The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 4
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Juillet / Août 2009
Volume 4 – Numéro 4www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – BimestrielPP41129557
avec les techniques de refroidissement à l’eauCultiver tout l’été
Plantes d’intérieur :anthurium et amaryllis
Les plantes médicinales :
armes de destruction massive
Point de mire surHydrotek International
Bob Marley : un lis en héritage
Amaryllis Hippeastrum ‘White Christmas’
4 | Volume 4 – Numéro 4
BOTANIQUE Juncus Effusus f. ‘Spiralis’ et compagnie Par M. Blais
Physiologie des plantes Les racines Par S. Sainte-Anne
Les plantes médicinales : armes des destruction massive Par Sylvie Laberge
DÉCOUVERTES Le coin au trésor Par Sylvie Laberge
65e anniversaire de la naissance de Bob Marley Par R. Steffens
Et nos rubriques habituelles : Éditorial 5 Trucs et astuces 20 Galerie 32-33-36 Q & R 50-51 Nouvelles de l’industrie 58-60-62
TABLE DES MATIÈRES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Publié par : Green Publications Vertes • Directeurs de la publication : Roxanne Lekakis [email protected] et Stan Daimon • Rédacteur en chef : Bruno Bredoux [email protected] Directeur des ventes et du marketing : William Fitzmaurice [email protected] • Comité de rédaction : Helene Jutras, Bruno Bredoux, Roxanne Lekakis, André Faucher, William FitzmauriceDirection artistique : André Faucher emanescencedesign.com • Coordination éditoriale : Bruno Bredoux • Ont collaboré à ce numéro : Micheline Blais, Bruno Bredoux, Geary Coogler, Stan Daimon, Daniel Fortin, Steve Gallo, Hydro Innovations, Helene Jutras, Roxanne Labelle, Sylvie Laberge, Patrick Laberge, Rose Laforêt, Nicole Pascoe, RQGE, Jean-Félix Savard, R. Steffens, William Sutherland, Dr. John A.A. Thomson, vieux bandit. • Traduction : Helene Jutras, trad. a. • Conception de la couverture : André Faucher, d’après une photographie de Daniel Fortin (Amaryllis Hippeastrum ‘White Christmas’) • Illustrations : D.R. • Illustrations : Adobe Photoshop Tutorials • Distribution : voir notre site Internet www.tigmag.com pour une liste complète de nos distributeurs • Administration : Roxanne Labelle [email protected] • Renseignements : [email protected].
Le Jardinier d’Intérieur, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA, téléphone : 450 628-5325, télécopieur : 450 628-7758, site Internet : www.tigmag.com. © 2009, Les Publications Vertes, Laval, QC, Canada
Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur. En cas d’erreur ou pour toute information erronée provenant d’un de nos auteurs, la responsabilité du magazine (Le Jardinier d’Intérieur) et de l’éditeur (Publications Vertes) ne peut être engagée. De même, l’éditeur décline toute responsabilité pour tout problème résultant de l’application infructueuse d’un conseil prodigué par un auteur dans un article de ce magazine.
Envoi Poste-publications – Convention no PP41129557. Postes Canada : retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada aux Publications Vertes, case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. U.S. Delivery and Subscriptions: Periodicals Postage Rates are paid in Laval, QC (Canada) H7P 5S1 – Post Canada Agreement PP41129557. U.S. Post Master: Return undeliverable items to Green Publications, PO Box 52046, Laval, Québec, H7P 5S1, Canada. Numéro de convention de Poste-publications de Postes Canada : PP41129557 – Dépôt légal : 1er trimestre 2006. Bibliothèque nationale du Canada, no D927565. Bibliothèque nationale du Québec. ISSN : 1718-1097.
Imprimé au Canada par Litho Mille-Îles ltée, Terrebonne (Québec) J6Y 1N9.
JARDINAGE INTÉRIEUR Cultivez tout l’été! Par Hydro Innovations
Les Anthurium Par Daniel Fortin
Questions et réponses au sujet de SUPERThrive® Par Dr John A.A. Thomson
Belles, mais éphémères… les amaryllis Par Daniel Fortin
ÉQUIPEMENT Conseils pour l’arrosage Par Bill Sutherland
Vous débarrasser des bibittes Par J.-F. Savard
Hydrotek, comme un phénix Par Bruno Bredoux
Le nouveau DripCap de CubeCap Par Steve Gallo
N.B. pour consulter notre table de conversion des mesures, reportez-vous à www.tigmag.com.
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Récemment un enfant britannique de 13 ans (un adolescent?) a reconnu être le père d’un bébé. Quand les journalistes lui ont demandé ce qu’il comptait faire « économiquement » pour élever son enfant, le jeune homme n’avait aucune idée de ce que cela signifiait… en pleine crise économique! Économie, c’est le mot que l’on a le plus entendu ces derniers mois.
Qu’en est-il pour les plantes? La revue médicale britannique The Lancet avait-elle porté un coup mortel aux plantes médicinales en 2005? Des chercheurs du département de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne (Suisse) y affirmaient que l’homéopathie n’a pas plus d’effet qu’un placebo. De l’eau sucrée, de l’eau distillée ou des gélules factices auraient le même effet sur des patients se soignant avec des produits homéopathiques.
Dans l’éditorial, la revue accusait :
« Pendant trop longtemps, l ’homéopathie a bénéficié d’un laisser-faire politiquement correct. Mais plus les preuves de l ’efficacité de l ’homéopathie se diluent, plus elle semble populaire. [...] [Les médecins n’ont plus qu’à] être honnêtes avec leurs patients sur l ’absence de bénéfices de l ’homéopathie et sur les échecs de la médecine moderne pour répondre à leur attente en matière de soins personnalisés. »
Il faut toutefois rappeler à ce stade que l’homéopathie a des milliers d’années
d’histoire, même si les règles de l’homéopathie moderne ont été mises en place par le Dr Samuel Hahnemann (médecin et pharmacien) au 18e siècle.
Les conclusions des chercheurs reposent sur plus de 200 études comparatives de médicaments traditionnels, de traitements homéopathiques et de placebos, dans le domaine d’infections respiratoires, d’allergies, d’asthme, de douleurs articulaires et de problèmes gastro-intestinaux. Ces études démontrent que les traitements allopathiques et homéopathiques sont supérieurs aux placebos. Mais les tests cliniques réalisés en laboratoire par l’équipe de chercheurs suisses pour reproduire les résultats de ces études prouvent au contraire que l’homéopathie ne donne pas de meilleurs résultats qu’un vulgaire placebo. Encore une fois la polémique enfle autour d’expériences de laboratoire difficiles à croire qualitativement parlant.
Mais peu importe ces polémiques justement, car en ces temps de crise économique, l’homéopathie ne s’est jamais mieux portée. « Pourquoi l ’homéopathie a-t-elle un tel succès? » s’interroge Doctissimo.fr. « Les idées des années 30 sont-elles de retour? » semble lui répondre le quotidien français Le Monde.
Le journaliste analyse la crise économique actuelle à travers le rapport à la Nature de la société allemande de l’entre-deux guerres. « Le “bio” d’hier étaient la randonnée Wandervögel, le naturisme, le végétarisme, les produits de la ferme, l ’homéopathie, les chants populaires collectifs, les fêtes dans les champs. Les ennemis étaient
la science, la modernité et la ville : tout ce qui est trop sèchement rationnel, impérieusement progressiste, industriellement aliénant. » Plus loin, il poursuit : « Les concepts de “nature” et d’harmonie cosmique sont remis au goût du jour par les écolos, bien qu’aujourd’hui plus puritains qu’hier par influence américaine. Le retour à la terre et la vogue du “bio” consolent de la production apatride délocalisée, aux mains de multinationales manipulatrices. Le “petit” producteur s’allie au “petit” commerçant contre les “gros” : grande distribution, multinationales agroalimentaires, capitalisme cosmopolite, impérialisme américain (Monsanto). »
Alors en pleine crise économique, l’humain tend à se réfugier dans la Nature, à chérir ses plantes, à y trouver des remèdes ancestraux… Pas de crise économique pour nos herbes, nos f leurs, nos arbres… Le jardinage réduit le stress et apaise l’âme.
Bruno [email protected]
Éditorial
Crise économiquepour les plantes?
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ÉDITORIAL
Explications sur le refroidissement à l’eauPar Hydro Innovations
Cultiver tout l’étéCultiver tout l’été
Volume 4 – Numéro 4 | 9
IntroductionLe refroidissement à l’eau existe depuis un certain temps, mais il a jusqu’à tout récemment été réservé à l’éclairage et n’a été utilisé que par un petit groupe de pionniers aventureux. Maintenant qu’apparaissent de nombreux produits refroidis à l’eau, le refroidissement à l’eau devient plus populaire, et le jardinier moyen commence à y voir des avantages. Il existe d’excellentes raisons de réf léchir à effectuer cette transition.
Définition : système de refroidissement à l’eauUn système de refroidissement à l’eau est un ensemble complet de refroidissement qui peut comprendre plusieurs composantes. Le système est généralement constitué de conduites d’eau partant d’un réservoir refroidi ou d’une source d’eau fraîche vers divers échangeurs de chaleur, appareils d’éclairage, boîtiers de refroidissement pour les régulateurs ou générateurs de CO2. Ces appareils diminuent la chaleur à la source, ce qui est essentiel pour que le système soit efficace. Les produits refroidis à l’eau sont en mesure de capter la chaleur produite par l’équipement de jardinage et de l’entraîner rapidement hors du jardin, avant qu’elle ne s’y dissipe et ne s’y dissolve dans l’air.
Le refroidissement à l’eau et le refroidissement à l’airLe refroidissement à l’eau est beaucoup plus efficace et efficient que le refroidissement à l’air. La conductivité thermique et la capacité thermique précise de l’eau sont toutes deux beaucoup plus importantes que celles de l’air. Il existe une formule pour expliquer cela; essentiellement, l’eau est capable de retenir quatre fois plus de chaleur que l’air et de l’absorber 20 fois plus rapidement. Prenons un exemple pratique. Une personne qui se baigne dans une eau à 4°C souffrira d’hypothermie en quelques minutes, alors qu’une personne qui se promène à l’extérieur lorsque l’air est à 4°C sera en parfaite sécurité pour des heures et des heures.
Ce principe ne s’applique pas uniquement au refroidissement par air de vos réf lecteurs, mais a également son importance pour votre système de climatisation. Lorsque la chaleur est
relâchée dans une pièce, nous perdons notre capacité de l’en extraire efficacement. Seuls 30% de l’énergie utilisée par la climatisation sont convertis en puissance refroidissement utilisable. C’est donc dire que 70% de l’énergie consommée par un système de climatisation est utilisée pour faire fonctionner l’appareil lui-même. De plus, l’air peut seulement être refroidi à l’aide d’électricité, alors qu’il existe plusieurs façons de refroidir l’eau en consommant peu ou pas d’énergie :
1. La façon la plus éconergétique de refroidir l’eau est d’utiliser de grands réservoirs dans un système à recirculation et de refroidir l’eau de façon passive. Cependant, selon la capacité de refroidissement dont vous avez besoin, ce système peut requérir des réservoirs contenant des centaines de gallons d’eau.
2. Les échangeurs de chaleur et les ventilateurs utilisant l’air extérieur peuvent être utilisés pour refroidir l’eau chaude avant qu’elle ne pénètre à nouveau dans le réservoir. Cette méthode est très efficace et peut réduire la taille du réservoir requis.
3. Utiliser des refroidisseurs pour le réservoir est extrêmement efficace. Ils consomment de l’électricité, mais sont tout de même beaucoup plus éconergétiques que les climatiseurs.
4. Certains systèmes à circuit ouvert utilisent de l’eau froide provenant directement d’un robinet ou d’un puits. Cela n’est éconergétique que si l’eau provenant d’un service public est réutilisée à d’autres fins, ou si l’eau du puits retourne vers celui-ci. Dans certains systèmes de refroidissement à l’eau, vous pouvez réutiliser l’eau usée ou la solution nutritive utilisée. Vous en doublez donc l’utilité avant de l’évacuer.
Lorsque vous utilisez le refroidissement par air, vous êtes à la merci des éléments extérieurs. La température et l’humidité de l’air introduit dans le jardin pour le refroidir varient d’un jour à l’autre. L’air est imprévisible et les conditions idéales ne se présentent que quelques mois chaque année. Avec un système à refroidissement par eau, tant que vous contrôlez la
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | INTRODUCTION
température de l’eau, vous pouvez contrôler votre environnement de culture. Ce système est entièrement prévisible et, s’il est installé correctement, il est également sécuritaire et fiable.
L’apport d’air extérieur pour refroidir vos lampes crée également un certain nombre de problèmes. Vous devez résoudre les problèmes des insectes nuisibles, de la perte de CO2 et des lentilles de réf lecteurs salies. Vous devez également extraire les odeurs indésirables, et ajouter le bruit d’un ventilateur à tout cela. Avec un système de refroidissement à l’eau, deux petites conduites d’eau sont les seules choses qui entrent et sortent de votre jardin. C’est tout. Les conduites d’eau peuvent être installées pratiquement n’importe où, alors que les conduites d’air comportent certaines limites.
Avec un système de refroidissement par eau, vous n’avez pas besoin de faire de grands trous dans les murs et les plafonds pour y installer des conduites de refroidissement. Dans un jardin comportant de nombreuses lampes, il faudrait faire plusieurs trous pour fournir suffisamment d’air pour un système de refroidissement par air. Avec un système de refroidissement par eau, il suffit de deux petits trous pour les conduites. En fait, le jardin tout entier peut être refroidi simplement avec ces conduites d’eau, peu importe sa taille et l’équipement qu’il contient.
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INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Jardinage en climat chaudLa plupart d’entre nous ont des problèmes avec la chaleur dans nos jardins. Résultat, la plupart d’entre nous sont incapables de cultiver durant les mois d’été. Bien qu’il soit décevant de fermer le jardin pour deux ou trois mois, c’est la procédure normale dans l’industrie du jardinage intérieur, et nous planifions chaque année cette interruption. Le jardinage intérieur est le seul secteur de l’industrie du jardinage qui perçoit l’été comme étant un temps mort. C’est un bon moment pour prendre des vacances, mais pendant ces mois, votre jardin vous coûte de l’argent. Il n’existe que deux façons de contourner ce problème : un système de climatisation coûteux et énergivore, accompagné de ventilateurs bruyants, ou encore un système silencieux, éconergétique, refroidi à l’eau. Le refroidissement à l’eau ne concerne plus uniquement l’éclairage : le système peut comprendre des générateurs de CO2, des boîtiers de refroidissement des régulateurs, la réduction de la température ambiante et l’éclairage.
Les climatiseurs ne sont plus requis, et il n’est pas non plus nécessaire de fournir un apport en air extérieur pour contribuer au refroidissement de l’éclairage. Imaginez avoir le contrôle total sur votre jardin, à longueur d’année, peu importe la température extérieure, le tout
simplement activé par une pente, un réservoir et un refroidisseur à l’eau. Ce type de système est facile à installer, fonctionne très bien et requiert moins d’énergie que le refroidissement traditionnel à l’air.
Jardinage en climat froidUn système de refroidissement à l’eau peut parfaitement fonctionner pour ceux qui vivent dans les climats froids. En fait, dans ce cas, il peut réduire la consommation énergétique davantage, car les économies d’énergie dépassent le jardin et s’appliquent à votre demeure. Avec un système de refroidissement par eau, chaque BTU de chaleur provenant du régulateur, des ampoules et du générateur de CO2 peut être capté et réutilisé pour réchauffer votre jardin durant le cycle d’obscurité, ou même pour réchauffer votre maison. On accomplit cela en entreposant l’eau chaude créée durant le cycle d’illumination, avant de rediriger la chaleur là où vous la voulez en utilisant des échangeurs de chaleur et des ventilateurs. Ce type de système peut rapidement et facilement mener à des économies d’énergie considérables.
Climatisation et déshumidification refroidies à l’eau Avec la climatisation refroidie à l’eau, le jardinier moyen peut ajouter autant de refroidissement qu’il en a besoin, dans toute partie de son jardin. Une solution simple pour la climatisation de l’air par refroidissement à l’eau consiste à utiliser un échangeur de chaleur de l’eau à l’air et un ventilateur dans le jardin, une pompe à eau et un réservoir, ainsi qu’une façon de refroidir l’eau. L’eau refroidie est pompée à travers l’échangeur de chaleur, et le ventilateur fait passer l’air ambiant au-dessus de l’échangeur, refroidissant la pièce. Si on utilise un refroidisseur ou un échangeur de chaleur pour refroidir l’eau, il faut le placer à l’extérieur du jardin, ou il ne fonctionnera pas correctement. La chaleur est extraite de l’air par l’échangeur de chaleur à l’intérieur du jardin, et doit être extraite de l’eau à l’extérieur de celui-ci.
