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Editorial Rubriques

Jeudi - vendredi 24 - 25 novembre 2005 - No 301

«Le Chat en Suisse»dessin inédit pour nos lecteurs

PullyTrou de 8 millionsau budget

L’UDC débarque!

Hebdomadaire gratuit, 90’000 ménages Rédaction-Administration: C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully, Tél. 021 721 20 30, Fax 021 721 20 31

L ’ a c c e n t d e v o t r e r é g i o nL a u s a n n e , L a v a u x , R i v i e r a

3

LavauxLe retour du Baron Tavernier

Zoulou zazou,les filles au pouvoir

Marché de Noël à Cully

Voir entretien page 14

5

3

Vevey-RivieraPolice 2000:• La réforme «s’enlise»…• La Riviera quitte le navire• 24 agents seront rapatriés

Espace Lac,la parole au peuple

CultureLet’s Docks

9PeopleQuand Rosselat enfermele groupe Oasis dans sa loge…

5

SportsNationalité et sport,La Suisse Attitude

14

Le coup des flashesà Blocher

Le conseiller fédéral est en perte devitesse. Pas très sûr d’être plébiscitéaux prochaines élections, il fait commeles nains de jardin d’Amélie Poulain. Ilse glisse sous les feux de la rampe. Desfeux qu’il trouve en flashs! Bien sûr,dire que la police utilise trop de radarset ce à des fins plus économiques quepréventive est une lapalissade! Le faireen tant que directeur du départementde justice et police montre l’utilisationd’une forme primaire de la démagogie.Il a su l’emballer pourtant, de façon àce que chacun vibre à ses arguments.Et là, il faut le reconnaître, le Chris-toph, il a l’art et la manière. En matièrede communication, il sait faire. Il serecyclerait chez les cigarettiers pourdire que la fumée n’est pas nocive, qu’ilparviendrait à convaincre... Mais Christoph Blocher, est au gou-vernement. Foin de fumée et de préju-gés, il sait, comme nul autre, toucherle citoyen là, exactement, où se loge sasensibilité. Dommage!Oui dommage. Non que notreConseiller fédéral soit doué. A chacunses talents. Ce qui est regrettable estqu’il ait, sur ce point, parfaitement rai-son et soit seul à le dire. Nous vivonsclairement une époque d’abus de pou-voir de la police et de ses commandi-taires. Ils ont trouvé avec l’automobi-liste un juteux revenu. D’un telrapport que, sans arrêt, de nouveauxcrédits sont demandés à ce Cantondéficitaire. Il faut acheter davantage deradars, toujours plus performants etattraper encore plus de contrevenants. D’aucuns répondront qu’il suffit de seplier aux règles pour ne pas remplir letiroir caisse de l’Etat. C’est faire bienpeu de cas du libre arbitre de chacun.Osons croire que, dans sa majorité,l’automobiliste suisse est mieuxqu’une simple brute incapable de dis-cernement. Il s’attendrait même à ceque sa police ait le pouvoir de jugerautrement qu’à l’aveuglette et sous lecouvert de la loi. Faut-il ChristophBlocher pour éclairer leur lanterne?

Nina Brissot

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Transformation d’unecave en micro-brasserie

Dérogation: -Le dossier d’enquête peut être consultéau Greffe municipal du 25 novembre au15 décembre 2005.

La Municipalité

Enquête publique No 673

Hebdomadaire d’information régionaleparaissant tous les vendredis

(48 x par année)

RédactionNina Brissot, journaliste RP, rédactrice en chefSerge Noyer, journaliste RPC.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 PullyTél. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31E-mail: [email protected]

PublicitéJean-Philippe Barbey, directeur desventes - [email protected]

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Marketing - DéveloppementStéphanie [email protected]

AdministrationRoland Delacour, directeur [email protected]

Administration - CorrespondanceC.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 PullyEveline Schenk,administration-comptabilité[email protected]él. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31

PAOMarc Rouiller, [email protected]

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DistributionBVA, Logistique SARoute Aloïs-Fauquez 93, 1018 LausanneTél. 021 642 01 20 - Fax 021 642 01 21E-mail: [email protected] - www.bva.ch

Le Régional est distribué à 90’000exemplaires à Lausanne Centre-Est,Pully, Paudex, Belmont, Epalinges, surle district de Lavaux, à Chailly, Vevey,La Tour-de-Peilz, Blonay, St-Légier,Corsier, Corseaux, Jongny, Chardonne.

Délaispour les parutions chaque vendrediDélai pour le rédactionnel et les annoncesles lundis à midi.Pour les billets politiques les vendredis àmidi.Tirage: 90’000 exemplaires

Prix: Fr. 1.50 dans les kiosquesAbonnement possible hors du périmètrede distribution au prix de Fr. 120.-/l’an

Fonds de soutienCCP 10-725-4 BCV Lausanne,en faveur compte: C 913.83.13

C O M M U N E D E C H E X B R E S

Avis d’enquête 15/2005Conformément aux dispositions de la Loi cantonale sur les routes, laMunicipalité de Chexbres soumet à l’enquête publique du 25 novembre2005 au 3 janvier 2006 inclusivement les objets suivants:

Immatriculation du domaine public communal DP 11,au Chemin du Signal.

Constitution d’un droit distinct et permanent (DDP)en faveur de la Commune de Chexbres, à charge

de la parcelle 1673, au Chemin du Signal.

Le dossier est déposé au Greffe municipal où il peut être consulté pen-dant les heures d’ouverture du bureau.

Les oppositions ou observations éventuelles, dûment motivées, doiventêtre apposées sur la feuille d’enquête ou adressées, sous pli recom-mandé, à la Municipalité, durant le délai d’enquête.

Délai d’intervention: 3 janvier 2006.La Municipalité

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Votations fédéralesdu 27 novembre 2005

2 objets sont soumis à votation populaire

1. Initiative populaire «pour des alimentsproduits sans manipulations génétiques».

2. Modification de la loi sur le travail.

Votations cantonalesdu 27 novembre 2005

4 objets sont soumis à votation populaire

1. Sauver Lavaux.

2. Animalerie de Dorigny.

3. Participations de l’Etat.

4. Elections judiciaires.

OUVERTURE DES BUREAUX DE VOTE

CullySalle Davel, place de la Salle Davel

Dimanche 27 novembre, 11h - 12h

GrandvauxVillage (Salle du Conseil)


LutryCollège du Grand-Pont


PullyPully-Village (Maison Pulliérane)


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A V I S D ’ E N Q U Ê T E

ENQUETE PUBLIQUE

Conformément aux dispositions de la loi sur l’aménagement du territoire et des construc-tions (LATC), art. 57, du 4 décembre 1985, la Municipalité de Pully soumet à l’enquêtepublique :

- la radiation de plans d’affectation radiant les limites- des constructions suivantes :

10/4 1909 Route cantonale No. 773 de Lausanne aux Monts de PullyBoulevard de la Forêt

10/5 1912 Route cantonale No. 780 Avenue de Lavaux10/8 1908 Avenue C.-F. Ramuz10/11 1911 Chemin sous l’ancienne brasserie de la Rosiaz, avenue des Peupliers10/30 1928 Raccordement route cantonale Lausanne – Belmont et route

cantonale projetée Rosiaz – Vennes.Boulevard de la Forêt et chemin des Bouvreuils

10/31 1929 Rue du Midi – rue du Centre10/37 1932 Route cantonale projetée en prolongation du chemin

des Bouvreuils jusqu’au chemin du Village(Commune de Lausanne)

10/41b 1949 Avenue de Chantemerle10/49 1956 Chemin du Riolet10/50 1949 Artère 4910/56 1963 Chemin des Trois Chasseurs10/57 1964 Avenue du Prieuré

L’enquête est ouverte du vendredi 18 novembre au 18 décembre 2005.

Le dossier est déposé à la Direction des travaux et des services industriels, chemin de laDamataire 13, à Pully, où il peut être consulté.

Les remarques ou oppositions devront être consignées sur la feuille d’enquête ou envoyéesà la Municipalité sous pli recommandé jusqu’au 18 décembre 2005.

La Municipalité

Pully 3Le Régional 24 - 25 novembre 2005 - No 301


Elections 2006Pully • Les socialistes se renforcent.

L ors de sa dernière assemblée extra-ordinaire, le parti socialiste de

Pully a officiellement lancé sa cam-pagne en vue des élections de mars2006 et adopté sa stratégie. Pour le conseil communal quelque 25candidats et candidates sont d’ores etdéjà déclarés. L’action de recrutementse poursuit toutefois en vue d’étoffer laliste.La campagne pour l’élection à laMunicipalité «a forcément suscité unelongue et riche discussion» déclareEdna Chevalley, présidente. «Pully adepuis quatre ans, en la personne deJean-François Thonney, un syndiccompétent qui jouit d’une longueexpérience politique tant au niveaucantonal que communal. Il a étédéputé durant 24 ans et président duGrand Conseil en 1983. Sur le plan dePully, il a été Municipal de 1993 à2001 et a été élu syndic lors des élec-tions de l’automne 2001» poursuit-elle. Le parti a ainsi décidé de concen-trer son énergie au soutien à un seulcandidat et de représenter Jean-Fran-çois Thonney. L’argumentation se basesur le fait que, durant la législature quise termine, le syndic «a démontré sa

capacité à rassembler et surtout sadétermination à sortir Pully de ses dif-ficultés financières. Jean-FrançoisThonney a la confiance de la popula-tion pulliérane et bien sûr celle duparti» dit encore la présidente. Au programme: La poursuite du tra-vail commencé afin de «permettre àPully de retrouver son élan construc-teur et une santé financière digne deson rayonnement».

Jean-François Thonney - syndic et candidatà sa succession.

Une section UDCLe parti vise dix sièges au Conseil communal.

L a politique actuelle de l’UDCétant de s’implanter ou d’agrandir

sa présence dans les zones urbaines, denombreuses sections sont en cours decréation. Lausanne, Vevey, Char-donne, Epalinges, et Pully sont autantde lieux de notre région où le parti faitson nid. Accompagnée de ClaudeAlain Voiblet, secrétaire général del’UDC Vaud, la section Pully se pré-sentait la semaine dernière. Fédéré parLilian Geoffroy, président de la sectionLausanne-Pully, le groupe compte déjàhuit membres. Le recrutement conti-nue et compte sur des jeunes et desétrangers qui auront ainsi, selon lanouvelle constitution, la possibilité des’exprimer. Le nouveau parti entendaussi recueillir quelques transfuges.C’est d’ailleurs le cas pour déjà de troiscandidats au Conseil sur quatrepuisque outre Lilian Geoffroy qui dit

vouloir être sur les listes, le jeune prési-dent de section François Randin et levice président Jean-Marie Pidoux sontissus des rangs radicaux tandis

qu’Adriano Franscini vient lui du partisocialiste. Le groupe entend encorefaire les yeux doux à quelques membresde l’Union Pulliérane l’idée étant deprésenter assez de candidatures pourravir dix sièges au Conseil communalen mars 2006, soit 10% de l’effectif. Côté programme, rien n’est encorearrêté, on se contente donc de chanterle refrain de l’insécurité et de la luttecontre les transferts de charges can-ton/commune. François Randinavoue toutefois que l’incivilité à Pullyest plutôt discrète et J.M. Pidouxinsiste que leur programme compren-dra peu d’actions afin de ne pas se dis-perser mais qu’elles seront pointues.

nb

François Randin, président de la section Pully et Jean-Marie Pidoux, vice-président.

Il manque 8 millions au budgetFinances • Le budget 2006 de la ville se monte a 122.4 mios,

il faudra en emprunter 8.

L a situation est «préoccupante maispas désespérée», résume le syndic

de Pully, Jean François Thonney res-ponsable des finances. Il admet toute-fois que l’équilibre financier de sa villene pourra pas être atteint avec seule-ment des économies. Même en sup-primant tout, ce qui n’est pas légal, àsavoir, le théâtre, les musées, l’espacejeunes, l’aide à la petite enfance, lesréfectoires scolaires, les installationssportives, le home école des Mosses,bref 17 rubriques et 30 postes, le totaldes économies se monterait à 7.4 mil-lions. Il se rapprocherait de l’équilibredu budget plancher mais sans pourautant résoudre le problème du déficitstructurel.

