaires du groupe oscille autour des 40 mil-

lions d’euros, tandis que le portefeuille de clients de l’entreprise ne cesse de s’agrandir. La plate-forme

Teleroute est utilisée depuis des années déjà dans les différents sites de l’entreprise Gilbert De Clercq.

www.gdeclercq.be

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Pour la Belgique :

+32 (0) 2 475 41 95

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thetransporter marche2010

Pour TDS Logistics, utiliser intensivement Teleroute

est synonyme d’économies et d’efficacité

TDS LogiSTicS

Ce sont les fluctuations importantes des commandes de transport qui ont poussé Transport Distributie Swinnen (TDS Logistics) à uti-

liser encore davantage Teleroute. Selon Mario Swinnen, directeur de cette entreprise logistique de Tessenderlo qui s’est taillé une place

de choix en tant que prestataire de services multimodaux, les planificateurs gardent un œil sur Teleroute du matin au soir pour pouvoir

réagir rapidement aux offres et aux demandes.

Tout comme pour l’ensemble du secteur logistique, 2009 a été une année dif-ficile pour TDS Logistics, mais grâce à une base solide et des services de qualité, l’entreprise n’a perdu aucun client. Au contraire, elle a même renforcé sa position. TDS compte actuellement 48 employés, travaille avec 65 unités tirantes et environ 120 semi-remorques. Des chiffres impres-sionnants, pour une entreprise créée en 2000 seulement.

Ces dernières années, les fluctuations de l’offre de fret et une politique différente au niveau du parc automobile de TDS ont été au cœur des réalités de l’entreprise.

Il fallait modifier le tir, car TDS souf-frait d’un surplus de matériel tirant. Etant donné la situation économique difficile en 2009 et au début de 2010, il s’agissait d’optimaliser les trajets.

En réagissant rapidement et efficacement aux évolutions du marché et en utilisant davantage Teleroute, on a toutefois pu éviter les vrais problèmes.

Répondre aux périodes de pointe avec TelerouteLes principaux défis pour TDS Logistics étaient les suivants : baisse du volume, prix relativement élevé des carburants, surplus de camions et prix serré du fret. Selon M. Swinnen, il était temps d’agir. “Au début de la crise, le volume a rapidement diminué, et ce presque partout. Nous avons com-mencé à optimaliser l’utilisation de nos camions avec des cargaisons supplémen-taires d’entreprises de notre secteur. C’est justement ce qui explique que nous ayons autant fait appel à Teleroute. Et comme nous avons réussi à placer autant de fret chez nos collègues via Teleroute, fin 2008,

‹‹ Nous avons réduit notre pourcentage de trajets à vide de 4 à 0,5 %.››

TDS Logistics

nous pouvions déjà répondre à la demande avec un parc automobile réduit, et ce même aux heures de pointe. Nous avons réduit notre pourcentage de trajets à vide de 4 à 0,5 %.” Selon M. Swinnen, l’utilisation de la plate-forme d’échange de fret a été un succès. Et non sans raison : “Pour nous, il était très important de pouvoir utiliser Teleroute pour limiter quelque peu, en ces temps de crise, le comportement en dents de scie du secteur des commandes.”

Auprès des transporteurs, l’intérêt pour les technologies modernes – comme une plate-forme d’échange de fret telle que Teleroute, parmi d’autres solutions IT – ne fait qu’augmenter. “La raison pour laquelle nous utilisons une telle plate-forme est simple, déclare M. Swinnen. Nous devons gérer de nombreuses offres et demandes de fret. Ce jeu de l’offre et de la demande est si rapide que nous n’arrivons jamais à trouver des commandes en temps voulu, ou à sous-traiter du fret. Il est alors bon de pouvoir compter sur une plate-forme stable sur laquelle s’appuyer.” L’expérience de M. Swinnen avec Teleroute est tout à fait positive. Lorsque le fournisseur lui pose la question, il répond : “Je ne peux que vous affirmer que la prestation de services se déroule de manière très positive et profes-sionnelle. Teleroute agit de manière très efficace et de plus, ses collaborateurs sont au courant des dernières évolutions du secteur.”

Les ambitions multimodales de TDSEn un peu plus d’une décennie, TDS Logistics est devenue un acteur logistique multimodal de poids. L’entreprise tra-vaille surtout pour des clients au Bénélux et en France, et son siège de Tessenderlo se trouve à un endroit clé étant donné les ambitions multimodales de l’entreprise. Sa situation lui permet d’offrir une alterna-tive au transport routier sous forme d’une connexion avec les réseaux ferroviaire et de navigation intérieure. En outre, TDS dispose d’un centre de distribution et d’un

lieu de chargement et de stockage, ce qui lui permet d’opérer comme une véritable plaque tournante multimodale.

Grâce à sa position, ses installations et les technologies IT les plus modernes, TDS Logistics a un bel avenir devant elle. L’entreprise travaille toujours dans le détail, en témoigne ses contacts avec Teleroute. Comme l’affirme M. Swinnen, “Tous les trois mois, nous évaluons le comportement de nos logisticiens sur la plate-forme avec le responsable Teleroute. Nous évaluons

s’ils gèrent efficacement le fret, s’il y a moyen d’améliorer certaines choses, etc. Grâce à cette relation précieuse entre utilisateurs et responsables Teleroute, nous avons déjà réalisé d’importantes économies et de belles améliorations.”

