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    SAUlT, VOIC I LE lEP NG O E TENSION.AVEC DES AR 'IIC LE S, rss INFOS, UNE REVUE DE PRESSE1S TAULES , LA LUTTE CONT INUE.LE RACI SME , LE FASClME : Y M EITRE FINRADIO ROSTAS : DE S A I S I E E N SAISIE.LES FLICS : TUEURS A LA SOLDE DE L IETAT ?M AI~ A USSSI 4 GR OlW ES AV FCLESQ UELS N OU S A VON SABOPDE PAS MAL DE SUJETS, UN INTERVIEW D 'lJN HABITANTD 'A RT-C LO CH E (SQ UA TTE R EG RO lPA NT D ES A RT IST -ESP EIN TR ES E T S Cl'I..P 'IF G'T~S) QU I V IEN T D' ET RE EX PU LSEAINSI Q IE TOUS SES OCCUPANTS; POURTANT TOUT C E Q U'ILFA lSAIT C ' ETA IT DE PEINDRE !PLUS PLEIN DE BONNES CHOSES Q l .. . J E voos DECOlTVRIREZ T O U TAll LONG DE CE N.

    AU FAIT LE N 2 SERA l~ SPECIAL ELECTIONS.(S 'ORGANISER ET LFE DESORGANISER!), ND 3 SPECIALI-l.ARD-C.DRE-, C' EST PROM IS.

    E CR IV EZ-N OU S - C ON TA CT EZ -N OU S

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    :. ;.~

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    J( ;" '"A .~t'f :.:; j . ' ~ . ': / 1 ',

    , f ~ : - _ , "J ' I ' "

    POUR QUO I CETTE AMBIANCE APOCALYPSE SUR CRACUN DE VOS DISQUESD~AILLEURS A CRACUN DE VOS CONCERTS.musique de Ausweis puise son energie dans les emotions des genssa force dans les faiblesses du systeme. C'est clair que la para-

    noia qu'entreti~nnent les foules face ~ l'apcicalypse est un largechamps d'inspiration pour nous, car c'estbien connu la peur a tou-jours entraine chez les gens des reactions qui nous interesse.Pour ce qui est des reactions conditionnees et etroitement controleeson n'est pas concerne~ Sinon l'apocalypse n'est pas une image defiction utopique, c'est une realite! On n'a pas besoin de champignonatomique pour cons tater l'echec d'un monde face i son evolution.

    L A ~O LIT ~Q U~ }J.Y~~'~~F~~~!!J;ilt'~t~ifltt~"':'I:"",~ ,,}~ '7 ,> . I~I,\JrJ'~~"~717~~:'~.~ .... ~;S!r'. A~.iF p l ~ ' . ' ~ _ _ iPour nous, la politique est un grand jeu. Les participants sont despions manipules par des mains habiles, les mains de ceux qui contrBlenrvraiment les Etats et les gouvernements.

    deroule ~ coup de bluff, cammecelui qui embobine Ie plus de monde et Iemensonges, et conditionnement. On ne joue

    et depuis on voit les chases,>-"~~~t>,,~~~t~I~i~~~'.,f,;W)" ~'i:s-,,

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    ,t;~l'

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    SEJOUR EN ANGLETERRE..- . . . . . . . . . . . . . -. - " '''~:Z- On est aller enregistrer deux fois a Londres parce que Ie studio.~ n'est pas chet et que l'ing~nieur, Ian O'Higgins est devenu un bon

    copain. En ce qui conserne les s~jours on a eu beaucoup de chanced'avoir des amis la-bas pour nous h~berger. car la vie est ho~s deprix - hotel, bouffe, etc ... On n'aime pas partieuli~rement Londres

    :~. paree que la mentalit~ y est vraiment sp~ciale. Les fran~ais ne sontpas trop appreci~s en g~neral. D'un point de vue ext~rieur, on pour-

    .~.'~:, ,

    rait croire que crest super, les gens, la musique. C'est vrai qu'il; , ; ' ~ r y a d i x a n s c e 1 a d e v a i t v r aim e n t b 0u g e r, m a i s au j0u rd 'h u ito ute s tJ,:I!-/'t superficiel, on entend les gens parler de " peace and love" partout

    C'est assez biz~re!II ne se passe plus grand chose la-bas, a part la montee de la vari-ete, et ~a se ressent dans Ie comportement des gens, en gen~ralmous et distants. C'est tres desagreable, ~a te met la haine. Situ eonnais personne c'est tres dure, l'accueil n'est pas naturel;Le seul true de valable sont les pubs. Ca c'est

    ,:

    (,.I

    Elle est de plus en plus nombreuse et de plus en plus fasciste.C'est la seule mafia instituee et reconnue, elue au suffrage univer---- , "1 )Isell Ses parrains sont d'anciens terroristes. Elles est censee prote-ger les gens mais en fait elle tue librement dans 1a rue!c'est notre principal ennemi par rapport a ce qu'e11e represent 1a

    I II

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    [ NE U,K):A SORTi oNE. S B O N N E . ' . : >CO l"\{)\ LA t" 0 N ' ,. . .OONTTOU S L-ESBEN[.F\CE~.I.RCNT A L"OR.GAN\SAT\ONM \t> .l~Rc; SUY '~s~O\.l\"> '1E Nb r . . \ t>.I\\.lX t-\\NW~S.)AVE ' - ~ ~C rR .O \Jt> E.S T EL ~AiT\lA 8 t ~t~TCl..k"Bta:< ~ l2 ..J .T\\E. ~e..URoT\,-S} K~V'\'N S(.\SA 'I .l~S R.~t>SK\~S ~\e,\\.L~ B~6-.1

