Terrorisme French

8/8/2019 Terrorisme French

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TERREURET CHAOS

fabriqus par la psychiatrieRapport et rle de la psychiatriedans le terrorisme international,

et recommandations

Publi par la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme

Fonde en 1969


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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cependant,dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PAS

DE VRAIES MALADIES. En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistence

de maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU-

BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.

Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue. JosephGlenmullen, de lcole de mdecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que tous ses diagnostics ne

sont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptmes soi-disant apparents, non des maladies. LeDr Thomas Szasz, professeur mrite en psychia-trie, fait remarquer qu il nexiste pas danalyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprsence ou labsence dune maladie mentale, commecest le cas pour la plupart des maladies physiques.

3. LA PSYCHIATRIE NA JAMAIS PU TABLIR LORIGINE

DES TROUBLES . Dimportantes organisationspsychiatriques, tels lAssociation amricainede psychiatrie et lInstitut national amricain de lasant mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troubles

mentaux. De mme, ils ne connaissent pas les effetsspcifiques quauront leurs traitements sur le

patient. Ils navancent que des thories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait dfaut.

Comme le dclarait un ancien prsident delAssociation mondiale de psychiatrie : Lpoque o les psychiatres pensaient pouvoirgurir les malades mentaux est rvolue. lave-nir, les malades mentaux devront apprendre vivre avec leur maladie.

4. LA THORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLES

MENTAUX RSULTENT DUN DSQUILIBRE CHI-MIQUE DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,

NON UN FAIT. Une des thories psychiatriquesles plus rpandues (en fait la cl pour la vente desmdicaments psychotropes) est que les troublesmentaux rsultent dun dsquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour dautres thories, ilny a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu [Il]nexiste aucun test disponible pour mesurer ltatchimique du cerveau dune personne vivante.

5. LE CERVEAU NEST PAS LA VRITABLE CAUSE DES

PROBLMES DE LA VIE. Les gens sont confronts des problmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde dclarer que ces troubles constituent une mala-die du cerveau quon ne peut soulager qu laidede pilules dangereuses est malhonnte, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes quun narcotique, peuvent conduire laviolence et au suicide. Elles masquent la vritablecause des problmes de la vie et affaiblissentlindividu. Ainsi, la personne se trouve dans lim-

possibilit de recouvrer sa sant et de retrouverlespoir dune vie future plus saine.


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TABLE DES MATIRIntroduction :La fabrication de criminels ................

Chapitre un :Les mdecins de la mort ..............

Chapitre deux : Les psychiatresjustifient le terrorisme ........................

Chapitre trois : Les idologiesgnrent la haine raciale .....................

Chapitre quatre :Cibler les victimes ..............................

Chapitre cinq :La voie de la gurison .........................

Recommandations ............................

Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme Internationale ......

CHAOS ETTERREUR

Fabriqus par la Psychiatri


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Personne na oubli les attaques terroristes du 11septembre 2001 contre les tours jumelles duWorld Trade Center New York et contre lePentagone Washington DC : les avions enflammes entrant en collision avec les bti-ments ; des personnes sautant des immeubles en feu versune mort certaine ; tout unquartier de Manhattan se

dcomposant en poussire ;les pompiers se prcipitantdans les btiments en trainde seffondrer et devenant leur tour des victimes. Unmonde abasourdi se repas-sant encore et encore lesimages, essayant de com-prendre la pense criminel-le qui avait pu concevoir untel plan, et pire encore,lexcuter.

Des actes dune violen-

ce aussi inimaginable nouschoquent tous. Quel genrede personne peut tre aussiimpitoyable et destructriceau point de vouloir renon-cer sa propre vie ? Quelgenre de mentalit peutplanifier mthodiquementet excuter une telle bou-cherie avec une indiffrencetotale pour lhumanit ?Des experts prtendent que ces marchands de terreurne sont pas plus irrationnels que vous ou moi et que nousavons tous des dmons intrieurs.

Prenez garde ces experts parce que leurs dclara-tions sont des mensonges flagrants. Le terrorisme est

cr ; il nappartient pas la nature humaine. Les bombeshumaines sont fabriques, on ne nat pas ainsi. En ralit,le terrorisme est le rsultat de laction de fous vous ladestruction, et ces fous sont le rsultat typique des tech-niques psychiatriques ou psychologiques qui ont pourbut le contrle du mental et du comportement. Ceux qui

se suicident en se transfor-mant en bombe humaine ne

sont pas rationnels : ce sontdes individus faibles etmallables, psychologique-ment endoctrins pourassassiner des gens inno-cents sans prouver deremords ni de considra-tion pour la valeur de leurpropre vie. Ce sont desassassins fabriqus.

Une partie de ce pro-cessus implique lutilisationde drogues psychiatriques,

destines modifier ltatmental dune personne.Voyez les racines du mot :assassin. En 1090, HasanIbn Al-Sabbah fonda dansune forteresse montagneu-se au sud de la MerCaspienne, un groupe ter-roriste appel : lOrdredIsmaili. Pour former lesdisciples devenir des

tueurs, on leur a dabord donn des drogues de faon les rendre inconscients et on les a amens dans un jardinluxueux, rempli de femmes. Ils furent rveills afin de

jouir de ces dlices et ensuite ils furent drogus nou-veau et renvoys au Grand Matre qui supervisait leur

INTRODUCTIONLa fabrication de criminels

I N T R O D U C T I O NL a f a b r i c a t i o n d e c r i m i n e l s

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Le terrorisme est cr,

il nappartient pas la nature

humaine. Les bombes humaines

sont fabriques, on ne nat pas

ainsi. En ralit, le terrorisme

est le rsultat de laction de fous

vous la destruction, et ces fous

sont le rsultat typique des

techniques psychiatriques oupsychologiques qui ont pour but

le contrle du mental et du

comportement. Jan Eastgate


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formation. Le Grand Matre leur assurait quils nelavaient jamais quitt, mais quils avaient plutt got un avant-got du paradis qui les attendait sils sacquit-taient avec succs de leur mission de meurtriers.1 Du faitde la grande quantit de haschisch utilise pour les enni-vrer, les tueurs devinrent connus sous le nom de Hashishiyn (de larabe, utilisateur de haschisch ) etplus tard, Hashishiyn devint assassins .2

Les pilotes japonais kamikazes qui se suicidaienten attaquant les bateaux allis pendant la Seconde Guerremondiale utilisaient des amphtamines pour annihilerleur impulsion naturelle survivre.3 Les effets secon-daires des amphtamines comprennent la psychose, leu-phorie et la combativit.4

Pour Beverly Eakman, auteur et ducatrice, Lesactes inqualifiables de terreur, la torture et les tueries en massene sont pas tant le rsultat dindividus qui ont perdu lespritmais plutt le rsultat dindividus qui ont perdu leur conscien-ce. Les attaques suicides atroces perptres contre le WorldTrade Center et le Pentagone remontent Osama Ben Laden...et le mentor en chef de Ben Laden est un ancien psychiatre... Ce

ne serait pas la premire fois que des psychiatres se retrouvent manipuler des personnages charismatiques mais faibles. Cespsychiatres peuvent alors alimenter la haine de ces derniers etflatter leur go au point que finalement mme lacte le plus bar-bare puisse leur apparatre acceptable et raisonnable, au nomdune cause tordue .

Depuis la solution finale mise en place par Hitler,en Allemagne il y a 70 ans, ou limpensable purificationethnique et les purges en Bosnie et au Kosovo dans lesannes 1990, jusquaux bombes humaines daujourdhui,le monde a normment souffert entre les mains dassas-sins programms et de maniaques du crime de masse.

Cette publication nous montre quels sont les acteursclefs qui se cachent derrire la monte alarmante du ter-

rorisme de nos jours : certains psychiatres et psycho-logues. En exposant publiquement cette source destructive

qui se cache derrire le terrorisme, on ouvre des perspec-tives et lon fournit des solutions un phnomne quiautrement resterait incomprhensible et dvastateur.

Sincrement,

Jan EastgatePrsidente de la Commission

des Citoyens pour les Droitsde lHomme internationale


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andis que les mdias du 11 septembre seconcentraient sur Osama Ben Laden, surson groupe terrroriste Al Quaeda bas enAfghanistan et sur les 19 pirates de lairlis Al Quaeda, trs peu connaissaient lerle que jouait le psychiatre gyptien,

Ayman Al-Zawahiri.Vincent Cannistraro, ancien haut responsable du

contre-terrorisme dans les services de renseignements

(CIA), place Zawahiri au cur du problme : Zawahiriest la personne - il est le com-mandant des oprations... lenumro un, le bras droitdOsama Ben Laden... Il croitque la violence purifie... Il tuedes gens innocents. 5

Ce terroriste impla-cable a t appel le cer-veau de Ben Laden parMuntasir Zayat, un conseil-ler juridique gyptien qui apass trois ans en prison

avec Al-Zawahiri.6

Le docteur Al-Zawahiriet Al Quaeda ont travaillensemble lors des attaquesdu 11 septembre et centait ni la premire, ni ladernire fois.

La tragdie de MadridLe matin, en pleine heure de pointe, Madrid en

Espagne, le jeudi 11 mars 2004, 10 explosions ont ventrdes trains dans trois gares pleines de monde, faisant 191morts et 1 900 blesss.

Celui que lon dit tre le cerveau de toute cette affai-

re est le psychiatre marocain, Abu Hafiza ; il a organis unplan qui prvoyait dutiliser six agents secrets ; les

bombes fabriques taient prvues pour sauter toutessimultanment, de faon amplifier la violence et crerun impact psychologique plus grand.7

La planification avait commenc au moins 10 moisplus tt, quand Hafiza runit un certain nombre dagentsdAl Quaeda venant dArabie Saoudite et quil les emme-na Fallujah en Irak. Pendant les quelques mois suivants,se faisant passer pour un enseignant dune cole religieu-se, Hafiza se dplaa en Irak pour ramasser des informa-

tions, en se rfrant Ayman dAl-Zawahiri.Les explosions de

Madrid furent les derniresde sa carrire meurtrire deterroriste, qui remonte aumilieu des annes 1990,quand Hafiza entra dans lecercle des intimes dAlQuaeda.