‹‹ Tous les trois mois, nous évaluons le comportement de nos logisticiens sur la plate-forme avec le responsable Teleroute.››

TDS Logistics, ou Transport Distributie Swin-

nen, est une jeune entreprise ayant son siège

à Tessenderlo. Cependant, depuis sa création

en 2000, ce prestataire de services logisti-

ques s’est élevé au rang d’acteur multimodal de poids. TDS utilise intensivement

Teleroute et, en étroite collaboration avec son contact Teleroute, a déjà pu réaliser

d’importants gains d’efficacité et de belles économies. Au planning, la plate-forme

d’échange de fret reste ouverte toute la journée et a prouvé à maintes reprises

son utilité, surtout pendant les périodes de pointe. . www.tdslogistics.be

Contactez Teleroute Pour la Belgique:+32 (0) 2 475 41 95+32 (0) 2 475 41 98www.teleroute.beinfo@teleroute.be

Mario Swinnen, directeur de TDS Logistics : ‹‹Je ne peux que vous affirmer que la prestation de services se déroule de manière très positive et professionnelle chez Teleroute.››

thetransporter janvier2011

La solution PUG de Teleroute participe au succès de l’association professionnelle WTF

WesT-VLaams TransPorT ForUm

Depuis quelques années, une association professionnelle de transporteurs rencontre un succès phénoménal en Flandre. Son nom :

le WTF (West-Vlaams Transport Forum ou Forum Transport de Flandre Occidentale). Plusieurs centaines de transporteurs sont déjà

adhérents. A l’instar d’un outil de travail collaboratif, le forum compte 85 fournisseurs référencés et affiliés. Pour la bourse de fret, les

adhérents au WTF utilisent une solution PUG (partner user group) mise en place par Teleroute.

« La collaboration professionnelle n’est pas très développée chez les transporteurs flamands », lance Iskra Sermon, responsable des opérations chez Metro. Et sa remarque n’est pas anodine ! En très peu de temps, l’association WTF a vu arriver de nombreux transporteurs ayant besoin de mutualiser les achats, notamment pour les pièces détachées.

L’objectif : obtenir des prix avantageux. Tout comme Iskra Sermon (cofondateur du WTF), Stefaan Debeuckelaere (ADS), Tom Lokere (FRS), Stefaan Cottyn (Transcot) et Carine Bosschaert (Volutra) espèrent que cette association ira plus loin dans la collaboration entre les transporteurs, car c’est un gage d’avantages structurels. De même, le PUG de

Teleroute, dont l’objectif est de renforcer cette collaboration, constitue une évolution majeure pour l’association professionnelle de Flandre occidentale.

Même si 2005 marque le début des premières tentatives de regroupement de transporteurs en Flandre occidentale, il faudra attendre 2009 et 2010 pour que l’association WTF prenne de l’ampleur. Dans un premier temps, le regroupement s’est organisé autour de rencontres professionnelles, au cours desquelles les problématiques et thèmes majeurs du secteur sont abordés : immatriculation et décentralisation vers les pays moins chers, taxes et droits de douane. Douze mois après, le forum WTF voyait le jour. Les acteurs avaient décidé de partager

leurs connaissances et expertises et de mutualiser leurs achats. L’année suivante, les premiers accords tarifaires pour les péages autoroutiers français sont signés. « Notre démarche collective a permis de faire baisser les prix de moitié », commente Iskra Sermon.

L’initiative Partner User Group, déjà un succèsAprès la négociation sur les péages et des prix avantageux obtenus sur les achats groupés de pneus, en 2009, WTF s’est tourné vers Teleroute, la bourse de fret européenne. Teleroute propose une solution PUG, une initiative qui déjà rapporte gros aux membres du WTF. Pendant douze mois, Paul Staes de Teleroute s’est attelé à affilier au PUG un maximum de

West-VlaamsTransportForum

transporteurs de Flandre occidentale. Avec 85 adhésions aujourd’hui, le succès est au rendez-vous. « Il est tout à fait possible d’arriver à une centaine d’affiliés », confie Paul Staes. Son enthousiasme semble gagner les membres du WTF, qui estiment que quelque 200 entreprises sont prêtes à participer

Or, si collaborer et mutualiser les capacités de transport au sein du PUG de Teleroute semble être un calcul judicieux, les transporteurs eux-mêmes ont encore des difficultés à y prendre part. Officiellement, la crise économique est derrière nous, mais bon nombre de transporteurs ont du mal à afficher des résultats positifs. En 2010, l’offre de transport a augmenté considérablement. C’est ce que nous apprennent les statistiques de Teleroute. Aux yeux de nombreux entrepreneurs, les prix n’augmentent pas assez. La collaboration s’avère donc indispensable. « Le PUG renforce les liens entre transporteurs », ajoute Carine Bosschaert. « Alors que chaque transporteur avait accès à tout, le PUG, permet de mieux s’organiser pour remplir nos missions », poursuit-elle.

« À nous d’avoir la courtoisie de ne pas nous couper l’herbe sous le pied ».

Vue sur le marché Grâce au développement d’une initiative commune, l’utilisation de la plateforme Teleroute a augmenté (cf. graphique à ajouter). Avec l’augmentation du volume de fret proposé sur la bourse en ligne, les membres du WTF estiment absolument indispensable de voir croître le volume de fret retour. « Plus de fret de retour, c’est plus d’économies », enchaîne Stefaan Debeuckelaere. « En Belgique et aux Pays-Bas, les trajets aller-retour sont faciles à gérer. Par contre, on ne voit pas revenir grand-chose d’Espagne ! À terme, l’utilisation de Teleroute nous aidera certainement à réduire le nombre de retours à vide ». Le jeu de l’offre et de la demande sur la bourse de fret plaît aux chefs de file du WTF. Pour eux, Teleroute offre une bonne visibilité du marché. « Nous n’avons pas de retour d’expérience négatif », commente Iskra Sermon. « En effet, chacun des membres respecte la clientèle des autres. L’utilisation de la plateforme ne peut donc qu’être positive et avantageuse pour tous ».

