THE KPMG Difference - November 2013 (in French)

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Fibre de lait Un produit unique INNOVATION DURABLE Les sociétés belges investissent dans l’innovation Indicateur des fusions et acquisitions L’impact cumulatif des réglementations Au-delà des chiffres KPMG Difference Magazine / Novembre 2013 THE

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The KPMG Difference magazine provides the most recent insights from our leading experts. We are dedicated to providing you with the advisory, tax and audit services you can count on. We are here to help you grow your business, address your risk environment and improve your performance.

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Fibre de lait Un produit unique

INNOVATION durAble

Les sociétés belges

investissent dans l’innovation

Indicateur des fusions

et acquisitions

L’impact cumulatif des

réglementations

Au-delà des chiffres

KPMG DifferenceMagazine / Novembre 2013

The

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Et si l’industrie textileconnaissait un nouvel

essor grâce… au lait ?Cela peut surprendre, pourtant, la fibre

de lait est une innovation durable etune nouvelle opportunité économique.

D’ici peu, une chemise en fibrede lait sera bel et bien une réalité.

Votre entreprise se retrouve face àune transformation ?

kpmg.com/be/milkfiber

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04 Un mot de la part de notre CeO

05 Les fibres de lait en chiffres

06 L’impact cumulatif des réglementations

08 Global Asset Management Competence Center

10 Indicateur des fusions & acquisitions

12 Une femme à la base des fibres de lait

16 Le «making of» de la fibre de lait

17 Les sociétés belges investissent dans l’innovation

18 Une perspective technique sur les impôts

20 Au-delà des chiffres

22 Bibliothèque

24 Rencontres

25 Un dernier mot

26 expertise KPMG

SommaireNovembre 2013

ce logo signifie que vous pouvez télécharger l’article en utilisant notre nouvelle application KPMG.

ThE KPMG diFFErEncE

16

12

20

10

editeur responsable : Patrick Simons, Avenue du bourget bourgetlaan 40,1130 bruxelles

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cette première édition spéciale du magazine belge «The KPMG Difference» propose les dernières connaissances et idées de nos meilleurs experts, basées sur les cinq valeurs de KPMG : expert, global mindset, forward thinking, value adding et passionate.

Le monde est en évolution rapide et constante. La gestion de la complexité est devenue une façon de vivre. La preuve se trouve dans le nombre sans précédent d’évolutions des réglementations, les changements dans le climat économique et politique, la croissance rapide de certaines industries et la régression ou la disparition complète d’autres, ainsi que l’évolution fulgurante des technologies.La prévisibilité fait désormais partie du passé… L’adaptabilité est le réel outil de l’avenir. De nombreuses industries doivent apprendre à adapter leurs modèles commerciaux ou leurs offres de services pour survivre, et elles devront s’adapter continuellement par la suite pour rester compétitives.Trouver des conseillers efficaces et de confiance, pouvant aider les personnes et les organisations à s’adapter et à réussir, est devenu un impératif privé et com-mercial. Chez KPMG, nous nous engageons à vous fournir des services fiables en conseil, fiscalité et audit. Nous sommes là pour vous aider à développer votre entreprise, aborder le risque et améliorer vos performances.

Pour partager notre expérience avec vous, nous allons vous raconter une histoire qui montre comment KPMG peut aider les entreprises en pleine évolution. Cette histoire est celle des «fibres de lait», une reconversion innovante et durable, l’une des nombreuses évolutions concrètes et innovatrices qui caractérisent notre monde actuel. Anke Domaske, une biologiste et créatrice de mode, deve-nue entrepreneur, a développé cette alternative écologique. en transformant les déchets de lait en fil, elle a créé une nouvelle chaîne de valorisation, du produc-teur jusqu’au consommateur.Les fibres de lait sont un exemple concret de l’évolution rapide du monde dans lequel KPMG demeure un leader. Nos capacités, nos connaissances, nos idées, notre approche, notre expertise et notre expérience peuvent vous aider à réus-sir. Nous sommes là pour vous aider à travailler plus intelligemment et non plus laborieusement.

Dans cette édition spéciale, nous vous proposons : une étude innovante de notre département Services Financiers portant sur l’effet cumulatif des réglemen-tations sur l’économie belge, des informations sur les tendances actuelles des fusions & acquisitions, des idées sur les possibilités de tirer parti de la valeur réelle de vos actifs matériels, ainsi qu’une mise à jour en fiscalité, y compris la nouvelle «Fairness Tax».Ces exposés mettent en lumière ce que nos experts pensent des dernières ten-dances et comment ils peuvent vous aider au cours de vos évolutions, à toutes les étapes du processus…

Bonne lecture.

S'adapter au changement

PATricK SiMonSSenior Partner KPMG, Belgique

«Les fibres de lait sont un exemple concret de l’évolution rapide

du monde dans lequel KPMG demeure

un leader.»

EdiToriAl

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TéTière

les fibres de lait en chiffres

Un coup d’œil sur les chiffres nous en dit long sur l’approche innovante des fibres de lait et la manière dont elles peuvent aider à relever les défis macroéconomiques d’aujourd’hui et de demain.

1

le nombre de personnes de l’équipe de recherche2

3.255.620.000

l’écart entre la demande et la

disponibilité d’eau prévu pour 20301

40%

le nombre de litres de lait produits en Belgique en 20113

1,4 kgla quantité de déchets produits par personne et par jour en europe (2010)2

6

1930

le nombre de litres de déchets de lait utilisés pour produire un vêtement2

l’année où la première version de fibres de lait fut développée2

2le nombre d’années nécessaires pour développer la version écologique des fibres de lait2

1le nombre

d’heures nécessaires pour

créer un tissu à partir de lait2

1 united Nations environment Program (uNeP). (2011). Towards a Green economy : Pathways to Sustainable development and Poverty eradication. uNeP, Nairobi.

2 domaske, Anke. (April 2013). Telephone interview.3 rapport Annuel. (2012). Assemblée Générale de la

Confédération belge de l’Industrie laitière, leuven.

le nombre de litres d’eau nécessaire pour produire 900 grammes de tissu2

5

cAMPAGnE

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ExPErT

la réaction à la crise financière a été la même dans le monde entier. Les législateurs et les autorités internationales,

européennes et nationales ont mis en place un grand nombre de nou-velles réglementations et taxes. L’objectif était de rendre le secteur bancaire plus stable et de réduire les risques. Ces nouvelles réglementations et taxes ont un impact significatif indéniable sur la manière dont les banques peuvent continuer à remplir leur fonction essentielle.en vue d’apporter des précisions sur les impacts de ces évolutions réglementaires, KPMG en a analysé les effets sur le secteur bancaire belge, d’un point de vue qualitatif et quantitatif.