    Oland luoses dire "tamais'T u e s e tiq ue tte c orrrn e [a ute ur d e tro ub le s

    Si t u n e s u is pa s Ie droit cheminTu co rnme ts deja u n c rim e

    n 'a s p as b es om de p orte ru ne a nn eP ou r e tr e f iche c om me tu eu r

    T u p eu x tout a us sl b ie n ~ tre grevis teau r ef us e r c r' ;t re s o l< .l at W B."flcn\ '~Sant ~ C ) f ' k r - UN45'T"N 3W LA& o E I\l ,A.n-OJ bf\N.T ~ s~nt~ L~U2331, c y . u i T e : . . .'

    L ."ESPElzE ~AA. U N , Re'CM\TOItIZ.lOE t~i"Al~NT'Luft kA)(\ 4-51";A ~\GNALEIt QUE (S2Ti"fis J)V4S'-"'E 'Fi G - U ~ !toNS P l'S SU Il1 . . 3'3T....

    . oes p en se es v io te nt es tourbilionnsnt d an s m a te te. . E t j e n 'ira .s pas dem issionner,

    II y a un terrorists sous nun !i tun terroriste dans nun cerveau

    L ~ s L u d w i c a V Q NPad:.t.n t . . eh l:oorf)it ....MoNS TMt;S tE S "~('t-\ESET MATERN'tll '>E ~Q:A.Nc. . e :

    Des bornbas, du sang, du capital O\J USUR N()V~~U 351"' ' LAt " \ \ S S i O _ N Rr~roR11: u N < iR O SS\lE:rA UN HA')(\~'"~ (';IU ~roO R. /It,~c. ~s PeT iTSC\V ..N TE UT (l? A LA C-RQ \)( ~ SO\\

    A U S - w E IS OO'T S O R T L ' R , .UN M A ~ ' - '5 ' D t ~~ A \l'C :,LA P . B ~ . S O t l \ N - E - ~'A,t>pE,LLANr~- l .ESL itI~.ul\i;. ~~REFl) (ES N'-12 t>p._Q_ \s .\~~ .. : ~ ( ! o ) P I ) < 0 .T o O T S u R L E s ~rdi "~O'i\ Q" t o r r , . fASC'iE.., L.\~ Ol(u ON OORA !lOOK ", E O \ O "t~t- \~s \~~\.\_e.nS" J ~Q.rtt- L IV R ( c..o N T E w\N r LES ~ R . o . . E " . s~b. - (.0", tr~ \~n ~er-rne._ OE~ 2 . DisQUE'S l > \ J ~T : rAHAt' .M t.~t t.'A c.'1 "IJA .Li~ d~ 1"'- , + \ 1 \ . 1 (1)READTitiE'~T .." e : S . s , U I l \mt'Ytl' I \-\. < : _ \ i t I ..L - _ ' " LIBtJ!:TA\I~..E,(.E.l'''R.e.E~T" e . . c . ~("Q,()~, ;:JQ \ actnL.e f 3 o t - . , \ E.T \l (Sf"h"\i'OR..T"At.r{" Q V E :\l \Q.~fl\~\(~~A.\

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    Ie materiel et l'espace, les ateliers sont hors de prix!un peu clandes-

    ARt ,.:' ..flteCH.j';IIt:'t ~~~"J:'~,~fi:'~' . _~LE BUT D'ART CLOCHE C'ETAIT

    si tu veux crest une tentative de faire de lainconvenients. Farce que cela demande beaucoup de fric pour

    :Mais principalement Art Cloche c'etait un mouvementtin qui s'accaparait un lieu pour faire des ateliers un peu a part

    Je crois plutot que c'est un espace. Cletait un peu par derisionque l'on a appelle cela un musee. Farce que les musees, ce sont desespeces de choses tres officielles , tres sophistiquces et nous c'etaitplutat debride. C'etait un espace 08 tout Ie monde rentrait et sar-tait comme dans un moulin.ART CLOCHE ETAIT AUSSI UN LIEU DE RENCONTRE ?Oui, disans que la peinture etait Ie point fondamental d'Art Cloche.Mais il y avait des gens qui y venait parce qu'ils avaient envied 'etre La , parce que

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    CETTE DESIG NATION ?Par la force des chases, tu sais i1 n'y avait pas de criteres esthe-tiques au niveau des choix des peintres, chacun faisait ce qu'ilvoulait. II y avait Ie meilleur et Ie pire.II y avait les bans peintres, 1es mains bons, et les tres mauvais,parce qu tu sais qu'il y a des criteres esthetiques qui sont tresadmis officiellement et nous ce que l'on voulait c'etait fairequelque chose de vivant. Dans Ie vivant i1 y a toujours une part dedechets et on acceptait aussi Ie dechet. C'est peutetre pour cela~'~l' .:..it\.... & .~)....-..., ..t 1._ ..... ~ .~ que l'on etait anti-conformiste. Bien que cela ne veuille pas diregrand chose fina1ement !!!