Ce groupe dans lequel collaborent actuellement 85 entreprises, permet à chacun de ses membres de mutualiser offre et demande de transport pendant 15 minutes. Passé ce délai, les transporteurs non affiliés au PUG peuvent à leur tour

proposer leurs services. « À ce titre, le groupe fait office de rempart », commente Tom Lokere. « Les non-affiliés sont maintenus un moment à l’écart. La confiance entre les membres du forum peut dès lors davantage s’instaurer. » En dehors du PUG et du WTF, les entreprises de transport sont hétéroclites. De leur côté, les membres du WTF représentent un groupe homogène en Flandre occidentale, sachant qu’environ 1 200 entreprises sont en activité dans la province. « Idéalement, il faudrait encore attirer quelques transporteurs », nous dit Iskra Sermon. « Nous disposerions alors d’un peu plus de membres dans chaque spécialité du secteur. Au sein du PUG, il serait donc plus facile mutualiser les capacités et les offres de transport, et en plus grand nombre. »

« Poursuivre l’élargissement du WTF »Après la création de l’association professionnelle du WTF, les tarifs négociés sur les péages et sur les pneus, les cinq fondateurs sont satisfaits de cette première étape. Grâce à l’initiative avec Teleroute, le nombre de membres a définitivement augmenté. Assez pour franchir un nouveau cap, offrant de nouveaux avantages mais surtout une très forte collaboration à venir entre transporteurs de Flandre occidentale. « Les nouveaux membres sont toujours les bienvenus », lance Carine Bosschaert. « Selon nous, ils ont tout à y gagner. Et celui qui le souhaite peut se désengager à tout moment. »

« Nous avons la possibilité de diminuer les nouveaux prix du transport grâce à une coopération régionale »

WTF, le forum des transporteurs de Flandre occidentale, regroupe quelques centaines d’entreprises de transport de la province de Flandre occidentale. En Belgique, le WTF est pionnier en matière de collaboration entre transporteurs. Sur l’ensemble membres du WTF, plus de 85 utilisent la solution partner

user group de Teleroute. Cela a permis de développer également l’usage de Teleroute, notamment pour rechercher des trajets retour au départ de la France.

Contactez Teleroute Pour la Belgique :+32 (0) 2 475 41 95 +32 (0) 2 475 41 98 www.teleroute.be info@teleroute.be

thetransporter novembre2010

Le spécialiste alimentaire Huybregts compte de plus en plus sur Teleroute

Gebr. HuYbreGTs

Rares sont les prestataires de services logistiques ayant pu enregistrer plus ou moins le même chiffre d’affaires, même pendant la crise

de 2009. Gebr. Huybregts, à Tilburg, fait figure d’exception. L’entreprise a certes dû se serrer la ceinture, mais le nombre de ses clients a

augmenté. Huybregts a aussi consacré beaucoup d’énergie pour rendre sa planification des transports la plus efficace possible. “Depuis

quelques années, nous utilisons d’ailleurs plus souvent Teleroute”, affirme Wilfred Verweij, chargé du planning.

L’entreprise Huybregts s’est spécialisée dans la logistique des denrées alimentaires, même si elle s’occupe aussi d’autres groupes de produits. A Tilburg, les aliments secs et

réfrigérés sont répartis dans deux sites de 20 000 et 12 000 m2 sur le même terrain industriel. Selon M. Verweij, Huybregts ayant ciblé le secteur alimentaire, il n’y a pratiquement jamais de retour à vide. Et parce que la logistique alimentaire de détail est souvent liée aux promotions, les grandes fluctuations de volume dans l’offre de fret sont la règle plutôt que l’exception. “Nous sommes prêts à relever le défi, et nous utilisons surtout le système d’échange de fret Teleroute pour répondre à ces périodes de pointe.”

Huybregts recrute ses transporteurs externes par le biais de Teleroute, par exemple. M. Verweij déclare : “Nous disposons naturellement de transporteurs réguliers, que nous contactons en premier

lieu. Mais s’ils ne peuvent se charger du fret, nous passons à Teleroute. Je dois avouer que nous faisons davantage appel à Teleroute aujourd’hui que par le passé. Les conditions du marché nous forcent à trouver des solutions créatives ; les clients demandent des délais d’exécution de plus en plus courts, les créneaux sont de plus en plus serrés et rouler à vide est critique. Le système Teleroute s’est développé au fil des ans et lors des périodes de pointe, il donne vraiment des résultats.”

10 % de fret par le biais de TelerouteDes véhicules remplis, voilà le mot clé de l’unité de planification de Huybregts. Et les résultats sont particulièrement satisfaisants, selon M. Verweij. “Bien que nous puissions encore améliorer notre taux

Wilfred Verweij a travaillé toute sa

vie dans le secteur du transport. Ces

quatre dernières années, il a observé

une augmentation de l’utilisation de

Teleroute chez Huybregts. La plate-

forme d’échange de fret n’a d’ailleurs

plus de secrets pour lui.

Gebr. Huybregts

d’occupation sur base d’un circuit complet. Pour pouvoir faire face aux pics de volume, nous faisons appel à Teleroute et nous en sommes toujours satisfaits. La plupart de nos déplacements ont lieu dans un rayon de 450 km autour de Tilburg, grosso modo de Hanovre à Paris, via Francfort.” Huybregts dispose en outre d’une section spéciale qui organise les transports vers la France, avec son propre parc automobile. Grâce à un système de navettes, l’entreprise a pu livrer dans le sud de la France au matin le contenu d’un semi-

remorque chargé la veille. Huybregts traite avec presque tous les clients du secteur des denrées alimentaires et a donc un éventail de possibilités pour former des circuits

complets. Teleroute est encore une fois mis à profit pour répondre aux déséquilibres.

