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REGIONAL P Date N C M J 01 26.08 @ Retrouvez les événements de votre Région sur notre site internet ou écrivez nous par courrier électronique Internet: www.leregional.ch E-Mail: [email protected] Opinion Rubriques Jeudi - vendredi 25 - 26 août 2005 - No 288 Libre circulation: la campagne de Deiss Lausanne Béjart au Musée Olympique Chailly entre travaux et fête TPEL inauguration de la Salle Vallon Hebdomadaire gratuit, 90’000 ménages Rédaction-Administration: C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully, Tél. 021 721 20 30, Fax 021 721 20 31 L’accent de votre région Lausanne, Lavaux, Riviera 3 Pully - Lavaux La Voirie en chansons Expositions: Jacques Walther Grandvaux: la jeunesse a 160 ans! Savigny: Marché annuel Chexbres: Charivari Photo: N. Thurler Page 3 5 5 Vevey-Riviera Affaire Rigot • «La confiance est rompue» • «Des mesures seront prises» • Pourquoi le syndic a-t-il agi ainsi? • Expertise du dossier demandée Pour et contre l’Europe, débat contradictoire à l’Unipop Au National, adieu l’Hôtel, bonjour les appartements 11 3 5 Le bruit et la fureur On a peine à réaliser qu’à l’époque napoléonienne, nous qui vivons l’oreille collée sur nos portables, scot- chés à longueur de journée sur Inter- net, à l’affût des messages envoyés sur nos e-mails, bref ne supportant pas l’idée de ne pas être informé à la minute qui suit, d’un évènement public ou privé, la nouvelle d’une vic- toire militaire mettait alors trois semaines pour parvenir à Paris. Et il y a seulement 200 ans de cela! Depuis, la terre a continué de tourner et les moeurs ont évolué. L’usage du tabac s’est largement répandu et les fumeurs de pipe furent toujours plus nom- breux. Fumer la pipe était alors syno- nyme de lenteur et de réflexion. Mai- gret n’aurait peut-être jamais vu le jour si Simenon n’avait été accro de la pipe. Aujourd’hui, plus question - sauf dans le silence de son bureau personnel - d’en griller une. Fumer en public est quasi interdit, priorité est donnée à la lutte contre le cancer. Qu’on soit pour ou contre cette interdiction, il faut bien appliquer la loi. Et dès décembre, les CFF supprimeront les wagons fumeurs de moins en moins nombreux déjà. Il y régnait jadis, certes une atmosphère enfumée, mais un certain calme propice à la lecture ou à la réflexion personnelle. Aujourd’hui, plus de fumée, mais plus de calme non plus. Quasi toutes les minutes, une sonnerie de portable retentit et le plaisir est de laisser répandre sa mélodie durant quelques minutes. L’appareil trouvé - pourquoi ne pas l’avoir installé direc- tement visible sur la tablette? - le voya- geur croit utile de parler fort pour se faire entendre de son correspondant. A moins que ce ne soit pour prouver qu’il est très demandé. Et tout le com- partiment profite de la conversation, entrecoupée de la sonnerie d’autres portables. Bref, une cacophonie qui empêche toute réflexion et tout repos. Cette perpétuelle agitation fait que nous mourrons moins de cancer (plus de tabac) mais beaucoup plus de mala- dies mentales, le cerveau ayant besoin lui aussi de repos. La SNCF propose des wagons silencieux. Bonne initia- tive. Mais une interdiction de plus. Ô, Sainte Liberté, tu es bien malade, toi aussi. Martine Thomé LAVE-VAISSELLE MIELE, spécial 55 ou 60 LAVE-LINGE ZUG Adorina N Chez berdoz toujours les 1450.- 1950.- Clergère Av. de Lavaux 63 - 1009 Pully 021 728 30 28 - Fax 021 728 30 31 www.berdoz.ch - info@berdoz.ch SÈCHE-LINGE WTL 6101 CH à condensation 7 programmes de séchage auto- ma-tique, 6 kg - 1850.- LAVE-LINGE WFH 2461 FG Capacité 5 kg Essorage 1200 t./min.-1730.- premiers prix! 1990.- 3580.- Transformations de A à Z remplacements (devis sur place) ...et l’encastré 1090.- 2050.- Coratel Rue de la Poste 18 1009 Pully Tél. 021 729 94 00 Service technique Carvalho 7 Tél. 021 729 93 94 www.bang-olufsen.com Découvrez une qualité unique chez : Nouveau: le BeoVision 7 lecteur DVD intégré Rue du Bourg 1 - 1095 LUTRY Tél. 021 792 13 13 www.courtageimmo.ch Vous souhaitez vendre votre bien immobilier… Estimation gratuite et sans engagement, discrétion assurée Conseil et vente de biens immobiliers 16 6 et 7 14 10 10 Sports Foot, voile, caisses à savon 13

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REGIONAL P Date N C M J01 26.08

@Retrouvez les événements de votre Région sur notre

site internet ou écrivez nouspar courrier électronique

Internet: www.leregional.ch

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Opinion Rubriques

Jeudi - vendredi 25 - 26 août 2005 - No 288

Libre circulation:la campagne de Deiss

LausanneBéjart au Musée Olympique

Chailly entre travaux et fête

TPEL inauguration de laSalle Vallon

Hebdomadaire gratuit, 90’000 ménages Rédaction-Administration: C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully, Tél. 021 721 20 30, Fax 021 721 20 31

L ’ a c c e n t d e v o t r e r é g i o nL a u s a n n e , L a v a u x , R i v i e r a

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Pully - LavauxLa Voirie en chansons

Expositions: Jacques Walther

Grandvaux: la jeunessea 160 ans!

Savigny: Marché annuel

Chexbres: Charivari

Photo: N. Thurler Page 3

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Vevey-RivieraAffaire Rigot• «La confiance est rompue»• «Des mesures seront prises»• Pourquoi le syndic a-t-il agi ainsi?• Expertise du dossier demandée

Pour et contre l’Europe,débat contradictoire àl’Unipop

Au National, adieu l’Hôtel,bonjour les appartements

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Le bruit et la fureurOn a peine à réaliser qu’à l’époquenapoléonienne, nous qui vivonsl’oreille collée sur nos portables, scot-chés à longueur de journée sur Inter-net, à l’affût des messages envoyés surnos e-mails, bref ne supportant pasl’idée de ne pas être informé à laminute qui suit, d’un évènementpublic ou privé, la nouvelle d’une vic-toire militaire mettait alors troissemaines pour parvenir à Paris. Et il ya seulement 200 ans de cela! Depuis, laterre a continué de tourner et lesmoeurs ont évolué. L’usage du tabacs’est largement répandu et les fumeursde pipe furent toujours plus nom-breux. Fumer la pipe était alors syno-nyme de lenteur et de réflexion. Mai-gret n’aurait peut-être jamais vu le joursi Simenon n’avait été accro de la pipe. Aujourd’hui, plus question - sauf dansle silence de son bureau personnel -d’en griller une. Fumer en public estquasi interdit, priorité est donnée à lalutte contre le cancer. Qu’on soit pourou contre cette interdiction, il fautbien appliquer la loi. Et dès décembre,les CFF supprimeront les wagonsfumeurs de moins en moins nombreuxdéjà. Il y régnait jadis, certes uneatmosphère enfumée, mais un certaincalme propice à la lecture ou à laréflexion personnelle. Aujourd’hui,plus de fumée, mais plus de calme nonplus.Quasi toutes les minutes, une sonneriede portable retentit et le plaisir est delaisser répandre sa mélodie durantquelques minutes. L’appareil trouvé -pourquoi ne pas l’avoir installé direc-tement visible sur la tablette? - le voya-geur croit utile de parler fort pour sefaire entendre de son correspondant. Amoins que ce ne soit pour prouverqu’il est très demandé. Et tout le com-partiment profite de la conversation,entrecoupée de la sonnerie d’autresportables. Bref, une cacophonie quiempêche toute réflexion et tout repos.Cette perpétuelle agitation fait quenous mourrons moins de cancer (plusde tabac) mais beaucoup plus de mala-dies mentales, le cerveau ayant besoinlui aussi de repos. La SNCF proposedes wagons silencieux. Bonne initia-tive. Mais une interdiction de plus. Ô,Sainte Liberté, tu es bien malade, toiaussi.

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AdministrationRoland Delacour, directeur [email protected]

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Lausanne • La violoniste Liza Shnayder etla pianiste Ferline Studi.

T rois chefs-d’oeuvre du répertoireviolon-piano sont au programme

du concert du dimanche 11 septembreà l’Auditorium du Musée olympique:la Sonate «Le Printemps» de Beetho-ven, la Rhapsodie de Concert «Tzi-gane» de Ravel et la Sonate en rémineur de Brahms.La Sonate en fa majeur opus 24 deBeethoven respire l’allégresse et la joiede vivre, son surnom «Le Printemps»lui sied à ravir bien qu’il ne lui ait étédonné que par les éditeurs et ce, aprèsla mort du compositeur. Tzigane deRavel date de 1924. C’est un feu d’ar-tifice qui met en valeur le violon, en luiproposant toutes les difficultés tech-niques imaginables dans un enchaîne-ment endiablé de variations qui succè-dent à une majestueuse cadenceproposée en ouverture. La 3e Sonate de Brahms a été écrite aubord du lac de Thoune en été 1888. Lecompositeur avait 55 ans. Il montre lagrandeur de son inspiration tout aulong des 4 mouvements qui la compo-sent: mélodies admirables, richesse del’harmonie, intensité grave et émou-vante du mouvement lent, rythmeconquérant du Final, tout y est, c’estvraiment du tout grand Brahms.La jeune violoniste russe Liza Shnay-der est née à St-Pétersbourg en 1978.Elle y a étudié au Conservatoire avecM. Gantvarg puis également auConservatoire de Sion avec TiborVarga. En 2001, elle a gagné le 2e Prixdu Concours Tibor Varga ainsi que lesPrix Paganini et Brahms attribués auxmeilleures interprétations des oeuvresde ces compositeurs. En 2001 égale-ment, elle a obtenu le Prix de la Fon-dation Judith Justice. Elle a joué ensoliste avec la Cappella de St-Péters-

bourg, a participé au Festival JashaHeifetz aux Etats-Unis, a joué ensoliste avec l’Orchestre de la Tonhallede Zurich, les Orchestres sympho-niques de Bonn et de Mannheim et aété au printemps soliste du concertode Dvorak lors du Musical OlympusInternational Festival de St-Peters-bourg. La pianiste Ferline Studi a étél’élève du regretté Achille Colassis.Titulaire du Prix de Virtuosité avecfélicitations à 19 ans, puis de laLicence de Concert à 22 ans, à l’Insti-tut de Ribaupierre, elle a aussi étudié àPhiladelphie, à Temple University, à lafaveur de Prix d’Etudes de l’Associa-tion des musiciens suisses et de la Fon-dation Kiefer-Hablitzel. Elle a joué enrécital dans plusieurs pays d’Europeainsi qu’aux USA et comme soliste,elle a joué avec l’Orchestre JF Paillard,l’Orchestre symphonique de Bienne,l’Orchestre d’Etat de Thessalonique,l’Orchestre symphonique du Véné-zuéla, l’Orchestre symphonique d’Iz-mir. Elle enseigne à l’Ecole de musiquede Pully et, ces dernières années, seconsacre à la musique de chambre.

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Dimanche 11 septembre à 11 heures -Auditorium du Musée olympique -Billets en vente à la caisse du Musée:Fr. 20.-. Abonnement aux cinqconcerts de l’automne: Fr. 50.-.Renseignements au 021 621 65 11.

Lausanne

Concerts - Le programme de la saison 2005-2006 des concerts de l’Or-chestre de la Suisse Romande (OSR), qui auront lieu au Théâtre de Beaulieu,est disponible. Ces huit concerts débuteront le mercredi 20 octobre pour seterminer le mercredi 14 juin 2006. Plus un concert hors abonnement. Ren-seignements au Bureau des abonnements de l’Association vaudoise des amisde l’OSR. Tél et fax: 021 601 34 00 ou [email protected]

Exposition - Rappelons que laprésentation, pour la première foisen Suisse, par la Fondation del’Hermitage (2, route du Signal,1008 Lausanne) d’une centaine depeintures et pastels du FrançaisGustave Caillebotte (1848-1926),ainsi qu’un ensemble de ses des-sins, se termine le 23 octobre. A nepas manquer, car l’évènementn’est certainement pas prêt de sereproduire. C’est seulement laseconde fois qu’on peut admirer lamajorité de l’oeuvre de Caillo-botte qui est «au coeur de l’im-pressionnisme».

