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Institut catholic de paris

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Cette parole demeure, plus que jamais, le fondement du travail des théologiens.

L’université médiévale comptait quatre facultés : la Faculté des arts — ce dernier mot renvoyant aussi bien aux belles lettres qu’à ce que nous appelons aujourd’hui la science —, la Faculté de droit canonique, la Faculté de médecine et la Faculté de théologie. Dès l’origine, l’épine dorsale de l’institution est cette Faculté de théologie, encore présente à la Sorbonne dans de grandes fresques murales.

À l’Institut Catholique de Paris, la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses poursuit cette tradition universitaire. Depuis 1889, elle assure la formation de théologiens attachés à comprendre la foi dont ils vivent, pour qu’elle irradie sans cesse davantage le monde contemporain.

Des milliers de clercs et de religieux, désormais rejoints par de nombreux laïcs, hommes et femmes, ont appris ici à s’approprier la tradition chrétienne pour relever le défi de l’intelligence de la foi. Nos théologiens sont engagés dans la recherche universitaire, dans leurs diocèses et leurs familles spirituelles et dans l’enseignement catholique, à tous les niveaux. Avec discrétion et dévouement, ils jouent un rôle décisif dans l’Église.

Par le nombre et la qualité de ses professeurs et de ses étudiants et par la diversité des nations qu’ils représentent, par sa fidélité au magistère et par sa créativité, cette faculté entend servir l’éternelle nouveauté du message évangélique à travers les aléas de l’histoire.

Pierre CahnéRecteur de l’Institut Catholique de Paris

« Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre raison de l’espérance qui est en vous. » (1 Pierre �, 15)

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« Les études de théologie ont changé ma vie, elles ont donné une dimension nouvelle à ma foi ». « Elles m’ont appris à réfléchir, à gérer des situations pastorales complexes ». « Elles me donnent des bases pour témoigner avec plus d’assurance et sans honte ». Nombreux sont les témoignages de ce genre, que d’anciens étudiants de la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses rapportent à l’occasion d’une visite à l’Institut Catholique de Paris, des mois ou des années après leurs études. Ces anciens sont des hommes et des femmes, des clercs, des religieux et des laïcs. On les trouve en France et un peu partout dans le monde, dans toutes les sensibilités qui traversent l’Église d’aujourd’hui. Souvent immergés dans des tâches de formation et de responsabilité qui requièrent un solide bagage théologique, ils savent ce qu’ils ont reçu dans ce carrefour humain original, baigné d’histoire et de réflexion pour notre temps, que vous allez découvrir dans les pages qui suivent.

La théologie procède de la foi, elle relève de sa dynamique propre et de son mystère. Elle est simultanément une connais-sance structurée de Dieu et de la foi dans toutes ses dimensions intellectuelles, spirituelles et pratiques. La théologie développe ainsi des langages et des méthodes, des lieux de formation et de recherche. Elle entre en dialogue et parfois en débat avec d’autres disciplines, — notamment la philosophie, les sciences humaines et les sciences religieuses —, qui enrichissent la compréhension du phénomène religieux et, par là, des diffé-rentes pratiques suscitées par la foi dans l’histoire humaine : interprétation des textes sacrés, éducation, catéchèse, liturgie, arts, engagement politique et social, réflexion éthique, accompagnement spirituel, dialogue avec les autres chrétiens et avec les croyants d’autres religions. Dans cette tâche de l’intelligence qui n’exclut aucun domaine a priori, la théologie reste une activité de l’Église, exercée dans la foi et pour le service de la tradition vivante, selon des exigences logiques et rationnelles qui la rendent accessible à des personnes de tout horizon de pensée. De fait, la théologie attire aujourd’hui des publics nouveaux, qui veulent comprendre la foi religieuse et la penser par eux-mêmes.

En 2009, la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses de l’Institut Catholique de Paris fête ses 120 ans. À l’âge de la maturité, elle veut encore manifester son identité profonde. Elle souhaite pouvoir être désignée de manière brève et facile à mémoriser par tous ceux qui la fréquentent et s’intéressent à ses travaux : le Theologicum est désormais, en plein cœur de Paris, ce pôle universitaire où l’on vient d’Île-de-France, de France et du monde entier pour se spécialiser dans tous les secteurs de la théologie. On peut suivre les cours de ses théologiens en auditeur libre. De tout près ou de très loin, l’on vient se former, ici, pour devenir théologien.

Philippe BordeyneDoyen de la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses

Liste des Doyens de la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses depuis 1889

1889 : Mgr Maurice d’HuLST

1896 : Mgr Pierre-Louis PÉCHenaRD

1907 : Mgr alfred BauDRiLLaRT

1913 : R.P. Jean-Vincent BainVeL, s.j.

1925 : R.P. adhémar D’aLÈS, s.j.

1934 : R.P. Jules LeBReTOn, s.j.

1943 : abbé Henri-Xavier aRQuiLLiÈRe

1953 : R.P. Joseph LeCLeRC, s.j.

1962 : R.P. Jean DaniÉLOu, s.j.

1969 : abbé Louis COGneT

1970 : R.P. Pierre-andré LiÉGÉ, o.p.

1979 : abbé Jacques BRienD

1988 : Monsieur Joseph DORÉ, p.s.s.

1994 : abbé Claude BReSSOLeTTe

1997 : abbé Jean-François BauDOZ

2000 : abbé Henri-Jérôme GaGeY

2006 : abbé Philippe BORDeYne

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Un lieu chargé d’histoireConstruit sur un terrain qui est l’un des lieux sacrés de Paris, l’Institut Catholique entoure le vieux couvent et l’église Saint-Joseph des Carmes bâtis grâce à Marie de Médicis, désireuse d’introduire en France (dans le prolongement de l’action du cardinal de Bérulle) les premiers carmes déchaux (réformés par Thérèse d’Avila et Jean de la Croix). Ils arrivèrent à Paris en 1611. C’est la proximité avec le Palais du Luxembourg tout proche, où résidait la reine mère, qui a conduit au choix de ce lieu.

Pendant la Révolution française, le clergé français est divisé entre jureurs et réfractaires, fidèles au pape, qui entrent en clandestinité. L’église des Carmes devient un dépôt pour des prêtres réfractaires arrêtés dans le quartier. Le 2 septembre 1792, des révolutionnaires pénètrent les lieux et massacrent à l’arme blanche 115 prêtres et évêques. La crypte de la chapelle Saint-Joseph est un reliquaire, qui garde les restes de ces martyrs tombés pour leur foi.

Devenu prison, le couvent des Carmes est rendu à la vie religieuse après la Révolution. En 1885 y est créée l’École des hautes études ecclésiastiques qui transforme le couvent en lieu de formation pour les prêtres. Les dominicains, avec la présence célèbre du père Lacordaire, y demeureront jusqu’en 1867.

Le couvent des Carmes est aujourd’hui un séminaire univer-sitaire qui accueille plus de 50 séminaristes en provenance de nombreux diocèses français.

L’église des Carmes abrite également le tombeau du bien- heureux Frédéric Ozanam, professeur d’histoire à la Sorbonne et fondateur de la Société de Saint-Vincent de Paul. Il avait émis le souhait d’être enterré ici-même.

Aujourd’hui, la présence au cœur de l’établissement de l’église Saint-Joseph des Carmes permet d’unir régulièrement, dans une même communion de prière, les enseignants et les étudiants, qu’ils soient prêtres, religieux, religieuses, séminaristes ou laïcs, et le personnel de l’Institut Catholique.

La Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses est située au cœur de l’Institut Catholique de Paris, université catholique de droit pontifical fondée en 187�.

Au cœur de l’Institut Catholique de Paris

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« Ne serait-ce pas la vocation d’une université catholique de se constituer comme l’un des grands centres nerveux de la pensée chrétienne, présent aux problèmes du monde d’aujourd’hui et sensible aux exigences pastorales modernes, sans se départir pour autant des traditions de rigueur doctrinale, historique et scientifique, dont le maintien est particulièrement nécessaire aux époques de mutations accélérées dont le retentissement est si profond sur le corps ecclésial ? Serviteurs de l’Évangile : ce n’est pas être nostalgiques du passé, mais constructeurs de l’avenir. »

Cardinal Paul PoupardRecteur de l’Institut Catholique de 1972 à 1981

Un établissement universitaireau cœur de l’Église catholique

Une solide tradition et une réputation internationale se sont bâties autour de l’Institut Catholique et de ses professeurs. En tout domaine (théologie, sciences bibliques, droit canonique, philosophie, sciences, lettres, pédagogie, langues orientales anciennes, sociologie, etc.), l’Institut Catholique a produit des œuvres importantes et, plus d’une fois, illustres. C’est dans le laboratoire du professeur Branly qu’eut lieu la première trans-mission de télégraphie sans fil. C’est à l’Institut Catholique que l’abbé Rousselot a créé la phonétique expérimentale.

Depuis sa fondation en 1875, l’Institut Catholique est placé sous l’autorité de l’association des évêques fondateurs présidée par l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, qui est le chancelier de l’Institut Catholique de Paris. Les grandes orientations de l’enseignement et de la recherche sont examinées et validées chaque année par l’assemblée générale des évêques fondateurs, aujourd’hui composée de :NN.SS. les archevêques de Besançon, Bourges, Clermont, Paris, Reims, Rouen et Sens-Auxerre ; ainsi que NN.SS. les évêques de Amiens, Bayeux et Lisieux, Beauvais-Noyon et Senlis, Belfort-Montbéliard, Blois, Châlons-en-Champagne, Chartres, Coutances et Avranches, Créteil, Evreux, Évry-Corbeil-Essonne, Le Havre, Limoges, Meaux, Metz, Nancy et Toul, Nanterre, Nevers, Orléans, Pontoise, Saint-Denis, Saint-Dié, Sées, Soissons, Troyes, Verdun, Versailles.

L’Institut Catholique de Paris sert un projet universitaire voulu et accompagné par l’Église catholique depuis sa fondation. Sa mission comporte deux aspects indissociables : d’une part, « jeter dans le monde qui pense un ferment chrétien », selon les paroles prononcées par Mgr d’Hulst lors de la fondation et reprises par le pape Jean-Paul II lors de sa visite à l’Institut Catholique de Paris en 1980 ; et d’autre part, mener la tâche de l’intelligence de la foi à l’aide de toutes les ressources de la raison.

Les universités catholiques ont pour mission de servir l’interac-tion entre le message chrétien et les savoirs, sensibilités et intuitions humaines, aussi bien sur un plan personnel que sur un plan sociopolitique. La foi chrétienne se doit d’investir tout le champ des connaissances et d’y apporter humble-ment l’éclairage de l’Évangile. Puisque, par définition, une université associe une diversité de disciplines et met en œuvre une recherche pluridisciplinaire, l’université catholique se voit confier un double rôle. Elle doit honorer le christianisme dans sa tradition et dans sa vision du monde, tout en favorisant son rayonnement culturel. Grâce à la diversité de ses disciplines, une université catholique permet au christianisme d’être acteur dans le champ culturel où se forment les idées, où

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s’élaborent les projets intellectuels, où se font les choix anthropologiques. La tâche de la théologie est ici éminente, car la science de Dieu et la science de la foi ont vocation à éclairer d’une lumière nouvelle toute réalité humaine.

Établissement privé d’enseignement supérieur et de recher-che, l’Institut Catholique de Paris rassemble une pluralité d’organismes : six facultés (Théologie et Sciences Religieuses, Philosophie, Droit canonique, Lettres, Éducation, Sciences sociales et économiques), quatre instituts universitaires, onze écoles supérieures, une école doctorale et un séminaire universitaire.

L’ensemble de ces organismes compose cinq domaines de compétence :• Sciences théologiques, Philosophie, Droit canonique• Sciences sociales, Économie et Gestion• Lettres, Communication et Civilisation• Éducation et Formation• Sciences appliquées et techniques de l’ingénieur.

