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MMurphy-Chanéac, 2de, G2, CS: Nourrir les hommes Page 1 Thème 2 : Gérer les ressources terrestres Question au choix : Nourrir les hommes BO: Nourrir les hommes - Croissance des populations, croissance des productions. - Assurer la sécurité alimentaire. - Développer des agricultures durables ? Plan de Travail Choix de plan pour l'étude: SEANCE 1 : COMMENT L'ETHIOPIE PARVIENT-ELLE A NOURRIR SA POPULATION TOUT EN ESSAYANT DE CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT DURABLE ? METHODE Etude d'un dossier documentaire Analyse de cartes, de courbe, de données statistiques, d'organigramme, de textes Réalisation de croquis Travail d’échelles différentes Etude comparée Fiche de révision Etude de notions et de mots clés Réalisation d'une synthèse SEANCE 1 : COMMENT L'ETHIOPIE PARVIENT-ELLE A NOURRIR SA POPULATION TOUT EN ESSAYANT DE CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT DURABLE ? SEANCE 2 : A L’ECHELLE MONDIALE COMME A L’ECHELLE DE L’ETHIOPIE, COMMENT L’AGRICULTURE PEUT-ELLE ASSURER LA SECURITE ALIMENTAIRE DES POPULATIONS ? SEANCE 3 : ALORS, COMMENT EN 2050, POURRA-T-ON ASSURER LA SECURITE ALIMENTAIRE DE 9 MILLIARDS D’HOMMES SANS COMPROMETTRE L’AVENIR?

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Thème 2 : Gérer les ressources terrestres Question au choix : Nourrir les hommes BO: Nourrir les hommes - Croissance des populations, croissance des productions. - Assurer la sécurité alimentaire. - Développer des agricultures durables ?

Plan de Travail Choix de plan pour l'étude: SEANCE 1 : COMMENT L'ETHIOPIE PARVIENT-ELLE A NOURRIR SA POPULATION TOUT EN ESSAYANT DE CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT DURABLE ? METHODE

Etude d'un dossier documentaire

Analyse de cartes, de courbe, de données statistiques, d'organigramme, de textes

Réalisation de croquis

Travail d’échelles différentes

Etude comparée

Fiche de révision

Etude de notions et de mots clés

Réalisation d'une synthèse

SEANCE 1 : COMMENT L'ETHIOPIE PARVIENT-ELLE A NOURRIR SA POPULATION TOUT EN ESSAYANT DE CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT DURABLE ? SEANCE 2 : A L’ECHELLE MONDIALE COMME A L’ECHELLE DE L’ETHIOPIE, COMMENT L’AGRICULTURE PEUT-ELLE ASSURER LA SECURITE ALIMENTAIRE DES POPULATIONS ? SEANCE 3 : ALORS, COMMENT EN 2050, POURRA-T-ON ASSURER LA SECURITE ALIMENTAIRE DE 9 MILLIARDS D’HOMMES SANS COMPROMETTRE L’AVENIR?

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SEANCE 1: ETUDE DE CAS: L'ETHIOPIE Sources du TP à réaliser en classe: A lire: soulignez les points importants de couleurs différentes:

données statistiques

relief

climat

ressources

population

produits de l'agriculture:

types d'agriculture..... DOCUMENTS ANNEXES:

Un article: Lundi 14 fév 2011, http://www.toiquiviensdethiopie.com/?p=14415 L’Ethiopie, un pays plein de ressources L’Ethiopie est un pays grand comme deux fois la France. 58 % de son territoire se situe à plus de 2 000 mètres et est drainé par plusieurs fleuves (le Nil bleu et ses affluents, l’Awash…). Equidistant de l’équateur et du tropique du Cancer, il bénéficie d’un climat tropical dans les basses régions. Les hauts plateaux sont touchés par la mousson de l’océan indien et par un climat tempéré subalpin. L’économie éthiopienne est de type agraire. L’agriculture occupe 85 % de la main-d’œuvre. Plus de 48 % du PNB de ce pays en dépendent directement ou indirectement. Malgré une grande diversité comprenant céréales (teff, sorgho, mil, maïs et orge), oléagineux, fruits, légumes, épices, coton et fleurs, l’exportation principale est le café qui représente 50 % du total des bénéfices de l’exportation (6ème producteur mondial). Mais le cours du café est en chute constante et les producteurs ont trouvé une alternative, la culture du khat (un arbuste dont les feuilles ont des qualités psychotropes lors de la mastication). Bien qu’officiellement non encouragée, la culture du khat constitue une part non négligeable et croissante des revenus de l’agriculture du pays… (exportation vers Londres ou Amsterdam où le khat est légal). L’Ethiopie est considérée comme un grenier en Afrique, elle a pourtant du mal à nourrir sa propre population et à valoriser une agriculture d’exportation. Cinq millions de personnes ont encore besoin d’aide alimentaire chaque année. Bien plus que les facteurs naturels tels que avancée du désert, sécheresses périodiques, érosions des sols, ce sont de mauvaises politiques agricoles et des budgets inadéquats qui sont en cause. L’irrigation des terres ne représente que 3 % du potentiel des ressources en eau pourtant considérables. Les outils agricoles n’ont pratiquement pas changé depuis les temps bibliques. Ce sont toujours les bœufs qui tirent la charrue et l’utilisation des engrais n’en est encore qu’à ses balbutiements. La productivité de la terre, de la main d’œuvre, des cultures et de l’élevage est extrêmement faible, même pour un pays en développement. L’agriculture, une ressource prometteuse L’Ethiopie détient 15 % du cheptel africain (soit le plus important cheptel d’Afrique) et se situe au neuvième rang mondial. Pour 80 millions d’habitants, on comptabilise environ 31 millions de bovins, 20 millions de moutons, 15 millions de chèvres, 6 millions de chevaux et d’ânes, plus d’un million de dromadaires. C’est une terre d’élevage, cette activité contribuant au tiers du PNB agricole, soit 16 % du PNB global. Pourtant, le cheptel éthiopien est peu productif, fragilisé et soumis aux contraintes classiques de l’insuffisance des ressources alimentaires et des maladies, ce qui explique sans doute la faible consommation de protéines animales dans les foyers : en moyenne (chiffres cachant une grande disparité, notamment entre les villes et les campagnes), l’éthiopien consomme annuellement 16 litres de lait, 40 oeufs, 8 kg de viande rouge et 1,75 kg seulement de viande blanche. L’agriculture est cependant la ressource la plus prometteuse du pays. Il existe un potentiel d’autosuffisance en céréales. L’Ethiopie est le premier producteur de café en Afrique et possède l’un des plus grands cheptels du continent. Pays à vocation agricole, l’Ethiopie compte une population rurale de plus de 57 millions qui tire ses revenus de l’agriculture de subsistance. La Banque mondiale (BM) note que « l’agriculture en Ethiopie est le principal contributeur à la croissance économique du pays et à la réduction de la pauvreté. Elle représente 45 % du PIB, presque 90 % des produits exportés et 84 % de la population active ». Pourtant peuplée de 80 millions d’habitants, l’Ethiopie est l’un des pays les plus pauvres du monde. Selon la BM, « 39,3 % de la population rurale vit en-dessous du seuil de pauvreté ». Source : L’Information Agricole, n°844 (janvier-février 2011) http://www.un.org/africarenewal/sites/www.un.org.africarenewal/files/Agriculture_Africaine.pdf