Un fret qui trouve vite preneur“Avec Teleroute, le fret part habituellement en une demi-heure. Il passe d’abord par un Closed User Group, auquel participent certains collègues permanents (Transtil). Ensuite, il arrive sur la bourse de fret générale, et s’il y reste plus longtemps, c’est qu’il s’agit souvent d’un fret peu courant.” Dans 99 % des cas, Huybregts travaille avec des opérateurs connus. Si une entreprise inconnue se manifeste, il est toujours possible de vérifier ses coordonnées, par exemple via les Safe Business Indicators.

Gérer le stressLes outils tels que Teleroute facilitent grandement le travail de M. Verweij. Le stress dû aux contraintes de temps est devenu un élément inhérent du travail journalier. M. Verweij avoue que la pression au sein d’une unité opérationnelle est souvent très élevée ; c’était déjà le cas chez ses employeurs précédents. Mais grâce à l’automatisation importante au sein d’Huybregts, il avoue gagner beaucoup de temps au quotidien. La plate-forme Teleroute y contribue aussi. “En ce qui me concerne, Teleroute est aujourd’hui exactement ce qu’on envisageait lors de sa création. Peut-être qu’un bon système d’emballage pourrait encore constituer une valeur ajoutée...”

Gebr. Huybregts et l’environnementHuybregts est un prestataire de services logistiques dominant, pour qui l’écologie et l’environnement

sont des valeurs omniprésentes. Rob de Bont, Transport Manager, s’en occupe activement au sein

de l’entreprise, qui dispose des principales certifi cations en la matière. Selon M. De Bont, “Etre une

entreprise durable va de soi pour Huybregts. Grâce à cette stratégie, nous avons récemment reçu le

Connekt ‘Lean & Green Award’. Nous avons une infl uence directe sur plusieurs éléments :

utilisation d’écocombis (LHV) , semi-remorques réfrigérés électriques et sous peu,

10 camions GNL. Teleroute est aussi utilisé de manière indirecte pour réduire les

émissions de CO2. Moins nous roulons avec des camions vides, moins il y aura

de gaspillage et de pollution. Si le transporteur de Frise ou de Hollande du Nord

charge du fret de retour pour nous et vice-versa, cela fait vite une différence de 400

km vides polluants.”

“Teleroute est devenu un outil indispensable pour toute entreprise dynamique.”

Gebr. Huybregts de Tilburg a fait du chemin : d’une entreprise

familiale fondée en 1925 où on livrait du charbon avec

cheval et charrette, elle est devenue un éminent prestataire

de services logistiques, actif dans les secteurs alimentaire et

non-alimentaire. L’entreprise emploie environ 200 personnes

et dispose d’une centaine d’unités tirantes, en plus de quelque

170 unités à tirer. Elle réalise la plupart de ses activités au

Bénélux, en plus de la France et de la région de la Ruhr. Elle utilise Teleroute depuis

plusieurs années déjà. www.huybregts.nl

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thetransporter octobre2010

Intermédiaire de transport de gros, en contact quotidien avec Teleroute

D’après le directeur Richard van den Dolder :

“Un cultivateur de pommes de terre

n’est pas intéressé par ce qu’il consi-

dère comme des “tracasseries” liées à la

planification du transport. Il ne souhaite

pas y consacrer du temps ni fournir la

main-d’oeuvre nécessaire. De notre

côté, nous nous chargeons volontiers de

ces tracasseries.”

Inverness

Depuis quelques années, Inverness est l’une de ces entreprises synonymes de succès. Richard van den Dolder, qui a lancé Inverness en 2005,

joue un rôle d’intermédiaire dans le secteur de niche du transport agricole de gros. M. Van den Dolder n’utilise pas intensivement Teleroute,

mais il trouve un avantage à consulter quotidiennement le marché de l’offre et de la demande de transports à travers toute l’Europe.

De son bureau gueldrois de Duiven, M. Van den Dolder gère les transports de son en-treprise partout en Europe, en collaboration avec un partenaire d’affaires. Cet expéditeur est en pleine expansion : en 2009, il a trans-porté environ 225 000 tonnes de pommes de terre. L’entreprise emploie actuellement trois personnes, elles seront bientôt quatre. La croissance d’Inverness n’a fait que conforter M. Van den Dolder dans son choix de se lancer à son compte il y a quelques an-nées. Sur le mur du bureau sont accrochés différents agrandissements photo variés, de transporteurs avec lesquels Inverness fait

affaire et même de l’Ecosse, d’où l’entreprise tire ses racines et son nom.“En fait, chez Inverness, nous déléguons le travail. Les tâches qui nous arrivent sont souvent réalisées par nos partenaires. Ce qui fait de nous un intermédiaire. Le secteur agricole a clairement besoin d’une entre-prise telle qu’Inverness. Un cultivateur de pommes de terre n’est pas intéressé par ce qu’il voit comme des “tracasseries” liées à la planification du transport. Il ne souhaite pas y consacrer du temps ni fournir la main-d’oeuvre nécessaire. De notre côté, nous nous chargeons volontiers de ces tracasse-

ries.” Pour ce faire, M. Van den Dolder uti-lise la bonne vieille manière : il n’hésite pas à se retrousser les manches. Un clin d’oeil à la mentalité des Ecossais et à un pays qui a été source d’inspiration, et pas uniquement pour le nom de l’entreprise...

Un système facile à utiliserTeleroute est aussi très présente dans le paysage de l’entreprise. Inverness utilise cette plateforme d’échange de transports depuis 2008, et M. Van den Dolder con-naît Teleroute depuis longtemps. Un de ses anciens employeurs y faisait déjà appel. Les échos concernant Teleroute étaient tou-jours positifs. Même chose pour le direc-teur d’Inverness. “Je trouve qu’il s’agit d’un bon système, très facile d’utilisation et qui permet d’avoir un contact efficace avec des entreprises de transport professionnelles.”