KPMG a identifié au total 31 domaines concernés par les nouvelles réglementations/taxations qui, suite à la crise financière, ont été (ou seront bien-tôt) mises en place en Belgique. Les implications concernent aussi bien les exigences en capital et en liquidités que la gouvernance d’entreprise, les produits dérivés, la conception de produits pour la clientèle de détail, les mesures de résolution ou les politiques de rémunération.De l’analyse de l’impact des nouvelles régle-mentations/taxations par le biais d’une enquête qualitative auprès des principaux dirigeants des banques belges, il ressort que de nombreuses réformes vont plus loin que la simple mise en conformité. Les réglementations ont également des impacts significatifs sur la situation finan-cière (bilan et compte de résultat), sur le modèle

économique, sur le modèle opéra-tionnel et sur la capacité d’innovation des banques.L’analyse quantitative a été axée sur les réglementations qui sont per-çues comme celles qui auront le plus grand impact sur la situation finan-cière des banques (bilan et compte de résultat) et qui sont suffisamment

quantifiables : la CRD IV ou Bâle III ; le système belge de garantie des dépôts et les autres contri-butions bancaires belges (contribution de stabi-lité, taxe «Loan-to-Deposit», taxe d’abonnement) ; taxe sur les transactions financières et outil «bail-in» (cadre de gestion de crise).Même en ne considérant que ces quatre domaines concernés par les nouvelles réglemen-tations, parmi les 31 domaines identifiés, l’étude met clairement en évidence que la rentabilité future des banques sera sérieusement affectée par ces réglementations. On peut en déduire qu’il sera difficile de maintenir la rentabilité des banques sans prendre des mesures appropriées.

Naturellement, il reviendra à chaque banque de déterminer les mesures qu’elle estime être les mieux adaptées pour répondre à ses propres défis. Cependant, l’étude montre que, en général, les banques belges seront susceptibles d’opter pour une combinaison d’actions centrées sur le rendement des capitaux propres et le ratio coûts/revenus, c’est-à-dire la réduction des coûts, la révi-sion des taux applicables aux prêts, la révision des taux applicables à l’épargne et la génération de revenus additionnels non liés aux taux d’intérêt.

KPMG analyse les effets des modifications réglementaires actuelles, afin d’apporter des précisions sur leur impact – qualitatif et quantitatif – sur le secteur bancaire belge. les implications concernent aussi bien les exigences en capital et en liquidités que la gouvernance d’entreprise, les produits dérivés, la conception de produits pour la clientèle de détail, les mesures de résolution ou les politiques de rémunération.

L’impact cumulatif des réglementations

c’est le nombre de domaines visés par les nouvelles réglementations/taxations qui sont (ou seront bientôt) d’application en Belgique.

31

Expert – KPMG offre une analyse lucide basée sur une expertise pointue.

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La combinaison de mesures perçue comme étant celle qui permettrait aux banques d’atteindre les ratios escomptés de 8% sur leur propre capital d’ici 2016, est la suivante1 :

• une réduction structurelle de 10 % des coûts nets lors de la première année ;

• des revenus additionnels non-liés aux taux d’in-térêt (e.g. commissions) générés à un rythme de 2,5 % par an ;

• révision des taux applicables à l’épargne de 25 points de base (en supposant que 30 % du portefeuille est revu chaque année) ;

• révision des taux applicables aux prêts de 70 points de base (en supposant que 10 % du portefeuille est revu chaque année) ; et

• ‘transformation en liquidité des actifs’ (transfor-mer des actifs non liquides en actifs liquides) pour un montant de 5.5 milliards d’euros appli-quée en 2013.

Ce scénario met en évidence le fait que les nou-velles réglementations – qui réduisent les risques et ont un effet positif sur la stabilité du secteur bancaire – ont cependant des effets négatifs sur la rentabilité et l’accès au capital, au détriment de

la croissance économique. Par ailleurs, plus de stabilité contribue à un climat économique favo-rable et accroît la confiance du public vis-à-vis de l’industrie.Il est raisonnable de penser que, globalement, nous avons atteint le point où il convient de rééva-luer le rapport coût/bénéfice des réglementations additionnelles. Cela nous conduit à une question essentielle : si (comme le montrent les études sur ce sujet), il existe un niveau d’inflexion à partir duquel les effets négatifs commencent à dépas-ser les avantages, avons-nous atteint ce point ?Les différentes parties prenantes au débat (poli-tiques, financières, clients et superviseurs) doivent tenir compte de l’impact cumulatif des multiples initiatives de réforme, et de l’incerti-tude que suscitent les nombreuses questions en suspens concernant le programme de régle-mentation. Les parties prenantes doivent être conscientes que toute réglementation supplé-mentaire n’est pas un «produit gratuit».

1 Clairement, il ne s’agit pas de l’unique combinaison possible mais d’une

combinaison qui semblait réaliste aux yeux du «sounding board»

Les nouvelles réglementations – qui réduisent les risques et ont un effet positif sur la stabilité du secteur bancaire – ont cependant des effets négatifs sur la rentabilité et l’accès au capital.

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Global Asset Management

Competence Center

Faites la connaissance de la force motrice du Global Asset Management Competence Center de KPMG (AMCC), Daniël Pairon. Associé de KPMG et fondateur du KPMG

Global AMCC, situé à Bruxelles, il croit en la capa-cité des entreprises (services publics, infrastruc-tures publiques, mais aussi industries de processus) à gérer leurs actifs physiques pour tirer profit de la valeur spécifique de leurs affaires, et il dispose des données, de l’expertise et de l’équipe solide et nécessaire pour les aider à y parvenir. Pionnier de ce service de plus en plus recherché, premier parmi les «big four» à être un des Patrons de l’Institute of Asset Management et employant des auditeurs certifiés PAS 55, KPMG dispose d’une expertise et d’une expérience incomparables.La gestion des actifs matériels est une notion rela-tivement neuve. en fait, pour la première fois, il y aura une norme ISO pour l'Asset Management, l’ISO 5500x. Le processus est en cours de finali-sation (prévue pour début 2014). Le KPMG Global AMCC a participé activement à l’élaboration de cette nouvelle norme, avec une attention particulière aux rapports financiers et techniques, à la transparence, ainsi qu’aux risques des actifs et au contrôle de la gestion.Daniël Pairon était un des acteurs principaux des dis-cussions préparatoires à la création de cette norme ISO 5500x. Il explique : «Les entreprises considèrent souvent la gestion des actifs matériels comme une petite partie de la maintenance. Mais une stratégie spécifique au niveau de la gestion des actifs phy-siques peut impliquer des bénéfices importants pour les entreprises, les données parlent d’elles-mêmes.» Une étude récente1 a montré qu’une somme de 1  trillion de dollars représente les économies annuelles réalisables à partir d’une amélioration de 60 % de la productivité d’une infrastructure. Identifier les domaines-clés de ces améliorations est clair quand on sait que : quatre ans est le temps

moyen qu’il faut pour obtenir l’autorisation complète pour construire une centrale électrique en europe, et qu’il y a des économies potentielles au-delà de 15  %, réalisables en rationalisant simplement la distribution de l’infrastructure ou en redéfinissant les priorités des projets et en choisissant des alter-natives plus rentables. Tout ce potentiel est gas-pillé, car les entreprises belges impliquées dans les aéroports, les voies ferrées, les pipelines, etc. ont été moins énergiques dans la mise en œuvre d’une bonne stratégie de gestion des actifs.Obtenir l’ordre du jour des réunions du conseil d’ad-ministration pour y inclure la gestion du cycle de vie complet des actifs est à l’avant-plan de la vision de l’Asset Management Competence Center. Les pro-priétaires d’actifs en Belgique doivent prendre des mesures dès maintenant. La gestion des actifs maté-riels ne prépare pas seulement à relever les défis du changement climatique, de l’augmentation de la population et de la diminution des ressources, elle fait également partie de la nouvelle approche globale des affaires, qui peut aider les entreprises à améliorer leurs résultats aujourd’hui et à long terme. Daniël Pairon peut compter sur son excellente équipe, composée de nombreux experts en ges-tion des actifs matériels. Chaque membre de cette équipe apporte une perspective particulière (tant au niveau financier, qu'opérationnel ou technique). Le KPMG Global AMCC a participé à la mise au point d’un logiciel très pointu et unique, qu’il applique dans de nombreux secteurs pour soutenir les entreprises, comme il s’efforce d’optimiser et d’atteindre le maxi-mum de bénéfices de la gestion des actifs matériels. Lorsque ces stratégies sont bien appliquées, l’impact positif potentiel est d’une grande portée, ayant une incidence sur les résultats financiers d’une entre-prise, mais aussi sur sa réputation, son empreinte écologique et son impact sur la communauté.

