"THE INNER SKIN" : A COLLECTIVE EXHIBITION
-
Upload
vitale-design -
Category
Documents
-
view
219 -
download
1
description
Transcript of "THE INNER SKIN" : A COLLECTIVE EXHIBITION
la peau intérieure(the inner skin)
MARC ATLAN • ANTOINE ET MANUEL • MATHILDE BRETILLOT • MATALI CRASSET
• ÉLITIS • CHRISTIAN GHION • JACOB + MACFARLANE • ERIC JOURDAN
• PHILIPPE MAYAUX • MATT SINDALL • VITALE(DESIGN) • 1100: ARCHITECT
une exposition de papier peint
an exhibition of wallpaper
papier peint : la peau intérieure
la galerie blanche
Unité d’habitation Le Corbusier - Briey, France
Association La Première Rue
30 juin - 5 novembre 2006
Catalogue d’exposition
Photographie : ilario_magali
Editeur des prototypes : Élitis
PARTENAIRES
Ministère de la Culture : DRAC Lorraine
Conseil Régional de Lorraine
Ville de Briey
Société Eurovia
Conseil Général de Meurthe et Moselle
La souris sur le gâteau_post-prod’ numérique
Publimod’photo
Élitis
Cora
Caisse d’Epargne de Lorraine Nord
Créateurs
Marc Atlan : http://www.marcatlan.com
Matali Crasset : http://www.matalicrasset.com
Jacob + MacFarlane http://www.jakobmacfarlane.com
Antoine et Manuel : http://www.antoineetmanuel.com
Elitis : http://www.elitis.fr
Eric Jourdan
Matt Sindall : http://www.mattsindall.com
Christian Ghion : http://www.christianghion.com
vitale(design) : http://www.vitale-design.com
Philippe Mayaux
1100: Architect : http://www.1100architect.com
Mathilde Bretillot : http://www.mathildebretillot.com
Commissariat : vitale(design)
Direction Artistique : Steven VitaleMatt SindallIlario et Magali SerranoVincent Dietsch
Présidente de l’association : Vincente Ferry
Photographie : ilario_magali
Retouches d'images : Anthony Knapik-Bridenne la souris sur le gâteau
Editeur des prototypes : Élitis
Remerciements aux habitants de la Cité Radieuse Le Corbusier de Briey-en-Forêt :
Erika Boffelli Ségolène Christophe-Cochet
Gilles de Rango Cathy et Marie Fischer
Kathleen Girardin Véronique Léonard et Jean-Claude Jarosinski
Francine Levasseur Madame Nowak
Dani et Murielle Octave Pascal Schöning
La peau intérieure
“Le papier peint, apparu en occident au XVIIIe siècle, n'a
cessé d'évoluer avec les styles et les progrès techniques.
Durant le XXe, ce médium a trouvé son renouvellement avec
l'art nouveau, le modernisme, et la culture pop. Mais son
évolution picturale s'est arrêtée dans les années 80.
Aujourd'hui, au début du XXIe siècle, au moment où la
création plastique et les nouvelles technologies s'exacerbent
mutuellement et nous subjuguent par leurs prouesses, il
semblerait que le papier peint ne soit plus à l'honneur, et
encore moins à la mode. On n'y pense pas et il a perdu son
intérêt en tant que témoin des goûts d'une époque.
Pour tenter de comprendre ce fait et éventuellement y
remédier, cette exposition a pour ambition de tenter l’amorce
d’un renouveau du papier peint.
Evidemment, il existe actuellement dans le commerce et
dans la presse spécialisée, des créations contemporaines de
papier peint. Il s’agit très souvent de panoramiques: images
uniques qui recouvrent les murs, donnant des compositions
picturales de très grands formats. Ces créations, parce
qu'elles subissent les contraintes du sur mesure, ne rentrent
pas dans la logique de rentabilité déjà constatée vers 1785
par Sébastien Mercier quand il décrivit ce support alors
nouveau :
“La peinture arabesque a repris faveur après des siècles d'oubli.C'est un genre de décoration agréable mais coûteux. Qu'a-t-onfait? On a trouvé le secret de la mettre en papier et le coup d'oeilsera pour le fortuné médiocre comme pour les riches."(Sébastien Mercier "Tableau de Paris").