M. Van den Dolder utilise davantage Teleroute pendant les périodes les plus occupées de l’année. “C’est à ce moment-

Inverness

Informations de contact

de Teleroute

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Pour les Pays-Bas :

+31 (0) 172 42 85 85

+31 (0) 172 42 85 21

www.teleroute.nl

info@teleroute.nl

là qu’on obtient les meilleurs résultats, surtout pour les trajets européens les plus longs. C’est surtout pour le fret en Europe centrale et occidentale que nous trouvons des transporteurs grâce à Teleroute.” Le directeur d’Inverness estime que Teleroute n’est pas encore reconnu comme il se doit parmi les transporteurs d’Europe de l’est. Naturellement, on connaît la plateforme, mais il faudrait pouvoir y trouver davantage d’offres. D’ailleurs, Teleroute a déjà des projets pour accroître son utilisation en Europe de l’est.

De nouveaux contactsSelon M. Van den Dolder, la grande période d’affluence a lieu au printemps. “C’est justement là qu’une grande offre de transport en Europe de l’est serait une valeur ajoutée. Le problème de la pénurie au début de l’année a été en partie causé par la vente de voitures ou plutôt par l’arrêt des transporteurs d’Europe occidentale fin 2009, lorsque l’activité du secteur lais-sait à désirer.” Au début de l’année 2010, Teleroute a été une véritable aubaine pour Inverness, qui a pu contacter plusieurs nou-veaux transporteurs.

Teleroute souhaite se développer sur plusieurs fronts. L’entreprise a prévu d’être plus active dans le secteur du transport de gros. M. Van den Dolder ne peut que s’en réjouir. “Nous utilisons surtout les trajets complets et le transport de gros, pour lesquels on peut utiliser des planchers de marche et des camions à benne basculante. Depuis sa création, Teleroute a toujours été moins présente dans cette branche, mais s’ils souhaitent y remédier, ce sera très bien pour nous. Dans tous les cas, je pense que Teleroute est un bon programme, donc s’ils souhaitent élargir leur offre agricole, nous sommes heureux de le savoir.”

Le secteur d’activités d’Inverness a ses particularités. “Les produits transportés,

par exemple les pommes de terre, les carot-tes et le cacao, ne peuvent pas se retrouver dans des semi-remorques avec des produits d’aluminium. Seul un petit groupe de transporteurs vise ce marché, donc un élar-gissement de ce groupe est le bienvenu.” Selon M. Van den Dolder, l’avantage des semi-remorques équipées d’un plancher de marche, c’est qu’on peut aussi y transporter des grands sacs

Inverness existe depuis 2005 et a pris beaucoup d’expansion ces dernières années.

Depuis le bureau de Duiven, en 2009, plus de 225 000 tonnes de pommes de terre ont

été transportées d’un bout à l’autre de l’Europe et même, à l’occasion, hors des fronti-

ères européennes. Inverness utilise Teleroute depuis 2008. www.invernesstransport.nl

Des planchers de marche chez TelerouteInverness trouve aussi des transporteurs équipés de planchers de marche grâce à Teleroute. “Le système reste ouvert toute la journée. J’ai l’impression que les gens qui utilisent Teleroute sont aussi fiables que nous. Peut-être à cause du code de con-duite. Selon moi, ce code de conduite a une incidence positive sur le comportement des utilisateurs.” Selon M. Van den Dolder, le code de conduite de la plateforme Tele-route offre un peu plus de sécurité pour certains transports. Une aubaine vu le mar-ché en pleine croissance d’Inverness. “Nous avons déjà organisé des transports jusqu’en Iran. La longueur du trajet n’a pas vraiment d’importance, notre objectif est de servir au mieux le client et s’il faut envoyer des pommes de terre en Iran, on le fera. A nous de garantir que les marchandises arrivent à temps, en choisissant l’offre de fret la plus efficace. Et nous sommes particulièrement doués en la matière.”

“Il s’agit d’un bon système, très facile d’utilisation et qui permet d’avoir un contact efficace avec des entreprises de transport professionnelles.”

thetransporter août 2010

TCR utilise Teleroute depuis plu-sieurs dizaines d’années déjà

« Étant donné que nous utilisons le système Teleroute depuis de nombreuses années, cette plate-forme se situe aujourd’hui au centre de notre important réseau de clients. Notre entreprise d’affrètement est capable de gérer une grande quantité de fret et utilise largement Teleroute pour le transport des cargaisons », indique Arie Dekker. L’entreprise Transportcentrale Rotterdam est une entreprise familiale. Deux des fils de Dekker travaillent également dans l’entreprise implantée à Papendrecht. De plus, Transportcentrale Rotterdam possède également un site dans la province de Zélande, en plus du siège de Papendrecht. Malgré le grand nombre de véhicules qui y sont gérés, la planification du site de Papendrecht se déroule sans

TRanspoRTCenTRale RoTTeRdam

problème, et ce, grâce à l’automatisation pour laquelle l’entreprise a opté depuis longtemps déjà. Les contacts entre les planificateurs et les chauffeurs s’effectuent via SMS ou courrier électronique. Le téléphone est toutefois encore utilisé. Le programme de planification F6 est le pilier sur lequel repose la planification. Dekker : « Ce programme nous permet de bénéfi-cier d’une grande capacité de planification. Nous l’utilisons pour nos transports de con-teneurs et de marchandises, mais aussi pour le groupage. Sans oublier la navigation et la division expédition qui utilisent également le programme F6. »

Un énorme ordinateurTeleroute est arrivé dans l’entreprise au

Étonnamment grande pour une relativement petite entreprise. Telle est sans doute la

meilleure description que l’on puisse faire de Transportcentrale Rotterdam, une entreprise

dirigée par Arie Dekker. Cette entreprise de transport possède 10 camions, mais elle utilise

en plus 90 véhicules supplémentaires, pour un total donc de 100 véhicules. L’entreprise

Transportcentrale Rotterdam utilise également depuis longtemps le système Teleroute.