La cration deterroristes parlavage du cerveau

En mars 2004, le jour-nal londonien The Timesrvle quAl Quaeda drogueet fait des lavages de cer-veau de jeunes hommesen Irak pour quils devien-nent des auteurs datten-

tats suicides. Le processus implique lutilisation de dou-leur et de drogue en combinaison avec lhypnose.

Selon le Colonel Karim Sultan, chef de la police deKarbala, en Irak ; cest un long processus pour leur faire unlavage de cerveau. Ils les sduisent avec de largent et ils com-mencent ensuite utiliser des drogues sur eux jusqu ce quilssoient demi- conscients. 8

Sur une priode de trois semaines en mars 2004,Karbala a subi neuf attentats suicides. La violence aurait

Lancien psychiatre AymanZawahiri est la personne il est le

commandant des oprations...le numro un, le bras droit

dOsama (Ben Laden)... Il croitque la violence purifie...

Vincent Cannistraro, ancien hautfonctionnaire du contre-terrorisme, dans

les services de renseignements (CIA)

T

CHAPITRE UNLes mdecins de la mort


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t bien pire si les officiersdu Colonel Sultan navaientpas captur 12 hommesdans des villages priph-riques un certain nombredentre eux tant connuscomme tant drogus

et prts passer laction. 9

Dautres mthodespsychologiques de lavagede cerveau , employespar des groupes terroristes,incluent lutilisation dune procdure comportant troistapes : le dgel , le changement et la recongla-tion . Le dgel isole physiquement la personne de seshabitudes, de ses sources dinformation, de ses relationssociales et de ses structures de soutien ; ensuite, lhumilia-tion de lindividu est pratique pour quil se peroivecomme tant indigne, soi-disant pour le motiver changer.

Le changement amne la personne adopter

de nouvelles attitudes, trs souvent par la contrainte Lareconglation implique... lintgration des nouvelles

attitudes dans le restede la personna lit... 10

Ce processus, gale-ment appel Entrane-ment de la Sensibilit , at dvelopp pour tu-dier comment les gens

pourraient tre sociale-ment et psychologique-ment manipuls pourrenoncer leur me... .11

Le rsultat final tant lad es tr uc ti on d e l i nd i-

vidualisme, du jugement moral et de la responsabilitpersonnelle.

Des psychiatres et des psychologues se sont vantsdtre capables, par lutilisation de ces mthodes, deprogrammer des individus pour quils deviennent desassassins. Bien avant que quelquun nait entendu par-ler du Candidat Mandchou (une personne qui, aumoyen de drogues et dhypnose, est inconsciemment

programme pour tuer), George Estabrooks, un psycho-logue et ancien professeur de lUniversit Colgate de

Une tude sur la cheville ouvriredu terrorisme - les instigateurs des

attaques terroristes - montre une mainmise des psychiatres et psychologues,

mais le plus vident est les armes de leurcommerce : mthodes des drogues

et mthodes coercitives partiesintgrantes de la cration dun corps

mondial terroriste.

TERRORISME:Les mthodes employespar ceux qui forment les

terroristes impliquentlutilisation de drogueset de conditionnements

psychologiques ainsi quelendoctrinement

dologique. Ces mthodesermettent aux terroristesde perptrer des atrocits

telles que lattentat labombe sur les casernes de

Marines Beyrouth(1983), lattentat la

bombe sur lambassadedes tats-Unis au

Kenya et en Tanzanie(1998) et dans la ville

ainte de Karbala en Irako des attentats suicides

ont tu 112 personnes,le 2 mars 2004.

Attentat la bombe sur lambassade des tats-Unis, 1998

uth : Attentat la bombe sur des casernes de Marines, 1983 Karbala, Irak : Attentat terroriste la bom


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New York, a annonc la cration de CandidatsMandchous oprationnels pendant la Deuxime GuerreMondiale, du ct des allis. La clef, pour crer unespion ou un assassin efficace , a-t-il dit consiste russir diviser la personnalit dun homme, ou crer une multi

personnalit, laide de lhypnotisme... Ce nest pas de lascience-fiction. Cela a t et est encore fait. Je lai fait. 12

De nombreuses tudes ont permis de vrifier queles psychotropes peuvent semparer du mentalhumain contre la volont de lindividu. 13 WalterBowart a crit, dans son livre Opration Contrle duMental : Un contrleur du mental habile pourrait dabordoccasionner une transe hypnotique ( laide de drogues).Ensuite, il pourrait utiliser une ou plusieurs techniques demodification du comportement avec un vif succs. Lesdrogues elles seules, sans suggestions mises, affectent lemental au hasard. Mais quand les drogues sont combinesavec lhypnose, un individu peut tre model et manipul au-del de son propre accord. 14

Il est bien connu quedes drogues psychia-triques incitent un com-portement violent. Unetude sudoise, portantsur 2000 dlinquants juv-niles, a constat que 40 %de ces jeunes consom-maient abusivement untranquillisant psychia-trique connu comme tantun rducteur de peur ;une drogue qui leur a per-

mis de commettre desactes dune violence extr-me sans quils en prou-vent de regrets. Ceux quien ont abus nont montraucune culpabilit en cequi concerne leurs fautes

violentes. Je nai pas ressenti dmotion quand je lai poi-gnard cinq fois a annonc un adolescent.15

On estime que, dans le monde entier, 250 000enfants sont forcs sengager dans des combats arms,sur lordre de rvolutionnaires et de terroristes.16 Selon

un rapport des Nations Unies, beaucoup de ces enfantssont drogus avec des amphtamines et des tranquilli-sants pour leur permettre de continuer leur foliemeurtrire pendant des jours. 17

Corinne Dufka, de lObservatoire des Droits delHomme, a dclar : Il semble quil y ait une stratgie trsorganise pour contrler les enfants : en les droguant au maxi-mum, en dtruisant leurs souvenirs et leurs moyens de dfen-se et en les amenant tre des machines tuer qui nont plusdempathie ou de compassion pour la population civile. 18

Colin Ross, docteur en mdecine, auteur deLOiseau bleu : la cration dlibre du ddoublement de lapersonnalit par des psychiatres et spcialiste de ltudedes mthodes psychiatriques coercitives, a rvl

quune varit de tech-niques pourrait treexploite, par un techni-cien psychiatrique habile,pour programmer un indi-vidu commettre des actesviolents. Lhypnose, lors-quelle est combine desdrogues et de la douleur,exerce une influence pluspuissante.

Ross souponne quela proportion dauteurs

dattentats suicides quisont programms avec desdrogues est proche de100 pour cent.

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L e s m d e c i n s d e l a m o r t7

On estime que, dans le monde entier,250 000 enfants sont forcs sengagerdans des combats arms, sur lordre de

rvolutionnaires et de terroristes.Selon un rapport des Nations Unies,

beaucoup de ces enfants sont drogus avec

des amphtamines et des tranquillisants pourleur permettre de continuer leur foliemeurtrire pendant des jours .


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A u cours des dix dernires annes, une explosionde violences gratuites a terroris le monde.Lexamen de ces phnomnes destructifs a rv-l, en fait, linfluence de traitements psychiatriques derriretout acte de terrorisme.

Comme Gordon Thomas, envoy spcial et auteurde Voyage dans la dmence, lcrivait en 1989 : Tandisque le terrorisme politique a largement captiv lattentionpour quelques temps, presque rien na t rendu publicde nos jours, sur la manire dont les mdecins utilisent

leurs connaissances et leurs aptitudes pour le soutenir...Rien de ce que javais recherch auparavant, ne mavaitprpar la sombre ralit des mdecins qui entrepren-nent dlibrment de dtruire les esprits et les corps quilsavaient appris soigner. 19

Quelques exemples donnant le frisson, prouventque ds le dpart les influences de la psychiatrie et de lapsychologie sont au cur du terrorisme international :

Ayman al-Zawahiri : Le deuxime homme le plus recher-ch dans le monde ; il est le conseiller en chef de OsamaBen Laden et aussi un psychiatre et un chirurgien qui a tcondamn pour terrorisme en gypte et condamn mortpar contumace.20Al-Zawahiri a tudi le comportement, la

psychologie et la pharmacologie lors de ses tudes enmdecine luniversit du Caire. Selon le conseiller juri-

dique islamiste Muntasir Zayat, le Dr Al-Zawahiri est pourBen Laden, ce que le cerveau reprsente pour le corps...capable de remodeler la pense et la mentalit de Ben

Laden et de le convertir la cause du Jihad afghan et de luifaire exporter lidologie du Jihad. 21 Interpol a mis unmandat darrt contre le DrAl-Zawahiri cause de son rledans lattaque terroriste contre le World Trade Center et lePentagone.22 Cofer Black, un ex-expert en terrorisme de laCIA, actuellement membre du dpartement dtat, disaitdAl-Zawahiri : Il reprsente une plus grande menace queBen Laden. 23

Abu Hafiza : Psychiatre marocain, un des plus anciensleaders dAl Quaeda est rput pour avoir conu lattentat la bombe des trains de Madrid le 11 mars 2004 ; selon lesrapports, il a dirig les oprations qui ont fourni un supportlogistique au meneur Mohammed Atta et dautres terro-

ristes impliqus dans les attaques du 11 septembre auWorld Trade Center et au Pentagone. Il a aussi t impliqu

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L e s m d e c i n s d e l a m o r t8

SANT MENTALELes terroristes

Osama bin LadenAyman al-Zawahiri


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le 11 avril 2002, dans lattentat suicide qui a tu 21 per-sonnes, pour la plupart des touristes, dans la station bal-naire de lle de Djerba (Tunisie). Il est galement li unesrie dexplosions de voitures piges et dautres explosions Casablanca au Maroc, le 16 mai 2003, o 43 personnesont t tues, dont 12 taient des bombes humaines, etplus de 100 personnes ont t blesses.