Parmi les facultés, quatre sont dites « canoniques », c’est-à-dire relevant directement de l’autorité du Saint-Siège pour la délivrance des diplômes : Théologie, Philosophie, Droit canonique et Sciences sociales.

L’Institut Catholique de Paris accueille aujourd’hui plus de 23 000 étudiants, avec un corps enseignant de plus de 2 000 enseignants-chercheurs et professeurs. Avec plus de 3 000 étudiants étrangers représentant 120 pays, l’Institut Catholique de Paris confirme son rayonnement international.Il est, à ce titre, partenaire de nombreuses universités étran-gères via le programme Erasmus. Il a également noué des conventions de master et de doctorat conjoints avec des universités d’État comme Paris IV-Sorbonne, Paris XI-Jean Monnet de Sceaux, Aix-Marseille, Poitiers et Paris XII-Val de Marne.

Il est membre de la Fédération Internationale des Universités Catholiques (FIUC), forte d’environ 200 universités dans le monde présentes sur tous les continents. La fédération compte ainsi dix membres en Afrique, quarante en Amérique du Nord (Canada, États-Unis et Mexique), cinquante-deux en Amérique du Sud, quarante-cinq en Asie, quarante-sept en Europe et deux en Australie.L’Institut Catholique de Paris travaille également en collabora-tion étroite avec les autres universités catholiques de France (Angers, Lille, Lyon et Toulouse).

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Des bibliothèques de premier plan

«Nourri de bibliothèques admirables, l’Institut Catholique de Paris est l’un des rares foyers universitaires où les nations, les familles de pensée, les disciplines anciennes et modernes, travaillant avec le plaisir et la simplicité que donne la rigueur, sympathisent et s’enrichissent dans une même exigence pour l’avenir. »

Mme Elisabeth DufourcqHistorienne, ancien ministre

« Parmi le peuple chrétien, l’université a une mission très haute. Les savoirs, savoir-faire, savoir-être que nous transmettons doivent éclairer et suggérer des chemins praticables à notre société. Ils doivent être promesse et lumière en ce temps de rapide mutation. Nous avons à inventer et proposer de nouvelles sagesses pour vivre ensemble et donner le signe effectif d’un monde en voie de réconciliation. »

Père François BousquetVice-recteur de l’Institut Catholique

L’Institut Catholique de Paris dispose d’un fonds documentaire de 600 000 volumes répartis entre six bibliothèques dont : • la bibliothèque de Fels, qui possède des fonds anciens

et patrimoniaux importants et très divers (780 tablettes cunéiformes, environ 60 000 imprimés antérieurs à 1811 dont 62 incunables, 800 manuscrits latins et orientaux, plus de 53 000 photographies anciennes, etc.) ainsi que des bibliothèques d’écrivains ou de savants.

• la B.O.S.E.B., Bibliothèque Œcuménique et Scientifique d’Études Bibliques, fondée en 1968, qui couvre le domaine des études bibliques (écrits du monde environnant l’Ancien et le Nouveau Testament), de l’archéologie syro-palestinienne, de l’histoire et des langues du Proche-Orient ancien. Ouverte à des chercheurs, professeurs et spécialistes ainsi qu’à des étudiants de 3e cycle, elle possède un fonds d’environ 45 000 ouvrages et 538 périodiques.

Ancien ministre

La parabole évangélique du « grain de sénevé », devenu grand arbre aux multiples branches, illustre à bon escient l’histoire de l’Institut Catholique de Paris. À partir du noyau originel, il a sans cesse cherché à élargir son audience, à s’ouvrir à de nouveaux publics, à offrir de nouveaux enseigne-ments ou formations, en fonction des besoins de l’Église et de l’évolution des savoirs.

Monsieur Pierre Cahné est le recteur de l’Institut Catholique depuis novembre 2005. Il est entouré de deux vice-recteurs : le père François Bousquet, vice-recteur à la recherche, et madame Béatrice de Boissieu, vice-recteur académique.

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Le Theologicum, Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses

Au cœur de l’institution et au service de sa vocation d’enseignement et de recherche, la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses est, depuis 120 ans, l’un des poumons de l’Institut Catholique de Paris. Elle forme un pôle universitaire francophone et international de théologie, qui contribue à enraciner l’institution dans l’intelligence de la foi.

Héritière d’une longue tradition universitaire française depuis le Moyen Âge, la Faculté de Théologie est érigée en 188� par le pape Léon XIII, suite à la fermeture de la Faculté de Théologie de la Sorbonne après la sécularisation des universités d’État.

De grands noms de théologiens ont marqué l’histoire de cette faculté. La théologie dogmatique est confiée aux jésuites, qui enseignent durant de longues années : Jean Bainvel, premier doyen de la Faculté devenue autonome ; Adhémar d’Alès, qui mène à bien l’édition du Dictionnaire apologétique de la foi catholique ; Pierre Rousselot, célèbre pour son article sur « Les yeux de la foi » et qui inspire ses successeurs ; Guy de Broglie et, surtout, Yves de Montcheuil, dont la pensée novatrice et hautement spirituelle captive les étudiants, mais qui va perdre la vie en rejoignant le maquis du Vercors ; Joseph Lecler, ecclésiologue et historien de la tolérance ; Henri Bouillard, spécialiste de Karl Barth et de philosophie des religions ; Jules Lebreton, puis Jean Daniélou, futur cardinal, illustrent la théologie patristique et les origines chrétiennes. Jean Daniélou fonde du reste l’ISTR (l’Institut de Science et de Théologie des Religions) en 1967 avec Henri Bouillard. Plus proche de nous, Henri de Lavalette, spécialiste de théologie fondamentale, est l’un des artisans de la formation théologique des prêtres ayant acquis une première expérience pastorale.

Un pôle universitaire francophone et international de théologie

M. l’Abbé Henri Arquillière

M. l’Abbé Alphonse Tricot

M. Jules Touzard, p.s.s.R.P. Adhémar d’Alès, s.j.

R.P. Jean Bainvel, s.j.R.P. Jules Lebreton, s.j.

« La réflexion théologique au sein de l’université revêt une profonde importance. En effet, celle-ci promeut précisément un dialogue constructif dans la vérité, en contribuant à éviter une conception dualiste du savoir humain, et donc une séparation entre Évangile et culture, entre foi et raison. »

Sapientia Christiana Constitution apostolique de Jean-Paul II (1979)

consacrée aux universités et facultés ecclésiastiques

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L’Écriture sainte est plutôt le domaine des sulpiciens, même s’ils n’en n’ont pas l’exclusivité : Fulcran Vigouroux et son Manuel biblique, treize fois réédité ; Eugène Mangenot, qui dirige le fameux Dictionnaire de théologie catholique ; André Robert et Alphonse Tricot qui font connaître, avec l’Initiation biblique, le renouveau scientifique de l’exégèse française ; Henri Cazelles et André Feuillet, qui dirigent le Supplément au Dictionnaire de la Bible et publient l’Introduction à la Bible. Deux historiens de l’Église font également honneur à l’Institut Catholique : Mgr Henri Arquillière, directeur de la collection L’Église et l’État au Moyen Âge, et Mgr Jean Leflon, élu à l’Académie des sciences morales et politiques et auteur du volume La crise révolutionnaire dans l’Histoire de l’Église, de Fliche et Martin. Un prêtre diocésain, l’abbé André Combes inaugure en 1946, avec l’aide d’Etienne Gilson, la chaire d’histoire et de théolo-gie de la spiritualité, par un enseignement qui aboutit à la première édition critique des œuvres de sainte Thérèse de Lisieux. L’abbé Louis Cognet, auteur d’une Histoire de la Spiritualité chrétienne, qu’il traite comme une introduction à la vie chrétienne, est l’un de ses illustres successeurs et brièvement doyen.Plus proches de nous, quatre dominicains laissent une marque vive de leur enseignement : Pierre-André Liégé, principal artisan de la refondation des instituts spécialisés en une seule faculté, dont il est le doyen de 1970 à 1979, promeut la théologie fondamentale, pastorale et catéchétique ; Marie-Joseph Le Guillou, la théologie œcuménique ; Pierre-Marie Gy, l’histoire et la théologie de la liturgie ; Claude Geffré, la théologie hermé-neutique et la théologie des religions.

Aujourd’hui, le Theologicum représente une unité vivante d’organismes tournés vers l’intelligence de la foi et la recher-che de la vérité, à travers l’enseignement de disciplines théologiques et religieuses. L’ancienneté, la diversité et la qualité des champs d’expertise, réunis au sein d’une seule faculté, représentent une caractéristique unique dans le monde universitaire contemporain, francophone et international.

À travers les organismes qui la composent, le Theologicum offre ainsi à tous les niveaux de formation (initiation, spécialisation, recherche doctorale) un panel de disciplines spécifiques et originales telles que la théologie dogmatique et fondamentale, la Bible, la morale, la patristique et la spiritualité, les langues et civilisations de l’Orient ancien, la pastorale catéchétique, la liturgie et les sacrements, l’œcuménisme, le dialogue interreligieux et la missiologie, ou encore, la théologie des arts.

La renommée du Theologicum dépasse le territoire fran-çais, non seulement pour la spécificité des formations qui y sont dispensées et pour son étroite collaboration avec les instances ecclésiales et pontificales, mais aussi pour ses liens internationaux.

« Dans la tourmente de l’après-Concile et de l’après mai 68, j’ai apprécié le prix d’une longue tradition d’excellence intellectuelle face aux profondes mutations de la société moderne. Cet enracinement dans un long passé d’exigence universitaire permettait une grande liberté de recherche et d’enseignement, alors même que la Faculté de Théologie de Paris n’a jamais prétendu constituer une école de théologie. Mais dans le respect de la liberté de chacun, tous avaient le souci de renouveler l’enseignement de la théologie, dans la fidélité aux innovations décisives du Concile Vatican II et dans l’attention aux défis de la modernité culturelle et sociale.»

Claude Geffré, o.p.Ancien directeur du Cycle des études du doctorat

« Un quart des évêques vietnamiens actuellement en poste ont été formés par la Faculté de Théologie, et de nombreux formateurs dans les séminaires ou les centres de catéchèse en sont issus. Ils servent actuellement dans les pays suivants : Bangladesh, Birmanie, Cambodge, Chine, Corée, Inde, Indonésie, Taïwan, Thaïlande, Vietnam. Plusieurs sont repartis chez eux titulaires d’un doctorat en théologie en diverses spécialités. La Faculté de Théologie et les facultés sœurs de l’Institut Catholique sont devenues le carrefour de nombreux théologiens asiatiques qui seront eux-mêmes, demain, fondateurs de facultés de théologie dans leurs pays respectifs. C’est un défi pour de nombreuses Églises d’Asie. Nous sommes persuadés que les professeurs de l’Institut Catholique sauront les aider pour ces fondations à venir ! »

Père Georges ColombVicaire général

Missions étrangères de Paris

Une unité vivante d’organismes

« Jean Daniélou a renouvelé, pédagogiquement, cette discipline. Il a rendu vivants, par le dynamisme de son enseignement, ces Pères de l’Église que l’on considérait trop souvent comme des pourvoyeurs de citations en faveur du dogme catholique. L’“ardeur jaillissante” de son évocation des premiers siècles de l’Église, qu’il décrivait avec une mimique et une gesticulation que nul ne pouvait oublier, faisait reconnaître en ces aînés dans la foi, des chrétiens affrontés à nos actuels problèmes. »

Henri Holstein, s.j.