1 Infrastructure productivity: how to save $1 trillion a year. (January 2013). McKinsey & Company. McKinsey Global Institute.

Un actif physique est un élément matériel, doté d’une valeur économique, tel que les liquidités, le matériel d’équipement, les stocks et les biens immobiliers appartenant à l’entreprise.Industries à forte intensité d’actifs : le secteur des services publics (par exemple, la production d’énergie, le traitement de l’eau), ainsi que le secteur des infrastructures (par exemple, les autoroutes, les aéroports, les chemins de fer).

ForwArd ThinKinG

daniël Pairon Head of the Global Asset Management Competence Center

«les entreprises considèrent souvent la gestion des actifs matériels comme une petite partie de la maintenance. Mais une stratégie spécifique au niveau de la

gestion des actifs physiques peut impliquer des bénéfices importants pour les entreprises, les données parlent d’elles-mêmes.»

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TéTière

l’AMcc En AcTion…

contexteUne société renommée à vocation scienti-fique internationale a demandé au KPMG Asset Management Competence Center de l’aider à améliorer ses processus de fiabilité des équipe-ments. L’objectif du projet était de minimiser le coût total d’exploitation des actifs en fonction de sa stratégie commerciale et de réduire les pertes de production liées à la maintenance (fiabilité) tout en conservant l’intégrité des actifs.

Approche et étendue des travauxLarge participation au projet de toutes les parties prenantes : employés des services exploitation, gestion et informatique.KPMG Global AMCC a soutenu l’exploitation et la conduite des affaires du client en l’aidant à définir et à gérer les efforts du projet de gestion des actifs, et pour la mise en œuvre des proces-sus commerciaux standard. Cette approche est basée sur l’histoire et le cycle de vie des actifs et des pratiques exemplaires dans les entreprises et organisations.

résultatsLe projet a permis au client d’améliorer l’effica-cité de ses processus et l’efficacité de ses pro-cessus de fiabilité des équipements. De plus, le client a réduit considérablement ses coûts de maintenance globaux et ses dépenses en capital.

Forward Thinking –KPMG est sans cesse tournée vers l’avenir afin d’innover en défiant les idées conventionnelles..

HOLISTIC

SYSTEMATIC

SYSTEMIC

RISK-BASEDOPTIMAL

SUSTAINABLE

INTEGRATED

KPMG Global Asset Management Competence

Center

KPMG Global Asset Management

competence center

Advice based on experience helping asset-intensive organizations.

KPMG AMcc is a patron of the institute of Asset

Management and a PAS 55 accredited auditor. KPMG

is an active delegate of the Pc251, the committee

that drafted the new iSo standard on Asset

Management (iSo 5500x).

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GloBAl MindSET

Indicateur desfusions &

acquisitions l’observation des tendances en matière de fusions et acquisitions nous

livre beaucoup d’informations sur la santé de l’économie. c’est pourquoi KPMG fournit, tous les six mois, des indications sur les dernières

nouvelles du secteur des «M&A».

Global Mindset – KPMG s’efforce de proposer une perspective et d’appliquer sa pensée globale à un niveau local.

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le «Mergers & Acquisitions Pre-dictor» (étude sur les fusions et acquisitions) analyse l’appétit «M&A» et la capacité à fournir un sentiment général pour la

tendance «M&A» internationale des mois à venir. Cet été, les résultats montraient que l’appétit des plus importantes socié-tés au monde était supérieur à l’appétit d’il y a 12 mois. À court terme, cependant, l’incertitude globale au sujet des facteurs macroéconomiques continue à entraver la confiance.

en revanche, sur le marché belge, la confiance dans les sociétés cotées en bourse a augmenté au cours du der-nier semestre. L’appétit «M&A» a aug-menté dans tous les segments. C’est la deuxième amélioration semestrielle

consécutive de l’appétit pour les tran-sactions des 60 plus grandes sociétés belges cotées en bourse. Le plus grand appétit durant le second semestre de l’année a été manifesté par le segment des sociétés à petit capital (23 %). Les plus grandes entreprises belges ont présenté une augmentation de leur ap-pétit pour les transactions par rapport à juin 2012, comme tels, les ratios cours/bénéfices ont augmenté de 9 %.

The Toyo ink Group – une transaction menée à son terme Toyo Ink Group est un fournisseur lea-der japonais d’encres d’impression, matériaux d’emballage, polymères et revêtements, avec des activités cou-vrant les Amériques, l’Asie et l’eu-rope. L’entreprise compte environ 7.000 employés dans le monde. Les équipes de KPMG «Corporate Finance», «Transactions Services» et «M&A Tax» ont travaillé avec Toyo Ink Group sur une acquisition essentielle pour leur crois-sance. en s’appuyant sur leur connais-sance sectorielle approfondie, leur por-tée internationale et leur expertise et compétences en «M&A», les équipes KPMG ont supporté Toyo Ink Group

dans l’analyse de l’évaluation, la straté-gie de soumission d’offres, la diligence raisonnable et les négociations de tran-saction, pour acquérir avec succès Arets International, un fabricant belge d’encres à séchage UV et de vernis. Ces produits sont bien positionnés en matière d’al-ternatives écologiques et contribueront de manière significative à la croissance durable de Toyo Ink Group à l’avenir.Avec cette initiative, Toyo Ink Group pré-voit d’étendre l’échelle globale annuelle de la gamme de produits à séchage UV, de 120 millions d’euros actuellement à 240 millions d’euros dans les 3 années à venir.

Amlin Europe – une transformation post-transaction réussieAmlin europe est un assureur «non-vie et sociétés» de premier plan, avec des activités aux Pays-Bas et en Belgique dans le domaine maritime, les biens immobiliers, la responsabilité civile, l’assurance des flottes et les produits financiers (captives). L’équipe de consul-tants en gestion, de KPMG Advisory, a travaillé avec Amlin europe pour l’aider à mettre en place le nouveau départe-ment Finances et à stabiliser ses opé-rations, et pour intervenir au niveau de différents aspects des activités de finan-cement en cours.Dans une période de transformation difficile, l’équipe de consultants en ges-tion de KPMG Advisory fut à ses côtés,

apportant sa profonde expérience en gestion de l’évolution financière et ses experts sur un large éventail de sujets pour mener à bien ce travail. Grâce à leur soutien, le dégagement de l’an-cienne société mère et la réintégration des activités de finance ont été menés avec succès. en outre, la structure tem-poraire du Département Finance, mise en place au cours de la phase de pro-jet a été transformée en une structure stable et permanente.Grâce à cette collaboration, Amlin europe est prête à relever les prochains défis de leur secteur concurrentiel et à évoluer vers son expansion en europe continentale.