L’utilisation de ce type de climatisation peut contribuer à déshumidifier votre jardin, car l’eau refroidie a tendance à faire suinter l’échangeur. On peut recueillir cette eau et l’enlever de la pièce ou l’utiliser au jardin, puisqu’il s’agit essentiellement d’eau pure extraite de l’air. Dans un climatiseur refroidi à l’eau, des thermostats contrôlent les ventilateurs. La température de l’eau est maintenue à un niveau préétabli (plus elle est froide, mieux c’est). Le thermostat relié aux ventilateurs est ajusté selon la température que vous souhaitez atteindre dans la pièce, et la vitesse des ventilateurs augmente ou diminue en conséquence.
Un climatiseur refroidi par eau jouit d’une grande polyvalence pour sa conception. Vous pouvez placer les échangeurs de chaleur n’importe où, et vous pouvez en ajouter autant que vous le souhaitez. De cette façon, vous pouvez disperser l’air refroidi exactement là où vous le voulez.
Générateurs de CO2 refroidis à l’eauCes appareils sont relativement nouveaux sur le marché, et sont offerts en deux tailles : l’appareil standard, conçu pour les jardins de taille moyenne à grande, et une version plus petite, qui sera lancée prochainement, pour les environnements comme les huttes et les placards. Ces générateurs utilisent un échangeur de chaleur de l’eau à l’air installé directement au-dessus de la f lamme. Lorsque l’eau fraîche circule à travers l’échangeur, elle absorbe la majeure partie de la chaleur créée par la f lamme, transportant cette chaleur hors du jardin. Le générateur refroidi à l’eau peut extraire plus de 80% de la chaleur produite par la f lamme. Un réglage standard de 12 000 BTU ne causera le relâchement dans le jardin que de 2 500 BTU. Un générateur traditionnel relâche 100% de cette chaleur dans le jardin, ce qui nécessite un cheval-vapeur entier en climatisation pour contrer ses effets.
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INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Le principal inconvénient de ce système? Pour qu’il fonctionne, il faut utiliser le refroidissement par air : il vous faut donc conserver vos ventilateurs bruyants.
Boîtier de régulateur refroidi à l’eauL’industrie offrira bientôt une nouveauté : la capacité de refroidir à l’eau les régulateurs numériques. Ce produit est un tube d’aluminium refroidi à l’air conçu pour être intégré aux conduites de vos réf lecteurs refroidis à l’air. On utilise un échangeur de chaleur refroidi à l’eau installé sur les conduites pour refroidir l’air qui passe au-dessus du régulateur.
Tous les régulateurs créent une quantité importante de chaleur, dont il faut tenir compte. Règle générale, 1 W d’énergie équivaut à 3,41 BTU. Un régulateur traditionnel à serpentins de 1 000 W génère donc seul environ 3 500 BTU à l’heure. Nous savons tous que les régulateurs à serpentins deviennent très chauds, surtout après plusieurs heures. Ce qui étonne, c’est la chaleur générée par les régulateurs numériques. Les régulateurs numériques semblent considérablement moins chauds que les régulateurs traditionnels, parce que leurs boîtiers en aluminium extrudé dissipent très bien la chaleur. Ils génèrent environ 25% moins de chaleur que les régulateurs à serpentins (et utilisent environ 25% moins d’énergie), mais produisent tout de même plus de 2 500 BTU à l’heure. Refroidir efficacement à l’eau la source de chaleur vous aidera à conserver le contrôle sur la température de la pièce. En prime, vous protégerez vos régulateurs des excès de chaleur, ce qui augmentera leur durée de vie.
ConclusionUn système complet de refroidissement à l’eau représente un investissement initial environ 50% plus élevé qu’un système traditionnel de refroidissement par air. Toutefois, les économies en consommation d’énergie à long terme permettent au jardinier moyen de récupérer ces coûts très rapidement. De plus, la plupart des horticulteurs verront leurs récoltes augmenter une fois qu’ils auront optimisé l’environnement et auront ajouté des récoltes d’été. C’est un investissement qui en vaut le coup pour les jardins de toutes tailles, qui ne doit aucunement être limité au jardinier amateur.
Notre industrie évolue comme elle le doit, et nous avons atteint la capacité maximale du refroidissement à l’air. Les conduites ne peuvent être plus grandes, les ventilateurs ne peuvent déplacer plus d’air, et pourtant la plupart d’entre nous ont toujours des problèmes avec la chaleur. Il est vrai que le passage à un système de refroidissement à l’eau nécessite un certain apprentissage, mais ne laissez pas cela vous intimider : une fois les systèmes en marche, vous verrez que ce n’est pas si compliqué. Vous découvrirez bien vite qu’il s’agit d’un investissement qui en vaut la peine.
Éclairage refroidi à l’eauDe nombreuses entreprises offrent présentement des appareils d’éclairage refroidi à l’eau, principalement de deux types. Les deux types comportent des avantages et des inconvénients, qui dépendent de l’environnement de culture et des besoins précis du jardinier.
Des récipients de refroidissement peuvent être installés à l’intérieur des réf lecteurs existants. Ces récipients sont faits de deux parois de verre entre lesquelles on laisse un jeu. À l’intérieur du tube central se trouve une cavité sèche, dans laquelle on insère l’ampoule. L’eau purifiée est pompée du réservoir et coule à travers l’espace entre les parois de verre, refroidissant ainsi la chaleur générée par l’ampoule. Contrairement aux récipients refroidis à l’eau que l’on a connus dans le passé, dans ceux-ci, l’ampoule n’entre pas en contact avec l’eau. L’avantage principal de la solution des récipients est qu’elle vous permet de placer la lampe beaucoup plus près des plantes.
Comme les récipients en fonction demeurent frais, vous pouvez installer beaucoup plus d’éclairage dans un espace donné, ce qui augmente vos récoltes sans augmenter la surface de culture. De plus, comme on peut placer les lampes beaucoup plus près des plantes, on peut utiliser un éclairage à plus faible wattage et obtenir les mêmes résultats.
Le principal inconvénient de ces récipients? Comme la lumière passe à travers l’eau, cette eau doit être purifiée, et l’intérieur de l’appareil doit rester parfaitement propre, à défaut de quoi une perte de lumens se produira. Faits de verre, ils sont également plutôt fragiles, mais sont sécuritaires une fois installés, tant qu’on les utilise avec un détecteur de débit qui éteindra la lampe en cas de défaillance de la pompe ou de réduction du débit d’eau.
On peut utiliser les échangeurs de chaleur pour refroidir à l’eau l’air de votre système d’éclairage refroidi à l’air. Ces appareils sont conçus pour être reliés au conduit d’air de tout réf lecteur de six ou huit pouces. Ce système fonctionne comme un système refroidi à l’air, au sens où l’air passe toujours au-dessus de l’ampoule, mais il passe ensuite à travers l’échangeur de chaleur, qui le refroidit avant de le rejeter dans la pièce, ce qui élimine le besoin de l’extraire hors du jardin.
Les avantages principaux de ce système sont qu’il peut non seulement être utilisé pour refroidir efficacement la chaleur émise par l’ampoule, mais également pour fournir une climatisation à l’eau. Comme la lumière ne passe pas à travers l’eau, celle-ci n’a pas besoin d’être purifiée. On peut réduire la température de l’eau davantage que celle des récipients refroidis à l’eau, car la condensation n’a pas d’impact sur le fonctionnement de l’appareil.
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CONSEILS ET TRUCS POUR L’ARROSAGE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Après 20 jours de croissance, votre jardin devrait être prêt pour la f loraison. Arrosez toujours les plantes à l’aide de la solution nutritive, à moins qu’elles ne soient déshydratées; dans ce cas, utilisez simplement de l’eau. Une fois les feuilles réhydratées, arrosez avec la solution nutritive. Déshydrater une plante volontairement fragilise les parois cellulaires internes et crée un stress inutile. Toutes les plantes croissent à différentes vitesses. Cela est dû à leur santé, à la condition du substrat, aux techniques d’arrosage, à l’emplacement des plantes par rapport à la lumière, à l’emplacement des ventilateurs, etc. Si vous n’êtes pas à votre aise (sueur, froid ou chaud), vos plantes ressentent la même chose mais ne peuvent quitter la pièce. Souvenez-vous que les plantes croissent par transpiration d’humidité par les feuilles; si la pièce est trop humide, les plantes ne peuvent transpirer. Avant votre prochain cycle de culture, planifiez et préparez-vous. – B.S.
Conseils pour l’arrosage
Solutions domestiques :Micromark, le système d’arrosage automatiqueMicromark, le système d’arrosage automatique, est idéal pour les maisons, les jardins d’hiver ou les serres. Il arrose automatiquement, et on peut choisir la quantité d’eau. Lorsque le réservoir est vide, le système s’éteint automatiquement. C’est un système pratique et simple à utiliser, qui n’utilise qu’un faible wattage. Les goutteurs ajustables contrôlent l’arrosage de chaque plante, et un bouton vous permet de choisir la quantité donnée à toutes les plantes. Deux systèmes sont offerts : le modèle MM41424 offre un réservoir de 2 litres qui suffit jusqu’à 7 jours pour jusqu’à 4 plantes, et le modèle MM41425, avec un réservoir de 7 litres, pour jusqu’à 14 plantes durant 14 jours maximum.
Courriel : [email protected] Web : www.micromark.com.hk
Imaginez ne plus jamais avoir besoin d’arroser vos plantes. Le Blumat, un goutteur automatique, est la solution. Chaque Blumat possède un piston qui pince le tube d’eau pour le fermer. Lorsque le sol est asséché autour du Blumat, le piston permet à l’eau en provenance du réservoir de s’écouler jusqu’à ce que le niveau d’eau
Le goutteur automatique Blumatdu sol soit rétabli. Le piston pince ensuite le tube et arrête l’écoulement d’eau. Chaque plante est arrosée séparément. La plupart des magasins hydroponiques offrent les raccords, les détendeurs et les tuyaux pour le Blumat.
Encourage le système immunitaireà se défendre contre les pathogènes,autant au niveauracinaire que foliaire.
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TRUCS & ASTUCES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Vous débarrasser des
Identification des bibittesLa confusion règne lorsqu’il s’agit d’identifier les parasites des plantes d’intérieur ou d’extérieur. Puisque la saison des « bibittes » intérieures et extérieures revient à grands pas, nous vous proposons ci-dessous une petite liste pour vous permettre de mieux identifier à quelle sorte de parasite/ravageur vous avez affaire et de l’associer à la bonne terminologie.
a) Les acariens tétranyques ou « spider mites » (groupe des arachnides ou Arachnida, famille des Tetranychoidae ou Tetranychidae)
b) Les pucerons, aphidés ou « aphids » (Aphidoidae)
c) Les cochenilles, poux des serres ou « scales » et « mealy bugs » (Coccoidae)d) Les moucherons noirs, mouches du
terreau, sciarides, fongicoles ou « black fungus gnats » (Sciaridae)e) Les mouches blanches, aleurodes de
serre ou « white f lies » (Aleyrodoidae)f) Les thysanoptères ou « thrips »
(Thysanoptera)
En règle générale, on peut se débarrasser de ces petits insectes et ravageurs sur nos plantes intérieures – à condition de les avoir bien identifiés auparavant – de
différentes autres façons strictement organiques. Par exemple, l’entreprise australienne (!) CanadianXpress offre toute une gamme de produits (distribués en Amérique du Nord par BioFloral) à cet effet (www.canadianxpress.com et www.biofloral.com).
À l’extérieur, la prévention reste toujours le meilleur moyen de minimiser les dégâts d’une future invasion de nos plantes par des ravageurs ou prédateurs. Lorsque l’on cultive à l’extérieur, par souci pour l’environnement et l’écosystème qui nous entourent, il est préférable d’utiliser des moyens et des produits biologiques afin de se prémunir contre les prédateurs.
Problème :Des insectes noirs sur les racines des plantes dans l’Aeroflo2! Au secours!Les pucerons dans les racines sont une menace sérieuse! Si vous n’agissez pas immédiatement, vous aurez une très mauvaise surprise dans quelques semaines : des plantes à l’agonie.Les pucerons mangent les racines et s’accouplent dans la masse racinaire.
Surtout, ils sont vecteurs de maladies aux sites des blessures. Je vous conseille d’arracher la plante qui semble la plus affectée et d’enlever à la main les parties les plus touchées de la masse racinaire.
Lessivez le système avec de l’eau au pH ajusté et 5 ml de H2O2 par litre. Cela oxydera certains de vos amendements biologiques, mais dès que vous aurez réglé le problème, vous pourrez les réintroduire dans votre solution, et votre microcosme biologique reprendra.
Une fois que les pucerons ont atteint leur taille adulte, vous aurez peu de chances de les éradiquer à l’aide de H2O2. C’est triste, mais je crois que sans un produit spécial, conçu pour éradiquer les pucerons des racines en hydroponie (un agent bactériologique ou chimique destiné aux serristes professionnels), vous aurez peu de chances de sortir de cette mésaventure avec de bons résultats.
P.-S. – En aéroponie, je m’en tiendrais à des nutriments purs et du H2O2. Mais ce n’est qu’une opinion! Bonne chance! — J.-F. S. (TP)
Contrôle des insectes dans la maisonDe simples trucs vous permettront d’éloigner de vous et de votre maison moustiques et fourmis.
• Plus de moustiques : mettez une feuille d’assouplisseur dans votre poche. Elle éloignera les moustiques.
• Débarrassez-vous des fourmis : placez de petits tas de semoule de maïs là où vous voyez des fourmis. Elles mangent la semoule, la rapportent au nid, mais ne peuvent la digérer, et meurent. Cela peut prendre environ une semaine, surtout s’il pleut, mais cela fonctionne.
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NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Les énergies vertes : La réponse à la triple crise économique, écologique et énergétiquePar le collectif RQGE
Le conseil général du parti libéral du Québec est l’instigateur d’une réunion du parti pour traiter de l’énergie, sous le thème « Québec : première puissance mondiale d’énergie propre? » Le RQGE est heureux de souligner cet événement et de constater que l’énergie demeure une préoccupation réelle au sein de cette formation politique, dans la grande tradition des Godbout, Lesage, Lévesque et Bourassa. C’est dans ce contexte que le RQGE souhaite présenter quelques éléments qui lui apparaissent essentiels à cette réf lexion. D’abord, il est important de souligner que si le Québec fut un meneur de la recherche et du développement dans l’énergie hydroélectrique du début des années 1960 à la fin des années 1980, c’est grâce aux ressources importantes mises en recherche. Malheureusement, tant à Hydro-Québec qu’à l’Agence d’efficacité énergétique et chez les principaux organismes subventionnaires, la recherche dans le domaine des énergies vertes est aujourd’hui négligée et les programmes existants sont particulièrement timides. Des institutions de très grande valeur, comme l’Institut de recherche en électricité du Québec (IREQ ), le Centre national de transport avancé (CNTA) et d’autres centres de recherche sont sous-financées et très mal appuyées. À tel point que des gens de qualité spécialisés dans le domaine des énergies vertes s’épuisent faute d’appuis et plusieurs quittent même le Québec faute de perspectives d’avenir. Qu’il s’agisse de transport collectif et individuel vert, d’énergie éolienne, solaire, géothermique ou autre, l’essentiel des technologies utilisées aujourd’hui au Québec provient d’ailleurs, faute d’un savoir-faire local.
Rattraper le temps perdu
Le RQGE reste convaincu que le Québec peut reprendre le leadership perdu en s’engageant à nouveau de façon déterminée en priorisant :
• D’abord, l’économie d’énergie et l’efficacité énergétique. L’énergie la plus rentable et propre est le Négawatt. Il est vital, aussi bien d’un point de vue économique qu’écologique, que nous comprenions que nous devons mettre fin à la logique de la croissance sans fin de notre consommation et de notre gaspillage.
• Ensuite, un programme de développement accéléré de recherche et développement ainsi que d’exploitation des énergies propres telles que l’énergie solaire, éolienne, géothermique, au biocarburant, le transport individuel et collectif vert, etc.
Il n’est plus possible, en ce début de 21e siècle, de nous cantonner à la seule énergie hydroélectrique. Nous pouvons maintenant faire plus vert. De plus, des projets du siècle dernier, polluants et coûteux tels que Rabaska, Bécancour et Gentilly-2, mis de l’avant par Hydro-Québec et le gouvernement, sont anachroniques et nous font reculer à tous les points de vue. Comme Barack Obama, faisons preuve d’audace pour le bien écologique, économique et social du Québec et de la planète. Grâce à ce vaste projet, qui exige pour sa réalisation un engagement soutenu, nous pourrions ainsi devenir le premier endroit
en Amérique à nous affranchir de notre dépendance aux énergies fossiles et non renouvelables telles que le pétrole, le gaz naturel et l’uranium. D’ailleurs, M. Claude Béchard, ministre des Ressources naturelles et de la Faune, ne disait-il pas à l’été 2007 que nous ne pouvions pas faire confiance aux compagnies pétrolières?