Lausanne

Films et conférences - L’association Connaissance du monde propose unfilm accompagné d’une conférence par son auteur, sur la Chine, le Québec,l’Egypte, la France et le Kenya. Les soirées, au cinéma Beaulieu, s’étendentsur une semaine (du lundi au vendredi) en octobre, novembre, janvier etfévrier. Première manifestation du 24 au 29 octobre: Chine. L’âme du dra-gon. Par Robert-Emile Canat. Ces soirées sont reprises à Vevey les jeudi, ven-dredi et samedi. Abonnements: Service culturel Migros, passage St-François12, 1003 Lausanne. Tél. 021 318 71 75 (du lundi au vendredi, de 14h à18h).

Le TPEL fête ses 30 ans...... et ses un an à l’Eldorado

C ’est en 1975 que Claude Vallonfonda le Théâtre pour enfants de

Lausanne (TPEL) qu’il dirigea jus-qu’en 2000. Un projet qui lui tenaitdepuis longtemps à coeur. Sans doutedepuis qu’il avait donné des cours dethéâtre aux enfants, dans le cadre del’enseignement. Puis ayant constatéque les jeunes chahutaient durant lesspectacles qui leur étaient offerts àVidy, à la Vallée de la Jeunesse, ildécida qu’il était urgent d’agir.Commença alors une expérience pas-sionnante. Mais les responsablesdurent attendre un peu plus de 24 ansavant de pouvoir élire domicile dansleurs murs. En effet le TPEL com-mença par trouver refuge au Cazard,puis dans l’ancien Casino de Montbe-non, puis à l’EPFL avant de regagnerle Cazard où il resta jusqu’ennovembre 2004. Il y a donc moinsd’un an que Catherine Desarzens, quisuccéda, en 2000, à Claude Vallon à ladirection du TPEL, s’installa enfin àl’Eldorado, l’ancien cinéma lausan-nois.Un succès pour ce nouvel espace cul-turel puisque le TPEL Eldorado a déjà

accueilli plus de 7000 spectateurs,petits et grands, jusqu’à la fin de la sai-son 2004-2005. Le TPEL s’efforce eneffet d’offrir des spectacles non seule-ment spécialement destinés auxenfants, mais d’autres tout public ouintéressant les ados. Des cours dethéâtre sont aussi offerts aux jeunes. Ilsse produisent sur scène, chaque annéeà la fin des sessions, mais à guichetsfermés, la représentation étant unique-ment destinée à leurs familles.

Aperçu de la saison 2005-2006Cette nouvelle saison commence enbeauté puisqu’elle s’ouvrira par l’inau-guration de la salle Claude Vallon.L’ancien espace cinéma transformé enthéâtre lui a en effet été dédié. Unejuste reconnaissance. Cette inaugura-tion aura lieu le vendredi 23 sep-tembre à 19h. On entendra la chan-teuse et comédienne Ariane Morel, uneancienne élève de Claude Vallon quiparticipa en 1975 aux Ateliers-théâtredu TPEL. Elle interprétera BertoldBrecht et ses chansons écrites avec lecompositeur Kurt Weill. La soirée serareprise le samedi 24 à 17h et ledimanche 25 septembre, à 15h. Cette saison le TPEL a décidé d’offrirune programmation In et une Off oùla scène sera ouverte aux artistes dési-reux de s’y produire. C’est ainsi que du30 septembre au 23 octobre on pourraassister, chaque semaine du jeudi audimanche, au spectacle humoristiquedes Peutch intitulé La Vie devant eux.

Le trio neuchâtelois contera les tribu-lations d’Ambroise, Fernand et Mau-rice, trois truculents vieillards. Puispour les ados, dès 13 ans, un Molière,Georges Dandin.La saison se clôturera à mi-mars avecAu 13 de la rue Pipo, un conte sur lespetits riens de tous les jours. Maisavant, on aura pu découvrir, au seuilde 2006, Mortel, le poème! une pièce deMichel Beretti. Puis un spectacle surl’enfance de Mozart, à l’occasion del’anniversaire de sa naissance. Etencore Atterrissage, mise en scène parle Congolais Denis Mpunga contant latragique histoire de deux jeunes émi-grés clandestins qui rêvaient de l’Eu-rope. Sans oublier des contes et desmusiques populaires venus d’un peutous les coins du globe et d’autres sur-prises encore. De belles soirées (oumatinées) en perspective.

Martine Thomé

La tournée de Joseph DeissVotations du 25 septembre • Venu à Lausanne défendre l’extensionde la libre circulation aux dix nouveaux pays européens, notre ministre

de l’Economie a conquis une salle bien remplie.

C ’est au casino de Montbenon àLausanne que Joseph Deiss a

entamé sa campagne d’après rentrée. Al’invitation du Nouveau mouvementeuropéen suisse (NOMES), le chef duDépartement de l’économie est venule 15 août dernier apporter les recom-mandations du Conseil fédéral pourles votations du 25 septembre sur l’ex-tension de la libre circulation aux dixnouveaux états de l’Union euro-péenne. Accompagné d’un collabora-teur et de deux policiers en guise degardes du corps, le Fribourgeois ad’abord rencontré la presse. «Le plusgros risque serait de voter non. Cettedécision irait à l’encontre des intérêtsde notre économie», a-t-il répété. Et leconseiller fédéral PDC de défendrel’extension des bilatérales, avec appli-cation et obstination. Ce qui ne l’a pasempêché d’ouvrir une parenthèse pours’enquérir de la signification du nomde notre confrère radiophoniqueRouge FM. Et devant les rires des jour-nalistes de s’exclamer joyeusement:«Pour moi, le rouge, c’est la couleur del’amour, de la passion!»

L’argument difficile à expliquerPlus sérieusement, interrogé sur larécente formation d’un nouveaucomité anti-extension, Joseph Deiss arétorqué: «Tous les partis sont pour,sauf un gouvernemental et les Démo-crates suisses. Que vous faut-il deplus?» C’est ensuite sous les applaudis-sements nourris du syndic lausannoisDaniel Brélaz, de la patronne de l’Eco-nomie vaudoise Jacqueline Maurer etde quelque 300 personnes d’âge mûrque le conseiller fédéral s’est présenté àson grand oral.«Le scrutin du 25 septembre n’est pasun vote technique ni un vote d’adhé-sion mais un scrutin qui doit nousconfirmer sur la voie des bilatérales»,a-t-il martelé. Le chef de l’Economiesuisse a souligné qu’un oui renforceraitla sécurité de l’emploi car l’ouverturede notre pays garantit l’intérêt de laplace économique helvétique et main-tient son attrait pour les investisseursétrangers. «Mais c’est l’argument leplus difficile à expliquer», a-t-il com-menté. Avant de rappeler que l’Europecompte 450 millions d’habitants

contre 7 millions en Suisse, d’où lanécessité pour les Helvètes d’avoir unaccès à ce marché extérieur.

Un conseiller combatifJoseph Deiss s’est aussi employé à ras-surer les sceptiques qui redoutent uneaffluence massive de travailleurs del’Est à bas coût et un dumping salarial,voire du chômage, qui pourraient enrésulter. Il a fait valoir que seul 1,6%des Européens vit ailleurs que dans sonpays et que, depuis l’ouverture de laSuisse à l’Europe des Quinze en 2002,le nombre de sans-emploi chez nousest resté stable. Le Fribourgeois a éga-lement évoqué les mesures d’accompa-gnement visant à empêcher un déferle-ment de main-d’œuvre bon marché:possibilité de rendre obligatoires lescontrats collectifs, instauration decommissions tripartites et de salairesminimaux.

«En votant non, on refuserait aux dixnouveaux pays européens la libre cir-culation que nous avons accordée auxQuinze. C’est une discriminationentre les membres de l’Union euro-péenne. Elle nous ferait perdre notrecrédit de partenaire fiable du point devue économique», a avancé leconseiller fédéral à l’heure des ques-tions du public. Des questions qu’ilaurait souhaitées plus muscléescomme il nous le confiait un peu plustard, sourire aux lèvres et un verre deblanc à la main. Sous un air de sagepetit professeur d’économie, JosephDeiss cache une vivacité et une gaietépeu communes. Tant mieux car il luien faudra de bonnes doses pour ache-ver la campagne qui l’amènera à prê-cher le oui encore plus de trente foisaux quatre coins de la Suisse, d’ici au20 septembre.

Texte et photo: Nathalie Thurler

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Pully - Paudex 5Le Régional 25 - 26 août 2005 - No 288

REGIONAL P Date N C M J05 26.08

Chailly en fêtePont de Chailly • Une journée pour se rencontrer.

C e samedi, 27 août, c’est à Chaillyqu’il faut aller faire ses courses et

son marché. En effet, la traditiond’une journée animée par les commer-çants et artisans se poursuit malgré lestravaux en cours. Ainsi, dès 9h,Chailly en fête propagera des odeurssympathiques de pain frais, de cara-mels à la crème et autres gâteaux quiseront fabriqués sur place. A l’heure del’apéro, une petite partie officielledonnera la parole à la présidente duGrand Conseil vaudois Madame Jac-quet Berger qui, par ailleurs est

membre de la société de développe-ment de Chailly-Bethusy. Plusieursmunicipaux lausannois sont annoncéset des personnalités du quartier pour-ront leur adresser quelques mots ouremarques. Le tout sera animé d’uneGuggenmusik et, sur place, une petiterestauration en forme de grillade seraproposée. Le tout se terminera vers16h, lorsque chacun aura pu découvrirles stands des artisans venu présenterdes spécialités et métiers.Tous à Chailly le samedi 27 août,dès 9h.

Reprise des spectacles à la VoiriePully • Le Trio Solam inaugure la saison.

D ans sa forme actuelle, le trioSolam existe depuis mars 2002.

Composé de Stéphanie Riondel,chant, Ignacio Lamas, guitare etMathias Demoulin, contrebasse, cestrois musiciens professionnels se pro-duisent sur les scènes romandes. Utili-

sant en outre toutes sortes de percus-sions, ils réunissent leurs talents pourse jeter à corps perdu, l’un ou l’autre,dans l’écriture, explorant ainsi leurspropres compositions. Ils évoquent lachanson telle qu’on la trouve dans tousles pays et dans tous les folklores. Leurstextes sont en français, mais les airssont plus proches des sonorités gitaneou espagnole que de celle de la chan-son française.Les chansons de Solam parle de la vie,de ce qu’on croit qu’elle est, de cequ’elle pourrait être. Il y a aussi, ajou-tent-ils, nos improvisations et cequ’elles racontent. Il y a les mots qu’ondit et ceux qu’on ne dit pas, les chosesqui s’affirment et celles qui se déro-bent. Ce que les lèvres prononcent etce que les corps ajoutent. Précisons que le spectacle est celuiqu’ils ont créé en février 2005 pour lasortie de leur disque.

M. Th.Trio Solam (Stéphanie Riondel, chant,Ignacio Lamas, guitare, MathiasDemoulin, contrebasse). Vendredi 2,samedi 3 septembre, à 20h30.Dimanche 4 septembre à 19h. - Café-théâtre de la Voirie, rue du Centre 10,1008 Pully.Réservations: 021 728 16 82 ou 076335 34 51 ou www.regart.ch/th-voirie

Rencontre avec BéjartLausanne • Le maître sera au Musée olympique.

S ’il est une personnalité capabled’incarner la danse, c’est bien

Maurice Béjart qui a formé des géné-rations entières d’étoiles et s’est lui-même propulsé au firmament de ladanse révolutionnée. Dans le cadre deses rencontres Agora, le Musée olym-pique a invité le maître à venir s’expri-mer le 30 août prochain à 18h30.Jean-Philippe Rapp le présentera etl’auteur de la chorégraphie pour unhomme seul parlera de son unique etplus bel amour, la danse! En plus d’un

demi-siècle à la tête de sa propre com-pagnie d’abord nommée les ballets del’Etoile, (1954) pour arriver à BéjartBallet Lausanne depuis 1987,l’homme a quelques souvenirs. Sur-tout, il est l’auteur imaginatif et admi-rable du plus bel hommage que l’onpuisse rendre à la musique, celui de ladanser.

(nb)Les places sont limitées et uneinscription préalable est obligatoire.S’informer au 021 621 65 11.