Déficit incompressibleLa démarche pour l’établissement dece budget sera détaillée pour lesConseillers communaux le 30novembre et soumis au vote duConseil lors de la séance du 7décembre. Une démarche qui, nonseulement ne devait pas excéder letotal des charges des comptes 2004mais de les diminuer de 2%! Cepen-dant, lors du recentrage au service desfinances pour une première consolida-tion, force a été de constater que cetobjectif ne pouvait être atteint,explique le syndic. Si la nouvelle clas-sification profite pour 3 points d’im-pôts à Pully, la péréquation en mange2. De plus, les transferts cantonaux

prétéritent gravement le budget aupoint de rendre incompressible les 8millions de déficit. Serrer la ceinturene suffira plus. Depuis l’année 2003,en resserrant tous les budgets, la Villede Pully a économisé 6.6 millions, tantsur le personnel que sur les achats debiens, services et marchandises. Leplancher est désormais atteint.

Dette de plus de 150 millionsLe projet de budget 2006, qui inclutpour la Ville de Pully 1.2 millions decontribution à l’assainissement desfinances cantonales, laisse une capacitéd’autofinancement négative (perteavant amortissements et provisions) de5.6 millions. Les investissements pré-vus, ramenés au strict nécessaire sontde l’ordre de 14 millions ce qui repré-sentera une augmentation de la dettecommunale de 19.6 millions. Enconséquence, à la fin 2006, la dette dePully se montera approximativement à151 millions. Ce qui en clair, veut direque Pully continue à subir les reportsde charges cantonales et à s’endetter

sans pouvoir compresser ou supprimerdes prestations. Par contre, en présentant au Conseilqui l’a accepté, un taux d’impositioninchangé à 69% pour 2006, la Ville nes’est par contre pas donné les moyensd’endiguer l’hémorragie par le biaisd’une augmentation des impôts. Faceà ce dilemme, la Municipalité estimequ’elle ne peut aller à l’encontre de lavolonté populaire qui, par voie de réfé-rendum a refusé la dernière haussevotée par le Conseil. Toutefois, la campagne du référendumétant partie de quelques membres duConseil et sur des arguments jugés«faciles» par la Municipalité, cette der-nière s’attend à ce que ces mêmes per-sonnes prennent leurs responsabilitésface à la réalité. Quoi qu’il en soit, le taux d’imposition2006 ayant été voté, il est fort douteuxqu’il y ait référendum populaire pourl’augmenter! Les dés semblent doncjetés. Le déficit budgétaire 2006 est de8 millions.

Nina Brissot

Budget 2006 Budget 2004 Comptes 2004 Comptes 2003

Total descharges

122’416’158.00 120’533’727.00 114’958’532.06 128’973’204.35

Total desproduits

114’418’130.00 110’565’489.00 107’277’629.87 123’317’952.51

Résultat - 7’998’028’.00 - 9’968’238.00 - 7’680’902.19 - 5’655’251.84

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Pully

Gym - «L’Ondine» société de gymnastique féminine et la Fédération Suissede Gymnastique organisent leur soirée annuelle le 3 décembre prochain à 20hà la salle Omnisports du Collège Arnold Reymond. Cette année elle inclut laparticipation de l’Ecole de Musique de Pully et de l’EMS du Pré de la Tour.La première partie est essentiellement consacrée à des démonstrations gym-niques variées. Après l’entracte, la partie théâtrale aura pour thème: «Lemariage du grand Vizir». Le prix d’entrée est de 10 francs et 5 francs pour lesenfants. La soirée se poursuivra par le traditionnel bal animé dès 22h30 par le«Crazy light» et se déroulera à la Salle de la Maison Pulliérane.

Belmont

Solidarité - L’association Belmont soutient Kera Douré, organise son tradi-tionnel souper de solidarité accompagné d’un concert spectacle. Il aura lieucette année le 3 décembre à la salle de gymnastique Belmont en Arnier. Lasoirée débutera dès 17h30. Au programme un spectacle de danses africainespar Limania accompagné de percussions burkinabé et coaché par ManiSanou. Rappelons que cette association soutient un village du Sahel enapportant depuis 1999, des aides ponctuelles. Les inscriptions sont à fairepar téléphone au 021 728 57 96 ou par mail sur [email protected].

Spectacle

Soirées - «Le refuge du bracon-nier» est le titre du spectacle quisera donné par La Concorde et leChœur mixte de Belmont les 25 et26 novembre à 20h30 à la Grandesalle de Belmont. Réservation au021 728 23 43.

Lausanne

Armes - La 12e Bourse internationale aux armes et salon de chasse se tiendradu 2 au 4 décembre au Palais de Beaulieu. Sont proposées aux visiteurs, surplus de 5’000m2, des armes antiques, de sport, de tir ou militaires ainsi quede la coutellerie, du militaria et de la sellerie. Les provenances sont principa-lement de Suisse, mais aussi de France, d’Allemagne et de Belgique. Parmiles animations, la Police cantonale vaudoise présentera ses unités spéciales(DARD, déminage et autres).

Théâtre - La Compagnie Avracavabrac, spécialisée dans les improvisationsthéâtrales sera à nouveau sur la scène du 2.21. Elle présentera trois sets de jeu,avec au début des deuxième et troisième, l’intervention d’artistes de cabaret(musicien, magicien, chanteur ou comédien) de la région. Vendredi 25novembre, à 21 h. Théâtre 2.21 Industrie 10, 1005 Lausanne. Réservations:021 311 65 14

Marionnettes - L’Oiseau enchanté, de Cendrine Belleux et Steve Tiplady estun nouveau spectacle pour enfants dès 4 ans, (50min). Proposé par leThéâtre des Marionnettes sur une musique de Jonathan Lambert et Chris-tian Skates. L’Histoire: Ouaga, le petit Africain, part en voyage pour rame-ner l’oiseau enchanté à son village. Mercredis 23 et 30 novembre, à 15h.Samedi 26 novembre, à 17h. Dimanche 27 novembre, à 11h et 15h. Aula duCollège des Bergières, Lausanne.



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Le grand retour du Baron TavernierChexbres • Un bel hôtel de classe, un restaurant, une pinte et bientôt un belvédère gourmand s’ouvrent sous le nom du fameux Baron.

J ean Batiste Tavernier, Baron d’Au-bonne est né il y a 400 ans puis est

tombé dans l’oubli depuis... presque300 ans. Enfin presque. Sauf que, legrand voyageur géographe qu’il fut, alaissé une abondante documentationécrite de sa plume. Archives qui ont ins-piré le réalisateur Philippe Nicolet qui,en fan inconditionnel du Baron, a enquelque sorte, décidé de le réhabiliteraux yeux du public. Il y a mis uneconviction toute particulière formantun groupe d’amateurs, tournant un filmde 52 minutes avec Jean-Pierre Althausdans le rôle principal et réussissant àconvaincre le nouveau propriétaire de cequi fut le Bellevue à Chexbres à rebapti-ser l’établissement complètementrénové: «Baron Tavernier».

Hôtel hors classe et restaurantsCe qui fut le Bellevue n’a gardé que savue. Imprenable, splendide, infinie surle lac, les vignes, les Alpes. L’hôtel res-taurant qui a connu diverses fortunes,vient d’être transformé en un lieu mi-luxe, mi-familial. Luxe par son décor,les matériaux, l’équipement de ses 11chambres et 8 suites. Familial par lecôté très personnalisé que permet unétablissement de cette taille. LeonidasKatsaitis, son propriétaire ne tient pasà le faire classer, mais il se situe dans lagamme des 4 étoiles luxe.L’établissement ouvre officiellement ce

jeudi 24. Outre ses chambres avec vue,il offre un restaurant gastronomiqueprolongé d’une terrasse sur laquelle unestatue du Baron, réalisée par le sculpteurJacques Basler semble surveiller les feuxdu lac. Pour les promeneurs, ou la clien-tèle locale venant juste pour un apéro ouun sur le pouce, une pinte appelée «Lebon sauvage» propose des vins de larégion bien sûr mais aussi des plats dujour. Une salle de conférence ou de pro-duction, complètement équipée est àdisposition des entreprises pour desréunions jusqu’à 40 personnes.

Un deuxième restaurant en avrilSitué en haut de la corniche à l’entréede Chexbres l’ancien Bellevue possédaitaussi en contrebas de la route cantonaleune terrasse aménagée en été. Peu pra-tique car il fallait transporter les platsdes cuisines du restaurant sur une troplongue distance, cette terrasse est entransformation pour la rendre totale-ment indépendante, avec, en son centreune partie couverte permettant dedéjeuner ou dîner en regardant lesorages ou la pluie sur le lac. Ouverted’avril à octobre, elle offrira 110 cou-verts. Elle sera prolongée, plein sud, parune piscine à débordement qui don-nera l’air de s’écouler dans le Léman.

Aménagement routierLa route cantonale passant devant le

Baron Tavernier se poursuit aussitôtpassé l’établissement par un virage enépingle à cheveux. Un tronçon entierde la route sera complètement repensé,rendu étroit et avec des ralentisseurs, ilpermettra d’éliminer une partie aumoins du danger à traverser cette routeentre l’hôtel et sa terrasse. Une partiede la colline a été consolidée et ungarage privé de 30 places sera réservé àla clientèle. Le parking existant, côtésud de la route offre encore de la placepour 22 voitures.

DécorationEpoque et modernité sont alliés dansce décor qui, dans chaque pièceraconte les voyages du Baron Taver-nier. Anobli en 1668 alors qu’il ren-trait de son 6e voyage en Indes, leBaron vivait en son château sous lestyle Louis XVI. Il est ici répliqué danscertains meubles mais dans un espacelumineux et moderne. A l’entrée, desvitraux montre le Château d’Au-bonne, le Baron et la carte de sesvoyages. Des documents lui ayantappartenu sont en vitrine. Commer-çant avisé, le Baron achetait directe-ment à la sortie des mines appartenantaux orgueilleux rois de Golconde enInde Orientale des gemmes qu’ilrevendait fort chers en Europe. C’estainsi qu’en 1669, il a apporté au RoiLouis XIV le très célèbre diamant bleu

qui sera retaillé par le joaillier de lacour en 1673 et appelé le diamant dela couronne. Il est aujourd’hui auMusée national d’histoire naturelle àWashington mais sa réplique seraexposée sur une colonne à l’entrée de

l’hôtel. Nina Brissot

Hôtel Baron Tavernier - Route de laCorniche - 1071 Chexbres - tel 021 92660 00 mail. [email protected]

Léonidas Katsaitis, pionnierPeut-être est-ce le goût d’entreprendre duBaron qui a immédiatement séduit LéonidasKataitis? Lui même pionnier de la nouvellegénération, il a lui aussi parcouru le monde,s’essayant à différents métiers pour «s’offrir»avant la cinquantaine une retraite montreu-sienne et un hôtel à son image.Grec, Leonidas est arrivé en Afrique à l’âge desix ans. Il a fait ses classes à l’Ecole Belge avantde suivre en 1981 l’Ecole Hôtelière de Glionsuivie d’un master en gestion du personnel àHEC Lausanne. L’esprit d’ouverture est doncà la base de l’éducation de ce jeune hommequi épousera Sharon, une jeune Sri-Lankaiseavec des racines aux Seychelles et à Oman etun passeport britannique! Mais le monde est

plus vaste encore... Le couple partira pour les Etats-Unis où il trouvera sonbonheur tour à tour dans l’organisation de croisières et les tours opérateurs.Passionné de cheval, Leonidas ouvrira, près de Los Angeles une école d’équi-tation, suivie d’autres qui toutes prendront un grand essor. En 2000, lesenfants ont 11 et 8 ans. La famille Katsaitis se veut d’éducation européenne.Le couple vend tout, revient en Europe et s’installe à Montreux. Il fonde lasociété immobilière Dilip SA et, en 2003 rachète le Bellevue alors fermé etpropriété de la BCV. La suite se joue à partir de vendredi. nb

L’arrivée du Baron de fonte, avec,de g. à droite, Jacques Basler sculp-teur de la statue, Philippe Nicolet,cinéaste et Léonidas Katsaitis lepropriétaire de l’établissement.

Musique et peinture àArtsCadémia

Lutry • l’Académie donne concert.

