Terres de Foy - avril 2011

Rite ?Tradition?

foydeterr er

Avril 2011 - N° 10JourNAl de lA commuNAuté cAtholique du PAys FoyeN

Des rites qui nous rassemblent,

Des rites qui nous ressemblent

Pages 2 et 3

nous marchons vers l’unité

Page 5

église en pays foyen

Pages 6 et 7

événements

Page 8

des rites pour les humains

Les rites sont un peu partout et, en écri-vant cet éditorial, je sacrifie déjà à un rite. Rites personnels, familiaux, sociaux, re-

ligieux. Nous ritualisons comme cela se fait aussi dans le monde animal : pensons aux belles parades nuptiales des oiseaux.Rien d’étonnant puisque nous baignons dans le même fleuve du vivant. Les rites sont une manière de se situer dans un temps qui ne coule plus uniformément comme celui des horloges.Observer des rites est une manière de vivre ensemble. Une année, en Inde, j’ai pu échap-per au rite de la fête de holi où l’on vous as-perge copieusement de produits colorés de la tête aux pieds, surtout si vous êtes un vi-sage pâle.Nos rites nous humanisent au fur et à mesure. Cependant, ne nous enfermons pas en eux, ils

pourraient nous paralyser. Ils sont là pour nous faire vivre avec les autres, au service de nos relations de personne à personne.Osée disait (vers 750 avant notre ère), en prê-tant sa voix à celle du Seigneur : « Je prends plaisir à la bonté et non aux rites sacrificiels. » (6,6) Jésus, semblablement : « Le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sab-bat. » (Marc 3,27)Saint Vincent de Paul (XVIIe siècle) avait grand cœur. Il recommandait ceci : « Si  vous voyez quelqu’un en souffrance qui a besoin de vous, alors que c’est l’heure rituelle de votre prière, allez vers cette personne. Vous quitterez Dieu pour trouver Dieu. »

Père Alain Poulter

TeRRes de foy2 Avril 2011

«Le XXIe  siècle sera  reli-gieux ou ne sera pas », disait Malraux. La soif

de spirituel n’a jamais été aussi grande. Le succès du film « Des hommes et des  dieux » en témoigne et pourtant la pratique re-ligieuse est en diminution constante. Tout se passe, pour des personnes pour-tant baptisées, comme si le rite dominical ne nour-rissait pas toujours et ne faisait pas écho à leur recherche.

Qu’est-ceQu’un rite ?

Si le rite est essentielle-ment religieux (le rituel en est la codification écrite),

un rite est un cérémonial dont le contenu, la pério-dicité, l’ordre, les gestes…

sont pratiqués dans une religion ou une société (ci-vile ou politique). Le rite

dossier

Sport et foi

JOur Du seigneurOu DieuX Du staDe ?

Deux mondes différents qui ne se côtoient pas toujours mais qui peuvent s’exprimerpar des gestes et une ferveur semblables.

Rite des cendres d’entrée en carême.

Les chrétiens pratiquants tiennent à ce rendez-vous avec Dieu qu’est la célébration du dimanche. Ils considèrent ce rite dominical comme étantpartie intégrante de leur foi, un jour particulier pour prier. « C’est important pour moi, ce mo-ment de prière au sein de ma communauté »,précise Marie. « Si je n’y allais pas, il me manque-rait quelque chose dans ma semaine », ajoute Claire. Quant à eux, les pratiquants sportifs (foot, rugby, hand, basket…) ne rateraient pour rien au monde l’entraînement et encore moins le match, voire la retransmission télévisée. Signe de croix en entrant sur le terrain pour certains, com-munion dans l’action pour contrer l’adversaire, joueur à genoux, bras en croix, après un but mar-qué, chants des spectateurs unis dans un même enthousiasme pour soutenir leur équipe. Les pra-tiques paraissent à tel point semblables qu’elles font dire à Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne et ancien arbitre de foot, « le foot permet d’abolir les barrières entre les généra-tions, les intellos et les manuels, les gens des beaux quartiers et ceux des banlieues, pour peu qu’ils arborent tous la même écharpe. Incroyable alchimie ! Si elle n’est pas religieuse, elle est de l’ordre du divin. Et j’y perçois, moi, un peu du souffle de l’Esprit. » Sans forcément adhérer à cet enthousiasme, il faut reconnaître que le sport en général, et notamment collectif, est une source d’émotions et de plaisirs d’une rare intensité. Dans ces conditions, s’il faut choisir entre match et messe dominicale, le choix est parfois vite fait et pas seulement pour les jeunes.Quel sens donner à ces rituels sportifs qui rappel-lent des rites religieux ? Ce signe de croix est-il un geste de protection, plus ou moins poche de la superstition ? Est-ce une façon de se rassurer en lui donnant un autre sens que celui qu’il repré-sente dans notre relation à Dieu ?