Par ailleurs, le temps est venu d’appuyer la production décentralisée et l’autoproduction d’énergie dans toutes les régions du Québec et dans tous les secteurs afin que celles-ci puissent développer des infrastructures économiques viables et non délocalisables. Leur autonomie énergétique accrue contribuera à revitaliser durablement leurs milieux de vie et leurs économies. L’élection référendaire de 1962
Dans la logique de l’élection référendaire de 1962 qui a reporté au pouvoir le gouvernement libéral de Jean Lesage avec le mandat spécifique de nationalisation de l’électricité comme base de notre émancipation économique, nous considérons essentiel que le développement de ces énergies vertes se fasse par les gens du Québec, pour les gens du Québec, car l’énergie demeure un levier incontournable du développement économique.
C’était vrai dans les années 1960 et ce l’est encore plus aujourd’hui. Achim Steiner, directeur général du Programme des Nations Unies en environnement (PNUE) l’a dit, il y a à peine quelques semaines : c’est dans l’économie verte qu’il se créera le plus d’emplois sur la planète. Les nombreux mémoires, livres et études que nous avons publiés au fil des dernières années font la démonstration claire et sans équivoque que le Québec est la société la
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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | NOUVELLES DE L’INDUSTRIE
Classiques de l’hydroponie :HygrozymeMD pourrait bien être « la plus importante avancée de la décennie en horticulture ». De façon simple, Hygrozyme est élaboré à l’aide d’un processus de biofermentation exclusif à partir d’ingrédients entièrement naturels qui produisent des enzymes exempts de bactéries et des chaînes complexes d’acides aminés.
Avec Hygrozyme, plus besoin de créer une vulnérabilité dans la récolte en introduisant une culture de germes étrangers dans votre environnement de culture stérile. Après avoir étudié les produits enzymatiques
présentement offerts, on a déterminé que Hygrozyme offre tous les avantages et toutes les qualités offerts par les produits enzymatiques qui mènent le marché et beaucoup, beaucoup plus, en une seule formule puissante! Et avec Hygrozyme, vous n’avez aucune inquiétude quant à la durée de vie du produit ou à sa détérioration.
• Hygrozyme est une révolution des produits enzymatiques : il dégrade les anciennes masses racinaires pour permettre et stimuler la nouvelle croissance;
• Hygrozyme a été élaboré, perfectionné et mis à l’épreuve avec l’aide de cultivateurs en hydroponie, de fermiers et de professionnels de l’industrie, comme les membres de diverses coopératives agricoles en Californie, du Pacific Agricultural Research Centre et de chimistes du B.C. Research Council.
• La formule enzymatique horticole de Hygrozyme est offerte en contenants de 1, 4 et 10 litres.
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D’ailleurs, les seuls autres produits de ce genre ne contiennent, au maximum, que trois ou quatre variétés de mycorhizes. Pour plus d’information, composez le 1 866 969-7711. Nos produits sont offerts dans les meilleurs magasins.
mieux placée au monde pour s’engager à fond dans les énergies vertes et que cette transformation sera rentable. Le RQGE invite donc les membres du PLQ à s’inspirer de leurs prédécesseurs et à maintenant faire preuve d’audace, de courage et de vision afin de présenter aux Québécois un projet cohérent, réellement vert et mobilisateur en énergie qui profitera à l’ensemble de sa population et fera du Québec un meneur mondial en ce début de 21e siècle. En cette période de triple crise économique, écologique et énergétique et comme disait Jean Lesage en 1962, plus que jamais, c’est maintenant ou jamais!
Collectif d’auteurs : Daniel Breton, président, projet « Maîtres chez nous – 21e siècle », Normand Mousseau, Ph. D., professeur de physique, Université de Montréal et auteur de « l’Avenir du Québec passe par l’indépendance énergétique », Denis L’Homme, ingénieur, économiste, ancien sous-ministre associé à l’énergie, Jacques Levasseur, M.D., coordonnateur, collectif national Stop au Méthanier (COSAM), Anne-Marie St-Cerny, directrice générale, Fondations Rivières, André Bélisle, président, Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Pierre Langlois, Ph. D. physicien, auteur de « Rouler sans pétrole », Yvan Croteau, président, Réseau québécois des groupes écologistes, Michel Duguay, Ph. D., professeur de génie électrique, Université Laval et coauteur du livre « Maîtres chez nous – 21e siècle », porte-parole, Mouvement Vert Mauricie, Kim Cornelissen, consultante en développement régional et international, cofondatrice du projet « Maîtres chez nous – 21e siècle », Xavier Daxhelet, Ph. D., physicien, coauteur de « Maîtres chez nous – 21e siècle », Patrick Bonin, porte-parole, coalition QuébecKyoto, Michel Fugère, porte-parole, Mouvement Sortons le Québec du nucléaire (MSQN), Michel Bélanger, président
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Cette plante aux airs d’herbe est populaire tant au jardin comme spécimen que dans les arrangements de f leurs coupées. Les feuilles sont rondes et ont l’apparence de tiges, en spirale unique comme un tire-bouchon.
Il s’agit principalement d’une plante pour les jardins de marais, mais qui représente également un choix parfait pour les alentours d’un étang ou d’un ruisseau, comme plante marginale dans un jardin d’eau, ou dans tout endroit humide et ensoleillé. Juncus s’adapte également très bien à la culture en pot, et dans ce cas vous faciliterez votre tâche en plaçant en dessous un plat ou une soucoupe d’eau.
Formant des touffes irrégulières, le feuillage est rond et tordu. La plante, vert foncé, croît jusqu’à environ 10 à 20 centimètres. Dans les régions où l’hiver est doux, elle y demeure verte. Les f leurs sont insignifiantes ou rares, et émergent du côté du feuillage. On peut les diviser au début du printemps. Taillez les tiges désordonnées à leur base au printemps.
Conditions idéales : plein soleil à mi-ombre, terreau d’humide à trempé. Dans les climats chauds, fournir de l’eau peu profonde pour les protéger.Zone la plus froide : 4.Excellent compagnon de : Carex muskingumensis ‘Little Midge’, Juncus inflexus ‘Lovesick Blues’, Datisca cannabina.Usages suggérés : spécimen, jardin de marais, eau peu profonde et plante d’intérieur hivernale.Saison de son attrait : de juin à octobre.Espace entre les plants : de 15 à 30 centimètres.
Source : Perennials.com et www.bluestem.ca.
Après avoir fait l’expérience de placer 50 graines de semis dans le substrat Sure-To-Grow, je n’ai obtenu que cinq germinations. Cependant, à la décharge du produit, je dois mentionner que je ne suis qu’une horticultrice amateur équipée d’une mini serre artisanale. Je fais mes semis de façon traditionnelle depuis 17 ans et j’obtiens toujours de bons résultats. Il se peut qu’avec un équipement plus adéquat et une personne plus expérimentée, le produit soit très efficace. En conclusion, comme je suis très entêtée, je crois que je vais réessayer, ne serait-ce que pour le plaisir!
– M. Blais
En matière environnementale, le Québec affirme de plus en plus son leadership. Comment? En partageant son expérience avec de grandes organisations internationales et en inscrivant ses pratiques gouvernementales dans cette importante recherche planétaire d’un développement plus durable. Qu’il s’agisse de lutter contre les changements climatiques, d’assurer la conservation de la biodiversité, de protéger l’eau ou de gérer les ressources de façon plus intégrée, il le fait en innovant et de concert avec les divers acteurs environnementaux.
Sur la scène mondiale, bien des choses bougent, et l’action du Québec est de plus en plus reconnue, notamment par l’Organisation des Nations Unies. Il entend donc continuer d’être à l’avant-garde, en particulier en se préparant au grand rendez-vous de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague en décembre prochain.
Source : CORIM (Conseil des relations internationales de Montréal)
Juncus Effusus f. ‘Spiralis’(Noms communs : jonc épars, jonc spiralé)
Les poivrons vous dévoilent tout!Observez la forme d’un poivron et vous saurez comment l’utiliser…
• Les poivrons ayant trois bosses à la base sont plus sucrés et meilleurs à manger crus.
• Les poivrons ayant quatre bosses à la base sont plus fermes et meilleurs pour la cuisson.
Mon expérience de semis pas si concluante
Environnement :le nom du Québec sur la carte du monde
NOUVELLES DU JARDIN ET D’AILLEURS | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
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NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Fondée en 1990 par Nancy Gagnon, Gérard Gagnon et Sébastien Baril, l’entreprise de distribution de matériel hydroponique et de jardinage Hydrotek International Manufacture emploie à ce jour une trentaine d’employés. Hydrotek Int’l est un meneur de l’indus-trie hydroponique, distribuant une vaste gamme de produits aux détaillants partout au monde (de l’Amérique du Nord à l’Amérique du Sud, du Moyen-Orient à l’Asie du Sud, en pas-sant par l’Europe, l’Océanie et l’Afrique). Basée à Mirabel, au Québec, Hydro-tek importe et exporte partout. Elle se spécialise dans les gran-des quantités d’ensembles d’éclairage à décharge à haute intensité à boîtier fermé pour le jardinage intérieur, les outils et l’équipement de jardinage, l’équipement et les accessoires d’aquaculture, les régulateurs, les ensembles de régulateurs magnétiques pour l’hydroponie, etc.
Récipiendaire en 2007 d’un trophée pour ses succès à l’exportation (Mercard’Or 2007), Hydrotek figurait parmi les cinq entreprises des Laurentides récompensées pour leurs exploits à l’étranger par le
Centre de l’investissement d’affaires des Laurentides. Lors de la cérémonie de la remise des prix, l’éloge des compagnies qui se sont ainsi distinguées sur le marché international a été chaleureusement orchestré par les organisateurs, qui mettent en valeur les réalisa-tions d’entreprises exportatrices clientes de leurs organisations des régions de Laval, de Lanaudière et des Laurentides depuis 11 ans maintenant. « Leurs exploits sur les marchés internationaux sont encore
plus impressionnants quand on sait à quel point, dans un contexte de mondialisation, les obstacles à surmonter pour rester compétitif à l ’ étran-ger sont importants, » a affirmé monsieur Ariel Retamal, commis-saire à l’exportation pour la région des Laurentides. Hydrotel Int’l MFG a plus particulièrement reçu le trophée de la « meilleure im-plantation à l’étranger » au courant de l’année 2006. Sébastien Baril
était présent pour recevoir le trophée décerné en partenariat avec le Réseau Export L3, com-
posé de Laurentides International, de Laval Technopole Export, et de la
SODIL, et soutenu par la parti-cipation de la Banque de déve-loppement du Canada, de Dé-veloppement économique Canada, d’Exportation et Dé-
veloppement Canada, du mi-nistère du Développement écono-
mique de l’Innovation et de l’Exportation et d’Investissement Qué-
bec.
L’entreprise Hydrotek International Manufacture, dont les entre-pôts de Mirabel ont récemment été partiellement détruits par un incendie, continue de satisfaire sa clientèle en distribuant à travers le globe la gamme la plus complète de produits phares du monde de l’hydroponie. Et voici quelques exemples des dernières nouveautés mises sur le marché par l’entreprise de Mirabel :
Nouveau chez Hydrotek
Pro-Cut
La Pro-Cut est une effeuilleuse efficace, économique et très silencieuse. Elle est utilisée pour enlever l’excès de feuilles et pour couper les tiges de divers types de plantes et de f leurs. La Pro-Cut sert aussi à couper les feuilles de plantes ou arbustes comme le romarin, l’origan, le basilic, la lavande, la coriandre et le persil, et est utilisée pour la préparation
Hydrotek Int’l, comme un phénix
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Nouvelles de l’industrie | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
d’huiles essentielles et de mélanges de fleurs pour le pot-pourri. Elle est offerte en version manuelle ou avec moteur. Contrairement aux produits de la concurrence, dont le mécanisme est constitué de métal sur métal, la Pro-Cut est dotée d’un roulement à billes scellé. Fabriquée au Québec.
Réflecteur King Wing Le réf lecteur King Wing est fabriqué en aluminium recouvert de peinture cuite blanche électroluminescente d’une épaisseur de 40 mils. Ses dimensions (86 cm sur 91 cm, ou 34 po sur 36 po) vous permettent d’obtenir une plus grande couverture lumineuse. Le King Wing est offert dans une boite pour en faciliter l’expédition. Le King Wing est fabriqué au Québec.
Sugar Boost
Favorise la progression de chaque phase en limitant les facteurs nuisibles. De plus, à l’aide de Sugar Boost, vous réussirez à surmonter le faible taux d’azote qui se produit souvent durant la phase de f loraison. En ajoutant la synthèse des glucides, des protéines et des acides gras de Sugar Boost, vous créerez une croissance vigoureuse en plus d’augmenter la production d’huiles essentielles et d’accroître la valeur aromatique des bourgeons et des fruits. Sugar Boost augmente le taux de production d’huiles essentielles en enrichissant simultanément ces huiles, leur offrant des concentrations plus élevées de composés phénoliques et terpénoïdiques. Sugar Boost amplifiera également la saveur en utilisant les précurseurs de molécules de saveur pour construire des composés plus aromatiques.
Hydrotek International12300, rue de l’Avenir, Mirabel (Québec) J7J 2K4. Tél. : 1 450 433-3336 ou 1 877 777-0767,télécopie : 1 450 433-6494 ou 1 866 433-151, site Internet : www.hydrotek.ca.
Crédits photosEn couverture : Fortin, Daniel; Blumat : 14; Brite-Lite : 58; CanadianXpress : 16; Canna : 28, 30; Caron, Jessy : 8; CubeCap (Gallo, Steve) : 38, 39; Dessureault, Jean-Marc : 4, 5, 32, 33, 36; D.R.: 4, 16, 18, 20, 26, 28, 33, 36, 54; Fortin, Daniel : 4, 48, 49, 52, 53; General Hydroponics : 29; Hydro Innovations : 9, 10, 12; Hydrotek : 22, 24; Jd’I (Bredoux, Bruno) : 50; Laberge, Patrick : 40, 42, 43, 44, 46, 47; Leduc, Fred : 32, 33, 36; MegaWatt : 60; Micromark : 14; myfolia.com : 58; QuébecKyoto : 62; Spray’N’Grow : 5; Trimpro : 62; Vitamin Institute: 51.
Invitation aux lecteurs à écrire pour le magazine Le Jardinier d’IntérieurEnvoyez-nous votre chronique de 500 mots sur votre expérience de jardinage intérieur et courez la chance de pouvoir rédiger une chronique rémunérée pour six numéros consécutifs du magazine!Envoyez vos contributions à : [email protected] sous forme de fichier Word. La sélection sera faite par un jury formé de membres de la rédaction.
Concours permettant à un lecteur d’écrire une chronique pour six parutions, organisé par les Publications Vertes, boîte postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. Les textes les plus pertinents seront publiés et le(s) gagnant(s) deviendra(ont) chroniqueur(s) pour six numéros.
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Assurant le parfait développement de la plante, racines, tige et feuilles sont appelés « organes végétatifs ». Les autres organes de la plante sont considérés comme reproducteurs (fleurs, fruits qui contiennent les semences). La fonction principale des organes végétatifs consiste à nourrir la plante.
Physiologie des plantesLes racines
Par S. Sainte-Anne
BOTANIQUE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
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Qu’est qu’une racine?
La racine est donc un organe végétatif, responsable de la croissance de la plante en ancrant celle-ci à la terre (ou au substrat de culture choisi en hydroponie) et en y puisant les éléments nutritifs fournis par la Nature ou par le jardinier. Le premier organe qui sort de la graine qu’on a fait germer est la racine. Elle s’enfonce verticalement de haut en bas, fixant la plante au sol. Cette racine, déjà en puissance dans la semence, s’est simplement allongée, grâce à la chaleur humide du sol. La pointe présente une teinte différente de celle de la racine elle-même : elle est pourvue d’une sorte de capuchon appelé coiffe, parfois visible à l’œil nu (asperge, café, haricot, etc.) et dont le rôle principal est de protéger la fragile jeune plante.
La racine s’allonge par son extrémité. À une certaine distance de la pointe, elle se couvre de poils excessivement fins appelés « poils absorbants ». Ces poils s’observent à l’œil nu sur les racines de la pomme de terre que l’on fait germer à l’obscurité sur de la mousse humide.
En général, quand la racine sort de la graine, elle est unique. C’est la racine principale. Bientôt, cette racine primaire se ramifie en des racines secondaires régulièrement espacées qui portent à leur tour des radicelles. La plante, à ce point, possède alors tout un système de racines, aussi appelé « masse racinaire ».