B ien cachée depuis plus de deuxans entre deux rues du Vieux

Lutry, «ArtsCadémia» est à la fois Aca-démie de musique et Galerie d’art.Jeunes et adultes peuvent y suivre descours de piano, de violon, de guitare,de flûte traversière ou encore de chant.Des soirées «Trac Test» y sont organi-sées où les élèves joueront devant unauditoire restreint les dernièresoeuvres qu’ils viennent d’étudier,avant de se produire en public, s’ils ledésirent, lors du concert de fin d’an-

née. Une excellente manière deconnaître soi-même ses capacités. Mais l’art n’est pas seulement musical.Pour s’ouvrir à d’autres formes de sen-sibilité, une galerie propose des expo-sitions temporaires où découvrir desartistes contemporains. Pour «ArtsCa-démia» le samedi 26 novembre on yvernira, dès 17h, l’exposition «Angéli-quement vôtre» du céramiste Dago-bert Linhares. Alors qu’à 20h, onpourra assister au concert du LausanneGuitar Trio avec Martin Jenni, AlbertPià-Comella, Alessio Nebiolo dans desœuvres classiques. Il se produiront ànouveau le dimanche soir. Concertpour lequel il est prudent de réserverses places.

M. Thomé

Dagobert Linhares. Angéliquementvôtre. Céramique. Du 26 novembre2005 au 24 février 2006 Vernissagesamedi 26 novembre, à 17h. Mardi etjeudi: 9h30 à 12h - 14h à 17h30. Ven-dredi: 9h30 à 12h. Samedi etdimanche: sur rendez-vous - Concertpar le Lausanne Guitar Trio AvecOeuvres de Vivaldi, Boccherini, Far-kas, Gragnani, Piazzolla.Samedi 26 novembre, à 20hDimanche 27 novembre, à 17h Arts-Cadémia. Rue Verdaine 1 bis, 1095Lutry Réservations: 021 791 59 59 ou079 791 59 59.

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Le jardin d’enfantsC’est un jardin pour s’amuser. Lesenfants y trouvent un espace ludique,des camarades de jeu, des goûters, del’animation. «Zoulou Zazou jardin» sepropose sur base annuelle avec desmensualité pour 2, 3, 4 ou 5 matins àdes prix allant de 220.- à 340.- parmois.

L’ensemble loge à l’enseigne de «Zou-lou Zazou», Rue du Bourg 6 à Lutry.021 791 66 44.

nb

Militaire

Cours - Le prochain cours dispensé par le Centre d’histoire et de prospectivemilitaires à Verte Rie, rue du Général Guisan aura lieu le 1er décembre à18h30. Le thème en est: «L’histoire militaire au stage de formation pour offi-ciers» 2me partie «Morat Neuenegg Mont Vully». Il sera donné par le capPierre Streit, adjoint au directeur scientifique du centre.

Aînés

Arc-en-ciel - Le club des aînés de Belmont organise ce jeudi 24 novembre à14h à la Grande salle, un après-midi musical. Il sera animé par l’ensemble decithares de l’Escale qui interprétera des airs populaires.

Villeneuve

Darty ouvrira son troisième magasin romand mercredi 30 novembre à Vil-leneuve. Cette nouvelle implantation, d’environ 1’500 m2, s’inscrit dansune stratégie de développement en Suisse romande. Chaque emplacementemploiera quelque 25 collaboratrices et collaborateurs, sélectionnés sur uneliste de plus de 3’000 candidatures et après 300 interviews. Dans le but degarantir la mise en place du «Contrat de Confiance» Darty, chaque conseillerde vente suit six semaines de formation. Le siège opérationnel de Tolochenazsert de plateforme logistique et de centrale des services après-vente.

Grandvaux

Jazz - Le samedi 3 décembre au restaurant du Signal de Grandvaux, la soiréejazz sera animée par «The Tee Nah Nah Stompers» qui jouent dans le style NewOrleans. Les réservations sont clairement recommandées au 021 799 11 66.



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Une Chevroletde moins d’un litre

de cylindrée!!!L orsque l’on parle de Chevrolet, nous avons souvent à l’es-

prit une grosse américaine, longue comme un jour sanspain avec un moteur dont la puissance, le nombre de cylindreset la consommation sont sans commune mesure avec les stan-dards européens.La nouvelle génération de la Matiz reste plutôt dans le rayondes citadines.Avec environ 3.5 mètres de long et moins d’ 1.5 mètre de large,c’est très nettement un petit gabarit. Ce dernier est très pra-tique dans les villes surchargées par la circulation, ou pour sefaufiler dans les rues étroites d’une vieille ville.Avec ses 9.2 mètres de rayon de braquage et ses dimensionsréduites, c’est presque un plaisir de la parquer en crénau.La ligne extérieure s’est améliorée, elle est moins fade grâce auxdeux lignes qui parcourent le capot.La visibilité est bonne de par la position de conduite assezhaute.L’ambiance intérieure se veut simple, les plastiques sont dursau touché, mais d’un aspect correct.Toutes les informations importantes pour la conduite du véhi-cule sont centralisées au milieu du tableau de bord. Ce dernierest bien lisible.La Matiz est disponible en deux motorisations. Un troiscylindres à essence de 796 cm3 développant 52 CV/DIN, etun 4 cylindres de 1000 cm3 développant 64 CV/DIN.C’est ce dernier qui équipait notre véhicule de test.Lors de notre essai sur autoroute, nous avons été surpris de voirque ce petit moteur nous permettait de nous fondre dans le

trafic sans aucune difficulté.Les accélérations ne sont pas très per-ceptibles, mais quand même suffisantespour des trajets quotidiens sur descourtes distances, voir même un peuplus.Lorsque vous prenez un ou deux passa-gers adultes, vous vous retrouvez face à laréalité, ce véhicule n’a que 52 voir 64CV/DIN.Pour des trajets plus longs, vous consta-terez très vite que les sièges avant et labanquette arrière n’ont pas été conçuspour ce service.Avec un prix de départ d’un peu moinsde CHF 13’000.-, cette petite citadineest proposée également avec la climatisa-tion manuelle et avec la boîte automa-tique en option.

Daniel Jaquinet et Sébastien Verly

TEST DE DANIEL JAQUINET ET SÉBASTIEN VERLY

A U T O S - M O T O S

D I V E R S

Vevey - Riviera 7Jeudi - vendredi 24 - 25 novembre 2005 - No 301


Agents de police de proximité: le retour sur le terrain!Rupture • Les responsables de Police Riviera quittent la réforme cantonale «Police 2000», dont la mise en application «s’enlise».

Les 24 agents prêtés au canton seront rapatriés sur la Riviera dans le cadre d’une association regroupant les dix communesdu district de Vevey, avec Villeneuve. Le canton désapprouve.

D écidément, le torchon brûleentre communes et canton.

Cette fois, c’est «Police 2000», réformevisant à unifier les corps de police ducanton, qui provoque la rupture. Lecomité de pilotage (COPIL) de«Police Riviera», l’une des zonespilotes de «Police 2000», quitte le pro-cessus de réforme. Conséquenceconcrète sur le terrain, les 24 agentsque les onze communes de la Riviera -les dix du district de Vevey, ainsi queVilleneuve - avaient «sacrifié» à «Police2000», selon le terme de Michel Fran-cey, coordinateur de «Police Riviera»,au nom de la séparation des processusPolice secours et de Police de proxi-mité, redeviendront des agents deproximité sur la Riviera. Un retouragendé au 1er février 2006 et qui por-tera à nouveau à 111 l’effectif desagents municipaux dans la région,avec comme priorité une présenceaccrue sur le terrain. Ceci pourrépondre à la colère qui gronde parmila population et dans les Conseilscommunaux du district depuis plu-sieurs mois, en raison de la recrudes-

Dès février 2006, les 24 agents prêtés à la police cantonale reviendront dans le giron de PoliceRiviera, avec comme priorité une présence accrue sur le terrain.

cence d’actes incivils et d’autres agres-sions.

La rupture est consommée«Sacrifier au sens constructif», s’em-presse de préciser MichelFrancey...Car il ne s’agit surtout pas decritiquer «Police 2000»: «Nous ne vou-lons pas saborder la réforme», expliqueHenri Mérinat, président du COPILet syndic de Blonay. «Nous poursui-vons le partenariat», appuie AlainFaessli, municipal de police à Mon-treux. Soucieux de ne pas fermer défi-nitivement la porte, tous relèvent quecette réforme a apporté beaucoup depoints positifs. Notamment en termesde formation commune, de mise enplace d’un réseau informatique ou del’abolition des frontières communales.Et tous entendent poursuivre le parte-nariat: «Notre but n’est pas d’entrerdans une confrontation», confirmeAlain Feissli. Il n’empêche, sur le terrain, la ruptureest consommée. Sans perdre de temps,les onze communes de la Riviera vontconstituer une association de com-

munes dès le 1er juillet 2006.

La réforme s’enlise Association de communes qui a pourbut d’assurer la sécurité des habitantsde la région proportionnellement auxmoyens financiers investis et ceci pourune période transitoire qui, «à l’aunedu calendrier politique vaudois, pour-rait se prolonger», précisent non sansironie, les responsables de «PoliceRiviera».Car c’est là que le bât blesse: «Laréforme s’enlise», accusent-ils en cœur,faute d’un projet de loi, mais surtoutd’un financement pour l’entériner et lafinaliser. «Il y a eu beaucoup demodèles financiers, mais aucun n’aabouti», déplore Alain Feissli.A l’approche des votes sur les budgets- la réforme «Police 2000» coûte del’argent à la région - et à quelques moisdes élections communales, «nousdevions répondre aux préoccupationsde la population», insiste Henri Méri-nat. «La Riviera a décidé de poursuivresa mission auprès de la collectivité»,appuie Alain Feissli, «nous voulons

travailler au service la région».

Le canton fâchéInterrogé par Samuel Russier dans LeTemps, le Conseiller d’Etat en chargedu dossier à Lausanne, Charles LouisRochat, fait savoir qu’il n’approuve pasdu tout cette volonté de faire cavalier

seul: «Il est impensable de faire unesécurité à la carte, «Police 2000» est lameilleure solution pour les com-munes, nous devons absolument uni-fier les 60 corps de police de notre can-ton». Un absolu qui paraît bien malbarré.

Texte et photo: SN

Espace Lac: la parole au peupleCorseaux • Opposants et promoteurs du plan de quartier ont pu exprimer

leurs arguments lors d’un débat public.C’est au tour des habitants de se prononcer dans les urnes ce dimanche.

C e dimanche 27 novembre, c’estau tour des habitants de Cor-

seaux de se prononcer sur le plan dequartier Espace Lac 2. Après avoir étéaccepté à deux reprises par le Conseilcommunal, ce projet a fait l’objet d’unréférendum. Entre-temps a eu lieu undébat public réunissant opposants etpromoteurs de ce projet immobilier etchaque camp s’est fendu d’un tousménages. L’enjeu est de taille puisqu’ils’agit de construire douze apparte-ments de luxe entre la route cantonaleet la voie de chemin de fer, dans unimmeuble sur quatre niveaux et arti-culé en deux blocs, dont la façades’étalerait sur près de 100 mètres delong. Après plusieurs moutures, denombreuses oppositions et un premier

vote positif du Conseil communal enmai, mais annulé pour vice de procé-dure, l’objet, rabaissé de deux mètres,a été accepté une seconde fois par lelégislatif.

Rupture urbanistiqueSelon les opposants, si cette construc-tion passe la rampe, elle créerait unerupture dans le développement urba-nistique de Corseaux, ce qui ouvriraitla porte à d’autres immeubles simi-laires. Ils ne sont par contre le fait deconstruire, mais «de manière raison-nable, en érigeant par exemple plu-sieurs villas mitoyennes plutôt qu’unlong immeuble. Un autre argumenttient à la proximité d’Espace Lac avecla villa Le Corbusier. Déjà classée

Au centre de cette maquette, le complexe immobilier Espace Lac, articulé en deux blocs, telque projeté.

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Musique des sixties - Samedi 26 novembre, le bar-Scène «Le Bout du Monde» accueille les Mondrians. Nés en 2002dans le Chablais, les Mondrians sont un quatuor formé de deux guitaristes chanteurs, un bassiste et un batteur. Aveccomme influence principale les groupes garage des sixties, le groupe explose particulièrement en live avec un sonchaud, mêlant envolée pop et rock’n’roll rageur! Dès 22h, entrée libre et chapeau (collecte) pour les artistes. Rue d’Ita-lie 24. Infos au 021 921 30 08.