Article 2: FAO

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Le secteur agricole joue un rôle central dans l’économie et la vie sociale de la nation et constitue la pierre angulaire de l’économie. 80 à 85 pour cent de la population est employée dans l’agriculture. Le secteur contribue à hauteur de 40 pour cent au PIB; l’élevage et les produits dérivés représentent environ 20 pour cent du PIB agricole. Les petits exploitants, pivot du secteur, cultivent 95 pour cent des terres cultivées et produisent 90 à 95 pour cent des céréales, des légumineuses et des graines oléagineuses. L’agriculture de subsistance est essentiellement pluviale et les rendements sont en général faibles. Au sein de l’agriculture, quelque 60 pour cent de la production provient des cultures, 30 pour cent de l’élevage et 7 pour cent de la sylviculture. Les céréales sont dominantes (84,55 pour cent), suivies par les légumineuses (11,13 pour cent) et d’autres types de cultures (4,32 pour cent). Cinq types de cultures représentent pratiquement la totalité de la production de céréales: le maïs (15,75 pour cent), le teff (Eragrostis tef) (25,78 pour cent), l’orge (12,29 pour cent), le sorgho (12,39 pour cent) et le blé (10,76 pour cent) [CSA, 1995-1999]. Toutefois, d’autres cultures ont une valeur nutritive et commerciale importante: les légumineuses telles que pois chiche, haricots et petits pois; les cultures oléagineuses comme le tournesol, le carthame (Carthamnus tinctorius), le colza, le neug (Guizotia abyssinica), l’arachide; et des tubercules et cultures comme la pomme de terre, la patate douce, l’igname, le manioc, l’enset (Ensete ventricosum), et la canne à sucre. L’agriculture d’autosubsistance est faite de manière traditionnelle et sous pluies, des zones très restreintes étant irriguées. Sur 166 000 hectares irrigués environ, quelque 64 000 hectares sont de petites parcelles; par ailleurs, le potentiel des terres d’irrigation est estimé aux alentours de 3 millions d’hectares (EPA, 1997). La petite irrigation traditionnelle est pratiquée depuis des décennies sur les hautes terres où, de façon saisonnière, de petits cours d’eau sont détournés pour arroser des cultures circonscrites de saison sèche. Les périmètres de moyenne et grande dimensions sont plus récents, notamment dans le Rift Valley (la vallée de la grande faille). Les effectifs du cheptel éthiopien sont les plus importants d’Afrique, avec 30 millions de bovins, 24 millions d’ovins, 18 millions de caprins, 7 millions d’équins, 1 million de camelins et 53 millions de volailles. Environ 70 pour cent des bovins et ovins et 30 pour cent des caprins se trouvent dans les hautes terres au-dessus de 1500 mètres. Tous les camelins se trouvent dans les plaines (Alemayehu, 1998a). [Les bases de données statistiques de la FAO présentent des chiffres un peu divergents pour 2002: 35,5 millions de bovins; 11,4 millions d’ovins; 9,6 millions de caprins; 5,3 millions d’équins; 0,33 million de camelins; 38 millions de volailles]. Les produits dérivés des bovins a été estimée à 620 000 tonnes de viande, 244 000 tonnes de lait, 24 millions de tonnes de fumier et 2,4 millions de peaux par an [Les bases de données statistiques de la FAO présentent des chiffres un peu différents pour 2002; la raison de ces disparités doit être vérifiée]. La consommation annuelle par habitant est évaluée à 19 litres de lait et 13,9 kilos de viande, dont 64 pour cent de bœuf et veau; les moutons, chèvres, poulets et chameaux fournissent le reste. Les cuirs et peaux contribuent de manière notoire aux industries locales et représentent 12 à 16 pour cent des exportations commerciales (MoA, 1997; Alemayehu, 1998a). Les chiffres moyens officiels avancés pour les exportations d’ovins et caprins est de 500 000 [Les bases de données statistiques de la FAO présentent des totaux bien inférieurs; cela est à vérifier]; elles sont dirigées essentiellement vers le Proche Orient, notamment l’Arabie saoudite. Il y aussi des exportations non enregistrées avec les pays frontaliers, Djibouti, la Somalie et le Kenya. La demande intérieure a largement dépassé l’offre, entraînant des prix locaux du bétail supérieurs aux prix mondiaux, ce qui constitue un goulot d’étranglement pour les exportations. Le système foncier en vigueur, en vertu du texte sur les terres rurales nationales n° 89/1994, offre certaines garanties aux droits coutumiers des usagers. La terre est une propriété commune des diverses entités nationales et ne doit pas être vendue ni transférée par d’autres moyens. La reconnaissance des droits d’usage a permis à de petits agriculteurs d’être propriétaires de terres de culture et de pâturages. Les éleveurs ont des droits de propriété communautaires sur les parcours. Leur redistribution périodique a constitué un frein notable aux mesures d’amélioration et de lutte contre l’érosion. Les exploitations sont petites et souvent fragmentées en de multiples parcelles. Celles de moins d’un hectare représentent plus de 26 pour cent des terres agricoles; plus de 60 pour cent de ces dernières est représenté par des exploitations de moins de 2 hectares et le reste par des exploitations comprises entre 2 et 2,5 hectares. La population éthiopienne, 63 millions environ à l’heure actuelle, est la deuxième d’Afrique sub-saharienne et augmente rapidement. Les effectifs élevés du bétail et de la population humaine exercent une pression sur la terre et forcent les agriculteurs à ouvrir de nouveaux terrains de culture, au détriment des pâturages et de la forêt. La commercialisation des produits est presque entièrement privée, le secteur public ayant une implication minimale à cet égard. Il n’y a pas de restrictions légales ni de contrôles sur les marchés, mais les autorités locales font œuvre de régulation et font payer des taxes. De par ses conditions agro-climatiques extrêmement variables, l’Ethiopie a plusieurs grands systèmes écologiques, disposant de ressources génétiques vastes et diversifiées. Malgré ces immenses ressources, la dernière estimation du PIB réel par habitant effectuée s’élève à 1010,08 Birr (118,00 dollars EU selon le taux de change de juin 2003).