Il est facile d’observer une racine en train d’apparaître sur la semence. Il suffit de se munir d’une graine (pois ou haricot seront les plus spectaculaires), d’un pot rempli de terre et de grillage fin. Il s’agit de semer la graine et de renverser le pot, en le laissant suspendu dans les airs et en ayant pris soin d’empêcher la terre de tomber au moyen du grillage. Au bout de quelque temps, on note que la racine passe à travers le grillage et descend verticalement vers le bas et dans l’air. La tige, au contraire, s’élève vers le haut, dans la terre, pour tenter de sortir par le petit trou en haut du pot renversé.
Les différents types de racines
Sur le plan du milieu où elles vivent, les racines sont souterraines quand elles se développent sous terre et aériennes lorsqu’elles croissent dans l’air.
a) Racines souterraines : Les racines souterraines sont dites
« fasciculées » ou « fibreuses » lorsque les racines secondaires atteignent une importance égale à celle de la racine principale, comme il arrive chez les plantes herbacées (graminée). Elles sont dites « pivotantes » si la racine principale continue à croître et devient plus volumineuse que les racines secondaires (pissenlit, betterave).
Ces deux types de racines accumulent parfois des réserves (radis, rutabaga,
dahlia). Elles sont alors dites « racines tubérisées ».
b) Racines aériennes : Ces racines se développent sur la tige
même et y remplissent un rôle très spécial. Ainsi, les racines aériennes
ou adventives du lierre cultivé fixent la plante au mur. La tige du maïs
offre, aux nœuds de la base, des racines adventives spéciales dites
« en arc-boutant ». Les orchidées et les fougères, qui croissent sur les branches des arbres dans les forêts tropicales, développent aussi des racines aériennes. Les racines aériennes de ces dernières plantes, appelées « épiphytes », sont destinées à capter l’eau de pluie. Elles s’étalent sur les branches qui leur servent de support ou pendent dans l’air.
Dans un classique de la littérature horticole québécoise, on note à ce sujet : « La vigne vierge peut se comporter en véritable épiphyte quand sa partie inférieure est coupée; un rameau peut ainsi s’ établir dans une fissure du support et établir une relation nutricielle (sic). » (F. Marie-Victorin, La Flore laurentienne)
Pour vous familiariser avec les différents types de racines, et par conséquent estimer le besoin en éléments nutritifs des plantes auxquelles elles se rattachent, vous pouvez faire un petit exercice d’observation et de distinction des types de racines. Vous pouvez, par exemple, arracher avec précaution un spécimen de quelques mauvaises herbes aux alentours de votre jardin, ou au bord d’une route, pour examiner le type de racines. Cela vous aidera à mieux comprendre comment les plantes se nourrissent, et comment la force des ramifications ou de l’excroissance de la racine principale y contribue.
Si vous passez près d’un champ de maïs en pleine croissance, cela peut aussi donner l’occasion d’observer des racines aériennes en pleine formation. Approchez-vous du pied de maïs en train de sortir de terre et vous noterez alors la disposition très particulière des racines aériennes qui entourent le pied en arc-boutant. Vous pouvez aussi comparer ces racines spectaculaires à celles de la vigne vierge qui s’accroche aux arbres et aux clôtures, ou à celles de toutes les autres plantes du potager.
Attention au rhizome, ce n’est pas une racine!
Le rhizome n’est pas une racine. En effet, certaines plantes herbacées ont une tige souterraine. Elle peut être soit allongée et horizontale : c’est alors un rhizome (comme chez l’iris, l’asaret ou la médéole de Virginie), soit courte et verticale, et c’est alors un bulbe, un tubercule ou une corme (comme chez l’oignon, un bulbe, la pomme de terre, un tubercule ou le gouet, une corme).
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | BOTANIQUE
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Herb Science est la marque de la boutique hydroponique Hydro-Times à Laval, Québec. Cette gamme de produits couvre tout le cycle de vie de vos plantes, de l’enracinement au mûrissement des fruits ou légumes, en passant par la croissance et la f loraison. Ces produits sont fabriqués au Canada par une compagnie qui a maintenant plus de 20 années d’expérience dans le monde de la culture hydroponique. Ces produits ont été spécifiquement conçus pour vos plantes préférées. La recette d’application est extrêmement simple à suivre. Ces sept produits constituent à eux seuls une formule de réussite dont les résultats font l’envie de nombreux jardiniers d’intérieur!
I – Les produits :
• Engraisdecroissanceetdef loraisonHerbScienceAcmeSeries en 3 parties
Ce mélange d’éléments nutritifs en 3 parties est facile à utiliser. Il se décline en produit de croissance (Acme Grow 2-2-5), de f loraison (Acme Bloom 1-4-4) et en une formule micro-base (Acme Micro 4-0-2) qui s’emploie sur toute la durée de vie d’une plante cultivée pour la production de fruits ou de légumes. C’est un produit fabriqué à partir d’ingrédients de la plus haute qualité, enrichi en acide fulvique pour une meilleure absorption des éléments nutritifs et dont le pH a été ajusté pour ne pas inf luer sur l’acidité ou alcalinité de la solution nutritive.
• Élémentsnutritifsendeuxparties Le produit 2 Part Food se décline en deux produits pour la
croissance (G1 : 5-0-2 et G2 : 1-5-8) et deux produits pour la f loraison (F1 : 6-0-3 et F2 : 1-4-8). Ce mélange est donc particulièrement bien étudié pour chaque stade de la vie des plantes, et spécifiquement pour les étapes cruciales de croissance et de f loraison. Les deux formules de 2 Part Food croissance et
f loraison sont fabriquées de façon à conserver un taux de pH ajusté, qui n’inf luera pas sur l’intégrité de la solution nutritive.
Classiques de l’hydroponieLa gamme de produits Herb Science Par V. Green
MAGASINAGE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
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• MiracleThriveB1 Ce produit est un concentré de vitamines B. Sa formule de
haute qualité est réalisée à l’aide d’auxines, de cytokinines ainsi que d’autres hormones. Miracle Thrive B1 endurcit le système immunitaire de la plante, pour une meilleure résistance au stress, aux insectes pathogènes et aux maladies fongiques. De plus, ce produit stimule et accélère le développement végétal (croissance) et f loral (récolte).
• Mag-I-Cal Mag-I-Cal est un supplément nutritif à base de
magnésium, de fer et de calcium. Il prévient les surdoses d’engrais. C’est un élément de base pour obtenir des plantes plus vertes et luxuriantes avec une bonne chlorophylle et un tronc vigoureux. Mag-I-Cal prévient et corrige la décoloration du feuillage, les brûlures de la pointe et du contour des feuilles et les malformations du feuillage causées par des carences en calcium, en magnésium et en fer. Ces trois éléments sont en effet nécessaires à la plante pour qu’elle assure le bon développement de sa membrane cellulaire. Mag-I-Cal contribue aussi au bon déroulement du processus de photosynthèse et à la production de chlorophylle. Ce produit peut tout simplement être appliqué en dissolution dans le mélange d’engrais ou être vaporisé en vaporisation foliaire.
• XLBlood0-40-25 XL Blood est un produit nutritif sans azote, riche en
phosphore et en potassium, qui est destiné à promouvoir le développement de f leurs plus grandes, plus fortes et plus fournies dès le tout début du cycle de f loraison (semaines 2 et 4).
• XLBud0-50-30 Comme son nom et sa formule l’indiquent, ce produit est
un stimulateur de croissance riche en phosphore et en potassium, avec un supplément d’hormones spécifiques. Il permet le développement d’énormes f leurs qui produisent beaucoup de matières huileuses (semaine 3 et semaines 5 à 7 du cycle de f loraison).
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | MAGASINAGE
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MAGASINAGE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
• BatGuano0-2-0 Le guano de chauve-souris
0-2-0 d’Herb Science est un des seuls produits de ce genre au monde qui contient du phosphore concentré d’origine organique. Cette concentration élevée en phosphore est la garantie de la bonne qualité de ce guano. En apportant instantanément du phosphore aux plantes, ce produit assure le développement des couleurs, du parfum et du goût des fruits et légumes, au moment voulu. Il permet d’obtenir des f leurs et des fruits de taille et de poids maximum. Il agit aussi en stimulant très tôt l’apparition de f leurs au tout début du cycle de f loraison, moment où on doit commencer à fournir régulièrement Bat Guano 0-2-0 aux plantes.
II – Recette de nutritionLes produits Herb Science allient une approche professionnelle à la passion du jardinage intérieur, qui n’est autre que le métier des concepteurs de ces produits. Ces éléments nutritifs rendront votre jardin fructueux si vous vous conformez bien aux recettes proposées par le fabricant. Une recette n’est pas forcément synonyme de magie et il faut parfois l’adapter en fonction de ses plantes et de son jardin, mais c’est un guide précieux pour observer comment les plantes démarrent avec les dosages suggérés. En général, on se rend compte très vite, sur une courte période, si une gamme de produits peut satisfaire tous les besoins des plantes et ceux des cultivateurs. Il est conseillé de s’en tenir à une seule marque, car en général, les concepteurs ont patiemment expérimenté et dosé chacun des composants de la gamme pour que lors de leur utilisation tous les bénéfices qu’ils peuvent fournir s’enchaînent harmonieusement.
L’hydroponie n’est pas une simple technique, c’est un ensemble de façons de pratiquer la culture hors-sol et un nombre important de facteurs entrent en ligne de compte, non seulement le choix de la gamme d’éléments nutritifs. Au même titre que la nutrition, on retrouve l’importance d’éléments tels l’air, la lumière ou l’eau, tous des éléments vitaux pour les plantes. Ceux-ci doivent être constamment contrôlés et renouvelés pour que votre expérience de culture hors-sol arrive à son terme avec succès. Ce n’est pas la peine non plus d’enfiler sa blouse de chimiste et de jouer avec des éprouvettes. La culture hydroponique s’avère plutôt facile, si on lui
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consacre un peu de temps et, surtout, d’observation. Tout est question de savoir estimer le besoin des plantes, où, quand et comment… Pas besoin non plus d’une tonne de matériel. Considérez les conditions climatiques, le stade de croissance ou l’âge des plantes, le rythme d’arrosage… Et ça ira!
Voici le tableau de recette des produits Herb Science :
a) Stade de croissance (les proportions sont indiquées pour une dissolution du produit dans 4 litres d’eau)Ici n’entrent en compte que les 3 formules d’Acme Series en trois parties avec les suppléments Mag-I-Cal et Miracle Thrive B1 pour parer aux maladies fongiques, brûlures, malformations et décolorations du feuillage. Avec cette association, on peut combattre la fragilité et renforcer la ténacité des plantes à ce stade de leur vie.
Semaine Acme Grow Acme Bloom Acme Micro Mag-I-Cal Miracle Thrive B1
1 6 ml 5 ml 5 ml 4 ml 10 ml
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3 12 ml 5 ml 10 ml 4 ml 10 ml
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b) Stade de f loraison (toujours pour 4 litres d’eau)Ici, nous continuons le programme de base entamé lors du stade de croissance, mais des produits comme XL-Blood et XL-Bud font leur entrée sporadiquement dans le menu.
Le premier est recommandé en semaines 2 et 4, tandis que le second peut être employé à partir de la troisième semaine de f loraison, pour ensuite terminer le cycle de la 5e à la 7e semaine. La 8e semaine doit impérativement être consacrée au rinçage.
Semaine Acme Grow
Acme Bloom
Acme Micro
XL-Blood XL-Bud Mag-I-Cal Miracle Thrive
B1
1 5 ml 10 ml 8 ml – – 4 ml 10 ml
2 5 ml 10 ml 8 ml 0,25 g – 4 ml 10 ml
3 5 ml 12 ml 10 ml – 1 g 4 ml 10 ml
4 5 ml 12 ml 14 ml 0,30 g – 4 ml 10 ml
5 5 ml 14 ml 14 ml – 1,25 g 4 ml 10 ml
6 5 ml 14 ml 14 ml – 1,3 g 4 ml 10 ml
7 5 ml 16 ml 16 ml – 1,3 g 4 ml 10 ml
8 rinçage rinçage rinçage rinçage rinçage rinçage rinçage
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | MAGASINAGE
Contact : Pour plus d’information, contactez Jeff au 1 450 688-4848. Les demandes de distribution des produits cités ci-dessus sont les bienvenues. www.inforapide.com/annuaire/hightimes_hydrotimes_2920.html
32 | Volume 4 – Numéro 4
Pommiers en fleurs et fleurs de pommier en objets ou décor
Galerie
Gros Plan : Variétés de pommes offertes en Amérique du NordÀ l’apogée de l’Empire romain, vers le VIe siècle avant Jésus-Christ, trente-sept variétés de pommes étaient cultivées et consommées à travers l’empire. La pomme, originaire d’Asie, a conquis l’Europe septentrionale sous les Romains. Aujourd’hui, en Amérique du Nord, c’est une véritable peau de chagrin qui nous reste. Les impératifs du marché font que très peu de variétés de pommes sont commercialisées. On laisse donc de côté de nombreuses espèces peu convoitées, mais pourtant délicieuses. Aux États-Unis, on compte huit variétés dominant le marché : la Golden Delicious, la Jonathan, la McIntosh, la Red Delicious, la Rome Beauty, la Stayman, la Winesap et la York. Au Canada, où la culture des nombreuses variétés n’est plus rentable, le choix est encore plus restreint : la Cortland, la Golden Delicious, la Granny Smith et la McIntosh se partagent la majeure partie du marché. Au Québec, la Belmac, la Lobo, la SuperMac et la Vista Bella tentent de donner, à leur petite échelle, une apparence de diversité.
Qui mieux que la f leur de pommier peut nous indiquer que le printemps est bien installé? Laissant ses parfums embaumer les vergers ou créant de vastes zones d’ombrage dans les prés où paissent paisiblement les vaches, la f leur de pommier est l’emblème par excellence de la saison. Elle est aussi l’inspiration de nombreux artistes et créateurs qui n’hésitent pas à en faire un thème récurrent de leur art, nous laissant un goût de printemps à l’année sur des objets aussi courants qu’une soupière ou un soutien-gorge!
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Œuf émaillé « Fleurs de pommier »– Émaux de Longwy (www.gallery-regards.com)
Pour vos pommiers Un nouveau piège pour les insectes : Calypso de BayerLe nouveau produit Calypso transforme les feuilles de pommiers en un piège qui saisit les insectes. Calypso est le seul insecticide qui contrôle réellement une vaste gamme d’insectes dans les pommiers depuis l’arrivée des insecticides organophosphorés, voilà plus de 40 ans. Prenez une pause et observez les insectes se faire dévorer vivants, pour faire changement! Pour l’application du produit, nous vous recommandons de toujours bien lire les directives sur l’emballage et de vous y conformer. Pour plus de renseignements, composez le 1 888 283-6847 ou consultez www.bayercropscience.ca.
Motif de tissu« Apple Blossom Branch » – Other (www.other.com.au)
Broches « Fleurs de pommier » – Créations Yumyum (www.yumyumcreations.fr)
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36 | Volume 4 – Numéro 4
GALERIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Le bourgeon f loral du pommier ne constitue à son origine qu’une sorte de cône de végétation au-dessous duquel se forment, suivant un ordre bien déterminé, les feuilles disposées en cercle qui constitueront les verticilles de la f leur. Les sépales correspondent
au premier verticille de la f leur et sont le plus souvent colorés en vert. Si l’apparition de ce verticille est suivie de folioles colorées en vert, il s’agit alors d’un calice double ou multiple, le premier verticille étant alors désigné sous le nom de calicule. Cependant, la f leur du pommier présente généralement un calice simple à cinq folioles. Les pétales forment alors le second verticille de la f leur, contenu dans le calice. Ces pétales sont en général blancs ou colorés (très rarement verts comme les sépales) et constituent un autre verticille simple. Les brillantes couleurs dont les f leurs sont revêtues résident dans certains sucs cellulaires colorés : les bigarrures et les diverses teintes des pétales proviennent de ce que des cellules contigües sont remplies de liquides différents. La coloration finale de la f leur de pommier est l’indice de la nature chimique du liquide qui remplit les cellules. Elle est à son tour la conséquence du mode d’activité physiologique du pommier.
Dix étamines constituent la partie mâle de la f leur, tandis que le pistil est l’organe femelle. L’anthère (partie enflée des étamines) contient les grains de pollen. Chacun des grains renferme deux cellules reproductrices mâles. Le pistil est formé d’un ou de plusieurs carpelles. Chaque carpelle comprend, en haut, une partie élargie, le stigmate, et, au centre, une partie mince, le style, qui se termine par une partie renflée, l’ovaire. Ce dernier contient deux ovules (cellules reproductrices femelles). Les anthères s’ouvrent pour libérer les grains de pollen parvenus à maturité. La pollinisation de la f leur du pommier est assurée par des insectes, souvent des abeilles, qui transportent le pollen d’une f leur à l’autre. L’embryon s’entoure d’une enveloppe (tégument) et de matières nutritives dont certaines s’accumulent dans les cotylédons. Il donne une graine : le pépin. La pomme se formera alors autour des pépins. La pomme, parvenue à maturité, tombera au sol et libérera ses pépins, qui, dispersés par le vent, assurent la survie de l’espèce.
