Terres de Foy - décembre 2011

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À l’école de la vie foy de t e r r e r Décembre 2011- N°13 JOURNAL DE LA COMMUNAUTé CATHOLIQUE DU PAYS FOYEN QUAND éDUQUER RIME AVEC AIMER PAGES 2 ET 3 AU SERVICE DES MALADES PAGE 4 PAS DE VIE SANS COULEURS PAGES 6 éVéNEMENTS PAGE 8 L’enfant a besoin d’amour S ’il est un domaine sensible, par excellence, aux modifications et ajustements succes- sifs, c’est bien celui de l’éducation ! Dans tous les pays, sciemment ou non, de gré ou de force, l’éducation s’adapte à l’époque, édu- cateurs et éduqués évoluant souvent dans des directions contradictoires. La soif de liberté et d’autonomie des jeunes se heurte aux efforts de ceux qui pallient tant bien que mal les ef- fets des bouleversements rapides des sociétés actuelles. Cependant qui dit «  éducation  » dit aussi «  Famille  » et en ces temps, ne serait-il pas bon de découvrir ou de redécouvrir ce qu’est la famille ? « Les parents, parce qu’ils ont donné la vie à  leurs enfants, ont la grave obligation de les éle- ver et, à ce titre, doivent être reconnus comme  leurs premiers et principaux éducateurs », nous dit Vatican II ou encore « la famille communauté  de vie et d’amour  ». Conscients, chers parents, des difficultés que vous pouvez rencontrer à élever au mieux vos enfants, nous avons, outre le souci des parents qui ont du mal à assumer leur rôle d’éducateurs, celui de ces jeunes qui n’ont pas d’adultes à qui s’identifier. Désorientés parfois quand nous avons des choix à faire devant les nombreuses propositions de la vie moderne, ne partons pas dans la course effrénée de notre société de consommation. Essayons, en cette veille de Noël, de retrouver ce que l’humble famille de Bethléem est venue nous apporter : le bien le plus précieux dont un enfant a besoin, l’amour. Jean Torcel, prêtre responsable de la paroisse Sainte-Marie-en-Périgord-foyen

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Journal trimestriel d'information de la communauté catholique des deux rives du Pays Foyen

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À l’école de la vie

foydeterr er

Décembre 2011- N°13 JourNal De la commuNauté catholique Du Pays FoyeN

Quand éduQuer rime

avec aimer

Pages 2 et 3

au service des malades

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Pas de vie sans couleurs

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événements

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l’enfant a besoin d’amour

s’il est un domaine sensible, par excellence, aux modifications et ajustements succes-sifs, c’est bien celui de l’éducation ! Dans

tous les pays, sciemment ou non, de gré ou de force, l’éducation s’adapte à l’époque, édu-cateurs et éduqués évoluant souvent dans des directions contradictoires. La soif de liberté et d’autonomie des jeunes se heurte aux efforts de ceux qui pallient tant bien que mal les ef-fets des bouleversements rapides des sociétés actuelles.Cependant qui dit « éducation » dit aussi « Famille » et en ces temps, ne serait-il pas bon de découvrir ou de redécouvrir ce qu’est la famille ?« Les parents, parce qu’ils ont donné  la  vie à leurs enfants, ont la grave obligation de les éle-ver et, à ce titre, doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs », nous

dit Vatican II ou encore « la famille communauté de vie et d’amour ».Conscients, chers parents, des difficultés que vous pouvez rencontrer à élever au mieux vos enfants, nous avons, outre le souci des parents qui ont du mal à assumer leur rôle d’éducateurs, celui de ces jeunes qui n’ont pas d’adultes à qui s’identifier.Désorientés parfois quand nous avons des choix à faire devant les nombreuses propositions de la vie moderne, ne partons pas dans la course effrénée de notre société de consommation.Essayons, en cette veille de Noël, de retrouver ce que l’humble famille de Bethléem est venue nous apporter : le bien le plus précieux dont un enfant a besoin, l’amour.

Jean Torcel, prêtre responsable de la paroisse Sainte-Marie-en-Périgord-foyen

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Terres de foy2 N°13 - Décembre 2011

Quand on est un pa-rent d’aujourd’hui, empêt ré dans

l’équation « j’aime  mes enfants  =   je  leur  donne tout », a-t-on vraiment la bonne réaction ? « La spé-cificité de l’amour parental, souligne  la  psychanalyste Claude  Hamos,  c’est  que nous  aimons  nos  enfants pour qu’ils nous quittent ». Notre devoir de parents, c’est apprendre à nos en-fants à vivre dans la socié-té. Pour cet enfant-roi à qui on passe tout, ce ne sera pas facile d’être un adulte heureux.