    "'111'/ \ "~;".~.I "~,V .-)P7IMiIfA;, :A :,rr;./,i,.PAYS, L'ALLEMAG NE ENTREAPPORT A CERTAINS

    ..... \ '1 11 \,.~ .:1 ) -"'~.I',/r,..w."r fi\\'~~I4~',' '. '.r'~AUTRE, 1L Y A PEUDE SQUATTE EN FRANCE.Tu sais les Allemands, meme quand i1s sont marginaux, ont Ie sensde l'organisation, se sont des gens qui ne font pas les chases amoitie. Je era is qu'il y a un "je m'en foutisme" en France, et desqu'il y a des squattes i1 y a tout de suite la merde. A Art Clocheon a toujours reussi ~ preserver une certaine image de marque, auniveau que c'etait un endroit, principa1ement fait, non pas pour glan-der mais pour faire des peintures. Le fait que tout Ie monde travail-lait 1a dedans, faisait d'Art Cloche un espece d'espace d'emulation.Si bien que dans Ie squatte on n'avait pas de circuitage par des

    ',.,.j'~ merdes comme 1a drogue~t; ..1 . ' . ~ . ' . ~ ( " . , "~,!~. ' f / ; ~ ~ ' f.--.JF ,f: }./ . '. ;; ; _. /)1 J . ;. { . ..~ f i . , ~"'~:~::;' '1.~;I, .' ,.;iJ '( ,,J j~ ,;;''i',~::~l! v.....~ l i ' i , ; : , : .~r - t:.q ~ }

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    ?Disons qu'il y a pas mal de choses qui se chevauchent; premierementon a occupe un lieu illegallement, deuxiemement parce que lion com-men~a:Lt a faire u n peu trap parler de nous. Comme les pouvoirssont fondamentalement paranoia-ques il leurs faut ecraser touS germesde vie, toutes les expressions libres, tous espaces de libertes reel-les. Comme se sont des gens comme Chirac qui ant horreur de la 1i-

    ,berte, qui ant horreur de l'egalite, et horreur de la fraternite,et qui en ant des formules creuses, et bien ils nous ant foutus dehors!Et puis on fonctionnait sans relations reelles avec Ie pouvoir, sans

    vraiment

    V EN T I ONS ?A la limite ce qui est acceptable c'est qu'ils nous aident a avoirun lieu, que cela se traduise au niveau de l'argent pur, je trouvecela ininterressant, mais qu'il y ait une aide d'espace pour peindre

    ),

    2~

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    FAIREMAINTENANT QUE VOUS AVEZ ETE EXPULSESd Et bien il y a deux courrant a Art Cloche. II y ales courreurs de.~

    dots, ceux qui pleurent dans les couloirs des ministeres pour avoiravoir mais qui, a mon'1 " t ~ t l J ! ' ; ; : ~ : " ' ; ' \ ' 1 1 1 , 1 Ii

    avis n'en n'auront pas. Et puis il y a les plus extrernistes, dont !.'je fait partie, qui ne veulent absolument pas dialoguer avec les

    , ,.,

    bureaucrates, qui nlen n'ont rien a cirer et qui propose une nouvellestrategie de guerilleros. On va attaquer un nouveau lieu et on val'occuper, peut etre nous refouteront-ils dehors, mais on va conti

    ce que lIon trouve un lieu pour peindre.

    ~'~ I ' I I I " ~ ' I ' l - ' m ' r n\1\ .... I i , ' ; : . ; ' '.1 .' '. :) " \ , ,."" ',h: 'It!\ '1 " , ' ; ' . " , ) " , , ~ i & . : ~jean strubet interviewepor Ie g reg fJ*le 1 1 / 1 1 / 8 7

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    Depuis Ie .deb u t de I "ann e e 1987, 'les lu t t e s se mu l t i p l i en t c on tr e lregime d " is o l eme n t . Gr e v es de lafaim in divid u e l l e s ou en r e l ai ,, mouvements c o l l e c t i's comme AFresnes en ao ilt dernier, lorsque des,d iz ain es de prisonniers o n t refuseleurs pl.are aux II l a suite du tr an sfertet de la mise a ['isolement d'un DPS,, 'Patrick Langlois ... Sans oubl ier, biensur, Ie moment le plus intense dec e t t e a n n e e de combat: le s :rn u t iner ie s de j uj l le t , avec, pour 1a ,,' :'_'-"'.itW"

    i~ ,., '"t .-'OQ ecrtre g7 P ' ! ' . " , 'Ii, r

    O T A G E S B P 3 7 I5 9 6 5 1 , j ~ ~ e ~ ; : , t B p d 7 f / 7 5 ~ t ' l ' p ~ j r ~ ~~ ~ : : u ~ ~ ' s ~ : ~ ~ c ~ C )C~d(\~~~4:l ,~,~t~~?oQ.")

    "~~""(" . , . " ,,~, ",f, ,/ r . ,;.~," _ .; .. /./) " ",}!~:!,.,1'~I~-/'

    ApPorter son ccocours au ~m~Q et aux associations locales .',." r.. ',qui luttent pour que l'immigrQ puisss deverli r citoyen ayant les memesdroits que les nationaux, pour I'abrogation des lois Pasqua, la ",{,terrneture des centres de retention, etc ...me semble plus pavant "pour empecher que de parsils faits S9 reproduisent SOI,JS n'importe ',"uel gouvernement. ' C _P\,&~~ ~ .A.. .(). l.~~:~1i.;~~t.f:,~~":.

