THÈME 5 Production, croissance et emploi 1. PLAN I.Le PIB et la croissance économique II.Le niveau...
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1
THÈME 5
Production, croissance et emploi
2
PLAN
I. Le PIB et la croissance économiqueII. Le niveau des prixIII. Le marché du travailIV. Les politiques économiques de l’ÉtatV. Le modèle de Solow
3
I. Le PIB et la croissance économique
4
LE PIB
Valeur marchande de la totalité des b. et s. finaux produits dans un lieu donné au cours d’une période donnée.
Sont p.e. exclus : les b. et s. intermédiaires;les b. d’occasion;les v. mobilières;les b. et s. produits hors marché.
Mesure un flux plutôt qu’un stock
5
LA MESURE DU PIB
Repose sur une triple identité…
PIB Y DA
qui implique 3 méthodes de calcul :− la méthode des valeurs ajoutées;− la méthode des revenus;− la méthode des dépenses.
6
LES FLUX MONÉTAIRES CIRCULAIRES
Entreprises
Gouv.
Ménages
Marché desb. et s.
Marchés financiers
Marché du travail
T
É
I
XN = X -M
DA = C + I + G + XN
G
C
Y
Y
Étrangers
Marché des changes
- CC
RD = Y – T
7
LA MÉTHODE DES DÉPENSES
On a : PIB = C + I + G + X – M
– C ≈ 60% du PIB– I = FBCF = FBC - ∆Stock ≈ 20% du PIB– G ≈ 20% du PIB– X-M = CC, devrait être équilibré à LT
8
PIBn ET PIBr
Le PIBn ($ courants) mesure :
─ la Q de b. et s. produits; ─ leur prix.
Le PIBr ($ constants) mesure :
─ la Q de b. et s. produits.
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L’INDICE IMPLICITE DES PRIX DU PIB (IIP)
Mesure du niveau des prix courants des b. et s. produits p/r à leur prix à l’année de référence.
IIP = (PIBn / PIBr) x 100
Remarque : l’IIP est aussi appelé déflateur du PIB; il mesure l’évolution des prix des b. et s. produits
au pays (pas ceux des b. et s. consommés); d’autres indices de prix existent (voir ci-bas).
10
LA MESURE DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
g = (PIBr2 – PIBr1)/ PIBr1 * 100– g > 0 : expansion– g < 0 : récession– g > 0 et décroissant : ralentissement
gLT = g /n [(PIBr2 / PIBr1)1/n - 1] * 100
PIBr2 PIBr1 * (1 + gLT)n
n = ln(PIBr2 / PIBr1) / ln(1+gLT)
LA RÈGLE DU 72 ET LES EFFETS À LT DE LA CROISSANCE
Une variable met 72 / gLT années pour doubler de volume.
Un gLT de 2,25% fait doubler le PIBr en 32 ans. (cas des PDs depuis 1980)
Un gLT de 9% permet de doubler le PIBr environ tous les 8 ans. (cas de la Chine depuis 1980)
En 32 ans, notre PIBr a environ doublé, mais celui de la Chine a été multiplié par environ 24=16
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EX. DE CALCUL DU PIBn, PIBr et l’IIP
Produits Prix PIBn PIBr ($2010) IIP
2010 10 bananes5 pommes
1$/banane0,5$/pomme
12,5 $2010 12,5 $2010 100
2011 11 bananes5 pommes
1$/banane0,6$/pomme
14 $2011 13,5 $2010 103,7
2012 12 bananes6 pommes
0,9$/banane0,6$/pomme
14,40 $2012 15 $2010 96
g(PIBn) g(PIBr) g(IIP) G(PIBr)*g(IIP)
gLT(PIBr)
2010 n.d. n.d. n.d. n.d.