Indicateur desfusions &

acquisitions

«L’équipe de consultants en gestion de KPMG Advisory a été un partenaire solide pour nous assister dans les défis de notre processus de transformation.» Joost Tyvaert – Finance Manager Belgium – Amlin Europe

«Nous avons clôturé ce projet avec succès grâce à votre soutien, et je vous remercie tous infiniment. Malgré la différence de fuseau horaire entre le Japon et la Belgique, KPMG et les avocats ont collaboré avec efficacité. C’était une équipe géniale !»Satoru Takashima Corporate Officer – The Toyo Ink Group

«Malgré des niveaux d’endettement plus élevés que dans le reste de l’Europe, les entreprises belges montrent une augmentation de l’appétit pour le «M&A» depuis le début de l’année. Nous prévoyons que cette vague de fusions/acquisitions va se poursuivre en Belgique au cours du prochain semestre. » Yann dekeyser Partner KPMG Advisory

9% 14%Capacité

(net debt to EBITDA ratios)

Appétit(Forward P/E ratios)

DEPUIs JUIn 2013

nous avons mis notre expertise transformationnelle au service de nos clients, depuis les transactions M&A jusqu’au support post-transaction. Voici ce qu’ils pensent des résultats :

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Une

femme

KPMG : Quelle a été la source de votre inspiration ?Anke Domaske : Tout a commencé parce que mon beau-père souffrait d’un cancer et qu’il pré-sentait une allergie aux textiles. Par conséquent, nous cherchions un tissu sans produits chimiques. Il y a énormément de textiles, mais nous ne pou-vions pas en trouver et j'ai cherché des alterna-tives. J’ai trouvé ces fibres de lait produites dans les années 1930, c’est donc un concept qui n’est pas nouveau. Mais lorsque je me suis renseignée davantage sur le sujet, j’ai découvert qu’ils utili-saient du formaldéhyde et que tout le processus était en fait très chimique et qu’il durait jusqu’à 60  heures. Ce n’était pas écologique du tout et cette fibre n’était ni durable ni naturelle.Notre idée est différente. Nous avons trouvé un moyen d’utiliser des ingrédients naturels et des ressources renouvelables pour créer un pro-duit stable. C’est purement scientifique. Tout est constitué de molécules et nous avons relié ces molécules afin de durcir la fibre. Lorsque l’eau s’évapore au niveau moléculaire, le résultat est

stable. Maintenant, nous n’avons plus besoin de ces produits chimiques.L’ensemble du processus est comparable à la cuisson. C’est comme prendre de la farine et du beurre, puis de les mélanger. Si vous comprimez cette pâte sur une plaque perforée, vous obtenez des spaghettis. Dans notre cas, les perforations de la plaque sont microscopiques.et vous obtenez un résultat très proche de la soie parce qu’il s’agit d’une fibre de protéine.Trouver un produit insoluble fut très difficile ! Nous étions seulement deux personnes au début, et je n’avais jamais étudié comment inventer ou créer des fibres textiles. Cela a donc exigé beaucoup de lectures et d’essais. et un peu de chance…Nous n’avions aucune appréhension, nous l’avons fait, tout simplement.

KPMG : Qu’est-ce qui rend la fibre Qmilch unique ?Anke Domaske : Il s’agit d’un biopolymère com-posé d’ingrédients 100 % naturels. Ce qui est différent des autres produits, qui sont plutôt dits

Anke Domaske, une jeune innovatrice, a momentanément quitté ses responsabilités de gérante de Qmilch afin de nous consacrer un peu de temps pour répondre à quelques questions au sujet de son produit innovant.1

1 Domaske, Anke. (April 2013). Telephone interview.

inTErViEw FiBrE dE lAiT

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à la base desfibres de lait

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« d’origine biologique ».C’est un produit qui respecte l’environnement :• il ne faut que 2 minutes pour

le produire ;• il est produit à basse

température ;• il n’y a pas de déchets ; et• il utilise les déchets de l’indus-

trie laitière.De plus, il possède des caracté-ristiques exceptionnelles qui le rendent incomparable par rap-port à d’autres produits. Quand j’ai commencé, je voulais créer un produit antibactérien.en général, pour rendre un textile antibactérien, il faut incruster de l’oxyde d’argent ou du zinc dans le produit. Mais cette fibre pos-sède une combinaison unique d’acides aminés, elle est donc naturellement antibactérienne.C’est incroyable ! J’étais tellement heureuse lorsque j’ai reçu les résultats des tests.

C’est la fibre la plus basique qui soit, mais elle possède ces proprié-tés insoupçonnées incroyables. La nature peut nous donner tant de grandes choses que nous ignorons.Je pense que c’est très triste : il y a tellement de choses que nos grands-mères connaissaient et que nous n’utilisons plus. Je tombe régulière-ment sur de nouvelles idées et je me dis : «Oh, c’est merveilleux, pourquoi n’utilise-t-on pas ce produit ou cette méthode ?» Voici donc une occasion d’utiliser un excellent produit naturel.

KPMG : comment conciliez-vous l’aspect scientifique et l’aspect

design de votre travail ?Anke Domaske : Je ne sais pas en fait, parce que j’ai fait ça toute ma vie. J’ai grandi avec ça. Mon arrière grand-mère concevait des vêtements, j’ai donc grandi dans le milieu de la couture. en même temps, j’étais terriblement intéressée

«C’est la fibre la plus basique qui soit, mais elle possède ces propriétés insoupçonnées incroyables. La nature peut nous donner tant de grandes choses que nous ignorons.»

C'est la passion d'Anke Domaske qui l'a conduite vers cette solution innovante.

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par la science. J’ai participé à de nombreuses compétitions scientifiques.Lorsque j’avais 10 ans, mon idole était Robert Koch, le Louis Pasteur allemand. Je trouvais la science passionnante. Mon premier projet scientifique était l’exploration de la propreté des cabines téléphoniques. Je courais donc d’une cabine téléphonique à l’autre, à la recherche de bactéries.J’ai fait ça toute ma vie. et je ressens à présent que le design et la science ont beaucoup de choses en commun. en science, il faut être créatif dans le processus. et la cou-ture peut être technique : vous devez d’abord dessiner un modèle puis créer un patron.Lorsque j’étais une jeune adulte, je suis allée aux États-Unis et j’ai travaillé dans une ferme laitière. ensuite, je suis allée au Japon, où j’ai eu l’idée de créer une ligne de T-shirt. J’avais 19 ans et je devais décider de ce que j’allais faire de ma vie.Il me fallait un plan B et j’ai commencé à étudier la microbiologie.J’ai toujours pensé que je devrais éventuellement me déci-der pour l’une ou l’autre. Qu’un jour viendrait où je devrais prendre une décision, mais ce jour n’est jamais venu…

KPMG : Préférez-vous l’un des deux aspects et pourquoi ?Anke Domaske : Non. Mais je ne me considère pas comme une créatrice de mode ou comme une scientifique. J’aime le mélange des deux. C’est moi. en fait, je me considère vraiment comme un entrepreneur. C’est ce que j’ai toujours aimé. J’ai vendu des fleurs de cerisier sur le bord de la route quand j’avais trois ans et c’est comme ça que j’ai gagné mes premiers sous.

J’ai en moi cette ambition de posséder une entreprise et de créer quelque chose de ma propre énergie. C’est comme ça que je me vois.