L’éducation en deux Leçons

Savoir éduquer son enfant, c’est aussi lui apprendre la frustration. Avant de jouer, il faut expliquer les règles. Dans la vie de l’enfant, c’est pareil ! Il y a les grands in-terdits, les fondamen-taux, le respect des autres par exemple. Adaptées en fonction de l’âge, ces règles sont universelles : les adultes doivent les accep-ter sous peine d’être sanc-tionnés, ce qui les rend plus faciles à accepter pour un enfant. Il y a aussi les règles de la famille, parfois plus

difficiles à faire respecter. La crédibilité des parents consiste à mettre leurs actes en conformité avec leurs paroles. Des parents bien éduqués ont plus de chance d’avoir des enfants bien éduqués.

témoignagesen Pays foyen

C’est l’histoire d’un élève de CM2, Gaétan, qui a changé d’école un mois et demi après la rentrée et que ses nouveaux camarades ac-cueillent avec un grand dessin collectif, et des mots de bienvenue. « Je suis  ici 

Dossier

IEP de Cadillac

L’enfant acteur de sa réussite

Caché dans la verdure, l’Institut éducatif et professionnel de Cadillac, à 7 km de Sainte-Foy-la-Grande, est cependant très ouvert sur l’extérieur et souhaite être mieux connu.

M. Karkach, directeur adjoint et M. Aubard, directeur de l’IEP.

L’Institut éducatif et professionnel – IEP - est une maison d’enfants à caractère social dirigée par Didier Aubard et son adjoint, M. Karkach. L’IEP comporte plusieurs sites : l’internat de Cadillac au Fleix accueille des jeunes déscolarisés, l’in-ternat de Ribérac reçoit des scolaires et au foyer de la rue Alsace-Lorraine à Sainte-Foy-la-Grande sont hébergés des jeunes sortant de Cadillac qui suivent une formation, un apprentissage, avec un suivi éducatif.Cette année, l’IEP accueille 68 jeunes entre 12 et 18 ans. Il s’agit soit de « placements administra-tifs » demandés par les conseils généraux soit de « placements justice » demandés par les juges des enfants. « Ce sont des jeunes placés, car en danger et d’autres sur la voie de la délinquance. Il est évident que nous ne pouvons pas avoir la même approche suivant la situation du jeune », explique le directeur. « Faire cohabiter ces jeunes aux passés si différents est une difficulté sup-plémentaire ». Certains jeunes restent six mois, d’autres plusieurs années. À leur majorité, sauf cas spécifiques, ils quittent l’établissement, c’est la fin de la prise en charge administrative par le conseil général.Financièrement le département couvre 70 % des frais de fonctionnement et l’État (la Justice no-tamment) 30 %. Tous les moyens sont mis au ser-vice du jeune : soutiens scolaire, éducatif, pédago-gique, psychologique, formation dans des ateliers (bois, mécanique, informatique, cuisine, service hôtelier). Le site de Cadillac avec ses 53 ha va permettre la création d’une ferme et d’un jardin bio afin de sensibiliser les jeunes à la nature et à son respect.Tout est mis en œuvre avec les éducateurs et les moniteurs d’ateliers pour gagner la confiance du jeune grâce à une attitude de respect. « On tra-vaille dans le temps, avec le temps, avec patience pour que l’enfant devienne acteur de sa propre réussite, de son changement de vie. L’objectif est de le rendre capable de vivre en homme de-bout », précise M. Karkach.

M.-F. R

éducation de la jeunesse

Quand éduQuer rime avec aimerParents, enseignants, élus locaux, responsables d’as-sociations, etc., nous sommes tous concernés par l’éducation de la jeunesse. Objet de débats passionnés, d’inquiétude, d’investissements financiers considérables, l’éducation de la jeunesse est à l’image de la société ambiante, en crise ! Ce dossier donne la parole à des professionnels, des parents, des enfants qui témoignent de ce qui peut se faire ici en Pays foyen.

Au cours de deux stages théoriques et d’un stage pratique, le futur animateur ap-prend à créer des projets d’animation par des jeux, des chansons, des activités ma-nuelles, des ateliers. Il doit être conscient de ses responsabilités : sécurité physique, morale et affective des jeunes, relation de qualité, pédagogie, écoute.

ProfiL PsychoLogiQue

Pour être directeur (diplôme BAFD), des stages théoriques et des directions de séjours en tant que stagiaire permettent d’apprendre à recruter des animateurs, à structurer un projet pédagogique, gérer les conflits, les états de crise (urgence, ac-cidents), rendre confortable le séjour des enfants, créer un menu alimentaire, avoir des bases de comptabilité. Le BAFD est valable cinq ans. Ces fonctions demandent le sens de la pédagogie et des responsa-

bilités. Toute attitude individualiste et un besoin de solitude sont incompatibles avec cet engagement. L’animateur observe le comportement de chacun afin de repérer les éventuels problèmes pour les résoudre avec l’équipe. Il saura se remettre en cause et sera capable de demander de l’aide en cas de difficulté. Il n’exposera pas ses opi-nions politiques ou religieuses aux enfants. Mis en confiance, ils oseront s’exprimer, se détendre et parler librement, ayant ainsi une expérience positive de la vie en société. L’animation est une activité pluridisciplinaire complexe bénéfique à la fois aux jeunes, aux animateurs et aux directeurs. En effet, peu de formations professionnelles permet-tent de comprendre si tôt enfants et orga-nisation d’un groupe et de savoir gérer un éventail de situations très variées.