Dr Masamitsu Susaki, Prsident de Aum la vritsuprme, Japon : Le 20 mars 1995, une attaque au gazneurotoxique dans le mtro de Tokyo a fait 12 morts et plusde 5 500 malades.24 Le gaz neurotoxique utilis tait dusarin, un produit chimique dvelopp par les nazis durant laSeconde Guerre mondiale.25Alors que lattaque fut ordon-ne par le leader de Aum, Shoko Ashara, cest le D r Sasaki,prsident de Aum et psychiatre, qui a introduit des droguespsychotropes, stimulantes et hallucinognes au sein dugroupe, avec lintention deffacer tout sentiment quune

personne pouvait ressentir pour le sexe oppos. Despreuves ont t fournies lors du procs de Aum, en fvrier1996 et ont rvl que Sasaki avait fait de Asahara un accrodu LSD qui se laissa ensuite aller des rapports sexuelsanormaux . Un autre mdecin de Aum, Ikuoo Hayashi, acertifi avoir utilis un barbiturique, du thiopental desodium (un mdicament connu pour provoquer la psychose)et des traitements par lectrochoc pour enlever la mmoi-re des adhrents de lAum.26 Des douzaines de membressont morts cause du thiopental de sodium.27 Pendant lesrituels dinitiation de lAum, plus de 2 600 personnes sesont vu donn du LSD.28

Carlos le Chacal (Illich Ramirez Sanchez) :Originaire du Venezuela, fut lun des plus renomms ter-roristes rvolutionnaires de lhistoire des mouvementsinsurgs modernes. Diplm de lUniversit PatriceLumumba de Moscou en 1969 o il a t entran dans leterrorisme psychologique et le lavage de cerveau , Le Chacal , selon les rapports, travaillait pour MuammarKadhafi de Libye etSaddam Hussein dIrak.29

Responsable de nombreuxpiratages ariens et datten-tats la bombe, il fut dcritcomme un terroriste sanspiti qui oprait de sang-

froid et avec une grandeprcision. 30

Aziz Al-Abub (alias Ibrahim al-Nadhir) : Le psychiatre quise cache derrire les tortures et les interrogatoires dotageskidnapps par les terroristes Beyrouth, au Liban. Al-Abub atudi la persuasion politique, les lavages de cerveaux etdautres mthodes psychologiques au campus PatriceLumumba de Moscou dans les annes 1980. Il sest familia-ris avec les dernires techniques pharmaceutiques sovi-tiques pour maintenir une personne passive pendant unelongue dure et rduire sa volont rsister. Il a fourni des

excitants aux personnes faisant les attentats suicides etles a implantes avec une ide de gloire, de sacrifice et demort. Mais sa principale cible est le mental des gens quilattaque, jouant avec les tensions et la peur, la suite desactes terroristes. De nos jours, Al-Abub travaillerait dans lesystme carcral en Iran, o il se trouve dans une positionparfaite pour crer un grand nombre de criminels pour desattentats suicides sous leffet de drogues et dautres tech-niques psychiatriques.31

Frantz Fanon : La rhtorique du terroriste daujourdhuipeut remonter Fanon, qui sest entran en France pourdevenir psychiatre. Il a rejoint la guerre dindpendance

Carlos le Chacal Prise dotage de cadres du ptrole par Carlos, Vienn

Shoko Asahara

Gauche : Carlos leChacal (Illich RamSanchez) tait un dide lUniversit PatriLumumba de Mosco il a appris le terropsychologique et lestechniques de lavag

decerveau et il mitpratique ses leons demanire impitoyableavec de nombreuxpiratages ariens,prises dotage (ci-deset des attentats la b

Bien que lattentat mortel au gaz neurotoxiquede 1995 dans le mtro de Tokyo ait t ordonn par

Shoko Asahara, leader suprme dAum,cest le psychiatre Masamitsu Susaki qui conduisitle leader et ses membres sur un chemin destructeur

en les rendant dpendant de drogues puissantes

et dbilitantes comme le LSD.


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algrienne en 1954. Blmant lOuest pour avoir dshu-

manis les cultures locales, il prchait que pour atteindre lalibert et la sant mentale, il fallait avoir recours des actesde violence. Peu importait si la violence servait quelquechose, du moment que la cause tait clbre et mdiatise.Le terrorisme implique la mort, affirmait-il, mais il a aussi desbuts positifs et des effets librateurs. Dans son livre, Lesmisres de la Terre, Fanon crivait : la violence est uneforce purificatrice. Elle libre ltat natif de son complexedinfriorit, du dsespoir et de linaction. Elle le rend sanspeur et restaure son respect de soi. 32

Lunabomber : aux tats-Unis, Thodore Kaczynski a livr16 colis pigs des scientifiques, des acadmiciens, etdautres personnes pendant plus de 17 ans, tuant trois per-

sonnes et en blessant 23. Suite son arrestation, il a trvl quentre 1959 et 1962, Kaczynski a fait lobjet dune

exprience de contrle mental. Elle visait mesurer les ractions des personnessous leffet du stress. Des psychologuesde Harvard ont conduit lexprience. Ona identifi le chef de la recherche commetant le psychiatre Henry Murray, unlieutenant colonel durant la SecondeGuerre mondiale, qui avait travaill pourlorganisation prcdant la CIA, leBureau des Services Stratgiques (OSS).Murray soccupa de psychanalyse dansles annes 1920 et dveloppa une thorie de la personnalit : appli-quant ces thories pour la slection desagents de lOSS et aussi probablementlors dinterrogatoires. Lexprience de

contrle du mental deMurray Harvard tait sousla coupe de Sidney Gottlieb,

un psychiatre et cerveau dela division des services tech-niques de la CIA .33 SelonKaczynski, linterrogatoireintensif dont il a fait lobjetfut vhment, men defond en comble et person-nellement abusif . Il a atta-qu ses idaux et sescroyances les plus chres.Par la suite, Kaczynski acommenc avoir des pen-

ses au sujet de dmons de la socit et une idologie

de rvolution anti-technologie.

34

Lattentat dOklahoma City : Le bombardement du bti-ment fdral Alfred P. Murrah dOklahoma City fut, cettepoque, le plus grand acte de violence terroriste jamais


10

Henry Murray Ted Kaczynski

La violence est une forcepurificatrice. Elle libre ltat natif

de son complexe dinfriorit,du dsespoir et de linaction.Elle rend sans peur et restaure

le respect de soi. Frantz Fanon, psychiatre et terroriste,

auteur de Les Misres de la Terre

Frantz Fanongalvanis par la

Guerre Algriennepour lIndpendance(ci-dessus) en 1954,a utilis sa formation

de psychiatre pouradhrer au terrorismeant que noble cause, en

rchant que la violencetait ncessaire pouratteindre la libert et

la sant mentale.

La vie changea pour Ted Kaczynski, responsable de lunabomberaprs des expriences sur le contrle du mental auxquelles il participa

de 1959 1962, dans le cadre dun projet de recherchmen par le psychiatre Henry Murray Harvard

Troupes franaises en Algrie, 1956


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commis aux tats-Unis. Dansson livre, Les autres cesinconnus , Stephen Jones,avocat principal de la dfen-se dans laffaire tats-Uniscontre McVeigh, a affirm : La vritable histoire dubombardement... stendcomme une toile, du curde lAmrique la capitale dela nation, lOrient, lEurope et au Moyen-Orient,et beaucoup de choses res-tent un mystre. 35 SelonDavid Hoffman dans Lattentat dOklahoma Cityet La politique de la terreur ,Timothy McVeigh avait tsergent dans larme et avait

suivi des cours sur les Psy-Ops* (oprations psycholo-giques) Fort Riley.

Richard Baumhammers :Le 28 avril 2000, Pitts-burgh en Pennsylvanie,Baumhammers a tir sursix personnes, en tuant cinq et paralysant la sixime.Les victimes comprenaient deux indiens, deux asia-tiques, un afro-amricain et une femme juive qui habi-taient prs de chez ses parents. Souhaitant obtenir lamme notorit que Hitler et que les auteurs des atten-

tats suicides dOklahoma City, Baumhammers a fr-quent des sites Web consacrs la suprmatieblanche et a essay de former le parti politique FreeMarket (March libre), sopposant limmigration desnon-blancs et des non-europens. Il a ensuite choisises victimes en consquence. Avant de tuer, il avait vu12 psychologues et psychiatres et pris au moins 17mdicaments psychiatriques diffrents.36

Timothy McVeigh : pendant lopration Tempte du dsert, 1991

Responsable de 168 morts, Timothy McVeigh (ci-dessus) avaitreu auparavant une formation en oprations psychologiques dans larme, qui incluait des techniques de contrle mental.

* Oprations psychologiques (Psy-Ops) est ltude de la psychologie

des fins militaires avec lobjectif premier de provoquer ou renforcerdes attitudes et des comportements trangerspropices servir lesobjectifs de celui qui les a crs. Les Psy-Ops peuvent tre utilisespour influencer les motions, les motifs, le raisonnement objectif oule comportement dun public prdtermin.


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En 1995, un professeur de New York dcida de traduire et

distribuer un manuel sovitique intitul : le lavage decerveau : une synthse du manuel russe sur la psycho-politique , pour avertir le public du dangers.* Le manuel taitbas sur les mthodes dIvan Pavlov, un psychiatre russe qui advelopp des thories sur les rflexes conditionns grce ses expriences sur les chiens, au dbut des annes 1900.

Les travaux de Pavlov ont conduit une fausse concep-tion psychiatrique de base qui a survcu jusqu nos jours :que, tout comme les chiens, les hommes sont, la base, desanimaux programmables que lon peut influencer par la peuret la rcompense. Les expriences de Pavlov tablirent les fon-dations pour la plupart des techniques inhumaines de lavagede cerveau utilises par lUnion Sovitique et la Chine au milieudu 20e sicle.

Le manuel rvlait ceci : Les premiers psychiatres russes,pionniers de cette science de la psychiatrie, ont parfaitementcompris que lhypnose est provoque par une peur aigu. Ils ontgalement dcouvert que cela pouvait tre provoqu par deschocs dorigine motionnelle, et aussi par une privation extrme,aussi bien que par des coups et des drogues. 37

En pervertissant les institutions dune nation , continua-t-il, et amenant une dgradation gnrale un tel degr que

la privation et la dpression en rsultent. Seuls des chocsmineurs seront ncessaires pour produire, sur la population engnral, une raction docile ou une hystrie. Le manuelenseigne que la seule menace de guerre ou de bombardementcre cette hystrie.38

Ce sont ces mthodes que les psychiatres terroristes tels quele DrAziz Al-Abub, ont apprises des psychiatres du KGB (servicessecrets sovitiques) lUniversit Patrice Lumumba en URSS.