    premiere fois, la suppression de" I'i sol e m en t port e e en let e des" revendications IMais nous le s avo ns bien: sans unvaste mouvement populaire, on n'en .viendra pIS II bout. On n'en viendra "pas a bout si 'I'ensemble des p r i-sonniers, leurs familIes, lea travail-leurs, les chomeurs, les mal-loges,lea jeunes e t les lmm ig r e s , lea, etudiants, tous ceux qui refusent de ,baisser lea bras, t o u s c e u x qui :'veulent changer cette societe, ne 's'emparent pas auas! de ce combat,On ne saur ait 1 'oub I ier : c 'es tprecisement parce qu 'eux-m'merefusent cette societe de chomlge, dem i s e r e e t de fuene dans laquellenous vivons, c est precisement parce. ' J ' ' . que certains d 'entre e u . x. ont tente de"'; la changer, que dans I..I;Iriions, des~ c e n t ain es de proJetalres at de. ' I ' i militants sont lujourd 'hui men','.' ,." de destruction,' , 0 1 , , _ ... ": .

    CA VALES

    "i

    I!

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    dIBouges-toi pourne pas crever !

    --.4:... :... . " I.tf.:/ __ " ..II n'y a plus de jours qui passant, sans que las

    etrangers ne soient las victimes innocentes oumalheurauses : de bavures policieres. de ratonnadestascistotdss ou bian encore at toujours bouc-amissaires de politiciens vareux at dernaqos, dont "LaPen" est Ie chef de fila.

    Plus pres de nous. il y a notre ami Ahmad. jaunemaghrbin de 23 ans. ratrouva dans un etat comateux.et qui succombera 27 jours plus tard de ses blessures.

    Une mort qui est passes sous silence. pireencore dans I'indifference totala : pas un seul articledans los journaux locaux, pas d'enquste policisre. RE fLE X: RE S EA U D 'E 1 'UDE 5,

    Sommes-nous devenus si peu de chose. no~s - - - - - - - - li.O~pauvres victimes d'une histoire faite sans nous rnais DE 'FCRHAT\ ON ET ttC. " : ' $que nous subissons quotidiennement ? L'inflation ast- '-O~~ L : " E~TflEt'\~-O'RC\~\:.. .Telle devenue si forte que la vie a perdu toute valeur ? L~ )('NO?\-\ 0e A ~ .

    po~rt8nt r~snne vaut tavle! . SoR...T '-"~QUt. t\O\S UN' R..C\JU(:Aujourd'hui, on se pose tous les memes questions: . ....R . t f L E .> < .E .S -= - A V E c . . ~c; tx:>S\ERS I

    "Aquiletour?" "QuelseraleprochainT' . l)(.S (.()\...t\-\\)\..l\QUES [ :E :S 1"AC ;~ i~ f'OSEn france. patrie des Droits de I'Homme on dlt I. ,qu'un coupable puni est un exemple pour la canaille et SUR lX;.S pt.R.Sot-:lN~~ I bR6A.Nl~"'O~\qu'un innocent tus est l'aHaire de tous les honnetes LUTTA.NTc..oNT~ c . e . ~ T"'~ Q\JP"I:$, \gens. . t:t)(.TREtt~ ~,,' ~. 'II~. .Le~ honn~tes gens seraient-ils una "espsca" en ........ - ~\T\;. ", \ \1. I~: lit .voia de disparaticn ? .... ~.~~~'~: w ." . J V i J l I . J 1 h I '~\I !' I,y' . I, .Alors que dire devant toutes les injustIces qUIs'atalont davant nous ? .. pas grand chose! f'>1:\""\ c." Ec..: IAr:"fPorL -(O-Dt'\SMais il nous faut etre courageux et gard8f "~,~,, :) \.'\J "" "rrespoir en une situation mailleure. nous qui R ~ r - \ rV,AIL r'"'e .. ' A . . . .LAI\'\appartenons a cette generation qu'on montre du bout .~r '"'~~ 'I'T _ 0 ,,,.....,\........\des doigts, comma on denoncs un coupable. nous qUi, '1501\5 P A ~ \ C o . , ' . . ,sommes devanus cas handicapt'is de I'espoir. ~ ~

    IIfaut que nous soyons a chaque fois a la ~hauteur des situations et qua la "Iorce de verite" ,~ . ~, ,I.;t ,..: : ) : ~ l J \ . , ! , ,~;~~~\""i ' \ \>l'ernports sur Ie mansonge alia haine. Nous exigeons ......, 'r' :~.J J~: , "~~ ~ ' IJ '\ : - - , ''l' ~\ 'qua touts la lumiera soit faite sur cette mort. at '" En tre to us m es ro urm en ts , e ntre la m ort et m olqu'enfln la verite I'emporta sur I'indifferance. \ entre man desespo ir e t /a raison de vivre, II y aAussi, nous faisons appel aux gans qui ont ! ' injustice at ce m alheur des hommes qu e ja ne p6uxencore des yeux et des oreilles de 5Q pen~her un peu admettre r it Y a ma co/ er e . "plus sur Ie present, Iaute de quoile passe risque de se Pau l Eluard D~ de la Force de l' Amou rt!9'tm&ain!!.;~.(:i~('~~'~~~~\~~}~)~'1 i/fl:' :. :l~~.';~; ";~ \I.:~';)' .: ,. ' r ......,' ~".,'ft.,':1 ,,~,L:I~'; I,r "\ .' ", _' ..... ,1 ' '~ , , : 'I ""'\.... I~ I '; I ... , II~==~~---------~