M.-F. R.

Traditions

Des rites Qui nOus rassembLent, Des rites Qui nOus ressembLent« Qu’est-ce qu’un rite ? » demande le Petit Prince. « C’est quelque chose de trop oublié, » dit le renard.Et pourtant ! Fêter la Saint-Jean en sautant le feu, la Chandeleur avec de bonnes crêpes, partir en pèlerinage, se retrouver à Noël autour d’une même table, souffler les bougies lors des anniversaires. Que de rites ancrés dans nos vies ! Pourquoi les perpétuons-nous ?

Dans la Grèce antique, on fêtait la déesse Rhéa, les Romains célébraient la fête des matraliae, du latin mater, mère. La France, pour lutter contre la « dépopu-lation » après la guerre 14-18, organise la « fête des enfants » mettant en avant les vertus de la famille et l’importance de la fécondité. Aujourd’hui, même si l’aspect commercial a pris le pas, c’est toujours la famille qui est mise en avant. Marie-France nous l’explique : « La fête des mères, c’est l’occasion d’un repas de famille  élargi  où  les  mamans  présentes sont à  l’honneur, de  la grand-mère à  la plus jeune dont le bébé, ne peut lui sou-haiter bonne fête qu’en ne pleurant pas trop ce jour-là. C’est un lien familial pro-fond qui se tisse et s’exprime au cours de cette journée. » « Mes garçons, raconte

une autre maman, connaissent mon goût pour  le  thé.  Thés  aux  saveurs  subtiles que nous dégustons  chaque matin à  la maison, à  toute heure,  lors d’une visite impromptue, au retour du boulot, pour s’asseoir quelques minutes avant de re-partir vers les occupations de la soirée."Gentleman à Deauville", "Souffle fleu-ri", "Jardin vert", autant de saveurs qui donnent à l’heure du "bon thé" son petit espace de "bonté" partagée.C’est  donc  devenu  une  institution,  ma-man  aime  le  thé,  les  boîtes  à  thé,  les théières, une valeur sûre pour une  fête des mères réussie.Une  complicité  "mère-fils"  au  travers d’un rituel "savoureux et affectueux" ! »

Sonia Fah

un rite en L’hOnneur  Des mamans

Le sport aussi a ses rites.

TeRRes de foy 3Avril 2011

dossier

QueL sens DOnner  à ces rites ?

Traditions

Des rites Qui nOus rassembLent, Des rites Qui nOus ressembLent

Quatre-vingt-neuf baptêmes en 2010 dans la paroisse du pays foyen et 102 dans la paroisse Sainte-Marie. Des chiffres qui montrent que ce sacrement garde son im-portance, même pour des parents qui se disent « chrétiens par tradition ». « Je veux faire au mieux pour mes enfants, nous pas-sons par l’église pour tous les événements importants de notre vie, c’est pour ça que je souhaite le baptême pour eux. »Un engagement sincère qui permettra sû-rement que soient transmises les valeurs chrétiennes fondamentales. « Une belle oc-casion aussi de fêter l’arrivée d’un enfant. » Souhaitons à toute notre communauté chrétienne de savoir témoigner, accueillir et respecter le cheminement de chacun. Moins connu, mais de plus en plus pratiqué, il existe une version laïque, le « baptême ré-publicain ». Antony et Carole, élevés dans la religion catholique mais non croyants, ont voulu un rite pour leurs enfants « une protection, une sécurité pour l’avenir » en demandant un baptême républicain.