Source : Les arbres, études sur leur structure et leur végétation, par le Dr Hermann Schacht, professeur à l ’Université de Bonn, Allemagne.
Gros plan : la f leur de pommier
Bracelet « Apple Blossom » – Mademoiselle M (www.mademoiselle-m.com)
Boucles d’oreille « Pommier en f leurs » – Mademoiselle M (www.mademoiselle-m.com)
Dessous féminins « Fleurs de pommier »– Aubade (www.lesdessousdintime.com)
Soupière Tradition « Fleurs de pommier »– Émaux de Longwy (www.emauxdelongwy.com)
Volume 4 – Numéro 4| 37
Des fruits et des idéesPommes Pour conserver vos biscuits au sec • Mettez une pomme dans la boîte qui les contient. Évitez les boîtes en fer-blanc dans lesquelles ils ramolliront plus
rapidement.
Faire mûrir les fruits avec des pommes • Pour faire mûrir plus rapidement avocats, poires et autres
fruits, une astuce simple et efficace : les mettre en contact avec des pommes.
Enrichir une tarte aux pommes • Pour obtenir une tarte plus gourmande, tapissez le fond de
tarte avec de la compote de pommes avant de déposer au-dessus les pommes coupées en quartiers.
Cerises En condiment • Avec les cerises, on peut réaliser de délicieux condiments
(lorsqu’elles sont stérilisées et conservées au vinaigre dans un bocal), des compotes, des confitures et de délicieux fruits à l’eau-de-vie.
Ne pas conserver les cerises au frigo • La cerise est perméable aux odeurs, et elle n’aime pas l’attente dans le réfrigérateur. Mais elle peut, sans problème, rester une journée dans un compotier... si on ne l’a pas croquée avant.
Ah, le dénoyautage! • Pour faciliter le dénoyautage des cerises, faites tremper les fruits équeutés une heure dans de l’eau et des glaçons.
Des atouts nutritionnels • Les cerises fraîches détiennent le record des fruits riches en béta-carotène (400 mg pour 100 g), et sont très riches en vitamine A (bonne pour la vue), en vitamine E (bonne pour la peau et les vaisseaux sanguins), et sont légèrement laxatives. Elles contiennent des sucres (15 g pour 100 g, dont le lévulose), de la pectine (utile pour les confitures), de la vitamine C et du nitrate de potassium. • Le potassium qu’elles contiennent leur donne des propriétés diurétiques et leurs fibres stimulent le fonctionnement intestinal. Source : www.foire-aux-cerises.fr
38 | Volume 4 – Numéro 4
TECHNOLOGIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Je tiens à garder les lecteurs du magazine Le Jardinier d’intérieur au courant des développements chez CubeCap.
Jetez d’abord un œil aux diagrammes de la version finale de notre nouveau DripCap… Nous revenons tout juste d’un voyage réussi en Espagne et aux Pays-Bas, où nous avons créé tout un émoi avec ce produit. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de révolutionner le marché des piquets de goutteur tels que nous les connaissons.
La communauté horticole, tant chez les professionnels que les amateurs, nous offre un grand soutien, et nous introduisons nos produits dans des serres de partout au monde. Plusieurs publications respectées ont publié des articles sur notre entreprise et sont curieuses de suivre notre lancée dans le marché.
Le nouveau DripCap de CubeCap
Bientôt dansune boutique près de chez vous
Volume 4 – Numéro 4| 39
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | TECHNOLOGIE
Nous avons commencé les tests du nouveau DripCap à l’aide de nos prototypes, et nous espérons démarrer la production d’ici deux mois. Nous obtiendrons des données de l’Université de Guelph, de même que les résultats d’essais réalisés dans certaines serres commerciales importantes et bien connues. Je tiens également à ce que vous soyez parmi les premiers à apprendre que nous travaillons sur un nouveau modèle de DripCap pour la culture en terreau, sur la tourbe, sur l’argile, et en pains, en pots et en jardinières! Ce « Terra DripCap » conviendra aux contenants de tailles populaires : 8, 10 et 12 pouces, ainsi qu’au format européen populaire de 11 litres. Quelles tailles de contenants sont les plus populaires en Amérique du Nord? Ces contenants sont-ils ronds ou carrés? Je vous tiendrai au courant des dates de lancement, de la disponibilité et des prix des produits dès que nous les connaîtrons. J’enverrai au magazine toutes les photos et tous les résultats des tests de l’Université de Guelph et de toute serre qui expérimente avec les DripCap au fur et à mesure que nous les recevrons.
CubeCapMD Canada est fière d’annoncer l’arrivée de son nouveau DripCapMD
CubeCap a récemment lancé un modèle additionnel du populaire CubeCap, conçu à l’origine pour les systèmes à f lux et ref lux. Le nouveau DripCap est révolutionnaire, et il est conçu pour remplacer les piquets de goutteur en usage actuellement.Pour environ le même prix que deux piquets de goutteur de style traditionnel, les jardiniers professionnels ou amateurs peuvent maintenant obtenir un DripCap réutilisable, recyclable, et qui ne se bouchera pas. Le DripCap est conçu pour que son utilisation et son retrait soient faciles : il s’ouvre pour entourer la plante, la maintenant bien en place durant tous les stades de la croissance.
Avec le DripCap, l’horticulteur profitera également d’une économie en eau et en nutriments, car le taux d’évaporation est ralenti. Le DripCap élimine presque complètement les problèmes fréquents et persistants dus aux algues et aux mouches des champignons que l’on trouve dans toutes les salles de culture.
Comme la lumière est bloquée et que le DripCap est surélevé, un microclimat idéal se forme pour le développement des nouvelles racines. La conception brevetée de ce nouveau
DripCap permet aux gouttelettes d’eau d’entièrement saturer le substrat, sans que vous ayez à déplacer l’appareil comme vous devriez le faire avec les piquets de goutteur traditionnels.
CubeCap Canada reçoit déjà des louanges de partout au monde, avant même que le DripCap soit offert au grand
public! Steven Gallo, PDG de l’entreprise, dévoilera fièrement le nouveau DripCap lors de toutes les foires horticoles importantes, en commençant par celle de Bogota, en Colombie, en septembre 2009.
– Steve Gallo
SANTÉ DES PLANTES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Le coin auLe coin autrésortrésorPar Sylvie Laberge
Volume 4 – Numéro 4| 41
C’est ici que la route se termine, au cœur d’un très petit quartier ceinturant un lac que l’on dit bleu. Le lac Bleu? Jamais entendu parler. Au bout, on franchit un petit pont. Il pourrait enjamber l’Atlantique, tellement il nous isole de la « grande ville ». Cet endroit nous semble paradisiaque. Une vallée dans la forêt boréale, une étendue d’eau aux dimensions humaines, l’air pur... En 2002, nous y acquérons un terrain. Dix-sept mille mètres carrés de forêt aux deux tiers vierge, traversée par un ruisseau aux eaux glaciales et cristallines. À contrecœur, nous dégageons un espace d’environ 700 mètres carrés, où nous souhaitons construire cette petite maison dont nous avons tant rêvé. Combien d’arbres aurons-nous coupés? Je ne le sais plus, car au son de la scie mécanique, mon cœur saignait. La plupart du temps, je fermais les yeux.
C’est par un beau jour de mai, aux aurores, qu’un bruit infernal nous confirme que les travaux pourront enfin débuter : voici l’engin creuseur et son maître, l’opérateur de machinerie lourde. Tout sera terminé pour midi, nous assure-t-il, et vous pourrez dîner au bord de votre trou. Nous le contemplons, les yeux pleins d’une attendrissante innocence... Ses gestes sont mécaniques, précis, et, en un tournemain, l’ogre tend son bras et plante sa main aux griffes acérées dans le terreau vierge... enfin, nous le pensions. La machine grince, puis dépose à nos pieds son offrande fumante. Bouche bée, nous regardons avec ahurissement le produit de ce premier coup de pelle. Après avoir éteint le moteur ronronnant, l’opérateur est venu nous rejoindre. Connaisseur, il fait les présentations : Buick Escadron 1944, édition spéciale. Bonne voiture. « Mon père en avait une comme ça », confirme-t-il, eff leurant, du bout de son bottillon d’acier trempé, l’artéfact qui repose, tout pétillant. Le Soleil darde ses rayons avec insistance. À quelques mètres, étincelant, le rétroviseur brille de tous ses feux, depuis la tranchée toute neuve. Il semble vouloir étaler devant nous son chrome cinquantenaire. Édition spéciale...
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | DÉCOUVERTE
42 | Volume 4 – Numéro 4
Pendant les heures qui suivent, nous reconstituons le véhicule dans son ensemble : capot, roues (les pneus ont disparu), banquettes... Un essieu, un seul. Après la Buick, les électroménagers, puis les meubles. M. Connaisseur sourit de toutes ses dents. Il s’amuse, l’opérateur de machinerie lourde. Nous n’avons prononcé que quelques mots. À 18 heures, son engin dûment ligoté sur le dos de son transporteur, il nous quitte. Bonsoir, la facture est au courrier. L’amas de tôle prend la forme typique d’une pyramide, autour de laquelle nous errons. Un demi-siècle d’histoire s’étale sous nos yeux. Dans l’angle se lève un nuage de poussière : notre nouveau voisin, venu constater.
C’est un vieux de la vieille, il en a vu d’autres. Du coin de l’œil, il scrute nos visages poussiéreux, nos mines déconfites. Le voilà qui se tord de rire, ouvrant toute grande sa bouche aux gencives presque nues, sur lesquelles ne trônent que deux dents. J’ai envie de pleurer...
C’est autour d’un feu de camp que nous regardons le Soleil se coucher. Ce soir-là, l’homme nous enseignera tout ce que nous devons savoir. Certaines personnes se sont installées ici alors que la Deuxième Guerre mondiale faisait rage.
Dans les années 1940, il n’y avait pas de camions à ordures, même s’il est difficile de le concevoir aujourd’hui. Les habitants de la grande ville (et de la banlieue naissante) suivaient les anciens chemins forestiers jusqu’au bout, et y déposaient leurs détritus, parfois à même le sol, parfois dans d’immenses trous.
Chaque année, il fallait déplacer le site, et on s’empressait de suivre la route de la coupe laissée par les bûcherons. Si bien qu’après une assez courte période, une importante superficie de terrain était couverte de déchets. Si, par bonheur, on bénéficiait de la présence d’un lac, on y déposait, au cœur de l’hiver, les plus gros morceaux.
Ils disparaissaient le printemps venu, ni vus, ni connus. Les témoins étaient peu nombreux : quelques excentriques, venus s’installer au bord d’un lac, au milieu d’une forêt. Quelle drôle d’idée!
Ce manège cessa (vraiment?) au moment où le gouvernement implanta un système obligatoire de collecte des déchets. Puis, après le retour à la terre, dans les années 1960, 1970 et 1980, il y eut un mouvement de protestation provenant de riverains écolos, réclamant un nettoyage en profondeur des lac. Aussi soucieux de la
DÉCOUVERTE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Volume 4 – Numéro 4| 43
santé de leurs enfants, qui se baignaient parmi les Buick et les électroménagers, ils demandaient justice au nom de dame Nature. Certains des objets retirés du fond des lacs sont aujourd’hui exposés dans les musées.
De retour en 2002, notre voisin, qui possédait après tout un cœur d’or (et qui, depuis quelques années, présente une toute nouvelle dentition d’une blancheur éclatante), nous avait refilé le téléphone d’un ferrailleur. Celui-ci s’était empressé de nous débarrasser, salivant à l’idée d’un rapide profit au marché des revendeurs. Au fil des saisons, les mouvements gels-dégels et les inondations régulières du ruisseau ont mis au jour quantité d’objets. Les premières bouteilles ont précieusement été conservées. On a distribué les suivantes.
Aujourd’hui, nous les recyclons, tout comme nous recyclons les boites de conserve défoncées et les plaques d’immatriculation rongées... Ici, chaque résidence possède son propre petit coin au trésor. Est-il possible qu’il en soit autrement ailleurs en province? Depuis 2002, nous avons tenté de remplacer la végétation perdue au moment de la construction de la maison. Nous avons planté une centaine d’arbres (certains d’entre eux nous dépassent de plusieurs mètres maintenant), nous avons inscrit une partie de notre forêt à un organisme de protection de la nature, nous avons construit des nichoirs, installé des mangeoires...
Des centaines de végétaux indigènes ont été sauvegardés de la destruction par la machinerie lourde qui sévissait sur les lotissements voisins. Avec pelle et seau, déterrant fougères et trilles, clintonies et médéoles, je me sentais investie d’une mission. Certains pointaient le doigt à leur tempe, incrédules. Et puis un
jour, il y a eu ce cypripède rose, merveilleuse orchidée indigène, qui m’aura remerciée à sa manière en ref leurissant enfin, trois ans plus tard... Nous chérissons aujourd’hui cet endroit comme notre cœur, et celui-ci se tord de contentement à la contemplation de cet environnement exceptionnel.
Avant de vous quitter, un dernier mot : en 2006, j’entreprends des travaux d’agrandissement de mon potager. Sueur au front, pelle à la main – un brin masochiste? – devinez qui fait coucou, à un mètre de profondeur? L’essieu orphelin, bien seul à présent.
La Buick maintenant complète reposera-t-elle en paix?
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | DÉCOUVERTE
L’espérance de vie de l’homo sapiens sapiens s’est récemment allongée avec, notamment, l’avènement de l’ère industrielle, de l’eau courante, de l’électricité, des déplacements rapides, des notions d’hygiène, etc. Longtemps toutefois, elle fut limitée à environ 35 ans. L’explication recèle de nombreuses facettes, par exemple, celle de l’absence de connaissances sur la nourriture. Comestible? Toxique? Thérapeutique? Combien ont perdu la vie en tentant de le savoir?
Il est impensable aujourd’hui d’imaginer porter à sa bouche une plante inconnue pour en mesurer les effets... Malheureusement, bien des gens le font encore, par bravade ou inconscience. Des sources innombrables d’informations existent sur les végétaux comestibles ou « médicinaux ». Mais combien y a-t-il d’espèces de plantes dans le monde? Les plus récentes estimations font état d’environ 500 000 plantes, excluant celles qui ne sont pas encore décrites. Ces dernières peuvent représenter la majorité des plantes sur la Terre, puisque un million de ces végétaux resterait à découvrir et identifier. Et voici un fait : toutes les plantes, sans aucune exception, sont solubles dans l’eau. Mais encore? Toutes se dégraderont presque entièrement, dans un laps de temps plus ou moins long, libérant ainsi leurs principes actifs, qu’il soit très puissant ou pratiquement inexistant.
Principes actifs? Qu’est-ce qui fait qu’une plante devient médicinale? Elles le sont toutes, à divers degrés. Depuis toujours, les plantes ont dû subir les attaques des prédateurs. Elles ne peuvent pas s’enfuir. Il a donc fallu qu’elles « trouvent » une solution alternative. Cette solution, ce sont les très nombreux composés chimiques créés dans leurs feuilles, tiges, f leurs et racines. Ces composés servent de moyens de défense, et sont très variés : les terpènes, comme les pigments, les arômes, certaines vitamines, les huiles essentielles; les acides, comme l’acide ascorbique ou oxalique; les alcaloïdes, comme la nicotine, la morphine, la cocaïne, la strychnine, la caféine, la théobromine; les composés phénoliques, comme la cathéchine, la quercétine, les tanins, les f lavonoïdes…
L’être humain, depuis la nuit des temps, progresse à coups d’essais et d’erreurs. La roue, l’agriculture, le feu... On s’interroge aujourd’hui sur le moment du contrôle du feu par l’homme, qui serait survenu non pas il y a 400 000 ans comme on le croyait jusqu’à tout récemment, mais il y aurait environ 750 000 ans. Si les données sont exactes, une toute nouvelle série de questions se pose. Quand l’homme a-t-il « maîtrisé » la nature au point non plus de la subir, mais de l’exploiter?
Les plantes médicinales :
armes de destruction
massivePar Sylvie Laberge
Volume 4 – Numéro 4 | 45
Les humains ont appris à utiliser certaines de ces substances au très grand malheur d’un ennemi… D’autres, à leur avantage. Des exemples? Une poignée de gazon jeune et frais vous donnera une infusion au goût... d’herbe. Quelques composés en faible quantité, comme de la vitamine A, du phosphore, des fibres, des protéines. Rien de plus. Effet non quantifiable, avec léger avantage nutritif, mais absolument pas thérapeutique, encore moins toxique.
