Intro :All right! La nouvelle que j’ai lue et que je vais vous présenter aujourd’hui est « Les planètes ». C’est une nouvelle de genre psychologique écrite par Michel Dufour et publiée dans le recueil de nouvelles « les chemins contraires » en 1999.Biographie :Michel Dufour… cet homme romancier et nouvelliste Québécois est né en 1958. Il est professeur de littérature au collégial et a publié quatre recueils de nouvelles et deux romans traitant de ses thèmes préférés soit l’enfance, la rupture adolescente et le vieillissement si tôt venu. Il a reçu en 2000 le prix Adrienne-Choquette pour le recueil de nouvelles dans lequel « les planètes » fut publiée soit, je vous le rappelle, « les chemins contraires »

Enfin, dans ma critique, je vais traiter de l’histoire, du thème, du narrateur et des personnages! Mais pour tout de suite, parlons du résumé!Résumé :Dans ma nouvelle, le narrateur raconte sa rencontre avec un ami d’enfance. Cet ami est un être hypersensible et probablement schizophrène qui vit dans son univers fermé, en décalage avec la société. Le narrateur s’interroge : Pourquoi les planètes exercent-elles un tel attrait sur Francis? Il raconte que lors de leur rencontre, il avait eut l’impression de le déranger, de l’avoir sorti de son monde. Que lorsqu’il s’est présenté pour le saluer, le rêveur ne le reconnaissait pas. Finalement, à force d’être perdu dans ses planètes, Francis s’est envolé vers le cosmos, il est mort, perdu dans sa folie.Extrait :….Histoire :L’histoire, je l’ai trouvée sans fondement, à un point tel qu’à la première lecture, je n’ai pas vu d’histoire du tout. Malgré le fait que la nouvelle ne dure que deux pages, j’ai vite été ennuyé par le manque d’action et le grand nombre de répétitions présentes dans le texte. J’ai par contre trouvé intéressant de voir la comparaison faite par le narrateur entre le Francis enfant et le Francis adulte, ce qui m’a aidé à mieux comprendre son message.Thème :Maintenant, le thème. J’ai trouvé que l’histoire sur le coté morale et apprentissage était tout simplement incroyable dû au message fort que Michel Dufour a réussi à nous partager. Il réussi à nous prouver dans une nouvelle extrêmement courte qu’il faut rester en contact avec la réalité. De plus, je trouve que le fait que ce soit un ami de Francis qui le critique négativement a

rajouté du concret au thème en prouvant les répercussions qu’un comportement complètement détaché peut avoir sur les autres.Narrateur :Troisièmement, le narrateur. Le narrateur est un narrateur participant dans ce texte et par sa narration, il décrit très bien ce qui se passe dans sa tête, ce qu’il pense. Cela donne une toute autre dimension à la nouvelle en venant ajouter un élément émotif. J’ai eu l’impression en lisant la nouvelle que le narrateur était triste de voir son ami se perdre dans la folie mais qu’en même temps, il a pitié de lui et qu’il souhaiterait l’aider mais que malheureusement, il ne peut pas, dû à sa maladie.Personnages :Enfin, les personnages! Comme vous avez pu le constater, il y deux personnages dans l’histoire : Francis et le narrateur. Pour ce qui est du narrateur, il est très peu décrit psychologiquement et physiquement malgré le fait que l’on sait tout ce qu’il pense. D’une autre part, Francis est décrit tout au long du texte et c’est cette description qui constitue principalement l’histoire. Ce que j’ai trouvé intéressant de Francis, c’est qu’il est très facile de s’associer à un des comportements qui le caractérise, comme le fait de trop vouloir atteindre un but impossible, de partager ses connaissances abusivement ou encore, d’être ailleurs que dans le moment présent. C’est cette association qui rend l’histoire immersive et qui fait passer très facilement la morale.

Conclusion :Tout bien considéré, je n’ai pas tant apprécié l’histoire de ma nouvelle. Par contre, j’ai trouvé fascinant le message que l’auteur a fait passer par son texte car tout ce que Michel a dit dans sa nouvelle peut se rapprocher, à un moment ou à un autre, de notre vie. Bref, je vous recommande de lire la nouvelle, non pas pour en apprécier les aventures palpitantes mais pour comprendre le beau message divulgué. J’ai fait la connexion entre ma nouvelle et deux films soit spider et un homme d’exception. Dans ces deux films, le personnage principal est schizophrène sauf que ces deux films se contrastent dû au fait que dans « Un homme d’exception », l’homme réussi à s’en sortir et à s’adapter alors que dans « Spider », sa maladie fait prendre une horrifiante tournure à sa vie. Ces deux films représentent donc le Francis enfant, qui s’était adapté, et le Francis adulte, incapable de suivre le cours de la vie normale.