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60 pour cent de la population est considérée comme vivant en-dessous du seuil de pauvreté absolue. L’espérance de vie moyenne est de 49 ans. La faible performance de l’agriculture se reflète dans le déficit alimentaire national annuel. Le secteur a été frappé par des calamités naturelles, en particulier de sévères sécheresses périodiques, de sorte que le potentiel naturel substantiel des hautes terres, leur sol fertile et leur bonne pluviométrie, n’ont pu être exploités. Le manque d’intrants modernes, notamment les engrais, dans le secteur familial, le manque de crédits adaptés et de recouvrement du crédit ainsi que l’étendue des désordres et de la guerre civile, constituent les principales contraintes. Cette situation a détourné des ressources d’une utilisation productive dans le secteur agricole. Les problèmes principaux tirent leur origine de la faiblesse des politiques sectorielles, notamment en matière de contrôle des prix et d’insécurité de la propriété foncière. Dans les plaines, la pluviométrie peu abondante donne lieu à des pâturages qualitativement faibles et inadéquats; les éleveurs gardent leur cheptel essentiellement pour le prestige, aussi la faible production en matière d’élevage est-elle aggravée par la faible part commercialisée. Récemment, des ajustements gouvernementaux structurels et des politiques de libéralisation commerciale ont été examinées; cela pourrait se traduire en lignes directrices visant à changer les prix et la commercialisation de divers produits agricoles, y compris ceux de l’élevage. On a tenté d’encourager les agriculteurs afin qu’ils adaptent leurs cultures et leur type d’élevage aux demandes du marché et s’appliquent à conserver les ressources naturelles; cette mesure devrait apporter un soutien au secteur agricole. http://www.fao.org/ag/agp/AGPC/doc/Counprof/frenchtrad/Ethiopia_FR/Ethiopia_fr.htm Fond de carte: Ethiopie

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SEANCE 2 : A L’ECHELLE MONDIALE COMME A L’ECHELLE DE

L’ETHIOPIE, COMMENT L’AGRICULTURE PEUT-ELLE ASSURER LA

SECURITE ALIMENTAIRE DES POPULATIONS ? I. A L’ECHELLE MONDIALE, ON ASSISTE A UNE CROISSANCE RAPIDE DES

POPULATIONS QUI CREENT DES TENSIONS ALIMENTAIRES Une croissance rapide des populations

La population mondiale ( 7,3 Milliards) connaît une croissance rapide depuis cinquante ans: elle a plus que doublé à cause de la transition démographique de la plupart des pays en développement (82 % de la population). Chaque année, la planète gagne 80 millions de personnes, qu’il faut nourrir.

Bien que la croissance démographique mondiale ralentisse, même en Afrique, continent en cours de transition démographique, la population mondiale devrait cependant atteindre les 9, voire 10 milliards d’habitants en 2050 , soit 34 % d’individus supplémentaires. Si, depuis les années 1990, la croissance démographique ralentit à l’échelle mondiale, elle se poursuit très fortement dans les pays en développement: elle devrait être de 57 % d’ici à 2050.

Transition démographique

La croissance constante des productions ? La croissance des productions agricoles proche des 2 % par an depuis 2000 à a été plus rapide que la croissance de la

population. À l’échelle mondiale, la ration alimentaire moyenne a donc sensiblement augmenté et est même, depuis 2006,

proche des valeurs recommandées par les nutritionnistes, soit 2 600 kcal et 60 g de protéines par jour. Il est donc probable que demain, la Terre sera capable de nourrir 9 milliards d’hommes.