Les planificateurs de l’entreprise peuvent ainsi communiquer directement (lecture et écri-

ture) avec le système de bourse de fret.

Arie Dekker (56) devant l’immeuble

de Papendrecht. « Teleroute est un

excellent programme qui fonctionne

ici sans le moindre problème. Nos

planificateurs savent ce qu’ils doi-

vent savoir et ils peuvent voir dans

Teleroute où se situe la pression sur

le marché et où la situation est plus

calme. Ils peuvent ensuite utiliser ces

informations pour se faire une idée de

l’endroit où la probabilité de trouver

une cargaison est la plus élevée. »

TransportcentraleRotterdam

milieu des années 80, la plate-forme s’appelant encore à l’époque Viditel. « À l’époque, tout était complètement différent de ce que nous connaissons aujourd’hui. Le programme tournait alors sur un énorme ordinateur et nous utilisions une télévisionen guise d’écran portable. D’après moi, nous étions une des premières entreprises des Pays-Bas à utiliser ce type de solution. Et contrairement à maintenant, lorsque le système ne fonctionnait pas assez rapide-ment, nous téléphonions immédiatement au client », indique Dekker. Le premier système « Teleroute » a été mis en service plus ou moins dix ans après le début des activités de Transportcentrale Rotterdam. L’ordinateur dont parle Dekker et sur lequel Teleroute fonctionnait était un Philips P1000, qui plus tard a été remplacé par un P2000. « Teleroute était à cette époque un système de bourse de fret très simple. Naturellement plus lent qu’à l’heure actuelle, mais tout à fait révolutionnaire pour l’époque et très efficace. »

« La plate-forme Teleroute créait un lien.» Dekker décrit comme suit le sentiment qu’il éprouvait à l’époque pour le système : « Instinctivement, il semblait que les entre-prises qui étaient connectées à Teleroute étaient également obligées de travailler ensemble. Le système créait un lien. » La plate-forme a par la suite évolué vers une solution plus rapide, pour devenir aujour-d’hui une plate-forme moderne que de très nombreuses entreprises du Benelux peuvent utiliser en matière d’offre ou de recherche de cargaisons et de systèmes de transport. Dekker résume de manière concise et claire ce qu’il pense de Teleroute : « Le système marche bien. » Jusqu’à il y a 10 ans, Trans-portcentrale Rotterdam était une petite entreprise. « Nous ne voulons pas nous concentrer sur un seul type de transport. Cela ressort peut-être aussi de notre rôle actuel dans le monde du transport. » En plus de la diversité en matière de types de transports, Transportcentrale Rotterdam vise également des secteurs spécifiques,

comme le transport de papier. « Notre choix de transporter des rouleaux de papier nous a permis de traverser la récession avec moins de problèmes. Nous avons même pu continuer à utiliser le même nombre de véhicules. Le système de bourse de fret joue un rôle important dans le développement de l’entreprise. « Teleroute est en effet un complément bienvenu dans le cadre d’une bourse de fret normale. » Par ailleurs, Transportcentrale Rotterdam n’utilise pas la plate-forme pour toutes les cargaisons. En effet, pour certaines cargaisons spécifiques, un réseau spécialisé a été mis en place au fil des ans, qui est activé en cas de recherche ou de mise à disposition de fret. Dekker : « Notre expérience nous permet de savoir qui nous devons appeler lorsque nous courons le risque de rouler à vide le jour suivant. » Avec cette dernière remarque, Dekker indique quelque chose qui a déjà été signalé par d’autres utilisateurs de Teleroute. À savoir que le système de bourse de fret est un excellent moyen pour se bâtir un réseau. « Avec Teleroute, notre cercle de relations s’est en effet énormément agrandi. »

Un programme de qualité et fonctionnant sans le moindre problème Un autre avantage de l’utilisation de Teleroute que souligne Dekker par rapport aux autres fournisseurs de plates-formes est la réaction rapide du système depuis le marché lorsqu’une cargaison est proposée sur la plate-forme. « Teleroute est par ailleurs un excellent programme qui fonctionne ici sans le moindre problème.

Nos planificateurs savent ce qu’ils doivent savoir et ils peuvent voir dans Teleroute où se situe la pression sur le marché et où la situation est plus calme. Ils peuvent ensuite utiliser ces informations pour se faire une idée de l’endroit où la probabilité de trouver une cargaison est la plus élevée. » Le centre de gravité de l’utilisation de Teleroute se situe dans le Benelux. Les Pays-Bas et la Belgique y occupent une place importante, avec une part négligeable pour le Grand-Duché de Luxembourg. « L’expérience que nous avons acquise au fil des années nous permet aujourd’hui de travailler de manière extrêmement efficace. Évidemment, il y a quand même des limites, car le marché du Benelux n’est tout de même pas si grand que cela », indique Dekker avec un clin d’œil.

Transportcentrale Rotterdam opère

aux portes de cette ville et plus pré-

cisément à Papendrecht. L’entreprise

familiale possède 10 camions, mais

elle utilise en plus tous les jours

90 véhicules supplémentaires.

L’entreprise Transportcentrale Rotter-

dam utilise la plate-forme Teleroute

depuis plus de 20 ans déjà et elle a

vu celle-ci évoluer de quelques uti-

lisateurs à plusieurs milliers mainte-

nant. www.tcrotterdam.nl

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Pour la Belgique :

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thetransporter novembre2010

« La plate-forme d’échange de chargement m’a permis de m’en sortir pendant la crise ».