30e Croisière lémaniquePaudex • Les habitants de Paudex invités à bord

du Lausanne.

T rente ans déjà que, chaque année,la Municipalité de Paudex offre à

ses concitoyens une croisière lacustre!Samedi 3 septembre prochain, lepaquebot Lausanne sera aux couleursdu Coq de Paudex pour l’embarque-ment à 13h30 au port de Pully. LesPaudaisans et leurs amis longeronttout d’abord les rives de Lavaux,gagneront le Haut-Lac. Après troisheures de navigation, ils accosteront àEvian pour une escale d’une heure etdemie.

Extra-viamEvian, ce n’est pas la première fois quele Lausanne y accoste avec les habi-tants de Paudex! De la cité haut-savoyarde, ils ne connaissent souventen fait que le Casino, l’espace thermalou le Palais des Congrès... En faisantun peu d’histoire, relevons que l’éty-mologie d’Evian remonterait, selonune tradition, à l’Empereur Jovien versles 363 après J.-C. De passage dans leChablais, Jovien se serait arrêté dansun lieu situé «hors de la route», «extraviam» en latin, d’où le nom d’Evian.Après une longue période d’obscurité,Evian prit de l’importance à partir duXIIIe siècle avec l’octroi de franchisespar le Comte Pierre II (1265) et laconstruction d’un château et de forti-

fications. La cité devint alors un centrede séjour apprécié par les princes deSavoie. Au XVIe siècle, on notequ’Evian et son arrière pays se soumi-rent aux Valaisans. La ville fut ensuitepillée et rançonnée par les troupesfranco-genevoises de Sancy, occupéetour à tour par les troupes française etespagnole pendant la guerre de succes-sion d’Autriche au XVIIIe siècle.Grande animation mondaine à laveille de la Révolution. Le Marquis deLessert découvre les vertus de l’eau dela Source Cachat. En 1814, la ville futrendue au Roi de Sardaigne. En 1860,le retour définitif de la Savoie à laFrance inaugure une période brillantequi vit Evian se placer dans le pelotonde tête des villes d’eaux européennes.Plus tard, un cadre naturel et les bien-faits de ses eaux concouraient à ladétente d’une clientèle internationaledans laquelle on pouvait reconnaîtreMarcel Proust, les frères Lumière,Anna de Noailles et... François Mitte-rand.

Tourisme et dégustationsFraîchement débarqués, certains Pau-daisans visiteront le Jardin merveilleu-sement ombragé du Général Dupas, lepetit jardin à la japonaise, le jardinanglais et son monument des rapa-triés, le quartier des Clarisses et lePalais des Congrès, l’ancienne Mairiequi date de 1340, les fortifications et leChâteau. D’autres tenteront leurchance au Casino. D’autres enfindégusteront un excellent vin de Mari-gnan ou goûteront les fromages deLugrin, arrosés d’un coup de Ripaille.Avec modération car, de retour sur lebateau, un apéritif généreux suivi d’unexcellent repas les attendront: menuchaud ou froid, liberté de pique-niquer à bord. Pour cette 30e croisièreorganisée par la commune, la Munici-palité offrira le dessert à tous les parti-cipants.Nul doute qu’à cette occasion, le syn-dic Serge Voruz rappellera en quelquesmots le but de cette croisière offertepar la commune: resserrer les liens quiunissent les citoyens de Paudex, inté-grer en même temps de façon convi-viale les nouveaux habitants à leur jolivillage. Georges-A. NippellInscriptions à l’administration com-munale de Paudex jusqu’au lundi 29août 2005.

Le Lausanne. Photo CGN

Pully

Cultes - Les prochains auront lieu le 28 août à 9h45 au Prieuré avec le pas-teur L. Wisser, à La Rosiaz avec le pasteur J.D. Kraege et à Chamblandes avecle pasteur E.Pidoux.

Carillon - Le 4 septembre prochain sur l’esplanade de Chantemerle, devantl’église de La Rosiaz, un concert de carillon et ensemble vocal sera donné à19h. Au programme des œuvres de Britten et Fauré sous la direction deDominique Tille avec Daniel Thomas au carillon, à l’orgue et sonneries encor de chasse. Entrée libre.

Exposition - La galerie du Prieuré, rue du Prieuré 4, prête ces jours sescimaises au peintre Rodolphe Hirzel. Il y présente des aquarelles, des pastelset des huiles. La galerie est ouverte tous les après-midi de 14h à 18h30.

Lausanne

Ecole romande d’astronomie - Lancée en janvier cette année, cette écoleintéresse le plus grand nombre et rencontre un succès inespéré. Les cours du2e semestre viennent de recommencer et de très nombreux cours sont pro-posés tous variant entre 3 et 5 séances. Ainsi en septembre, il y aura «la lunedans tous ses états» mais aussi la «naissance, vie et mort des étoiles». Dès le 4octobre, une série de 4 cours sera donnée (niveau avancé) sur la relativité res-treinte: vers la relativité avancée. Vous avez dit Einstein? Non c’est une ravis-sante Hilary qui enseigne. Le programme complet peut être consulté surwww.astro.ch ou directement à l’école, rue de Genève 7 à Lausanne. Tél. 021803 30 76.

Jacques Walther - Visiteguidée

Pully • Peintre, auteur littéraire et poétique,sculpteur, enseignant, l’artiste a de multiples facettes.

L GT Fiduciaire Suisse à Pully (CFRamuz 43) accueille jusqu’au 30

septembre des œuvres peintes et dessculptures de Jacques Walther. Le mer-credi 31 août, de 18h à 20h, une visiteguidée commentée par l’artiste seraorganisée.L’homme a beaucoup à offrir. Une sen-sibilité délicate, doublée d’une assu-rance ferme dans le tracé. De l’or dansles mains en sculpture et le sens desmots bien ordonnés. Est-il pluspeintre que sculpteur? Poète que litté-raire? Qui le sait? Lui peut-être, dontles talents se bousculent et qu’il faitvivre au gré de son inspiration. Jacques

Walther a également le sens de la cou-leur. S’il dit bleu c’est à un méthylènelumineux qu’il s’appropriera la pro-fondeur. Il la rehaussera par des noirsmenaçants ou en diluera les nuancesjouant des formes et des contrastesparfois jusqu’à des spirales suggestivesd’un monde à découvrir. S’il dit rouge,c’est alors une de ces couleurs inouïesque même le sang frais ne sait repro-duire. Un rouge qui frappe et qu’onn’oublie plus jamais tant il s’installedans un coin de votre tête. Il joue aussiavec le feu, proposant des brasiers oùd’un cœur jaune, l’orange fuit pours’arrêter soudainement comme sil’ombre lui faisait peur.L’exposition chez LGT propose égale-ment des ailes de bronze. Celles peut-être d’un désir d’évasion d’une éléva-tion vers la lumière, d’un besoin deréflexion. Il y a également desmoments poétiques avec une mise envoix des écrits de l’artiste. A découvriren sa compagnie le mercredi 31 aoûtde 18h à 20h.

Nina Brissot

LTG Société Fiduciaire Suisse.Av. C.-F. Ramuz 43, Lausanne.021 728 37 50.

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6 Le Régional 25 - 26 août 2005 - No 288

REGIONAL P Date N C M J06 26.08

Abbaye des carabiniers et patriotes de Savigny Tir au laser et « Verre de l'Amitié »

Aeppli Sylvia Raclette

Association des paysannes vaudoises Pains, pâtisseriesde Savigny-Forel

Association La Branche Présentation et vente de produits de la fermeArticles de boulangerie.

Aux Fleurs de Savigny & Joba Jardins Décorations florales

Bauermeister Karin Création de bijoux avec métauxet pierres précieuses

Bijoux Fous, Weber Lucie Création de bijoux

Blank Sieglinde Vente de bijoux (pierres Svarowski)et peinture sur soie

M. Gabriel Bolomey, surveillant de la faune Présentation faune et pêcheet M. Jean-Michel Trolliet, garde-pêche

Bolz Diffusion Démonstration et vente de tuniquesmodulables en voile de coton

Boucherie Pierre Bader Grillades et charcuterie

Boulangerie Duvoisin Sàrl Boulangerie et pâtisserie

Bozic Marko Objets et souvenirs divers. Restauration(cochon de lait à la broche)

Bromball Club Bar

Brühlmann Ralf Objets d'occasion et organisationde jeux-concours

Buser Wyser Cendrine Poteries et artisanat

Café-restaurant du Chasseur Döner Kebab

Chœur d'hommes « L'Harmonie » Chant. Soupe aux pois

Chœur mixte de la région Présentation des activités du chœur etde Lavaux « (Parenthèse » restauration (repas de midi) à l'intérieur

du Forum

Cloutier Nicole Tricot, couture et bric-à-brac

Club des sonneurs des Hauts de Lavaux Animation

Commune et commerçants 20ème anniversaire du Forum

La faune et la flore au marchéSavigny • Le marché annuel s’annonce et le Forum fête ses 20 ans!

apprendre à créer et entretenir un plan d’eau, biotope,cascade, aménagement.

Avec les enfants et en musiqueLes enfants des classes enfantines et primaires sont asso-ciés à la fête avec une journée «bois» et arrêts à des postessur la faune ou la flore gérés par des responsables canto-naux. Ce sont d’ailleurs les enfants qui décorent la salledu Forum qui fait partie intégrante de ce grand marché.Toutes les démonstrations, animations, les discours etl’apéritif seront émaillés de pauses musicales et de chan-

sons. L’Ecole de musique de l’Union ins-trumentale, le chœur d’hommes

«L’Harmonie» et le chœur mixtede la région de Lavaux

«Parenthèse» seront de lapartie. Une invite enquelque sorte à passertoute la journée à Savi-gny pour y découvrir lesrichesses du marchémais aussi des produc-tions et animations.

Le 20e du ForumCette salle aux allures asy-

métriques fait, depuis 20ans le bonheur de Savigny.

Que de réceptions, manifesta-tions, rencontres politiques, cultu-

relles, musicales s’y sont déroulées. Inau-gurée le 5 décembre 1985, elle entre dans l’âge de toutesles libertés. Les constructeurs Pierre Grand et Jean-Michel Sulmoni, architectes du Forum, ainsi que laMunicipalité de l’époque de la construction seront invi-tés à l’apéritif et pourront en retracer l’histoire. Lesenfants qui l’auront décorée y présenteront leurs produc-tions tandis que, le midi comme le soir, tous ceux quiveulent se restaurer pourront y choisir leur menu. Lemidi c’est Parenthèse, le chœur mixte de la région deLavaux qui sustentera les visiteurs tandis que le soir c’estle restaurateur et traiteur Marco du Café de l’Union quisera aux cuisines.

En d’autres mots, n’envisagez pas l’automne sans avoir,préalablement deviné ses couleurs sur le traditionnelmarché de Savigny. Mais une chose est importante: sui-vez les indications de la police pour vous garer afin d’évi-ter tout débordement.

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Walter et Gabriela KellenbergerPlace du Forum - 1073 SAVIGNY

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Fermé le jeudi après-midi

Exposants Activités présentéesG énéralement, il marque l’arri-vée de l’automne. Le tradition-

nel marché de Savigny s’installe surla place du Forum le samedi 3 sep-tembre dès 10h et pour toute la jour-née. Un Forum qui, par ailleurs, fêtecette année son 20e anniversaire ets’associe ainsi à la fête avec un apéri-tif géant auquel toute la populationest conviée. Sur le marché, c’est plusde 70 exposants formés de commer-çants, associations, sociétés locales etautres exposants qui serontprésents.