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« La Faculté de Théologie reste pour moi un lieu initiatique. Elle m’a accueilli en septembre 1981, après mes études au grand séminaire de Brazzaville. Pour accompagner notre démarche, nous avions une riche variété de passeurs. Les uns nous aidaient à escarper les sentiers de l’approfondissement de la science théologique, en l’occurrence dans le domaine biblique. Leur souci était de nous donner des outils scientifiques pour que nous puissions nous mettre à l’œuvre, à notre tour. Les autres nous incitaient à une relecture exigeante de nos expériences occidentales et africaines, sociales et ecclésiales, insistant sur les ruptures épistémologiques et existentielles qu’exige toute initiation. Comment ne pas évoquer ici la mémoire des pères Henri de Lavalette et Georges Kowalski ?Enfin, le savoir initiatique n’est pas que théorique. Il est également existentiel et relationnel. La Faculté de théologie a été et reste un lieu d’échanges et de rencontres interculturelles. Nous sommes devenus à notre tour des passeurs, essayant de porter à d’autres le témoin reçu. »

Père Paulin PoucoutaDirecteur des études doctorales

Université Catholique d’Afrique Centrale (Yaoundé, Cameroun)

Le Theologicum entretient des conventions avec de nombreuses institutions universitaires comme :

en France :• l’Université de Paris IV-Sorbonne• la Faculté de théologie de l’Université catholique de Lyon• les Facultés de théologie protestante et de théologie

catholique de l’Université Marc Bloch de Strasbourg• l’Institut protestant de théologie, Faculté de Paris• la Faculté de théologie orthodoxe de l’Institut Saint-Serge,

à Paris• H.E.C.

à l’étranger :• la Faculté de théologie et de sciences religieuses de

l’Université Laval de Québec (Canada) • la Faculté de théologie de l’Université catholique de Leuven

(Belgique)• la Faculté de théologie et l’Institut orientaliste de l’Université

catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve (Belgique)• l’École biblique et archéologique française (EBAF) de

Jérusalem • la Faculté pontificale de théologie de l’Université Saint-

Esprit de Kaslik (Liban)• la Faculté de théologie de Kinshasa (République Démo-

cratique du Congo)• la Faculté de théologie de Yaoundé (Cameroun)• la Faculté de théologie orthodoxe et la Faculté de théologie

gréco-catholique de l’Université Babes-Bolyai de Cluj- Napoca (Roumanie)

• les Facultés de théologie de Bangalore et de Pune (Inde)• l’Université pontificale Grégorienne (Rome)• l’Université de Fribourg (Suisse)

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Dans le cadre des programmes européens ERASMUS- SOCRATES, le Theologicum organise des échanges d’étudiants et d’enseignants avec plusieurs facultés de théologie de grandes villes européennes comme :• Lisbonne (Portugal)• Londres et Nottingham (Grande-Bretagne)• Varsovie (Pologne) • Salamanque et Bilbao (Espagne)• Tübingen, Fribourg-en-Brisgau et Francfort (Allemagne)• Dublin (Irlande)• Poznan (Pologne)• Lucerne (Suisse)• Lund (Suède)

« Le Conseil pontifical de la Culture compte vivement sur l’apport intellectuel de centres aussi prestigieux que l’Institut Catholique, apte à lui offrir la collaboration de théologiens, dont la rigueur scientifique et la profondeur des vues sont dignes du labeur de leurs grands prédécesseurs qui ont marqué durablement l’Église universelle au siècle dernier. »

Mgr Gianfranco RavasiPrésident du Conseil pontifical de la Culture

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« Nous offrons une formation théologique et pratique au dialogue islamo-chrétien. Elle comporte notamment des cours à deux voix : un théologien musulman ou un responsable de communauté vient témoigner de ses activités et de sa foi ; des étudiants chrétiens et musulmans se réunissent et, après avoir écouté un professeur de chaque religion, s’essaient au dialogue interreligieux en petit groupe sur des thèmes comme la mort ou la prière et lisent ensemble la Bible et le Coran. Ces échanges favorisent la connaissance réciproque entre des chercheurs de Dieu désireux de partager une expérience spécifique. Les étudiants prennent conscience que la foi de l’autre ne se comprend que dans la cohérence qui lui est propre. Les énoncés de foi doivent être rapportés à la spiritualité vécue. »

Henri de La Hougue, p.s.s.Directeur-adjoint de l’ISTR

Avec 170 enseignants et près de 5 000 étudiants, le Theologicum est un carrefour intellectuel, humain et spirituel d’une grande diversité.Depuis plus de cent ans, la Faculté a accueilli et formé des milliers d’étudiants, parmi lesquels de très nombreux prêtres et religieux. Parmi ceux-ci, plusieurs cardinaux et évêques actuels, tant en France que dans le monde, sont des anciens diplômés de la Faculté. Étudiants ou auditeurs, les laïcs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à s’y inscrire. Mus par un désir d’approfondir leur foi pour mieux servir l’Église dans le monde, ils acquièrent une compétence universitaire qui leur permet ensuite d’occuper des postes de responsabilité dans les différentes instances de l’Église, y compris comme enseignants.Le Theologicum délivre également des diplômes spécifiques à des étudiants protestants et orthodoxes.

En fidélité au Concile Vatican II et à l’enseignement des papes, le Theologicum accueille, comme auditeurs, des croyants d’autres religions et des personnes n’appartenant à aucune confession religieuse particulière, mais qui s’intéressent à la foi catholique.

Carrefour intellectuel, le Theologicum favorise, entre professeurs et étudiants, un échange d’idées et de points de vue permettant un élargissement permanent de la réflexion théologique.La grande qualification du corps enseignant constitué de plus de cinquante docteurs en théologie, la richesse et la diversité de leur parcours universitaire, tout comme les liens et la réputation qu’ils ont acquis à l’étranger, donnent à ces échanges une dynamique originale. Ce carrefour intellectuel se situe dans la lignée de la pensée théologique francophone, le Theologicum ayant compté en son sein de nombreux théologiens de premier plan qui ont marqué l’histoire de l’Église et ont contribué, par leurs travaux, à la fécondité et au rayonnement de la réflexion théologique, notamment avant et après le Concile Vatican II.

Un carrefour intellectuel, humain, spirituel et pastoral

« Il m’est très agréable de revenir en quelques lignes sur l’apport très bénéfique de mes années d’études à l’Institut Supérieur d’Études Œcuméniques de la Faculté de Théologie pour mon parcours de pasteur, de prêtre et d’évêque de l’Église orthodoxe. La théologie est la contemplation du mystère divin. La réflexion théologique n’est point une discipline d’étude séparée de la vie de l’Église, de sa pastorale et de sa prière. Elle est intimement liée, voire ontologiquement mêlée à la prière de l’Église tournée vers son Seigneur et Dieu. La réflexion théologique s’inscrit ainsi dans une tension qui engage tout l’être. Grâce à une dynamique globalisante de formation et d’éducation, mes années d’études à l’ISEO ont été pour moi une source nourricière d’approfondissement, mais aussi un espace d’ouverture œcuménique sur la pensée et la démarche de frères des autres Églises chrétiennes. »

Mgr Emmanuel AdamakisMétropolite grec-orthodoxe

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Carrefour humain, la Faculté présente l’originalité d’être composée d’une grande diversité de personnes : hommes et femmes de tous âges, de divers milieux socioculturels, socio-professionnels et géographiques. Mais aussi de différents états de vie : prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, laïcs (célibataires et mariés). Elle accueille également de très nombreux étudiants étrangers.

Cette réunion de personnes d’horizons très divers crée une communauté humaine forte, représentative de la société d’aujourd’hui, où se nouent des liens fraternels. Plusieurs associations d’anciens font perdurer ces liens entre les étudiants ayant quitté la Faculté, à la fin de leurs études.

« De mes dix années à la Faculté de Théologie, je garde un souvenir mémorable d’une créativité intellectuelle passionnante et d’une confron-tation positive avec les pensées multiples qui, parfois dans le désordre, faisaient de cette maison un laboratoire permanent des rapports entre la foi, l’Église et les recherches de la société contemporaine, qu’il s’agisse de la linguistique, des sciences sociales ou des questions culturelles.J’en ai gardé le goût de l’analyse et de la critique respectueuse de son objet, un certain recul par rapport aux idéologies subjectives ou médiatiques. Avec des maîtres qui se comportaient comme des amis, j’ai soutenu ma thèse sur Dei Verbum, Révélation et Société, en 1974. Surtout, la Faculté de Théologie nous a initiés à la rigueur intellectuelle et au sérieux des élaborations en matière de foi et de pastorale. Au meilleur sens du mot, elle a fait de nous des hommes de tradition, des héritiers de la foi en l’intelligence comme préalable de l’intelligence de la foi. »

Mgr Gérard DefoisArchevêque émérite de Lille

« Je garde le souvenir d’un milieu porteur, ouvert sur les rationalités d’aujourd’hui et sur la rencontre entre cultures diverses, dans lequel, de la confrontation des points de vue, jaillit la lumière. La richesse de ces rencontres nourrit toujours ma vie de foi aujourd’hui, et je crois que j’ai pris l’habitude d’un accueil de la pensée de l’autre, qui contribue à me rendre disponible à la rencontre, toujours imprévue, nouvelle et renouvelante du Dieu que révèle Jésus-Christ. J’en rends grâce ! »

Père Jean JoncherayAncien directeur de l’ISTR

Ancien vice-recteur

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Carrefour spirituel, la Faculté permet que de très nombreuses familles spirituelles se côtoient et travaillent ensemble :

• tant au niveau des professeurs : prêtres diocésains, assomp-tionnistes, sœurs de l’Assomption, auxiliatrices, bénédictins, cisterciens, dominicains, eudistes, lazaristes, oratoriens, salésiennes, spiritains, communauté Saint-Martin, frères missionnaires de Sainte-Thérèse, prémontrés, sulpiciens, ursulines, xavières et, dans le cadre de l’Institut Supérieur d’Etudes Œcuméniques (ISEO), des professeurs luthériens, réformés, baptistes, mennonites, orthodoxes et grégoriens apostoliques ;

• que des étudiants religieux : séminaristes, diacres et prêtres diocésains, sœurs antonines, auxiliatrices, auxiliaires du Sacerdoce, bénédictins et bénédictines, cisterciens et cisterciennes, dominicains et dominicaines, eudistes, filles de la Charité, franciscains, frères et soeurs de Saint Jean, jésuites, prêtres et séminaristes de la Mission de France, séminaristes et prêtres des Missions étrangères de Paris, pères de la Salette, prêtres du Sacré-Cœur, pères de Saint Jacques, prêtres de l’Oratoire, petites sœurs des pauvres, frères des écoles chrétiennes, piaristes, prémontrés, religieuses Amantes de la Croix, salésiens, spiritains, sœurs des Saints-Cœurs (Liban), sœurs de Sainte-Anne (Haïti), ursulines de l’Union Romaine, xavières, et aussi de communautés nouvel-les : Béatitudes, Chemin Néocatéchuménal, Chemin Neuf, Emmanuel, Fondacio, ainsi que de nombreuses Églises orientales et Églises protestantes et évangéliques etc. ;

• mais également des laïcs liés à des mouvements tels que l’Action catholique, les Associations Familiales Catholiques, les aumôneries de l’enseignement public, l’enseignement catholique (cadres et animateurs en pastorale), les Équipes Notre-Dame, les Foyers de Charité, le Mouvement Eucharistique des Jeunes, Vie Chrétienne, les Fraternités franciscaines, dominicaines, assomptionnistes ou salésiennes, les oblats bénédictins etc., sans compter les nombreux laïcs engagés dans la mission en paroisse ou dans les diocèses.

À ce titre, elle est particulièrement représentative de l’Église du XXIe siècle, dans toutes ses composantes.

Le Theologicum offre, par son assise universitaire, une ouverture et un accueil à chacun ainsi qu’une certaine expérience et une capacité à réunir et faire travailler ensemble toutes les sensi-bilités ecclésiales, dans le respect des personnes. Cet accueil se fait dans le souci de communion universelle propre à l’Église.