Quentin Caprara-Gavard, 22 ans, jeune diplômé BAFD

BAFA

animateur et directeur : des métiers Qui s’aPPrennent

En période de vacances scolaires, les enfants sont en général encadrés dans les centres aérés et colonies de vacances par des animateurs qui ont reçu une formation spécifique : le BAFA.

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Terres de foy 3Décembre 2011 - N°13

depuis deux jours et je me sens  bien.  Un  copain  me parraine, il me prête ses ca-hiers et se charge de m’ex-pliquer quand je peine. » La maman ajoute : « Je suis ras-surée de savoir mon fils ici ; le sérieux, le suivi et la trans-mission de valeurs convien-nent  à  mes  convictions. » L’enseignant précise que « le  règlement est un  réel engagement  auquel  il  est fait  référence  chaque  fois qu’il y a infraction. La sanc-tion s’applique en vertu de celui-ci et on n’y échappe pas ».Par ailleurs, une tentative de transmission du savoir est expérimentée à Pontchapt. L’initiateur du projet ex-plique : « Appelons  cela l’Accueil au Café ou  la re-mise en route d’un lieu de rencontre  et  de  partage, d’écoute  ouvert  à  toutes les générations,  fondé sur l’échange de savoir en mi-lieu rural au cœur du village. Ce réseau d’échange infor-mel doit permettre de pui-ser dans l’expérience collec-tive les solutions à apporter aux situations locales de so-litude, de  transport, d’en-traide,  de  logement,  de conseils  professionnels  et d’autre nature. Il appartient à la société de générer les 

solutions à ses problèmes. » La jeunesse en tirera aussi bénéfice.

L’éducation : un chantier

Dans le cadre de l’année de la famille, le secteur pasto-ral du Pays foyen Gironde a choisi de réfléchir sur le thème de l’éducation. Le dépouillement des question-naires remis aux familles re-flète la perte de repères des adultes et des jeunes sen-sibles à la quête effrénée des

biens matériels. Ces jeunes, parfois déçus de l’éduca-tion reçue, reconnaissent que pour les former à vivre en société et à s’assumer, elle doit se fonder sur le res-pect et des contraintes. Les adultes, eux, traduisent leur inquiétude face aux incivili-tés, à la violence et ne savent pas toujours concilier amour et autorité.Le thème de l’éducation fera l’objet d’une réflexion tout au long de l’année 2012.

A. Bertoni

Dossier

Enseignement primaire et secondaire

« ne Laisser Personne au bord du chemin »

Rencontre avec François Nieudan, proviseur des lycées publics Paul Broca et Elisée Reclus, et Eva Maillé, directrice des école et collège privés Anglade-Langalerie à Sainte-Foy-la-Grande.

éduquer : un métier.

- Quelles sont vos priorités en matière d’éducation ?- F. n. : Ne laisser personne au bord du chemin, aider ceux qui sont en difficulté par du soutien et re-motiver, pour que chaque jeune croie en son po-tentiel, sans peur de s’investir dans des études plus longues. Pour favoriser l’accès des lycéens à des études prestigieuses, le lycée a signé deux partena-riats, des « Cordées de la réussite » avec l’université de Bordeaux 1 (Sciences) et Sciences Po.- e. m. : L’instruction et le savoir-être font de chacun de nous « quelqu’un de bien ». Former les élèves par le travail et le savoir-vivre sont nos valeurs fondamentales.

- Quelles difficultés rencontrez-vous ?- F. n. : Quand les familles ont des difficultés écono-miques, cela a une incidence dans l’engagement pa-rental pour le suivi scolaire des enfants et la repré-sentativité au conseil d’administration. La dernière réforme du lycée est bonne, mais des suppressions de postes engendrent l’inquiétude du corps profes-soral qui ne sait comment l’appliquer.- e. m. : Les difficultés sont d’ordre éducatif lorsque les parents et l’institution n’ont pas les mêmes prio-rités. Si le comportement pose problème malgré les entretiens avec la famille, nous ne sommes plus compétents. La famille doit se repositionner.

- Avez-vous un projet innovant ?- F.n. : Il est d’ordre culturel. Beaucoup de jeunes n’ont pas la possibilité d’aller au théâtre, à l’opé-ra, à un concert ou de visiter des lieux chargés d’histoire : des sorties gratuites sont proposées aux lycéens. C’est alors toute une classe, ou un ni-veau qui se déplace : Grand Théâtre de Bordeaux, Centre culturel de Bergerac, ou Paris.- e.m. : En primaire, une initiation à la culture géné-rale : chaque enseignant fait partager sa passion artis-tique, culturelle, à tous les élèves (peinture, sculpture, sciences, langues, etc.). Au collège, les élèves s’ou-vrent sur le monde par des voyages internationaux Irlande, Espagne, Italie, Afrique. En fin d’année est décerné un diplôme d’honneur basé sur les résultats, le savoir-être ou la volonté. Nous incitons les élèves à grandir en ayant à l’esprit la pensée de Mauriac : « Notre vie vaut ce qu’elle nous coûte d’effort. »

étymologiquement, éduquer c’est « guider hors de », c’est ce que ces projets s’efforcent de réaliser.

