Théorie du consommateur

La Théorie du Consommateur : cadre

statique et intertemporel

MOUSTAAID MAROUAN

AMAADOUR YOUSSEF

[LA THEORIE DU CONSOMMATEUR] Master FA

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Plan

Introduction : .............................................................................................................................. 3

Chapitre I : Le cadre statique de la théorie du consommateur : ................................................. 3

Section 1 : Hypothèses de l’approche statique de la théorie du consommateur ..................... 4

1- La certitude : ................................................................................................................ 4

2- La statique comparative : ............................................................................................. 4

Section 2 : L’utilité ................................................................................................................. 4

1- Approche cardinale de la mesure de l’utilité : ............................................................. 4

2- L’approche ordinale de la mesure d’utilité : ................................................................ 5

Section 3 : La contrainte budgétaire ....................................................................................... 7

Chapitre II- la théorie de consommateur dans un cadre intertemporelle .................................. 7

Section 1-la contrainte budgétaire intertemporelle CBI ......................................................... 8

1- Droite de Budget et taux d’intérêt réel ........................................................................ 9

2- Equilibre individuel inter temporelle ........................................................................... 9

Section 2- la fonction d’utilité intertemporelle ....................................................................... 9

1- TMS inter temporelle ................................................................................................. 10

2- Taux d’intérêt psychologique .................................................................................... 10

Section 3-L’équilibre de consommateur dans un cadre inter temporel ................................ 10

Chapitre III : La comparaison entre les deux théories............................................................. 11


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Introduction :

Dans la vie quotidienne un consommateur est censé satisfaire un certain nombre de besoins

pour son bien-être. La satisfaction de ces besoins qui sont illimité se fait par des ressources

très limitées donc le consommateur se trouve obligé d’effectuer un choix entre les divers

biens disponibles .

L’analyse du processus de prise de décision du consommateur fut d’abord développée par les

économistes néoclassiques de la fin du siècle (Jevons, Menger et Walras), qui ont

développé une théorie dans laquelle l’individu rationnel est supposé rechercher le maximum

de satisfaction. Au début du siècle on développé la théorie des courbes d’indifférence

notamment par Pareto.

La théorie du consommateur peut être développé en deux cadres, soit un cadre statique ou on

suppose la certitude, ou bien dans un cadre bien plus réaliste celui de l’intertemporel qui

suppose deux périodes, d’où l’arbitrage entre ces deux en terme de consommation ou pas.

Chapitre I : Le cadre statique de la théorie du consommateur :

Dans ce chapitre présenter l’analyse statique du comportement du consommateur. Nous allons

opérer comme suit, en premier lieu on présentera ce qui est souhaitable par le consommateur

et ensuite, pour compléter la théorie du consommateur on introduira des contraintes au

souhaitable pour enfin sortir avec le possible. , d'abord on présentera les hypothèses de cette

analyse, ensuite en deuxième section on développera les approches de l’utilité (cardinale et

ordinale), puis en troisième section le budget du consommateur, et en fin de ce chapitre nous

étudierons l’équilibre du consommateur.


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Section 1 : Hypothèses de l’approche statique de la théorie du

consommateur

La théorie du consommateur est l’analyse du processus de prise de décision pour satisfaire un

besoin donné par des ressources qui sont rares. L’étude de ce processus nécessite

préalablement poser des hypothèses, ici on a deux qui dominent l’analyse : la certitude et la

statique comparative.

Le consommateur est un agent économique pour lequel on applique l’hypothèse de rationalité,

c'est-à-dire qu’il préfère le plus au moins.

1- La certitude :

On suppose que le consommateur connait tout les prix de produits, leurs prix, ainsi que la

qualité de chaque bien, et ses préférences.

Cette hypothèse nous permet d’éliminer le risque dans l’analyse et tout ce qui peut émerger

comme résultat de l’incertitude.

2- La statique comparative :

Cette hypothèse stipule que le consommateur ne change pas ses gouts et ses préférences tout

au long de l’analyse.

Section 2 : L’utilité

1- Approche cardinale de la mesure de l’utilité :

Elle fut adoptée par les premiers néoclassique tel que : W.S Jevons, A. Marshall, C. Menger.