2011 12,00% 8,00% 3,70% 0,30%9,56%
2012 2,86% 11,11% -7,43% -0,83%
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PIB POTENTIEL
PIBr de plein-emploi
Plein-emploi : toutes les unités de tous les facteurs de production sont utilisées efficacement
On y observe le taux de chômage naturel, c.-à-d. qu’il y a absence de chômage cyclique (voir ci-bas)
Incarne un arbitrage idéal entre chômage (4% à 6%) et inflation (1,5% et 2,5%)
g(PIBpot) = t* de cr. moyen du PIBr (gLT)
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LE CYCLE ÉCONOMIQUE
Fluctuation du PIBr autour du PIB potentiel générant une alternance de situations de sous-emploi associées à des épisodes de chômage cyclique et de suremploi associées à des épisodes de forte inflation
Dans un monde idéal, le cycle serait enrayé et le PIBr croîtrait le long de son potentiel : les coûts associés au chômage et à l’inflation seraient minimisés
151980 1985 1990 1995 2000 2005 2010500
600
700
800
900
1000
1100
1200
1300
1400
1500
PIBr CANADIEN 1980-2011(G$CA2002)
PIB réel
Écart de sous-emploi
PIB potentiel
écart inflationniste
sommet
creux
reprise
récession
expansion
ralentissement
16
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008500
700
900
1100
1300
1500
1700
PIBn ET PIBr CANADIENS 1988-2008
PIBn (G$ courants)
PIBr (G$ 2000)
1293 G$2000
17
18
LE PIBr/H
Donne le revenu moyen par habitant, mesure le niveau de vie
Ce n’est qu’une moyenne qui cache sa distribution et qui exclue la valeur des activités hors marchés et les autres déterminant du bien-être, mais…
Moins arbitraire que d’autres mesures et fortement corrélé avec les autres déterminants du bien-être
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CROISSANCE DU PIB/H
PIB/H = (PIB/h. trav.) * (h. trav./emlpois) * (emplois/H)
Durant les 30 glorieuses, le 3e terme nous a donné tout ce qu’il avait à donner, ou presque…
Au-delà d’un certain seuil, l’augmentation du 2e affecte négativement la qualité de vie…
Le 1er terme, la productivité, est la seule véritable «clé» de la cr. éco. à LT. Ses déterminants sont présentés à l’acétate 50.
20
21
II. Le niveau des prix
22
L’IPC
Indice de prix mesurant l’évolution du prix du panier de bien consommé par un ménage représentatif
IPC = (PP $courants / PP $réf.) x 100
Le calcul de l’IPC— Composer le panier— Superviser l’évolution du prix des biens qui le
compose— Calculer le prix du panier (PP) à chaque période— Comparer ce prix au PP à l’année de référence
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L’INFLATION
T* d’inflation () : t* de cr. de l’IPC— >0, inflation— >0 et décroissante, désinflation— <0, déflation
Plusieurs variables nominales doivent être ajustées à l’inflation Les salaires (indexation) Les taux d’intérêt (+ sur ce point au thème 7)
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EX. DE CALCUL DE L’IPC ET DE ∏
Consommés Prix PP ($courant) PP ($2010) IIP ∏
2010 10 bananes5 pommes
1$/banane0,5$/pomme
12,5 $2010 12,5 $2010 100 n.d.
2011 10 bananes5 pommes
1$/banane0,6$/pomme
13 $2011 12,5 $2010 104 4%
2012 10 bananes5 pommes
0,9$/banane0,6$/pomme
12 $2012 12,5 $2010 96 -7,7%
∏ est surestimé par l’IPC en raison de l’effet de substitution. Ici, les ménages auraient certainement mangé plus de bananes et moins de pommes!
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IPC VS IIP
IIP : mesure le niveau des prix des b. et s. produits dans une économie‒ Incluant : celui des biens d’investissement et des X‒ Excluant : celui des M
IPC : mesure le niveau des prix des b. et s. consommés dans une économie‒ Incluant : celui de certaines M‒ Excluant : celui des biens d’investissement et des X‒ Soumis aux distorsions liées à l’effet de substitution ou à
l’apparition de nouveaux produits
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LES COÛTS DE L’INFLATION
Une inflation importante (>4%) génère des coûts parce qu’elle empêche la monnaie et les prix de remplir leurs fonctions habituelles—Les coûts de menu—Les coûts d’usure—Le brouillement du signal que sont les prix
—Difficulté de connaître les prix relatifs des biens—Impact sur r et redistribution entre prêteurs et emprunteurs
Une déflation est encore pire parce qu’elle fait grimper les coûts de I et engendre des récessions (r = R - )
Ces coûts expliquent la politique de ciblage d’inflation à 2%
27
III. Le marché du travail
NOMENCLATURE DU MARCHÉ DU TRAVAIL
POP. TOTALE32,4 M
POP. < 15 ANS25,8 M
POP. > 15 ANS6,6 M
POP. ACTIVE17,342 M
POP. INACTIVE8,462 M
CHÔMEURS1,173 M
OCCUPÉES16,169 M
TR. À TEMPS PLEIN
(>30h)TR. À TEMPS PARTIEL
(<30h)
TR. À TEMPS PARTIEL VOLONTAIRE TR. À TEMPS PARTIEL VOLONTAIRE 28
29
LES OCCUPÉES(p.3)
Ceux qui dans la semaine précédant l’enquête…
1) ont occupé un emploi…
2) ou n’étaient pas au travail car ils étaient…
─ en congé de maladie, ─ en vacances ou─ en grève.