Propos recueillis par M.-F. R. et M.G.

éducation de la jeunesse

Quand éduQuer rime avec aimer

« Je  ne  veux  pas  mon  nom  dans  l’ar-ticle, dites simplement que  je suis bapti-sée. » C’est par ces mots que se conclut l’entretien avec cette personne enthou-siaste évoquant une activité qui lui tient à cœur : l’éveil à la foi des enfants de 7 ans, voire moins. « Je n’ai pas de méthode, je m’adapte aux enfants, je veux qu’ils aient envie de revenir. Avant de  leur parler de Dieu, je les écoute me parler d’eux car ils sont uniques aux yeux de Dieu. Le temps de  chaque  rencontre  est  volontairement court, je ne veux pas qu’ils aient le temps de se lasser. » Et cette catéchiste montre les classeurs des enfants, les dessins, les extraits de psaumes particulièrement bien adaptés à leur âge, elle évoque les chants qu’elle fredonne pendant qu’ils colorient ou dessinent. On devine que les enfants ne peuvent être indifférents au contact d’une telle personne qui les aime visible-ment et sait créer une atmosphère de re-cueillement autour d’une grosse bougie.

Créer la surprise, ménager un suspens, être concise, aller à l’essentiel, bref, éton-ner c’est ce qui se passe quand elle fait découvrir la vie des grands personnages bibliques de l’Ancien Testament et celle de Jésus. C’est dans le témoignage, l’écoute, que s’éveille peu à peu la foi de ces jeunes.

M.-F.R.

un regard bienveiLLant

Les jeunes dans le cadre de l’éveil à la foi.

F. Nieudan, proviseur du lycée à Sainte-Foy.

Eva Maillé, directrice d’Anglade-Langalerie

à Sainte-Foy.

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Terres de foy4 N°13 - Décembre 2011

reNcoNtre

Hospitalité Notre-Dame de Lourdes en Pays Foyen

au service des maLades

Depuis début septembre, ce sont plus de 180 jeunes rugbymen de 5 à 15 ans qui prennent joyeux et enthousiastes le chemin du stade. Tous les samedis de 13 h 45 à 16 heures, de septembre à juin, de nombreux éducateurs et édu-cateurs bénévoles accueillent les jeunes joueurs et encadrent leurs performances.Ce début de saison, marqué par la 7e coupe du monde de rugby, ne compte pas moins de trente nouveaux petits joueurs dans la catégorie des débutants pour ve-nir porter et défendre les couleurs du Stade Foyen sur les terres de Gironde et d’ailleurs.Labellisée par la Fédération française de rugby depuis 2008, l’école de rugby compte à ce jour plus de vingt-cinq édu-cateurs formés aux brevets d’État pour encadrer les enfants et ainsi répondre aux exigences fédérales. Que tous soient ici remerciés pour leur bénévolat et leur implication dans ce sport.La saison dernière, l’école de rugby du Stade foyen avec 172 enfants licenciés

a été élue « meilleure  école  de  rugby du Comité Côte d’Argent » pour la sai-son 2010-2011 et a reçu le « Trophée Société  Générale » devant cinquante autres écoles de rugby. Les valeurs fon-damentales du rugby ont ainsi été ré-compensées : solidarité, respect d’au-

trui, courage, intelligence tactique, prise d’initiative, goût de l’effort.Après plus de trente-cinq années de présidence de l’école de rugby du Stade foyen, Jean-Claude Du-peyron (dit Coco), appelé à de nouvelles fonctions toujours pour les enfants

au Comité départemental de rugby de Gironde, passe le relais à Laurent Gon-thier.Tous les samedis à partir de 13 h 45, les enfants qui souhaitent découvrir le rugby sont accueillis avec plaisir par les éducateurs et peuvent effectuer un mois d’essai sans engagement.

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SARL ROLLANDOENOLOGIE

- Qu’est-ce que l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes ?- C’est une hospitalité d’accueil dont le rôle est de servir les pè-lerins et spécialement les pèlerins malades et handicapés venant à Lourdes. Son rôle est aussi de contribuer au bon fonctionnement des services des sanctuaires.

- Que faites-vouset depuis combien de temps ?- Les hommes n’ont pas les mêmes activités que les femmes. Nous ne choisissons pas notre ac-tivité car nous sommes « au ser-vice de ». Les hommes sont rat-tachés à une équipe et peuvent accueillir les pèlerins à l’aéroport ou à la gare, être de service aux

piscines, à l’organisation des cé-rémonies, à la grotte. Les femmes sont soit aux piscines, soit à l’ac-cueil Notre-Dame (restauration, ménage) soit à l’ouvroir, où sont brodés le linge de messe, mitres et chasubles. Nous allons à Lourdes trois à quatre fois par an pour un stage d’une semaine à chaque fois. Nous devons avoir fait vingt-quatre jours de stage sur quatre ans pour pouvoir prononcer notre engagement définitif. Nous en sommes à notre troisième année de formation.