Ventriloque - Tout à tour, chanteur, ventriloque,marionnettiste, Jean-Jacques Leprince aidé d’une foule d’instruments,de peluches, de boîtes à rythmes et autres gadgets, présente au Théâtre de Vevey un spectacle musical sur Noël, sousl’égide de «Clef de sol». Samedi 26 novembre, à 18h, entrée libre /collecte à la sortie en faveur d’«Espoir pour la Faim»,oeuvre d’Entraide. Infos au 021 921 22 53.

Montreux

Marché de Noël - La 11e édition de «Montreux Noël» débute le 25novembre pour se terminer le 24 décembre 2005! De nombreuses attractionssont prévues, dont le «Jardin Magique», le «Village des Bûcherons», le «Mar-ché Couvert» et - bien sûr - le Père Noël en personne! Réputé le plus beauMarché de Noël de Suisse, le Marché de Noël de Montreux présente plus de120 chalets rustiques, du vin chaud et des offres gastronomiques dans la puretradition suisse. Par ailleurs, de nombreuses attractions pour enfants sontproposées, dont les contes du Château, des manèges, des animaux vivants etbien d’autres. Les attractions les plus récentes, développées spécialementpour les enfants - et ceux qui le sont restés - sont la Fabrique de Jouets duPère Noël et la visite en train de montagne du réel Père Noël dans son bureauperché sur les Rochers-de-Naye.

Crèches polonaises - L’ambassadeur de Pologne à Berne, Janusz Niestyo,viendra en personne inaugurer une exposition de crèches polonaises s. A l’is-sue de la partie officielle, l’Ambassade de Pologne invite toutes les personnesprésentes à déguster des spécialités de la cuisine polonaise. Durant la récep-tion, des artisans seront à l’œuvre. A16h le 26 novembre, place du Marché.

Brass band - Le 31e concours suisse des «Brass Bands» aura lieu les 26 et 27novembre avec le meilleurs groupes du pays. Samedi à 20h, concert de galainédit avec un virtuose russe, Arkady Shikloper, et le «Brass Band 13 étoiles».Dimanche, à 15h30, sept jeunes champions suisses en titre feront montre deleur talent. A l’Auditorium Stravinsky, infos au 021 962 21 19 ou surwww.montreux.ch/saison

d’importance nationale, cette dernièrefait l’objet actuellement d’unedémarche de l’Office fédéral de la cul-ture (OFC) pour qu’elle figure aupatrimoine mondial de l’UNESCO. Ace titre, l’OFC a même délégué l’un deses représentant au débat pour fairepart de ses réserves à la Municipalité,craignant qu’Espace Lac ne déséqui-libre le site.

DisproportionLast, but not least, le débat a aussi vul’ancien syndic Georges Charotton enpersonne donner de la voix, invitant «àrejeter ce plan de quartier offrant uneconstructibilité disproportionnée avecl’urbanisation actuelles de notre com-mune et ne respectant pas les principesdes zones d’habitat».Le promoteur conteste ces arguments,son architecte allant même jusqu’àqualifier ce projet de «minuscule», sus-citant les ricanements de l’assemblée.Pour le promoteur, et la Municipalitéqui soutient Espace Lac, ce terrain faitpartie du potentiel d’extension deszones habitables de la commune deCorseaux et sa réalisation correspond àl’objectif du Plan directeur communald’urbaniser les parcelles constructiblessituées notamment dans le bas de lacommune. Par ailleurs, les autoritésn’estiment pas non plus la proximitéd’avec la villa Le Corbusier comme unobstacle, puisque elle est tournée versle lac et sera protégée par l’implanta-tion d’un cordon boisé.Au peuple de trancher.

SN

Corsier

Impôt inchangé - Malgré un avertissement très clair du syndic MichelHenry: «Prenez vos responsabilités, ne pas augmenter l’impôt serait stupide»- la hausse de 61% à 64% telle que proposée permettrait en effet selon l’ar-gentier de la commune d’économiser plus de 450’000 francs en raison desimplications sur la facture sociale et la péréquation - le Conseil communalde Corsier a refusé de toucher à son taux d’imposition. Le législatif a préférésuivre l’avis du président de sa commission des finances, Peter Bugmann,pour qui il ne faut pas augmenter ce taux d’impôt pour donner un signal clairau Conseil d’Etat qui, depuis le refus populaire d’augmenter l’impôt canto-nal, ne cherche qu’à se décharger sur les communes. Des méthodes dignesd’une «république bananière», a fustigé l’élu, qui démontre qu’on se fiche dela volonté populaire». Ainsi maintenu à 61%, le taux d’imposition de lacommune demeure le plus bas du district de Vevey.



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Le verre d’orConcours • C’est un concours de mémoire qui attend lesconcurrents du Championnat vaudois de dégustation le

1er décembre au Caveau du Château d’Aubonne.Quatrième manche du Verre d’Or, le concours du Caveau du Château d’Aubonne faitfigure d’exception. C’est le seul du Championnat vaudois de dégustation qui ne fasseappel qu’à la mémoire gustative. Le 1er décembre prochain, les candidats se verrontprésenter par leur nom sept vins blancs du Caveau qu’on leur fera goûter. Les concur-rents devront ensuite reconnaître cinq de ces Chasselas. «Pas besoin donc d’être grandconnaisseur pour participer, remarque l’un des six organisateurs, Philippe Rossier. Ceconcours n’attire d’ailleurs pas les dégustateurs habituels».Mais peut-être ces derniers changeront-ils d’avis en apprenant que cette manche estl’une des mieux dotées en prix. «La palette, très large, en surprend plus d’un. Elle vade bouteilles à des sommes de 200 ou 300 francs», note Philippe Rossier.

Une grande diversité de crusNée il y a une dizaine d’années, cette compétition devrait voir se mesurer environ 100personnes, de 16h à 20h. Il leur en coûtera environ une douzaine de francs. La pro-clamation des résultats dans les catégories générale, dames et moins de 30 ans, ainsique la remise des prix auront lieu le 4 décembre à 17h.L’occasion sera belle de découvrir les quatre appellations du Caveau: Féchy, Allaman,Aubonne et Morges. «Nous avons une grande diversité dans la région, déclare Phi-

lippe Rossier. Des vinslégers, plutôt destinés àl’apéritif, mais aussid’autres plus structurés».Et le viticulteur de rappe-ler que si le Chasselasdomine dans le coin, on yproduit aussi des spéciali-tés comme les Pinot blancet gris, le Gewurztraminer,le Charmont et le Chardo-nay. Avec le Gamay, lePinot noir, le Cabernet, leMerlot, le Gamaret ou leGaranoir, les rouges sontaussi présents.

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P ermis de courir La coureuse d’ori-gine éthiopienne voulait courir

pour son pays de cœur, la Suisse. Maisnos autorités cantonales et fédérales enont décidé autrement en lui refusant lepasseport à croix blanche. Le point dela situation.Jacky Delapierre, patron d’Athletis-sima le dit tout haut: «Maryam courtmaintenant pour Bahreïn et la Suisses’est privée toute seule d’une grandechampionne». En bref, tant pis pournous, Suisses, qui ne sommes pascapables de voir en Maryam Jamal unefuture reine de l’athlétisme.La situation actuelle de la sportive estmaintenant régularisée comme nousl’explique le boss de la manifestationlausannoise: «Maryam est au bénéficed’une autorisation de séjour dansnotre pays grâce au contrat de travailqu’Athletissima lui a fourni». En effet,Jacky Delapierre voyant l’attachementde la jeune sportive à la Suisse, s’estdébrouillé afin que la société gérant lamanifestation d’athlétisme puisse luiproposer un contrat de représentation.C’est grâce à cela qu’aujourd’hui lacitoyenne de Bahreïn par adoptionpeut passer du temps légalement enSuisse. Jusqu’alors elle n’était au béné-fice que d’un visa de touriste.

La répartition des tâchesJean-François Pahud, l’entraîneur deMaryam Jamal s’occupe exclusivementde la partie sportive. Alors que JackyDelapierre s’occupe de tout ce qui

touche à l’administratif ou encore de lanégoce des contrats. Et c’est ainsi quecette équipe soudée commence à avoirdes résultats. On retiendra notam-ment de la saison 04/05 quatremeilleures performances de l’année sur1500m et sur 3000m. De bonneaugure pour la saison à venir. Elle seprépare déjà très activement avec unprogramme ultra-complet: footing,musculation, endurance, camp en alti-tude. Jean-François Pahud le soulignelui-même: «Lausanne, c’est le paradispour les coureurs à pied! On disposeici de tout. Trois stades avec pistes, dessentiers dans les forêts, des chemins aubord du lac, et des salles de sportstoutes équipées». Et de continuer avecune pointe d’ironie: «Mais pourquoin’y a-t-il donc pas plus de bons cou-reurs avec tout ça?»Les objectifs de la saison ont été claire-ment définis d’un commun accord. Lenuméro un est sans conteste les JeuxAsiatiques à Doha. Ces jeux ont uneimportance tout aussi grande que lesJeux Olympiques en Asie. Le secondobjectif est la Golden League.

Problème plus profondNous sommes à l’avènement d’unenouvelle championne. Et la Suisse seprive de ce cadeau, pourquoi? Simple-ment parce que la Loi, c’est la Loi. Lejeu en vaut-il vraiment la chandelle?Observons attentivement la publicitéque va se faire Bahreïn à travers sa nou-velle citoyenne. Et surtout tirons-en

Maryam Jamal et la «Suisse Attitude»les conclusions qui s’imposent. Pour-quoi est ce qu’ici tout est plus compli-qué et prend plus de temps? Prenonsl’exemple du club de football du RealMadrid. A l’heure actuelle, tout sesjoueurs brésiliens, à l’exception dedeux, dont naturalisé espagnols. Et enmoins de temps qu’il ne faut pourl’écrire. Où se situe la différence entrela bureaucratie helvétique et la rapiditéde naturalisation hispanique?Une chose est sûre. La Suisse vient de sepriver d’un excellent exemple d’intégra-tion. Et surtout de l’espoir de voiréclore cette jeune femme au niveauinternational mais non sous les cou-leurs rouges et blanches mais sous cellesdu drapeau de Bahreïn. Merci la Suisse.

Fabien Eckert

Match perdu,mais l’espoir subsiste

Basketball • Pully Basket stoppé dans saprogression. Dommage! Le prochain match aura lieu

ce samedi contre le leader Boncourt, à Pully.

L e Pully Basket perd une mancheimportante lors de sa défaite à

Birsfelden, face à Starwings, sur lescore sans appel de 95 à 72. Après sesvictoires sur Fribourg et Monthey, quilui avaient valu de remonter au 8e rangdu championnat de LNA et de seretrouver en position de qualifié provi-soire pour la Coupe de la Ligue, Pullyse déplaçait chez le néo-promu Star-wings, autre prétendant à cette mêmequalification. Disons-le tout de suite,il n’y a pas eu photo. Les Bâlois ontpris un départ tonitruant pour menerrapidement de 10 points et atteindre lapause avec une avance de plus de 20points (53 à 32). C’est dire que Pullyn’a jamais été en position de l’empor-ter. Mais les Pulliérans n’ont pas fourniune mauvaise prestation. Ils ont sim-

plement été moins saignants que lorsde leurs dernières sorties et n’ont pasconnu la réussite insolente qui galvani-sait leurs adversaires, emmenés demain de maître par un Mike Coffinimpressionnant. Du côté de Pully,Thomas Kaiser a fourni une excellentepartie, sa meilleure peut-être sous lescouleurs pulliéranes. Pully a perdu unemanche, mais reste néanmoins placédans la lutte pour une place parmi les8 premiers. Mais une qualificationpassera nécessairement par un ou deuxexploits, ce dont les Pulliérans ont déjàdémontré qu’ils étaient fort capables.Peut-être sera-ce ce samedi 26novembre, pour la venue du leaderBoncourt à Pully (salle Arnold-Rey-mond, à 18 heures).

JMP

Les filles sontintouchables !

Basket féminin • Espérance Pully caracole en têtedu championnat. Match au sommet ce samedi à

la maison contre Elfic Fribourg.