KPMG : comment avez-vous surmonté les défis qui se sont présentés ?Anke Domaske : Le véritable défi est de continuer même si on a des revers ou si on voit que quelque chose ne fonc-tionne pas.Je suis plutôt du style à chercher ce qui peut fonctionner et y aller étape par étape.Ça demande énormément de travail et, bien sûr, il y a des revers. Mais j’ai appris qu’il vaut mieux aller dormir et se reposer et tout ira mieux au réveil. C’est uniquement de cette façon que nous pouvons continuer et progresser.Il y a toujours une solution au problème, il suffit de la cher-cher. C’est ma devise.

KPMG : Pensez-vous que vous faites partie d’un mouvement d’innovateurs européens ?Anke Domaske : Oui, je pense qu’il y a tellement plus de choses à découvrir dans le domaine des nouveaux matériaux qui sont respectueux de l’environnement, dans les proces-sus durables et dans l’innovation.Je suis curieuse de voir les idées qui viendront d’autres inno-vateurs. Il y a tellement de grandes idées en europe. et je pense qu’ils ont besoin de toute l’aide qu’ils peuvent obtenir. Parfois, le plus grand défi c’est de réaliser ces idées et de les mettre sur le marché. J’ai vu de chouettes inventions, et j’aurai aimé les acheter, mais je ne pouvais pas.Quelques changements sont encore nécessaires afin que ces grandes inventions puissent obtenir l’attention dont elles ont besoin pour se développer. Révolutionner un processus déjà existant est un moteur essentiel pour le progrès techno-logique et économique.

KPMG : Quelle est votre vision pour l’avenir ?Anke Domaske : Mon premier objectif est de mettre en place mon usine de production d’ici la fin de cette année. C’est mon principal objectif en ce moment.Nous avons déjà les installations, donc si vous entrez, vous pouvez voir comment l’usine est équipée. Vous levez le regard et vous pouvez imaginer des fibres qui sortent de la machine ! C’est mon plus grand rêve.Je souhaite ce que tout propriétaire d’entreprise envisage pour l’avenir : que mon entreprise se développe et croisse, et que mon produit soit mis en marché et qu’il transforme des vies.Éventuellement, j’aimerais avoir plus de sites de produc-tion et mettre en place tous les réseaux nécessaires autour de cette production. Par exemple, créer un réseau pour les déchets de lait et même élargir la recherche vers d’autres biopolymères qui ressembleraient à la fibre de lait. J’imagine aussi étendre l’application de la fibre à d’autres produits, comme les jouets sans produits chimiques, par exemple. J’ai vraiment de la chance d’avoir cette entreprise. C’est merveil-leux de voir comment notre produit pourrait être utilisé ; de parler aux gens et d’obtenir des réactions de soutien telle-ment positives.Les portes ne font que s’ouvrir, ça ne peut pas aller mieux que ça. Je me sens vraiment bénie.

«Je souhaite ce que tout propriétaire d’entreprise envisage pour l’avenir : que mon entreprise se développe et croisse, et que mon produit soit mis en marché et qu’il transforme des vies.»

inTErViEw FiBrE dE lAiT

14 | The KPMG Difference | noveMbre 2013

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noveMbre 2013 | The KPMG Difference | 15

TéTière

Et si l’industrie textileconnaissait un nouvel essor

grâce… au lait ?Cela peut surprendre, pourtant, la fibre de lait

est une innovation durable et une nouvelleopportunité économique. D’ici peu, une chemise

en fibre de lait sera bel et bien une réalité.

Mais comment innover en restant performant ?Nos spécialistes sont à votre écoute. Ils vous

conseillent dans l’optimisation des processus, ainsique dans le choix du meilleur modèle d’entreprise

afin de rester le plus compétitif.

envie d’en savoir plus ?kpmg.com/be/milkfiber

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16 | The KPMG Difference | noveMbre 2013

Fabrication d’une fibre écologique

1| Prenez du lait caillé, une matière première qui constitue un déchet et qui est invendable.

2| Traitez-le naturellement jusqu’à ce qu’il devienne la protéine la plus fondamentale du lait, une protéine appelée caséine.

3| Poussez-le dans une machine pourvue de perforations microscopiques pour produire un fil lisse.

4| Utilisez le résultat comme un fil ordinaire.

«La population et la consommation s’accroissent rapidement. En conséquence, les ressources de la planète s’épuisent. KPMG Sustainability soutient les organisations qui réagissent intelligemment face aux exigences d’une telle réalité.»Mike Boonen Partner KPMG Sustainability

les fibres de lait sont créées grâce à un procédé innovant utilisant moins d’eau et ne nécessitant aucun des produits chimiques utilisés pour les autres textiles. c’est ainsi qu’il est possible de fabriquer une fibre écologique à partir du lait.

Le «Making Of» de la fibre de lait

Quelle est la différence ?• Il est hypoallergénique.• Au toucher, il ressemble à de la soie.• Il ne nécessite aucun soin particulier

en raison de sa base de protéines naturelles.

• Il est biodégradable à long terme.• Il offre un équilibre entre les 3 P.

Profit (nouvelle opportunité)

Personnes (environnement de travail sain)

Planète (solutions durables)

cAMPAGnE

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noveMbre 2013 | The KPMG Difference | 17

TéTière

En Belgique, il existe plusieurs efforts visant à promouvoir l’innovation. Des politiques telles que «Flanders in Action

Plan», «Brussels Regional Innovation Plan of 2007-2013» et «Creative Wallonia», ont eu des impacts posi-tifs. Le résultat ? Les investissements dans l’innovation sont à la hausse. Mais nous devons garder cet objectif en vue si nous voulons assister à une croissance économique durable et pré-server la position concurrentielle de la Belgique en europe et dans le monde1. Ces chiffres montrent dans lequel des

cinq principaux domaines d’investis-sement en innovation, les entreprises belges investissent le plus. Les inves-tissements les plus importants se font dans le domaine des formations et des acquisitions de machines, et les plus bas se font dans les acquisi-tions externes de R&D et de nouvelles connaissances.

1 bruno, nelly and Van Til, John. (2011). Mini Country Report/Belgium- Thematic Report

on Innovation. under specific Contract for the Integration of InnO Policy TrendChart with

ERAWATCH, Brussels

les investissements dans l’innovation sont à la hausse. Mais nous devons garder cet objectif en vue si nous voulons assister à une croissance économique durable et préserver la position concurrentielle de la Belgique en Europe et dans le monde.

20 %Acquisition

de nouvelles connaissances

externes

31 %R&D externe

56 %R&D interne

60 %Formation pour

les activités d’innovation

61 %Acquisition de

machines

dans quels domaines se font les

investissements ?

«La force de la Belgique est dans ses systèmes de recherche ouverts, excellents et attractifs et ses liens entre les entrepreneurs et les innovateurs. Cependant, si la Belgique veut passer de l’état de suiveur d’innovation à celui de leader d’innovation, les domaines à améliorer sont le financement et le soutien de ses actifs intellectuels.»

Source : comparing innovation Performance of eU Member States. (2013). european commission, brussels.

innoVATion

les sociétés belges investissent dans l’innovation

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18 | The KPMG Difference | noveMbre 2013

VAlUE AddinG

la nouvelle «Fairness Tax» La «Fairness Tax» instaurée par la loi du 30 juillet 2013 (Moniteur belge du 1er août 2013) s’appliquera à partir de l’exercice d’imposition 2014. L’objectif principal de cette nouvelle taxe est d’appliquer une imposition minimum aux grandes entreprises qui investissent en Belgique et qui paient peu ou pas d’impôts au niveau de la société en Belgique. Présentée comme une coti-sation distincte de l’impôt des socié-tés, elle augmente la charge fiscale pour les entreprises multinationales qui investissent en Belgique, mais uniquement si elles versent des divi-dendes à leurs actionnaires (belges ou étrangers). Voici un aperçu des caractéristiques principales de cette «Fairness Tax».