Avec l’accord du maire, un parrain et une marraine prennent l’engagement de sup-pléer les parents en cas de défaillance ou de disparition.Cet engagement, là aussi, n’a qu’une va-leur morale : le certificat de parrainage civil n’ayant aucune valeur légale.

M.-F. Rossignol

chacun sOn rite

est immuable, remonte souvent aux origines de ce qu’il exprime. Faisant appel à quelque chose d’ancré, il s’impose à l’inconscient, aux habitudes, aux tradi-tions, nous est transmis par l’éducation, l’entou-rage, fait partie de l’air que nous respirons. C’est encore Antoine de Saint- Exupéry qui met en parallèle règle-ment et rite. « Le règlement est  semblable  aux  rites d’une religion qui semblent absurdes,  mais  façonnent les hommes. »Les rites représentent sans doute le poids des rela-tions humaines, ces liens invisibles qui nous nourris-sent et nous rattachent aux autres.Le rite est signe de recon-naissance. Ainsi dans l’évan-gile (Luc 24, 30-32), les disciples d’Emmaüs recon-naissent Jésus à sa façon de rompre le pain ; les premiers chrétiens se reconnaissent en dessinant un poisson, les sociétés secrètes ont leurs signes de reconnaissance.Le rite est signe d’appar-tenance : à une nation, la

Marseillaise ; à la commu-nauté chrétienne (une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père) ; c’est le Credo, devenu aussi nom commun, résumé de ce que l’on croit. Être introni-sé dans une communauté, c’est en adopter les rites.Le rite est signe d’humanité.Ainsi la politesse, signe d’attention, montre notre volonté d’harmonie avec les autres. De même, en-terrer ses morts, entrete-nir leur souvenir, fêter la Toussaint. Le cérémonial des obsèques à l’église est une valeur ajoutée au mo-ment où nous sommes dé-sorientés par le départ d’un proche.Le rite est engagement : la paix, chez les Indiens, se signe en fumant le calumet. Pour les chrétiens, les sacre-ments comme le baptême et le mariage sont aussi des rites d’engagement, même s’ils sont encore plus « le  signe  visible  de  la grâce invisible », selon saint Augustin.Le rite a aussi ses dérives : les sacrifices humains,

l’excision, le Ku Klux Klan, les messes noires, les ma-fias en sont des exemples. Comme « on  reconnaît l’arbre à ses fruits », on peut se faire une idée du bien-fondé d’un rite.

Que serait un rite sans L’esPritDu rite ?

De la ritualité : la forme sans le fond. C’est, dans le temple de Jérusalem, le comportement du pha-risien, qui tire orgueil de sa stricte observance de toutes les recommanda-tions rituelles, par opposi-tion à la foi humble du pu-blicain. (Luc 17, 10-15)Vivons ensemble nos rites mais sachons aussi décou-vrir les autres dans leurs rites propres. C’est toujours Antoine de Saint- Exupéry : « Pour goûter un pays, une race, un milieu, il faut en ad-mettre  toutes  les  conven-tions.  Ce  sont  elles  qui enracinent. »

Pierre-Jean Sadoux

Rite du baptême catholique

crOiX sur Le PainPourquoi certains tracent-ils une croix sur le pain avant de l’entamer ? Deux explications :La veille de sa mort, lors de la Cène, Jésus a béni le pain avant de le rompre. Cette coutume a per-duré dans la religion catholique et de nombreuses familles continuent ce geste perpétuant ainsi une tradition familiale.D’autre part, au Moyen-Âge, les boulangers de-vaient fournir gratuitement le pain aux bourreaux. Les boulangers, mécontents de cette situation, ne portaient pas les bourreaux dans leur cœur ; aussi livraient-ils le pain à l’envers. Pour les villageois de l’époque, le pain retourné était donc synonyme de mort, ou en tout cas mauvais augure. C’est pour conjurer le sort que les villageois signaient le pain avant de l’entamer.