HARRIE ROUSSEN

Harrie Roussen a un agenda bien chargé. Le chauffeur indépendant ne regagne son domicile de la capitale brabançonne qu’en soirée

lorsqu’il nous parle de la situation financière bancale à laquelle il a été, tout comme nombre de ses collègues indépendants, confronté.

Grâce à un réseau étoffé, la livraison de qualité et une utilisation plus intensive de Teleroute, Roussen est parvenu à inverser la tendance

et à sortir plus fort de la crise économique.

devenir indépendant, il travaillait comme planificateur au sein d’une grande entreprise de transport et avait suivi plusieurs for-mations, comme la formation ADR. Pour de nombreux membres TLN, Roussen est en outre mieux connu pour être le prési-dent national de KTO, la division de TLN regroupant les petits transporteurs. « J’ai été président pendant deux ans et j’occupe tou-jours le poste de président régional de la ré-

gion sud. J’ai cependant dû mettre un terme à ma présidence de la division nationale l’an dernier, la crise économique m’ayant poussé à faire des choix. Je n’avais plus qu’une seule solution : me consacrer davantage à mon entreprise. Je devais en effet gagner ma vie. »

La crise économique a fortement touché Roussen. « Le marché a surtout connu une paralysie au début de 2009. Je n’avais encore

jamais assisté à un tel recul des activités. C’est à ce moment qu’il faut travailler de la manière la plus judicieuse qui soit. » Rous-sen utilisait de manière sporadique la plate-forme d’échange de chargement Teleroute. Il l’a alors sortie de ses tiroirs et un nouveau monde s’est ouvert à lui. « Je roule pour différents fournisseurs et en temps normal, je roule rarement à vide, tant à l’aller qu’au retour. Fin 2008, le marché a chuté de ma-

HarrieRoussen

nière vertigineuse et a connu un creux. Je me suis alors tourné de manière plus active sur les frets via Teleroute. Ce dernier s’est avéré un excellent moyen de lutte contre les trajets à vide. » Roussen a constaté que la plate-for-me d’échange de chargement constituait un bel outil pour combiner des trajets. « Je suis parvenu à remplir mes journées grâce aux frets proposés via Teleroute. J’allais parfois chercher jusqu’à trois frets par jour. »

Combiner des trajets grâce à la plateforme Il arrivait régulièrement que Roussen parvienne à combiner un voyage de nuit vers Dordrecht avec un trajet vers Zwolle. Mais à Zwolle, il n’y avait aucun fret à trans-porter. « J’ai alors effectué une recherche

“J’ai quand même réussi à remplir des jours avec les cargaisons qui sont offertes à travers Teleroute. Parfois j’y trouvais trois cargaisons par jour”.

Harrie Roussen (56), chauffeur indépendant :

« Les contacts noués grâce à Tele-

route pendant la crise ne se sont

pas perdus. »

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dans Teleroute pour trouver un fret qui me ramènerait dans les environs de Den Bosch. L’aspect pratique est de pouvoir laisser dans la voiture l’ordinateur portable équipé du système d’échange de chargement. Vous n’avez pas besoin d’avoir un bureau. Mais il fallait réagir vite, car le marché était tel-lement bas que nous étions plusieurs à la recherche d’affaires. Il était crucial de réagir directement à un fret disponible. » Le sys-tème Teleroute est disponible sur ordinateur portable, mais également sur téléphone mobile.

Réseau de contacts plus étendu

Les périodes difficiles de fin 2008, dé-but 2009 sont révolues. Roussen roule à nouveau pour ses fournisseurs fixes et l’utilisation plus intensive de Teleroute lui a également permis de se construire un réseau plus vaste. « Les contacts noués pendant la crise ne se sont pas perdus. Les entrepri-ses pour lesquelles j’ai roulé pendant cette période savent que je travaille bien, elles ont donc maintenant tendance à me donner du travail. Grâce à ces contacts, j’ai pu négocier plus aisément les tarifs. En bref, voici une situation où tout le monde gagne. »

Roussen Transport, la compagnie de ‘s-Hertogenbosch de transporteur indépendant Harrie Roussen, existe depuis 1992. Roussen a su, au cours du temps, construire un bon réseau de clients. Cependant, en 2009, le transporteur indépendant était au bord de l’abîme due à la crise économique. Son réseau et un usage intensif de Teleroute ont réussi à retourner cette situation. Roussen travaille comme transporteur indépendant mais entretient des contacts étroits avec quelques collègues à qui ils donnent de temps en temps quelques tâches.

thetransporter août 2010

Le système de bourse de fret aide Neele Logistics

Peter Vinke, directeur de Neele

Logistics, une entreprise aujourd’hui

devenue un prestataire de services

3PL à part entière et pour laquelle le

transport reste malgré tout une acti-

vité professionnelle très importante.

La société Neele est pour le moment occupée à se transformer d’un prestataire de services logistiques de Rotterdam en un prestataire de services logistiques 3PL avec des ramifications aux quatre coins du continent européen.

Et c’est dans le changement de nom que cette transformation est la plus visible. En effet, après s’être appelée Neele Transport pendant des années, l’entreprise a mainte-nant opté pour le nom de Neele Logistics. Ce nom évoque mieux les nouvelles activités de l’entreprise, à savoir le transport et le stockage, par rapport aux anciennes seules activités de transport. Vinke : « Depuis plusieurs années, la croissance annuelle de notre entreprise est d’environ 20 %, ce qu’on pourrait par exemple

NeeLe Logistics

comparer à l’évolution d’une friterie à un véritable restaurant.»