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Selon cette approche on préconise qu’à chaque fois qu’on consomme un bien on arrive à

mesurer précisément l’utilité qu’il nous procure .Par exemple si on consomme un verre d’eau

on sait que ce dernier nous procure cinq unités d’utilité.

Si on peut mesurer l’utilité marginale de chaque unité consommée donc on pourra mesurer

l’utilité totale du bien, qui se définit comme étant la somme des ajouts procurés par la

consommation de chaque unité de bien.

D’ailleurs il faut noter qu’a chaque fois que l’on consomme une unité supplémentaire, cette

dernière n’a pas la même utilité que la première c’est dû à l’existence de la loi de l’utilité

marginale décroissante. Le premier verre d’eau à sûrement une utilité supérieure à celle

procuré par le 5éme ou le 10éme verre.

Cette approche de mesure d’utilité bien qu’elle est simple, elle présente certaines défaillances

dont, la difficulté de la mesurabilité de la satisfaction et la non prise en compte de façon

explicite la contrainte budgétaire.

2- L’approche ordinale de la mesure d’utilité :

Dans la partie ci-dessus nous avons supposé que l’utilité d’un bien est mesurable. Les

nombres représentaient les valeurs de l’utilité pouvaient être manipulés de la même manière

que les poids, ce qui n’est pas réaliste.

Cette analyse postule que le consommateur sera capable de classer les biens qu’il consomme

par ordre de préférence, et les ranger par ordre décroissant du bien préféré jusqu'à celui qui est

le moins désiré. Donc :

Entre deux choix X1 et X2, il peut déterminer s’il préfère X1 (X1>X2) ou bien

X2(X2>X1), ou encore s’il est indifférent entre les deux (X1=X2) ;


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Les choix sont transitifs c'est-à-dire que X1>X2 et X2>X3 entraine X1>X3.

Sous ces conditions, on peut construire une fonction de préférence qui classe par ordre de

préférence toutes les combinaisons possibles des deux biens. Donc une courbe se définie

comme étant l’ensemble des combinaisons de deux biens qui procurent au consommateur un

niveau d’utilité identique.

Caractéristiques d’une courbe d’indifférence :

Elle est décroissante,

Elle est convexe par rapport à l’origine,

Les courbes d’indifférences ne se coupent pas,

Le taux marginale de substitution entre X2 et X1 mesure la variation de la quantité

consommée du bien X2 qui est nécessaire , le long d’une courbe d’indifférence pour

compenser une variation de quantité consommée du bien X1.

X1

X2


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Section 3 : La contrainte budgétaire

Jusqu'à maintenant nous n’avons cité que ce qui est souhaitable par le consommateur, les

courbes d’indifférences nous on permit de déterminer les combinaisons entre les biens

consommés et comment ils sont substitué, il reste maintenant a déterminer ce qui est

vraiment réalisable, puisque un consommateur à un revenu qui limite ses horizons de choix.

Si un consommateur perçoit un revenu R est le dépense dans l’achat de deux biens X (Px son

prix) et Y (Py son prix) .Sa contrainte budgétaire signifie que la dépense doit être égale au

revenu R = Px.X + Py.Y

Section 4 : L’équilibre du consommateur

L’equilibre se determine graphiquement par le point de tangence entre la droite budgetaire et

une courbe d’indifférence , dans ce point E la pente de la droite de budget et la courbe

d’indifférence sont confondues .

Chapitre II- la théorie de consommateur dans un cadre

intertemporelle

L'extension de la théorie du consommateur à un cadre temporel implique l'utilisation de

concepts additionnels tels l'actualisation, les taux d'intérêt, l’épargne et l’emprunt.

Le modèle intertemporel suppose implicitement un certain nombre d'hypothèses.

Premièrement, le consommateur connaît tous ses besoins futurs, toutes ses ressources, ainsi

que les prix actualisés de tous les biens. De plus, en pratique, cela suppose qu'il est possible

de conclure des contrats à terme, c'est-à-dire de vendre ou d'acheter à terme n'importe quelle

quantité d'un bien, et ce, pour n'importe quelle période.


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Section 1-la contrainte budgétaire intertemporelle

Le consommateur choisit son plan de consommation (x0, x1,...,xt,...,xT-1), de manière à ce que

ses dépenses de consommation respectent sa contrainte de richesse.