- Parlez-nous de cet engagement.- Au bout de quatre ans de for-mation, on peut donc devenir membre auxiliaire de l’Hospita-lité. Au cours d’une cérémonie

émouvante, on nous appelle par notre nom et on accepte de s’en-gager à servir. Trois ans plus tard, nous pouvons confirmer cet en-gagement au cours d’une messe. Nous devenons alors membre titu-laire. Pour ceux qui seraient inté-ressés, on peut très bien venir de

nombreuses années sans prendre son engagement.

Propos recueillis par M.-F. R.

> Coordonnées :Gironde : 05 57 41 31 53Dordogne : 05 45 98 91 48

Christian et Pierrette Devier sont heureuxde mieux faire connaître l’Hospitalitéde Lourdes dans laquelle ils sont engagés.

Pierrette et Christian Devier.

Plus de 180 jeunes rugbymen foyens reprennent le chemin du stade.

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Terres de foy 5Décembre 2011 - N°13

oecuméNisme

Le sens des mots

ePiPhanieLe mot Epiphanie vient d’un mot grec signifiant « mani-festation ». Il désigne la manifestation de Dieu dans l’hu-manité de Jésus. Cette fête est célébrée dans toutes les Églises chrétiennes traditionnellement le 6 janvier, mais, dans les pays où ce jour n’est pas férié, elle est célébrée le deuxième dimanche après Noël.• Pour les catholiques et les protestants, l’Épiphanie est la fête de l’adoration de Jésus par les mages. Dans l’évangile de Matthieu 2 , 1-12, qui ne mentionne pas leurs noms, ils sont présentés comme de riches personnages ayant visité l’enfant Jésus à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode. Ils sont connus sous les noms de Melchior qui avait offert l’or, Balthazar, la myrrhe (sorte de gomme provenant d’un arbre d’Arabie, utilisée dans la prépara-tion cosmétique et en pharmacie) et Gaspar, l’encens, résine dégageant un parfum lorsqu’on la fait brûler.• Pour les orthodoxes, l’adoration des Mages est célébrée en même temps que la naissance de Jésus, à Noël. L’Épiphanie est appelée Théophanie « apparition de Dieu » et commémore le baptême du Christ qui, au Jourdain, a sanctifié les eaux. Le jeûne et l’abstinence sont obligatoires la veille de la Théophanie, moment où le prêtre bénit l’eau baptismale et en asperge le peuple. Ce même jour, le prêtre bénit l’eau des fon-taines, des fleuves et même de la mer.

P.J. Sadoux

Aide aux devoirs

mettre L’enfant en confianceDans le cadre de l’Entraide protestante du Pays foyen, huit adultes – tous bénévoles – et une trentaine d’enfants de primaire et collège ont la possibilité de se retrouver le mercredi et le samedi pour une aide aux devoirs personnalisée, gratuite, dans une salle de l’Espace Gratiolet.

• les lundis 9 janvier, 13 février et 12 marsà 18 heures : groupe œcuménique ACAT, espace protestant Gratiolet• les vendredis 16 décembre, 20 jan-vier et les samedis 18 février et 24 mars à 15 heures : étude biblique espace Gratiolet• dimanche 18 décembre à 18 heures, veillée festive de Noël au temple de Saint-Antoine-de-Breuilh• vendredi 23 décembre à 19 heures soirée œcuménique de chants de Noël au temple• dimanche 25 décembre à 10 h 30 culte de Noël au temple de Sainte-Foy• vendredi 6 janvier à 20 h 30 présenta-tion de la nouvelle Bible pour les jeunes « ZeBible » par Christophe Jacon (rédacteur du mensuel protestant Ensemble) espace Gratiolet ;• vendredi 20 janvier à 20 h 30 célébration œcuménique à l’église d’Eynesse.• samedi 21 janvier à 20 h 30, Pro Musica au temple de Sainte-Foy (entrée libre)

• dimanche 22 janvier à 12 h 30 rassemble-ment œcuménique familial à Pineuilh• mardi 24 janvier à 15 heures rencontre œcuménique de partage au presbytère de Port-Sainte-Foy• vendredi 2 février à 20 h 30 « Replacer la  dignité  au  cœur  de  la  prison » organi-sée par l’ACAT avec J. Herrenschmidt (pas-teur et formateur de gardiens de prison) et B. Cougoul (médecin à la prison de Neuvic) espace Gratiolet ;• vendredi 10 au samedi 18 février : expo-sition de photos intitulée « Prison, derrière le mur les idées reçues » salle Broca • Jeudi 16 février rencontre prêtres-pasteurs à Bergerac• vendredi 2 mars à 20 h 30 présentation de l’anglicanisme par le Paul Vrolijk (révérend an-glican dans le Bergeracois) espace Gratiolet • dimanche 25 mars à 10 heures assemblée générale de l’église réformée du Pays foyen au temple.