Prenez garde à une trop grande consommation de l’infusion du pissenlit (Taraxacum officinale) : c’est un diurétique très efficace, qui pourrait vous faire regretter l’absence d’installations sanitaires à proximité. La rhubarbe (Rheum) fait une compote délicieuse; pourquoi ne pas en profiter pour préparer une petite tisane avec ses feuilles? Attention! Elles libèrent de l’acide oxalique, provoquant des sensations de brûlures dans la bouche et la gorge, nausées, vomissements, faiblesse, et, dans les cas les plus extrêmes, la mort.Socrate a été l’une des plus célèbres victimes d’un composé produit par une plante familière aux Européens, la grande ciguë (Conium maculatum). Forcé de boire une infusion de cette plante (probablement en mélange avec d’autres plantes toxiques),
il mourut en quelques heures de paralysie respiratoire. La consommation d’une plante crue, cuite, bouillie, rôtie, frite, marinée, sautée, etc., peut être toxique autant que bénéfique. D’autres exemples? La liste s’allonge à l’infini : le brocoli (Brassica oleacera) est un anticancéreux, avec ses molécules soufrées et antioxydantes. Toute la famille des crucifères semble présenter les mêmes propriétés. L’aloès (Aloe vera) et son gel apaisant sont efficaces contre les brûlures légères. Qui ne connait pas l’ail (Aillium sativum)? C’est un puissant antibactérien, délicieux en sauté!
Notre f lore indigène n’est certes pas en reste : l’achillée millefeuille (Achillea millefolium) soigne les plaies infectées; l’aubépine (Crateagus monogyna) est utilisée comme tonique cardiaque; le millepertuis (Hypericum perforatum) comme antidépresseur. Ensuite, il y a la mélisse (Melissa officinalis), le souci (Calendula officinalis), le thuya (Thuja occidentalis), les chênes (Quercus), les plantains (Plantago), les prêles (Equisetum), les bleuetiers (Vaccinium)... Nommez-les toutes! Certaines plantes, comme la digitale pourpre (Digitalis purpurea), sont utilisées couramment en médecine. La digitaline,
très toxique à forte dose, sert de tonicardiaque pour les cas d’insuffisance. L’if (Taxus baccata) et son taxol sont des composantes majeures de certains médicaments contre le cancer. On recommande l’échinacée (Echinacea purpurea) comme stimulant du système immunitaire. Que dire de la menthe (Mentha spicata)? Stimulant digestif mondialement reconnu, elle se transforme en plante envahissante et indésirable lorsque non contrôlée.
Jour après jour, les scientifiques découvrent chez les végétaux des propriétés extraordinaires. Les expéditions d’exploration sont encore monnaie courante, et prennent même de l’ampleur depuis l’avènement des bactéries résistantes et de la résurgence de maladies que l’on croyait disparues à jamais.
Le chocolat, aliment réservé
aux élites et offert aux
Dieux, a été apporté en Espagne en
1582 et depuis, a fait la
conquête du monde.
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | BOTANIQUE
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Rien de comparable par contre avec ce qui se faisait au 15e, 16e et 17e siècle, alors que des équipages complets levaient l’ancre et disparaissaient à l’horizon pendant des mois, voire des années, dans le seul but de ramener des spécimens de plantes potentiellement médicinales. L’invention du microscope au 16e siècle n’aura fait qu’exacerber cette pratique. Des charlatans, des mécréants, des profiteurs, il y en a eu, et ils ont causé la mort de centaines de milliers de personnes avec leurs potions inefficaces, et même toxiques. Bien sûr, il y en a encore aujourd’hui qui utilisent la naïveté et le désir de se soigner au naturel pour arnaquer et affaiblir leurs concitoyens à travers le monde. Un fait demeure : la quête pour la redécouverte des vertus thérapeutiques des plantes est bien réelle, et elle accouche de résultats plus qu’intéressants.
N’empêche, les études, hier comme aujourd’hui (et comme demain sans aucun doute), se contrediront toujours. Prenez le ginkgo (Gingko biloba), utilisé depuis des millénaires par les Asiatiques pour améliorer la mémoire : une étude en novembre 2008 est venue discréditer toutes les prétentions de ses amateurs et utilisateurs.
Deux groupes participaient à des exercices de mémorisation, l’un consommant des extraits de ginkgo, l’autre, un placebo. Le groupe placebo a non seulement égalé les performances du groupe ginkgo, mais l’a surpassé dans plusieurs cas! Un autre aliment controversé? Le café (Coffea arabica)! On permettait aux femmes enceintes de boire jusqu’à trois tasses de café moyen par jour. Or, une étude publiée aux États-Unis en janvier 2008 préconisait l’abandon total de la caféine pour cette catégorie de gens.
Au cours de la même période, une autre étude recommandait aux femmes âgées la consommation d’environ cinq tasses de café par jour pour conserver et améliorer leurs capacités cognitives et leur mémoire. Vous en voulez encore? En janvier 2009, un chercheur a mis en garde la population contre... un excès de consommation de café! L’absorption de plus de sept tasses par jour conduirait les utilisateurs à être trois fois plus enclins aux hallucinations auditives. Choisissez, parmi toutes ces
« études », celle qui vous convient le mieux! Une autre boisson, millénaire celle-là, est devenue une source de discussion populaire dans les échoppes : avec ses polyphénols et f lavonoïdes, le thé (Camelia sinensis) représente une avenue intéressante dans la prévention du cancer. Deuxième boisson la plus consommée dans le monde après l’eau, le thé a bénéficié d’un regain d’intérêt au cours des dix dernières années.
Le vin, les épices, le soja, les oignons, les agrumes, les petits fruits : toutes ces plantes démontrent en laboratoire des propriétés préventives et curatives
égales ou supérieures aux composés chimiques élaborés par l’homme.
Aujourd’hui, à travers le monde, 80% des remèdes sont des herbes, 40% des médicaments sont faits à base de plantes et 4 milliards de personnes se soignent par les plantes, soit les 2/3 de la population du globe. Le gingembre (Zingiber officinale) a prouvé son efficacité contre les nausées de sorte que la composition médicamenteuse d’une variété de notre bon vieux « Gravol » est maintenant modifiée, ne comprenant
plus que des extraits de gingembre. On a récemment découvert des molécules hautement antioxydantes dans le sirop d’érable (façonné à partir de la sève des érables). Le miel (résultat de la récolte du nectar des f leurs), aliment préhistorique s’il en est un, regagne aujourd’hui ses lettres de noblesse, non seulement à titre de nourriture de grande qualité, mais aussi de liquide antibactérien puissant.
La pomme! Newton et sa théorie de la gravité lui doivent une fière chandelle. Inutile d’énumérer toutes ses propriétés, elles sont plus que multiples. Ne dit-on pas qu’une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours?
Les herbes aromatiques, comme la sauge (Salvia officinalis) et le thym (Thymus vulgaris) ont jadis joué un grand rôle dans une cuisine sans réfrigérateur. On enroulait la viande dans plusieurs épaisseurs de feuilles de l’une ou l’autre de ces herbes pour retarder et même empêcher la prolifération des bactéries responsables du pourrissement de la chair animale.
Aujourd’hui, ces herbes sont utilisées à des fins presque uniquement gustatives, malgré qu’elles soient aussi de très bons stimulants digestifs. En phytothérapie, il faut se garder de l’exagération. Boire 10 litres d’eau, tout inoffensive qu’elle soit, vous mènera tout droit à l’hôpital. N’oubliez jamais : la dose fait le poison. À ce sujet, notre f lore en tisane ne répand pas que la guérison : parfois, elle tue.
Des noms? La bien nommée sanguinaire (Sanguinaria canadensis) de la même famille que les pavots, contient de la sanguinarine, un alcaloïde toxique. L’actée
Les herbes aromatiques,comme la sauge (Salvia officinalis)
et le thym (Thymus vulgaris)ont jadis joué un grand rôle
dans une cuisine sans réfrigérateur. On enroulait la viande dans
plusieurs épaisseurs de feuillesde l’une ou l’autre de ces herbes
pour retarder et même empêcher la prolifération des bactéries
responsables du pourrissementde la chair animale.
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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | BOTANIQUE
(Actea spicata), l’oxalide des bois (Oxalis acetosella), la coptide du Groenland (Coptis groenlandica), l’aconit (Aconitum napellus), la clintonie boréale (Clintonia borealis), le symplocarpe chou-puant (Symplocarpus foetida), l’ancolie (Aquilegia vulgaris), toutes ces plantes ont un principe actif allant de simplement toxique à carrément mortel.Mais un aliment met un baume sur toutes ces spéculations et, peu importe le résultat final des recherches de centaines de scientifiques dans le monde, on voudra
croire à cette seule étude qui proclame ses bienfaits. Qui est-il? Le cacao! Divine poudre produite à partir de la fève du cacaoyer (Theobroma cacao) fermentée, séchée et rôtie, éclatée puis moulue. Le chocolat, aliment réservé aux élites et offert aux Dieux, a été apporté en Espagne en 1582 et depuis, a fait la conquête du monde.
On lui a attribué les vertus les plus extravagantes, mais les faits aujourd’hui
mettent au jour ses éléments bénéfiques. C’est sur le système cardiovasculaire que le cacao aurait les effets les plus prometteurs. Ses catéchines augmentent la capacité antioxydante du sang, diminuant l’oxydation des protéines responsables de la formation de plaques d’athéromes. Ce ne sont cependant pas les traditionnels lapins de Pâques en chocolat au lait qui vous procureront ces bienfaits. Le chocolat doit contenir au moins 70% de cacao pour être bénéfique. Votre palais ne mettra pas long à s’habituer à cette douce amertume. Bientôt, vous en redemanderez! Bien sûr, ces vertus sont, encore aujourd’hui, contestées par certains. Comme le sont pratiquement toutes celles plus haut mentionnées. On publie, d’une journée à l’autre, une chose et son contraire.Comment demeurer la tête hors de l’eau dans un tel contexte? Dites-vous bien ceci : il ne fait plus aucun doute, aujourd’hui, en 2009, qu’une infinité de plantes possèdent des molécules aux pouvoirs préventifs et curatifs. Ne reste plus qu’à utiliser son gros bon sens, et celui de la retenue, et profiter en toute simplicité des merveilles que nous offre notre Terre-Mère, que ce soit un thé à la menthe au Maroc, à l’ombre d’un palmier, ou cet indétrônable chocolat chaud au coin du feu...
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Parmi toutes les aracées (Spathyphyllum, Diffenbachia, Monstera, etc.), certaines espèces d’Anthurium se distinguent par leurs inflorescences très colorées. Autre particularité, celles-ci se maintiennent des semaines sur la plante sans flétrir. Cette caractéristique les rend précieuses comme fleurs coupées.
Les Anthurium par Daniel Fortin
Le genre Anthurium compte plus de 600 espèces originaires des régions tropicales de l’Amérique centrale et du Sud. Tous les Anthurium ne portent pas une inflorescence colorée. C’est le cas de l’espèce A. crystallinum, cultivée pour ses jolies feuilles cordiformes, d’environ 40 à 50 cm de longueur et de 30 cm de diamètre, d’un vert profond sillonné de nervures d’un vert argenté pâle.
Les hybrides développés à partir de l’espèce A. andraeanum se caractérisent par une grande spathe (feuilles transformées autour de l’inf lorescence) colorée et cireuse, blanche, rose, rouge, saumon ou lilas, entourant un spadice allongé de 5 à 8 cm, quelquefois recourbé. Les feuilles coriaces, cordées-lancéolées, d’un vert foncé, mesurent de 20 à 25 cm de longueur et de 10 à 15 cm de diamètre; celles-ci sont portées sur de longs pétioles.
L’espèce A. scherzerianum se distingue des hybrides
Anthurium x hybrida cdn Anthurium x hybrida cdn ‘Red Hot’
Anthurium andraeanum
Volume 4 – Numéro 4| 49
d’A. andraeanum par ses feuilles plus allongées et moins cordées, mesurant de 15 à 20 cm de longueur et de 6 à 8 cm de largeur. Les spathes sont également colorées; de couleurs rouge, rouge-orangé, rose, blanche et violacée. Il existe plusieurs cultivars de cette dernière espèce qui sont regroupés sous le nom scientifique d’Anthurium x hortulanum. C’est une excellente plante verte qui offre régulièrement des inf lorescences.
L’étymologie du non scientifique « Anthurium » vient des mots grecs « anthos » (fleur) et « oura » (queue); cela fait référence à
la forme du spadice. L’espèce A. andreanum a été introduite en Europe en 1876; elle est principalement cultivée dans les régions tropicales pour la production des f leurs coupées si populaires dans les bouquets de f leurs tropicales.
La cultureLes nombreux cultivars se plaisent dans une lumière vive, mais non directe; il faut éviter de les placer directement en plein soleil durant la période du solstice d’été. Les Anthurium peuvent supporter durant une longue période une lumière tamisée, mais leur f loraison est alors moins abondante. En période de f loraison, la plante croît mieux sous une température constante entre 18°C et 21°C; on arrose abondamment et régulièrement. Il faut éviter de laisser trop sécher le milieu de culture avant de procéder à un nouvel arrosage. Pour faire ref leurir la plante, on réduit la température jusqu’à de 10 à 12°C pendant six semaines, et on réduit l’apport d’eau en laissant sécher le terreau sur quelques centimètres. On replace la plante dans une atmosphère plus humide et plus chaude. On recommande un apport régulier d’engrais liquide équilibré tous les 15 jours pendant la période de croissance.
Le mélange d’empotage sera riche en matière organique bien décomposée telle un compost de tourbe et de crevette. L’ajout de perlite ou de vermiculite favorise le drainage du milieu de culture.
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | PLANTE D’INTÉRIEUR
Anthurium x hybrida cdn ‘Shell Pink’
Anthurium x hybrida cdn ‘Red Hot’
50 | Volume 4 – Numéro 4
Par le Dr. John A.A. Thomson, Ph. D., D.A., fabricant de SUPERThrive
Les questions et réponses suivantes proviennent de rapports typiques par des gouvernements et des horticulteurs.
Questions
1. Tant d’entre vous peuvent-ils avoir raison de dire que « SUPERThrive est le meilleur produit au monde! » (pour
toute utilisation)?2. Si un produit peut vraiment être « le meilleur au monde »,
quelles caractéristiques permettraient de lui donner ce titre?3. Êtes-vous d’accord que les caractéristiques ci-dessous le
décriraient?4. Si oui, comme les utilisateurs de SUPERThrive de par le
monde semblent tous affirmer que SUPERThrive offre toujours ces qualités à un degré inégalé, est-il vraiment le
« meilleur produit au monde »?5. S’il ne l’est pas, un tel produit existe-t-il? Quel est-il?6. En tout cas, peut-on s’entendre pour dire à tout le moins que
SUPERThrive est un des quelques « meilleurs produits au monde »?
Réponses
Voici les 27 caractéristiques d’un produit qui pourrait bien être le « meilleur au monde » :
1. Universel : n’importe qui peut s’en servir, pour n’importe quel usage auquel il est destiné.
2. Uniforme, fiable, prévisible : en tous lieux, en tout temps.3. Sûr, non toxique.4. Fondamental, basique, il aide la vie au niveau moléculaire.
Q & R | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
5. Procurant une valeur environnementale, produisant une planète vivante plus saine de plusieurs façons (consultez notre liste partielle de ses avantages sur deux pages [en anglais], au www.superthrive.com/page9.html).
6. Durable : il demeure efficace et stable sous diverses conditions.
7. Économies de temps : plus de temps pour la production ou les loisirs.
8. Facile à utiliser.9. Adaptable à de nombreux usages.10. Disponible en tout temps.11. Gratifiant, qui procure de la joie.12. Scientifiquement en avance sur son temps.13. Utile dans une vaste gamme d’industries, de métiers, tant
pour les amateurs que pour les professionnels.14. Contribue aux interactions physiques, mentales et sociales et
aux loisirs.15. Embellit l’environnement de façon exceptionnelle.16. Économique : économies de carburant, de travail et d’argent,
car il est fait d’ingrédients purs tirés de substances abondantes.
Questions et réponses au sujet de SUPERThrive®
Volume 4 – Numéro 4| 51
17. Facilite l’éducation, l’encouragement et les aptitudes économiques des enfants, des handicapés et des jeunes détenus.
18. Permet une vaste gamme de réalisations.19. Fonctionne sur une vaste gamme de matériaux et avec une
vaste gamme d’équipement.20. Applicable généralement, tout en étant supérieur pour les
usages spécialisés.21. Respecté par les scientifiques les plus savants.22. Aimé loyalement par les utilisateurs.23. Respecté par les gens d’affaires les plus savants.24. Irremplaçable : offre le plus haut taux de réussite pour ses
nombreux usages. 25. Éprouvé : depuis 1940, son défi de 5 000$, offert au premier
produit qui le battra pour ses fins principales n’a pas été relevé.
26. Éprouvé : depuis 1940, jamais personne (entreprises et agences publiques) n’a réclamé de remboursement pour insatisfaction à l’achat du grand format (premier gallon) de concentré.