S’agissant du thèmequi traitera des diffé-rents animaux de larégion de la fauneet des poissons derivière, les visi-teurs auront lapossibilité de s’en-tretenir avec lesspécialistes surplace que sontGabriel Bolomey, sur-veillant de la faune etJean-Michel Troillet, legarde- pêche. Grâce auconcours du paysagiste Vert Designde La Conversion, chacun pourra

Café-restaurantTraiteur

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Dubois Irma Crêpes et bricelets

Etablissement scolaire de Savigny-Forel, ArtisanatBordon Christiane

Etablissement scolaire de Savigny-Forel, Pâtisseries et salésClasse 9VSG

Football-Club Savigny-Sports Présentation des activités du club

Garage des 3 Sapins, Métraux Sàrl Présentation de 3 voitures

Generali Assurances Présentation des activitésde la compagnie d'assurances et jeux-concours

Groupement romand des skieurs aveugles Présentation des activités de l'associationet malvoyants (GRSA) et moyens en faveur des personnes aveugles

Site Internet : www.grsa.ch

Guex Bernadette « Le Char de Moille » et vente de bibelots

HDV Sàrl « Tout négoce », Spécialités de Parme (jambon, coppa, etc.)Frech Jacques et Elena

Jafra, Rodi Isabelle Produits cosmétiques

Jardin d'enfants « L'Atelier des découvertes » Présentation du jardin d'enfants, jeux,marché aux puces

Jenny Aimée Echarpes tricotées au crochet et divers articles.Vente de pur jus de cerises(sans additifs, ni conservateurs)

Jeunesse de Savigny « Chalet-bar » et grillades

Laiterie de Savigny Vente de fromage

Lavanchy Christian Vente de matériel pour le jardinageet les travaux forestiers

Luchino Samuel Vide grenier

Ludothèque « La Cigale » Jeux

Maire Nicole Artisanat

Marchon Alain Vente de scoubidous

Monod Sandrine Peinture sur porcelaine

Moret Claude-Alain Machines agricoles et tracteurs

Paroisse de Savigny-Forel Présentation des activités de la paroisseRécit de contes pour les enfants

Pharmacie Plus Savigny Préparation, distribution et vente d'une soupeminestrone, dont le bénéfice sera entièrementversé à une organisation humanitaire

Planète Cheval, Davoli Isabelle Equipement équestre. Cadeaux. Décorations

Rossier Daniel et Christine Vente de poteries, photos, cartes de vœux,colliers. Bar irlandais (bièreset autres boissons non alcoolisées)

Rotary Club du Jorat Présentation des activités du club

Royal Moto Club, Werly Christian Présentation des activités du club

Société d'agriculture des Monts-de-Lavaux Fruits et légumes

Société de couture de Savigny Vente de canapés et diverses confections(chaussettes, tapis, etc.)

Société de développement de Savigny Présentation du métier de l'apiculteur

Société de gymnastique Présentation de la société de gymnastique

Soguel Daniel Tables, bancs, bacs à fleurs et bassins

Steiger Georgette Miel et dérivés

Tennis Club Forel-Savigny Petite restauration. Divers jeux et« pêche aux canards »

Thévenaz Dolly Artisanat, brocante

Trexa SA, Gerhard Alfred Démonstration et vente du produit « Force 5 »

Union instrumentale (école de musique) Présentation des activités de l'école de musiqueet animations musicales

Vargas Hedler Artisan sur bois

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Zonca Catherine Brocante

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REGIONAL P Date N C M J09 26.08

L'art de remonter le temps...Un kilomètre et demi de rayons! (paspoussiéreux du tout). Les toutes pre-mières archives de Montreux datent de1269. Certains très vieux registres, enécriture de chancellerie ou en latin «decuisine», ne sont déchiffrables que parle spécialiste. Lequel doit aussi savoirgérer le présent, c'est-à-dire tous lesactes générés par les communes. Poursimplifier, disons que les archives onttrois âges: archives courantes, qui ser-vent à la gestion journalière, archivesintermédiaires, compte tenu des délaislégaux, et archives historiques qu'ilfaut garder pour l'éternité... pourl'Histoire!Comme l'exigent les lois et règlementscantonaux et fédéraux, toutes lesarchives ne sont pas consultables.Beaucoup de documents, confiden-tiels, contiennent des données person-nelles. Les nombreux services commu-naux produisent des actes liés àl'administration générale, auxfinances, travaux publics, services

Archiviste. Le mot évoque des Mes-sieurs barbus... Pourtant, la pro-

fession se féminise. Evelyne Lüthi-Graf pratique les archives deMontreux depuis quatorze ans. Pour-quoi a-t-elle choisi cette voie profes-sionnelle? C'est simple répond l'inté-ressée: "Je suis passionnée d'histoire,comme mon grand-père et mesparents. Dans ce métier, on est à lasource des informations historiques.Mais une fois "sur le terrain", il s'avèrequ'on doit surtout gérer le présent. Cequi est également passionnant mais, leflot des papiers administratifs tend àdevenir raz-de-marée".

Evelyne Lüthi-Graf, archiviste à ClarensVisite • Le lieu est impressionnant. Un kilomètre et demi de rayons, des locaux climatisés et sécurisés, des tableaux et des objets d'art.

En plus, des anecdotes passionnantes à en remplir des pages.

sociaux, écoles, forêts, à la population,police, urbanisme, voirie. Mais la plu-part des archives sont accessibles aupublic après un certain délai.Ainsi l'archiviste n'a pas droit à uneerreur dont les conséquences pour-raient être sérieuses. Il lui faut de laméthode, une organisation sans faille,un système de classement rigoureux.Mais aussi de l'initiative et même duflair. Chaque document original luiparvenant, récent ou déjà historique,doit être examiné scrupuleusementAprès mûre réflexion, l'archivistedécide de le placer dans le «bon» dos-sier, par rapport à un plan de classe-ment ad hoc. Afin de le retrouver, etvite, le jour J.Les Archives de Montreux contien-nent par exemple 13'800 dossiers demise à l'enquête pour les constructionsde ces cent dernières années. Ces planspeuvent intéresser architectes et pro-priétaires. Il faut parfois jouer lesdétectives, fouiller très loin dans lepassé pour savoir quand telle maisonou parcelle a été construite par qui,pour qui et comment.

A la recherche des scoops perdusD'innombrables célébrités ont vécuou séjourné à Montreux: Jean-JacquesRousseau, Alphonse Daudet, ErnestHemingway, Victor Hugo (... sescélèbres petits carnets où il notait tousles faits du quotidien), Sarah Bern-hardt, Serge Lifar, Scott Fitzgerald,Igor Stravinsky, Charles Lindbergh,Johanna Spyri, Hans Christian Ander-sen et tant d'autres. C'est à Montreuxque le célèbre Danois écrivit en partiesa fameuse "Vierge des glaces". Oncélèbre cette année le 200e anniver-saire de sa naissance. A cette occasion,on a d'abord cru identifier la maisonoù vécut le conteur venu du froid. Unarticle a récemment paru dans la presselocale. Téléphone, un lecteur s'est sou-venu que son père affirmait qu'Ander-sen vivait dans une autre maison.Appelée à la rescousse, l'archiviste aemprunté la loupe de SherlockHolmes pour retrouver la vraie maisond'Andersen. Coup de théâtre suite à lapublication en français du Journal del'écrivain: ce sont trois pensions diffé-rentes, et identifiables, qui ontaccueilli le père de la petite sirène! Ettout le monde s'est mis à larecherche... Les conseils de l'archiviste:

Croulant sous les "papiers", le particulier peine, lui aussi, à classer ses docu-ments personnels. Comment avoir de l'ordre? Evelyne Lüthi-Graf a donné ily a deux ans un cours d'archivage "simple" à l'Université populaire Vevey-Montreux. Résumé de ses conseils. Classer de façon simple en choisissant unecouleur de classeur (et ne pas utiliser un dossier d'une autre couleur sous pré-texte que celle-ci manque en stock!) pour chaque activité. Diviser ensuite l'ac-tivité en rubriques (se servir de séparations cartonnées) et celles-ci en sous-rubriques avant d'y classer les documents. On peut faire de même dans unordinateur en créant des dossiers, des sous-dossiers et des sous-sous-dossiers...Mais surtout: ne jamais, au grand jamais, glisser un document dans un dos-sier "divers". Car c'est là, précisément, que se trouve le papier important qu'ilfaut trouver ... R.H.

Véritable caverne d'Ali Baba, lesArchives de Montreux abritent cellesde fondations prestigieuses. Ainsi l'As-sociation Chaplin, recèle une collec-tion de revues de presse regroupant 60ans d'articles parus dans le mondeentier, des partitions musicales, de lacorrespondance et tous les scénarios deses films. Evelyne Lüthi-Graf a tenuentre ses mains des pages du script du"Dictateur", et constaté la minutieextrême de "Charlot" pour le moindredétail de chaque scène. Une partie deces archives sont d'ailleurs exposéesactuellement, pour la première fois àParis, dans la salle du Jeu de Paume.La table de Vladimir Nabokov. L'ar-chiviste l'a achetée avec l'aide finan-cière du fils de l'écrivain lors de lavente du mobilier de l'Hôtel duCygne. Elle se souvient: "La table enquestion est une pièce de mobilierd'hôtel, il était difficile d'identifier "labonne" parmi des dizaines d'autresidentiques. Le fils de Nabokov,ouvrant le tiroir gauche de toutes lestables, a reconnu celle de son père.Comment? Grâce à une tache d'encre.En effet, l'auteur de "Lolita" n'écrivaitqu'avec une certaine plume dont leréservoir coulait irrémédiablement. Illa plaçait toujours dans le tiroir degauche. Là où se trouve la tache..."

Madame Lüthi-Graf révèle aussi lesdémêlés d'Elisée Reclus (mort il y ajuste cent ans) avec la police de Mon-treux. Le célèbre géographe (dontl'œuvre demeure une référence mon-diale) vivait discrètement. On ne sau-rait rien de son séjour lémanique sansles frasques d'un certain toutou quiirritaient les Montreusiens. Lettred'avertissement de la police, et réponsedu savant, lequel affirme que l'animalne lui appartient pas: un précieuxautographe signé. Ainsi, parmi destonnes d'archives, de papiers sans inté-rêt évident, l'archiviste découvre cegenre de "perle" de papier.Intarissable, Evelyne Lüthi présente lacollection du Journal de Montreux,depuis sa création en 1867. Une mined'information passionnante à la dispo-sition des historiens.

Le procès de l'informatiqueLa tâche des archivistes devient de plusen plus lourde. Pour cause d'informa-tique. Les administrations explosent

littéralement, produisant de plus enplus de papiers qu'il faut gérer et clas-ser de manière traditionnelle et digi-tale. Réaction en cascade: les docu-ments se multiplient et bon courage ànos descendants pour s'y retrouver.La tâche est lourde pour la profession-nelle qui s'efforce de ne pas confondrearchiver (soit classer logiquement) etsauvegarder (c'est à dire le plus sou-vent entasser...). Difficile de trouver lebon document quand l'ordinateurdéborde ou, pire encore, lors d'unepanne de courant.Evelyne Lüthi-Graf lève les bras au cielface aux nombreux fax, copies et cour-riels qui font souvent "doublon"."Comment endiguer ce flux intaris-sable? Il submerge les archivistes,contraints parfois d'imprimer cespièces et de les classer traditionnelle-ment en attendant des solutions infor-matiques.Ce surcroît de travail administratiffreine les pulsions de l'historienne pas-sionnée. Ses yeux brillent quand ellepense à toutes les recherches passion-nantes qu'elle souhaiterait faire enexplorant huit siècles de strates: lesarchives de la commune.

Renée Hermenjat

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Vevey - Riviera10 Le Régional 25 - 26 août 2005 - No 288

REGIONAL P Date N C M J10 26.08

Au National, adieu l’Hôtel, bonjour les appartements!Montreux • Flanqué de trois nouveaux bâtiments annexes, l’un des fleurons de l’hôtellerie vaudoise abritera fin 2008

un complexe immobilier et commercial avec 65 appartements de luxe, des arcades marchandes et des bureaux.Un projet privé à 100 millions qui fait l’unanimité.

C ’est officiel, l’Hôtel National deMontreux va connaître un nou-

veau destin. A l’abandon depuis 23 anset dans un piteux état, l’un des fleu-rons de l’hôtellerie vaudoise, les arca-des qu’il surplombe et le terrain qu’iloccupe ont trouvé un acquéreur. Coas-sociés de la société Le National deMontreux SA, Blaise Carroz, respon-sable du projet immobilier de laMarina au Bouveret et ancien direc-teur d’Aquaparc, et Patrick Polli,architecte du bureau Cittolin-Polli,promettent d’investir pas moins de100 millions de francs afin de créerautour de cet établissement un com-plexe immobilier et commercial.