se saLuerL’adulte, l’adolescent ou l’enfant ont chacun un geste de salutation différent. La poignée de main reste le geste le plus courant. À l’origine, la poi-gnée de main permettait d’affirmer que l’on était sans arme qui aurait pu être cachée dans le poing.Des sociétés secrètes ont leurs façons de se serrer la main. Les scouts, eux, lèvent la main, auriculaire replié sur la paume et pouce posé dessus (le plus fort protège le plus faible), les trois doigts restant levés symbolisent l’honnêteté, la loyauté et l’hon-neur. On trouve encore baisemain, accolade, révé-rence, salut militaire. Certaines salutations consti-tuent un signe de reconnaissance entre membres d’un même groupe social : on se frappe un poing contre l’autre, on se croise les pouces…

Les œufs De PâQues

La tradition d’offrir des œufs décorés est bien antérieure au christianisme. L’œuf est symbole de vie et de renouveau, image d’une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer la Résurrection. Comme il était interdit de manger des œufs pendant le Carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quan-tité d’œufs. À partir du Moyen-Âge on prend l’habitude d’offrir des œufs décorés. Chez les catholiques, les cloches ne sonnant plus du Jeudi Saint au Samedi, on les dit parties à Rome. Elles reviennent chargées d’œufs en chocolat qu’elles déversent dans les jardins.

M. Gavard

Salut scout.


reNcoNtre

c’est dans une ambiance cha-leureuse et conviviale que s’est déroulée l’inaugura-

tion de la nouvelle boutique du Secours Catholique du Fleix, mardi 1er février. Une quaran-taine de personnes s’était dépla-cée pour entourer Marie-Paule Doucet, la responsable, et les nombreux bénévoles de ce sec-teur. M. Castanier, délégué dio-césain du Secours catholique, a remercié les 80 bénévoles agissant dans ce grand secteur qui s’étend de Port-Sainte-Foy à Prigonrieux via La Force et toutes les autres communes en-vironnantes. Les maires du Fleix, Fraisse, La Force et Saint-Pierre d’Eyraud, les représentantes des municipalités de Port-Sainte-Foy et Saint-Avit ont aussi, par leur présence, marqué leur inté-rêt pour cette boutique ouverte à tous et pour toutes les activi-tés annexes proposées : soutien scolaire le mercredi après-midi, alphabétisation, atelier vélos, colis alimentaires, aide pour remplir les papiers administra-tifs, jardin solidaire, etc. Les as-sistantes sociales qui travaillent en étroite collaboration avec le

Secours catholique étaient aussi présentes. Un dernier mot, avant de partager le verre de l’amitié et le généreux buffet préparé par les bénévoles, a été pour re-mercier la famille Vanhove qui met cette grande maison à la

disposition du Secours catholique. Horaires d’ouverture : mardi et vendredi : 14 h 30 à 17 h 30, samedi : 9 h 30 à 12 heures.

M.-F. Rossignol

Le Secours catholique recherche des familles d’accueil pour recevoir des enfants du 3 au 23 juillet.

> Contact : 05 53 05 79 29

Secours catholique

bravO Les bénévOLes !

L’association Inter-Généraction œuvre au sein du pays de Pellegrue pour encoura-ger les liens de solidarité entre les généra-tions et développe notamment un réseau solidaire d’accompagnement à domicile auprès des personnes âgées isolées.Un service d’Église aux malades au pays foyen se met en place petit à petit pour non seulement rencontrer des personnes hospitalisées, mais aussi aller vers ceux qui sont immobilisés chez eux, pour leur

apporter la communion ou tout simple-ment un moment de partage et d’écoute.Que vous souhaitiez une visite ou soyez disponible pour devenir bénévole, nous serons heureux de vous rencontrer.Service d’Église aux malades – presby-tère de Sainte-Foy Tél. 05 57 46 03 38Association Inter-Généractionhttp://inter-generaction.midiblogs.com.

Diane Lemoine

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Les bénévoles du Secours Catholique du Fleix autour de leur responsable, Marie-Paule Doucet.

Les visites de Lucie sont toujours très attendues par Robert.