27. Reconnu publiquement :a) Acheté, utilisé et louangé par un grand nombre
d’agences gouvernementales;b) Hommage national : le Congrès américain a protégé les
renseignements touchants à sa composition non toxique en dix lignes dans une loi fédérale commanditée par
3 000 professionnels et 36 associations. (Ce texte précise que si tout utilisateur savait comment fabriquer le produit, il irait à l’étranger plutôt que de publier la recette.)
Vitamin Institute12610, avenue Saticoy SudNorth Hollywood, CA 91601, U.S.A.Téléphone : 1 800 441-8482Télécopieur : 1 818 766-8482www.superthrive.com
52 | Volume 4 – Numéro 4
Connus sous le nom populaire d’amaryllis, les bulbes d’Hippeastrum sont de culture facile et peuvent vivre de nombreuses années si on leur prodigue les soins appropriés. Leurs grandes f leurs très évasées de 15 à 25 centimètres de diamètre présentent des coloris très variés et des f leurs simples ou doubles. En forme de trompette élargie, les f leurs portent des étamines saillantes et une corolle unicolore, blanche, rose ou rouge intense velouté ou blanche striée de rouge, de rose, d’orangé et parfois de jaune.
Originaires de l’Amérique du Sud, les différentes espèces d’Hippeastrum de la famille des amaryllidacées sont rarement offertes dans les pépinières ou les catalogues de semences; elles ont fait place à de nombreux hybrides produits en Hollande. Ceux-ci sont offerts à l’automne ou au printemps.
On conseille fortement d’acheter les bulbes dès qu’ils sont disponibles et de les planter le plus tôt possible. Les bulbes vendus à la fin de leur cycle de repos annuel renferment déjà une f leur embryonnaire; ils mettent de deux à quatre semaines pour f leurir. Notons que la hampe f lorale de 25 à 60 centimètres de hauteur s’élève avant l’émergence des feuilles rubanées.
La plantation et la cultureLe bulbe de 7 à 14 centimètres de diamètre conserve ses racines charnues; il importe d’éviter de les briser ou de les écraser au rempotage. On plante généralement un bulbe par pot. Celui-ci est légèrement plus grand que le diamètre du bulbe. Un espacement de deux ou trois centimètres entre la paroi du pot et le bulbe est suffisant; sinon, le bulbe paraîtra perdu dans le pot. Un bon drainage est essentiel. La terre doit se drainer parfaitement. On conseille un terreau très poreux dans lequel on retrouve un mélange de terreau d’empotage, de mousse de tourbe et de vermiculite. Le fond du pot doit permettre d’évacuer l’eau excédentaire.
Belles, mais éphémères…les amaryllis
par Daniel FortinAmaryllis Hippeastrum ‘Belladona’ cvs
Amaryllis Hippeastrum ‘Dancing Queen’
Amaryllis Hippeastrum‘Belladona’ rose cvs
Volume 4 – Numéro 4| 53
Le bulbe n’est jamais enfoui complètement à l’empotage; la partie supérieure du bulbe doit dépasser le niveau de la terre sur environ un tiers de sa hauteur. Si le bulbe est encore en repos, on arrose parcimonieusement jusqu’au moment où
émerge le gros bourgeon qui marque le début de la croissance de l’Hippeastrum. Une fois la croissance commencée, les apports d’eau seront réguliers et abondants. On conseille également de commencer la fertilisation avec une solution d’un engrais soluble, de type 20-20-20, toutes les semaines, car il faut stimuler la croissance du feuillage pour reconstituer les réserves du bulbe.
Durant la croissance de la hampe f lorale, il faut placer le pot loin des mouvements de personnes ou d’animaux pour éviter qu’elle ne soit brisée. Ne pas oublier que la hampe f lorale porte de deux à quatre grosses f leurs, qui la fragilisent également; il convient, au besoin, de les soutenir avec des tiges de bambou. Pour conserver les f leurs, on conseille de placer la potée f leurie dans un endroit frais.
Une fois les f leurs fanées, on coupe la hampe f lorale à la base. Le feuillage de la plante se développe alors; on place le pot dans un endroit très lumineux avec, si possible la lumière directe du Soleil le matin ou à la fin de l’après-midi. Si les plantes f leurissent au printemps, l’amaryllis peut être placée dans les plates-bandes du jardin durant la période estivale. La plante est non rustique; elle craint les périodes de gel.
Cinq à sept mois après le début de la feuillaison, le feuillage jaunit et le bulbe se met au repos. On réduit les arrosages quasi complètement et on place les pots dans un endroit sec et frais pour deux à quatre mois, en vérifiant toutes les deux semaines si les bourgeons redémarrent. Si tel est le cas, on recommence le cycle d’entretien et de culture.
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | PLANTE D’INTÉRIEUR
Amaryllis Hippeastrum cvs sous serre
Exemple de plantation d’un bulbe d’amaryllis
54 | Volume 4 – Numéro 4
Par R. SteffensBob Marley est né le 6 février 1945 à Nine Miles, près de St-Ann, en Jamaïque, et est décédé le 11 mai 1981 à Miami, en Floride. Depuis le décès de son mari, Rita Marley passe la majeure partie de son temps à s’occuper de questions d’affaires, gérant plusieurs entreprises, supervisant les rééditions du catalogue Marley, écartant les prétendants aux droits d’auteur, et révélant au compte-goutte les trésors encore cachés de la vedette défunte du reggae. Lasse d’avoir vécu loin de ses racines, l’irascible Rita a déménagé son quartier général en Afrique, plus précisément à Aburi-Akwapim, au Ghana, où elle vit sur une vaste terre dans ce que certains journalistes ont baptisé « palais » ou « château », mais qu’elle-même a qualifié ironiquement de « simple ferme ». En 2006, Rita Marley a créé avec l’horticulteur Laprise le lis de jour ‘Bob Marley’ dont la commercialisation a démarré en 2008. Vingt-cinq pour cent des profits de la vente reviennent à la fondation Rita Marley et les premiers lis ont été plantés en Jamaïque au Musée Bob Marley.
Lis Bob Marley, Laprise, 2006-2008
DÉCOUVERTE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
65e anniversaire de la naissance de – Rita continue le combat
Bob Marley
Installée au GhanaJ’ai été témoin, au cours de mes années à côtoyer Bob Marley et ses descendants, de la rencontre qui a tout déclenché pour Rita, peu après le décès son mari, devant les studios d’enregistrement Tuff Gong à Kingston, en Jamaïque. Une vedette locale débarquait en ville, Mortimo « Kumi » Planno (1929-2006). [N.D.A. : Celui-ci, après son voyage en Éthiopie en 1961, est devenu l ’ instigateur du mouvement du retour en Afrique chez les rastas. Réelle figure historique, il est aussi l ’homme fréquemment photographié aux côtés de Hailé Sélassié, lors de son voyage à Kingston en Jamaïque, en avril 1966. Planno était le mentor religieux controversé de Bob Marley lorsque
Volume 4 – Numéro 4| 55
ce dernier a commencé à côtoyer le milieu rastafari à la fin 1966, et est resté un important avocat du mouvement de rapatriement à l ’Afrique depuis lors.] Voici la discussion entendue ce soir-là. Je m’étais retrouvé à côté de Planno alors qu’il était assis sur la banquette d’une limousine dont la porte était ouverte. Il se déplaça pour que je puisse m’asseoir sur le pas de la porte à ses pieds et commença à me caresser la tête. Je me sentais un peu comme une marionnette entre les mains d’un ventriloque.
Puis Rita arriva et Planno commença à parler de « rentrer à la maison à Sion [la terre promise] ». « Planno, » dit-elle, furieusement. « J’en ai assez de t’entendre parler d’aller en Afrique. Tu ne le penses pas! Tu ne fais que parler! Je n’entends que ça depuis que je te connais. Je suis là maintenant! J’ai décidé de demeurer en Afrique. Je pars au Ghana, et tu es toujours ici. Je ne veux plus t’entendre parler de rapatriement. Tu ne le penses pas, tu n’es pas retourné à la maison et tu ne le feras jamais. » C’est alors que Planno, chagriné, sans raison apparente, commença à chanter une chanson qu’il avait écrite pour Bob dans les années soixante, qui est devenue en 1981 la chanson titre d’un album posthume intitulé « Chances Are ». Son attitude changeant totalement, Rita commença à chanter avec lui. Planno oublia ensuite les paroles, et j’eus à les lui rappeler, et nous formions ainsi un trio, chantant à tue-tête devant les admirateurs qui s’étaient regroupés sur le coup de minuit devant les studios. Pour un amateur de reggae comme moi, c’était un moment étrangement enivrant et totalement inoubliable qui s’inscrit dans quatre décennies d’histoire du reggae.
Rita m’a affirmé plus tard : « Je veux emmener tous mes petits-enfants au Ghana pour vivre avec moi, là-bas. C’est un endroit paisible, on nous y accueille et c’est là où nous devons vivre. Je veux que tous les membres de la famille viennent y vivre avec moi. » Lorsque son fils Damian Marley a appris cela, il a répondu : « C’est quelque chose que j’ai envie de faire plus tard, assurément, mais je ne suis pas certain que ce sera au Ghana. Nous irons tôt ou tard en Afrique, mais ce ne sera pas une émigration permanente. Nous désirons seulement établir une demeure où nous aurons un pied à terre. L’Éthiopie est réellement un des endroits qui m’attirent. »
One Love et beaucoup d’héritiers f loués Rita Marley doit aussi protéger les droits d’auteur de Bob Marley et surveiller de près la carrière de ses nombreux « héritiers », légitimes ou non.
C’est un euphémisme que de dire que tout est parfait dans le monde des Marley, 28 ans après la mort du « prophète ». Les relations sont difficiles entre Rita, qui contrôle la succession de Bob, les enfants et les anciens membres du groupe qui l’accompagnait, maintenant connu comme le Wailers Band (les Wailers « originaux » étant Bob, Bunny « Wailer » Livingston et Peter Tosh). Aujourd’hui, il ne reste que deux membres de la formation originale : le claviériste Way Lindo et le chef des choristes du groupe, Aston « Family Man » Barrett. « Fams », tel qu’il est surnommé, chantait avec Bob lors du premier enregistrement des Wailers pour le producteur Lee « Scratch » Perry en août 1970. C’était une reprise de James Brown, « My Cup », pas une composition originale. Huit mois après, les Wailers se séparèrent de leur producteur suite au refus de Lee « Scratch » Perry de verser aux Wailers les redevances de la vente de leurs enregistrements sur l’étiquette Trojan Records. Ce n’était que le début d’une bataille sans fin pour les droits d’auteur entre les divers « créateurs » des chansons de Marley.
La famille rapprochée de Bob MarleyMother B. (1926-2008) : Grande dame du clan, la mère de Bob, Cedella Marley Booker (ou Mother B.), est décédée en 2008 à l’âge de 81 ans. Elle a terminé sa vie en Jamaïque, dans le village où elle a mis Bob au monde, Nine Mile, au centre du pays. Elle y avait ouvert un petit motel de 25 chambres, l’accomplissement d’un vieux rêve. C’est le seul endroit, à des kilomètres à la ronde, qui peut accueillir le flot incessant de visiteurs voulant découvrir le lieu où Bob a grandi. Mother B. avait aussi deux albums à son actif et un enregistrement de gospel reggae, produit par son petit fils Stephen. Femme à l’esprit ouvert et au rire communicatif, elle partageait gentiment avec les visiteurs et touristes des souvenirs de moments intimes de sa vie à la campagne avec Bob. Lorsqu’il était enfant, Bob transportait l’eau à dos d’âne, travaillait aux champs, chantait le gospel à l’église et dormait souvent dehors, une pierre en guise de repose-tête. Mother B. assistait toujours au « Bob Marley Day Festival », qui attire en février plus de 35 000 personnes à Miami, ralliement traditionnel des enfants Marley. Et elle s’était rendue à Addis-Abeba en 2005 pour le 60e anniversaire de naissance de Bob.
Norval Sinclair Marley (1881-1955) : père de Bob, il était de descendance blanche britannique.
Richie « Marley » Booker : fils de Mother B., il est le demi-frère de Bob et porte désormais le nom de Richie « Marley » Booker. Il est surtout connu pour avoir réalisé un enregistrement acoustique, en duo « posthume » avec Bob, intitulé « Jump Them Out of Babylon ». Il a auparavant enregistré sous le nom de Rico Booker, et travaille aussi pour la compagnie de vêtements Tuff Gong et pour d’autres intérêts du clan.
Anthony Booker : autre demi-frère de Bob, il est décédé lors d’une altercation avec la police de Miami. Il est inhumé auprès de Bob Marley.
Pearl Livingston : demi-sœur de Bob, née de la liaison de Mother B. avec Taddeus Livingston, le père du fameux Bunny « Wailer » Livingston qui a fondé le trio original des Wailers avec Bob Marley et Peter Tosh en 1963.
Constance Marley : autre demi-sœur, née d’une liaison extraconjugale du père de Bob, Norval Marley.
Marcia Griffiths et Judy Mowatt : parmi les artistes proches de Bob Marley, il y a deux membres d’I Three, trio vocal féminin qui accompagnait Bob lors de toutes ses tournées, Judy Mowatt et Marcia Griffiths. I Three se produit encore même si elles ont une carrière solo. Marcia est la plus populaire, avec à son actif près de 40 ans de succès jamaïcains et internationaux, comme Electric Boogie écrit par Bunny Wailer. Elle a participé au Festival international de reggae au Vieux-Port de Montréal en juin 2004. Judy Mowatt, autrefois militante de la culture rasta, a renié sa croyance. Elle a coupé ses tresses, et est revenue au christianisme. Elle joue désormais la plupart du temps dans des spectacles gospel. Elle a affirmé que les déclarations d’Hailé Sélassié, demandant de renier son dieu, ont motivé son retour au christianisme.
– R.S. (Dans notre prochain numéro : Les enfants de Bob Marley)
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | DÉCOUVERTE
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DÉCOUVERTE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Après avoir si durement travaillé ensemble sur les enregistrements des Wailers, tel que « Fams » le raconte lui-même, il fut reconnu qu’il formait le meilleur ensemble vocal de soutien avec son frère Carlton « Carlie » Barrett, et que, du coup, les Wailers en devenaient ainsi un bien meilleur groupe. Les Barrett décidèrent donc de s’unir aux Wailers et de parcourir le monde, remplissant les stades lors de leur tournée triomphale en Europe pendant l’été 1980. Aston Barrett serait aussi l’auteur, selon de nombreux témoins, des principaux arrangements rythmiques et des lignes de basse que l’on entend sur la plupart des tubes de Bob et des Wailers… Mais Rita Marley veille au grain, et la plainte déposée par Aston Barrett à Londres en 2006, pour 60 millions de livres sterling de redevances impayées, a été rejetée en cour. Rien n’a jamais été couché sur papier entre Bob Marley et ses collaborateurs successifs, pour le plus grand drame de ces derniers.
C’est à partir de septembre 1980 que tout s’est dégradé, avec le cancer généralisé diagnostiqué chez Bob. [Un mélanome sur le gros orteil du pied droit de Bob avait déjà été repéré dès 1977.] Lors des concerts européens, les métastases ayant atteint ses poumons et son cerveau, il fallut annuler la tournée américaine avec Stevie Wonder. Le décès de Bob suivit peu après, le 11 mai 1981. Bob, qui avait partagé moitié-moitié tous les droits des enregistrements avec le groupe, n’avait pas laissé de testament, et les Wailers furent exclus des bénéfices presque immédiatement après les funérailles. Depuis lors, ils sont rarement crédités comme coauteurs des chansons de Bob. De plus, le refus de la succession de Marley de continuer à leur verser leurs droits d’auteur a causé une importante dissension qui se traduit par de nombreux procès depuis des années. Rita Marley est même allée jusqu’à interdire à « Family Man » l’entrée du studio Tuff Gong de Kingston, ce lieu mythique où il a inventé tant de mémorables lignes de basse et passé tant d’heures à créer des chefs-d’œuvre du reggae avec son ami Bob.
En mars 2002 à Los Angeles, des agents fédéraux ont même confisqué, sur ordre de Rita, des t-shirts des Wailers lors d’un spectacle du Wailers Band à l’Universal City Walk. Et ils ont continué à les harceler lors de toutes leurs escales à travers les États-Unis. « Family Man » a porté plainte en 2006 auprès des disques Island, alors encore propriétaires du catalogue Marley, pour que son nom apparaisse enfin dans les crédits de toutes les chansons dont il est le coauteur. En vain.