Aujourd'hui, pour ce projet, un groupe d'architectes,
designers et plasticiens reconnus au niveau international,
sont invités à s'exprimer par la création de papiers peints à
raccords. Tous ont déjà prouvé leur capacité à innover dans
leur domaine et à influencer notre environnement culturel.
Dans ce contexte, ils expérimentent les questionnements liés
à l'agencement d'éléments plastiques dans les contraintes
de leurs répétitions sur du papier à coller aux murs de la Cité
Radieuse de Briey. Avec quels dessins, quelles significations,
quels rythmes, quelles couleurs, et quels rapports à l'espace,
le papier peint deviendra t-il contemporain du début de notre
siècle ?
Sous forme de prototypes fabriqués selon des procédés
actuels et collés aux murs, les propositions de nouveaux
papiers peints se concrétisent dans l'espace de La Galerie
Blanche, exposés à la lumière de l'architecture de Le
Corbusier.
Les prototypes sont accompagnés de photomontages en grand
format (100x80cm) créés par les photographes ilario_magali. Y
figurent plusieurs habitants de la Cité Radieuse de Briey qui
ont accepté de se laisser photographier. Ils ont posé devant un
des murs de leur appartement sur lequel, grâce à des
techniques avancées de traitement d'image, seront
virtuellement intégrés les modèles de papier peint.
Chacune de ces images nous permet de découvrir le contact
entre deux mondes d'expression visuelle: le premier, celui des
créateurs qui s’expriment par des choix dans la façon de
produire de l'originalité et ayant pour mission de donner sa
consistance à un objet par la maîtrise de son apparence, le
second, celui des usagers qui s'expriment par des
acquisitions, avec leurs façons de se les approprier et de les
agencer dans un espace de vie intime.
A travers le prisme du regard et du talent des photographes,
les émotions imprévisibles procurées par ces images
associées à la présence du papier peint tapissé dans la galerie,
révèlent l’aspect vital de la vocation esthétique de ce dernier:
être la peau intérieure de l’habitat.
Vincent Dietsch
La Cité Radieuse de Le Corbusier_Briey-en-Forêt photo_P.Volpez
Première Rue aux couleurs d’origine photo_C.Tolleron
La Cité Radieuse de Briey-en-Forêt
Le Corbusier (1887-1965) est parmi les architectes du XXe
siècle, le plus connu. Sa notoriété dépasse le cercle des
spécialistes pour atteindre le grand public. Cette situation,
rare pour un architecte, n'est pas uniquement
française. Elle se vérifie sur le plan international.
Les historiens de l'architecture ont vu dans "l'unité
d'habitation" l'une des "hypothèses les plus intéressantes"
de la période moderne. Elle est l'aboutissement d'un long
travail théorique.
Après Marseille, quatre unités nouvelles seront construites :
à Nantes, à Berlin, à Briey et à Firminy . A travers ces cinq
réalisations (nettement différentes les unes des autres) Le
Corbusier a donné forme à l'une des recherches les plus
originales de l'architecture et de l'urbanisme du XXe siècle.
L'association La Première Rue
L’association La Première Rue est née en 1989 du parrainage
international d’une trentaine d’architectes et d’artistes qui
ont voulu contribuer à la protection et à la valorisation de
cette œuvre majeure du patrimoine architectural moderne :
l’Unité d’habitation de Briey-en-Forêt, inaugurée en 1960.
L’association s’est fixée un double objectif : d’une part
contribuer par des expositions, salons, conférences et visites
guidées des lieux, au rayonnement de l’architecture moderne
et, d’autre part, permettre aux scolaires, étudiants,
architectes, chercheurs et au grand public de s’immerger
dans l'oeuvre de Le Corbusier, d’approfondir leurs études et
d’enrichir leurs connaissances.