La marche vers l’unité, c’est l’œcuménisme, communion (com-

mune-union) qui rassemble tous les chrétiens angli-cans, catholiques, ortho-doxes, protestants. Depuis plus d’un siècle, du 18 au 25 janvier la « Semaine de  prière  pour  l’unité » est le principal temps fort de l’œcuménisme. Cette année, c’est de Jérusalem que parvient aux Églises du monde entier l’appel à redécouvrir les valeurs d’unité de la première communauté chrétienne, « assidue  à  l’enseigne-ment  des  apôtres  et  à  la communion  fraternelle,  à la  fraction du pain et aux prières » (Actes 2, 42-47).Pour notre secteur, c’est dans l’église de Port-Sainte-Foy que se sont rassemblés les chrétiens accompagnés par deux révérends anglicans, Paul Vrolijk et Stephen Traves, un prêtre orthodoxe, Philippe Dautais, deux pasteurs de l’Église réfor-mée, René Alou et Peter Hulshof, trois prêtres ca-tholiques, Luc Ollivier,

Hugues Walser et Alain Poulter. Ensemble ils ont prié et réfléchi sur l’ensei-gnement des Apôtres et n’ont pas oublié les chré-tiens d’Orient qui vivent une situation difficile (une quête a été faite pour leur venir en aide). Le dimanche suivant, les enfants de la

catéchèse des deux rives, catholiques et protestants, avec leurs familles, sont montés au moulin de la Ferraille, « leur Sinaï », où ils ont trouvé les Tables de la Loi. Une marche vers plus d’unité.

M.-F. R

œcuméNisme

La Bible œcuménique :

La tOb

Célébration oecuménique qui réunit catholique, protestants...

... Orthodoxes et anglicans

Quand on évoque le mot Bible, on peut imaginer naïvement qu’il s’agit du même Livre pour catho-liques, orthodoxes, pro-testants et juifs. Ce n’est pas si simple. La Bible est, en fait, un ensemble de livres, dits inspirés, qui ont été écrits, pour les premiers, huit siècles avant notre ère, et les derniers au premier siècle de notre ère. Cer-tains textes ne sont pas reconnus comme inspirés par la Réforme menée par Luther ; ils ne font donc pas partie de la Bible protestante, on dit qu’ils sont apocryphes, (apocryphe vient d’un mot grec qui signifie « caché »). De plus, du fait des différentes langues utilisées, hébreu, grec, et des sensibilités différentes les traductions divergent parfois un peu dans leurs nuances.Dans un souci de communion entre les Églises, dans les années 1970 est intervenu un accord entre le Vatican et les Sociétés bibliques qui travaillent à la diffusion de la Bible dans la plupart des pays du monde avec un souci de servir tous les croyants. On a ainsi défini le concept d’édition interconfes-sionnelle de la Bible. En français la Bible TOB (Tra-duction œcuménique de la bible) a été la première à inaugurer ce principe. La Bible TOB a bénéficié depuis d’importantes révisions, en 1988 et 2004. La nouvelle édition 2010 est parue en novembre dernier, avec l’actualisation des notes et introduc-tions, ainsi que quelques corrections à la traduc-tion. Mais elle comporte surtout un ensemble supplémentaire de six livres deutérocanoniques en usage dans les églises orthodoxes. Ce sera la première fois qu’une Bible imprimée en français intègre ces livres. La Bible TOB est ainsi devenue la Bible de tous les chrétiens.

M. Gavard

La famille des chrétiens

nOus marchOns  vers L’unitéChaque année, la semaine de prière pour l’unitérassemble toutes les confessions chrétiennes.