« La Faculté est un lieu de rencontre entre modernité et tradition. Elle permet à des hommes et à des femmes, à des religieux et à des laïcs, d’entrer pleinement dans l’intelligence de la foi. La Faculté est un lieu d’accueil des penseurs contemporains, tout en étant attentive à continuer d’explorer les richesses théologiques et spirituelles des auteurs anciens. Elle délivre un enseignement où chacun est appelé à s’impliquer personnellement dans la réflexion. Elle permet à de jeunes religieux, à l’origine culturelle très diversifiée, de s’enraciner dans la réflexion théologique pour se préparer à annoncer l’Évangile. »

Père Benoît GrièreSupérieur provincial des Augustins de l’Assomption

« Dès mes premièrs temps de vie monastique à Ligugé, l’Institut Catholique de Paris et sa Faculté de Théologie me sont apparus comme un haut-lieu de la vie ecclésiale. Ces dernières années m’ont conduit à envoyer plusieurs de nos jeunes moines à poursuivre leur cycle d’études à la Faculté de Théologie. Munis d’une telle formation, ils ont pu assumer des responsabilités dans la communauté, et y apporter un précieux concours avec une grande lucidité. Depuis quelques années, l’un des nôtres assure un enseignement hebdomadaire à l’Institut Supérieur de Liturgie. Le mouvement monastique, nourri notamment par le courant patristique et la tradition spirituelle qui lui est propre, peut présenter un apport original aux recherches actuelles. C’est un investissement onéreux au regard des nombreux besoins de nos communautés et de leurs effectifs plus réduits, mais il vaut la peine d’y prêter une attention soutenue pour le bien de l’Église et du monde. »

Dom Jean-Pierre LongeatAbbé de Ligugé

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Enfin, il faut compter parmi les étudiants du Theologicum, les séminaristes en formation au séminaire de l’Institut Catholique, communément appelé « Séminaire des Carmes » parce qu’il occupe les bâtiments du prieuré des carmes déchaux, établi en ce lieu en 1611. Ces hommes (cinquante-trois en 2009) issus de diocèses français et étrangers, ayant acquis au préalable des diplômes ou une formation professionnelle de niveau supérieur, sont accueillis à la demande de leurs évêques respectifs. La formation universitaire que leur assure la Faculté leur permet d’acquérir les grades canoniques et de se préparer à répondre aux exigences intellectuelles du témoignage de la foi dans la vie du prêtre diocésain.

Carrefour pastoral enfin, parce que les nombreux échanges entre étudiants et professeurs (prêtres en paroisses, religieux, religieuses et laïcs), notamment au sein des travaux de groupe, manifestent combien la réflexion théologique et l’expérience pastorale s’enrichissent mutuellement. De tels échanges préparent les futurs diplômés à poser un discerne-ment théologique au cœur de la mission confiée, qu’il s’agisse de ministères dans l’Église ou d’engagements sociaux et professionnels.

« En intégrant le Séminaire des Carmes, nous avons l’opportunité d’effectuer notre formation intellectuelle dans un cadre universitaire. Nos professeurs sont des théologiens habités par leurs travaux de recherche. Ils nous stimulent à penser par nous-même la foi reçue de la tradition catholique. De plus, partager les bancs de la faculté avec des laïcs, des religieux ou des prêtres venant de tout horizon, favorise une véritable ouverture sur le monde. Nous sommes ainsi solidement préparés à rendre compte de l’Évangile à ceux vers qui nous serons envoyés comme prêtres.»

aymeric de BouardSéminariste du diocèse d’Angers

« Nous apprécions la qualité de l’enseignement dispensé à la Faculté de Théologie et la prise en compte de sa finalité pastorale. Cet enseignement permet de donner des outils et des méthodes théologiques qui sont précieux dans nos ministères d’enseignants. Plus fondamentalement, c’est l’exemple et le témoignage de certains professeurs qui nous ont marqués, comme ceux du père Joseph Caillot et du père Bernard Pitaud. Nous sommes reconnaissants pour la proximité des professeurs dans le suivi des études, en particulier dans les travaux de recherche. »

abbé Jean-Marie Le GallModérateur général, Communauté Saint-Martin

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Le Theologicum s’inscrit dans un espace universitaire catholique. Les enseignants forment un corps fraternel de chercheurs animés par la passion de rendre compte de l’espérance chrétienne, en dialogue avec la culture contemporaine. Toute l’institution universitaire est vivifiée par un catholicisme ouvert, actif et agissant.Chaque discipline est étudiée de façon systématique, les différentes disciplines étant ensuite convoquées en vue d’un enrichissement réciproque.

Le Theologicum, pôle universitaire de Théologie

« Pendant de longues années, j’ai fait moi-même l’expérience bénéfique, qui m’a intérieurement enrichi, de ce qu’est précisément la vie universitaire : l’ardente recherche de la vérité et sa transmission désintéressée aux jeunes et à tous ceux qui apprennent à raisonner avec rigueur, pour agir avec rectitude et mieux servir la société humaine. »

Jean-Paul ii

Les cursus proposés sont diplômants et s’adaptent à toutes les situations de vie professionnelle ou familiale, puisqu’on peut les suivre à temps partiel, en journée ou en fin de semaine et en soirée.

La Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses comporte les trois cycles universitaires de théologie et délivre :• des diplômes canoniques reconnus par le Saint-Siège :

baccalauréat canonique, licence canonique (master de recherche) et doctorat canonique de théologie,

• des diplômes propres à l’Institut Catholique de Paris.

1er CYCLE

Baccalauréat canonique de Théologie

InstitutSupérieur

dePastorale

Catéchétique

Licence canonique de

Théologie(Master)

InstitutSupérieur

deLiturgie

InstitutSupérieur

deThéologiedes Arts

InstitutSupérieur

d’ÉtudesŒcuméniques

Institut de

Science et de Théologiedes Religions

Licence canonique de

Théologie(Master)

Licence canonique de

Théologie(Master)

Licence canonique de

Théologie(Master)

Licence canonique de

Théologie(Master)

École des Langues et Civilisations de l’Orient

Ancien

Master en Philologie et Histoire de l’Orient

Ancien

Licence en Philologie et Histoire de l’Orient

Ancien

3e CYCLECycle des Études du Doctorat (CED)

Doctorat en Philologie et Histoire de l’Orient

AncienDoctorat canonique de Théologie

2nd CYCLE

ThéologieBiblique et

systématique

Licence canonique de

Théologie(Master)

CYCLE C (en soirée)

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• La seconde formation, appelée Cycle C, s’adresse en particulier aux laïcs. Elle tient compte des obligations professionnelles des participants : elle se déroule en soirée et en fin de semaine.

Plus de 700 auditeurs sont également accueillis chaque année ; la majorité des cours leur est accessible.

1er Cycle : la formation initiale et fondamentale en théologie

« J’ignorais combien ces études sont passionnantes et prenantes au sens plein du terme. Elles exigent un fort investissement personnel, font réfléchir, modifient le regard sur le monde et les autres. Elles offrent le recul nécessaire pour aller à l’essentiel. Elles permettent aussi la rencontre d’enseignants qui, par leur compétence, leur modestie et leur façon d’être, forcent le respect et poussent à aller plus loin, même si, au départ, on manquait d’assurance dans la foi. Il est important de pouvoir être confronté, dans ce genre d’études, à la fois à “un savoir” et à des personnalités qui rayonnent et donc entraînent. C’est la première force de la Faculté. Il en est d’autres comme ses locaux, ses bibliothèques et la convivialité qui règne au sein des étudiants. »

Mme Béatrice BizotÉtudiante en 1er Cycle

« C’est dans les années soixante-dix que j’ai entrepris et achevé le long parcours du Cycle C. Les souvenirs qui me restent, après ces années d’études menées parallèlement à la direction d’une entreprise, sont d’abord un sentiment très fort de respect et d’admiration pour mes maîtres d’alors. La Faculté de Théologie avait délégué auprès de nous ses meilleurs professeurs et je reste confondu de la bienveillante attention que ces hommes éminents portaient à un public d’étudiants, composé en bonne partie de vétérans en milieu d’âge et parfaitement novices quant aux disciplines théologiques dont ils commençaient l’apprentissage.J’ai aussi le souvenir d’une grande confraternité entre les étudiants eux-mêmes, conditions sociales et âges confondus, favorisée sans doute par le sentiment d’être embarqués ensemble dans une aventure intellectuelle et spirituelle un peu folle. »

M. Roger FaurouxPrésident honoraire de Saint-Gobain

Ancien ministre

Au cœur de la Faculté, le 1er Cycle propose une formation universitaire en théologie en vue de l’exercice d’un ministère ou d’une responsabilité ecclésiale. Ses cours favorisent l’acquisition d’une intelligence et d’une structuration plus profonde et plus personnelle de la foi chrétienne.

Les étudiants sont appelés à cultiver leur esprit en vue de développer des capacités propres. On vise ici à la formation d’un jugement personnel, tant dans le domaine religieux que dans le domaine moral et spirituel, ce qui doit leur permettre d’être demain des cadres qualifiés sachant approfondir leur foi et en témoigner dans toutes les situations où ils devront accomplir leur mission.

C’est un lieu de formation et d’enrichissement de toute la personne à travers l’interdisciplinarité (notamment par le croisement des disciplines théologiques avec la philosophie et les sciences humaines), mais aussi grâce à une attention particulière portée à chacun et à son parcours antérieur, avec des tutorats personnalisés proposés à tous.

Il existe deux formations de 1er Cycle visant à l’obtention du baccalauréat canonique de théologie (niveau licence) :• La première formation, appelée 1er Cycle, s’adresse aux

étudiants qui se préparent à un ministère ordonné, à des religieux et religieuses et à des laïcs disponibles pour étudier dans la journée. Il est un lieu d’Église dans la diversité de ses vocations.

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2e Cycle : le choix d’une spécialisation

Le 2e Cycle conduit à la licence canonique de théologie (niveau master) en diverses spécialités préparées :• soit dans le prolongement du 1er Cycle, au sein du 2nd Cycle

de théologie biblique et systématique (Écriture sainte, théo-logie dogmatique et fondamentale, théologie morale, théologie patristique, théologie médiévale, histoire de l’Église, théologie de la spiritualité, théologie de la formation aux ministères ordonnés),

• soit au sein d’un institut spécialisé.