agenda

Le recrutement des en-fants bénéficiant de l’aide aux devoirs se

fait par le bouche-à-oreille, parfois par l’intermédiaire d’une assistante sociale. Contrairement au soutien scolaire qui demande un accompagnement régulier de l’enfant, un contact per-manent avec les parents ou les éducateurs et l’en-seignant, l’aide aux devoirs est plus ponctuelle : c’est le petit coup de pouce donné quand on n’a pas bien com-pris ce que l’enseignant de-mande, la leçon que l’on vient apprendre ou réciter, le petit mot d’encouragement quand on a réussi à surmon-ter une difficulté.C’est enfin un espace où la priorité des encadrants est de mettre l’enfant en confiance, de lui permettre de s’ouvrir à la communica-tion et aux échanges.L’aide aux devoirs répond aux besoins d’élèves en

difficulté. En effet, beaucoup sont d’origine étrangère et ne trouvent pas chez eux l’aide dont ils ont besoin. Certains demandent une at-tention soutenue. Arrivés en général tard en France (10-12 ans), les notions de base, outils indispensables pour la compréhension au niveau collège, ne sont pas ac-quises, le handicap est alors important.

Tous ont besoin d’être écou-tés, encouragés, rassurés et mis en situation de réussite. C’est ce que nous essayons de faire au sein de l’associa-tion. Ainsi, la confiance qui s’instaure entre l’adulte et le jeune, l’écoute, les mé-thodes de travail, peuvent devenir de réelles compo-santes de l’éducation.

Marthe Moneuse

Les adultes aident les éléves à réussir leurs devoirs.

écoles foyennes au XIXe siècle

cathoLiQues et Protestants soucieux d’instruction

Au début du XIXe siècle, Sainte-Foy devint un« boulevard du protestantisme ». Les protestants ayant créé des établissements scolaires, les catholiques firent de même.

Sur fond d’antago-nisme, la stimulation qui anima longtemps les communautés ca-tholiques et protes-tantes à Sainte-Foy aboutit à la créa-tion de nombreuses écoles qui sont à l’ori-gine de nos écoles actuelles. L’école An-glade reçut ses pre-miers élèves en mai 1840. Elle occupait l’ancien hôtel de Rabar qui est devenu, en 1905, l’école maternelle. En no-vembre 1852, l’abbé Charrier fonda le collège catholique. Ses bâtiments s’élevaient à la sortie de Sainte-Foy, route de Bergerac. En 1905, on y installa l’hôpital.À partir de 1883, les protestants profitèrent des lois Ferry pour transmettre leurs écoles à l’État. Les catholiques continuèrent d’assumer la gestion financière et pédago-gique de leurs propres écoles. Dès leur origine, toutes ces écoles eurent un grand succès. Ainsi, à la rentrée de 1841, l’école Anglade avait environ deux cents élèves et, dans la seconde moitié du XIXe siècle, Bordeaux et Sainte-Foy fu-rent les seules villes de Gironde à posséder chacune deux collèges. À partir des années 1830, l’intégration sociale des jeunes Foyens ne se fit plus par le travail en famille ou en apprentissage, mais par la scolarisation. Une élite se dégagea. Plusieurs élèves de nos écoles connurent une célébrité mondiale. Ceux qui restèrent en Pays foyen par-ticipèrent à cette mutation sociale qui connut son apogée au début du XXe siècle avec la Belle Époque.

Jean Vircoulon

Le collège Anglade au XIXe siècle.

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Terres de foy6 N°13 - Décembre 2011

église eN Pays FoyeN

Couleurs liturgiques

Pas de vie sans couLeursLe choix des couleurs des vêtements liturgiques – étole et chasuble – n’est ni arbitraire, ni fruit du hasard. Depuis le concile de Trente, au XVIe siècle, cinq couleurs sont admises : blanc, rouge, vert, violet et noir.

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au fil du temps, jusqu’à Vatican II, les cou-leurs dites «couleurs 

liturgiques» ont été codi-fiées pour se conformer aux deux cycles du calen-drier liturgique catholique : le temps ordinaire ou « temporal », axé sur la vie du Christ et le « sanctoral » consacré aux fêtes des principaux saints.

Que signifient

ces couLeurs ?

le blanc : c’est la résurrec-tion, la fête, la lumière, la joie, s’applique au temps

de Noël et au temps pascal, aux célébrations de la Vierge Marie, des anges, des saints (non martyrs).le rouge : amour, passion, martyre. Il évoque le feu, le sang, est dédié aux célé-brations de la Passion, ven-dredi saint, Pentecôte, fêtes des apôtres, des évangé-listes, des martyrs… et à la confirmation.le vert : c’est la sève venue de Dieu, la vie, l’espérance. Pour le temps ordinaire, il évoque la croissance de l’église.le violet : attente, change-ment, pénitence, conver-sion… Attribué à l’Avent, au Carême, aux célébrations

pénitentielles, aux offices des défunts (pour lesquels il a remplacé le noir, maintenu là où c’est la coutume).La tradition autorise égale-ment le bleu pour les fêtes mariales et le rose pour le 3e dimanche de l’Avent (Gaudete = soyez dans la joie) et le 4e dimanche de Carême (Laetare = réjouissez-vous).«  L’emploi  des  couleurs…vise à exprimer efficacement et visiblement ce qui caracté-rise les mystères de foi que l’on célèbre et le sens de la vie chrétienne qui progresse à travers le déroulement de l’année liturgique. »

Monique Gavard

Le Père H. Walser porte une chasuble verte, couleur du temps ordinaire.