agenDa17 avril, 15 h 30Fête des Rameaux au temple des Briands, Saint-Avit - Saint-Nazaire22 avril, 15 heuresCélébrations œcuméniques du vendredi saint à l’hôpital de Sainte-Foy (Azalées) et à 20 h 30 à l’église du Breuilh24 avril, 10 h 30Culte de Pâques au temple de Sainte-Foy30 avril, de 8 h 30 à 17 h 30, marché de printemps à l’espace protestant Gratiolet à Sainte-Foy1er mai, 15 h 30Concert ACAT de l’Ensemble Ad Libitum au temple de Sainte-Foy6 mai, 20 h 30Conférence-débat « La prison : les conditions de détention et les intervenants extérieurs » à l’espace protestant Gratiolet à Sainte-Foy31 mai, 15 heuresRencontre œcuménique de partage à la salle Bois Doré de Port Sainte-Foy9 juin, 20 h 30Partage biblique œcuménique à la salle Lallier de Saint-Avit - Saint-Nazaire10 juin, de 18 h 30 à 22 h 30Veillée KT Œcuménique12 juin, 10 h 30Culte de la Pentecôte au temple de Sainte-Foy25 juin, 21 heuresNuit des veilleurs (ACAT) à l’église de Sainte-Foy


Les groupes du ro-saire en équipe se sont réunis en pré-

sence du prêtre le 13 jan-vier à la salle paroissiale de Margueron pour lire l’Évangile et prier avec Marie. La galette des rois a ensuite été parta-gée. Les rencontres men-suelles se déroulent au

domicile des membres, elles sont ouvertes à tous : baptisés ou non, de tous âges et de tous milieux. Soyez les bienvenus si vous voulez nous rejoindre. Vous pouvez aussi créer un groupe chez vous. Les personnes à contacter :Lili Nardi, La Roquille : 05 57 41 22 60.

Jeanne Germain, Saint-André-et-Appelles : 05 57 46 08 63.Marie Claire de Ruffray, Saint-André-et-Appelles : 05 57 46 56 94.Marie-Thérèse Gardelle, Port-Sainte-Foy : 05 53 24 73 15> Site internet :www.rosaire.org

Après Sydney en 2008, Madrid se prépare à accueillir 1,5 million de pèlerins lors des XXVIe Journées mondiales de la jeunesse, qui auront lieu du 16 au 21 août 2011. Plus de 50 000 jeunes fran-çais sont attendus.Le thème choisi par le pape Benoît XVI est : « Enracinés et fondés dans 

le  Christ,  affermis  dans  la foi » (Colossiens 2,7).Pour la préparation, la pastorale des jeunes de Dordogne propose la page Facebook diocé-saine pour les JMJ 2011.> Et pour la Gironde :• Mail : [email protected]• Facebook : la page « JMJ 2011  à  Madrid  -  diocèse de Bordeaux».

église eN PAys FoyeN

Affiche des JMJpour Madrid.

Le rOsaire en éQuiPe

JmJ à maDriD

rameaux : samedi 16 avrilGardonne et Pellegrue : 18 h 30dimanche 17 avrilCoubeyrac : 9 h 15Espace des Lierres, Saint-Antoine : 10 h 30Sainte-Foy-la-Grande : 11 heuresjeudi saint : 21 avrilSaint-Seurin : 18 h 30Les Lèves : 20 heuresvendredi saint : 22 avril(Chemin de Croix)Vélines, Razac, Port-Sainte-Foy

et les églises de Gironde : 15 heuresAu Breuilh, célébration oecuménique à 20h30samedi saint : 23 avril  Gensac : 20 h 30Saint-Méard-de-Gurçon : 21 heuresdimanche de Pâques : 24 avrilPellegrue : 9 h 15Lamothe, Saint-Aulaye-de-Breuilh, Saint-Pierre-d’Eyraud : 10 h 30Sainte-Foy-la-Grande : 11 heuresCazaugitat : 16 heures

hOraires Des messes

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• À LourdesL’hospitalité Bordelaise : les 14 et 15 mai et du 10 au 14 juillet 2011.> Renseignements au 05 57 41 31 53L’hospitalité du Périgord : du 20 au 23 juillet 2011.> Renseignements au 05 53 24 81 23

• À RocamadourLe service diocésain de la pastorale des jeunes de Dordogne organise un pèleri-nage VTT du 4 au 8 juillet de Périgueux à Rocamadour.> Renseignements : [email protected]

L’Association pour la sauvegarde et la restauration du patrimoine cultuel et culturel de Doulezon organise un concert donné par les Petits Chanteurs à la Croix de Bois, le samedi 7 mai à 20 h 45 en l’église de Gensac.