« Laïque en mission paroissiale depuis de nombreuses années, j’ai souhaité me former afin de devenir plus active et plus performante pour servir le diocèse de Paris. Après avoir obtenu le baccalauréat canonique en théologie, je me suis inscrite à l’ISPC. Neuf sessions de trois jours consécutifs nous permettent de confronter nos expériences de terrain et d’acquérir des outils pédagogiques et théologiques par la relecture et l’analyse de nos pratiques catéchétiques. Ensemble, nous essayons de devenir plus performants pour proposer des itinéraires d’initiation et de maturation de la foi chrétienne et pour accompagner la structuration de communautés chrétiennes dynamisées par la catéchèse. Cette formation en alternance avec mes engagements pastoraux me permet d’acquérir des compétences nouvelles. »

Mme Diane de TalhouëtEtudiante à l’Institut Supérieur de Pastorale Catéchétique

« Dès maintenant, je vis les études de 2nd Cycle comme un véritable envoi en mission. La Faculté nous offre un carrefour de pensées théologiques, où nous sommes encouragés à pousser plus loin les initiatives pastorales, à soutenir les audaces théologiques pour mieux dire la foi, et même à risquer le dialogue avec d’autres théologies qui nous sont plus étrangères. Vraiment, que d’occasions pour aller au cœur de la foi ! »

Jean-Christophe HouotSéminariste à la Mission de France

« Le 2e Cycle en théologie des sacrements et liturgie à l’ISL constitue pour moi une ouverture aussi stimulante que vaste ! Il ne s’agit pas de « décortiquer » les rubriques liturgiques, mais de s’investir dans un domaine où dialoguent la théologie, l’histoire, l’anthropologie, la sociologie, l’œcuménisme etc. Nourris de la Tradition bimillénaire de l’Église, les enseignements me permettent une réflexion féconde et un heureux discernement, notamment pour apprendre à me situer dans les débats actuels. Tout un programme, donc, qui s’enrichit de la diversité des étudiants. »

Père Patrick GorceÉtudiant à l’Institut Supérieur de Liturgie

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« Jusqu’au milieu du XXe siècle existait le catéchisme, vieille institution quelque peu sclérosée, à laquelle les intellectuels ne prêtaient guère attention. En quelques années, la catéchèse a conquis droit de cité comme domaine décisif de la pensée et de la vie de l’Église (le mot « catéchèse » a été remis à l’honneur par le cours de Pierre-André Liégé, en 1950). Du catéchisme à la catéchèse, le changement de vocabulaire en témoigne, un nouvel espace s’est ouvert. Espace de recherche, de réflexion et d’action. À chaque pas, se dessinaient des choix. Fallait-il cantonner la catéchèse dans le domaine pédagogique ou lui donner sa pleine dimension théologique ? Fallait-il ignorer les sciences de l’homme ou reconnaître la place qui est la leur dans la culture contemporaine ? Fallait-il se restreindre au pré carré ou accepter d’entrer dans le mouvement que l’on ne nommait pas encore mondialisation mais qui, plus encore avec le Concile, invitait à franchir les frontières ? La réponse à ces questions n’était pas évidente au début des années soixante. Force était d’inventer. Il y eut des conseils houleux, des conversations aigres-douces, de l’impatience aussi. Mais, globalement, tous ont joué le jeu. L’écume des tensions et conflits s’est désormais évaporée. Reste que la catéchèse et la pastorale et, plus largement, la pratique, ont pleinement acquis leur place dans une Faculté de Théologie. Et, avec elles, un regard et des méthodes de travail qui renouvellent la pensée. »

Père Jacques audinetAncien directeur de l’ISPC

Le Theologicum travaille dans un dialogue confiant et perma-nent avec les évêques du monde entier, en lien avec les réalités pastorales des communautés locales.

Les instituts proposent à la fois des diplômes propres, préparés en deux ans, qui forment les étudiants à l’exercice de respon-sabilités de type pastoral, et des spécialisations aux diplômes canoniques des 2e et 3e cycles.

1950 : iSPCinstitut Supérieur de Pastorale Catéchétique

L’Institut Supérieur de Pastorale Catéchétique (ISPC) a été créé en 1950, sous la tutelle conjointe de l’assemblée des cardinaux et archevêques de France et de l’Institut Catholique de Paris. La publication, en 1947, du nouveau Catéchisme à l’usage des diocèses de France, imposait un investissement massif pour permettre à l’Église d’être fidèle à sa mission d’évangélisation. Depuis lors, l’ISPC apporte sa contribution spécifique à l’étude des conditions de cette mission, en formant les cadres de la catéchèse et du catéchuménat en France et dans le monde. L’ISPC est ainsi reconnu comme le lieu de formation des acteurs diocésains de la catéchèse pour l’ensemble de la France et comme un lieu de recherche et d’expertise pour l’accompagnement de la responsabilité catéchétique des évêques et de leurs diocèses. Renouant avec une riche tradition de publication, l’ISPC fonde en 2009 la collection Le point catéchèse, aux éditions Le Sénevé, pour soutenir la mission catéchétique à tout niveau de responsabilité.

1956 : iSLinstitut Supérieur de Liturgie

Fondé en 1956 par l’Institut Catholique de Paris, le Centre de Pastorale Liturgique de Paris (CPL) et l’abbaye du Mont-César (Louvain), l’ISL a pour but de former des enseignants en théologie liturgique et sacramentelle ainsi que des cadres pour l’animation de la pastorale dans les diocèses et les familles religieuses. À partir de la théologie, de la Bible, de l’histoire et des autres sciences humaines, il conjugue une analyse scientifique de l’héritage des traditions liturgiques (y compris celles de l’Orient chrétien) et l’attention aux besoins actuels de la vie de l’Église. L’ISL maintient vivant l’héritage de l’Institut de Musique Liturgique (IML), en dispensant des cours et des sessions de formation dans ce domaine.

L’institution ecclésiale et, en particulier, les évêques encouragent la fidélité créative des théologiens. Ceux-ci servent l’Église en cherchant à comprendre, à développer davantage et à communiquer plus efficacement le sens de la Révélation chrétienne telle qu’elle est transmise par les Saintes Écritures, par la tradition et par le magistère de l’Église. Les théologiens explorent aussi les voies par lesquelles la théologie peut éclairer les questions spécifiques posées par la culture contemporaine.

Ainsi, se sont créés depuis 1950, souvent à l’initiative d’évêques, un certain nombre d’instituts pour étudier les différentes disciplines de la théologie dans leur lien avec la vie pastorale de l’Église.

un ensemble d’instituts spécialisés

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1967 : iSTRinstitut de Science et de Théologie des Religions

L’ISTR fut fondé en 1967 à la demande et avec le concours des supérieurs généraux et provinciaux des congrégations missionnaires, du Comité épiscopal pour les missions à l’ex-térieur et du Secrétariat pour les non-croyants (aujourd’hui, Conseil pontifical pour le Dialogue Interreligieux). L’ISTR articule recherche et enseignement sur les religions du monde, le fait religieux, le dialogue, la mission et la théologie. Il a pour objet de former les personnes désireuses de s’investir dans le dialogue avec les religions ou dans la compréhension de la pluralité religieuse, à une connaissance objective de la différence religieuse et à la réflexion théologique sur les questions du dialogue et de la mission. Une double démarche anime les enseignements : approche scientifique et théologique des reli-gions, reconnaissance des irréductibles altérités et de l’identité chrétienne, ainsi que de tous les apports du dialogue.

1967 : iSeOinstitut Supérieur d’Études Œcuméniques

Créé à l’initiative de l’Institut Catholique, son but était de promouvoir les études et les recherches œcuméniques, en approfondissant la réflexion théologique et pastorale sur tous les problèmes qui intéressent le mouvement œcuménique pris dans toute son ampleur. Par delà son rattachement à la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses, il est en réalité l’œuvre commune de celle-ci, de l’Institut Protestant de Théologie-Faculté de Paris et de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge. Il est placé sous le patronage du Conseil d’Églises chrétiennes en France et reçoit son inspiration d’un conseil d’orientation mandaté par les Églises qui en sont membres. Les cours et séminaires où interviennent conjointement des enseignants de confessions différentes, s’adressant à des étudiants venant eux-mêmes d’Églises diverses, est l’une des particularités de l’ISEO.

1992 : eLCOaÉcole des Langues et Civilisations de l’Orient ancien

L’ELCOA résulte d’une transformation, survenue en 1992, de l’École des Langues orientales anciennes fondée en 191�. Elle dispense un enseignement des langues et des civilisations de l’Orient ancien, susceptible de donner à l’étudiant une formation « orientaliste » de haut niveau et de lui faire com-prendre les cultures dans lesquelles se sont élaborés les deux Testaments. Cet enseignement est structuré en trois sections : Monde biblique, Orient chrétien, Proche-Orient ancien. Dans la première section, prennent place le latin chrétien, l’hébreu, l’araméen, le grec biblique et l’hébreu rabbinique ; la seconde propose notamment l’arabe, l’arménien, le copte, le géorgien, l’éthiopien, le syriaque et le grec patristique, tandis que la troisième section assure l’enseignement de l’akkadien, de l’égyptien, des langues anatoliennes anciennes et de l’ougaritique. La spécificité de l’École consiste à privilégier l’interdisciplinarité, permettant d’honorer la question des interfaces entre différentes aires culturelles et linguistiques. Les enseignements concernant l’Orient chrétien et le Monde biblique comportent une ouverture vis-à-vis des domaines de l’exégèse biblique et de la théologie systématique et constituent un lieu très original de dialogue avec ces disciplines.

1995 : iSTainstitut Supérieur de Théologie des arts

L’ISTA donne aux étudiants les outils nécessaires à la compré-hension du patrimoine religieux et des pratiques artistiques dans le monde contemporain, afin de poser un discernement théologique. L’approche pluridisciplinaire de l’expérience sensible permet de mieux penser ce que regarder, toucher, écouter, goûter ou sentir expriment de toute vérité humaine. Ainsi enracinée dans l’expérience esthétique, la formation théologique déploie au voisinage de l’art, envisagé comme geste et comme expé-rience, une approche sensible et réfléchie de Dieu.Ces formations s’adressent à des responsables ecclésiaux, à des artistes et à des responsables civils dont les activités sont en relation avec l’art, ainsi qu’à toute personne désireuse de comprendre les relations entre les arts et le christianisme à travers l’histoire et jusqu’à aujourd’hui.

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Le Theologicum a enfin pour vocation ultime de former des hommes et des femmes afin qu’ils deviennent de véritables théologiens. C’est la raison d’être du 3e Cycle qui prépare à l’obtention du doctorat de théologie.

Depuis sa création, le CeD (Cycle des Études du Doctorat) a conduit la soutenance de près de 800 thèses en théologie, dans des champs très divers. De grands noms de la théologie européenne, asiatique, africaine ou latino-américaine y sont présents (voir en annexe la liste des thèses majeures publiées depuis 1889). Ainsi, les grandes questions de la théologie contemporaine y ont été traitées et certaines thèses ont contribué à l’avancement de la recherche et au rayonnement des sciences théologiques. La Faculté a suscité de nombreuses thèses en théologie fondamentale, discipline centrale de la recherche théologique contemporaine.Actuellement, la moitié des 180 étudiants en doctorat sont étrangers, en provenance de tous les continents. On compte un quart de laïcs parmi les doctorants, autant de femmes que d’hommes.

Le Theologicum fait preuve d’une longue expérience dans l’accompagnement des recherches dans tous les domaines et selon les groupes de recherche suivants :• Théologie systématique• Exégèse biblique• Œcuménisme• Religions, identités et sociétés• Éthique et morale• Histoire des textes et Histoire des Églises chrétiennes• Patristique• Liturgie et sacrements• Théologie pratique et catéchétique• Centre de recherche sur le Concile Vatican II• Observatoire interdisciplinaire des pratiques pastorales• Langues et Civilisations de l’Orient ancien• Écrits spirituels et missionnairesainsi qu’à travers l’unité de recherche constituée dans l’Institut des Études augustiniennes.

Dans le cadre des accords signés avec les universités françaises et étrangères, les étudiants obtiennent, à partir de la même thèse, des titres canoniques reconnus par le Saint-Siège et des titres délivrés par des universités d’État ou d’autres facultés libres.

Des conventions en vue de thèses conjointes ont été établies avec diverses institutions :• l’École doctorale “Monde anciens et médiévaux” de l’Université

de Paris-Sorbonne (Paris IV)• la Faculté de théologie et de sciences religieuses de

l’Université Laval de Québec• la Faculté de théologie et de sciences religieuses de

l’Université de Montréal• la Faculté de théologie de l’Université de Leuven, en Belgique• les Facultés de théologie des Instituts Catholiques de

Toulouse et de Yaoundé• la Faculté de théologie orthodoxe de l’Institut Saint-Serge à Paris• la Faculté de théologie et la Faculté de philosophie et lettres

de l’Université Catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve, en Belgique.

La collection « Théologie à l’université » chez Desclée de Brouwer publie, depuis 2008, des recherches de la Faculté de Théologie (thèses, colloques scientifiques, essais).