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LES CHÔMEURS(p.3)
Ceux qui dans la semaine précédant l’enquête…
1) étaient sans emploi et disponibles
2) et qui ont soit…
1) été temporairement mis à pieds,2) recherché activement un emploi, ou3) prévoyaient débuter un nouvel emploi dans
les 4 semaines suivantes.
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LA POPULATION INACTIVE(p.3)
Tous ceux qui ont >15 ans et qui ne sont pas des occupées ou des chômeurs.
On y compte entre autres :─ les étudiants,─ les retraités,─ les prisonniers, et─ les travailleurs découragés.
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LES INDICATEURS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI
le taux d’activité de la main-d’œuvre
le taux d’emploi
le taux de chômage
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LES TYPES DE CHÔMAGE
Le chômage frictionnel
Le chômage structurel
Le chômage saisonnier
Le chômage cyclique
Chômagenaturel : observé
lorsqu’il y a plein-emploi
34Mankiw et Bezlile, p. 181
LE CHÔMAGE CANADA 1966-2001
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POURQUOI LES «LUDDISTES» AVAIENT_ILS TORT?
technologique emploi
productivité
• profits pouvoir d’achat des actionnaires• prix pouvoir d’achat des consommateurs• salaires pouvoir d’achat des travailleurs
pouvoir d’achat demande de b&s
production emploi
Au final, l’amélioration technologique entraîne une réallocation du travail, pas sa disparition
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IV. Les objectifs macroéconomiques de l’État
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LES OBJECTIFS DE COURT ET LONG TERMES
À court terme, l’État veut :— Réaliser un arbitrage entre chômage et
inflation en réalisant le plein-emploi (obj. intérieur)
— Maintenir un certain équilibre du commerce extérieur (CC ou XN0) (obj. extérieur)
À long terme, l’État veut :— Stimuler la croissance du PIBr
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LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES DE L’ÉTAT
Les politiques de stabilisation de CT— La politique budgétaire (contrôle de T - G)— La politique monétaire (contrôle de R)
La politique commerciale
La politique de croissance
La politique industrielle
N.B. : ces politiques ne sont évidemment pas mutuellement exclusives
LES TYPES DE POL. BUDG. ET MON.
Les pol. budg. et mon. sont soit :─expansionnistes (si PIBr* < PIBpot), ou
─restrictives (si PIBr* > PIBpot).
Pol. expansionniste Pol. anti-inflationniste
Pol. Monétaire ↓ T* directeur ↑ T* directeur
Pol. Budgétaire ↑ G, ↓ T ↓ G, ↑ T
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MÉCANISMES DE TRANSMISSION DE LA POL. BUDGÉTAIRE
Pol. budg.exp.
↑G
↓ T ↑ C↑ DA
↑ PIBr*
↓Chôm.↑IIP
Pol. budg.rest.
↓ G
↑ T ↓ C↓ DA
↓ PIBr*
↑ Chôm.↓ IIP
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MÉCANISMES DE TRANSMISSION DE LA POL. MONÉTAIRE
Pol. mon. exp.
↓T*ir
↑ C
↑ DA↑ PIBr*
↓Chôm.↑IIP
↑ I
↓ T*change↑ X
↓ M
↓T*in
↓D$↑O$
↓ C
↓ DA↓ PIBr*
↑ Chôm.↓ IIP
↓ I
↓ X
↑ M
Pol. mon. rest.
↑T*ir
↑ T*change
↑T*in
↑ D$↓ O$
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ON EN RETIENT…
Que les pol. budg. et mon. peuvent toutes deux lutter contre l’inflation ou le chômage.
Qu’elles sont contrôlées par des organismes indépendants.
Qu’idéalement, elles devraient être coordonnées.