DES PSYCHOPOLITIQUESLa guerre contre le mental

En utilisant les

mthodes deconditionnement dePavlov sur les chiens

pour affirmer quelhomme nest quun

animal programmable,les psychiatres russes

ont incarcr desdissidents sovitiques

dans des goulagso ils furent drogus

et rduit des

zombies contrlables.

Ivan Pavlov dans son laboratoire

Des nouveaux prisonniers arrivent dans un goulag de Sibrie

* La psychopolitique a t dcrite par les Sovitiques comme lart et la sciencepour faire valoir ses droits et maintenir la domination sur les penses et laloyaut des individus, des officiers, des bureaux et des masses, et dinfluencerles nations ennemies conquises par la gurison mentale .


15/36

Pendant lre sovitique, les instituts Patrice Lumumba etLnine ont entran des tudiants en psychologie sociale,aux combats non arms et la gurilla. Entre 1968 et 1975on a estim que 2 500 terroristes et gurilleros ont tentrans l-bas.39

Le programme dtudes lUniversit PatriceLumumba couvrait tous les aspects des techniques depersuasion , y compris les moyens de manipuler et sicela savre ncessaire, contraindre sans avoir recours la force physique , crivait Gordon Thomas, auteur de Un Voyage dans la dmence, Torture mdicale et lesContrleurs du mental .40 Les psychiatres sovitiquesqui se voyaient eux-mmes, moins comme agissantsous les ordres du KGB, que comme sacquittant desfonctions normales dun mdecin , ont conseill desterroristes sur la manire de gagner la coopration duncaptif en utilisant des drogues.41 De telles drogues pou-vaient rduire une personne un point prochede limbcilit, ou provoquer des inflammations des

articulations ou une fragilit osseuse, crer une ccittemporaire, altrer la parole, produire lincontinence,rsulter en une perte de cheveux et conduire une l-vation effrayante de la temprature corporelle , cestce quaffirmait Thomas.42

Thomas a galement not que des sminaires taientconsacrs aux tapes ncessaires pour dpouiller un indivi-du de son identit, et construire quelque chose de totale-ment neuf sur une fondation psychique mise nu. Danscette agression contre lidentit, un facteur cl consistait crer un tat de dpendance infantile, de manire cequune personne soit dsoriente, jusqu ce que finalementelle... meurt pour le monde. ce stade uniquement,

disaient les psychiatres du KGB dans leurs confrences, la vic-time tait prte recevoir le sauvetage de ceux qui main-tenant contrlaient chacune de ses actions.

Il existe dautres centres psychopolitiques commelInstitut Tavistok en Grande Bretagne et lcole de Francforten Allemagne.

Des techniques ont t dveloppes pour craser lapsych humaine au point dadmettre nimporte quoi , selonle psychiatre spcialiste du contrle du mental de la CIA,Sidney Gottlieb. Le psychiatre britannique William Sargant,collgue de Gottlieb, recommandait dutiliser des drogues

pour des sources rsistantes , notant que les fonctionsdes drogues sont de provoquer la capitulation, pour aider transformer la rsistance en coopration. 43

LA RUNION DESCONTRLEURS DU MENTALCes prcurseurs de la terreur des temps modernes (et de lacontre terreur) ont orchestr des projets de contrle dumental pendant la Guerre Froide.

Sidney Gottlieb, le grand sorcier des services derenseignements amricains a dvelopp des tech-niques pour craser la psych humaine au point o iladmettrait nimporte quoi.

Le professeur et psychologue de lUniversit de Colgate,Georges Estabrooks dcrit lhypnotisme et la programmationutiliss sur les soldats allis pendant la Seconde Guerre mon-diale pour excuter des tches sans quils le sachent ou sansleur consentement. Selon Estabrooks, crer des assassinsdpendait du fait de diviser la personnalit du sujet ou denfaire une personnalit multiple , grce lhypnotisme.

William Sargant fonda et dirigea le Dpartement de lamdecine psychologique lhpital St Thomas de Londres,

o il a men des expriencesde contrle du mental, ausous-sol. On a rapport quelon a trouv la traduction descitations tires de la Bataillepour le mental de Sargantdans des camps dentra-nement de Al Quaeda en

Afganistan.44

William Sargant

George Estabrooks Sidney Gottlieb

LE CONTRLEMENTAL LPOQUE ETMAINTENANT ?Le livre et le film classiLe Candidat Mandc(Search for ManchurCandidate), raconte

lhistoire dun major qususpectant la priode dvie o il avait fait la gude Core, dnoue commlui et dautres avaient enlevs et reu un lavde cerveau . Un desprincipaux personnagtait le sergent Shaw,quelon voit ci-dessustranglant un camara

obissant linjonctionhypnotique de seskidnappeurs.


16/36

En 1942, le Premier ministrebritannique Winston Churchill dclaraitque les psychologues et les psychiatrestaient capables de faire normmentde mal et quon devrait les empcherde simpliquer dans les forces armes.

Quelques psychiatres glorifient etjustifient les actes criminels vicieuxdes terroristes en voquant descirconstances attnuantes mentales,biologiques ou culturelles.

En 2002, le DrAdel Sadeq, prsident delAssociation des Psychiatres Arabesqualifiait les personnes faisant desattentats suicides, de martyres etles actes commis, dautosacrificeet dhonneur.

Le personnel psychiatrique procuraitdes antidpresseurs provoquant dela violence aux hommes et auxfemmes qui travaillaient dans lesprisons iraquiennes o les prisonnierstaient torturs et maltraits.

Des sources militaires affirmentque des pilotes sont placs sous unrgime qui comporte des stimulantspsychiatriques pour combattre lafatigue. Les effets secondaires de

ces mdicaments incluent la dpressionet les sentiments dagressivit et deparanoa.

1

234

FAITS IMPORTANTS

Des investigations sur le phnomne terroriste ont montrque linfluence des psychiatres, des psychologues et de leurs mthodes

tait forte et convaincante dans les groupes terroristesLe prsident de lAssociation arabe de psychiatrie et directeur

du dpartement de psychiatrie lUniversit Ain Shams, Adel Sadeq(ci-dessus), incita les tlspectateurs devenir des bombes humaines

qualifiant le moment de se faire exploser de moment de flicit

5


17/36

Le prsident Georges W. Bush dcrivait lesoprations kamikaze du World Trade Centercomme des actes de fous . Et la plupart desgens sont daccord. Cependant, les experts de la sant mentale qui conseillent les

services de renseignements sur ltat mental desterroristes, soutiennent que ces fous taientparfaitement sains desprit.

Le Dr Adel Sadeq, prsident de lAssociation des

psychiatres arabes et chef du dpartement de psychia-trie lUniversit Ein Shams du Caire, explique lachose suivante : Quand lemartyr atteint ltapeun et ensuite le boum, ilexplose et se sent voler, parcequil sait avec certitude quilnest pas mort... cest unetransition vers un autremonde, beaucoup plus beau.Personne dans le monde(occidental) ne sacrifie sa viepour sa patrie. 45

Il affirme plus loin : ... La structure psycholo-gique (de celui qui commetun attentat suicide) est celledun individu qui adore lavie. Cela peut sembler tran-ge aux gens [qui] ne com-prennent pas [lattentat suicide], parce que leur structureculturelle na aucun concept dautosacrifice et dhonneur.

Dans les 24 mois qui ont suivi les affirmations deSadeq, le nombre dattentats suicides la bombe auMoyen Orient, est pass de 201 499.

Le Dr Jerrold M. Post, psychiatre, expert enpsychologie politique et ancien analyste de la CIA, qui

enseigne lUniversit Georges Washington, dit luiaussi que les terroristes ne sont pas des

psychopathes, mais utilisent une stratgie psychologiqueen vue dobtenir un changement politique. 47 Post a renduvisite Mohamed Khalfan Khamis, le terroristeresponsable de la mort de 10 innocents et de 74 blessslors de lattentat de 1998 lAmbassade Amricaine enTanzanie. Post a rencontr Mohamed quatre fois et atrouv quil est indiscutablement une personneremarquable .48

Concernant le Dr Aziz Al-Abub, le psychiatre qui

a tortur et drogu des otages Beyrouth, dans lesannes 1980, Post prtend quil possdait peut-

tre une prdispositiongntique pour devenir lafois un terroriste et un bour-reau parce quil disposait dunmontant anormal de gnesfavorisant la rancune. 49

Selon Post, SaddamHussein nest pas irra-tionnel , impulsif ousouffrant dun troublepsychotique. Cest pour-

tant lhomme qui a mis enbranle une guerre sauvageen Iran entre 1980 et 1988,qui a emprisonn et puisexcut 8 000 membres dela rsistance kurde et qui autilis des armes chi-

miques contre des villages kurdes, tuant prs de 5 000personnes et en blessant 45 000 autres. Post prtendque Hussein a seulement une apparence de para-noaque et que ses troubles remontent jusquau seinde sa mre... 50

En glorifiant les actes criminels notoires de ceuxqui commettent des attentats suicides et en ramenant

la porte de ces actes horribles une simple malchancepsychologique ou biologique, les psychiatres, quel que

... En tant que psychiatreprofessionnel, je dis que le

summum de la flicit est atteint la fin du compte rebours : dix,neuf, huit, sept, six, cinq, quatre,

trois, deux, un. Et alors vous pressez

le bouton pour vous faire sauter. 46

Adel Sadeq, prsident de lAssociationarabe de psychiatrie parlant propos

des bombes humaines, 2002

C H A P I T R E D E U XL e s p s y c h i a t r e s j u s t i f i e n t l e t e r r o r i s m e

15

CHAPITRE DEUXLes psychiatresjustifient le terrorisme


18/36

soit leur camp, partagentles mmes points devue sur la pensecriminelle. Ces points devue consistent nier ladangerosit relle de

ces criminels pour enquelque sorte lesprotger. Et cela sansprendre en considrationles risques pour la socit.

IRAK : des forces armes droguesDans un conflit o lennemi est prt frapper

nimporte quel moment et partir de nimporte quelendroit, il est impensable que lon distribue auxmilitaires des drogues psychiatriques qui attnuent lavigilance afin de les calmer .

Le terrorisme et la guerre en Irak ont t uneaubaine pour les psychiatres aux tats-Unis.