Lié à la, la transition alimentaire qui se traduit par le recul de certaines maladies mais aussi l’apparition de nouvelles pathologies liées aux changements alimentaires.

Avec la mondialisation économique et culturelle, cette transition alimentaire s’accompagne également d’une relative uniformisation des pratiques alimentaires à l’échelle mondiale [recul général des céréales locales au profit du blé...)

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La Sécurité alimentaire mondiale s’est globalement améliorée. En 1960, un homme sur trois souffrait de la faim alors qu’aujourd’hui la proportion a chuté à un sur sept. En moyenne, la ration alimentaire quotidienne est passée de

2300 kcal./hab./jour en 1960 à 2860 aujourd’hui, alors que 2500 sont nécessaires pour un individu moyen : la situation alimentaire apparaît donc satisfaisante à l’échelle mondiale.

Pourtant, des inégalités existent entre les régions du monde. Dans les pays riches, la disponibilité alimentaire atteint en moyenne 3300 kcal./hab./jour; dans les pays pauvres, elle s’élève à 2 100 kcal./hab./jour .

Des tensions et des objectifs Le bilan global est donc inquiétant et les écarts s’accroissent : la moitié de la population mondiale souffre désormais

d’une forme de malnutrition. Les écarts sont donc très importants entre les Nord et les Sud mais aussi au sein de chaque groupe dans les Nord, dans les Sud.

Suite à la conférence de Rio en 1992, le Sommet mondial de l’alimentation de la FAO tenu à Rome en 1996 a posé comme objectif de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées en 20 ans, c’est-à-dire d’ici 2015. Cet objectif ne sera pas atteint puisque, pour la première fois, le chiffre d’un milliard de personnes souffrant de la faim dans le monde a été atteint en 2009.

Les famines, comme par exemple au Darfour, sont cependant de plus en plus rares et sont dues essentiellement à des causes politiques.

En revanche, la sous-nutrition, liée à la pauvreté est en augmentation sensible depuis une dizaine d’années. Elle concerne principalement l’Afrique subsaharienne, mais aussi d’importantes régions d’Asie et d’Amérique latine. À une autre échelle le problème de la faim concerne des régions entières de pays pourtant émergents comme l’inde ou le Brésil.

À une échelle encore plus fine, le déséquilibre alimentaire entre les villes et les campagnes s’accentue dans la plupart des pays du Sud. Or, plus de 50 % de la population mondiale est urbaine, c’est-à-dire déconnectée de la terre, ce qui modifie à la fois le rapport à la production agricole [commercialisation...) et le rapport culturel à la nourriture (habitudes alimentaires...). Dans les pays du Sud, les émeutes de la faim augmentent (Égypte, Thaïlande...). Liées à l’évolution du prix de céréales souvent importées, elles témoignent de l’acuité du problème de la faim à toutes les échelles.

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À l’opposé, le problème de la surnutrition touche de plus en plus de personnes: on compte plus de 300 millions d’obèses dans le monde et l’OMS évoque une « épidémie globale d’obésité ». Traditionnellement présente dans les pays riches, elle touche désormais de plus en plus de pays:120 millions de personnes seraient concernées pour les pays du Sud.

Le changement des habitudes alimentaires

La consommation mondiale de viande a augmenté de 65 % en un demi-siècle.

Elle est passée de 25 kg/hab./an en 1970 à 38 kg aujourd’hui. Cette évolution des comportements alimentaires résulte de l’élévation du niveau de vie dans les pays développés et les pays émergents. Elle a un impact sur les besoins en céréales pour nourrir le bétail : il faut 4 calories végétales pour produire 1 calorie animale dans le cas du cochon, 11 pour le boeuf ou le mouton. Elle accroît forcément les pressions exercées sur l’environnement.

Malgré la conversion à un régime carné d’une partie importante de la planète, on ne constate pas de mondialisation de l’alimentation conduisant tous les pays vers le modèle alimentaire occidental. Les grandes cultures alimentaires marquent une forte stabilité. Seuls les pays riches sont des zones de brassage qui absorbent les cultures culinaires étrangères et diffusent des manières de manger.

II. POUR FAIRE FACE A CES TENSIONS, LES AGRICULTURES ACCROISSENT LEURS PRODUCTIONS Comment produire plus?

Selon la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70 % d’ici à 2050 pour pouvoir nourrir 9,1 milliards de personnes.