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    Farid : Du territoireTEN S \ 0 1 '1 : L e s de u x IDjamel II nly a pasbleme.Farid : Ca nous ecreureQue cela soit quelqulun quinla pas assez de tunes pour payer son layer; au bien qulil se trouveen situation telle, q u la u x yeux de la 10i ce sott v t Ll.e g a I , et q ue1 Ion v e u i 11 ell em p e c-he r de res te r sur 1e t err ito i rife.Can a u spa r aitchoquant, et il faut que cela cessel!!Mais Ie pire, clest que cela se passe et que personne ne s'en rendcompte. Aussi bien au niveau politique, qu'au nivea~ de la societe.Les pBrti~ politiques s'en fouttent, et les pratiqaent tous!Que ce soit Ie P.S. au la droite, to\lQ J.e monde s'en balance.Qulon expulse un immigre au un refugi~ politique BASQUE,norwal parce que cela est rentre dans les mreurs, cTest ce quiIe plli~ lamentable. Maintenant il faut changer les mental~tes,crest cela Ie plus laborieux.Dja~el : Tu crois que tu vas reussir ~ changer les mentalites ?'arid : Non, pas moi, pas ~ man niveaulT A CE NIVEAU VOUS CROYEZ QUE VOUS ARRIVERIEZ A STOPPER CELA ?Djamel : C'e~t pas avec la musique que l'on arrivere ~ feire quel-que chose contre cela, c'est tout! C'est plus Ie probleme deThenardier II clest Ie probleme de toutes les personnes !

    LA POLITIQUE : Y-A-T-IL DES MEMBRES D E LAID ' I. H . , EN A ~ ~ ' ~ E ~ R ~ = - = - ~ ; . .. : : :. .. : : .. : .: . .. .: .DANS UN PART I POLITIQUE ?Farid : Non, on parti d'aucun groupe politiqueET VOUS MILITEZ ?

    DE CHaSES.Djamel : LeOn a une demarche politique dans Ie groupe, c'est quede jouer quand Ie prix du concert est trap cher. On a sortion a mis la facture dessus, pour pas qulil soit vendu hyper

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    toute fa~on si il est vendu trap cher, nevolez Ie, puisque de toute fa~on ils no us Ie payent quand meme.POURQUOI CETTE CHANSON " SOUR IRE KABYLE 11 ?Djamel : G rosso-modo c'~stIe racisme avec un badge.Farid : IIscient queferQ tr e s mal Le jour, O U . a force d 'etre a cc a b l.eese tar r e tees par les flics ou expluseQS @ r t f t s e fac hero nt.LES ELECTIONS C'EST BIENTOT, VOUS VOTEZ POURQUOI OU PLUTOTQUEL BUT ?Djamel On va certainnement votOr celaAURIEZ VOUS PEUR QUE LA DROITE PASSE ?Djamel : Oui ! Mais ce n'est pas au niveau presidentiel, que cela

    c'est au niveau des elections l~gislatives et region-

    il n'y a aucunaccord, mais c'est au niveau regionnal qu'il y a tousles accords. Ceci fait que maintenant il y a un chantage de l'extre-me droite. Vis a vis de la droite qui constitue au niveau regionnal1es presidences pour toutes les commissions importantes telles queIe 10gementJla securite, toutes les choses qui peuvent faire chiersoit les jeunes,soit les immigres. Tous ce que Ie front nation~t ,les reactionnaires, et toute 1a clique peuvent detester. II se pas-se qu'a ce niveau ce sont les gens du F.N qui prennent les commissionss'aUiant avec la droite. Ceci,fait que sur Marseille, par exemple,i1s detiennent toutes les Que ce soit lapenitentiere, ou celIe du logement ....C'est hyper dang6reux, car meme si au niveau internationnal, i1d'importance. On a l'impression que l'on est s6curis6, par I@ faitqu'ils ne soient pas au pouvoir. Et bien au niveau r6gionnal 11sarrivent ~ appliquer leur politique at c'est Ie plus important! I!Djamel : done c'est pour cela que l'on dit que Ie Baucheonen~ riena f 0 u t r e, ma i sen d ern ie ron v 0 t era po Ur e 11e, p 0 u rem' e c lre r

    la droite de passer.

    Farid : Oui : du rock, du rap, du reggae, du dub,du blues, ect ...De toute fa~on Ie fait d'ecouter autant de musique differentes va

    bien avec nous. nous semmes Ie

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    , -

    ( Melting Pot Melange des races,LE TERRORISME ?Djamel : Le terrorisme c'est simple, cela a fait ses preuves.

    Onlbst contre. Pour moi Ie terrorisme c'est de l'impuissance.Ie sens que c'est Ie dernier recours possibleque tu ne peux plus rien faire d'autre.

    Ceci dit, si il y a un mec qui veut butter Ie Pen, pourne sera pas du terrorisme.

    mais cela ce n'est pas du terrorisme,je veuxdu terrorisme comme cela, tu vas dans un abbatoir, tu enc'est different!! ( riresDjamel : Mais bon sinon il y a quand meme une difference entre Ieterrorisme materiel et sanguinaife !