Bob Marley au cinéma, un jour?La question de l’éternelle promesse d’une biographie cinématographique, annoncée par Hollywood comme « imminente » depuis 1984, est toujours en suspens. Le scénariste et réalisateur Ron Shelton (White Men Can’t Jump, Bull Durham) avait commencé à rédiger un scénario qui illustrait parfaitement la vie de Marley. Mais les producteurs du film ont fait marche arrière en comparant le projet à d’autres « C.P.P. (colored person’s pictures) » comme les films Introducing Dorothy Dandrigde (1999, avec Halle Berry) ou Why Do Fools Fall in Love (bio filmée de Frankie Lymon, en 1998). Leur incapacité à trouver quelqu’un pour incarner le prophète reggae – Rita et ses enfants n’y étant pas pour rien – a fait capoter le projet. Un projet qui n’est pourtant pas tombé aux oubliettes. Aux dernières nouvelles, Rita Marley aurait vendu les droits de son ouvrage No Woman No Cry: My Life With Bob Marley (2004) à la compagnie Weinstein Co. On ne sait pas encore qui serait pressenti pour réaliser le film, et surtout qui
interprètera Bob. Mais on doute que le film arrive à temps en salles pour le 65e anniversaire, le 6 février 2010… Martin Scorsese lui-même a tenté de réaliser un documentaire dont la sortie devait coïncider avec le 65e anniversaire, mais ce projet aussi est tombé à l’eau, faute de s’entendre avec Rita. On dirait que Marley au cinéma, c’est voué à l’échec.
Pendant ce temps, le catalogue Island à été entièrement réédité, avec en prime des versions parues sur des simples 7 pouces et 12 pouces n’ayant jamais été réunies auparavant et quelques chansons live inédites enregistrées au Rainbow de Londres en 1977. De plus, Hearbeat Records a sorti les morceaux précurseurs et originaux de la période ska de Marley avec le producteur Clement Coxsone Dodd, sur des CD magnifiquement remastérisés. La période entre ceux-ci et les enregistrements chez Island a été couverte par une collection de cinq coffrets comprenant une série de douze CD intitulée The Complete Bob Marley and the Wailers 1967-1972. Distribuée par l’étiquette JAD Records, rachetée depuis par Universal Music et pour qui les Wailers enregistraient à cette époque, The Complete Wailers contient les 45 tours les plus rares de Marley, qui n’avaient à ce jour jamais été distribués à l’extérieur de la Jamaïque. On y trouve l’album mythique « Selassie Is the Chapel », composé spécialement pour Bob par Mortimo Planno. L’offre pour le vinyle original de cet album atteint des sommets sur Internet, indiquant la grande valeur des enregistrements de Bob Marley.
Mais peut-être que ce qui exprime le mieux ce que Bob Marley représente aux yeux du monde aujourd’hui prend sa signification dans le f lot continuel de prix honorifiques qui lui sont décernés depuis le tournant du siècle. En plus de l’hommage qu’on lui a rendu sur Hollywood Boulevard et du trophée Grammy pour l’ensemble de sa carrière, le magazine Time a décerné en 1999 à Exodus (1977) le titre de meilleur album du 20e siècle. La BBC a utilisé la chanson « One Love » comme thème de son émission de 24 heures pour marquer le passage à l’an 2000 et le New York Times a qualifié Marley de « musicien le plus influent du 20e siècle ». Mais l’événement le plus impressionnant de tout, c’est peut-être la réalisation d’une capsule historique qui ne sera ouverte qu’en l’an 3000, et dans laquelle on retrouve, parmi les meilleurs moments musicaux du 20e siècle, nul autre qu’un enregistrement de Bob Marley au Rainbow de Londres en 1977. Jon Pareles, chef de la critique pop pour le New York Times a même écrit : « En 2096, lorsque l ’ancien tiers-monde aura surpassé et colonisé les superpuissances, Bob Marley sera alors célébré comme un saint. »
« En tant que musiciens, » dit Damian ‘Junior Gong’ Marley, « nous désirons avoir du succès afin que le reggae passe au prochain niveau et qu’il puisse être en nomination comme album de l ’année, et non plus seulement dans la catégorie reggae. Nous produisons de la musique sur laquelle vous dansez et qui a pour but de faire évoluer la culture de notre génération et nous désirons le faire en réalisant des œuvres humanitaires afin que les gens puissent vivre mieux qu’avec juste un morceau de pain [référence à sa compilation One Loaf of Bread] dans la bouche. » S’il entend cela, il est certain que Bob sourit quelque part…
En attendant, c’est Rita Marley qui nourrit, encore et toujours, la famille… depuis son refuge ghanéen.
www.ritamarleyfoundation.org
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NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Pro 2001 : un coup de pouce pour les boutures
Améliorez le développement des jeunes racines et augmentez votre taux de réussite avec les boutures en utilisant la solution Pro 2001 d’Optimum Hydroponix®.
Ce puissant concentré liquide contient 0,3% d’AIB, l’hormone de croissance éprouvée pour le développement hâtif optimal des racines. Pour l’utiliser, mélangez simplement une partie de ce stimulant de croissance des racines à deux parties d’eau.
Trempez-y les racines et plantez la bouture. Pro 2001 convient aux substrats de terreau ou sans sol, y compris la tourbe, le coco, la laine minérale et les cubes Oasis, et il est offert en deux formats économiques : le format de 50 ml, qui conviendra pour des centaines de boutures, et le format de 450 ml, qui conviendra pour des milliers. Ce produit a été approuvé pour la vente au Canada (numéro d’inscription de 008068A, Loi sur les engrais).
La bonne solution pour de grosses fleurs : PK 10/20
Bluelab offert par le Groupe Brite-Lite
Rootopia : un refuge pour la zone racinaire
Optimum Hydroponix est fière d’annoncer le lancement de Rootopia 1-3-1, un nouveau mélange de nutriments conçu précisément pour les plantules et les boutures.
Formulé pour offrir un bon équilibre d’azote, de phosphore et de potassium, ainsi que d’hormones de croissance naturelles et d’acides aminés, Rootopia 1-3-1 favorise le développement hâtif de structures racinaires abondantes chez les jeunes plantes, tout en soulageant le choc lié à la transplantation durant tout le cycle de croissance.
De fortes racines forment la base permettant à la plante d’acquérir une plus grande force interne et externe, de profiter d’une croissance structurelle vigoureuse, de tiges épaisses et robustes, d’un feuillage vert luxuriant et d’une excellente santé globale. Offert par les distributeurs des produits Optimum Hydroponix dans les formats suivants : 500 ml, 1 litre, 10 litres et 20 litres.
Nouveautés du Groupe Brite-Lite
Optimum Hydroponix est heureuse d’annoncer le lancement d’un nouveau stimulateur f loral pour les plantes à croissance rapide qui produisent des fruits et des f leurs : il s’agit d’Optimum PK 10/20.
PK 10/20 stimule le développement f loral naturel et offre aux plantes un surcroît puissant, équilibré et immédiatement accessible de potassium et de phosphore durant les dernières étapes de la f loraison. C’est un excellent moyen d’intensifier la couleur et la saveur, d’augmenter la taille et de maximiser les récoltes des plantes à f leurs à croissance rapide.
Offert par les distributeurs des produits Optimum Hydroponix dans les formats suivants : 500 ml, 1 litre et 4 litres.
Le Groupe Brite-Lite de Laval, au Québec, est heureux d’annoncer qu’il a été nommé distributeur des produits Bluelab de la Nouvelle-Zélande.
Depuis longtemps, Bluelab a établi les normes de qualité pour les instruments scientifiques, comme le testeur de solides dissous et de conductivité électrique Truncheon.
Ce produit, ainsi que bien d’autres merveilleux produits Bluelab, peut être commandé en communiquant avec le Groupe Brite-Lite.
Contact : Pour plus de renseignements sur ces nouveautés, composez le 1 800 489-2215.
Myfolia.com (en anglais seulement) est un site Web qui permet aux jardiniers d’effectuer un suivi de leurs plantes et de tenir un journal de jardinage.
Sa fondatrice et créatrice est Nicole Pascoe. Le site offre une vaste gamme de fonctions géniales, dont tout jardinier voudra sûrement entendre parler.
Pour savoir tout ce que le site a à offrir, rien de mieux que de le voir en action. En voici une visite version vitesse de l’éclair :
• Échéanciers de culture dynamiques : http://myfolia.com/gardener/nic/timeline;
Myfolia.com, un site pour suivre son jardin• Organisateur de réserve de semences : http://myfolia.
com/gardener/nic/stash;• Échanges de semences : http://myfolia.com/swaps;• Wiki sur les plantes : http://myfolia.com/plants/10-
tomato-solanum-lycopersicum; • Journal des événements marquants : http://myfolia.com/
journals/52218-easter-harvest.
La page de visite (« Tour ») explique toutes les autres fonctions : http://myfolia.com/tour.
– Nicole Pascoe, créatrice/fondatrice, myfolia.com
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NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Les produits Myke® avec mycorhize
Myke offre une gamme de produits naturels spécifiquement élaborés pour les différentes étapes du jardinage à l’intérieur comme à l’extérieur. Les produits Myke sont faciles à utiliser et sécuritaires pour l’environnement, les jardiniers, leur famille et leurs animaux de compagnie. Plusieurs produits de chez Myke contiennent un supplément biologique de croissance appelé mycorhize. Tous ces produits ont été approuvés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA). Pourquoi utiliser Myke? Parce qu’il renforce la croissance et favorise un développement rapide des racines et des plantes. Myke réduit aussi le choc du repiquage, assurant la survie de la plante, et augmente la résistance au stress hydrique et aux maladies des racines.
L’effeuilleuse Strip It La nouvelle Strip It est une effeuilleuse
électrique en acier inoxydable. Petite et très
puissante, cette machine donne des résultats très convaincants. Elle s’utilise aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, sur des plantes fraîches ou sèches. Il n’est pas nécessaire de
Dôme de propagation à évents Green Gold de 7 pouces
Nouveau chez MegaWattpasser des heures à élaguer et effeuiller des branches lorsque la Strip It peut faire le travail en un rien de temps.
Cela vous permet d’économiser temps et argent. Elle est efficace, économique et très silencieuse! Elle sépare les excès de brindilles et de feuilles de nombreuses variétés de plantes et de f leurs.
L’effeuilleuse Garden TransformerC’est aussi une effeuilleuse électrique en acier inoxydable. Elle est conçue pour élaguer les feuilles et réduire les excès de rameaux sur une grande variété de plantes et de f leurs. La Garden Transformer est idéale pour manucurer les plantes et les petits arbustes, tels que l’origan, le basilic, le romarin, la menthe, la lavande, la coriandre ou le persil, utilisés dans la prépa-ration des huiles essentielles, en aromathérapie et en pots pourris de f leurs mixtes. Compacte, légère et très puissante, cette
machine donne des résultats impeccables sur des plantes fraîches ou sèches, à l’intérieur comme à l’extérieur. Sont inclus avec la machine : 10 lames de rechange, une paire de pinces et une housse de protection pour couvrir le carrousel.
Mode d’emploi :1. Assurez-vous de couper les tiges le
plus court possible et d’éliminer les plus grandes feuilles;
2. Déposez sur le dessus de la machine (sur la grille) la plante à tailler (sans enlever le carrousel);
3. Mettez le moteur en marche et laissez tourner pendant 1 à 2 minutes;
4. Une fois l’excès de plante coupé, retirez le carrousel et nettoyez la grille;
5. Replacez la grille sur sa base au-dessus du carrousel.
Distribuée exclusivement par MegaWatt Hydroculture.
Pour plus d’information, veuillez contacter votre représentant des ventes au 1 800 575-2515.
Le stimulant Atami B’Cuzz Root 0-0-0.7
La plante a besoin de ses racines pour être approvisionnée en eau, en sucres et en sels minéraux en permanence.
Plus son système racinaire est important, plus la plante se développe et fonctionne de façon dynamique. Le stimulant B’Cuzz Root d’Atami provoque une production de racines explosive. Le stimulant B’Cuzz Root d’Atami est une solution qui sera utilisée à son meilleur lors du bouturage, sur de jeunes plants, des clones ou des semis.
MegaWatt offre maintenant le dôme de propagation grand format de Green Gold.
Celui-ci est haut de sept pouces et d’une excellente qualité. Ses côtés verticaux vous permettent d’utiliser chacun des sites jusqu’au bord de votre bac de propagation pour y mettre des plantes. Deux évents dans la partie supérieure du dôme peuvent rester ouverts ou fermés.
Le dôme offre une poignée pour en faciliter la manipulation, et s’adapte parfaitement sur un bac de propagation standard de 10 pouces sur 20.
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NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
La nouvelle Trimpro « Gasoline »prête pour la récolte de l’automnePour la 5e année d’affilée, Trimpro offre une nouvelle effeuilleuse. L’entreprise vient de mettre la touche finale à son dernier modèle, la Trimpro « Gasoline »! Cette nouvelle effeuilleuse a été conçue précisément pour être utilisée aux champs. Nul besoin de transporter les plantes entières dans un espace intérieur : le processus d’effeuillage peut maintenant se faire entièrement et directement sur le site de culture extérieure.
La Trimpro « Gasoline » est équipée d’un moteur Honda à quatre temps, probablement le moteur à essence le plus silencieux et le plus fiable offert présentement. L’utilisateur peut facilement régler la vitesse du moteur en tout temps. On peut utiliser la machine comme une effeuilleuse de table ou avec son dessus « Automatik », car ces deux composantes sont incluses. La Trimpro « Gasoline » sera offerte dès juin, mais seule une quantité limitée sera fabriquée pour la saison de la récolte cette année. Pour voir une vidéo de l’appareil à l’œuvre, visitez : www.youtube.com.
Pour joindre Trimpro : [email protected] www.trimpro.ca Téléphone : 1 450 349-0811
La coalition QuébecKyoto s’inquiète de l’augmentation de 4,4% des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada en 2007. Les émissions canadiennes ont ainsi atteint le niveau le plus élevé de notre histoire, et ce, à la veille de la première période de comptabilisation des émissions prévue dans le cadre du Protocole de Kyoto (2008-2012).
En effet, avec un record d’émissions de 747 mégatonnes (Mt) en 2007, le Canada se retrouve 26% au-dessus des niveaux de l’année 1990, et 34% au-dessus de sa cible en vertu de l’Accord de Kyoto. « Voilà une preuve de plus que l ’ inaction du gouvernement au Canada nous mène tout droit vers la catastrophe », souligne André Bélisle, président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et porte-parole de QuébecKyoto. « Le gouvernement canadien n’a toujours pas de plan pour réduire ses émissions de GES, et voici le résultat. »La coalition QuébecKyoto incite la population à noter l’énorme différence entre la parole et les actes de ses représentants. Alors que le Canada doit viser une réduction de 6% (par rapport
Les émissions canadiennes de GESpulvérisent tous les records!
à 1990) pour les années 2008 à 2012, nous nous dirigeons vers une augmentation de 34%! « Kyoto n’est pas qu’un simple nom de ville au Japon, c’est un engagement formel, international – unanime à l ’Assemblée nationale du Québec – sans lequel nous accélérons notre glissade vers une catastrophe climatique », affirme Arthur Sandborn, de QuébecKyoto.
La coalition QuébecKyoto demande aux parlementaires canadiens de prendre acte de ces chiffres désastreux et de légiférer au plus vite tout en se dotant de cibles et de programmes visant une véritable lutte contre les GES. « Le projet de loi c-311 actuellement à l’étude par le comité de l’environnement du Parlement canadien propose des objectifs nécessaires dans les luttes aux GES. « Ce premier pas est essentiel pour ramener le Canada dans le giron des pays qui agissent contre le réchauffement planétaire et les parlementaires devront l ’adopter de toute urgence », de conclure M. Sandborn.
Renseignements :André Bélisle, 418 386-6992Arthur Sandborn, 514 235-5955
Le RQGE annonceLe Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) fait une tournée du Québec pour parler poursuite-bâillon et liberté d’expression.
Le phénomène des poursuites-bâillons (SLAPP), ayant notamment pour effet de porter atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’association, est en émergence depuis quelques années au Québec et plusieurs groupes de citoyens ont été victimes de telles intimidations judiciaires.
Quels sont nos droits en matière de liberté d’expression? Comment dénoncer les pratiques d’une entreprise sans diffamer? Quels sont les risques de crier tout haut ce que plusieurs pensent tout bas? Où en est le projet de loi 99 visant à contrer les poursuites-bâillons? Comment participer au processus démocratique visant à adopter une telle loi? Quel est le calendrier politique pour l’année 2009?
En tant que groupe membre du comité de défense collective des droits du Réseau québécois d’action communautaire autonome (RQ-ACA), le RQGE se fait un devoir de partager son expertise dans ce dossier avec les acteurs sociaux provenant de tous les secteurs, conformément à sa mission de tisseur de liens entre les différentes sphères de la société civile. La tournée de formation a été rendue possible grâce à la participation financière du Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS). La formation s’adresse principalement aux organismes et associations citoyennes et les réservations sont préférables : les places sont limitées.
Dans le cadre de sa tournée du Québec se tenant en 2009, le RQGE offrira une formation sur les poursuites-bâillons (SLAPP) dans diverses régions. Les séances, organisées en collaboration avec des groupes régionaux, se tiendront dans les villes suivantes : Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Jean-Baptiste, Mont-Laurier, Rouyn-Noranda, Chicoutimi et Maria (Gaspésie).
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