L’augmentation des surfaces cultivées est une première solution potentiel de nouvelles terres cultivables est estimé à 4 milliards d’hectares, principalement situés en Amérique du Sud et en Afrique. Mais ces terres sont éloignées des zones de consommation et d’exportation (déficit de routes) et souvent recouvertes de forêts qui ont une importante fonction écologique (stockage du carbone, biodiversité)

La solution la plus souvent préconisée est l’intensification des cultures, principe sur lequel repose la Révolution verte en Asie. Elle pourrait couvrir 90 % des nouveaux besoins. A peine 20 % des terres cultivées de la planète sont irriguées, et seulement 5 % en Afrique, alors que cela permettrait de multiplier par 4 les rendements. Aux Philippines, la recherche agronomique a élaboré un riz au rendement de 10 à 15 t/ha, soit de quoi nourrir 500 millions de personnes supplémentaires.

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Une augmentation de la production assurée par une agriculture productiviste L’essor de la production agricole mondiale est lié à l’agriculture productiviste, mise en place d’abord aux États-Unis

puis dans l’ensemble des pays du Nord depuis les années 1960 (seconde révolution agricole). Pour augmenter les rendements, se sont généralisés au Nord, puis au Sud, la mécanisation, l’usage de pesticides et d’engrais, la sélection végétale ou animale : blés à hauts rendements (Révolution Verte en Asie dès les années 1960) recours de plus en plus fréquent aux OGM (États-Unis, Brésil...). La culture sous serre et l’élevage hors-sol se sont développés. Le recours à l’irrigation est fréquent pour augmenter les rendements mais aussi les surfaces cultivées (20 % des terres mondiales sont irriguées).

Le développement des fronts pionniers dans les terres délaissées (Amazonie, Afrique équatoriale, Indonésie...). Toutefois, des limites apparaissent : l’étalement des villes réduit l’espace cultivé certains pays (Chine, Corée du Sud... ) achètent même des terres à des pays qui disposent encore de réserves foncières, notamment en Afrique.

Une agriculture mondialisée qui domine les productions

L’agriculture productiviste a privilégié le développement de cultures commerciales (blé en Europe, café au Brésil, cacao en Côte d’ivoire...) mais aussi de cultures vivrières vouées à la commercialisation sur des marchés nationaux urbains.

L’intégration des agricultures nationales dans un marché mondial s’est accélérée dans les années 1980. Celui-ci est dominé par quelques grands exportateurs: États-Unis, Union européenne, Australie, Argentine et, de plus en plus, Brésil. Ces pays possèdent les principales industries agroalimentaires mondiales, souvent des firmes multinationales [Nestlé, Danone, Cargill...).

La conséquence est la dépendance de plus en plus forte des agriculteurs aux fluctuations économiques : fixation des cours des produits agricoles par quelques bourses [Chicago), décisions prises dans le cadre de l’OMC, subventions aux agriculteurs accordées par des États ou des groupes d’États (Union européenne], agriculteurs dépendants de firmes qui se chargent de la transformation et du conditionnement de leurs produits, de chaînes d’hypermarchés ou de restauration rapide qui fixent les prix...

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Portfolio/ louisemichelchampigny.ac-creteil.fr

L’agriculture productiviste nourrit le monde: L’alimentation de la planète est aujourd’hui assurée par des agricultures

très intensives : Europe , États-Unis, le Brésil, la Chine, l’inde, la Thaïlande, la Turquie...

III. MAIS MALGRE LES NOMBREUX EFFORTS L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE RESTE

ENCORE LE PRINCIPAL DEFI A RELEVER Des réalités tenaces :

La nourriture n’a jamais été aussi abondante sur Terre malgré l’explosion de la population. La ration moyenne par habitant a augmenté de plus de 20 % depuis 1960, passant de 2 300 plus de 2 8oo kilocalories par jour. Le niveau moyen de 2 400 kilocalories, considéré comme le seuil de la sous-alimentation, est dépassé dès le début des années 1970.

L’extension des surfaces agricoles n’est encore possible que dans les pays qui disposent de terres cultivables non exploitées. C’est le cas en Amérique latine et en Afrique principalement, où se situent 90% des réserves enterres cultivables de la planète. Mais ces deux continents n’abritent que 21% de la population mondiale, tandis que l’Asie en développement ne dispose que de 10 % des réserves cultivables pour 64 % de la population mondiale.