    Disons que Ie mec qui fait sauter les locaux de Minutes:condanne pas ! Mais un mec qui va faire sauter une usine parce

    represente tel ou tel truc, c'est nul,Cq~etdu monde au cho-

    Disona que moi j'ai un principe: Ie t6rrorismeon I.e f ait soit on Ie condamne, c'est tout l "

    INTERVIEW LAIDDJAMEL/BASSE

    GUITAREOCTOBRE

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    d~ ~~s 8a,ded~ II'IObylett2sans

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    jeure lmmlgr~ de 1aEl ~ADER ~OUIMERX s~

    ::rpr comme un lapin p~r=Gll~ler parce qu'il

    ~pr~s avoir ter!ter

    f.Jd.~qUe t':."1:--:.~j~L" le col iC~E; O~ "c::::ur::s

    vololltalrps'. 11

    ~2ntrer sans P3VSI- dans':.:-,e;--a. ! , re~nlt une-

    1 'OITiO() l a t e . Le

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    BABYLONFIG H TE R S

    POURQUOI AVOIR CREER UN GROUPE ?POUR FAIRE PASSER CERTAINNES IDEES POLITIQUES ?On a cree un groupe dans l'intention de faire de la musique. Je veuxdire que nous ne sommes pas des po1iticiens, on est des musiciens.C'est a dire que Ie mec qui aime fal're de 18 musique, i1 forme ungroupe, et si un J'our son groupe d' c l 'I fse ISS0U /1 en orme un autre,et ainsi de suite. Ctest comme si l'on demandait: et Dieu dans toutc e , l . i , ? ~ : :~ ~ , :~ L ; , : : , ~ . # . ~ ~ ~ " a ! " ~ ~ ' te ; 1 ; ' 1 . ' ;"~~~~. ,~,~;lIi t;;~~~~

    POURQUOI AVOIR CHOISI LE REGGA~ ?Pourquoi Ie Reggae? Bien parce que c'est une musique chaude, swing.stir laqueIIe on peut danser et qui plait a pas mal de gens. Mais,a u s sic are l Le a. t0 Uj0 U r s gar dec e c 8 t"'e reb e 1 1 e . qui set ra n s c r iva ittres bien a nos personnes. Mais je voudrais dire qu'on est pas tousvenu au Reggae pour 1a m~me raison. Disonspc a 1a sienne.

    :~. L'APARTHETD"" ". ~ ~ _ p;1~. . : , .~J :~ ' 'I,~ f \

    io ' ~f

    , ~"il.J.Ij. . ,r~II;. ,:" " ' ,1 fT ".\'/..'itf,!I~.'.\. . . . . . , : J I . ," : : ' . . _ ~ . '~~i:.I.,,' /I ; 1

    O n est Cllnt r e t - a partheid ,)mais pas se.u~e",enten Afrique(l n est a u s s i conc-erne palQU'OIl peut vivre iei.

    a p a r th e id social e t economique, c e l u I

    o n par 1e del' :J par the id dan s nos e han son s p0u r r " f e 11 era u x is e n sq u ' i1 y a un danger d ' -apartheid Lc i, 11i est bien reel! C'est adire que S 1 . ma;ntenant tu n l a s pas ta t e l o c a r te ( carte telElphoniquetu n e p e u x pas tE~16phoner.ou a l o r s tu es oblige de ta taper cin qharnes pour en trauver une ~ piece. Si tu ne gagnesraS assez de tunestu ne peux pas faire ton chariot de bouffe cheque ruois. ( NDLR : parexemple les Tues, l'expioitatifln des je u n e a par les patrons e t l'Etolt.qui ne gagne parfois, m~me pas mille balles par mois.INOll S so m me s d:! 11~, Un s y s L em e qui est bas e aut 0 u r del a tun e

    1I .i e des

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    ., .

    l'Afrique du Sud. Ce qui esteereurant, e'est que tous les pays du continent sont tout a faitcontientS de ce qui se passe La= b a s TI s ne chercher{"pas du tout a re-sou d reI e pro b 1~ 10e, car i 1 y a de t res g r 0 sin t er e t s fin a n c i e r s. Etles personnes qui sont a 1a tete de ces interets et enjeux financiersils en n'ont rien ~ foutre que les noirs soient dans desconcentration, ('est meme Ie dernicr de leur soueis.

    VOTRE MOYEN DE COMBATTRE CONTREMais nous, on n'a pas a combattre contre!! On dit ce que l'on n'a~ dire, on est en position pour denoncer les chases que l'on trouvecraignos. Nous, tout ce que lIon propose aux gens crest qu'ils rea-gissent eux meme dans leur quotidien, dans leur vie quoi!!Bon, on crache sur Ie racisme et Ie facisme, mais on n'est pas les

    IJ n'y a pas besoin d'etre musicien pour Ie faire. D'autrepar tOll v a u drd i t d ire que, sin 0S t ext e s a bar den t des s u jet s po l it L -ques, c'est que notre quotidien est politique. Done comme nous par-Ions de notre quotidien, forcement cela touche a la politique, maisnotre but dans la vie, ce n'est pas que de faire

    que c'esti , ,~ , r . . .A . ,.)1. . : - '

    " " ' .':' .... I II' " .Fighter, cela veut dire, dans un sens que

    Babylone, qui est Ie mot symbolique pour repr~senter la soci~t~ oc-cidentale avec toutes ses tares. Mais dans un autre sens cela veutsurtout dire que nous sommes les

    Bien, parce (ju'a mon avis, tu p e uz, d if f ic Ll e me n t f a Lr esans employer les expressions Jama1calne, qui sont, elIes, issuesde l'anglais. Mais comme on ne voulait pas uniquem@nt s'exprimeren anglais, et q u e l'on voulait s'exprimer e g a l e m e n t e n F r a n c ; a t s ,on a eu du mal car Ie Fran~ais est une langue plate eL difficile 6faire sonner. Le creole par contre, lui, crest Ie fran~ais en couleur.C'est pour eel a que nos textes sont un m~lange d'ang]ais et de cr6-ole, faits ! !