E t de 8! Face à Uni Neuchâtel,Espérance Pully a engrangé sa 8e

victoire en autant de matches et cara-cole en tête du championnat de LNA.En battant les Neuchâteloises sur lescore de 90 à 71, les Pulliéranes ontfait l’essentiel, sans toutefois disputerune partie qui restera dans les annales.Le jeu proposé par les deux équipesn’atteignit pas des sommets, dans unesalle dont le sol, les panneaux et lescercles, n’ont rien pour favoriser lebeau jeu. Des rebonds bizarres, desballons qui ressortent du panier, unedéfense agressive d’Uni Neuchâtel ontsemblé perturber Espérance qui n’apas développé un basket de la qualitéhabituelle. Mais l’issue de la partie n’ajamais fait le moindre doute car, mêmesi elles n’étaient pas dans leur meilleur

jour, les Pulliéranes ont néanmoinsfourni une prestation honorable. Ellesont retroussé leurs manches et jouéavec sérieux, à défaut de panache,dominant leurs adversaires dans laraquette, tant en défense qu’enattaque. La capacité de chaquejoueuse, titulaire ou remplaçante, àscorer s’est révélée une fois de plus unavantage face à une équipe neuchâte-loise qui possède deux ou trois indivi-dualités intéressantes mais ne disposaitpas de suffisamment de ressources col-lectives pour vraiment faire tremblerEspérance. Gageons qu’il en ira autre-ment ce 26 novembre, pour l’affron-tement au sommet contre Elfic Fri-bourg (salle Arnold-Reymond, 15heures).

JMP

Pully dans le tour de promotion en LNARink hockey • Après avoir perdu contre les Uttigen Devils, Pully bat Juventus et

se qualifie pour le tour de promotion en LNA.

A près être passé à côté de son matchcontre Juventus, Pully avait à cœur

de se rattraper face à Uttigen Devils, etpourquoi pas de confirmer son magni-fique succès du 1er tour où ils l’avaientemporté sur le score de 3 à 1. Les chosespartirent sur les chapeaux de roue,puisque après une petite minute de jeu,Pully ouvrit le score, d’un tir lointainqui surprit le gardien bernois, peut-êtreun peu lent à rentrer dans son match.Uttigen Devils, quasiment certain departiciper au tour de promotion enLNA, n’allait cependant pas faire decadeau aux Vaudois et ces derniers com-prirent très vite qu’ils auraient à se battresur toutes les balles. Concédant l’égali-sation après 8 minutes de jeu, c’est sur lescore de 1 à 1 que les équipes rejoigni-rent les vestiaires pour la pause. Pausebienvenue pour calmer les esprits, lesPulliérans se sentant tout près de l’ex-ploit et les Bernois ayant à cœur de nepas concéder une deuxième défaite faceau même adversaire. En 2e mi-temps,Pully fut victime du numéro 7 de Utti-gen Devils: ancien joueur de LNA, dotéd’une excellente technique, et avec enplus l’expérience d’un vieux briscard, ilne quitta jamais la piste et finit par fairecéder les Pulliérans et c’est sur le score de4 à 1 que l’arbitre siffla la fin de la par-tie. Forcément déçus, les Vaudoisétaient déjà dans leur dernier match dela saison, le match retour contre Juven-

tus... Ils étaient encore à un point duparadis!

Premiers adversaires connusPremiers froids hivernaux pour cettedernière sortie de l’année.... Lesjoueurs à la grappe de raisins connais-saient les données du problème: en casde défaite, ce serait la Juventus qui leurvolerait la place tant convoitée dans letour de promotion. On savait Pullysupérieur, mais on savait égalementque cette jeune équipe passe parfois àcôté de son sujet, et se met dans dessituations plus que périlleuses!Surprise d’avant-match: une centainede spectateurs qui avait sorti dou-dounes, gants et écharpes pour venirsoutenir Pully. Il est vrai que Juventuscomptait pas mal de supporters égale-ment.... Si l’air était froid, l’ambiancepromettait d’être chaude.Comme souvent, on vit les banlieu-sards lausannois entamer le match defaçon très concentrée, mais cette foisc’était pour imposer sa manière dejouer et non pas pour simplementcontrer l’adversaire. Après 2 minutesde jeu, Dutoit trompait pour une pre-mière fois le gardien montreusien,doublant la mise 5 minutes plus tard.Juventus tenta alors d’installer un jeuoffensif, mais infructueux, l’équipelocale pratiquant un excellent jeudéfensif et pouvant compter sur son

gardien Oberson, qui avait encaissé 6buts une semaine auparavant et quitenait à garder sa cage vierge. Passé cetépisode de domination territoriale,Juventus recula et c’est sur des actionscollectives que Pully marqua encorepar 2 fois avant la mi-temps. Tout lemonde se mit au chaud pour unedizaine de minutes et ce n’est encorepas totalement libérés que Pullyentama la 2e mi-temps. Mais voilà, il ya des jours avec et des jours sans, et cevendredi soir, pour Pully c’était un jour«avec», notamment pour Chollon quitrompa par 4 fois le gardien de laJuventus. Et c’est sur le score sans appelde 8 à 0 que Pully pouvait fêter offi-ciellement sa participation au tour depromotion en LNA. Pour ce tour de promotion, Pully connaîtdéjà 4 de ses futurs adversaires: UttigenDevils, Weil am Rhein, Dornbirn(meilleures équipes de LNB), Diessbach(dernière de LNA), reste encore unadversaire à désigner, le championnat deLNA n’étant pas encore terminé etl’avant-dernière place étant encore àprendre. A noter que Montreux n’est pasencore tiré d’affaire...Dans l’immédiat, Pully affronteraMünsingen ce samedi en terre bernoisedans le cadre de la Coupe Suisse et onpeut espérer qu’on retrouvera Pully auprintemps dans cette compétition.

LR/(comm)

Football Lutry

Erratum - Dans le cadre du match Lutry-Concordia, alors que Concordiamenait 1 à 0, le match à bien été arrêté à la mi-temps. Contrairement à cequi a été publié dans Le Régional, aucun spectateur n’est entré sur le terrain.Il y juste eu altercation verbale. Le FC Lutry à fait recours. Une enquête esten cours.

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E ncore un lecteur qui critique lagestion des finances communales

de Blonay

Blonay en questions ?A la fin de ce mois notre autorité déli-bérante va probablement reconduire letaux d’imposition, sûre d’œuvrer pourle bien de la bourgade.Comme le reflet des débats est portétardivement à la connaissance de lapopulation, le travail de nos édiles sefait en vase clos!Comment se fait-il que la dette com-munale passe de 2001 à 2004 de Fr.16’000’000.- à Fr. 34’000’000.- ???L’impôt sur les revenus en 2004 accuseune baisse de Fr. 1’900’000.- (comptepage 3)???Durant cette période la Municipalités’octroie une augmentation de 40%de traitement, alors que le personneldoit se contenter du salaire au mérite?De plus, des responsables s’engagentdans des dépassements de dépensessans se référer au Conseil communal (remonte pente des Motalles).Que se passe-t-il avec la nébuleuseSociété communale de l’ilot du Centrerégulièrement alimentée par des fondspublics. Aucune transparence, si cen’est que confidentiellement entre lesadministrateurs conseillers munici-paux et membres de la commission deGestion. Pour le contribuable (ber-nique ) de savoir quelque chose, payeet tais-toi les amis s’en occupent!Chers contribuables des bonnes nou-velles vous attendent:- Paiement du dépassement financier

du remonte pente des Motalles?- Participation au trou financier des

abattoirs de Clarens?- Participation augmentée de la nou-

velle péréquation cantonale à plusd’un million!

Quelles charges va-t-on laisser auxfutures générations et nouveaux arri-vants. Ne devient-il pas scabreux des’établir à Blonay, Commune la plusendettée par habitant après Veveypour le district.

Philippe DulexBlonay

OGM: l’esclavage alimentaireBillet UDC

d’engrais produits par le même géantde l’agrochimie. Auquel ils sont tenusd’acheter chaque année des semencesque tout paysan normal conserved’une année sur l’autre. Même les trèsgrands exploitants américains n’ontpas les moyens juridiques de secouer lejoug de Monsanto.Il est un principe de précaution quinous incite à ne pas jouer aux appren-tis sorciers avec des plantes dont on neconnaît ni l’évolution ni la compatibi-lité avec les plantes communes sousnos latitudes. Sommes-nous menacésde famine pour prendre de tels parissur notre propre évolution? Sansmême parler santé, rendement,recherche ou écologie, il est un pointsur lequel une communauté libre etsouveraine ne peut pas tergiverser : sondroit et son pouvoir de décider cequ’elle veut produire sur son sol, tra-duit entre autres par la faculté d’assu-rer le renouvellement de ses récoltessans devoir en demander la permissionà une société privée établie à Saint-Louis, Missouri.

Fabienne DespotPrésidente UDC, Vevey

L ’évocation de Monsanto et desorganismes génétiquement modi-

fiés (OGM) appelle une image qui n’aqu’une dizaine d’années: celle de porcsen train de crever de faim devant unemontagne de maïs, dans la Serbie sousembargo. Habitués à une nourriturede synthèse à base de cadavres, cesmalheureux animaux ne pouvaientplus survivre avec une alimentationnaturelle! C’est ainsi que ce pays devieille tradition agricole avait brutale-ment découvert qu’il s’était rendudépendant de l’étranger pour éleverson propre bétail sur son propre sol.Le parallèle avec les OGM est évident.L’introduction de ces organismes dansun pays équivaut à remettre son agri-culture pieds et poings liés à desconsortiums agro-alimentaires. Il suf-fit d’observer la férocité de Monsantoet la teneur de ses contrats de ventepour effacer tout doute. Ces contratstiennent d’un pacte avec le diable. Lespaysans qui s’y frottent n’ont guère dechances d’en sortir, se voyant interditsde faire des provisions de grain et de lesvendre, devant appliquer rigoureuse-ment les programmes d’herbicides et

La volonté des politiquess’accorde-t-elle avec le passé récent?

Billet de l’Union Pulliérane

incontournable.En effet, de nos jours, que ferions-nous sans l’électricité, sans cette éner-gie qui régit pratiquement tous lesactes du quotidien par l’intermédiairesdes ordinateurs, des transportspublics, des distributeurs en tousgenres, des différents types d’émet-teurs, de cartes, d’appareils de toutessortes, etc.?Laisser les investisseurs privés gérer,administrer, contrôler et rentabiliserles réseaux électriques présente unemenace incontestable, car le réseau quireprésente généralement deux tiers dela facture finale d’électricité pourraitfaire l’objet d’une surexploitation etd’entretiens minimaux afin d’accroîtreles marges bénéficiaires, puisque lescoûts pour transporter 1 kilowatt-heure sont infimes.Il faut savoir raison garder pour éviterdes lendemains qui déchantent etréfléchir sérieusement avant d’ouvrirla boîte de Pandore. Il y a seulementtrois ans, le peuple dans sa grandesagesse avait confirmé ses réticences às’élancer dans la brèche. Aujourd’hui,une majorité des politiciens veut for-cer le destin arguant du fait que notrepays doit s’aligner sur ses voisins. Est-ce bien raisonnable?

Remo Kuonen

L e marché est un mécanisme extra-ordinaire qui permet à de nom-

breux secteurs de fonctionner demanière tout à fait appropriée et béné-fique pour tout un chacun. Mais cer-tains produits doivent éviter laconfrontation entre l’offre et lademande sous peine de perte deconfiance, de diminution de la qualitédu service et de la sécurité de l’appro-visionnement. Le prix n’est pas tou-jours la seule valeur de référence,contrairement à ce que d’aucuns esti-ment.De nombreuses expériences à l’étran-ger, notamment aux Etats-Unis, quisont les champions du libéralisme, enGrande-Bretagne et même dans lespays scandinaves ont montré que desdomaines indispensables au bon fonc-tionnement des collectivités méri-taient, pour le moins, un effort indé-niable de la part du consommateur,aussi bien du point de vue de ladépense consacrée à l’obtention duproduit que de celui d’une consom-mation dans l’esprit du développe-ment durable. Certes, on peut discuterlonguement sur le choix des secteurs àmaintenir dans les mains des pouvoirspublics, mais il y en a quelques-uns,comme l’électricité ou la distributionde l’eau, pour lesquels cela semble

Moratoire sur les OGM: votons OUI par précaution

Billet des verts

culteurs et agricultrices ont signés unedéclaration «Pour une production sansOGM».La majorité des consommateurs et desproducteurs suisses - des sondages l’at-testent - ne sont pas prêts, à suivre lesconsommateurs et les agriculteurs amé-ricains. Ces derniers sont devenus pourla plupart dépendants de l’industrieagrochimique qui leur vend non seule-ment les semences transgéniques maisencore les herbicides et insecticidesnécessaires à leur culture. En 1996, parexemple, l’entreprise chimique améri-caine Monsanto mettait sur le marchéles premières semences de soja transgé-nique: un soja résistant à l’herbicidefabriqué par la firme. Neuf ans plus tard,90 % du soja planté aux Etats-Unis esttransgénique, et la vente de l’herbicideun marché très lucratif. Les sols sont encontre partie durablement pollués...Accepter un moratoire sur les OGM estindispensable: une réflexion s’imposeface à des craintes justifiées et des choixirréversibles ainsi que face à l’oppositiondes milieux concernés. Il s’agit pourl’instant uniquement de l’applicationd’un principe de précaution.