1. «Fairness Tax» : cotisation distincte La «Fairness Tax» est présentée comme une cotisa-tion distincte de l’impôt des sociétés. elle est indé-pendante de – et appliquée en plus de – toute(s) autre(s) cotisation(s) à l’impôt des sociétés. Tout comme l’impôt des sociétés, cette cotisation dis-tincte n’est pas déductible.

2. Taux : 5,15 %Le taux s’élève à 5,15 % (5 % majorés de la contri-bution complémentaire de crise de 3 %). Le contri-buable doit en tenir compte lorsqu’il effectue des versements anticipés, sinon il sera soumis à une majoration d’impôt pour insuffisance de verse-ments anticipés.

3. Base d’imposition La «Fairness Tax» ne sera due que si le montant des dividendes distribués est supérieur au résul-tat imposable final. Le résultat imposable final est le montant qui est soumis à l’impôt, après applica-tion de toutes les déductions fiscales disponibles.

La «Fairness Tax» est perçue pour la période imposable au cours de laquelle les dividendes sont distri-bués. La notion de «dividendes» englobe également les rembourse-ments de capital, les primes d’émis-sion et les certificats de participation (s’ils sont qualifiés en tant que divi-dendes). Cependant, les bonis de

liquidation, les bonis de rachat ainsi que les inté-rêts requalifiés en dividendes ne sont pas visés. Les dividendes qui sont imposés à 10 % dans le cadre du régime transitoire relatif aux bonis de liquidation ne doivent pas non plus être pris en compte pour l’application de la «Fairness Tax».

Afin de déterminer la base imposable de la «Fairness Tax», il convient de suivre trois étapes : • Calculer la différence positive entre le montant

brut des dividendes distribués et le résultat final imposable à l’impôt des sociétés.

• exclure les réserves taxées – constituées au plus tard au cours de l’exercice d’imposition 2014 – de la base imposable. Les dividendes dis-tribués provenant de réserves taxées auparavant sont déduits du résultat de la première étape. La

il est possible que la nouvelle «Fairness Tax» demande une intervention de votre service financier. nos experts en fiscalité proposent une synthèse et un guide vous permettant de comprendre et de mettre facilement en œuvre une réponse aux aspects principaux de cette taxe.

Perspectives techniques

de la Taxe

Value Adding – KPMG propose des idées pratiques aux problèmes réels des entreprises.

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noveMbre 2013 | The KPMG Difference | 19

TéTière

méthode liFo (last in, First out) doit être appliquée afin que la prise en compte des réserves déjà taxées se fasse en priorité sur les der-nières réserves constituées. Seules les réserves constituées avant et au plus tard au cours de l’exercice d’imposition 2014 sont considérées comme de « bonnes réserves» et déductibles de la base imposable.

• Le résultat obtenu suite à l’application des deux premières étapes est multiplié par un pourcentage qui exprime le rapport entre les «mau-vaises » déductions fiscales visées par la mesure (à savoir les pertes reportées et la déduction pour capital à risque de l’année) et le résul-tat fiscal de la période imposable (résultat obtenu après la première opération : somme des bénéfices réservés imposables, des dépenses non admises et des dividendes distribués, à l’exclusion des réductions de valeur, des provisions et des plus-values exonérées). C’est ainsi que la base imposable finale de la «Fairness Tax» est calculée. La base ne pourra être limitée ou réduite d’aucune autre manière.

La «Fairness Tax» sera également due dans les cas où la directive mère- filiale est d’application (participation de 10 % ou plus). Le gouvernement a notifié la «Fairness Tax» à la Commission européenne.

4. Les contribuables : la «Fairness Tax» ne s’applique pas aux PMELa cotisation distincte s’applique uniquement aux grandes entreprises et non aux petites sociétés telles que définies à l’article 15 du Code des Sociétés (sur une base consolidée). La «Fairness Tax» s’applique également aux sociétés non résidentes (c’est-à-dire les sociétés ayant un établissement stable en Belgique).

inscrivez-vous via notre site web pour obtenir les mises à jour et les événements.

«La session comprenait des explications cohérentes en termes accessibles avec de bons exemples pratiques.» un participant à un événement fiscal récent organisé par KPMG.

Autres nouvellesles plus-values sur actions sont exonérées de l’impôt des sociétés dans certains cas

Les plus-values sur actions, qui étaient totalement exonérées de l’impôt des sociétés auparavant, seront, à partir de l’exercice d’imposition 2014, imposées à un taux de 0,412 %. Cette imposition s’applique aux actions de société soumises à un régime normal d’im-position et si les actions ont été détenues au moins 1 an en pleine propriété, pen-dant la période de la réalisation de la plus value (période minimale de détention d’un an mise en place à partir de 2012). Cette taxe est due, puisque les plus-values ne peuvent pas être compensées par des déductions fiscales comme par ex., les pertes fiscales, la déduction des intérêts notionnels, etc. Les petites et moyennes entreprises, telles que définies dans l’arti-cle 15 du Code des Sociétés, sont toute-fois exemptées de cette taxe sur les plus-values.

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TéTière

Au-delà des chiffreschez KPMG, nous sommes des experts sérieux et infatigables. c’est ainsi que nous élaborons les idées et concepts essentiels dont vous avez besoin. Mais nous sommes beaucoup plus que cela : en voici la preuve.

20 | THE KPMG DIFFEREnCE | nOVEMBRE 2013

PASSionATE

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TéTière

Alliés contre le cancerDe nos jours, rares sont les personnes dont la vie n’a pas été touchée par le cancer. C’est pour-quoi chez KPMG nous pensons qu’il est impor-tant de soutenir la lutte contre cette maladie et la recherche scientifique. Cette année, nous avons une fois encore rejoint le tour cycliste de 1.000 km «Kom op tegen Kanker».

Une équipe d’employés motivés et sportifs de KPMG a tout donné durant le week-end de l’Ascension et a pédalé durant 1000 km, recueillant un total de 15.040 € pour cette cause importante.Nous sommes déjà emballés par le défi de l’an prochain. Restez à l’écoute pour récolter encore plus de kilomètres et d’euros pour cette cause.

Make A Difference DayChaque année, «Make a Difference Day» (MADD) donne aux employés de KPMG l’occasion de lâcher leurs calculatrices pour empoigner des pinceaux, râteaux, marteaux et brouettes.L’événement a réuni 80 volontaires pour neuf projets communautaires

différents. Grâce à son succès retentissant pour les équipes de KPMG et les organisations communau-taires qu’ils soutiennent, une deuxième phase est prévue plus tard dans l’année pour renforcer davan-tage les relations et les collaborations.