12’000 fr. le m2!Consultées en décembre dernier,toutes les parties concernées, de laMunicipalité de Montreux au Conseild’Etat, en passant par l’Associationpour la protection des sites montreu-siens et la Société d’Art Public, ontapprouvé les plans présentés.Seule concession faite par les autorités,mais de taille, Le National perdra savocation hôtelière au profit d’apparte-ments résidentiels. Ce qui nécessiteraune modification du Plan partiel d’af-fectation (PPA), homologué en 1990. La parcelle de plus de 7000 mètres car-rés abritera 65 logements de 120 à 360m2, répartis dans l’hôtel existant, ainsique dans trois immeubles à construire.Des logements qui ne seront évidem-ment pas à la portée de toutes lesbourses... puisque leur prix de vente

indicatif au mètre carré oscille entre12’000 francs pour l’ancien hôtel et8500 francs pour ceux aménagés dansles nouveaux bâtiments. Quatre sur-faces commerciales seront en outreaménagées sous les arcades et serontcoiffées par deux étages de bureaux. Leprojet sera complété par un parkingsouterrain de plus de 200 places, dontla moitié à disposition du public.

Ce photomontage montre ce que sera le futur complexe immobilier et commercial. La parcelle de plus de 7000 m2 abritera 65 logements de 120 à 360 m2 à un prix de vente allant jusqu’à12’000 francs le m2, répartis dans trois immeubles à construire et l’hôtel existant.

Inauguration fin 2008«L’appui inconditionnel de la Munici-palité, et en particulier du responsablede l’urbanisme Jean-Claude Doriot, aété prépondérant dans cet accord, sou-lignent les promoteurs. Lesquels sefélicitent: «Les célèbres arcades serontconservées et le majestueux bâtimentde l’hôtel proprement dit retrouverason lustre d’antan».Selon le porte-parole de la société,

«l’enquête publique du nouveau PPAdevrait avoir lieu cette année encore»,et sera suivie de la mise à l’enquête duprojet au printemps 2006. Si tout sepasse comme prévu, le permis deconstruire devrait être délivré en mai2006 et le premier coup de piochedevrait être donné en automne 2006,tandis que l’inauguration du Nationalet des annexes est agendée à fin 2008.Le budget est entièrement financé pardes fonds privés.

Un siècle d’histoireConstruit à la fin du 19e siècle etexploité par la société Montreux

Palace SA jusqu’en 1983, l’HôtelNational est un exemple précoce del’urbanisme hôtelier de la Riviera. Sesheures de gloire derrière lui, il s’estsérieusement dégradé dès les années1980 pour n’être aujourd’hui qu’unvestige historique d’une époque révo-lue. L’établissement avait été vendu en1985 à un promoteur local pourmoins de sept millions de francs, carjugé non rentable. Jusqu’à ce jour,toutes les tentatives pour le réhabiliteront échoué, y compris celle de le trans-former en Hôtel de Ville.

SN

L’Europe: pour et contre...Unipop • Pour ouvrir sa 53e saison, l’Université populaire de Vevey Montreux

organise une conférence-débat sur la votation du 25 septembre.

« D’habitude, nous commençons lasaison après les vacances d’au-

tomne», explique Agnès Schlaeppi.Actualité oblige, la secrétaire de l’Uni-versité populaire de Vevey Montreuxorganise cette année une conférence-débat le 1er septembre déjà. Spécialistedes relations entre la Suisse et l’Unioneuropéenne (UE), Philippe Kenel,avocat à Bruxelles et Pully, parlera desenjeux de l’extension de l’accord sur lalibre circulation des personnes aux dixnouveaux Etats membres de l’UE,objet de la votation du 25 septembre. Cet accord s’inscrit dans un paquet desept, entré en vigueur le 1er juin 2002,qui permet à la Suisse d’être traitée surun pied d’égalité avec les membres del’UE. Elle sera suivie d’un débatcontradictoire entre deux partisans del’extension, le conseiller national radi-cal et ancien syndic de Vevey Yves

Christen et le conseiller national PDCChristophe Darbellay, et deux oppo-sants, le conseiller national UDCJacques Pagan et le président UDCLavaux Gérald Nicod.

Cours d’autodéfense...Suivront au programme de cette 53esaison de l’Unipop dès le 27 octobrepas moins de seize cours ou confé-rences, avec pour commencer une pré-sentation de l’analyse transactionnelle.Les personnes désirant enrichir leurpotentiel, approfondir leur communi-cation relationnelle et leurs connais-sances sur les mécanismes du compor-tement humain, apprendront à mieuxcomprendre, en langage simple, lescomplexités du comportementhumain. Ce cours est destiné à déve-lopper l’autonomie et l’affirmation desoi en exploitant les conflits de façonpositive et à identifier les obstacles dela communication interpersonnelle.Actualité oblige encore, suite à larécente série d’agressions à caractèresexuel survenues à Vevey, un cours

Le débat contradictoire qui suivra la confé-rence sur la votation du 25 septembre oppo-sera notamment le conseiller national radialYves Christen (à g.), pour l’extension de lalibre circulation, à Jacques Pagan, conseillernational UDC, contre l’accord.

d’autodéfense aura lieu au printemps2006, «en réponse aux sentimentsd’insécurité exprimés une partie de lapopulation», explique AgnèsSchlaeppi.

...et stars de l’univers!Mais le temps fort de la saison pourraitbien être un cycle de cinq conférencessur la recherche de la vie dans l’uni-vers, avec des «orateurs fantastiques»,se réjouit Agnès Schlaeppi, dontMichel Mayor. Lauréat de nombreuxprix prestigieux, comme le prix Balzanet plus récemment le prix Shaw, ceprofesseur ordinaire à l’Université deGenève joue avec son équipe un rôlede premier plan au niveau mondialdans le domaine de la recherche desexoplanètes. Quel est le nombre desplanètes qui abritent la vie? Cette sériede conférences a pour but d’explorerles différentes facettes de cette ques-tion, en tentant une approche aussicomplète que possible.

650 participants en 2004Avec son programme varié, qui traiterapar ailleurs de musique, médecine,politique, cuisine, animaux, philoso-phie, télévision ou architecture, l’Uni-pop connaît un succès grandissant.L’an passé, pas moins de 650 partici-pants ont répondu présents.

Conférence sur l’Europe le 1er sep-tembre à 19h à Corseaux, salle deChâtonneyre, entrée libre. Infos, pro-gramme complet de la saison et ins-criptions sur www.up-veveymon-treux.ch ou au 021 944 53 11 de 11hà 13h.

SN

Riviera

Cortège d’attelages - Grâce à un groupe d’amis amoureux des chevaux etpassionnés des techniques équines, les attelages ont ressuscité voici près dedix ans dans la région. Pour marquer digne-ment cet anniversaire, les «Attelages de LaTour-de-Peilz» organisent le 28 août unegrande rencontre qui donnera lieu à un cortègeaux allures romantiques de chars et de chevaux,venus de toute la Suisse romande voired’ailleurs, à travers les communes de La Tour-de-Peilz, de Corsier et de Vevey. Le cortègequittera le manège de Villard à 9h30, gagnerapar les Boulingrins le rond-point d’Eben-Hezer, puis la route de Fenil passant en contre-bas sous l’autoroute. Après avoir longé la propriété du Manoir de Ban, tra-versé le carrefour des Terreaux, il arrivera à 10h25 sur la place de Corsier oùune collation sera servie aux cochers. A 10h55, le cortège reprendra la route,en direction du Funiculaire et du rond-point Nestlé, puis au-delà du pont del’Europe qui franchit la Veveyse, vers la place du Marché de Vevey à 11h20.Redépart à 11h50, direction le château de La Tour-de-Peilz, puis retour auManège par la Grand-Rue, l’avenue de Sully, le carrefour de Traménaz et laroute de Chailly.

Blonay

Fête de l’amitié - Pour marquer son trentième anniversaire, l’EMS LeMaillon organise une fête samedi 27 août dès 11heures. Renseignements au021 943 99 00.

Hautbois - Les participants de la semaine de hautbois présentent au Centrede musique Hindenmith un concert sous la direction de Omar Zobolidimanche 28 août à 11h.

Corsier

Fête au village - Les 26 et 27 août aura lieu la traditionnelle fête villageoise,avec au programme des concerts sous la cantine du parc Chaplin le vendredide 18h30 à 2h, le marché villageois (pl. du Temple et rue Centrale) de 8h à14h le samedi et un bal sous la cantine de 18h30 à 4h. Pour les sportifs detous âges, un cross Charlie Chaplin est organisé. Dossards dès 12h30 etdéparts successifs dès 13h45. Infos sur www.corsierenfete.ch.

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Vevey - Riviera 11Le Régional 25 - 26 août 2005 - No 288

REGIONAL P Date N C M J11 26.08

Vevey

Rock balkanique - A l’affiche de la prochaine soirée dans la cour de la Val-sainte, The Raspoutine Band, rock balkanique déjanté et délirant dans laveine du No Smoking Orchestra d’Emir Kusturiça. Les 26 et 27 août à21h30, en cas de pluie, repli au bar scène Le Bout du Monde.

Montreux

Comédie - Aventure grand Nord est le nom de la comédie qui sera à l’affichedu Théâtre Montreux Riviera du 26 août au 15 septembre. Ils sont 5 candi-dats et un présentateur... Ils ne cohabitent pas dans un loft ni dans uneferme, mais dans une cabane en Laponie, sous l’œil indiscret des caméras etdes spectateurs! Bref, un pastiche hilarant de la télé-réalité... Mise en scèned’Eric Laborie et Jean Rouiller, ma-sa 20h30 / Me-Je-Ve 19h / Di 17h, infosau 021 961 11 32.

Love boat - Prochain embarquement prévu le 27 août. Les billets sont envente à la boutique Home Versace, rue du Théâtre à Montreux (021 961 1431) ou au Ticket Corner du Manor de St-Laurent à Lausanne (021 321 3603). Infos sur www.love-boat.ch

La nuit des chauves-sourisFaune • Le 26 août, la 9e nuit des chauves-souris permettra des observations

depuis le col de Jaman et autour du lac de Sauvabelin.

A ccrochée par les griffes des pattesla tête en bas, il n’y a pas de posi-

tion plus confortable pour se reposer:des clochers aux gouffres jurassiens, leschauves-souris occupent tous lesniveaux, pourvu qu’y règne l’obscu-rité. Ne se risquant dehors qu’à la tom-bée de la nuit, ces noctambules fortbien équipées localisent proies et obs-tacles par émission d’ultrasons.Friandes d’insectes, elles sont d’effi-caces auxiliaires agricoles, moinsnocifs que n’importe quel pesticide. Les chauves-souris, dont plus de 25espèces différentes vivent en Suisse,sont des animaux encore peu connusdu grand public. Le 26 août, ce seraleur nuit. Manifestation européenneinstaurée en Romandie il y a 9 ans parle Centre de coordination Ouest pourl’étude et la protection de ces petitsmammifères, cette nuit des chauves-souris permettra à chacun de rejoindredes spécialistes pour les observer aucours de deux sorties.

Sauvabelin et JamanAutour du lac de Sauvabelin, dans leshauts de Lausanne, un parcours librejalonné de panneaux explicatifs per-mettra de les découvrir en vol de 19h à23h. L’animation s’étendra à la tour deSauvabelin, exceptionnellementouverte au public et illuminée ce soir-là. Un stand sera réservé aux artistes enherbe souhaitant participer auconcours de dessin sur le thème de «Lanuit des chauves-souris». Abonne-

ments à la Salamandre, entrées au zooLa Garenne et à Pro-Natura, ainsi quesacs Switcher récompenseront lesgagnants. Afin d’éviter un afflux devéhicules aux abords du lac, les visi-teurs sont encouragés à emprunter lestransports publics. Les amateurs pourront égalementobserver les chiroptères depuis le colde Jaman, lieu privilégié d’étude de lamigration des oiseaux et des chauves-souris. A côté de filets de captures, desspécialistes expliqueront à quoi sert lebaguage des animaux.

Friandes d’insectes, les chauve-souris sont d’efficaces auxiliaires agricoles.

Col de Jaman: rendez-vous à 21h auparking du col de Jaman. Sauvabelin:accueil organisé à l’arrêt du bus n° 16«Lac de Sauvabelin». Les manifesta-tions sont gratuites et les inscriptionsne sont pas nécessaires. Les enfantssont les bienvenus dès 8 ans à Lau-sanne et dès 12 ans au col de Jaman. Ilfaut prévoir des habits adaptés à unesoirée en plein air (1600 m d’altitudeau col de Jaman) ainsi qu’une lampede poche.Infos au 022 366 11 95 ou surwww.chauves-souris.ch

SN/(comm)

AVevey, tout le monde en parle!Sous le titre prémonitoire «Chro-

nique d’une tempête annoncée», l’en-quête publiée dans Le Régional du 14juillet a déclenché une véritable tem-pête, médiatique dans les jours qui sui-virent, puis politique aujourd’hui. Elleapporte les preuves que le syndic Domi-nique Rigot a, en tant qu’avocat de laville dans une procédure judiciaireintentée par une ex employée commu-nale pour mobbing, caché des élémentsimportants. Dont une offre transaction-nelle faite par la partie adverse après lepremier jugement et qui aurait peut-êtrepermis d’économiser frais et intérêts à la

collectivité (lire ci-dessous). Une révéla-tion qui met le monde politique enébullition. Et qui va, à n’en pas douter,mobiliser l’ordre du jour du Conseilcommunal du 1er septembre.