Thérèse BurnierLes Verts, Cully

L’initiative populaire fédérale «Pourdes aliments produits sans manipu-

lations génétiques» demande un mora-toire de cinq ans sur l’utilisation d’orga-nismes génétiquement modifiés dansl’agriculture: cinq ans pour réfléchir etrépondre aux différentes questionsencore sans réponses.Cette initiative est soutenue par unetrentaine d’associations s’occupant deprotection des consommateurs et deprotection de l’environnement. Toutesles organisations paysannes du pays:l’Union suisse des paysans, IP Suisse, Biosuisse, Uniterre etc., ainsi que la quasi-totalité des chambres d’agriculture can-tonales la soutiennent également. C’estdire les craintes que l’introduction dèsdemain de culture d’OGM suscite...Ces craintes résident notamment dansle fait qu’on ne peut pour l’instantgarantir concrètement la coexistence decultures avec et sans OGM: le pollen desplantes ne s’arrête pas aux limites desparcelles... Or de nombreux agriculteurssuisses travaillent pour des labels quiexcluent l’utilisation des OGM.Quelques communes vaudoises du pieddu Jura comme d’autres communes enSuisse et en Europe se sont du reste déjàdéclarées «sans OGM»: tous leurs agri-

C e lecteur critique la gestion par lesélus des problèmes d’insécurité à

La Tour-de-Peilz.

Des autorités «sans envergure»Le dernier conseil communal de la Tourfut intéressant. Que nous apprend-il?Qu’une fois de plus, un jeune a étéagressé et racketté dans notre com-mune.Une partie du Conseil Communaldemande: que compte faire la Munici-palité pour garantir la sécurité desenfants? Des mesures immédiates doi-vent être prises. Si la Municipalitétrouve des solutions immédiates, ellepourra en faire profiter Mr Sarkozi,qui lui, en a vraiment besoin.Une autre partie du Conseil préconisela création d’une commission perma-nente, qui permettrait de mettre enplace des solutions, afin de revenir à unclimat de sécurité.Pourtant, il y a assez de groupes : ani-mation jeunesse, cellules de préven-tion au sein de la police et la Commis-sion scolaire. Autant d’infrastructuresdont les résultats ont montré l’ineffica-cité à gérer les problèmes de violencedans cette Commune.Que peut m’inspirer toutes ces chosesdites? Que depuis des années et desannées, la Commune de La Tour,

Courrier des lecteurs

«grâce» à ces différentes Municipalités,sans vrai programme, a laissé pourrir lasituation, par le seul fait d’attendre devoir pour voir. C’est vrai qu’ici encore,c’est une nouvelle fois le cas! Le débataura bel et bien lieu, car la motion a étéprise en considération: bravo! Oh! par-don! Je m’enflamme! J’avais oubliéqu’une commission se prononcera surl’opportunité ou non de créer unenouvelle commission, permanentecelle-la, afin de lutter contre l’insécu-rité et les incivilités.Mesdames, Messieurs les élus, vousqui êtes dans tous ces Conseils Com-munaux et Municipaux, vous qui avezla confiance d’une grande partie de lapopulation, n’êtes-vous pas honteuxde vous montrer sous un tel jour?Triste et sans envergure. Vous êtes de plus en plus ridicules,avec vos «attendre de voir pour voir».Vous vous noyez dans une goutted’eau et vous perdez votre crédibilitéau fil du temps.Les jeunes, qu’ils soient «bons ou mau-vais» ne peuvent plus vous respecterquand vous leur renvoyez une telleimage .Les plus «mauvais» n’ont rien àcraindre de vous Messieurs: même sivous rapatriez toutes les polices ducanton, le temps que vous preniez une

décision, fera qu’ils auront tout le loi-sir de faire brûler la gare de La Tour-de-Peilz !... Sortez de vos murs, enlevezvos œillères! Regardez autour de vous,et finalement insufflez, aux Boélands,un sens civique et civil qui leur per-mettra une nouvelle prise deconscience .Je vous en prie, ne vous gargarisez plusde vos réussites incomplètes. Oubliezvos partis politiques qui vous étouffentet vous réduisent au rôle de potiche. Lejour où vos chœurs, fanfares, troupesde théâtre et autres sociétés auront unemoyenne d’âge rajeunie, peut-êtrealors, aurez-vous trouvé la solution àvos problèmes.Mais ne sera-t- il pas trop tard?

Michel BonvoisinLa Tour-de-Peilz

Les jeunes du PS de Lutrys’expriment. La parole à Juliette.

Billet socialiste

scolaires. A la Petite-Corniche, notamment, lebus n’est pris que par deux élèves enraison d’un horaire inadapté.Il faut être davantage à l’écoute de lapopulation, confrontée quotidienne-ment avec ces difficultés, afin de trou-ver ensemble des solutions. S’investir pour le citoyen, c’est luidémontrer qu’il peut compter sur uneinstitution, indépendamment de sacouleur politique. Un fil conducteurdoit réunir et mettre d’accord tous lespartis afin de donner, quoi qu’il arrive,la priorité aux personnes, à l’êtrehumain.

Juliette NAPPIMembre du Parti socialiste et

des indépendants de gauche de Lutry

A ujourd’hui, la section socialistede Lutry se rajeunit avec l’arrivée

de nouveaux membres. Ceux-ci ontdes idées claires et nouvelles, en sebasant sur les trois principes que sontl’équité, la solidarité et l’union, afinque ces mots deviennent un messagefort pour notre communauté.Personnellement, je pense qu’auniveau communal, cantonal ou fédéralon doit davantage s’orienter vers unepolitique axée sur la famille. Or, de nosjours, divers problèmes touchent celle-ci, comme le prix des logements, lesallocations familiales ou la mauvaisecoordination entre les horaires sco-laires et ceux des parents. Un exempleconcret pour Lutry serait l’améliora-tion des heures de passages des bus

Suède

Marché de Noël - L’Eglise suédoise en Suisse, organise depuis 30 ans un marché de Noël reproduisant les traditionsscandinaves. Il a traditionnellement lieu le 1e week-end de décembre. Il se tiendra au Centre paroissial d’Ouchy, che-min Beau Rivage 2 à Lausanne le samedi 3 décembre de 11h à 18h et le dimanche 4 décembre de 11h à 17h30. Lesdeux jours, La Sainte Lucie (fête 13 décembre)et sa suite arriveront à 16h30.

La Tour-de-Peilz

L’art peut-il nous reconduire au cœur de nous-mêmes? La réponse est sans doute affirmative. Mais le conférencier,Bernard Blatter, ancien directeur du Musée Jenisch de Vevey, touché profondément par l’art, quelles que soient sesformes, y apportera une réponse enrichie par une longue expérience, dans le cadre de «Connaissance 3», à l’Aula ducollège Courbet, La Tour-de-Peilz, lundi 8 novembre, à 14 h30. Prix d’entrée: Fr. 10.-.

Avent - Le Chœur «Acratopège» sera en concert dimanche 27 novembre, 1er dimanche de l’Avent, en l’Eglise de LaTour-de-Peilz à 17h. Le concert sera suivi du feu de l’Avent au port, avec participation du Chœur.

People14 Jeudi - vendredi 24 - 25 novembre 2005 - No 301


Il donne sa langue au Chat...Rencontre • Philippe Geluck et Le Chat ont fait halte à Lausanne.

Philippe Geluck, on le voit partout. Leplus Français des Belges est en quasi

squat sur la TV, tant chez Drucker quechez Ruquier, la semaine que le dimanche.Il suffit d’ouvrir le poste et hop, le voilà.Quant à son, «Chat», le voilà en passe dedevenir universel à tout juste 22 ans!De passage chez Payot à Lausanne pourla signature de son dernier album «LeChat a encore frappé», éd. Casterman,Philippe Geluck a retrouvé son vieuxpote, Jean-Charles Simon et pris uneheure pour déguster des filets de percheen compagnie du dessinateur Sen. LeRégional lui a proposé un jeu de ques-tions-réponses, auquel il s’est très aima-blement soumis. Mieux encore, il a offertun portrait de son chat à nos lecteurs.

Le Régional (LR)Dessinateur, comédien, homme de radio etde télévision, concepteur d’une giga exposi-tion, supermarketeur de la marque «LeChat», voyageur, d’où vous vient cettesuper activité médiatique et de marketing?

Philippe Geluck ou Le Chat (PG/LC)J’ai toujours eu besoin de mener plu-sieurs activités de front, ceci dès l’en-fance. Lorsque j’étais comédien jecontinuais de dessiner, et faisait parallè-lement de la TV ou de la radio ou lesdeux. Quant à l’homme de marketing,non. Je dirais plus simplement que j’ar-rive à me vendre et que je suis le pre-mier surpris pas l’enthousiasme suscitépar ce que je fais mais surtout par LeChat qui trouve résonance auprès detous les publics.

LR: Mais comment vous situez-vous? Entre-prise familiale, PME ou industrie de gros?PG/LC: J’ai deux collaborateurs admi-nistratifs à plein temps et un comp-table, disons que je suis une petiteentreprise qui génère de l’emploi!

LR: Outre l’homme d’affaires, où vous

sentez-vous le plus à l’aise? En dessina-teur, en comédien, en animateur ou enMatou-vu?PG/LC: En homme à tout faire! Cecidit, si un seul choix m’était permis, jesuis d’abord dessinateur, mais heureu-sement, je n’ai pas ce choix à faire

LR: Vous vous dites «fonctionnaire du gag»,est-ce à dire que le gag vous est aussi naturelque l’œil sur l’horloge chez les fonctionnaires?PG/LC: Non, cela veut dire que je mesuis imposé des horaires. Mais ils sontplus longs que ceux de l’Administration...

LR: Vous aviez un personnage, le Dr. G.qui prodiguait ses bons conseils à la radioet dans les journaux, qu’est-il devenu?PG/LC: Il a été radié de l’ordre desmédecins. Il l’a d’ailleurs bien cherché àexercer sans diplôme. Les pharmaciensn’y sont pas étrangers, lance-t-il à JCSimon qui publiait ses interviews dansle journal des pharmaciens.

LR: Une rumeur dit que Dr. G ademandé Dr. Ruth en mariage?PG/LC: Oui, puis il a laissé tombé sedisant qu’une sexologue n’est pas forcé-ment un bon coup!

LR: Pensez-vous mettre un jour Le Chaten musique? En dessin animé?PG/LC: Oui, je travaille actuellementsur un projet avec France 2 pour un 6,30minutes hebdomadaire où nous inter-viendrions tous les deux Le Chat et moi.

LR: Vous ne vous énervez que rarement,du moins en public. On vous a vu passerdu fou du Roi un brin agitateur dans desémissions satiriques, au gentil co-anima-teur qui se remarque pour son« tout lemonde il est beau, tout le monde il estgentil», seriez-vous devenu le MichelDrücker de la BD?PG/LC: Non! C’est la première foisqu’on me dit cela. Non dans mes pres-

tations. Je suis comme une guitare àplusieurs cordes et j’en joue selon lelieu. Chez Drucker, oui je suis gentilcar l’environnement est festif, convivialet j’ai parfaitement conscience d’êtredans une émission tout public. Mais jen’ai rien laissé de ma corrosivité. J’aimefaire vibrer d’autres cordes et peut allervers du très pointu... J’ai envie de tou-cher toutes sortes de gens sans m’enfer-mer dans un seul genre. Je veux encoreessayer de vous surprendre. Bien sûr, jepeux lancer des horreurs, mais je ne suispas un adepte des provocs de salon. Lemeilleur juge est toujours soi-même etj’ai appris très jeune à faire le bilan dechaque journée. Et puis, (sourire) jesuis beaucoup moins distrait queMichel Drucker!