Pour ce faire, l’association dispose au premier niveau de
plusieurs appartements en «duplex» imbriqués de manière
caractéristique autour d’un long couloir (inscrit à l’Inventaire
supplémentaire des Monuments Historiques), que Le
Corbusier assimilait à une ‘’rue’’ d’où le nom adopté par
l’association.
la galerie blanche
Chaque année La Première Rue organise dans sa Galerie
Blanche plusieurs expositions temporaires consacrées aux
tendances modernes et contemporaines de l'architecture, du
design et des arts plastiques.
Parmi les personnalités les plus marquantes qui y ont été
exposées au fil des différentes politiques culturelles de
l'association, citons John Hejduk (1991), Philip Johnson
(1992), Peter Joseph (1998), Diener & Diener (1999), André
Wogensky (2000), Peter Downsbrough (2001), Marthe Wéry
(2002), Gilbert Fastenaekens (2004)...
Pour cette exposition, la scénographie comprendra les
modèles de papiers peints imprimés accompagnés des
photomontages correspondants.
PRÉSENTATION DU LIEUX D’EXPOSITION
Philippe De Gobert : "photographie construite"_2005
Gilbert Fastenaekens : “temps photographique / retards en papier”_2004
Marthe Wéry : “Utrecht 92 / Briey 02”_2002
Peter Downsbrough “et”_2001
MATT SINDALL_DESIGNER - PARIS
J'ai voulu créer un tissage techno-gothique qui transforme lasurface du mur en un paysage de dunes de bronze embouti qui n'apas de fin.
Matt Sindall_chez Madame Nowak photographie : ilario_magali
MARC ATLAN_DESIGNER - CANAL VENICE, CALIFORNIA
Une abstraction à la fois décorative et minimale...Basée sur un élément référenciel au support mural...
Illusion de technologie vernaculaire...Faux-semblant en trompe-l’œil
Marc Atlan_chez Gilles de Rango photographie : ilario_magali
CHRISTIAN GHION__DESIGNER - PARIS
Heteropteryx Dillatata
Christian Ghion_chez Dani et Murielle Octave photographie : ilario_magali
VITALE(DESIGN)_STUDIO DE DESIGN GRAPHIQUE - BRIEY
À partir d'une photo numérique de taches de lumières dansl'ombre d'une loggia.Un dialogue des raccords pour un motif stimulant et libre adaptéaux contraintes du papier peint. Travail simultané des proportions,de l'impression lumineuse des tonalités, et d'une sensation detexture.
A travers quelque chose de nouveau à voir, nous espérons avoirtrouvé un bon rapport entre ce que donne un papier peint etl'espace dans lequel nous vivons.
vitale(design)_chez Pascal Schöning photographie : ilario_magali
MATHILDE BRETILLOT_DESIGNER - PARIS
Les lés sont posés avec un espace intermédiaire vide (8cm) pourlaisser apparaître le mur(béton brut de préférence) entre les lés.La deuxième intervention consiste à découper, au moment de lapose, certaines parties (le choix est libre) des "branches" dudessin.
Le but de ces interventions est d'utiliser le mur béton brut qui sertde support comme élément graphique. Il participe au dessin dupapier-peint et entre en relation avec lui.
ÉLITIS_ÉDITEUR ET CRÉATEUR DE PAPIERS PEINTS ET TEXTILES - TOULOUSE
Prenez deux thèmes décoratifs ancestraux et récurrents ( cercleset fleurs ).Passez-les à la moulinette informatique.Photographiez-les proprement en situation chez Le Corbusier.Puis imprimez-les délicatement en numérique sur un bel intisséblanc.Coupez et collez.
Vous aimez?
Elitis_chez Francine Levasseur photographie : ilario_magali
ERIC JOURDAN_DESIGNER - PARIS
Un dessin qui nous parle d'un univers de campagne, decollines....