Entrée : 20 euros,gratuit pour les moins de 15 ans accom-pagnés.Réservations à l’office de tourisme de Castillon ou Rauzan et en mairie de Doulezon.

PèLerinages

cOncert


Le palmier dattier, très répandu au Moyen-Orient, rappelle le dé-

sert et les oasis. Il peut at-teindre vingt mètres de hauteur et son tronc droit porte une belle couronne de 40 à 50 feuilles amples et pennées. Arbre de vie dans des contrées souvent inhospitalières, il a servi de base de fabrication de vin, de vinaigre, de gâteaux, de pain, de tissus.Il est représenté sur de nombreux bas-reliefs et la beauté de sa silhouette peut expliquer pourquoi l’épouse du Cantique des cantiques lui est comparée (Ct 7, 8-9).Il poussait en abondance autour de la Mer Morte et Jéricho était appelée « la  ville  des  palmiers ». Béthanie signifie « maison 

des  dattes » et c’est jus-tement sur la route de Béthanie à Jérusalem que Jésus est acclamé avec des palmes comme un roi : « Une grande foule est venue à la fête de la Pâque. Ayant appris que Jésus se rendait  à  Jérusalem,  ils 

prirent des rameaux de pal-mier et  sortirent à  sa  ren-contre en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom  du  Seigneur,  le  roi d’Israël. » (Évangile selon Saint Jean, 12, 12-13).

A. Bertoni

église eN PAys FoyeN

Nos joies, nos peines

en DOrDOgne

Le palmier dattier.

BaPtêmesSaint-AulayeChenzo Ziegler, India Ziegler, Eydan Ziegler, Anaïs BarresVélinesScott Loustalot, Cassidy Labrue, Shayana Leonardet

mariagesRazac-de-SaussignacFlorent Viguier et Séverine Valencia

OBsèquesLe FleixAndré Rougier, 96 ans, Denise Celotto, 82 ansMarcelle Parrot, 87 ans, Andrée Destouet, 87 ansLucette Bolzan, 86 ansFougueyrollesMauricette Cousinet, 96 ansFraisseJean-Robert Dudrevilh, 91 ansGardonneAntoine Gasparet, 51 ans, Anne-Marie Meyrand, 76 ansSimone Ossard, 86 ans, Marie-Thérèse Fretillère, 88 ansSylvette Vesy, 86 ansLamotheHenri Blayac, 99 ans, Serge Giacuzzo, 59 ansJeannie Cassin, 82 ansMontcaretAlain Hody, 60 ans, Amélie Beaudront, 93 ansAlice Rousseau, 88 ansPort-Sainte-FoyBernard Michel, 72 ans, Marie-Thérèse Hospital, 88 ansJean Anastase, 85 ans, Berthe Blazinet, 94 ansMarie-Joséphine Bertrandre, 80 ansSolange Duffieux, 91 ansRazac-de-SaussignacGermaine Villedieu, 82 ansSaint-Aulaye-du-BreuilhJeanne Bonneau, 78 ansSaint-Méard-de-GurçonEva Tendain, 92 ans, Guy Germain, 70 ansPierre Bartac, Edith Duffau, 74 ansVélinesClaude Sidorbe, 79 ans, Ampeglio Biasotto, 82 ansAlfred Héritier, 91 ans

Rameaux

Le PaLmier Dattier

en girOnDe

BaPtêmesPellegrueMeylie SilvaPineuilhLouis ManentiSainte-Foy-la-GrandeDylan Vincenzi, Léonard Michaud-Lefèvre

mariagesPineuilhEric Besse etMaria Térésa Montero

OBsèquesCoubeyracYvonne Couderc, 96 ans

FlaujaguesJean Fauconniaer, 91 ansGensacMichel Tallet, 70 ans, Yvonne Caron, 90 ansThierry Germain, 45 ansLes LèvesGilbert Rivassou, 84 ans, Jacques Bristout, 85 ansOdino Presotto, 82 ans, Stenia Dalle Vedove, 85 ansLigueuxGilberte Chantraine, 83 ansListrac-de-DurèzeAlain Pimouguet, 62 ans, Pau-lette Cabirol, 83 ansPellegrueIrène Barat, 79 ans