LR: Vous déjeunez aujourd’hui avec Sen,le père du Chien. Le Chat rentre-t-il sesgriffes ou pourrait-il être un ami duChien?PG/LC: Je le dirai lorsque j’auraidécouvert tous les travers du Chien.

LR: Dans nombre de métiers mais surtoutles médias, la concurrence rend les gensféroces, comment expliquez-vous cettegentillesse ou amitié entre dessinateurs?PG/LC: La concurrence me rendadmiratif, je ne connais pas la jalousie

LR: Pensez-vous que Le Chien puisse unjour devenir aussi célèbre que Le Chat ourestera-t-il, selon vous, une pâle copied’un félin unique?PG/LC: Peut-être, en tous les cas, pourl’instant, je suis très surpris de décou-vrir un chien qui parle.

LR: Est-ce qu’un chat est plus écologiquequ’un chien?PG/LC: Oui, car chez les chats il n’y apas de chihuahua et de St. Bernard...Vous imaginez la différence de taillepour le bac...

LR: Vous qui êtes plutôt anti-mondia-liste, pensez-vous qu’un Chat mondialpuisse apporter une meilleure penséeunique que celle de Bush?PG/LC: (hésitation), oui, oui car il neveut pas être le maître du monde.

LR: La gigantesque exposition parisiennedes 20 ans du Chat a connu un succèsénorme. Elle devait venir à Genève est-ceencore d’actualité?PG/LC: C’est mon rêve, mais pourl’instant on n’a pas trouvé d’endroit, deMusée ou de salle assez grand. Nousavons été à Bordeaux avec une structureplus petite, je garde donc espoir quecela puisse se faire à Genève et suisouvert à toute proposition...

LR: Philippe Geluck, qui ou que seriez-vous si vous étiez:Une gourmandise?Une langue de chatUne ville?Cha-monixUn autre homme?Zorro!Un autre animal?Un cheval, pour Zorro...

Une peur?Bleue en hommage aux StroumpfsUne perversité?Ma langue au chat ou chat fourré...Un idéal?FémininUn plaisir?Le rireUn autre dessinateur?Reiser, et ce n’est pas parce qu’il estmort mais j’aime ce qu’il a fait

LR: Le Chat aurait-il fait un bon Shadock?PG/LC: Non, il les aurait croqués.

LR: Le verriez-vous en marionnette chezPPDA.PG/LC: Non, il a horreur de se fairemanipuler.

LR: Si la Geluckomania s’arrêtait d’uncoup, seriez-vous prêt à vivre une autre vie?PG/LC: Oui, depuis longtemps. Jeserais peut-être un peu désoeuvré, maisje m’y prépare depuis si longtemps quec’est devenu «En attendant Godot»...

Propos recueillis par Nina Brissot

Cette semaine dans son talk show diffusé sur les six télé-visions régionales, «C’est pas facile», Ivan Frésard reçoitDaniel Rossellat. Le président du Paléo planche actuelle-ment sur l’avenir de son festival, notamment sur la placequ’y tiennent les jeunes, l’environnement et la préven-tion. Il vient aussi de collaborer au livre de Pierre-LouisChantre, «Paléo, au cœur de la légende» (Ed. Favre).

- Alors, c’était pas facile l’enregistre-ment de l’émission d’Ivan Frésard?- Ce n’était pas difficile non plus. Ce n’estpas un guet-apens!

- Préférez-vous pardonner, oublier ouignorer?- Pardonner. Je n’ai pas souvent besoin dele faire mais le pardon permet de dépas-ser le problème, de construire du nouveau.

- Préférez-vous aimer, être aimé ou laprudence?- Aimer et être aimé car c’est un échange,un partage. Je trouve ça agréable et mêmeparfois euphorisant.

- Préférez-vous le jour, la nuit ou le clairobscur?- Le jour et la nuit même si je suis plutôtdu soir que du matin. Ce qui me déplaît,c’est la nuit en plein jour avec brouillard etnuages noirs.

- Après trente ans de Paléo, n’êtes-vouspas un peu vieux pour diriger un festi-val surtout fréquenté par les jeunes?- Aussi longtemps que j’ai envie demusique, je suis encore à ma place. C’estune question d’état d’esprit.

- Quelle a été votre pire galère?- Quand Oasis a quitté la scène après 22minutes de concert. Ça a été une angoissetotale. Je suis allé discuter avec le groupemais ils n’ont pas voulu revenir. Je les aibloqués dans leur loge jusqu’à ce que le

dernier spectateur soit parti, à 4h du matin.

- Quel est le dernier disque que vousavez acheté?- «Aerial» de Kate Bush. Je voulais voir àquoi ressemblait son retour après plus dedix ans de silence.

- Quel est votre plus beau souvenir culi-naire?- C’était hier soir chez Rochat, à Crissier. J’aimangé de la chasse. La cuisson et la sauceétaient parfaites. J’en ai encore le souvenirsur les papilles et dans les pupilles!

- Qu’est-ce qui vous fait rire?- D’observer les gens. La réalité dépasseparfois la fiction...

- Comment faut-il s’y prendre pour vousséduire?- Commencer par sourire et aussi être pas-sionné, avoir envie de partager.

- Vous travaillez avec des bénévoles etne publiez pas les comptes de Paléo.Qu’avez-vous à cacher?- Ben, on n’est pas coté en bourse, on n’apas de bénéfices à distribuer à des action-naires. Mais les budgets sont divulguésdans la presse.

- Une soirée de cauchemar pour vous,c’est avec George Michael qui claironneêtre votre amant, une nuit chez les flicsqui vous prennent pour le dealer deCourteney Love ou une scène de

Daniel Rosselat:«J’ai enfermé le groupe

Oasis dans sa loge»

ménage avec votre femme qui vousreproche de fréquenter des rock starspeu recommandables?- (Rires). Le dernier cas a peu de chancede se présenter. Une nuit au poste seraitmon cauchemar.

- Bill Clinton squatte la scène avec sonsaxo au milieu d’un concert à succès.Comment réagissez-vous?- ça dépend de la réaction du public. C’est luiqui se chargera de le virer s’il le souhaite.

- Comment gérez-vous votre notoriété?- C’est une gloriole éphémère et très rela-tive qui ne me prend pas la tête même sic’est plutôt agréable en général.

- Si vous étiez un habitat, lequel serait-ce?- Une vieille ferme rénovée parce que ça aune âme et que c’est un lieu chaleureux.

- Franchement, toute cette fumette àPaléo, ça ne vous fait pas tousser?- (Rires). Non, je n’ai pas de problème avecça. Je ne juge pas mais quelqu’un qui atrop bu peut aussi se montrer pénible!

- Que détestez-vous dans votre métier?- Gérer les espoirs déçus. Par exemplequand je dois remplacer un artiste au der-nier moment ou lors de conflits difficiles,comme ceux qui sont survenus entre deuxartistes qui veulent tous deux passer enpremière partie.

Propos recueillis par Nathalie Thurler

Dans notre région, «C’est pas facile», avec Daniel Rochelat, sur :

TVRL Vendredi 25 novembre de 18h30 à 1h30, toutes les heures. • Samedi 26 novembre de 9h30 à 15h30, toutes les heures.

Ici TV Vendredi 25 novembre de 19h30 à 1h30, toutes les heures. • Samedi 26 novembre de 12h30 à 16h30, toutes les heures.

www.cestpasfacile.com

Jean-Charles Simon, Sen et Geluck découvrant «Le Chien» dont Sen a offert un original àPhilippe Geluck. Photo: Jean-Charles Fornassier


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L ors d’un précédent article, j’aibrièvement expliqué les

conséquences fiscales de l’acqui-sition de fonds de placement.Il est cependant un fonds qui faitexception aux principes qui yétaient décrits : il s’agit du fondsde placement immobilier en pro-priété directe.Ce fonds, comme son nom l’in-dique, ne place ses avoirs quedans des biens immobiliers qu’ildétient en nom propre et non autravers d’autres sociétés (SI parexemple). Pour l’administration, ila fallu concilier deux principes fis-caux : soit celui de l’impositiondes immeubles à leur lieu desituation et celui de l’impositiondes parts dans ces fonds au lieu

Fiscalité: Imposition des fondsde placement immobilier

de résidence du contribuable.En l’occurrence, pratiquement ilest impossible d’imposer uncontribuable sur les centaines defors secondaires où se trouventles immeubles pour la ou lespart(s) qu’il détient. C’est la raisonpour laquelle il a été décidé queles fonds de ce type seraientimposés pour eux-mêmes, ledétenteur des parts étant ainsilibéré de toute imposition tantsur le revenu que sur la fortune.Cela ne concerne à ce jour, à maconnaissance, que les parts Sol-valor. En outre, la nouvelle Loi surles placements collectifs en pré-paration devrait poursuivre cettepratique selon les recommanda-tions des experts.

L’impôt sur le bénéfice de cefonds de placement est relative-ment faible en comparaison àcelui des personnes physiques,au contraire de l’impôt sur la for-tune. On constate dès lors quec’est généralement à partir d’uncertain investissement que le jeu(fiscal) d’un transfert d’une partiede sa fortune dans ce genrefonds en vaut la chandelle.Il est bien évidemment fait abs-traction ici de l’évolution ducours du titre, élément à ne sur-tout pas négliger dans ses calculs.

Bernard JahrmannExpert-comptable diplômé

Fiduciaire Michel Favre SALausanne

Q uestion d’un lecteur: Si jevends un terrain à construire

et que je réinvestis l’argent dans maferme, dois-je payer un impôt sur legain immobilier?

La réponse à cette question esten principe affirmative.En effet, la Loi d’impôt cantonalepermet de différer l’impositionnotamment en cas d’aliénation del’habitation ayant durablementet exclusivement servi aupropre usage de l’aliénateur,dans la mesure où le produit ainsiobtenu est affecté, dans un délaiapproprié, à l’acquisition ou à laconstruction en Suisse d’une habi-

Gain immobilier et réinvestissementtation servant au même usage.Dans le cas d’espèce, il appertqu’il s’agit d’un terrain àconstruire dont on ne peut vrai-semblablement prétendre qu’ilétait jusque là destiné à l’habita-tion du lecteur.Dès lors, les conditions d’unreport ne semblant pas être rem-plies, le gain immobilier résultantde la vente de la parcelle serasoumise à l’impôt.Le réinvestissement du produitde la vente dans la ferme pourrapeut-être, dans une certainemesure, être déduite du revenuimposable du lecteur au titre defrais d’entretien d’immeuble. Sui-

vant la situation, cette opérationpourrait s’avérer même béné-fique, fiscalement parlant.Demeurent cependant réservéesles dispositions relatives à l’alié-nation totale ou partielle d’unimmeuble agricole ou sylvicolequi permettent, dans certainessituations, de reporter l’imposi-tion si le produit de la vente estréinvesti dans un immeuble deremplacement (acquisition ouamélioration), ce qui ne sembletoutefois pas être le cas ici.

Bernard JahrmannExpert-comptable diplômé

Fiduciaire Michel Favre SALausanne

P our la 4e fois depuis 1999, laChambre vaudoise immobi-

lière et la Société vaudoise desrégisseurs, en collaboration avecla Fédération romande immobi-lière, ont fait réaliser une enquêted’opinion. Confiée à l’Institut MisTrend et menée auprès des loca-taires vaudois et romands ellevisait à cerner l’évolution de laperception des locataires deleurs conditions de logements etde leurs relations avec leurbailleur.Les résultats de ce sondagedémontrent que, malgré la per-sistance de la pénurie sur le mar-ché du logement et les difficultésde réviser un droit du bail donttout le monde s’accorde pour-tant à considérer qu’il n’est plusadapté aux besoins actuels, leslocataires sont globalementsatisfaits de leur sort. Contrairement à certaines idéespréconçues relatives à une pré-

Locataires romandsEtude de satisfaction • 91% des locataires se disentglobalement satisfaits de leurs conditions de logement.

tendue détérioration des rela-tions bailleurs-locataires, lesconclusions de l’enquête 2005 serévèlent sensiblement lesmêmes que celles des annéesprécédentes. Quelques donnéessont particulièrement significa-tives: • 90% des locataires se déclarent

globalement satisfaits de leursconditions de logementactuel.