Messe de NoëlsaMedi 24 déceMbre18 heures : Lamothe Montravel, Gar-donne 20 heures : Sainte-Foy avec Mgr Dognin, évêque auxiliaire de Bordeaux 20 heures : Gensac avec HW22 heures : Saint-Aulaye, Le Fleix Pellegrue, avec la chorale des Bastides sur NoëlsdiMaNche 25 déceMbre10 h 30 : Ponchapt, Saint-Pierre d’Eyraud

11 heures : Sainte-FoyJourNée MoNdiale de la PaixdiMaNche 1er JaNvier 201211 heures : Sainte-Foy éPiPhaNiesaMedi 7 JaNvier18 heures : Gensac, messe des famillesdiMaNche 8 JaNvier10 h 30 : Sainte-Foy, messe des familles Ces deux messes suivies du partage de la galette des Rois et de l’échange des vœux.

horaires des messes

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Terres de foy 7Décembre 2011 - N°13

église eN Pays FoyeN

Nos joies, nos peines

en dordogne

en gironde

baPtêMesFougueyrollesSania FaureLe FleixPierre Baruthel, Noah Bellocq, Fedji Bertin, Julie Neyrac, Mathis PervieuxPort-Sainte-FoyFlorian Machioro, Éloi Robert,Hanaé Robert, Jules Robert,Théonice VirolSaint-AulayeMathis Courselle, Gabriel Demarche, Kiliann Dominique, Mathys Dutreuil, Tom Franco, Pauline Gravier, Sacha Hoarau, Pauline Labeyrie, Chanel Lafleur, Thomas Leonardon, Gwénaëlle Machet, Amaya MachetSaint-Seurin-de-PratsTony PorteVélinesAlence Cortijo, Clément Dewannain

MariagesFraisseYannick Lecatreet Jessica RenardGageacPhilippe Puyponchetet Colette ChambonGardonneAlexandre Rothet Coraline BeaugrandMontazeauJean-Paul Monnetet Véréna BergerMontcaretDavid Correet Marie FeralSébastien Malletet Émilie RodriguezSaint-Antoine-de-BreuilhNicolas Allouet Céline CrasseSaint-Méard-de-GurçonDamien Seurinet Carole BarbierMickaël Verralet Élodie Rodriguez Saint-Michel- de-MontaigneGrégoire Malheret Raphaëlle AdogueSaint-Seurin-de-PratsEmmanuel Bergeret Nelly Rouseille

obsèquesBonneville• Marie-Madeleine Chaux, 91 ans• Camille Gravière, 91 ans• Renée Hermann, 88 ans• Pierre Jacquin, 80 ansGageac• Lucien Bordas, 90 ans• Jocelyne Maufay, 70 ansLamothe-Montravel• Raymond Bouty, 83 ans• Jacques Combe, 70 ans• Alice David, 98 ans• Simone Regnière, 97 ansMonfaucon• Reine Dubreuilh, 92 ansMontcaret• Guy Camnon, 81 ans• Pierrette Horaud, 76 ans• Giovanni VaccherSaint-Antoine• Lisette Auffret, 67 ans• Reine Begueria, 76 ans• Saint-Méard-de-Gurçon• Nicole Laroche, 47 ansSaint-Pierre-d’Eyraud• Renée Barre, 91 ans• Jean-Pierre Benat, 89 ans• Marie Courrège, 101 ansSaussignac• Malcolm Mc Laren, 73 ans• Jack Sleight, 93 ans• Serge-Gilbert Mallet, 89 ansVélines• Nella Mord, 90 ans

baPtêMesGensacMathis Garrigues,Jules Garrigues,Mario GarriguesPellegrueLola rey-CanutPineuilhEnzo Dubourg,Jade Dubourg,Manon caminade,Lucie BonnafouxSaint-Avit Saint-NazaireShanon Ziegler-DominiqueTayron Ziegler-DominiqueAlissa ZieglerNeilley ZieglerMathys Bournet-TurletSainte-Foy-la-GrandeSarah Castano,Angel Castano,Joshua Cheype, Anaïs Collin,Leo SicardLuca Da Conceicao Nascimento Borges,Emma LaporteThoumeyraguesYoan Dubois

MariagesGensacNicolas garrigues et Stéphanie Brel

Damien Plessis et Cécile Pierre Loti-ViaudGuillaume Thibault et Julie Doaessans-CarrèrePellegrueDamien Lalanne et Aurélie LafourcadeSaint-Avit Saint-NazaireDavid Chartier et Lévana JarvisSainte-Foy-la-GrandeYoann Cheype et Gwendoline Goujon

obsèquesCaplong• Didier Bacaria, 53 ansDoulezon• Edmond Chatelier, 89 ansEynesse• Jacqueline Meli, 84 ansFlaujagues• Andrée Laborde, 94 ans• Eric Landais, 32 ansGensac• René Daunat, 90 ansLanderrouat• Gilbert Meynaud, 81 ansMargueron• Myriam Monin, 61 ansPellegrue• Bernard Duvigneau, 59 ans