L’intensification consiste à améliorer les rendements des agricultures existantes. Cette solution a été largement utilisée en Asie depuis la fin des années 1960, avec la Révolution verte, qui a permis de multiplier la production alimentaire par 3 ou 4 et d’éliminer les famines qui sévissaient dans cette région.

Le défi alimentaire des prochaines décennies Limiter la croissance de la population car la croissance de la production semble se stabiliser Il faudrait que la production alimentaire soit multipliée par 2,3 d’ici 2050 pour que la sécurité alimentaire de la

planète soit assurée. Pour les régions où les transitions démographique et alimentaire ne sont pas achevées, La croissance des besoins sera même beaucoup plus forte. Il faudra nourrir 2 à 3 milliards de personnes

supplémentaires, qui vivront aux deux tiers dans les villes, avec une alimentation plus riche en viande et en laitages. Donc des émeutes de la faim sont probables.

L’augmentation de la demande en céréales sera très forte, notamment pour nourrir le bétail qui consomme déjà 40 % de La production. La consommation de céréales est aussi de plus en plus importante pour la production des biocarburants, considérés comme plus écologiques que le pétrole

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SEANCE 3 : ALORS, COMMENT EN 2050, POURRA-T-ON ASSURER LA

SECURITE ALIMENTAIRE DE 9 MILLIARDS D’HOMMES SANS

COMPROMETTRE L’AVENIR? I. UNE NECESSAIRE PRISE DE CONSCIENCE DES ENJEUX D’UNE AGRICULTURE

DURABLE Les excès sont observés : déforestation, désertification, pollution, perte de terres arables, modification des

espèces.. les défis:

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FAO.org

Des conférences, des spécialistes à l’origine de la prise de conscience Rapport Bruntland, 1982 définit le développement durable. (http://www.un.org/french/esa/desa/aboutus/dsd.html) ; Le sommet de la terre de Rio : 1992 mise en place de l’Agenda 21. un programme de développement pour la décennie à venir ; le sommet de Johannesburg, 2002 (croissance verte) ;

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Création d’organismes spécialisés : FAO, PNUE Tentatives de coordination de l’action internationale Rôle des états Des idées nouvelles : Développement discrédité, idée de durabilité

II. POUR FAIRE EVOLUER LEURS ANCIENNES PRATIQUES L’agriculture vivrière est dans l’impasse et doit donc évoluée

Deux milliards d’habitants des pays du Sud pratiquent une agriculture vivrière qui les nourrit difficilement. En effet, les petits agriculteurs et éleveurs constituent 8o % du milliard de personnes sous-alimentées de la planète. Dans ces agricultures, les rendements sont faibles pour un travail souvent pénible.

Ces agricultures ont été améliorées avec des moyens peu coûteux à la portée des paysans outils et méthodes de culture mieux adaptés, nouvelles plantes cultivées, irrigation Locale. (think global, do local) Cette intensification élémentaire a souvent permis de doubler les productions. Mais ce résultat est insuffisant car la population a triplé ou quadruplé en général.

Les limites du modèle productiviste Le modèle productiviste a renforcé l’inégal accès à la terre (concentration des exploitations, peu de réformes

agraires, paysans sans terres...). La mécanisation, le recul de l’agriculture paysanne ont induit un fort exode rural et un gonflement des populations urbaines pauvres dans les métropoles du Sud.

Le modèle n’a pas mis fin aux inégalités alimentaires. Les prix mondiaux des denrées alimentaires sont en forte hausse. Outre la croissance démographique mondiale, l’essor des classes moyennes des pays émergents très peuplés fait augmenter la demande. De plus, une partie de l’agriculture n’a pas pour but l’alimentation (coton ou canne à sucre et betterave pour fabriquer des agrocarburants...].

L’agriculture productiviste s’est aussi traduite par une forte dégradation de l’environnement. La sur-utilisation d’engrais engendre pollution et réduction de l’activité biologique des sols. Les pesticides sont suspectés d’être responsables de la disparition d’insectes pollinisateurs comme les abeilles. L’agriculture et la pêche productivistes se sont traduites par une baisse de la biodiversité. L’irrigation généralisée fait peser des menaces sur la ressource en eau (Colorado...).