• Plus de 75% des locatairesconsidèrent que le rapportqualité prix des logements estcorrect, alors qu’ils ne sont que5% à estimer que les prix sontbeaucoup trop élevés.

• Seuls 8% des locataires ontsubi une hausse des loyers en2004.

• 56% des locataires ont très ouassez envie de devenir proprié-taires alors qu’ils n’étaient que48% deux ans plus tôt.

CVI

U ne étude portant sur 1’500ménage suisses montre que

les ménages pourraient baisserde 40% en moyenne leurconsommation de courant élec-trique. C’est l’Agence suisse pourl’efficacité énergétique [S.A.F.E.]qui publie ces résultats.

L’analyse des données issues des1500 ménages donne des résul-tats parfois surprenants, parexemple:1. Le potentiel d’économies

d’électricité se situe aux alen-tours de 40% en moyenne.

2. La part occupée par l’éclai-rage - 21% - est deux fois plusimportante qu’on le pensaitjusqu’ici.

3. Environ 60% des ménages seplacent sur une échelle allantde A (économes) à G (gas-pilleurs), par analogie avecl’étiquette énergie pour lesappareils ménagers des caté-gories C et D.

4. Les principales économiesd’énergie réalisables dans lesménages concernent leséchage du linge, la congéla-tion et l’éclairage. Dans cesdomaines, on peut déjà réali-ser d’importantes économiesavec de petits investisse-ments et de modestes chan-

EnergieEnquête • Les ménages pourraient économiser40% de leur électricité.

gements de comportement.5. L’étude confirme les énormes

potentiels d’économies réali-sables à travers la modernisa-tion des chauffages etchauffe-eau électriques.

6. Globalement, les économiesréalisables dans les 1500ménages examinés s’élèventà 3 millions de kilowattheures(kWh). Cela représente enmoyenne 2000 kWh parménage, soit une économiefinancière d’environ 400francs.

Pour le consommateur, la SAFE aimaginé un guide multimédiasur la consommation d’électri-cité dans les ménages. Une bro-chure, «Energybox» a été distri-buée à 150’000 ménages. Il estaussi publié en ligne souswww.energybox.ch et proposeun test rapide et son analyse per-mettant d’améliorer sa consom-mation. Il est également pos-sible de consulterwww.topten.ch qui indique lesappareils les appareils les plusefficaces tant le plan énergé-tique, que dans le domaineménager, bureautique ou élec-tronique de divertissement.

LR

L a Foire suisse «Maison etMinergie» organise à Berne

son 11e séminaire d’automne. Ilse tiendra au Centre des Congrèsle 1er décembre prochain de08h30 à 16h30. S’appuyant sur lapénurie imminente des res-sources l’axe du séminaire vise laquestion: A quels prix faudra-t-ils’attendre lorsque le pic dupétrole sera franchi? C’est le vice-directeur de l’Office fédéral del’énergie, Michael Kaufmann quiprésentera la nouvelle stratégiede la Confédération et des Can-tons en matière de bâtimentsMinergie. Scientifiques et entre-prises se succéderont pour pré-senter des solutions et des déve-loppements avec des exemplesarchitectoniques.

Minergie RomandeCe même jeudi, 1er décembre de

09h45 à 12h30 dans la salle 4 duCentre, l’agence romande Miner-gie proposera «Réalisations debâtiments Minergie sous laloupe». Différents intervenantss’exprimeront, dont P. Tillmannsqui, en introduction présenterale marché Minergie, ses exi-gences et les coûts qu’ilengendre. Les architectes PatrickChiché et Lucien Keller enchaî-neront avec les immeubles desannées 60-70, les autres thèmesétant, Immeuble locatif neuf VSpar A. Girardet, Villa des années50 par Mme Gaillard et villaneuve avec isolation renforcéepar Joël Fournier. Inscriptions au026 321 53 25 [email protected]. gratuit

RhenergieLe lendemain, 2 décembre de09h30 à 13h le réseau trinational

européen Rhenergie organiseune conférence intitulée «Tech-nologies d’énergie du futur dansdes bâtiments en Europe».Encouragé par l’Union Euro-péenne ce réseau initie dans larégion du Haut Rhin, des activitéscommunes dans les domainesde la technique et de la gestionde l’énergie et des constructionsdurables. Les partenaires sont laHochschule Offenburg , l’InstitutNational des Sciences appli-quées de Strasbourg et la Fach-hochschule beider à Bale. Leréseau a pour objectif unecoopération renforcée et la miseen place d’un curriculum qui per-mettra aux étudiants de profiterdes points forts des institutionspartenaires. Inscription unique-ment par mail à [email protected] Prix 50.- frs.

nb

Bâtiments MinergieSéminaire d’automne • le 1e décembre à Berne.

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de Vernayaz et cinq communesvalaisannes, les Services indus-triels lausannois vont produire del’électricité verte grâce à la futureéolienne la plus performante deSuisse. Erigée à Collonges en

Lausanne dans le ventValais, elle mesure 100 mètres etsa puissance peut atteindre 2 000kW. Cette gigantesque hélicepermettra aux SI de la ville demultiplier par six sa productiond’énergie renouvelable. Ce cou-rant sera disponible d’ici à la finde l’année. N. Th



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Vente immobilièreCHALET DE 3 LOGEMENTS

Le mercredi 14 décembre 2005 à 9 heures 00, dans les bureaux de l’Office, Rue de la Made-leine 39, 1800 Vevey, au 3ème étage, l’Office des Faillites soussigné procédera à la vente auxenchères publiques de l’immeuble désigné ci-dessous, à savoir :

COMMUNE DE BLONAYL’Aplayau

Parcelle RF No 478, plan 10, consistant en :Habitation, No ass. 2278 80 m2

Bâtiment, No ass. 2567 18 m2

Pré-champ 1104 m2

Surface totale, numérique 1202 m2

Estimation fiscale RG 1994 : fr. 450'000.00

Estimation de l’Office : fr. 530'000.00

Les conditions de vente, l’état des charges sont à la disposition des amateurs au bureau del’Office des Faillites, Rue de la Madeleine 39, 3ème étage.

Partie nord-est de la commune de Blonay, flan sud-sud-est des Pléïades, à 300 m. à l’ouestde la station de chemin de fer de montagne d’Ondallaz. Chalet de 3 logements, soit : un 2pièces en transformation (actuellement inhabitable, travaux non terminés) et 2 appartementsde 3 pièces. En annexe indépendant, un bûcher-réduit.

Construction en maçonnerie et en bois dès le rez-de-chaussée ; toiture à deux pans, couver-ture d’éternit, ferblanterie en cuivre. Chauffage par calots à bois ou cheminées de salon, pro-duction d’eau chaude par boilers indépendants électriques. En ce qui concerne le 2 pièces ausous-sol (dégagé côté est et sud-est) seule la salle d’eau est terminée. Reste à faire l’agen-cement de cuisine, l’installation du poêle à bois et partout les travaux de peinture.

Les enchérisseurs devront se munir d’un acte de naissance ou du livret de famille et pour lessociétés d’un extrait récent du Registre du Commerce. Ils sont rendus attentifs aux disposi-tions de la loi fédérale du 16 décembre 1983 (modifiée le 1er octobre 1997) sur l’acquisitiond’immeubles par des personnes à l’étranger ou par des sociétés dans lesquelles des per-sonnes à l’étranger ont une position dominante.

Visites sur rendez-vous : 021 923 12 27

Vevey, le 24 novembre 2005 OFFICE DES FAILLITES DE VEVEY

Devis gratuit

U ne véritable révolution est entrain de métamorphoser le

métier de concierge. Les jours desbraves gens du sud qui traquentla saleté armés d’un seau et d’unchiffon sont comptés. Placedésormais aux super spécialistesdu nettoyage titulaire d’un CFCou même d’un brevet fédéral. Dusol au plafond, ces nouveaux Mis-ter Proper savent tout entretenirde façon différenciée.Ils maîtrisent parfaitement lesmachines de nettoyage ainsi quela manipulation des produitstoxiques. Les micro-organismeset autres voies d’infection n’ontplus de secret pour eux. Demême que les économies d’éner-gie, les traitements écologiquesou encore le fonctionnement desinstallations de chauffage et del’ascenseur. On peut aussidemander à ces agents brevetésd’entretenir des espaces verts, derepérer une menace sur la toiture,de vérifier joints et serrures etmême de gérer l’élimination desdéchets de chantier.

Une formation d’outre-SarineC’est en Suisse alémanique que

sont nés ces super pros duconfort domestique, avec la pre-mière session d’examens du bre-vet fédéral de gardien d’im-meubles tenue en 1990. Depuis,cette grande professionnalisa-tion du métier a fait son chemin.L’Office fédéral de la formationprofessionnelle et de la technolo-gie (OFFT) délivre le diplôme àquelque 330 candidats chaqueannée. Seuls 6 à 10 d’entre euxsont francophones, selon l’Asso-ciation suisse des concierges.«Mais dès 2006, nous allonsétendre cette filière à la Roman-die, promet le secrétaire de l’or-ganisation Felix Althaus. Celacommencera en Valais, en colla-boration avec le Centre de forma-tion professionnelle de Sion».Ecloses dans le sillage de cettetornade blanche, plusieurs écolespréparent déjà les futurs pros del’entretien, comme le Centred’enseignement professionnelde Morges, ainsi que quelquesétablissements lausannois dontla Maison romande de la pro-preté. Son assistante de direction,Magali Nardin, témoigne: «Nousallons lancer la préparation aubrevet fédéral en janvier pro-

chain. On espère pouvoir présen-ter en 2007 une bonne dizaine decandidats à l’examen, qui sedéroule à Zurich. Des pourparlerssont en cours pour qu’ils puissentpasser les épreuves écrites enSuisse romande».

Des salaires confortablesAvec le précieux diplôme, unspécialiste du nettoyage peutaccroître ses revenus d’environ3’500 francs par an, soit un salairemensuel de 6’000 à 9’000 francs,et il trouve plus facilement du tra-vail, selon l’Association suisse desconcierges. Son secrétaire sou-ligne aussi que 97% des titulairesde brevet sont des hommes. Celas’explique sans doute par lamécanisation, la technique et l’in-cursion de la chimie dans lemétier. Reste à savoir si l’engage-ment de ces gardiens d’im-meubles polyvalents représenteun intérêt pour les employeurs.«Oui, répond le responsabletechnique de la régie Prahin, Ber-nard Guntert. Mais nous n’enavons encore aucun dans noslocatifs. Ils travaillent surtout dansdes écoles et autres bâtimentscommunaux, des établissementsmédicaux ou centres commer-ciaux». Reste que la professionna-lisation de l’entretien d’im-meubles est en marche. Dès2008, annonce-t-on à la Maisonromande de la propreté, une maî-trise fédérale de gestionnaire enbâtiments débarquera en Suissefrancophone.

Nathalie Thurler

Coup de balai chez les conciergesEntretien d’immeubles • La vogue des nettoyeurs en bâtiments très qualifiés gagne la Suisse romande.Entre technique et chimie, les meilleurs décrochent un brevet fédéral.

Les exigences du brevet

Admission: sont autorisés à s’inscrire aux examens les conciergesqui ont un CFC et exercent leur activité depuis au moins deux anset ceux qui, sans certificat, le pratiquent depuis au moins cinq ans.Il faut aussi être en possession d’une autorisation d’utiliser des pro-duits toxiques.

Durée de l’examen: 16 heures 40.

Programme (non exhaustif): nettoyage courant et en milieuhospitalier, manipulation des produits toxiques, nettoyage écolo-gique, sécurité au travail, remise en état de sols, bureaux, sani-taires, vitres, recrutement de personnel, amélioration de la pro-ductivité, lutte contre les micro-organismes, hygiène dans lesécoles, établissements sportifs ou de loisirs, entretien des jardins,terrasses, élimination des déchets et matériaux de construction,compost, recyclage, lutte contre l’énergie grise, climatisation,chauffage, isolation phonique, qualité de l’eau, entretien du sys-tème électrique et de l’ascenseur, maîtrise des machines de net-toyage, approvisionnement, loi sur les poursuites et faillites,conduite du personnel.

A Lausanne, la Maison romande de la propreté formera les futurs candidats au bre-vet de gardien d’immeubles dès janvier.

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