La contrainte budgétaire intertemporelle s'écrit:

Où pt est le vecteur de prix à la période t actualisés à la période 0; et W est la richesse du

consommateur pour l'ensemble des T périodes. La richesse d'un consommateur peut

s'interpréter comme étant la valeur actualisée de tous ses revenus présents et futurs. Si l’on

dépense moins que l’on gagne aujourd’hui on peut dépenser plus demain (et l’inverse).On

peut donc dessiner une contrainte budgétaire entre la consommation aujourd’hui et demain.

Notez que la pente n’est pas de 1 mais de (1+ i), où i est le taux d’intérêt. Si on économise

1DH aujourd’hui on peut le placer au taux i et on aura donc (1+ i) DH demain.


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La contrainte budgétaire intertemporelle indique que la valeur actualisée des flux de

consommation de l'agent ne doit pas dépasser la valeur da sa richesse, c'est-à-dire ici la valeur

actualisée de ses flux de revenus. Ce qui importe dans la délimitation des possibilités de

consommation de l’agent, c'est le niveau de sa richesse. Il est libre d'allouer comme il le

souhaite. La consommation et le revenu de chaque période sont donc déconnectés.

1- Droite de Budget et taux d’intérêt réel

Le taux d’intérêt réel est la différence entre le taux d’intérêt nominal (celui pratiquer par la

banque) et l’inflation. La pente de la droite de budget est égale au taux d’intérêt réel versé par

la banque aux épargnants. L’épargnant compare le taux d’intérêt psychologique et le taux

d’intérêt réel.

2- Equilibre individuel inter temporelle

A l’équilibre, le TMS inter temporelle est égal au taux d’intérêt réel.

Section 2- la fonction d’utilité intertemporelle

À l'intérieur du cadre intertemporel, les biens se caractérisent par leurs natures physiques

différentes (h), mais aussi par la période à laquelle ils sont disponibles (t). Par exemple, un

voyage à la période t est un bien distinct d'un voyage à la période t+1. Il est donc nécessaire

d'utiliser un indice double (ht) pour désigner tous les biens de l'économie.

Considérons un individu dont la consommation porte sur T périodes. Nous nous intéressons à

la répartition de sa consommation pour les périodes allant de t=0 à t=T-1. La période t=0

désigne la période courante (aujourd'hui), les autres périodes étant des périodes futures.

Les préférences de l'individu à l'égard des différents biens xht peuvent se représenter par sa

fonction d'utilité intertemporelle. Elle s'écrit:


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Dans le cas général d'une économie comportant H biens. Pour simplifier l'écriture, nous

noterons xt = (x1t,x2t,...,xHt) le vecteur de consommation à la période t. La fonction d'utilité

maintenant:

1- TMS intertemporel

On appelle TMS inter temporelle ou encore TMS de la consommation présente à la

Consommation future le montant de la consommation future auquel le consommateur Consent

à renoncer pour avoir un peu plus de consommation présente.

2- Taux d’intérêt psychologique

Θ est un taux d’intérêt psychologique, c’est le taux d’intérêt réclamé par le Consommateur. Il

accepte d’épargner si la rémunération est supérieure ou égale à ce taux.

Section 3-L’équilibre de consommateur dans un cadre inter temporel

L’équilibre du consommateur dans un cadre intertemporelle est la tangente entre la CBI et la

courbe d’indifférence intertemporelle.

L’équilibre intertemporel d’un consommateur épargnant


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L’équilibre intertemporel d’un consommateur emprunteur

Chapitre III : La comparaison entre les deux théories

Ce chapitre présentera les principaux points de divergences entre les deux approché exposées

ci-dessus.


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On notera en premier lieu qu’en analyse intertemporelle on relâche les principales hypothèses

de l’étude statique à savoir la certitude et la statique comparative. On introduit donc les

éléments que n’en a pas dans le cadre standard de la théorie de consommateur à savoir :

L’anticipation

L’actualisation

Capitalisation

En deuxième lieu on dira que la théorie de consommateur intertemporelle inclus la théorie de

consommateur dans un cadre standard si on raisonne dans une seule période.

Et en dernier lieu on note l’existence de flexibilité dans un cadre intertemporelle par contre la

théorie standard.

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