43
LA POLITIQUE COMMERCIALE
La signature de traités commerciaux
Les barrières tarifaires et non tarifaires
Les interventions sur le marché des changes
Les stratégies de «champions nationaux» (voir thème 6)
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LA POLITIQUE DE CROISSANCE DES PDs
Les politiques de natalité
L’encouragement à l’épargne
Le financement public de l’éducation
Le soutient à la R&D
Favoriser le libre échange
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LA POLITIQUE DE CROISSANCE DES PVDs
Les politiques de contrôle de la natalité
Attirer l’IDE
Le financement public de l’éducation
Infrastructures
Stabilité politique
L’amélioration de la santé publique
La signature de traités de libre échange
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LA POLITIQUE INDUSTRIELLE
La fiscalité des entreprises Fiscalité avantageuse des entreprises Congés fiscaux
Les mesures protectionnistes tarifaires et non tarifaires Tarifs et quotas sur certains biens Subventions sectorielles, garanties de prêts Interventions sur le marché des changes
Le financement de la recherche et de la formation de la main d’œuvre
Le développement des infrastructures
Le cadre légal, protection de la propriété intellectuelle
47
V. Le modèle de Solow
48
LA FONCTION DE PRODUCTION
Soit Y = AF(L, H, K, T)
— A : technologie— L : pop. active— H : capital humain— K : capital physique— T : ressources naturelles
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LA FONCTION DE PRODUCTION
Rdmts d’échelle constants— F(L , H, K, T) = F(L, H, K, T)
Rdmts factoriels marginaux décroissants– F’(L) > 0 et F’’(L) < 0– S’applique pour tous les facteurs
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LES FONCTIONS À RENDEMENTS DÉCROISSANTS
L
Y
AF(L, H, K, T)F’j(L) > 0F’’j(L) < 0
(de même pour H. K et T les autres facteurs étant fixes)
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LA PRODUCTIVITÉ (Y/L)
Y/L = AF(1, H/L, K/L, T/L)
— A : technologie— H/L : capital humain par travailleur— K/L : capital physique par travailleur— T/L : ressources naturelles par travailleur
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PRODUCTIVITÉ ET RATIO K/L
K/L
Y/L
F’(K/L) > 0F’’(K/L) < 0
1PmK
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FONCTION DE CONSOMMATION ET INVESTISSEMENT
Supposons que les hab. épargnent une proportion constante de Y (S) et consomment l’autre part (1-S)
—Y/L = I/L + C/L
— I/L = SY/L —C/L = (1-S)Y/L
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LES FONCTIONS DE PRODUCTION ET D’ÉPARGNE PAR HABITANT
K/L
Y/L
AF(K/L, H/L, T/L)
S AF(K/L , H/L, T/L) )
55
LA DÉPRÉCIATION DU CAPITAL (δ)
Soit δ, la perte relative annuelle de valeur du stock de K
Amortissement = δK
Puisque toutes les unités de K se dégradent au même rythme, mais que leur impact sur Y est décroissant, le modèle prédit un état stationnaire
56
L’ÉTAT STATIONNAIRE
K/L
Y/LÀ l’état stationnaire, l’épargne par L couvre tout juste la dépréciation de K/L(K/L) = S*F(K/L,•) – δ*K/L
δ*K/L
S AF(K/L , H/L, T/L) )
(K/L)*
(Y/L)*
Puisque toutes les unités de K/L se dégradent au même rythme, mais que leur impact sur Y/L est décroissant, le modèle prédit un état stationnaire
57
LA RÈGLE D’OR
K/L
Y/L
δ*K/L
Sor AF(K/L , H/L, T/L)
(K/L)or
(Y/L)or
AF(K/L, H/L, T/L)
(C/L)or
(I/L)or
La règle d’or indique le taux d’épargne unique qui max. la C par L.
Le rôle du gouv. est de favoriser la réalisation de cet état stationnaire particulier
58
LA RÈGLE D’OR ET LE TAUX DE CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE (n)
K/L
Y/L
(δ+n1)*K/L
Sor AF(K/L , H/L, T/L)
(K/L)or
(Y/L)or
AF(K/L, H/L, T/L)
Tout comme δ, n affecte négativement le ratio K/L. Unen implique donc une diminution de (C/L)or.
(δ+n2)*K/L
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COMMENT AUGMENTER (C/L)or?
Possibilités : A,H/L, T/L et δ et n
T/L et δ sont hors de notre contrôle
n a des limites morales
Reste A et H/L
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ÉTAT STATIONNAIRE ET A OU H/L
K/L
Y/L
δ*K/L
Sor AF(K/L , H/L, T/L)
(K/L)1or
(Y/L)or AF(K/L, H/L, T/L)
UneA ou (H/L) implique un déplacement de AF(.) vers les haut, une (K/L)or et une (C/L)or.
(K/L)2or
61
LE RÔLE DES TIC ET LE MODÈLE DE SOLOW
Le modèle de Solow prédit que seul l’avancement techno permet de faire croître la richesse à LT
Cela explique en partie l’obsession des gouv. pour la R&D.
Le modèle ne dit toutefois rien sur la manière de générer un tel progrès technologique.
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GAINS DE PRODUCTIVITÉ ET TICs
Le secteur des TICs est identifié comme secteur clé de gains de prod.—Grâce au dynamisme à l’intérieur de ce secteur—En termes de retombées sur la prod. des autres
secteurs
Toutefois, les gains de prod. semblent en réalité être bcp plus importants dans le secteur manufacturier