Conduire des voitures électriques vers un avenir meilleurLe réseau KPMG de Belgique a franchi une étape supplémentaire dans la réduction de son empreinte carbone en matière de mobilité, par le biais d’un projet innovateur appelé «CarE». Le pro-jet s’articule autour de l’acquisition de deux nou-velles voitures 100 % électriques pour la flotte de KPMG. Celles-ci pourront être utilisées par tous les employés lors de déplacements sur de courtes

distances, pour se rendre chez les clients et pour tout autre rendez-vous lié au travail (par ex., des séminaires).Tous les six mois, ces voitures seront remplacées par d’autres voitures afin de nous permettre de mieux connaître les nouveautés de la mobi-lité verte, et de faire l’expérience des nouveaux développements pour en découvrir les avantages. ■

nOVEMBRE 2013 | THE KPMG DIFFEREnCE | 21

QuelQueS AVANTAGeS :

• voitures 100 % électriques qui ne fonctionnent pas à base de combus-tibles fossiles polluants

• émissions de co2 particulièrement faibles (quasi réduites à zéro)

• grâce à la techno-logie lithium-ion, elles ne consom-ment pas d’énergie quand elles ne sont pas utilisées et récupèrent même de l’énergie au cours du freinage.

Passionate – chez KPMG, nous souhaitons vivement que notre travail ait un impact positif sur nos collectivités pour changer les choses en mieux.

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22 | The KPMG Difference | noveMbre 2013

BiBlioThèQUE

le marché international de l’automobile Les développements les plus récents dans le secteur de la distribution auto-mobile sont axés sur le déplacement vers les marchés émergents. Mais quel sera l’impact de ce changement et que peut faire le secteur pour mettre à jour le modèle économique afin de répondre aux évolutions du marché ?La publication présente une analyse approfondie de l’évolution passée du marché international en vente de voi-tures, et les perspectives pour tous les principaux marchés de vente au détail d’automobiles d’ici à 2020 :

• Le déplacement de la demande vers les sphères en croissance attein-dra un rythme sans précédent en 2020, avec la Chine comme leader incontesté.

• De nombreux marchés dits émer-gents auparavant pourraient bien avoir évolué vers des marchés «en cours d’établissement» (le stade entre émergent et pleinement éta-bli), mais, en raison de disparités dominantes, ils seront toujours, d’une certaine façon, en voie d’éta-blissement en 2020.

• Bien que les marchés établis d’Amé-rique du Nord et d’europe occiden-tale ne seront pas en mesure de rivaliser avec les taux de croissance des marchés en cours d’établisse-ment, ils demeureront les sphères commerciales internationales les plus importantes après la Chine.

Téléchargez le rapport complet en utilisant notre application KPMG.

BibliothèqueGrâce à notre «Thought leadership», nos experts vous offrent une analyse des dernières tendances et ce qu’elles représentent pour vous et votre entreprise. Voici quelques-unes de nos publications

récentes. Une liste complète est disponible via notre nouvelle application KPMG.

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noveMbre 2013 | The KPMG Difference | 23

Soja durableLe soja est l’un des produits agricoles les plus importants et rentables au monde. Mais il est également controversé parce que sa production est associée à des problèmes environne-mentaux et sociaux importants, y compris la déforestation et les mauvaises conditions de travail.La production de soja est en plein essor, avec la croissance de la population mondiale et l’accroissement des richesses qui stimulent la demande dans les pays en développement. La demande du secteur de l’alimentation animale est également un facteur-clé, tout comme la croissance de l’industrie des biocarburants, poussée par les engagements pris par certains pays vis-à-vis de l’utilisation des biocarburants.

Quelle est l’utilité d’un soja responsable ?• L’augmentation de la production de soja certifié aidera à rele-

ver les défis environnementaux et sociaux de l’industrie. • La fourniture de soja certifié aidera à réduire les risques

commerciaux et de réputation rencontrés par les utilisa-teurs finaux de soja, tels que les entreprises alimentaires, les fabricants d’aliments pour animaux et les fabricants de biocarburants.

Les sociétés membres du réseau KPMG assistent activement les clients – y compris les entreprises, les décideurs et les ONG – dans le cadre du développement de chaînes d’approvi-sionnement durables, et possèdent une expertise particulière dans le domaine des matières premières agricoles. Nos socié-tés membres aident leurs clients à comprendre l’économie des systèmes de certification et à relever les plus grands défis en vue du développement de chaînes d’approvisionnement durables dans un monde aux ressources limitées.

Téléchargez le rapport complet en utilisant notre application KPMG.

les personnes constituent les véritables chiffresL’approche actuelle de l’analyse des res-sources humaines reste ancrée dans le présent et dans le passé. Toutefois, lors-qu’elle est appliquée correctement, l’ana-lyse des ressources humaines peut mon-trer les connexions, les corrélations et même la causalité entre les indicateurs Rh et d’autres mesures commerciales : celles-ci pouvant être utilisées pour don-ner forme à la stratégie et aux actions Rh.en conséquence, les responsables Rh devront embaucher une nouvelle génération de spécialistes Rh pour tirer le meilleur parti des nouvelles don-nées qu’ils sont à même de collecter. historiquement, les statistiques et l’ana-lyse des données n’étaient pas une exi-gence fondamentale des fonctions Rh, mais si elles veulent y parvenir à pré-sent, les équipes Rh auront besoin de personnes ayant des compétences pro-fondes en analyse quantitative.en outre, les experts en Rh doivent éta-blir une «ligne de vision» claire entre l’ac-tivité Rh et la stratégie fondamentale de rentabilité de leur organisation ; l’analyse des ressources humaines peut fournir un lien tangible entre la stratégie des Rh et la performance de l’organisation.Pour aider les experts en Rh, le Strategic Workforce Framework de KPMG four-nit une plateforme qui identifie les per-sonnes principales et développe un pro-gramme global de ressources humaines qui permet de soutenir la stratégie d’une société. Ce cadre comprend cinq grandes catégories à considérer et à examiner par l’équipe Rh : relations, conformité, coût, capacité et aptitudes.

l’augmentation de la production

de soja certifié aidera à relever

les défis envi-ronnementaux

et sociaux de l’industrie.

l’analyse des ressources humaines peut fournir un lien tangible entre la stratégie des rh et la performance de l’organisation.

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24 | The KPMG Difference | noveMbre 2013

les experts de KPMG ont pour objectif de partager leur expertise avec vous. nous mettons ici en évidence quelques-uns des événements clés, récents et à venir, où vous avez eu (ou aurez) la chance et le plaisir de côtoyer les auteurs et les penseurs qui sont à la source de cette expertise.

rencontres

le deuxième congrès européen sur l’Asset ManagementCréer de la valeur par la gestion des actifs physiques. Le 17 octobre denier, en collaboration avec l’ «Institute of engineering Technology» nous avons organisé un évènement qui a réuni des experts de premier plan sur la gestion des actifs matériels et qui nous a offert la possibilité de mieux comprendre l’application directe de ces pratiques dans le milieu des affaires.

Autres perspectivesLes modifications dans le cadre réglementaire font partie de la nouvelle réalité, dans tous les secteurs. Les experts de KPMG organisent des événements tout au long de l’année pour vous informer sur les dernières modifications et l’impact qu’elles auront sur votre entreprise.Cet automne, les thèmes se concentrent sur l’IFRS et les différentes mises à jour fiscales.

sur la photo, de gauche à droite : Koen de loose (Advisory Partner), Ann duchene (Advisory senior Manager), Frans Simonetti (Audit senior Manager), Peter Geeraerts (Advisory senior Manager), Colin Martin (Partner KPMG UK) et Kenneth Vermeire (Partner Audit).

Formation iFrS Le 19 septembre dernier, une équipe d’experts de haut niveau en matière de services financiers de KPMG, a partagé ses points de vue sur les modification des normes IFRS. Plus de 150 personnes ont pu participer et acquérir des connaissances concrètes pour se préparer aux changements de réglementa-tion auxquels leurs entreprises seront confrontées.