En janvier 2003, des mdias aux tats-Unisont rapport que deux pilotes amricains avaient

pris des amphtaminesau moment o ils ontaccidentellement lchune bombe dans le Sudde lAfghanistan, tuantpar erreur quatre

Canadiens.51

Selon dessources militaires, lutili-sation de tels mdica-ments (communment

appels Dextrine, une drogue psychiatrique stimulan-te) fait partie du rgime qui inclut des amphtaminespour combattre la fatigue puis des sdatifs pour pro-voquer le sommeil entre les missions. Les pilotes lesappellent les pilules qui font aller (go pills) oules pilules qui ne font pas aller (no-go pills). Leseffets secondaires des amphtamines comprennentleuphorie, la dpression, lhypertension et ladpendance. Il existe galement une possibilitde ractions didiosyncrasie (des sentiments agres-

sifs et de paranoa peuvent sassocier avec les amph-tamines) ainsi que le risque de devenir dpendant de

C H A P I T R E D E U XL e s p s y c h i a t r e s j u s t i f i e n t l e t e r r o r i s m e

16

Dans un conflit o lennemiest prt frapper nimportequel moment et partir de

nimporte quel endroit, il estimpensable que lon distribue

aux militaires des droguespsychiatriques qui attnuent la

vigilance afin de les calmer .

La guerre en Irakadonne aux psychiatres

un potentiel de nouveauxclients qui dlivrer

leurstraitements.


19/36

lutilisation cycliquedune combinaison sti-mulant / sdatif .52

En mars 2003, LeNew York Times rappor-

tait : Des psychiatres etpsychologues militaires, destravailleurs sociaux etdautres travailleurs de lasant mentale sont prsents(en Irak) pour offrir leurstraitements sur les lignesavances... Le magazinePeople rapportait lesmmes faits en mars2004, ajoutant que descours de psychologie de gestion de la colre taient donns des sol-

dats. Alors quon prtendque la gestion de lacolre apprend auxindividus contrler leuragressivit et leur colre,il y a trs peu de preuves qui dmontrent que cela fonc-tionne. Surtout il est vident que a peut rendrele comportement bien pire encore. Dans une classe degestion de la colre, aux tats-Unis, un garon a frapp

un autre si fort que la vic-time tait encore lhpi-tal six jours plus tard.53

On a donn des anti-dpresseurs des sol-

dats, ces mmes droguesqui ont fait lobjetdune enqute en 2004de la FDA (Food andDrug Administration :Administration desAliments et des Drogues)car leurs propritsconduisent la violenceou au suicide.54 Ils peu-vent galement provo-quer lanxit, lagitation,linsomnie, des rvesbizarres, la confusion et

lacathisie (une incapaci-t se tenir tranquille) etaboutir des comporte-ments violents. Ladpendance physique

qui en dcoule est galement un problme.Le 30 avril 2004, les stations de tlvision

mondiales ont montr des images de prisonniersiraquiens torturs et maltraits par des soldatsamricains dans la prison de Abu Ghraib, lextrieurde Bagdad.55 Cependant, ce quon ne savait pas alors,ctait que des psychiatres avaient distribu desmdicaments psychoactifs aux employs hommes et

femmes de la prison. Le spcialiste David Bischel arapport que la section responsable du stress ducombattant avait fait distribuer du Prozac et du Paxil engrosses quantits au personnel de la prison, essayantainsi de remdier la frustration et la dpression .56

Comme le magazine Time la rapport lors de laprise de conscience du 11 septembre, personne nedevrait errer dans la nature en tant sous desantidpresseurs qui provoquent lamnsie.57

Outrepasser cette rgle sciemment et donner auxsoldats responsables du maintien de la paix, desantidpresseurs qui dclenchent la violence est, aumieux un mauvais conseil mdical, au pire un crime.

Je suis sr quil serait importantde rduire autant que possible

les travaux de ces messieurs

(psychologues et psychiatres) quisont capables de faire beaucoup demal avec ce qui peut trs facilement

dgnrer en charlatanerie.On doit les contrler de trs prs

et ils ne devraient pas tre autoriss se rassembler en grand nombre

au sein des services de combatau frais de la collectivit. 58

Winston Churchill,Premier ministre britannique, 1942

Jerrold Post, psychiatre et expert en psychologie politique qui enseigne luniversit George Washington a dclar publiquement que son opinionde professionnel, en tant quancien analyste de la CIA, est que lesterroristes qui tuent ne sont pas psychopathes, mais utilisentune stratgie psychologique dans un but de transfert politique .


20/36

Linfluence pralable de lapsychiatrie est apparente dans lesvues racistes et le fondamentalismereligieux radical de la plupartdes groupes terroristes.

Dj en 1916, les psychiatresallemands ont mis en place unecampagne pour purifier la race au moyen de la strilisation et dela castration de sujets impropres .Ceux ainsi slectionns taientventuellement gazs dans descamps de concentration.

La purification ethnique deBosnie-Herzegovina et du Kosovotait base sur les mmes thoriespsychiatriques dhygine raciale et de supriorit / infriorit racialequi ont conduit lholocauste nazi.

2

3

FAITS IMPORTANTS

1

Lidologie eugnique de la puret raciale mise en uvre parHitler et les psychiatres allemands fut dveloppe par des psychiatres

et des psychologues sous la conduite de Ernst Rdin (en haut gauche)Leugnisme a trac le chemin au programme Nazi deuthanasie

lHolocauste, et plus tard a conduit directement dautres atrocitstelles que la purification ethnique dans les Balkans pendant les annes 90


21/36

C H A P I T R E T R O I SU n e i d o l o g i e s q u i g n r e l a h a i n e r a c i a l e

19

La plupart des groupes terroristes de nos joursembrassent des vues politiques extrmistes ettiennent des positions racistes telles que la suprmatie blanche , lanti-smitisme, lefondamentalisme religieux radical et lanti-

occidentalisme.Lhistoire montre avec logique, que ces caractris-

tiques sont la preuve de linfluence pralable de la

psychiatrie, souvent avant que le groupe terroriste nesoit form.

Ce sont despsychiatres qui ontcr le nazisme

En 1895, prs de 40ans avant que le partinazi naccde au pouvoir,le psychiatre suisse alle-mand Alfred Ploetz, unadepte du mouvementeugniste, a publi tout

un ensemble de thoriesmatrialistes sur linf-riorit raciale dans Labonne forme de notre race etla Protection des faibles . Ily rpandit le concept de destruction de vies inutilesqualifi de pur traitement de gurison , et inventa lemot Rassenhygiene (hygine raciale).

En 1905, Ploetz co-fonda la Socit dhygine racia-le. Plus tard, le rgime nazi a soutenu Ploetz et sesconfrres en les aidant fournir les fondations biolo-giques pour ltat racial nazi.59

Un autre co-fondateur, le psychiatre Ernst Rdin,tait le premier auteur des lois sur la strilisation de

lAllemagne nazie de 1933. Il a insist pour que la psy-chiatrie tienne un rle important pour purifier la race

qui, disait-il, impliquait le fait que les personnes gnti-quement dficientes ne devaient pas tre en mesu-re de procrer .60

Aveugl par une attaque au gaz empoisonn lorsde la Premire Guerre mondiale, Hitler fut admis dansun hpital militaire en 1918, o le psychiatre EdmondForster la hypnotis. Aprs avoir mis Hitler en transe,Forster lui a implant la croyance que lAllemagne avait

besoin de lui, quil devait recouvrer sa vue pour servirla cause de la rsurrec-tion nationale.61

Le psychiatre AlfredHoch, en 1920, dans sonlivre La permission dedtruire la vie des gensindignes de vivre, deman-dait que leuthanasie soitpratique sur les per-sonnes mentalementdficientes . En 1932, lesides dhygine raciale

des psychiatres taientdevenues une scienceconformiste. On en par-lait dans 26 coursdiffrents dans les facul-

ts de mdecine de la plupart des universitsallemandes tout cela, bien avant que Hitler ne vienneau pouvoir en 1933.

La premire tape du plan modle eugnique de lapsychiatrie tait la strilisation et la castration de ceuxjugs biologiquement malsains , tels que les maladesmentaux, les handicaps mentaux, les homosexuels etles gens de couleur . Entre 1934 et 1945, prs de350 000 personnes furent strilises. En 1940, des centres

dliminations utilisant des gaz pour exterminer lespatients mentaux se sont mis en place dans les asiles

CHAPITRE TROISUne idologie qui gnrela haine raciale

Les psychiatres doivent treregards... comme ceux

qui ont dvelopp et raffinles fondements idologiques

et intellectuels de la thorie racialeet du meurtre mdicalis...

Ernest Hunter, psychiatre et auteur deDimensions of Medical and Psychiatric

Responsability in the Third Reich,(Lampleur de la responsabilit mdicale et

psychiatrique pendant le 3e Reich), 1993


22/36

allemands. Un an plus tard, ce programme deuthanasiea t tendu aux camps de concentration. La tuerie dansles camps de concentration a continu selon les mmes ligneset avec les mmes formes de recommandation que pour lesasiles dalins , notait firement un psychiatre allemand.

trangement, on a seulement engag des poursuitescontre quatre psychiatres nazis sur des dizaines, lors duprocs de Nuremberg en 1946. La plupart ont chapp la justice et beaucoup dentre eux sont retourns despratiques psychiatriques aprs la guerre. Certainsdentre eux ont mme occup nouveau des postes augouvernement.

Ce nest pas avant 1999 que les psychiatres alle-mands ont pleinement admis publiquement que la psy-chiatrie avait gnr lidologie eugnique et din-friorit / supriorit raciale qui a empoisonn lesesprits allemands pendant prs de trois dcennies avantque les nazis ne prennent le pouvoir.

puration ethnique : Les BalkansLhygine raciale et leugnisme ont encore unpotentiel dvastateur : les 10 ans de conflits en Bosnie etau Kosovo dans les annes 1990, qui ont fait des dizainesde milliers de morts, tirent leurs sources des mmesthories psychiatriques nazies.

Le psychiatre serbe Jovan Raskovic, en 1986, a t leco-auteur de linfme Mmoire de lAcadmie des sciencesde Serbie, qui se faisait lavocat de la cration dune plus grande Serbie , rclamant que les Serbes avaientbesoin de dominer les minorits croates et musulmanes cause de leur supriorit psychologique. Il a gale-ment fond le Parti Dmocratique Serbe (SDS), grce

auquel il promouvait ses ides de la domination serbesur tous les Yougoslaves. De la mme manire quAdolfHitler accusait les Juifs de dpouiller les Allemands deleurs moyens dexistence, Raskovic a ranim les prju-gs et la haine contre les Croates et les Musulmans bos-niaques en les blmant pour les problmes conomiquesde la Serbie.