«J’ai été très ébranlée»Car au-delà des faits, de nombreusesquestions demeurent. Comme de savoirpourquoi Dominique Rigot a agi de lasorte ou si un dommage financier peutlui être imputé (lire l’encadré). «Si onnous avait soumis une offre, nousaurions sans doute agi différemment»,déclarait à chaud le municipal LaurentBallif dans Le Temps au lendemain de la

publication de notre enquête, au sujetde la décision de recourir. «Il y a un pro-blème de type professionnel à régler»,explique-t-il aujourd’hui, «et si la com-mune a été lésée, nous pourrionsdemander réparation à notre avocat». «J’ai été très ébranlée par votre article»lâche Madeleine Burnier. La municipalelibérale a en effet réalisé qu’elle n’a pas euaccès à toutes les pièces de ce dossier,contrairement à ce qu’elle a cru lors-qu’elle et ses collègues ont dû l’analyserafin de répondre à une interpellation duConseil communal. «C’est la premièrefois que je suis confrontée à une chosepareille en près de trois législatures!». Etla doyenne de l’exécutif de promettre:«Des mesures seront prises!». Son col-lègue Pierre-Alain Dupont confirme:«Nous assumerons nos responsabilités». Mesures qui pourraient se traduire parla nomination d’un expert neutre pourfaire toute la lumière sur ce dossier.

«La confiance est rompue»C'est aussi ce que souhaitent plusieursmembres du Conseil communal. Acommencer par ceux de Vevey Libre,qui s'apprêtent, par voie de motion, àdemander à l'Etat de Vaud de nommerun expert pour déterminer les responsa-bilités et quantifier le dommage. « Entant que conseillers communaux, nousexerçons la haute surveillance sur laMunicipalité et nous avons fait le ser-ment de sauvegarder le patrimoine de lacollectivité», rappelle Francis Baud. «Vuque cette affaire pourrait au final luicoûter 600’000 francs (y compris larente dont l’Assurance invalidité vientde demander le remboursement àVevey, ndlr.), nous voulons savoir s’il y alieu de demander réparation financière àl’avocat syndic».

Intérêt personnel? Aveuglement?L’attitude de l’avocat syndic Dominique Rigot laisse perplexe. Pourquoi s’est-il entêté à recourir au Tribunal fédéral sans informer sa cliente la Municipalitéd’une offre faite par la partie adverse qui aurait permis d’arrêter les frais. Pour-quoi a-t-il par la suite à plusieurs reprises nié avoir reçu cette offre transac-tionnelle? Pourquoi n’a-t-il dans la foulée pas transmis l’offre que sa cliente laMunicipalité lui a demandé de faire à la partie adverse? Pourquoi a-t-il ce fai-sant passé outre les devoirs de fidélité, d’information et de transparence le lianten tant qu’avocat à sa cliente la Municipalité, tels qu’imposés par le Code desObligations? Pourquoi cet acharnement alors qu’un tel recours n’avait quasiaucune chance d’aboutir, puisque le premier jugement s’appuyait sur des faitsincontestables et deux doubles expertises accablantes pour la commune? Pour-quoi a-t-il attendu le dernier moment pour se dessaisir du dossier, ne respec-tant pas son engagement auprès de l’ordre de surveillance des avocats et frisantla commission de discipline? Pourquoi n’a-t-il pas déposé de mémoire de droitécrit en prévision du jugement du Tribunal cantonal? Pourquoi n’a-t-il pas dèsle début de la procédure négocié avec le canton une renonciation de ce dernierà invoquer la prescription au cas où la commune voulait se retourner contrel’employé mobbeur, fonctionnaire cantonal? Pourquoi pensait-il jusque aubout pouvoir gagner ce procès, malgré de multiples signaux indiquant qu’ilallait le perdre? Pourquoi a-t-il «joué la montre» selon l’avocat adverse, requé-rant souvent des prolongations de délai? Pourquoi était-il à ce point «aveuglépar son propre jugement», selon les termes du municipal Laurent Ballif? Pour-quoi a-t-il fait de cette affaire «son affaire», selon ceux de son collègue Pierre-Alain Dupont? Aurait-il pu ou dû par la suite flairer que l’Assurance invaliditése retournerait contre la commune et lui réclamer plus de 200’000 francs sup-plémentaires? Cas échéant, aurait-il pu ou dû tout tenter pour régler cette pro-cédure à l’amiable, ce qui aurait rendu la démarche de l’AI plus difficile?

Deux hypothèsesUne hypothèse voudrait qu’il ait été influencé dès le début par la convictiondes municipaux successifs «sûrs de leur bon droit», selon les termes de LaurentBallif (cette affaire s’étale sur trois législatures, ndlr.). Apparemment tous lesédiles concernés, y compris Yves Christen et Pierre Chiffelle, jugeaient quasinuls les risques pour la commune de perdre ce procès, tellement ils étaientconvaincus d’avoir licencié cette employée communale de bonne foi. Une autre hypothèse tiendrait à un éventuel conflit d’intérêt. DominiqueRigot aurait-il par exemple reçu en début de procédure d’importantes provi-sions sur honoraires? Pour autant qu’il soit nommé, un expert devrait pouvoirprochainement apporter les réponses que la ville attend.

Affaire Rigot: «des mesures seront prises!»Hypothèses • Pourquoi le syndic Dominique Rigot a-t-il, en tant qu’avocat de la commune, caché des éléments importants dans une

procédure judiciaire? Pourquoi a-t-il fait de cette affaire «son affaire», allant jusqu’à passer outre plusieurs dispositions légales.Sa stratégie a-t-elle occasionné un dommage financier pour la collectivité? Au-delà des faits, de nombreuses questions demeurent,

auxquelles la Municipalité et le Conseil communal promettent de répondre. Une motion et une résolution devraient exiger une expertise du dossier.

Les preuves existent!Oui, les preuves existent! Basée sur l’analyse de plus d’une centaine de piècesécrites, l’enquête du Régional s’appuie entre autres sur l’échange de la corres-pondance entre les deux avocats. Cette partie même du dossier à laquelle ni laMunicipalité, ni son avocat conseil attitré Philippe Vogel ne semblent avoir euaccès, lorsqu’il s’est agit une première fois de faire toute la lumière sur ces zonesd’ombres. Ces lettres révèlent bel et bien que l’avocat syndic Dominique Rigota passé sous silence une offre transactionnelle de l’avocat de la victime. Ce spé-cialiste du droit du travail proposait à la Municipalité d’arrêter les frais et des’épargner un recours qui n’avait, selon lui, aucune chance d’aboutir. Nos inves-tigations révèlent en outre que Dominique Rigot a caché dans la foulée l’offrede 150’000 francs que l’exécutif lui a demandé de faire à la partie adverse, vio-lant les dispositions légales définies par le Code des obligations. DominiqueRigot fait alors recours au Tribunal Fédéral, provoquant une dénonciation deson confrère auprès du Bâtonnier pour conflit d’intérêts. La suite est connue:comme c’était à prévoir, la plus haute cour du pays confirme le premier verdict,alourdissant la facture de quelques 30’000 francs en frais et intérêts. A ce stade,cette affaire aura coûté 370’000 francs à la commune.Mais ce n’est pas tout. Notre enquête a aussi révélé que l’Assurance invaliditévient de réclamer à la commune de Vevey le remboursement de la rente servieà la victime. Soit plus de 200’000 francs qui pourraient porter la note finale àprès de 600’000 francs. Pour une affaire qui aurait pu être négociée à 137’000selon la toute première offre faite par l’avocat de la victime en début de pro-cédure (lire notre dossier complet sur www.leregional.ch, rubrique articles,sous rubrique archives, numéro de parution 284).

Préparant quant à eux une résolutionréclamant aussi une expertise du dossier,mais par un professeur d’université, lessocialistes voudraient en outre exiger deDominique Rigot «qu’il reconnaissepubliquement avoir menti aux élus.C’est la moindre des choses», assèneDaniel Beaux.De manière générale, après avoir lon-guement hésité à demander sa démis-sion, de nombreux élus estiment, àmoins de huit mois des élections com-munales, que Dominique Rigot ne doitau minimum pas briguer un secondmandat de syndic. «La confiance estrompue et nous ne pouvons plus tra-vailler dans ces conditions», justifieDaniel Beaux.

«Nous sommes mal placés»Les radicaux, parti de DominiqueRigot, opèrent quant à eux un total revi-rement de situation. Bien que la gauche

ait toujours affirmé ne pas attaquer lesyndic, mais l’avocat de la ville, les bour-geois n’ont cessé de voir dans ces cri-tiques des manoeuvres politico électora-listes, estimant que la gauche voulait latête du syndic. Mais aujourd’hui, ilssemblent avoir enfin compris... Ce qui leur permet de ne pas «lâcher»leur chef de file: «Nous sommes mal pla-cés, car Dominique Rigot porte lamême couleur que nous», admet PatrickKohli, président ad intérim des radicauxveveysans, «toutefois, ce sujet ne nousconcerne pas en tant que parti, maisconcerne l’avocat. Si Dominique Rigotétait attaqué en tant que syndic, nousdevrions réagir, mais il est attaqué entant qu’avocat». Aussi, il renvoie la balleà l’exécutif: «C’est à la Municipalité dedéterminer si son avocat a fait uneerreur, car c’est elle qui a admis cettedouble casquette».

Textes: SN

12 Le Régional 25 - 26 août 2005 - No 288

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REGIONAL P Date N C M J13 26.08

80kg sans le pilote qui lui devra avoir16 ans minimum à moins d’êtreautorisé par ses parents s’il est plusjeune.Bien sûr, dans une compétition de cegenre les jeunes prennent parfoisquelques risques. Cela fait partie dujeu et des bottes de paille seront dis-posées tout au long du parcours. Lemérite de cette course est à la fois letravail des jeunes qui ont fabriquéeux-mêmes leur véhicule, la maîtrisedes nerfs et de l’engin pour mener àbien la course, une imaginationdébordante pour la décoration et, uncôté extrêmement ludique pour lepublic. Ne reste qu’à espérer que lamétéo soit de la partie. Si ce n’estpour réduire les obstacle, au moinspour augmenter la participation dupublic.

NBPhotos Malcolm Griffith (dr)

E nvie de rire? de frissonner? des’éclater? De rencontrer de

drôles de pilotes dans leurs proto-types? Alors, rendez-vous à la 2e RedBull de caisses à savon qui se dérou-lera dimanche 4 septembre dès midià Ouchy.En fait de caisse à savon, il ne resteque le nom. La bonne vieille caissequi autrefois formait l’habitacled’engin roulants pas vraiment iden-tifiés a aujourd’hui cédé le pas à desmatériaux moins lourds et nette-ment plus fantaisistes. Ils seront 52le dimanche 4 septembre à prendrele départ sur un tracé de 500 mètres,en dénivelé de 10% et bourré d’obs-tacles. Leurs caisses devront parconséquent avoir de bons freins etrépondre au quart de tour aux réac-tions des équipages. Si toutes lesfolies décoratives sont admises, lesengins doivent toutefois répondre à

Deuxième Red Bull de caisses à savonLausanne-Ouchy • Dimanche 4 septembre 2005.