3e Cycle : un pôle universitaire de recherche en théologie

« J’ai beaucoup appris de l’exigeante assiduité des beaux auditoires qui me furent donnés ; et la merveilleuse expérience que fut l’accompagnement de tant de mémoires et de thèses me montra à quel point il est vrai qu’il n’y a d’enseignement, et même de Révélation, que non seulement transmis mais reçus. »

Mgr Joseph DoréDoyen honoraire

Archevêque émérite de Strasbourg

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La Chaire Jean RodhainCréée le 11 mai 2000, lors d’une journée doctorale consacrée aux effets sociaux de la charité, la Chaire Jean Rodhain propose, chaque année, un cours ou séminaire de recherche à des étudiants originaires de différents continents. Sous la direction du professeur Geneviève Médevielle, s.a., puis de l’abbé Luc Dubrulle, actuel titulaire de la Chaire, un axe d’étude s’est constitué autour des figures sociales de la charité. Il vise à penser l’impact structurant de la foi chrétienne sur un agir authentiquement « charitable », c’est-à-dire à l’exemple du Christ, notamment dans le cadre de la société occidentale pluraliste. Cette recherche étudie aussi la créativité de la charité, en divers contextes socio-économiques et culturels. Plusieurs thèses de doctorat en théologie ont vu le jour et d’autres sont en cours de préparation, suscitant par là de nouvelles vocations de théologiens et d’enseignants-chercheurs. Cette Chaire existe avec le concours financier de la Fondation Jean Rodhain, présidée par Mgr Gérard Defois, ancien archevêque de Sens, Reims et Lille.

La Chaire Jean DaniélouInscrite dans l’histoire de la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses de l’Institut Catholique de Paris, la figure du cardinal Jean Daniélou s’avère emblématique à de multiples égards et cristallise autour d’elle maints axes de recherche toujours actuels. À côté de celle du cardinal de Lubac, elle symbolise le grand renouveau de la patristique en France au tournant de l’après-guerre ; mais l’auteur de Bible et Liturgie fait également signe du côté de l’exégèse et du renouveau liturgique initié par Vatican II, sur la base d’un vaste réinvestissement du champ patristique. Alors même que certaines conclusions de ses travaux se voient aujourd’hui discutées, la figure du cardinal continue d’être stimulante et exemplaire, comme celle d’un pionnier enthousiaste et d’un grand témoin spirituel.L’on ne saurait assurément chercher meilleur patronage pour une chaire qui, au sein de notre Faculté, donnera une visibilité et, plus encore, une vitalité nouvelle aux études de patristique et de théologie des religions. Nous n’oublions pas que le doyen Jean Daniélou fut, juste après le Concile

Chaires

Vatican II où il avait servi comme expert, le fondateur, en 1967, de notre Institut de Science et de Théologie des Religions (ISTR) avec un autre grand jésuite, le père Henri Bouillard. Aujourd’hui encore, l’interrogation interdisciplinaire des grands corpus patristiques, dûment resitués dans le contexte pluriculturel et pluri religieux de leur époque, peut servir l’élaboration proprement théologique des grandes intuitions conciliaires sur la révélation divine et l’anthropologie chrétienne, la liturgie, la catéchèse, les arts sacrés, le dialogue interreligieux et la mission de l’Église dans l’histoire du salut.

Concrètement, il s’agit d’un séminaire de doctorants qui mobilise au premier chef les compétences internes à notre Faculté, mais qui convoque également des compétences externes sur la base des relations universitaires que de nombreux enseignants chercheurs du Theologicum entre-tiennent avec d’autres pôles d’excellence de ce domaine. Par le biais d’une telle invitation, le partenariat qui s’opère avec les pôles en question, à l’occasion de thèses dites « conjointes », trouve à s’exercer de manière plus habituelle et profonde.Les titulaires de la Chaire sont le frère François Cassingena-Trévedy, o.s.b., spécialiste d’Éphrem le Syrien, et le frère Thierry-Marie Courau, o.p., spécialiste du bouddhisme. Elle est opérationnelle dès la rentrée universitaire 2009.

nouveau

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Le Theologicum s’efforce également de proposer aux ministres ordonnés et à différentes instances ecclésiales ou organismes divers (diocèses, directions diocésaines de l’enseignement catholique, grandes écoles, etc.) des modules de formation « à la carte » permettant de faire profiter de son savoir.Ce type de formation a rassemblé quelque 3 000 personnes en 2008, sans compter les invitations particulières de certains professeurs pour des formations diocésaines, dans des com-munautés ou encore pour des consultations à titre d’experts.

L’Espace Nicodème L’Espace Nicodème est un espace de formation permanente qui rassemble principalement des diacres et des prêtres désirant :• prendre du recul,• se ressourcer intellectuellement et spirituellement,• se renouveler pastoralement,• rebondir dans le service de la mission,

dans le cadre universitaire de la Faculté.Il propose des parcours spécifiques de formation de durée variée (une semaine à une année). Ils sont d’abord destinés à des ministres ordonnés, selon les types de responsabilité exercée et les origines culturelles et linguistiques, mais ils accueillent aussi des religieuses et des religieux. Ces différents parcours sont organisés selon les âges. Ils privilégient une analyse de l’expérience vécue, un renouvellement des connaissances théologiques dans des champs sollicités par la pratique pastorale, un ressourcement spirituel et une initia-tion à la dynamique de projet. Ces parcours déploient une pédagogie de « recherche action » (théologie des pratiques pastorales) qui lie dans le même acte les dimensions personnelle, pastorale et ecclésiale de l’exercice du ministère.

Deux pôles de formation continue

Le pôle Partenariats et Formations Délocalisées Le pôle Partenariats et Formations Délocalisées organise des formations en théologie et sciences religieuses sur mesure, en faisant appel aux compétences des instituts du Theologicum. Ces formations sont pensées dans une logique de forte collaboration avec les partenaires, qu’il s’agisse d’instances d’Église ou de la société civile. Ce pôle est à la disposition des services diocésains, des secrétariats nationaux, des congré-gations, des mouvements, des grandes écoles et écoles professionnelles, afin de les aider à définir leurs besoins en matière de formation, à concevoir des démarches pédagogiques adaptées à leurs besoins.

« Dans le cadre de la formation permanente, l’espace Nicodème offre aux prêtres, religieux et religieuses, une possibilité de prendre du recul, d’approfondir, de se renouveler. Richesse des partages, meilleure compréhension du monde actuel et des enjeux pour l’Église : tout cela est alimenté par des cours que chacun choisit selon ses centres d’intérêt. Que demander de plus ? Je ne peux qu’encourager ceux et celles qui le peuvent à y participer. »

Père Michel ÉtiennePrêtre du diocèse de Versailles

Une revueÉditée par le Theologicum, elle est disponible sur Internet. Elle publie des articles de théologie, des recensions d’ouvrage et des profils de théologiens d’aujourd’hui. Elle donne accès aux thèses de théologie soutenues à la Faculté. Son partenariat avec de grandes revues théologiques et ses archives en ligne en font un outil performant au service des étudiants en théologie, des théologiens, des pasteurs et des croyants soucieux de disposer d’une information fiable et d’une réflexion rigoureuse en théologie.Son comité scientifique est composé de théologiens universitai-res qui représentent toutes les disciplines enseignées dans la Faculté.

Adresse Internet : www.revue-theologicum.fr

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Les colloques scientifiques rythment la vie de la Faculté. Ils sont une pièce maîtresse dans le dispositif de la recherche. En rassemblant les enseignants chercheurs, les doctorants et les étudiants de master, ils approfondissent chaque fois un secteur de la recherche de l’École doctorale Cultures, religions et société. La transversalité des problématiques réunit des compétences disciplinaires diverses, internes ou externes, et permet un dialogue facultaire qui suscite la recherche doctorale. Les instituts valorisent leurs axes de recherche en théologie pratique par des colloques internationaux réguliers. Plusieurs aboutissent à la création de centres de recherche : relations entre bouddhisme et christianisme pour l’ISTR, interprétation théologique des rites baptismaux pour l’ISL, observatoire international du catéchuménat pour l’ISPC.

D’autres axes de recherche ont été définis, qui permettent des approches interdisciplinaires et interconfessionnelles : l’herméneutique théologique du Concile Vatican II, le renou-veau de la théologie trinitaire aux XXe et XXIe siècles, la loi et la justice dans les mondes bibliques et environnants, les tendances actuelles en christologie.

La présence de chercheurs invités, français ou étrangers, honore tout particulièrement les partenariats institutionnels du Theologicum. Elle féconde la connaissance mutuelle des champs de recherche en Europe, mais aussi de part et d’autre de l’Atlantique ou encore entre le Nord et le Sud. Les publications de ces colloques, tant en librairie qu’en ligne, dans la revue de la Faculté (www.revue-theologicum.fr), font connaître ces travaux dans l’espace francophone et suscitent aussi de nouveaux séminaires de master et de doctorat.

Colloques scientifiques

Une proposition d’e-learning

Le Theologicum permet depuis plusieurs années une formation en théologie via Internet, sur le portail du CETAD. Cet outil offre des cours en ligne, qui permettent à des auditeurs et à des étudiants ordinaires de suivre et de valider des ensei-gnements de niveau universitaire par Internet. Il comporte la particularité unique d’offrir des procédures de travaux dirigés en ligne, dans lesquels l’interaction pédagogique s’établit non seulement avec le professeur, mais aussi avec les étudiants, par le biais de groupes de travail virtuels, dans la tradition des TD classiques de l’université.

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« Dans le cadre de la formation permanente, l’espace Nicodème offre aux prêtres, religieux et religieuses, une possibilité de prendre du recul, d’approfondir, de se renouveler. Richesse des partages, meilleure compréhension du monde actuel et des enjeux pour l’Église : tout cela est alimenté par des cours que chacun choisit selon ses centres d’intérêt. Que demander de plus ? Je ne peux qu’encourager ceux et celles qui le peuvent à y participer. »

Père Michel ÉtiennePrêtre du diocèse de Versailles

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Former des théologiens

Les paroles que le chancelier de notre université nous a confiées dégagent une orientation décisive pour les travaux à venir du Theologicum. Il revient en effet à la théologie de poursuivre, à chaque époque et dans des conditions sociales très changeantes, sa tâche incessante de médiation entre la foi chrétienne et les cultures. Cela suppose que les théologiens séjournent dans « les multiples langages de notre temps » et qu’ils osent « les juger à la lumière de la parole divine » (Gaudium et Spes 44, 2).

En fondant ses Facultés de Théologie et en leur donnant les moyens de vivre, l’Église catholique manifeste sa confiance, et dans les ressources des rationalités du temps, et dans celles de la tradition vivante. Elle croit que la folie de la croix ne cesse de provoquer l’intelligence et de surprendre nos certitudes les plus éprouvées. Elle croit que l’Évangile est capable de changer les cœurs et d’ouvrir des chemins inédits en réponse aux questions des générations actuelles. Sous la force de l’Esprit Saint, les textes continuent de livrer leurs trésors, les traditions d’interprétation produisent des fruits inattendus et de nouvelles problématiques de recherche voient le jour.

La théologie poursuit sa tâche de discernement des signes des temps à la lumière de l’Évangile, avec et pour le peuple de Dieu tout entier, conduit par ses pasteurs. L’enjeu ultime n’est rien de moins que la proposition du salut à tous (Gaudium et Spes, 1). La longue tradition de la théologie française, qui unit la recher-che fondamentale aux enjeux pastoraux les plus concrets, ne cesse de nous guider et de nous inspirer. Pouvoir mener cette tâche dans un pôle universitaire international et diversifié, tant par son corps enseignant que par ses étudiants, est une chance

« Au sein de l’Institut Catholique, la Faculté de Théologie contribue à la notoriété des travaux universitaires français et à la vitalité de la francophonie. Insérée dans un ensemble universitaire, elle apporte aux autres domaines de recherche l’éclairage de la sagesse chrétienne. »

Cardinal André Vingt-TroisArchevêque de Paris

insigne. C’est aussi une exigence, celle de recueillir toujours davantage l’apport des théologies élaborées en d’autres régions du monde afin de continuer à former des théologiens qui puissent tracer, là où ils auront à servir, les chemins d’une fidélité inventive, dans la liberté et la responsabilité.