Dans les annes 1980, Raskovic a dnigr de faonrptitive les Musulmans bosniaques - avec des termesfreudiens, les appelant des personnalits en phase anale,et cataloguant les Croates de types de castration duplus bas niveau . cause de ces traits de caractres, ilen a conclu que les Serbes (disposant dune personnali-t dipienne) comprenaient lautorit et le commande-

ment, et devaient rgner sur les autres peuples deYougoslavie. [dipienne : une notion freudienne tom-

Au dbut des annes 1920, lepoliticien davenir Adolf Hitlera lu les eugnistes allemandset en fut profondment influenc.Deux livres crits par les psychiatres,Alfred Ploetz et Alfred Hoche, respecti-vement, La bonne forme de notre raceet la Protection des faibles (1905) et La

sentence de destruction de vies qui nevalent pas la peine dtre vcues(1920) ont aid Hitler finaliser lesthories quil avait nonces dansMein Kampf (Mon combat) crit en1924, le livre qui a prpar la scne dumeurtre de millions de gens. CommeHitler laffirmait : Le droit la libertpersonnelle cde le pas au devoir deprserver la race .

Le psychiatre allemand ErnstRdin tait lidologue nazi au som-met et larchitecte en chef du pro-gramme dhygine raciale nazi. Il a

galement influenc Hitler, en tablis-sant la fausse science de psychiatrieeugnique en 1926 o le conceptde survie des plus valides pouvait tretendu jusquaux faibles mentalementet moralement, envoyant ainsi descentaines de milliers de patients lastrilisation et en fin de compte, lamort. Il a mis en action ses plans dhy-gine raciale bien tablis grce auxsoutiens et aux fonds nazis.

Prparer lascne du gnocide

Alfred Ploetz

Alfred E. Hoche

Lholocauste


23/36

be en disgrce o len-fant mle fantasme sur lefait dassumer le com-mandement de la familleen tuant son pre, et en

ayant des relationssexuelles avec sa mre.]Radovan Karadzic,

un psychiatre, lve etami loyal de Raskovic, futchoisi la tte du PartiSDS. Lui aussi devint lundes principaux instiga-teurs, puis le leader de laguerre en Serbie contre lesCroates et les Bosniaques.En juillet 1995, il fut accu-s de gnocide et decrimes contre lhumanit

par le tribunal desNations Unies statuant sur les crimes de guerre. Il secacha et est actuellement sur la liste des personnesrecherches, pour tre condamn cause de ses crimes.

Slobodan Milosevic, le puissant prsident de laSerbie pendant la guerre des Balkans, tait le patient deKaradzic depuis 25 ans. Aprs la mort de Raskovic etla disparition de Karadzic, il maintint le conflit contreles minorits ethniques jusqu ce que la Serbie soitcontrainte dabandonner. Il fut arrt et jug par leTribunal des Crimes de Guerre pour le rle quil avaitjou dans les guerres gnocides en Bosnie et auKosovo.

Ensemble, ces hommes ont orchestr une guerrequi eut pour rsultats plus de 100 000 morts et 1,5 mil-lions de personnes chasses de leurs maisons. Mais lesvictimes ne furent pas seulement les morts et les civilsdplacs. En 1992, le monde apprit lexistence de camps de viols en Bosnie o les Serbes violaientsystmatiquement les femmes emprisonnes. Lorsqueles victimes tombaient enceintes, on les empchaitdavorter. Le gouvernement bosniaque a rapport que

ces viols se montent environ 50 000, et desobservateurs allemandsdu conflit ont not que ces viols taient une tac-

tique de guerre plutt quunsimple amusement de lapart des soldats ; lorsque lestroupes de Karadzic pre-naient un village, des viols tous les niveaux commen-aient, et continuaient dansles camps de prisonniers misen place . Ces rapports,a in s i q ue b ea uc o u pdautres au sujet datro-cits similaires, ont tconfirms par les vic-times qui ont compa-

ru devant le tribunaldes Nations Unies et tmoign contre leurs ancienstortionnaires.

LES AUTEURS DU CONFLIT DES BALKANS :Le gnocide racial et religieux en Bosnie fut inspir

par le psychiatre Jovan Raskovic. Avec un autre psychiatre,Radovan Karadzic, il a permis les tortures en masse,

le viol et le meurtre dinnocents. Lancien Premier ministreSlobodan Milosevic, un ancien patient de Karadzic,

organisa et finana une purification ethnique du Kosovo.

Jovan Raskovic

Prisonniers dans un camp de concentration serbe

Lhygine raciale etleugnisme ont encore

un potentiel dvastateur :10 ans de conflits en Bosnie

et au Kosovo dans lesannes 90, qui ont fait des

dizaines de milliers de morts,tirent leurs sources des

mmes thoriespsychiatriques nazies.


24/36

Un rapport alarmant disant que71 % des Amricains souffraient dedpression la suite des attaquesdu 11 septembre tait bas sur une

enqute psychiatrique auprs deseulement 1 200 personnes, faiteles jours suivant lattaque.De cette manire, les ractions tout fait humaines quon pouvaitprdire de cette horrible tragdie,furent immdiatement transformesen troubles mentaux .

Des psychiatres opportunistes ontprdit un trouble de stress post-traumatique (PTSD) sur un grandpourcentage de New-yorkais

aprs les attaques, rclamant3 milliards de $ pour le traiter.

Le terme de PTSD a t inventau dpart par trois psychiatrespour donner un nom aux difficultsdont souffraient les vtrans de laguerre du Vietnam. Les psychiatresutilisent les ractions normales desgens la suite dune guerre pourse faire de largent en profitantde leur vulnrabilit.

Pour certains experts, le soutienpsychologique souvent fourniaux victimes du terrorisme ou detragdies est au mieux inutile .Les bnficiaires sen sortentplus mal que ceux qui nenprofitent pas.

De nombreuses observationsmontrent la facult de rcuprationdes individus aprs unecatastrophe, et lintrt dans ces

situations de parler une personnecomprhensive comme un ami,un parent ou un homme dglise.

2

4

3

FAITS IMPORTANTS

1

TIRER PROFIT DES TRAUMATISMES la suite du 11 septembre, lindustrie psychiatriqu

sest lance dans une action frntique ; elle a saisi loccasionpour dclarer crise de sant mentale , les consquence

de la tragdie, stratagme qui lui a permis dencaisserdes millions de dollars et qui a fait monter en flch

les ventes de psychotropes

5


25/36

CHAPITRE QUATRECiblerles victimes

C H A P I T R E Q U A T R EC i b l e r l e s v i c t i m e s

23

Les quipes de crise psychiatriques envoyespresque immdiatement sur chaque lieu dedsastre nous ont amen accepter lide que lesgens souffrent de graves troubles psychiatriquesen vivant de tels vnements ou simplement

mme en y assistant a dclar le docteur SydneyWalker III, neurologue et auteur de A dose of Sanity (Une dose de Sant desprit). Les symptmesquexprimentent la plupart des survivants dun dsastre

sont classs dans le DSM-IV (Manuel diagnostique etstatistique des troubles mentaux, dition IV) commedes troubles aigus du stress , continue-t-il, suggrantquils sont pathologiques et quils ncessitent un traite-ment. Mais ces gens souf-frent-ils vraiment dun trouble ncessitant unepsychothrapie et lutilisa-tion de mdicamentspouvant crer une dpen-dance ? Risquent-ils vrai-ment des consquences long terme cause de

leur traumatisme ? Lesrponses, aussi curieuse-ment que cela paraisse,sont non et non .

En sepembre 2001,il a t dclar uneaudience du Snat am-ricain propos des traumatismes psycho-logiques et du terrorisme : Soixante et onze pourcent des Amricains disent stre sentis dprims par lesattentats du 11 septembre .62 Une statistique alarman-te, jusqu ce quon ralise que lenqute fut menedurant les six jours suivant lattaque terroriste du 11

septembre, lorsque les Amricains taient encore entat de choc et souffraient des ractions prvisibles propos de cet attentat horrible. Lenqute chan-

tillonna 1 200 personnes, et par association des cat-gories, conclut quun taux alarmant de 71 % desAmricains souffraient de troubles.

Les jours suivant les attentats du 11 sep-tembre, des psychiatres prdisaient quenviron30 % des gens seraient affects par les rcentesattaques et dvelopperaient des troubles de stresspost-traumatique (PTSD).63 Trois milliards de dol-lars taient dsesprment ncessaires, prten-

daient-ils, pour traiter les seuls problmes de santmentale New York.

En 2002, cependant, le New York Times rappor-tait que seulement 120 000 (sur huit millions) de

rsidents de New YorkCity (ce qui reprsente1,5 %) avaient relle-ment eu besoin duneassistance dans les huitmois suivant le 11 sep-tembre. Une tudepublie en 2003 dans leJournal Amricain de

Psychiatrie, a aussi indi-qu que lutilisation desservices de sant menta-le New York etWashington, les villesles plus affectes direc-tement par les attentats,navait pas augment.Les chercheurs dirent

que ltude fournit les premires informations poursuggrer que les vnements du 11 septembre, au moinsdans les six premiers mois, nont eu quun faible impactsur le recours aux services de sant mentale .64

Lhistoire dune maladie bidonDes soi-disant troubles post-traumatiques (PTSD)

apparurent peu aprs la guerre du Vietnam, lorsque

Quelques jours aprs lesattaques du 11 septembre, des

psychiatres prdisaient uenviron30 % des gens affects par

les rcentes attaquesvelopperaient des troublesde stress post-traumatique(PTSD) et demandaient 3

milliards de dollars.


26/36

des Vtrans eurent des difficults surmonter lesvnements brutaux auxquels ils avaient particip.