• Jean-Paul Levignat, 67 ans• Marie Petit, 83 ansPessac sur Dordogne• Roger Gaillardou, 91 ansPineuilh• Thérèse Carreau, 73 ans• Eliane Lejeune, 95 ansSaint-André et Appelles• Robert Ehret, 101 ansSaint-Avit Saint-Nazaire• Colette Laboye, 87 ans• Yvan Touveneraus, 101 ansSainte-Foy-la-Grande• Francine Menut, 80 ans• Reine Ratinaud, 101 ans• Roger Larrazt, 92 ans• Charles Rosette, 85 ans• Bernard Queval, 82 ans• Roger Landraud, 81 ans• Louis Le Fur, 82 ans• Lambert Carmen, 90 ans• Jeanne Marie Goubier, 90 ans• Yvan Touveneraud, 81 ans• Lucette Bottgen, 91 ans• Marie-Odile Castang, 54 ansSainte-Radegonde• Yves Monboucher, 88 ans

bienvenue au Père aLain-simon adama

Le père Alain-Simon Adama, 35 ans, arrive du Cameroun envoyé par son évêque Mgr Antoine Ntalou pour seconder le père Torcel et réside avec lui au Fleix. Deuxième d’une famille de dix enfants, il a été ordonné prêtre en 2007 par Mgr Mouïse et a exercé dans la paroisse Saint-Joseph de Touboro. « C’est un grand pas dans l’inconnu que je fais en venant ici, » explique-t-il. « Heureusement le père Torcel est là et ça me rassure. » Il dit aussi son étonnement lors de sa première messe au Fleix, en semaine, en présence de trois personnes, alors qu’au Cameroun, les églises sont toujours pleines avec beaucoup de jeunes qui animent les célé-brations. « Je vais d’abord voir, comprendre, connaître, m’informer de l’orientation pastorale de l’évêque. »Sa force, il la puise dans sa devise : « Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est mon sa-lut. » Psaume 117 v 14.

aider Les veuves ou veufs

Espérance et Vie est un mouvement chrétien pour les premières années du veuvage. Sa mission est d’aider les veuves ou veufs à se reconstruire. Aux côtés de ceux qui traversent l’expérience cruelle du deuil, Espérance et Vie propose pour chaque situation un accompagnement car il est difficile de s’en sortir seul. Environ tous les deux mois, des rencontres regroupent des veuves ou des veufs. On y aborde les difficultés rencontrées dans la vie quotidienne, on s’entraide afin de continuer la route. Alors, si vous êtes concerné(e) ou si vous connaissez quelqu’un concerné par le veuvage, vous pouvez contacter la responsable diocésaine : Marie-Pierre Maillou au 05 53 23 36 48 « Monsacou » - 24520 Lamonzie-Montastruc -E-Mail : [email protected] - Blog : cri-d-ame-cri-d-amour.over-blog.com.Ou Jeanne Gaillard au 05 53 08 42 14.

Le secours cathoLiQue de montcaret déménageÀ partir du 1er février 2012, la boutique du Secours catholique sera transférée à l’empla-cement de l’actuelle boucherie, si les travaux d’aménagement sont terminés. Un parking à l’arrière de la boutique permet de se garer sans problème.

Le père Alain-Simon Adama.

Page 8: Terres de Foy - décembre 2011

Terres de foy8 N°13 - Décembre 2011

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Le 15 et 16 octobre 2011 : grand succès de la fête des familles à Bordeaux, nombreuses animations sous un soleil splendide.

Terres de Foy - TrimesTrielRédaction : 42, Rue denfeRt-RocheReau - 33220 Sainte-foy-la-GRande

diRecteuRS de la Rédaction : abbéS Jean toRcel et huGueS WalSeR - RédactRice en chef : MaRie-fRance RoSSiGnol éditeur : Bayard Service Edition Grand Sud-OuestdiRecteuR de la publication : GeoRGeS SaneRot

Maquette : laetitia landois - Journaliste-Secrétaire de rédaction : fabrice Reinle - Mise en page : Virginie troader4, rue Jean-amiel - 31700 blagnac - tél. 05 62 74 78 20 - [email protected] - www.bayard-service.com

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Courriel : [email protected] : [email protected] internet : communauté catholique des deux rives du pays foyen

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Pour L’année 2012 !

Merci aux annonceurs ainsi qu’à ceux et celles qui aident financièrement ce jour-nal. Pour continuer à exister et vous rejoindre tous les trimestres, Terres de Foy a besoin de vous. Les paroisses et les annonceurs aident financièrement, mais cela ne suffit pas à couvrir les frais d’édition.Nous sollicitons à nouveau votre participation (16 euros ou plus) pour cette an-née 2012. Vous permettrez ainsi à tous de garder ce lien avec la paroisse. Courrier à adresser à Terres de Foy: 42, rue Denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande ou à remettre lors des quêtes. enveloppe jointe.

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