ExPErTS KPMG

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noveMbre 2013 | The KPMG Difference | 25

le «Big data» un nouveau terrain de jeu pour les marketeurs avisés du secteur de la distribution

Un dernier mot

les données commercialesDeux termes résument bien à quel point les données sont omniprésentes dans notre monde actuel :• «zettabyte» - le chiffre 1 suivi de 21 zéros que certains analystes estiment être la quantité d’informations, en octets, disponibles aujourd’hui sur Internet.• «data puking» - (indigestion de données) une expres-sion qui –  bien qu’inélégante – suggère que beaucoup de ces informations sont indigestes et malvenues.Vous en savez plus sur vos clients que jamais. Mais combien de ces données vous aident-elles réellement dans la ges-tion de votre stratégie d’entreprise ?Les commerçants de détails, en particu-lier, ne sont que trop conscients de ces deux phénomènes. Le développement de systèmes d’enterprise Resource Planning (eRP) a ouvert la possibilité de distribution de l’information dans toute l’entreprise, que ce soit, au niveau national, entre les magasins ou, au niveau international, entre les continents. L’avènement de l’Internet a conduit à une augmentation exponentielle de la quantité d’informations sur la clientèle et des connaissances disponibles.

l’impact des réseaux sociauxMais les réseaux sociaux pourraient bien être la goutte qui fait déborder le vase. La pénétration globale de Twitter parmi les utilisateurs d’Internet est d’environ 10 %. Cependant, 177 millions de tweets sont déjà envoyés chaque jour.Avec les réseaux sociaux, un nombre relativement faible de personnes représentent une part de contenus disproportionnée, il est donc facile de réagir excessivement dans cette ambiance. Avec les nouveaux canaux de réseaux sociaux, qui rendent presque illimité le montant potentiel d’informations commercialement pertinentes, il est tentant de tout simplement déclarer forfait face à l’inondation et de se retourner vers les anciennes données commerciales et la bonne vieille intuition. Pourtant, certaines sociétés apprennent à manipuler cette nouvelle génération de données à leur avantage.Bien connaître son client peut aider à façonner le développement de produits, des prix et de la marque. Mais cela exige des compétences appropriées. Les commerçants de détail peuvent repérer les tendances, adopter un certain point de vue et l’envoyer vers des consommateurs qui le communiquent ensuite via les réseaux sociaux. en trouvant les moyens de prospérer malgré les perturbations, les détaillants peuvent transformer ces menaces en opportunités.

‘Mesure’ du comportement des consommateursUn concept en vogue dans les cercles de marchés de consommateurs est le «shopper marketing». Il s’agit d’une stratégie qui interprète et intervient dans (ou influence positivement) le processus d’achat en magasin. Même si les acheteurs tentent généralement d’éviter les achats impulsifs et de gérer leurs budgets, les décisions hâtives prises à

certains endroits du magasin sont encore d’énormes déclencheurs d’achat pour les articles à forte marge.C’est pourquoi les commerçants de détails doivent comprendre le comporte-ment de leurs consommateurs dans le magasin. Les entreprises d’études ana-lytiques utilisent des données tirées de caméras de sécurité présentes en maga-sin pour suivre les clients. Les données peuvent aider à découvrir comment les clients se déplacent dans un magasin, combien de temps ils passent dans cer-tains endroits et le pourcentage de temps consacré à l’achat rentable.

Jongler avec les donnéesMais la partie la plus difficile du puzzle de données est sans doute d’accorder ce que vous apprenez de vos clients avec ce que vous saviez déjà. Les systèmes eRP traditionnels ne sont tout simplement pas conçus pour faire face à la quantité de données produites actuellement, ou

pour les présenter d’une manière lisible et utile pour les commerçants ou le service financier de l’entreprise. Les fournisseurs d’applications, tels qu’Oracle et SAP, débarquent avec des solutions énormes pour gérer les gigantesques volumes de données.Cela ressemble à une aire de jeux pour des marketeurs. et, à certains égards, ce l’est. Mais les nuages à l’horizon sont les clients eux-mêmes. Ils ont également accès à l’information, en particulier les prix, ce qui pourrait entraîner trop de commerçants de détail dans une course vers leur perte, lorsqu’ils cassent les prix pour réagir à la menace d’informations en temps réel. Cela devient encore plus difficile lorsque les commerçants de détail n’ont pas associé prix et stocks disponibles à travers leurs propres canaux. Une réaction des consommateurs contre le partage des données doit encore être concrétisée sur une échelle significative. Les commerçants de détail peuvent collecter tous les « zettabytes » qu’ils veulent, inévitablement, ils ne pourront réussir qu’en s’attirant la confiance des consommateurs.

Le Groupe Casino, le géant de la distribution française, a développé une application smartphone qui permet aux clients d’établir une liste de courses avant d’entrer dans le magasin, et leur propose des offres en fonction de leurs préférences.La technique de tarification de Casino s’affranchit des divergences entre les magasins (ou entre rayons et caisse) en un instant, et permet à la chaîne de réagir en peu de temps et d’opérer rapidement des modifications, quand ses concurrents modifient leurs prix. Tesco suit le même chemin avec une application qui donne au client son itinéraire le plus rapide par rapport au magasin choisi, en fonction de sa liste d’achats.

rETAil

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26 | The KPMG Difference | noveMbre 2013

Et si l’industrie textileconnaissait un nouvelessor grâce… au lait ?

Cela peut surprendre, pourtant, la fibre de laitest une innovation durable et une nouvelle

opportunité économique. D’ici peu, une chemiseen fibre de lait sera bel et bien une réalité.

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en gestion, combinées à nos connais-sances en matière d’audit, de fiscalité et à notre expertise en réglementations, nous permettent de mettre en rapport vos défis avec les enjeux industriels et les technologies qui peuvent vous aider à faire face à l’avenir.

nous sommes là pour vous aider à réussir une transformation durable.

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Et si l’industrie textileconnaissait un nouvelessor grâce… au lait ?

Cela peut surprendre, pourtant, la fibre de laitest une innovation durable et une nouvelle

opportunité économique. D’ici peu, une chemiseen fibre de lait sera bel et bien une réalité.

Mais comment innover enmaîtrisant les risques ?

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Page 28: THE KPMG Difference - November 2013 (in French)

Les fibres de lait en chiffresErik ClinckPartnerKPMG Réviseurs d’EntreprisesT : +32 (0)3 821 18 55E : [email protected]

L’impact cumulatif des réglementationsKoen De LoosePartnerKPMG AdvisoryT : +32 (0)2 708 43 17E : [email protected]

La gestion des actifs physiquesDaniël PaironPartnerKPMG AdvisoryT : +32 (0)3 821 19 41E : [email protected]

L'indicateur M&AYann DekeyserPartnerKPMG AdvisoryT : +32 (0)3 821 18 64E : [email protected]

La Fairness TaxDirk Van StappenPartnerKPMG Conseils Fiscaux et JuridiquesT : +32 (0)3 821 19 18E : [email protected]

Les plus-values sur actionsDirk Van StappenPartnerKPMG Conseils Fiscaux et JuridiquesT : +32 (0)3 821 19 18E : [email protected]

RencontresNatalie RomboutsBrand and Events ManagerKPMG Support ServicesT : +32 (0)2 708 49 56E : [email protected]

RetailLudo RuysenPartnerKPMG Réviseurs d'EntreprisesT : +32 (0)3 821 18 37E : [email protected]

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