Trois psychiatres amricains ont invent leterme PTSD et ont fait du lobbying pour quil soitinclus dans ldition de 1980 de la Bible payante de lAssociation psychiatrique amricaine (APA), leManuel diagnostique et statistique des troubles mentaux(abrviation anglaise : DSM).65

Les professeurs Herb Kutchins et StuartA. Kirk, auteurs de Nous rendre fous, disent que laplupart des soldats souffraient des effets secon-daires pour avoir particip des atrocits, avoir vudes corps horriblement mutils, ou avoir d faire des mis-sions particulirement dangereuses . Ceux qui ont ttmoins de ces scnes souffraient de ce quon appel-le en anglais battle fatigue , en dautres termes :

puisement, et non pas maladie mentale .66Le Dr Thomas Dorman, un membre du Collge

Royal des Physiciens Canadiens et du Royaume-Uni, affirmait : En bref, tout le commerce pour crerde nouvelles catgories psychiatriques de maladies, for-malises par un consensus et pour leur attribuer des

codes permettant de les diagnostiquer par la suite, ne sertqu facturer les assurances, et nest rien dautre quunevaste escroquerie fournissant une aura pseudo scienti-fique la psychiatrie. 67

Par consensus formalis , le Dr Dorman serfre au processus o les troubles sont littrale-ment crs et vots, grce une mise en scne ducomit de lAPA.

En tmoignant devant le Congrs des tats-Unisen 1992, le psychiatre Walter Afield disait : La psy-chiatrie nest pas une science exacte. Elle engendre nor-mment de peur de la part de chacun, et les compagniesdassurance sont ptrifies... Vous ne pouvez pas crer unehanche casse. Cependant, nous pouvons crer des mala-

dies mentales grce une publicit slective et soigneu-se .68

De nos jours, disait Tana Dineen, Ph. D.,auteur de Fabrication de victimes, les troubles dustress post-traumatique se sont tendus etembrouills .69 Il existe quelques 175 combinaisonsde symptmes associes au PTSD.70 Le Dr Dineendisait aussi : Lapplication de PTSD a eu pour rsul-tat que tout soit pathologique puisque la seule faondtre, est dtre anormal .71

Plus tard, Kutchins et Kirk ont affirm que lePTSD tait devenu ltiquette pour identifier limpactde toute opposition sur des gens normaux. Ceci signifie

que des ractions normales des vnements catastro-phiques ont souvent t interprtes comme des troublesmentaux .72 Ils affirment plus loin : LAPA et sessubordonns ne reconnaissent mme pas quils sont entrain de crer une politique publique. Comme ils lexpli-quent, ils font simplement des diagnostics (et ainsi ren-dent davantage de gens fous) .73

Une fois le PTSD valid par son inscriptiondans le DSM, les psychiatres ont pav leur cheminavec des millions de dollars de financement pourentraner des secours pour les catastrophes eten faire des conseillers psychologiques.

Quelle en a t lefficacit ?Le professeur Yvonne McEvan de lUniversit

de Fife en cosse, qui a conseill le gouvernementamricain aprs lattentat dOklahoma, disait que

Le trouble de stresspost-traumatique

PTSD) a t invent la suite de la guerre

du Vietnam, alors queles vtrans de retour

ez eux avaient du mal se racclimater

aprs les horreursquils avaient vcues.

Cette appellation sestpandue rapidement et

est devenue lune destromperies les plus

russies et lucratives

de la psychiatrie.

C H A P I T R E Q U A T R E

C i b l e r l e s v i c t i m e s24


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la consultation pour un traumatisme psycholo-gique est au mieux inutile, et au pire hautementdestructive pour des victimes qui recherchent delaide. En mdicalisant une situation non mdicale et

en introduisant une thrapie pas suffisamment fonde,suremploye et dont on abuse normment, la mdecinesoutient de nombreuses carrires voues lchec disait-elle.

En 1996, une tude psychiatrique suiviesur 110 victimes de brlures a rvl que cellesqui avaient reu une consultation pour un trauma-tisme psychologique, taient trois fois plusexposes souffrir de problmes long terme. Leprincipal chercheur, leDr Jonathan Bisson,disait : ... ceux qui onteu un entretien psycholo-gique allaient moins bien

que ceux qui navaientrien reu du tout. 74

Le professeurRichard McNally, delUniversit deHarvard met en garde : Vous devez dire vosemploys que vous allezutiliser une thrapie qui,selon les meilleures infor-mations de la pressescientifique, au mieux nevous apportera aucune

aide et pourrait en ralitaggraver la situation,tes-vous toujours intr-ess? 75

La rsistance face aux catastrophesPlus de deux tiers des victimes de traumatisme

tudies, disent quen fait le traumatisme leur a tbnfique dune certaine manire, cest ce quaffir-mait Richard Tedeschi, un psychologue clinicien delUniversit de Caroline du Nord.76

Lors dune tude sur les prisonniers de guerredu Vietnam, pratiquement deux tiers ont dit quilstaient plus contents, plus forts et plus sages quils

ne lavaient t avant leur captivit.77Des naufrags ont rapport des changements

trs positifs sur leur vision de la vie, une plus gran-de estime de soi et, mieux encore, trs peu de stresspost-traumatique.78

Le Dr Alex Hossach, conseiller psychologique

clinique de la socit de Ste Hlne au RoyaumeUni, affirmait : Quelquefois, un membre de la familleattentionn peut aider un individu simplement en cou-tant ses problmes. 79

Le Dr Sally Satel de New York dit : Nos prtreset rabbins ne sont-ils pas la hauteur de la tche ? Nosinstincts familiaux rconforter ne sont-ils pas assezvifs ? 80 Elle prvenait du danger contre des pro-fessionnels de la sant mentale la recherche de

sensationnel disantque les Amricains nefont preuve daucunersistance, et dclarait : Ce dont nous avons

besoin, et que heureu-sement nous semblonsavoir, est un fort espritcivique, et pas unepopulation introvertie sursa soi-disant fragilitpsychologique. 81

Le PTSD est devenu

ltiquette utilise pour nommerlimpact des drames sur les gens.Ainsi, les ractions normales aux

catastrophes sont souvent interprtescomme des troubles mentaux.

LAPA et ses acolytes ne reconnaissentmme pas quils sont en train

de crer une politique publique.

Professeurs Herb Kutchins et

Stuart A. Kirk, auteurs deMaking Us Crazy (Nous rendre fous)

Des new-yorkais contemplenthorrifis les tours du World Trade

Center en flammes.


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Les associations de citoyenset les responsables politiquesdevraient uvrer ensemblepour sassurer que les diri-geants exposent au grand jour,

puis travaillent abolir, la mani-pulation cache quopre lapsychiatrie sur la socit.

Il faut des protections lgaleset rglementaires pour prohi-ber le mpris qua la psychiatriepour les droits des individus tre traits avec humanitet respect, et tre protgscontre lexploitation cono-mique, sexuelle ou autre,contre les abus physiques ou

de toute autre forme et contreles traitements dgradants.

Toute lgitimit de science accorde la psychiatriedevrait lui tre retire.On peut aisment constateret dmontrer quelle nestpas fonde.

Ce nest que lorsque la psychia-trie et la psychologie auront tmises hors jeu que lhumanitde lhomme envers son pro-

chain commencera vraimentsexprimer.

3

4

FAITS IMPORTANTS

1

2

Le respect des droits de lhomme est la pierre angulairedes nations civilises, et la base sur laquelle les hommes

de bonne volont pourront aplanir leurs diffrences.Ci-dessus : poigne de main entre Nelson Mandela et

F.W. de Klerk scellant la fin de lApartheidet le nouveau futur de lAfrique du Sud.


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C H A P I T R E C I N Q L a v o i e d e l a g u r i s o n

27

CHAPITRE CINQLa voie dela gurison

Selon les tudes ralises, la psychiatrie est un ins-trument de contrle social. Que ce soit sous formedidologies raciales responsables de lholocausteet de lpuration ethnique, ou par des tactiquesvisant fabriquer des terroristes, les mthodes

psychiatriques et psychologiques de contrle du mental etdu comportement continuent crer la misre une chel-le internationale.

Son influence pernicieuse est particulirement viden-te chez les militaires, lensemble des services de renseigne-ments, les prisons, les hpi-taux et les systmes duca-tifs. Des groupes decitoyens et des responsablesofficiels des gouvernementsdevraient travaillerensemble pour sassurerque les gouvernementsexposent au grand jour lamanipulation cache de lapsychiatrie envers la soci-

t, et ensuite travaillent labolir.Les citoyens et les

groupes intresss devraientse battre pour des protec-tions lgales et politiquesprohibant lindiffrencepsychiatrique tout droit de lindividu tre trait avechumanit et respect en faveur de la dignit inhrente chaque tre humain, comprenant la protection contre lex-ploitation conomique, sexuelle ou sous dautres formes,que ce soit physiquement ou tout autre abus ou traitementdgradant.

On devrait galement comprendre quil existe une

voie de sortie, aussi mal que la socit semble aller quand

nous regardons la criminalit, la folie qui emplissent nos rues,nos maisons, nos coles et la socit dans son ensemble.

Cest essentiellement la voie inverse qui nous a mensvers cette dmence.

Si nous voulons un tant soit peu prendre soin de la qua-lit de nos vies pour nous-mmes, nos enfants, et le futur,nous devons considrer ceci. Nous ne nous rveillerons pasde ce cauchemar avant quun changement ne le remplace.

Soyons honntes.La psychiatrie est au mieux une fausse philosophie,

embourbe dans les pigesde faits scientifiques .

Toute lgitimit quonlui a accorde en tantque science , devrait treretire parce que cest unmensonge manifeste etquon peut le dmontrer.

Tel quun jeune dlin-quant qui a fait fi de sonducation et sest fourvoy

en mauvaise compagnie,nous devons nous interro-ger sur le fait de continuer donner du crdit des professionnels qui necherchent qu dtruire.

En avons-nous assez ?Si nous voulons mettre une terme linhumanit de

lhomme envers son prochain, nous devons prendreconscience que les vritables ennemis sont certains psy-chiatres et psychologues rompus semer la mort, la des-truction et le chaos.

LHomme opprim ne deviendra compltement librquen labsence de la psychiatrie et de la psychologie.

Cest la voie de la gurison.

Si nous voulons mettre un terme

linhumanit de lhomme

envers son prochain, nous

devons prendre conscience que

les vritables ennemis sont

certains psychiatres etpsychologues rompus semer la

mort, la destruction et le chaos.