Un dessin sur nos murs pour voir au loin le village d'en face.
Eric Jourdan_avec Véronique Léonard et Jean-Claude Jarosinski photographie : ilario_magali
MATALI CRASSET_DESIGNER - PARIS
Chlorothèque
ChlorothèqueUn papier peint, mémoire d’une bibliothèque végétale imaginaire :un jardin de rêves. Un jardin extraordinaire fait d’espèces improbables à la croisée dunaturel et de l’artificiel.
De loin un rythme de papier peint presque classique, de près toutun monde à découvrir.
ANTOINE ET MANUEL_STUDIO DE DESIGN GRAPHIQUE - PARIS
Nous avons imaginé une façade sans fin, composée d'étagessuperposés. Jeu graphique, réflexion sur la question de l'ornementarchitectonique. Chaque niveau est une scène où se joue un petitdrame. Nous aimons l'idée que celui qui occupera la pièce tapisséede ce papier peint se perde dans des rêveries et se raconte sespropres histoires. La construction en étages structurée par lesescaliers guide l'œil puis le piège dans ce labyrinthe semblable àun jeu de plate-formes.
On peut le poser comme un papier peint traditionnel, ou biencomposer sa propre "skyline" en séparant les lés, en les découpantet en jouant sur les hauteurs.
Antoine+Manuel_chez Ségolène Christophe-Cochet photographie : ilario_magali
PHILIPPE MAYAUX__ARTISTE CONTEMPORAIN - MONTREUIL
voici le motif, bien étrange je l'avoue, pour notre projet.
Il s'agit de n'imprimer sur le papier que le motif en vernis ou enpelliculage. L'ensemble sera donc tout blanc et on ne verra le motifque sous un certain angle de lumière. Les loups apparaîtrontcomme par magie et de temps en temps. Le papier regarde leregardeur regardé.
Philippe Mayaux_chez Cathy et Marie Fischer photographie : ilario_magali
1100: ARCHITECT_AGENCE D’ARCHITECTURE - NEW YORK
Le papier peint corbuséen Architect 1100 fut conçu avec unelogique similaire à celle du Cadavre Exquis, un jeu surréaliste desannées 1920 dans lequel la forme humaine est divisée en troissegments : la tête, le torse et les jambes. Chaque partie a étéréalisée au moyen d’un «dessin automatique» et l’assemblage destrois sections combinées forme le «cadavre exquis» final.
Le dessin, en outre, tient compte des idées modulaires de fluiditéet de l’échelle humaine de Le Corbusier — à l’intérieur de chaquecube de 90 x 90 se trouve la suggestion des formes corporelles :une courbe qui peut être, au niveau des yeux, interprétée commedes yeux ou une bouche pouvant également être vue comme unepoitrine ou une taille aux intervalles inférieurs du motif. La formedu Cadavre Exquis (composé de la tête: Le Corbusier, du torse: lesintestins et des jambes : jambières de cow-boy) est intégré contrel’interprétation topographique d’un rideau de dentelle à volants.Les longues lignes et les petits détails de sa courbures’enchevêtrent avec les détails d’un paysage de forêts environnant.
JACOB + MACFARLANE_ARCHITECTES - PARIS
Breathing paper.
« Breathing Paper » est pensé de manière à générer un mur où desouvertures itératives laisseraient à l’observateur la possibilité d’yvoir ou un paysage inconnu ou un vide.
Ces ouvertures génèrent l’idée d’un plus large espace au-delà desmurs confinés d’une pièce et permettent à chacun de rêver àd’autres univers.
Photography : ilario_magalihttp://www.ilariomagali.com
Retouches image : Anthony Knapik-Bridenne_ la souris sur le gâteauhttp://lasourissurlegateau.com
PRESS FILE:http://www.vitale-design.com/PDF/WALLPAPER.pdf
DOSSIER DE PRESSE :http://www.vitale-design.com/PDF/PAPIERPEINT.pdf http://www.vitale-design.com/