L’agriculture productiviste a engendré des crises sanitaires comme la grippe porcine et l’encéphalite bovine... Elle est aussi responsable de pollutions qui peuvent interférer sur la santé humaine [eau, sol, mais aussi aliments]. Elle est enfin source de débats et d’interrogations pour l’avenir, comme sur la culture des OGM, de plus en plus importante au Brésil ou aux États-Unis. On évoque aussi la nécessité de « révolutions doublement vertes », notamment en Asie.

Donc on doit prendre en compte les aspects environnementaux et des aspects humains pour produire et changer les habitudes de production

III. ET METTRE EN PLACE UNE PRODUCTION DURABLE Une agriculture biologique ou organique déjà présente

L’agriculture biologique connaît un essor récent. Longtemps monopole de pays développés ( tel l’Australie, leader mondial) ce type d’agriculture progresse désormais ailleurs [Chine, Argentine...). L’agriculture raisonnée, plus respectueuse de l’environnement, consommant moins de pesticides et d’engrais se développe, de même que la traçabilité des aliments. L’alimentation de qualité passe aussi parla labellisation, qui met en avant à l’échelle locale ou régionale le terroir d’origine du produit comme gage de qualité (AOC).

Un développement durable suppose aussi de privilégier la consommation de produits locaux, qui limite les transports et leurs conséquences environnementales. Il repose également sur un changement des pratiques alimentaires notamment dans les pays du Nord : moindre consommation de viande mais aussi de produits alimentaires de contre-saison, Il faut 25 fois plus d’énergie pour produire des fraises espagnoles en hiver sous serre, que pour produire des fraises locales de printemps.

Les agricultures durables reposent aussi sur des formes de solidarité nouvelles, socialement justes et économiquement viables. Le commerce équitable touche désormais 1,5 million de paysans dans le monde, qui bénéficient en moyenne de revenus supérieurs de 30 à 40 % à ceux des autres agriculteurs.

Les solutions envisagées pour développer des agricultures susceptibles de répondre aux trois piliers du développement durable sont diverses, mais elles ne permettent pas encore d’abandonner toute forme d’agriculture intensive.

Parier sur une agriculture durable Nourrir la planète, respecter l’environnement et préserver la santé des consommateurs, c’est le triple défi que doit

relever l’agriculture du XXIe siècle, tout en préservant le revenu des agriculteurs. C’est l’objectif du commerce équitable avec les petits producteurs agricoles des pays du Sud. Pourtant, il ne sera pas aisé de parvenir à de tels résultats car beaucoup de pays en développement se sont engagés dans l’agriculture productiviste et n’ont actuellement pas d’autre solution pour faire face au défi alimentaire qui les attend.

L’agriculture durable reste donc à inventer. Elle devra produire suffisamment pour nourrir l’humanité, sans altérer la qualité des ressources naturelles comme l’eau, les sols, la végétation et en leur permettant de se renouveler. Des

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progrès ont été accomplis engrais et pesticides moins polluants, techniques de culture et d’irrigation respectant mieux la fertilité des sols, plus économes en eau et ralentissant L’érosion. Cependant, la diffusion de ces changements est lente, surtout dans les pays en développement qui manquent de moyens.

La culture des OGM est une des alternatives en développement, mais elle I suscite de nombreux débats scientifiques et médiatiques. Les OGM occupent 125 millions d’hectares cultivés en 2008, soit quatre fois plus que les cultures biologiques. 89 % des superficies cultivées sont localisées sur le continent américain mais elles progressent partout, sauf en Europe. D’après leurs partisans, les OGM participeraient au développement durable car ils rendraient les engrais, insecticides et opérations de labour inutiles. Selon leurs opposants, leur impact sur la santé est encore méconnu.

Enfin mise en place du commerce et de la production équitable pour faire participer les citoyens : Le commerce

équitable propose, lui, une alternative aux échanges inégaux. Ces filières permettent de mettre en marché des produits alimentaires sur des bases plus avantageuses pour les producteurs du Sud, en réduisant les intermédiaires (transporteurs, grossistes, etc.). Le commerce équitable ne représente aujourd’hui qu’une infime partie du commerce alimentaire mondial. Les MAP en France et les Tei-kis au Japon sont des systèmes de vente directe créant une solidarité entre producteur et consommateur et sensibilisant à la préservation de l’environnement et au goût.

agridurable.fr

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