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Ils nous honorent de leur confiance

• Adoration réparatrice (Sœurs de l’)• Ancelles du Sacré Cœur• Antonines (Sœurs)• Assomptionistes• Augustines• Auxiliatrices du Sacerdoce (Sœurs)

• Bénédictins• Bénédictines• Bernardines

• Capucins• Carmes• Carmélites• Charité de Nevers (Sœurs de la)• Chartreuses• Chemin Néocatéchuménal• Cisterciens• Cisterciennes• Clarisses• Communauté du Chemin-Neuf• Communauté du Pain de Vie• Communauté Saint-Martin• Communauté œcuménique de Taizé• Communauté du Bon Pasteur• Communauté du Saint Sacrement• Communauté des Béatitudes• Communauté de l’Emmanuel• Compagnie de Saint-Sulpice• Congrégation de Sainte-Croix• Congrégation Saint-Jean• Congrégation Doctrine Chrétienne• Congrégation de la Mission• Congrégation de la Mère de Dieu• Congrégation de la Providence• Congrégation de la Pureté de Marie • Congrégation des Filles de la Sagesse• Congrégation des Pères du Saint Esprit• Congrégation des Sacrés Cœurs et de l’Adoration• Congrégation de la Sainte Famille• Congregation of the Blessed Sacrament• Congrégation passioniste

• Dominicains• Dominicaines de Sainte Catherine

• Dominicaines de Béthanie• Dominicaines de la Présentation• Dominicaines de Notre-Dame du Rosaire

• Église grecque melkite catholique d’Antioche

• Eudistes

• Filles de la Charité• Filles de la Croix• Filles du Cœur de Marie• Filles de Notre-Dame du sacré cœur d’Issoudun• Fils de la Charité• Filles de Jésus de Kermaria• Filles de l’enfant Jésus• Fondacio• Franciscains• Franciscaines• Fraternités monastiques de Jérusalem• Frères de l’instruction chrétienne• Frères des Écoles chrétiennes• Frères de Saint Jean de Dieu• Frères Missionnaires de Sainte Thérèse• Frères de Notre-Dame

de l’Espérance

• Instruction chrétienne de Saint-Gildas-des-Bois (Sœurs de l’)

• Jésuites

• Marianistes• Maristes (Société des)• Missions Africaines de Lyon• Missions étrangères de Paris • Missions de France• Missionnaires oblats de Marie Immaculée• Monastères de la Visitation

• Notre-Dame de Sion (Congrégation de)• Notre-Dame du Calvaire (Bénédictines de)

• Oblates de l’Assomption• Oblates de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus • Oratoire de France• Ordre de l’Annonciade• Ordre Libanais Maronite

• Pères de la Salette • Pères de Saint Jacques • Petites Sœurs de Jésus• Petites Sœurs de l’Ouvrier• Petites Sœurs de l’Assomption• Petites Sœurs des Pauvres • Piaristes• Prémontrés• Présentation de Marie (Sœurs de la)• Prêtres du Sacré-Cœur-Picpus

(Congrégation des)

• Rédemptoristes • Rédemptoristines• Religieuses Amantes de la Croix• Religieuses de l’Assomption• Religieuses du Sacré-Cœur • Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus

• Salésiennes de Don Bosco• Salésiens de Don Bosco• Spiritains• Sœurs du Très Saint-Sauveur• Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus• Sœurs Auxiliatrices• Soeurs de l’Adoration• Sœurs de l’Alliance• Sœurs de la Compassion • Sœurs de Saint Charles• Sœurs de Saint Joseph de Cluny• Sœurs des Campagnes• Sœurs du Christ• Sœurs du Divin Maître• Sœurs de Notre-Dame des Missions

• Ursulines

• Xavières

ainsi que de très nombreux diocèses de France et du monde.

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Pays d’origine des étudiants du Theologicum

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RÉP. DÉM.CONGO

RÉP. CENTRE-AFRICAINE

GRÈCE

ESTONIE

LITUANIE

POLOGNE

SLOVAQUIESERBIE

ÉTATS-UNIS

CANADA

BRÉSIL

MEXIQUE

COLOMBIE

PEROU

ÉQUATEUR

HAÏTI

CHILI

NORVÈGE

ESPAGNE

PORTUGAL

ROYAUMEUNI

ALGÉRIE

TUNISIE

CONGO

GABON

CAMEROUN

NIGÉRIA

DANEMARK

BURKINASÉNÉGAL

GUINÉEBÉNIN

GHANA

CÔTE D’IVOIRE

TOGO

ITALIE

BELGIQUE

SUISSE

IRLANDE

ALLEMAGNE

TCHÉQUIE

SLOVÉNIE

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CHINE

INDEBIRMANIE

VIETNAM

CAMBODGE

INDONÉSIE

JAPON

BENGLADESH

RUSSIE

ÉGYPTE

ÉTHIOPIE

MADAGASCAR

RWANDA

BURUNDIRÉP. DÉM.

CONGO

CORÉE

RÉP. CENTRE-AFRICAINE

SYRIE

LIBANGRÈCE

ESTONIE

LITUANIE

POLOGNE

SLOVAQUIE

ROUMANIESERBIE

NORVÈGE

CONGO

NIGÉRIA

DANEMARK LETTONIE

TCHÉQUIE

SLOVÉNIETAIWAN

THAÏLANDE

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1895 - Alfred BAUDRILLART : Pourquoi et comment la France est-elle restée catholique au xvie siècle ?

1934 - Jean VILLOT : Le Pape Nicolas II et le décret “in nomine Domini” sur l’élection pontificale

1942 - Vladimir SOLOVIEV : Theandrisme1943 - Henri CAZELLES : Le code de l’Alliance1943 - Jean DANIÉLOU : La théologie spirituelle de

S. Grégoire de Nysse1943 - Pierre DERUMEAUX : S. Bernard et le salut des

infidèles1946 - Jacques DELARUE : La conception missionnaire du

sacerdoce dans S. Vincent de Paul1946 - Jean VILNET : L’utilisation de la Sainte Ecriture dans

l’œuvre de S. Jean de la Croix1947 - Louis BOUYER : La vie de Saint-Antoine1947 - Jean COLSON : Les origines de l’épiscopat1947 - Gérard GILLEMAN : La place de la charité dans la

morale catholique1947 - Pierre VEUILLOT : La doctrine de la Sainte

Indifférence chez S. François de Sales1949 - Pierre GRELOT : Exégèse littérale et Exégèse

spirituelle1950 - Louis COGNET : La réforme de Port Royal

(1591-1618)1951 - Marc ORAISON : Contribution à l’étude d’une notion

chrétienne de la sexualité1953 - René LAURENTIN : Le sacerdoce de la Vierge1956 - René MARLÉ : Bultmann et l’interprétation du NT1959 - Adalbert de VOGÜÉ : L’abbé dans la Règle de

S. Benoît1960 - Joseph GELINEAU : Antiphona. Recherches sur les

formes liturgiques de la psalmodie dans les Églises syriennes des ive et ve siècles

1960 - Jean-Jacques LATOUR : La vision béatifique du Christ1961 - Ghislain LAFONT : Structures et méthode dans la

Somme théologique de S. Thomas d’Aquin1963 - Joseph MOINGT : La théologie trinitaire de Tertullien.

Distinction et unité1965 - Jean-Claude DHOTEL : Les origines du catéchisme

moderne, d’après les manuels imprimés en France de 1541 à 1660

1966 - Albert CHAPELLE : Hegel et la religion : la dialectique théologique

1966 - Elisabeth GERMAIN : La catéchèse du salut dans la France de la Restauration

1966 - André PAUL : Recherches sur l’origine du Karaïsme1966 - Bernard-Dominique MARLIANGEAS : In persona

Christi, in persona ecclesiae. Étude du vocabulaire théologique

1968 - Louis DEROUSSEAUX : La crainte de Dieu dans l’A.T. Royauté, alliance, et Sagesse dans les Royaumes d’Israël et de Juda. Recherches d’exégèse et d’histoire de la racine «Yâré»

1968 - Joseph WOLINSKI : Mission et procession du Saint-Esprit chez S. Athanase

1969 - Jacques AUDINET : Le groupe catholique. Étude de la relation de l’individu au groupe dans l’Église

1969 - Jean CARMIGNAC : Recherches sur le “Notre Père”1969 - Guy LAFON : Le temps, le Christ et Dieu. Introduction

à une christologie réflexive1970 - Edouard COTHENET : Les prophètes du Nouveau

Testament1970 - Paul DE CLERCK : La “Prière Universelle” dans les

liturgies latines anciennes. Témoignages patristiques. Textes liturgiques

1970 - Charles KANNENGIESSER : Athanase d’Alexandrie sur l’Incarnation du Verbe

1970 - Titianna Anselme SANON : Tierce Église ou la conversion d’une communauté païenne au Christ

1971 - Maurice BELLET : Le déplacement de la religion1972 - Juan-Miguel GARRIGUES : La divinisation par la

charité chez S. Maxime le Confesseur1972 - Bernard PLONGERON : Théologie et politique au siècle

des Lumières (1770-1820)1972 - Louis BOISSET : Église locale et société. Un concile

provincial au xiiie siècle (Vienne, 1289)1973 - François COUDREAU : Théologie de la pratique

catéchétique1973 - Claude DAGENS : Structures de l’expérience

chrétienne. Recherches sur la théologie spirituelle de S. Grégoire le Grand

1974 - Gérard DEFOIS : Révélation et société. Analyse critique de Dei Verbum

1974 - Pierre JOUNEL : Le culte des saints dans les basiliques du Latran et du Vatican au xiie siècle

1974 - Yves LABBÉ : Humanisme et théologie. Pour un préambule de la Foi

1974 - Karl H. NEUFELD : Tertium genus ecclesiae. Kirche Wirklichkeit und Gedanke bei Ad von Harnack

1974 - Christoph von SCHÖNBORN : Les fondements dogmatiques de l’icône

1975 - Pierre GERVAIS : L’interprétation des énoncés dogmatiques dans la théologie de Karl Rahner

1976 - Jesús-Maria ASURMENDI RUIZ : La guerra siro-éframita. Historia y profetas

1977 - Georges CHANTRAINE : Érasme et Luther1977 - Antoine DELZANT : L’Alliance nouvelle. Par delà utile

et inutile. Essai théologique sur l’ordre symbolique1978 - Stanislas BRETON : Écriture et révélation1978 - Jacques BRIEND : Bible et archéologie en Josué 6,1 ;

8,29. Recherches sur la composition de Josué, 1-121978 - Virgilio ELIZONDO : Violence culturelle, métissage,

annonce de l’Évangile. La dimension interculturelle de l’évangélisation

1979 - Claude BRESSOLETTE : Logique du projet ecclésiologique de Maret

1979 - Michel CORBIN : L’Inouï de Dieu - six études christologiques

1979 - Lucien LEGRAND : L’annonce à Marie (Lc 1, 26-38)1979 - Julien PENOUKOU : Foi chrétienne et compréhension

africaine. Pour une herméneutique Mina de la mort et de la Résurrection à partir d’une analyse critique de 1 Co 15

1980 - Xavier THÉVENOT : Homosexualité et Morale chrétienne. Réflexion éthique à partir d’une enquête auprès de chrétiens homosexuels

1981 - Pierre PIRET : Le Christ et la Trinité selon Maxime le Confesseur

1982 - Raymond BRODEUR : Identité culturelle et identité religieuse. Étude d’un cas : le petit catéchisme du Diocèse de Québec, approuvé et autorisé par Mgr J.D. Plessis - 1er avril 1815

1983 - François-Dominique BOESPFLUG : La représentation de Dieu dans l’Art. Sollicitudini Nostrae de Benoît XIV (1745) et l’Affaire Crescence de Kaufbeuren

1983 - François KABASELE-LUMBALA : Des rites nouveaux de consécration religieuse au Zaïre.