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    risme. Si tu as env~de te prendre la t&te avec un truc mystique,que tu aies besoin de eela pour vivre c'est ton droit. Mais jeveux dire que nous ne sommmes pas du genre ~ dire jah, toutes lescinq ~inutes. ( NDLR : Burning Spear, entte autre )Prenons, par exemple, i1 n'y a pas longtemps il y avait unede radio ( I and I, sur ~adio Aligre 93,1 FM ) o~ le DJ revenaitd'Angleterre et il disait que les bla,h~ ,taient devenus

    plus speed, pour la plus part, ils ne portaient plus~ ~ ~ ~ .locks ). Tls en avaient marre de la mythologie rasta.

    DisOflS Cj11e c.e lClapoShlo\ diminue, e t que maintenant lesreligion dans leurs chansons, c'est leur

    II y a un marceau" Paris, Alger, Bamako." q u i d e n o n c e tout eela.

    AC'est sur que les expulsions elles craignent etdroit d'exput3er les gens qui sont venus ici,puis des generations, qui ont choisi

    L~S B A b '(L0V15 orrrA LeUR A.C\'~ UN t \A)(..4-ST{(.'(ov TALK A8OJT? ,UN 45'-N~W LA60.')}e\3"5 looiA'tT uS PE. , I ,. " "

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    ON ~ ~I\\t\ ~B. -1llA~~~O-\'i 8' HuziKC.~R.is

    ~ ~~

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    D. p,assE:

    /QUilL Y A QL~LQUES ANNEES, t~E RADIO NOMMEE"MOUVANCE" ETAIT ELLE AUSSI VICTIME DE CES SAISIESET A EN PARTIE CESSER DIEMETTRE POlffiCES RAISONS.(I"AILLEURS D t ANCIENS DE MOUVANCE FONT PARTIE [IERADIO ROSTA).

    NE PEUT PLUS EMETTRE POUR LE MOMENTELLE VIENT EN EYYET DIETRE VICTIME DIUNE PERQUISITIONLA POLICE A TROtNE NECESSAlRE DE SAISIRTOUT LE MATERIEL (EMETTEUR, DISQUES, E1C .... )eELA POlmRAITEN EFYET VOUS RAPPELER :. . .

    . , : ,A 2.\'\ "t..e.. 3.1\ .!_-'--- -~-SoQ.T So~ 'lerne I~o s , ~ " ' " ~ L.." c . e L\J~- c . i 9 " tu.0iS ~ A \ S U Q . S( ) O U : c . . i6. . e .S ~ces ~O 9i.~""le.Q.U ',,"-'~6S _ 4 0 1 = _

    . . . . ..-, . . . I /1 I. /' 1 ~.. .poO 1 2 . E."\Te~ Q U E 06 S \" TU I \T \O \o lS Sn1A (..A\p.EStuis.st ...... seR.E~oO\ IE t..u.rt I Po\')~ t \ '40\Q. e .)(,P IllMC\. 's,.. coLi I Z IS A 1tE\ ,bL.TE; p A J Z , . l" \lJ"'rE. o . . n . e oi P c t M tY'-llJtt\( .a. .o.'f I '/ I !lilY .. , ~'.

    W O V S "nos oe\olp.~~ t>~ l .E))tl .po(lTf.~ Stl.)"T iE N -';'T 'P o Ult ~W O u s \ I ' O O S b~~tJtJO,JS; D E . lolOuSE , a . . t { l e lJoM&Q.e\,n(. .otJ TIl,,)Js ~TT2A 1bIXIS n , f o r z . . . ."K

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    LES INFLUENCES DU G ROUPEVLAD : Nos influences sont surtout les bruits quotidiens, bruitsdu boulot, bruits des machines, bruits de la ville. Et puis, pointde ne peut pas tellement parler d'influence, disonsvue groupe, onguIon a un fond commun debien. qui sont les Clash,

    , " , .groupes qu'on a taus ecoute et qu on a~me. I'" R "dud e but, It S t L rr lit t 1 e f1ge r s, u t sKwe~ i : Y o h n son

    rope. on voit justement, par rapport au travail, au niveau des trucssociaux qui existent dans taus les pays du march' commun, , partla Grece. la France est Ie seul pays ou 11 n'existe pas de minimunsocial garanti aux gens qui sont priv~s d'emploi.La France estre5eutpo.~c..d'Europe qui se permet d "ex p u Le e r de"s' gensqui doivent se justifier apres qU'ils aient ete expu!ses, ~ui

    "aucun droit ~ la defenSe. C'est un pays qui ne respecte m&me pasles lois de la democratie elementaire, gu'elle proclame pourtant

    loi s .