A lors que pour certains, la dureréalité du championnat a déjà

repris ses droits, pour d’autres, il estencore temps d’affûter les cramponsau vestiaire. Mais tel n’était pas le casdu côté du stade de la Croix-Blanche àEpalinges, qui recevait Dardania. Unpremier derby «lausannois» de 2e ligueinter en guise d’amuse-gueule saison-nier. Il fallait s’attendre au pire et le pire futbien peu de choses. Le match a étéarrêté par l’arbitre à quinze minutes duterme. Le score était alors de 2 à 1. Encause? Le comportement inacceptablede l’équipe de Dardania ainsi que de sasuite. Tout cela est bien triste surtoutpour une équipe qui annonce vouloirjouer les premiers rôles au classe-ment... L’affaire est désormais entre lesmains de l’Association cantonale vau-doise de football. Le match sera-t-ilrejoué? La victoire sera-t-elle accordéeà Epalinges? Nul ne le sait. Mais unechose est sûre, l’exemple à ne passuivre est celui du Dardania Lausanne.Dans les bas de la ville tout s’est heu-

reusement déroulé dans le calme. Lenéo-relégué Stade Lsne-Ouchy rece-vait le néo-promu genevois le FC Ver-soix. Tout s’est passé à merveille pourles Lausannois qui se sont imposé par1 à 0. Un bon départ donc pour lenouveau mentor stadiste, l’ex-interna-tional suisse Christophe Ohrel. Lorsde leur prochain match, les pension-naires du Stade Juan Antonio Sama-ranch se rendront à Massongex, dansle bas Valais. Tandis qu’Epalinges s’enira affronter Versoix.La préparation encore et toujours...Dans les ligues inférieures, les cham-pionnats n’ayant pas encore repris,toutes les équipes peaufinent les petitsdétails avant d’entamer une nouvellesaison. Car chaque entraîneur le sait:une bonne préparation est gage d’unbon départ. A l’heure actuelle, il s’agitde remettre juste un peu d’huile dansles rouages car les formations sont déjàrodées depuis un mois au minimum. Pourtant certaines ont moins intérêtque d’autres à rater leurs départ. Al’image de la seconde garnison dessinges lutryens de 3e ligue qui inaugu-rent leur saison à domicile par underby contre le frère ennemi juré dePully. Ici peut-être plus qu’ailleurs, lapremière rencontre conditionnera unebonne partie du premier tour.Le rendez-vous est donc pris pourcette nouvelle saison qui démarre, quiespérons-le, sera tout aussi disputéeque la précédente!

Textes: Fabien Eckert

Football: c’est la reprise!Enjeux • A l’instar des écoliers, le footeux a droit, lui aussi, à son pénible retour

de vacances. Petit tour d’horizon des forces en présence.

PROGRAMME

2e interSamedi 27 aoûtFC Versoix -FC Epalinges, 17h.

FC Massongex -Stade Lsne-Ouchy, 17h30

2e ligue vaudoiseSamedi 27 aoûtCS La Tour-de-Peilz -FC Lutry, 16h

FC Vevey Sports 05 -FC Aigle, 18h30

FC Montreux-Sports -FC Azzuri 90 Lausanne

Dimanche 28 aoûtPully Football -FC Crissier, 14h30

3e ligueVendredi 26 aoûtFC St-Légier IA -Stade Lsne-Ouchy II, 20h.

Dimanche 28 aoûtFC Lutry II -Pully Football II, 14h30

FC Vignoble -Villeneuve Sports, 16h.

FC Cité Sportive -FC Rapid-Montreux, 16h.

Mardi 30 aoûtPully Football II -FC St-Légier IA, 18h30

Voile

Dernières régates - Le 31 août, une régate d’entraînement sera organisée parles clubs nautiques de Pully et de Lutry. Le départ est prévu à 19h. Par ailleurs,le Cercle de Voile Vevey-La Tour organise le Challenge des Pingouins à LaTour-de-Peilz les 27 et 28 août. Cette course est réserv ée aux juniors. Ellecompte comme une manche du championnat de l’Association des clubs devoile région du Léman. Les inscriptions se font auprès du club ou directementsur place le jour de la course. Infos et inscriptions: par fax au 021/944.50.41,par mail à [email protected], par courrier au Cercle de la Voile Vevey-La Tour,case postale 136, 1884 La Tour-de-Peilz. (fe)

Course à pied

Cross Chaplin - Le 27 août se déroulera à Corsier la 23e édition du cross Cha-plin. Cette course s’inscrit dans le cadre des fêtes de Corsier. Elle est ouverte àtous. Pour la première fois elle fera partie des courses rassemblées dans le Tro-phée Lausannois. Les distances seront de 3km, 11km et un parcours enfants.Plus d’infos sur www.corsier-sur-vevey.ch/cross-chaplin. (fe)

Championnat d’EuropeJunior 420 nr 7

2) Cécile Mouly et Diane Longchampgardent leur médaille d’argent. Ellesconcluent ainsi en beauté un étéconsacré entièrement à la navigation:camp à Brunnen du 28 juin au 5juillet, championnat du monde ISAF àPusan du 9 au 23/07, championnat dumonde 420 à Brest du 24 juillet au 5/8, et championnat d’Europe junior àRiva du 8 au 20 août. Après lamédaille d’or d’Emmanuelle Rol etAnne-Sophie Thilo en 2004, les fillesprouvent encore une fois la bonnesanté des 420 Suisses.

1) Raphaël Gabella et Jonathan Simon gagnent le rond argent.

Veytaux

Jean-Jacques Goldmann - Seul fan-club au monde de Jean-Jacques Gold-man, l’Association Traces, regroupe les fans suisses de l’artiste. Fondée en2001 par 6 jeunes de 20 ans et forte aujourd’hui de plus de 120 membres àtravers la Suisse, l’Association Traces organise des rencontres entre passion-nés et cherche à promouvoir l’œuvre de l’artiste par l’études de ses textes. SiteInternet, journal interne, discussions et sorties sont les activités organiséespar ce fan-club dynamique et original. Le dimanche 28 août dès 11h, l’As-sociation Traces organisera son traditionnel «Challenge» dans le bourg deVeytaux. Cette année, le thème de cette manifestation sera «A la découvertedes Enfoirés et des Restos du Cœur». Les membres présents pourront décou-vrir au travers de questions et jeux, une des plus grande association caritativefrançaise. Infos sur www.traces.ch, ou à [email protected] ou au 078 646 43 81.

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L a bande dessinée est le thèmeadopté par les organisateurs du

Charivari, une fête locale qui se dérou-lera les 2 et 3 septembre dans les ruesde Chexbres. Organisée tous les quatreans, le premier week-end de sep-tembre, elle change à chaque fois de

quartier. Cette année, c’est le Crêt quise met à la fête. Le vendredi soir, le coup d’envoi seradonné en musique vers 19h et desstands seront ouverts par des commer-çants et des sociétés locales: ski-club,gym, bibliothèque... Naturellementles caveaux ouvriront également leursportes et dans tous ces lieux, la BDsous forme d’anciennes ou nouvellesparutions distrairont petits et grands.Des jongleurs seront dans la rue etarpenteront également le marché dusamedi qui se tiendra de 9h à 17h. Lapopulation est également invitée à uneséance de cinéma projeté à la grandesalle le samedi à 16h. Envie d’un Cha-rivari? Alors, rendez-vous à Chexbresles 2 et 3 septembre.

Charlotte Mosquera

Charivari à ChexbresAnimation • La BD entre en jeu les 2 et 3 septembre.

O n ne choisit pas ses parents ni sanationalité. Mais là aussi règne

une des plus grandes inégalités.Kurdes, Arméniens, Palestiniens,comment vivre quand le sol natal sedérobe perpétuellement sous vospieds, que les racines ne sont qu’unleurre?Dans Souvenirs de Palestine (Ed.Fayard), Sirine Husseini Shahid conteque, née à Jérusalem en 1920, dansune famille aisée où tous les hommesoccupaient des postes à responsabilitésauprès des autorités gouvernemen-tales, elle a vécu 75 ans de sa viecomme réfugiée hors de sa terre natale.Et parmi ceux de sa génération, ils sontnombreux a avoir dû faire de même.Quand on demande aujourd’hui:depuis quand les Palestiniens connais-sent-ils tant de problèmes? La réponseest quasi unanime: depuis l’installa-tion de l’Etat d’Israël. C’est oublier unpeu vite qu’avant la guerre de 14, laPalestine faisait partie de l’Etat otto-man et avait des députés au parlementde celui-ci. Les Palestiniens vivaientalors libres. Jérusalem abritait une

Humeur

Naître Palestien

Lettre de lecteursE n marge de la votation du 25 septembre:

Que feriez-vous à la place de l’Unioneuropéenne?

Dans Le Régional du 11-12 août 2005, le «Billet libéral»accuse l’Union européenne d’exercer pression et chantage«sur les décisions que nous devons prendre en bonne démo-cratie» au sujet de l’extension de la libre circulation des per-sonnes aux dix nouveaux pays membres. Cela témoigned’une profonde méconnaissance de la situation réelle, dansce sens qu’on oublie que l’UE a ses propres contraintes à res-pecter. La plus importante et la plus fondamentale de cescontraintes est l’article 12 du Traité de Rome: «Dans ledomaine d’application du présent traité, et sans préjudice desdispositions particulières qu’il prévoit, est interdite toute dis-crimination exercée en raison de la nationalité». Il est difficiled’exiger que l’Union européenne viole l’art.12 en acceptantune discrimination de ses dix nouveaux pays membres dansle cadre d’un traité international avec le pays tiers qu’est laSuisse! D’ailleurs, que ferait notre pays si l’UE exigeait quetel ou tel accord bilatéral ne soit valable que pour la Suisseromande ou la Suisse allemande? Il refuserait certainementà juste titre avec indignation une telle revendication.Il est évident qu’un non le 25 septembre prochain contrain-drait l’Union européenne à prendre des mesures. Certes,pour l’instant nous ne savons pas avec précision lesquelles.Il ne faut pas se leurrer, l’article 12 du Traité de Romemontre que sa marge de manœuvre serait terriblementétroite. Les accords en vigueur ne seront éventuellement pas tout desuite dénoncés, mais simplement gelés jusqu’au jour oùnous accepterons l’extension de la libre circulation des per-sonnes aux dix nouveaux pays membres. Cependant, leseffets seront les mêmes qu’en cas de dénonciation pure etsimple: la Suisse serait totalement isolée et cela aurait deseffets désastreux pour les problèmes liés aux transports ter-restres et aériens (le rejet de l’EEE en 1992 était le début dela fin de Swissair), pour notre compétitivité au niveau desmarchés publics, pour la reconnaissance réciproques desnormes techniques, pour l’agriculture et la recherche. Il enrésulterait à coup sûr un affaiblissement de la croissance quiest depuis 1992 déjà à la traine non seulement de l’UE desQuinze, mais de l’OCDE toute entière.La dénonciation pure et simple n’est cependant pas exclue.Fin mars de cette année, j’ai eu l’occasion de faire le voyagede Bruxelles où j’ai eu l’occasion d’entendre Ulrich Traut-mann, chargé du dossier de la Suisse auprès de la directiongénérale des Relations extérieures au sein de la Commissioneuropéenne. Il a clairement dit qu’en cas de non le 25 sep-tembre prochain, la dénonciation de l’accord sur la libre cir-culation des personnes serait la réaction la plus probable dela part de l’UE, car elle ne pourrait pas se permettre de frus-trer ses dix nouveaux pays membres, simplement pour faireplaisir à la Suisse.En cas de dénonciation de l’accord sur la libre circulationdes personnes, les six autres tomberaient automatiquementet cela en vertu de la clause guillotine qui se trouve danschacun de ces accords: «Les sept accords mentionnés dans lepar. 1 cessent d’être applicables six mois après la réception de lanotification relative à la non reconduction visée au par. 2 ou à

la dénonciation visée au par. 3». Préci-sons que le § 3 donne le droit à cha-cune des deux parties de dénoncerchacun des sept accords en tout temps.Par conséquent, la dénonciation del’accord sur la libre circulation des per-sonnes entraînerait automatiquementcelle des six autres. Dans ce cas, lesconséquences seraient bien plus gravesque les risques liés à un oui le 25 sep-

Fête à la fermeMézières • Inauguration de la place de jeu à la

Ferme des Troncs.

Chaque année, le Musée de la Fermedes Troncs qu’anime l’association Joratsouviens-toi, organise un week-endd’animation. Il se déroulera cetteannée les 27 et 28 août et propose unesérie de jeux d’antan dont le croquet,les quilles, la noce à Thomas, un par-cours en échasse... Une exposition surle thème des jeux complète l’offre.Pour les amateurs de tiercé, les parisseront ouverts pour la grande coursede... cochons! Le contrôle anti-dopage

est garanti.Côté repas, ils seront servis sous la can-tine et l’ancien four à pain sera allumédès le matin. Et le dimanche sera,comme de coutume, celui des Bri-gands du Jorat prêts à faire bouillirleurs prises dans la soupe aux poisqu’ils préparent dans le grand chau-dron. Une envie de vie d’antan? Unbesoin de jouer? C’est ce week-end à laFerme des Troncs à Mézières.