1983 - Jean-François MALHERBE : Une épistémologie pour la théologie. Lecture de J. Ladrière

1984 - François BROSSIER : La Bible exploitée

Extrait du Catalogue des Thèses depuis 1889

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1984 - Michel QueSneL : Le baptême et l’Esprit Saint dans les Actes des Apôtres

1986 - Louis-Marie CHauVeT : Symbole et sacrement - une relecture sacramentelle de l’existence chrétienne.

1987 - Joseph CaiLLOT : Le salut du christianisme. Essai sur l’Évangile de la Communication

1987 - antoine de MOniCauLT : La révélation de Dieu et l’Église d’aujourd’hui chez le théologien Hans Urs von Balthasar

1987 - Robert WaTTeBLeD : Modèles missionnaires catholiques en monde ouvrier français (1944-1954)

1989 - andré FOSSiOn : La catéchèse au vif du sujet.1989 - Jean-Yves HaMeLine : Eléments d’une anthropologie

des rites et de la musique sacrée1990 - Philippe aBaDie : La figure de David dans le livre des

chroniques1990 - Yves-Marie BLanCHaRD : Irénée de Lyon. Témoin du

développement du Canon néo-Testamentaire1990 - Henri-Jérôme GaGeY : Bultmann et la question du

spécifique chrétien1991 - Gilles ROuTHieR : La réception de Vatican II dans

une Église locale. L’exemple de la pratique synodale dans l’Église de Québec (1982-1987)

1992 - Geneviève MÉDeVieLLe : La question du compromis en “morale” comme question théologique de l’agir chrétien

1992 - emile PueCH : La croyance des Esséniens en la vie future : immortalité, résurrection,vie éternelle ?

1992 - Joëlle FeRRY : Illusions et salut dans la prédication prophétique de Jérémie

1992 - Marcel neuSCH : Anthropologie, théologie et culture1993 - Léonard SanTeDi : Le Dogme selon Edouard le Roy et

la position du Magistère hier et aujourd’hui1993 - Jean-François BauDOZ : Les miettes de la table.

Essai sur les diverses pratiques missionnaires judéo-chrétiennes.

1994 - François BOuSQueT : La christologie de Kierkegaard : devenir chrétien par passion d’exister

1994 - eleuthère KuMBi Ki KuMBu : Les problèmes du ministère presbytéral en Afrique noire (1972-1985)

1995 - Olivier aRTuS : Études sur le Livre des Nombres. Récits, Histoire et Lois en Nombres 13,1-20,13

1995 - Jean-Louis SOuLeTie : La Croix de Dieu. Eschatologie et histoire dans la perspective christologique de Jürgen Moltmann

1997 - Paul Joseph FiTZGeRaLD : L’Église comme lieu de formation d’une conscience de la concitoyenneté. Étude sur la rédaction en public de la lettre “Economic Justice for all” (1986)

1998 - Jean-Pierre BaTuT : Pantocrator “Dieu le Père tout-puissant”. Recherches sur une expression de la foi dans les théologies anténicéennes

1998 - Jean-François CHiROn : L’autorité du magistère infaillible de l’Église lorsqu’il se prononce sur des vérités non révélées.

1998 - Paul ROuHana : La vision des origines religieuses des Maronites entre le xve et le xviiie s. De l’évêque Ibn al Quila’i (1516) au patriarche Etienne Douaily (1704)

1999 - Gilles BeRCeViLLe : L’étonnante alliance. Évangile et miracles dans la Somme de Théologie et les commentaires du Nouveau Testament de saint Thomas d’Aquin

2000 - Jean-Marc aVeLine : Éléments pour une Théologie chrétienne du dialogue interreligieux dans la Dogmatik de Paul Tillich (1925)

2000 - Francis JaCQueS : Interroger et catégoriser en théologie fondamentale. En marge de Fides et Ratio

2000 - Silvano MaGGiani : La liturgia come un Gioco : il senso di un concetto in alcuni Autori

2001 - Philippe BORDeYne : L’angoisse comme composante de la question morale : Contribution à une compréhension renouvelée de la Constitution pastorale Gaudium et Spes du Concile Vatican II

2001 - Gérard PeLLeTieR : La Théologie et la Politique du Saint-Siège devant la Révolution française 1789-1799

2001 - Patrick PRÉTOT : L’Adoration de la croix au temps d’Egérie. Essai d’herméneutique d’un rite liturgique

2001 - Laurent ViLLeMin : Pouvoir d’ordre et pouvoir de juridiction : évaluation ecclésiologique de l’histoire de leur distinction

2001 - Paul COuLOn : François Libermann d’hier à aujourd’hui 1802 - 1852 - 2002

2003 - Claude TaSSin : L’apport des travaux sur le Judaïsme ancien aux études néotestamentaires

2004 - Michel STaVROu : La théologie trinitaire de Nicéphore Blemmydès (1197-1272)

2004 - Olivier RiauDeL : Création et anticipation de l’eschaton chez W. Pannenberg

2004 - emmanuel DuRanD : La périchorèse des personnes divines. Immanence mutuelle. Réciprocité et communion.

2005 - Jin-Sang Germain KWaK : Recherche sur le vrai rapport entre la fides qua et la fides quae chez Henri de Lubac

2005 - Bede uche uKWuiJe : L’Humanité de Dieu. Pertinence de la doctrine trinitaire d’Eberhard Jüngel pour la nomination de Dieu dans le contexte de la théologie africaine de l’inculturation

2006 - René TaBaRD : Les manifestations des morts en milieu KONGO et les récits d’apparitions pascales

2006 - Daniel aSSeFa : L’Apocalypse des animaux : propagande militaire ?

2007 - Catherine FinO : L’hospitalité comme figure sociale de la charité en milieu hospitalier. Etude historique et théologique de l’hospitalité à l’Hôtel-Dieu de Sillery-Québec (1639-1959) et à l’Asile-Hôpital Saint-Michel Archange de Beauport-Québec (1893-1939)

2007 - François CaSSinGena-TRÉVeDY : “Faisons Fête divine ! ” Expérience et esprit de la liturgie dans l’Orbis patristicus (ive-vie siècle)

2007 - Christian DeLaRBRe : Théologie du lieu. Pour une Église à taille urbaine.

2007 - Luc DuBRuLLe : Mgr Rodhain et le secours catholique. Une figure sociale de la charité.

2007 - Benoît-Marie ROQue : Le monde comme problème de théologie fondamentale chez Jean-Baptiste Metz. Herméneutique et contexte après le tournant anthropologique.

2007 - Denis ViLLePeLeT : Complexité et transmission en catéchèse

2008 - Henri De La HOuGue : L’estime de la “foi” des autres comme élément de la spécificité chrétienne et critère de crédibilité

2008 - Hélène DiOniSi-BRiCOuT : Le mariage entre consentement et bénédiction nuptiale, ou la question du ministre du sacrement de mariage. Histoire d’un problème de théologie sacramentaire.

2008 - François-Marie HuMann : La christologie pneumatologique et ses enjeux. La relation entre le Christ et l’Esprit dans l’œuvre d’Yves-Marie Congar

2008 - Joël MOLinaRiO : 1957 “L’affaire du Catéchisme progressif”. Une analyse théologique

2008 - François MOOG : La participation à l’exercice de la charge pastorale de la paroisse. Évaluation théologique du canon 517 § 2 /CIC 1983

2008 - alain niSuS : L’Église comme communion et comme Institution. Une lecture de l’ecclésiologie du cardinal Yves Congar à partir de la tradition des Églises de professants.

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• Transversalités. Revue de l’Institut Catholique de ParisDirecteur de la publication : François BousquetDirecteur de la rédaction : Laurent Villemin

• La Maison-DieuComité de rédaction : Monique Brulin, Patrick Prétot

• Lumen Vitae. Revue internationale de catéchèse et de pastoraleDirecteur-adjoint : Joël MolinarioComité de rédaction : Joël Molinario, François Moog, Denis Villepelet

• L’Année canoniqueComité de rédaction : Laurent Villemin

Contributions scientifiques

Les professeurs de la Faculté collaborent à de nombreuses revues théologiques. Ils contribuent ainsi activement à la recherche scientifique et pastorale.

Revues• Recherches de Science Religieuse

Comité de rédaction : Vincent HolzerBulletin d’Ancien Testament – Pentateuque : Olivier Artus Bulletin de Nouveau Testament – Synoptiques-Actes : Michel BerderBulletin de théologie fondamentale : Vincent Holzer,

Jean-Louis Souletie

Bulletin de théologie sacramentaire : Patrick Prétot Bulletin de théologie morale : Philippe Bordeyne,

Geneviève Médevielle

• Revue des Sciences philosophiques et théologiquesDirecteur : Gilles Berceville Bulletin de théologie dogmatique : Emmanuel Durand

• Revue Teologie ortodoxa (Iasi, Roumanie)Comité éditorial : François Bousquet

• Revue Theologia catholica (Cluj, Roumanie)Comité scientifique : François Bousquet

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Collections• Collection “Initiation aux théologiens” (Paris, Éditions du Cerf)

Directeurs : Jean-Louis Souletie et Vincent Holzer

• Collection “Theologia” (Paris, Éditions Bayard)Directeur : Henri-Jérôme GageyComité scientifique : Béatrice de Boissieu, Philippe Bordeyne,

François Bousquet, Vincent Holzer, Geneviève Médevielle, Laurent Villemin

• Collection “Intervention théologique” (Paris, Éditions de l’Atelier)Directeurs : Henri-Jérôme Gagey et Jean-Louis Souletie

• Collection “Mieux vivre” (Paris, Éditions de l’Atelier)Directeurs : Geneviève Médevielle et Jean-Louis Souletie

• Collection “Questions ouvertes” (Paris, Éditions de l’Atelier)Directeurs : François Bousquet

• Collection “Le Point Catéchèse” (Paris, Éditions du Sénevé)Directeur : François MoogComité de lecture : Jean-Louis Souletie, Denis Villepelet

• Études Conseiller théologique : Laurent Villemin

• Histoire et Missions chrétiennesComité de rédaction : Catherine Marin

• Revue en ligne de la Faculté de théologie et de Sciences religieuses (www.revue-theologicum.fr)Directeur : Philippe BordeyneSecrétaire de la rédaction : Katherine Shirk-LucasComité de rédaction : Olivier Artus, Hélène BricoutComité scientifique : Jesus Asurmendi, Emmanuel Durand,

Catherine Fino, Catherine Marin.

• Revue Studia Philosophica et Theologica de la Faculté de Théologie Widya Sasana de Malang (Indonésie)Comité d’honneur : Vincent Holzer

• Esprit & Vie Vice-président : Jean-Louis Souletie

• Cahiers Évangile (service biblique Evangile et Vie, Paris)Directeur : Gérard Billon Comité d’élaboration : Joëlle Ferry

• Suppléments aux Cahiers ÉvangileComité de rédaction : Michel Berder

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• Les fins dernières Sous la direction de Geneviève Médevielle

• Trinité et inculturation Bede Ukwuije

• Mgr Rodhain et le Secours catholique : une figure sociale de la charité Luc Dubrulle

• Eschatologie et morale Sous la direction d’Olivier Artus

Publications

La collection « Théologie à l’Université » chez Desclée de Brouwer publie, depuis 2008, des recherches de la Faculté de Théologie (thèses, colloques scientifiques, essais).

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• Les Pères de l’Église et la liturgie : un esprit, une expérience, de Constantin à Justinien François Cassingena-Trévedy

• L’apôtre Paul : un autoportrait Claude Tassin

• Le dialogue interreligieux : le christianisme face aux autres religions Sous la direction de François Bousquet et Henri de La Hougue

• Les Apocryphes chrétiens des premiers siècles Sous la direction de François-Marie Humann et Jacques-Noël Pérès

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