Neuf unités opérationnellesToutefois, le transport occupe chez Neele une place plus qu’importante, comme en témoignent les 30 véhicules possédés par l’entreprise ainsi que les 250 à 300 véhicules qui transportent des marchandises tous les jours. Le réseau de la société Neele est imposant et comporte neuf unités opérationnelles, qui sont toutes respon-sables de leurs profits et de leurs pertes, mais qui sont pilotées depuis le siège de Rotterdam (Hoogvliet). Ces unités sont les suivantes : Europe du Sud, Grande-Bretagne et Irlande, Suisse et Autriche, Benelux, Europe de l’Est, Scandinavie et enfin Allemagne. L’entreprise possède cinq

L’entreprise Neele Logistics de Rotterdam est bien connue et elle devient également petit à petit un acteur de tout premier plan

dans le Benelux dans le secteur de la logistique. Le chiffre d’affaires de la société s’élève à 100 millions d’euros, principalement

grâce à ses activités de logistique portuaire. L’entreprise Neele Logistics met chaque jour de 250 à 300 véhicules sur les routes,

la plate-forme Teleroute jouant à cet égard un rôle très utile depuis plusieurs années déjà, d’après son directeur Peter Vinke.

NeeleLogistics

sites, aux Pays-Bas à Hoogvliet, Botlek et Amsterdam, Zeebrugge et le cinquième à Moscou. Peter Vinke nous parle de la réparti-tion en unités, qui mettent l’accent sur certains pays spécifiques : « Chaque unité opérationnelle emploie une ou plusieurs personnes qui proviennent du pays pour lequel elles travaillent. Nous avons résolu-ment opté pour ce choix, car ces personnes comprennent mieux que quiconque la culture de leur pays et elles nous permet-tent d’entretenir de meilleures relations avec les clients. »

D’aussi loin que Vinke puisse se rappeler, les planificateurs qui envoient chaque jour des centaines de véhicules sur les routes ont toujours utilisé la plate-forme Teleroute. Ce système de bourse de fret est un outil important qui permet à l’entreprise Neele de jouer le rôle qu’elle souhaite jouer. Vinke : « Nous voulons être un prestataire de services logistiques neutre offrant beaucoup de travail à nos collègues expéditeurs, tant sur le plan national qu’à l’étranger. Nous voulons proposer à nos clients un magasin centralisé ou « one-stop-shop » et cela nous réussit bien, car nous arrivons toujours à trouver une relation entre différents produits. Cela nous permet d’atteindre l’efficacité nécessaire. » Neele assure d’une part les longs trajets internationaux, mais d’autre part aussi les trajets d’un point A à un point B au sein du Benelux. « Chaque unité opérationnelle gère ses propres activités, mais avec une synergie perma-nente, favorisée par le fait que nous sommes tous ici ensemble à Hoogvliet. Cela nous permet de toujours pouvoir offrir à nos clients un service de qualité. Et tant que nos clients sont satisfaits, nous pouvons continuer à parler de l’extension de notre offre de services. »

Système de bourse de fret Teleroute constitue un élément important de notre processus d’entreprise. La société

Neele n’organise pas tous ses trajets à l’aide de cette plate-forme, mais celle-ci est utilisée de manière polyvalente en Allemagne, en France, en Grande-Bretag-ne et en Irlande. Vinke : « Nous utilisons relativement peu la plate-forme Teleroute pour les transports effectués en Europe de l’Est, mais j’ai appris que Teleroute allait mettre plus d’énergie dans cette partie du continent, après quoi nous n’hésiterons pas à employer davantage cette plate-forme dans ces pays. »

« Les contacts person-nels que l’on peut nouer grâce à Teleroute con-stituent une véritable valeur ajoutée. En plus, vous pouvez également parler de l’évolution du marché avec le respon-sable des comptes. »

Vinke ne peut pas imaginer que Neele Logistics puisse travailler sans Teleroute en tant que système de bourse de fret. « Et pour être clairs, nous ne voudrions pas non plus nous passer complètement de cette plate-forme. Cela n’exclut pas que nous utilisions également d’autres systèmes. Mais des plates-formes telles que Teleroute apportent sans conteste de la valeur ajoutée à une entreprise ; elles permettent de ras-sembler les transporteurs et cela nous est très utile. » Le directeur de Neele ajoute encore à sa remarque que ses collaborateurs doivent être correctement formés dans l’utilisation des différentes plates-formes.

« Il est en effet tout à fait impératif qu’un planificateur soit conscient des limitations et des possibilités d’un système tel que Teleroute. » Vinke nous parle également du responsable spécial des comptes qui a été désigné chez Neele ainsi que du support reçu de la part de Teleroute. « Les contacts personnels que l’on peut nouer grâce à Teleroute constituent une véritable valeur ajoutée. En plus, vous pouvez également parler de l’évolution du marché avec le responsable des comptes. » Selon Vinke, le système de bourse de fret offre à la société Neele une grande valeur ajoutée, surtout dans les périodes de forte conjoncture. « Lorsque l’offre de fret est importante et qu’il est difficile de trouver des moyens de transport, Teleroute est alors la solution idéale. » Et la société Neele est en pleine croissance. « Nous transportons de grandes quantités d’aluminium, d’acier et de papier ; ce sont des matériaux de base pour lesquels la demande actuelle est importante. Les 45 planificateurs que nous employons utilisent par conséquent volontiers les possibilités supplémentaires offertes par le système de bourse de fret, et je pense qu’ils vont continuer à le faire pendant encore un bon moment. »

Depuis sa création en 1966,

l’entreprise Neele Logistics est de-

venue aujourd’hui un prestataire de

services logistiques à part entière.

La société possède entre autres son

propre parc de véhicules dans la région

du Botlek et dispose d’entrepôts d’une

superficie de 35.000 m². www.neele.nl

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