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RECOMMANDATIONSRecommandations

C H A O S E T T E R R E U RR e c o m m a n d a t i o n s

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Les abus psychiatriques sont larme fatale qui a dclench lexplosion du terrorisme inter-national. Le contrle mental et comportemental doit tre expos au grand jour, interdit etcondamn dans tous les pays du monde.

Les individus qui emploient des mthodes psychiatriques pernicieuses pour fabriquer desterroristes doivent tre identifis et placs en haut de la liste des terroristes internationauxles plus recherchs. Le seul moyen de gagner la guerre contre le terrorisme est de rendre

inoprants les psychiatres qui se cachent derrire la fabrication des meurtriers.

Les Nations Unies, les ONG, les organismes et associations de dfense des droits de lhom-me et les citoyens proccups par la question doivent uvrer ensemble llaboration dunenouvelle convention internationale des droits de lhomme que les tats membres signeraientet ratifieraient pour protger le droit de chaque individu de ne pas subir de contrle mentalni de mauvais traitements psychiatriques, et qui exigerait clairement des gouvernementsquils mettent au jour et fassent cesser tous les abus de ce type.

Aucune personne ne devrait jamais tre force subir des lectrochocs, de la psychochirur-gie, un traitement psychiatrique coercitif ou ladministration autoritaire de psychotropes.

Les gouvernements devraient proscrire ces mauvais traitements.

Des protections lgales devraient tre mises en place pour quil ne soit pas possible certains psychiatres et psychologues de violer le droit de toute personne exercer tous lesdroits civils, politiques, conomiques, sociaux et culturels reconnus dans la Dclarationuniverselle des droits de lhomme, dans la Convention internationale des droits civils etpolitiques et dans dautres instances en rapport, tels que lEnsemble de principes pourla protection de toutes les personnes soumises une forme quelconque de dtention oudemprisonnement.

Largent des contribuables ne doit pas tre utilis pour financer les mthodes et traite-ments inefficaces de la psychiatrie pour des maladies qui ne peuvent pas tre prouves

scientifiquement. Le PTSD (trouble de stress post-traumatique) nest pas une maladie ,cest une raction normale une situation traumatisante.

1

23

45

6


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a Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme (CCDH) a t fondeen 1969 par lglise de Scientologie afinde procder des investigations, rvlerles violations des droits de lhomme per-ptres par la psychiatrie et assainir le

domaine de la sant mentale. Aujourdhui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appels commissaires, comprennentdes mdecins, des artistes, des avocats, des duca-teurs, des hommes daffaires et des reprsentantsdes droits de lhomme et des droits civils.

La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan mdical ou juridique. En revanche, elle colla-

bore avec des mdecins. Leffort de la CCDH portesurtout sur les diagnostics trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcrot dpourvus depreuves scientifiques ou mdicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui dtruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problmes phy-siques sous-jacents et empchent la gurison.

Laction de la CCDH respecte la Dclarationuniverselle des droits de lhomme, en particulier

les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprs jour :

Article 3 : Tout individu a droit la vie, lalibert et la sret de sa personne.

Article 5 : Nul ne sera soumis la torture, ni des peines ou traitements cruels, inhumains oudgradants.

Article 7 : Tous sont gaux devant la loi et ontdroit sans distinction une gale protection dela loi

Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des tiquettes stigmati-santes, des lois dinternement, ainsi que des trai-tements brutaux et dpersonnalisants plongentinutilement des milliers dindividus dans ce sys-tme coercitif. Ce systme bafoue les droits delhomme qui sappliquent aux patients et illustre lanotion mme de violation des droits de lhomme.

La CCDH a inspir et dirig des centaines derformes en tmoignant des audiences lgislativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avec

les mdias, les organismes chargs de lapplicationde la loi et les officiels du monde entier.

C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e

29

La Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme

L


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LA MISSION DE LA CCDH

La Commission des Citoyens pour les Droits de lHomme effectue des enquteset divulgue les violations des droits de lHomme commises en psychiatrie. Elletravaille de concert avec des organismes et des individus partageant la mme

aspiration, et dont le but commun est dassainir le domaine de la sant mentale. Ellepoursuivra son action jusqu ce que disparaissent les pratiques abusives et

coercitives de la psychiatrie et que les droits et la dignit de tous soient respects.

LA MISSION DE LA CCDH

Pour plus dinformations :CCHR International

6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, U.S.A.

Tlphone : (323) 467-4242 (800) 869-2247www.cchr.org e-mail : [email protected]

Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin douvrage).

Bijedic Mustafa, Ambassadeur

Mission permanente de la Rpublique de

Bosnie-Herzegovine et des Nations Unies :

La seule arme vritable dont nous disposonsdans cette guerre est la vrit, et vous (CCDH),vous nous avez beaucoup aids en apportant lespreuves et en diffusant linformation sur ce qui se

passe en Bosnie-Herzegovine. Chris Brightmore,Ancien dtective superintendant de lapolice mtropolitaine, Royaume-Uni :

la suite du drame du 11 septembre, laCCDH a dcouvert limplication de la psychiatriedans ces vnements et le rle de Ayman Al-Zawahari alors principal aide de camp de OsamaBen Laden. Aujourdhui il apparat comme le

matre penser psychiatre derrire cette campagnede Terreur. Je suis trs conscient du mal que despsychiatres malveillants sont capables de faire, sileurs activits ne sont pas soigneusement surveilles.Cest ce que la CCDH accomplit si hroquement.

Simon Wiesenthal,

internationalement connucomme chasseur de nazis :

Japprcie du fond du cur votre projet quiconsiste dnoncer les abus de la psychiatrie...,mme notre poque des gens considrs commedes marginaux ont t exclus et rduits rien.Il est important que les crimes de la psychiatriesoient connus et que tout ce qui est possible soitfait pour les arrter.


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Bureaux nationaux de CCDHCCDH FranceCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHBP 7675561 Paris Cedex 12 , FranceTl. : 01 40 01 09 70Fax : 01 40 01 05 20

E-mail : [email protected]

CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de lHommePostbus 552800 Mechelen 2,BelgiqueTl. : 324-777-12494

CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHCase postale 57731002 Lausanne, SuisseTl. : 41 21 646 62 26E-mail : [email protected]

CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission onHuman Rights SwitzerlandSektion ZrichPostfach 12078026 Zrich, SwitzerlandTl. : 41 1 242 77 90E-mail : [email protected]

CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission onHuman Rights Ticino(Comitato dei cittadini per

i diritti delluomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTl. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

CCDH Afrique du SudCitizens Commission onHuman Rights South AfricaP.O. Box 710Johannesburg 2000Republic of South AfricaTl. : 27 11 622 2908

CCDH AllemagneCitizens Commission on

Human Rights GermanyNational Office(Kommission fr Verste derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.KVPM)Amalienstrae 49a80799 Mnchen, GermanyTl. : 49 89 273 0354Fax : 49 89 28 98 6704E-mail : [email protected]

CCDH AustralieCitizens Commission onHuman Rights AustraliaP.O. Box 562Broadway, New South Wales2007 AustraliaTl. : 612-9211-4787

Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

CCDH AutricheCitizens Commission onHuman Rights Austria(Brgerkommission frMenschenrechte sterreich)Postfach 130A-1072 Wien, AustriaTl. : 43-1-877-02-23E-mail : [email protected]

CCDH CanadaCitizens Commission onHuman Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304Toronto, OntarioM5B 1L2 CanadaTl. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

CCDH DanemarkCitizens Commission onHuman Rights Denmark(MedborgernesMenneskerettighedskommissionMMK)Faksingevej 9A2700 Brnshj, Denmark

Tl. : 45 39 62 9039E-mail : [email protected]

CCDH EspagneCitizens Commission onHuman Rights Spain(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Apdo. de Correos 1805428080 Madrid, Spain

CCDH FinlandeCitizens Commission onHuman Rights FinlandPost Box 145

00511 Helsinki, Finland

CCDH GrceCitizens Commission onHuman Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

CCDH HongrieCitizens Commission onHuman Rights HungaryPf. 1821461 Budapest, HungaryTl. : 36 1 342 6355Fax : 36 1 344 4724


CCDH IsralCitizens Commissionon Human Rights IsraelP.O. Box 3702061369 Tel Aviv, IsraelTl. : 972 3 5660699Fax : 972 3 5663750


CCDH ItalieCitizens Commissionon Human Rights Italy(Comitato dei Cittadini peri Diritti UmaniCCDU)Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

CCDH JaponCitizens Commission onHuman Rights Japan2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTl./Fax : 81 3 3576 1741

CCDH MexicoCitizens Commissionon Human Rights Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos Humanos CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, Mxico DFE-mail :[email protected]

CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission onHuman Rights Monterrey,Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano CarranzaEdif. Santos, Oficina 735Monterrey, NL MxicoTl. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689E-mail : [email protected]

CCDH NpalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

CCDH NorvgeCitizens Commission onHuman Rights Norway(Medborgernesmenneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget0028 Oslo, NorwayE-mail : [email protected]

CCDH Nouvelle-ZlandeCitizens Commission onHuman Rights New ZealandP.O. Box 5257Wellesley StreetAuckland 1, New ZealandTl./Fax : 649 580 0060


CCDH Pays-BasCitizens Commission onHuman Rights HollandPostbus 360001020 MA, AmsterdamHollandTl./Fax : 3120-4942510E-mail : [email protected]

CCDH Rpublique TchqueObcansk komise zalidsk prvaVclavsk nmest 17110 00 Praha 1, Czech RepublicTl./Fax : 420-224-009-156E-mail : [email protected]

CCDH Royaume-UniCitizens Commission onHuman Rights United KingdomP.O. Box 188East Grinstead, West SussexRH19 4RB, United KingdomTl. : 44 1342 31 3926Fax : 44 1342 32 5559E-mail :[email protected]

CCDH Russie

Citizens Commission onHuman Rights RussiaP.O. Box 35117588 Moscow, RussiaTl. : 7095 518 1100

CCDH SudeCitizens Commission onHuman Rights Sweden(Kommittn fr MnskligaRttigheterKMR)Box 2124 21 Stockholm, SwedenTl./Fax : 46 8 83 8518E-mail : [email protected]

CCDH TaiwanCitizens Commission onHuman RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]


34/36

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Terrorisme French

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