    " Menbers ", et puis du Reggae, comme

    Disons que notre politique ~ un point essent1el: c'est Ie droitla paresse, c'est ~ dire se battre contre l'esclavege salarial oul'exclusion du travail, qui est une chose qui arrive a pas mal degens aujourd'hui; de se battre pourarriver i faire du travail uneactivit~ Vraiment secondaire; ~rriver i ~~soudre 1~ prob16~e pour~ue l'activit~ productive n~c~ssaire, ne prenne plus qu'une toutepetite part de la journ~e. De meme, dans Ie situation actuelle, s1on n'a pas de boulot,on en a rien a foutre, cefric pour bouffer, pour faire ce que lion veut

    veut c'est duDone

    La France conservateur qui existe en Eu-

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    LEPROBLEME PAR LEQUEL VOUS VOUS SENTEZ LE PLUSBien, la chose qui nous marque Ie plus c'est Ie~a se passe iei et dans taus les pays, et, qu'~ ce niveau l~ on nf

    / 1 ' ; , a it pas d e dis tin c tion en tr e ceq u i s epa sse ~ Par is, Was h i n g ton,Moscou, au Pekin. Pour nous Ie systeme crest un tout, avec des ri-valit~s entre l'Est et l'Ouest, mais fondamentalement c'est la m~mee has epa r tau t. C' est c e 1a qui d e te rrni n e not rev i e d e"t 6 u s I e s j0 Ur s' : : ~ r l ~ ' - - - - - - - I 1 1 1 1 1 ! 1 - - _ . . a. . .-.1~"-Y p,.qui se passe apres, les processus d'exclusion comme l'Apartheid,

    dans un pays particulier, au Ie racisme,Sont permanent.,L~ aussi c'est un moyen de detourner la population des vrais pro-blemes et de rendre responsable une fraction de cette populationde toutes les i~coherences du systeme.ALORS POURQUOILE NOM BRIGADESQUELQUE CHOSE DE PARTICULIER ?Oui on l'a choisi parce que cela a un cote provocateurlOn nous demande toujours: " Brigades rouges? II Ce La a unmilitaire qui est dfi a u fait que l'organisation de la societe, elle

    est assez militarisee.Dans beaucoup de boulot on parle de brigades de travail, on l'apar rapport ~ cela, parce que c'est. un~ __~~ __..n;~~~~n~~o~.m:.~a~s~s~e~z~p~e::r~e;~u~t~a;'~n~t~

    _ _ . . . . . . . . _ . d . o _ n . G ; _ : I : : a ~ar~eristiqUe, est, que c 'est un

    RAPPORT APar rapport a un certain cycle de lutte qui ont eu lieu et d'indi-vidus qu'an a trouve dans les squattes, quand on a commenc' BUXCascades note~",e.nt. et qui ant v e cu toute une p e r d o d e au les lut-tes sociales ~our Ie revenu garanti, pour la gratuit6 des transports,pour l'occupation des logements vides, tout eela 'tait vachementimportant. Dans les usines aussi il y avait pas mal d e ~uttes a u l e etypes faisaienf des gr~ves, sans revendication, simplement pour s'ar-reter de basser, ou il y avait des tas de gr'6.ves ou les types avai-ent comme slogan 11 on ne travaillera plus Ie vendredi soir parce quecrest Ie soir de la musique ", comme en Angleterre dans l'automobile.Bon c'etait un cycle qui remettait en cause tous les fondements dutravail et de la vie que cela impliquait. pour Ie loge-

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    . ..qUl apresvements de luttes la, se sont dit, q~e comme c'etait completementbloque, et qu'on avait perdu, et bien il fallait passer a ce qulilsappellaient la lutte armee ce qui a donne les Brigades rougesouPrima Lineo , en ItaIie, ce qui a donne, un peu Action directe,en France. Mais cette solution la, eI1e a debauchee sur une impassetota1e. On ne reveille pas 1a conscience des pro1os au du peuple acoups de fusil, en faisant des exemp1es!!!

    surtout pour

    ALORS Y AURA TMais oui !!! (ALORS LESQUELSBien deja notre 33T qui contient un 45T gratuit lesm i e r s dis que s, un 'nf88ni f ique 1 i v ret a u s s i....Sinon un 33T des Electrodes (groupe parisien) qui est dissousmais Ie chanteur a I'intention de remonter ~ne nouvelle formationE 1 e c t r0des , dan s 1 e m e m e e s p r i tOn dait sortir aussi un mini 33T de Richard III, un 45T du groupeStrike, de Toulouse et une compilation internationele anti~travailavec des amis a nous: des Ecossais, des Ariglais, des Irlandais.

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    ,---~--~~----~--------.------------------------~-

    p o e m es:~~.' "PI .\

    Bertolt Brecht, Eloge du revolutionnaire.

    /0 terre es t en f lammeset nous en cotereon est obJigt de vlvre dans ' Ie p a uv re s ba ra que s/0 bouffe et les fringues se fo nt t ar esIe coOt de 1 0 vie grimpe sl vite. Quand I'oppression se fait plus lourde,

    Nombreux sont les decourages,Mais son courage Ii lui augrnente.

    L a au 1 '0n se tait toujours,II parlera,La au l'oppress ion r~gne et ou l'on par le de destin,1 1 c itera des noms,

    ne veut plus tomberon n 'a plus un randon veut du bouloton se fait du moutonon ne sal t toujours pasd'ou viendra Ie pro chain repasa chaoue fois q u 'o n e ss ai e q ue /q ue chosefa sepassemolau train o u vont les choseson n'est meme pas su r de voir tesoletl demainc'est Ie bordel partoutso le epoque

    [I organise son combatPour quelques sous, pour l'eau du the,Pour Ie pouvoir d'Etat. .II demande a la propriete :D'ou viens-tu?'J II dcmande a chaque idee :.:, Qui sers-tu?,

    co rt-c ircutr.p a r UCCI~N'. *