Pessac-sur-DordogneCécile Dudon, 88 ans, Maumemat Yvonne, 99 ansPineuilhEdmée Faury, 78 ans, Jacques Au-texier, 78 ansMarie-Jeanne Gérardin, 85 ans, Angèle Gaïotti, 91 ansBerthe Bellordre, 90 ans, Paulette Walch, 97 ansMario Pauletto, 82 ans, Françoise Desfarges, 56 ansMadeleine Purrey, 84 ans, Jean-Jacques Audigay, 78 ansJean-Marie Lauradoux, 71 ans,Arlette Dhoyer, 73 ansElsa Bianchi, 82 ans,Marie-Thérèse Caby, 101 ans

RiocaudJean Desrozier, 84 ansSaint-Avit - Saint-NazaireMaria delgado, 74 ans,Marcelle Queyroux, 90 ansJuliette Serva, 86 ansSainte-Foy-la-GrandeChristiane Lecoq, 78 ans, Georges Bresson, 78 ansOdette Lagarde, 98 ans,Eliane VegedeSimone Fouquet, 81 ans,Régine Prade, 95 ansMireille Lastère, 72 ans,Marcelle Contardo, 93 ansThoumeyraguesEglantine Constand, 92 ans, Serge Berwit, 76 ans

Homme de parole et de conviction, André Jouzel a vécu en appliquant à sa vie les pré-ceptes de l’Évangile : il le démontra dans son métier d’éducateur spécialisé auprès des cas sociaux de la Maison Notre-Dame, avec les enfants du catéchisme (27 ans !), dans son engagement dans le mouvement VEEA (présidence diocésaine) et en faveur des journaux paroissiaux, actuels et précé-dents. Il aimait se ressourcer à l’abbaye de la Pierre qui Vire et, peu de temps avant son décès, il disait à son épouse attendre avec sérénité la mort qu’il voyait comme « une naissance à la vraie vie ».

A. Bertoni

anDré nOus  a Quittés

Un nouvel évêque auxiliaire vient d’être nommé à Bordeaux.

Il s’agit de monseigneur Laurent Dognin.


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Terres de Foy - TrimesTrielRédaction : 42, Rue denfeRt-RocheReau - 33220 Sainte-foy-la-GRandediRecteuRS de la Rédaction : abbéS alain PoulteR et huGueS WalSeR

RédactRice en chef : MaRie-fRance RoSSiGnoléditeur : Bayard Service Edition Grand Sud-OuestdiRecteuR de la Publication : didieR RobiliaRd

Maquette : laetitia landois - Journaliste-Secrétaire de rédaction : fabrice Reinle - Mise en page : Virginie troader4, rue Jean-amiel - 31700 blagnac - tél. 05 62 74 78 20 - [email protected] - www.bayard-service.com

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« indignez-vOus » de Stéphane Hessel, jeune auteur de 93 ans qui fait un ta-bac avec son petit livre d’à peine 30 pages, vendu à plus de 1,2 millions d’exem-plaires. Titre provocateur mais justifié pour cet ancien résistant qui préconise la non-violence et incite à s’engager entre autres choses contre la dictature des marchés financiers.

« nOtre éPOque a-t-elle BesOin de dieu ? »Le livre événement des premiers états généraux du christianisme relate trois jours de rencontres, de débats, de fête et de prière qui à Lille, ont ras-semblé plusieurs milliers de personnes et une centaine d’intervenants en septembre 2010. Débats à visionner sur le site : www.lavie.fr/.../les-etats-ge-neraux-du-christianisme-en-direct-

nOus vOus Le cOnseiLLOns

Courriel : [email protected] : [email protected] internet : communauté catholique des deux rives du pays foyen

C’est Noël, sur la terre chaque jour, car Noël, Ô mon frère, c’est l’amour.

Les enfants du catéchisme célèbrent l’entrée en Carême.

Terres de Foy - avril 2011

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Transcript of Terres de Foy - avril 2011