JARDIN SECRETNom: MONNIER, dit PinpinPrénom: MichelProfession: «Kioskeur»

Pinpin, le sourir de Lutry

Tous les «singes» du pittoresque vieux bourgvous le diront: «Pinpin, c’est la bonne humeur personnifiée».Son kiosque à journaux, qu’il tient depuis 17 ans, est accueillant, on vient yfaire la causette, boire un verre sous son parasol, demander un service. Partemps froid l’homme souffle dans sa trompette pour réchauffer l’atmo-sphère.

En fait, il se nomme Michel Monnier, mais répond «Pinpin» au téléphoneavec un parfait naturel.

Toujours souriant, il ne se plaint jamais, pourtant la maladie ne l’a pas épar-gné, il marche péniblement, raison pour laquelle il se déplace en trotti-nette depuis longtemps. A 60 ans révolus, il continue à profiter de la vie. Ilaime changer de passion. Dans sa jeunesse, ce fut la photographie, la navi-gation sur l’Atlantique, puis sur le lac. Maintenant c’est le golf « tant que jepeux, parce que c’est un sport éprouvant» dit-il. Mais la passion constantec’est le jazz. Le film «Ray» l’a fait pleurer d’émotion.Il est un peu nostalgique du bon vieux temps «quand tout le monde avaitle temps de se causer». Mais il se tient à la pointe de l’actualité. Dame, avecses 900 titres de magazines (il en eut jusqu’à 1300!) et 37 journaux… Dont«Le Régional».Renée Hermenjat

Il aime: les gens en général, ses clients en particulier.Il n’aime pas: la mesquinerie et les c... comme aurait dit Brassens.

Renée Hermenjat

population hétéroclite où secôtoyaient, en bonne intelligence,chrétiens de toutes les croyances,musulmans et délégations culturelleseuropéennes et américaines qui yavaient ouvert des écoles. Pendant la guerre de 14, les Anglais,ennemis des Turcs, entrèrent en Pales-tine et y restèrent jusqu’en 1948. Soitune occupation de plus de 30 ans.Comme dans tout territoire occupé, larésistance finit par s’organiser. Et larépression fut brutale. Premier exil dès1930. Au Liban d’abord, puis au grédes évènements subis par les Etatsaccueillants, les réfugiés se retrouvè-rent en Jordanie, en Iran, en Irak, enArabie saoudite, ballottés au gré desvents, avec parfois des retours en Pales-tine, avant de nouveaux départs. Al’heure où les colons quittent la bandede Gaza, il est bon de se souvenir quepour beaucoup de Palestiniens, la terrenatale indépendante n’est qu’un rêveet une utopie. Que dirions-nous et queferions-nous si nous étions depuis plu-sieurs générations dans cette galère?

Martine Thomé

tembre prochain. La dénonciationpure et simple renverrait l’ensembledes sept dossiers des Bilatérales I à lacase de départ et obligerait à une nou-velle négociation complète. Il est fortdouteux que nous parvenions dans cesconditions aux résultats déjà obtenus.

René JostPrésident du NOMES Vaud

Politique 15Le Régional 25 - 26 août 2005 - No 288

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L ’application pure et dure de la loisur l’impôt successoral peut par-

fois mener à des situations des plusinsolites.J’ai été consulté, il y a plusieurs annéesde cela, par des héritiers qui se trou-vaient alors dans une situation vrai-ment délicate.Le défunt détenait une fortune vérita-blement confortable qui consistaitdans sa quasi intégralité en titres,essentiellement en actions.Au moment de son décès, la bourseétait relativement haussière et sa for-tune incluait de forts bénéfices encapital, non réalisés.L’inventaire fut donc dressé à cettedate-ci et l’impôt de succession calculésur cette base. Les liens de parenté deshéritiers n’étant pas très proches, l’im-pôt était donc élevé, mais malgré touttrès largement compensé par les mon-tants à recevoir.Toutefois, et comme cela arrive assezsouvent, le règlement des dispositionstestamentaires a duré bien plus d’uneannée (paiement des dettes, versementaux légataires, etc.).Ce qui devait arriver arriva. La bourse,une fois de plus, a subi un reversimportant et quelque peu durable.Ainsi, le solde de la fortune revenantaux héritiers laissait apparaître unmontant quasiment équivalent à l’im-pôt successoral calculé par l’adminis-tration fiscale.Dite autorité n’a pas accédé à lademande des héritiers de revoir sa basede calcul en ne retenant que la valeurdes titres au moment du partage. Cetteposition intransigeante a malheureu-sement été confirmée par un arrêt duTribunal fédéral, celui-ci arguant dufait qu’une évolution à la hausse destitres n’aurait pas non plus donné lieuà un nouveau calcul.Il ne restait alors que la solution de lademande de remise. Celle-ci n’a mal-heureusement pas eu le résultatescompté, mais a tout de même permisde réduire agréablement le montantd’impôt dû.

Bernard JahrmannExpert-comptable diplômé

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Impôtde succession

et bourse

Lettres de lecteursLes allumés du Rütli

B izarre quand même l’impuissancede notre pays à faire taire les grou-

puscules qui le vilipendent.Les révisionnistes qui nient les campsde concentration n’osent plus s’expri-mer, car ils tombent sous le coup de laloi. Mais les néonazis ont toute libertéd’interrompre et d’insulter unconseiller fédéral dans son discours duPremier Août. Ils montent sur la prai-rie historique les injures plein labouche et font régner la dictature dubruit et du sabotage face aux patriotesqui voudraient entendre et com-prendre. Ils montrent avec évidencequ’ils n’ont rien à faire de la démocra-tie en prônant un régime qui n’auraitpas toléré le quart de leurs outrancesverbales, tandis que notre tolérancedémocratique respecte encore leuridentité.Je comprends que notre police refusede décider des mesures d’exclusionqui, à coup sûr, défigureraient notrefête nationale et finiraient dans lescoups et dans le sang.Alors, puisque la seule joie des néo-nazis quand ils montent au Rütli, ils latrouvent dans l’insulte et le sabotage,renonçons à y célébrer le Premier août:notre ferveur patriotique, notre atta-chement au pays peut s’exprimer suffi-samment dans nos villes et nos vil-lages.Ceci dit, on m’a signalé un moyenradical de gagner des sous: acheter les

hommes à leur valeur réelle et lesrevendre à la valeur qu’ils se donnent;avec les néonazis, ce serait la fortuneassurée.On n’a hélas! jamais trouvé de mar-chandises consentantes...

Albert GonthierLa Tour-de-Peilz

Avis contraire à...

Libre circulation

Après avoir souligné les dangers quereprésentaient notre admission à l’es-pace de Schengen, lors de son applica-tion, par la migration concurrentielled’une main d’œuvre clandestine ausein de cet espace, il serait mal venuque je ne m’insurge pas contre le pro-jet de libre circulation de la main-d’œuvre en provenance des pays del’est.Le risque encouru est de mêmeaugure, aggravé par le fait qu’il s’agitde plus d’une main-d’œuvre qualifiéedont les effets de la concurrence risqued’atteindre notre classe laborieuse.Quand ces messieurs de la politiquenous font miroiter les effets bénéfiquesde cette mesure sur la relance de l’éco-nomie, ils oublient de nous dire queles seuls bénéficiaires seront quelques

Billet de l’Union Pulliérane

Nouveau découpage du territoirevaudois:

Vous pouvez donner votre avis

P ully, avec ses 16’212 habitants,doit-elle rester dans le giron de la

capitale ou former un nouveau districtavec Lavaux? La Municipalité à l’una-nimité, le Conseil communal en majo-rité, ont marqué leur préférence pourla deuxième possibilité. Et vous, conci-toyen, qu’en pensez-vous?Jusqu’au 30 septembre, vous pouvezdonner votre avis en vous connectantsur Internet, sur le sitewww.vd.ch/decter, où un question-naire à remplir est à votre disposition.Si vous ne possédez pas Internet, l’ad-ministration cantonale peut vous l’en-voyer, ou l’Union Pulliérane sursimple demande: notre téléphone 021728 07 72 ou fax 021 729 07 40.A la fin du délai (30 septembre), lesréponses seront analysées et le Conseild’Etat tiendra compte des résultats decette analyse avant de formuler le pro-jet de loi qu’il soumettra au Grand

Conseil (si l’on en croit l’article parudans le Journal officiel du 9 août der-nier...)Ce problème fondamental de restruc-turation des districts du canton deVaud peut avoir des incidences impor-tantes pour notre commune, maisaussi pour les générations futures.L’Union Pulliérane en est trèsconsciente puisqu’en 2004 déjà, elleavait organisé une conférence-débatsur ce thème. Faut-il définitivement figer Pully dansun rôle de cité-dortoir ou faut-il dyna-miser son économie, en faire une citépilote, un moteur pour et avec lescommunes de l’Est lausannois etLavaux? Ne mésestimons pas cettequestion, Pully mérite toute notreattention et notre réflexion... don-nons-les lui!

Annie MumenthalerConseillère communale

Billet socialiste

Libre circulation:une ouverture indispensable à la

santé de notre économie

L ’entreprise de construction ferro-viaire Stalder vient d’annoncer la

création de 150 emplois en Suisse, carelle a décroché une commande enHongrie. Son patron est le conseillernational UDC Peter Spühler et ilvotera oui à l’extension de la libre cir-culation des personnes. Cette votation est capitale pour notreéconomie. En effet, un emploi suissesur trois dépend du commerce avecl’UE, plus de 60% de nos exportationssont dirigées vers un Etat membre etun franc sur trois gagné dans notrepays l’est grâce à nos relations avecl’Europe des 25. Si nous acceptonsl’extension de la libre circulation despersonnes aux nouveaux membres del’UE, notre économie pourra pleine-ment profiter de ces marchés en pleinecroissance et c’est ainsi qu’elle créeraou maintiendra des emplois en Suisse.Les entreprises helvètes auront aussi

accès aux marchés publics des 10 nou-veaux membres sans restriction. Dufait de l’élargissement, la Suisse peutescompter sur le long terme une crois-sance de son PIB de 0,2 à 0,3%, soitun volume d’affaires supplémentairede 1 à 2 milliards de francs par an. Etla croissance économique, ce sont desemplois et des rentrées financièresbienvenues pour les assurances socialeset les collectivités publiquesNe pas accepter l’extension de la librecirculation, ce n’est pas seulement gal-vauder ce formidable potentiel etrenoncer à l’amélioration des mesuresd’accompagnement, mais c’est aussirisquer que l’UE dénonce les autresaccords bilatéraux, ce qui représente-rait une perte énorme. Voter Oui, c’estfaire le choix de l’emploi! www.suisse-ue.ch Jean Christophe Schwaab

Président du PS LavauxRiex

gros industriels, car en matière de librecirculation la mesure ne peut pas êtresélective et s’adresser uniquement auxrares secteurs en manque conjoncturelde personnel, mais à toutes les profes-sions.Les politiciens qui savent si bien nousattendrir sur le sort et l’avenir de notrejeunesse, ignorent-ils les difficultésrencontrées par nos jeunes, en fin decycle d’étude, à la recherche de placesd’apprentissage?Celles-ci sont de plus en plus rares, etcroyez-vous que les entreprises quiauront la possibilité d’embaucher,ponctuellement, du personnel quali-fié, en fonction de leurs besoins, per-dront leur temps à former des appren-tis?La caricature du plombier polonaisqui sévit à Paris n’est hélas pas unmythe, mais une triste réalité car, sanssous-estimer les conséquences néfastesdu travail au noir chez les particuliers,toujours difficile à réprimer, rienn’empêche les nouveaux migrants deprendre une carte d’artisans et deconcurrencer les PME qui ont déjàbien du mal à survivre et qui sont lepoumon de notre économie car ellessont disséminées sur l’ensemble dupays à l’inverse de la grosse industrieimplantée localement.

Lilian Geoffroy

C e lecteur réagit aux récentes révéla-tions du Régional au sujet de la

gestion par l’avocat syndic de Vevey de laprocédure judiciaire pour mobbing

Mobbing à VeveyQuelques questions politiques

L’affaire traitée par Le Régional s’étalesur 10 ans et connaît diverses périodes.Il y a tout d’abord l’affaire du mobbinglui-même. La condamnation de lacommune indique qu’un Service dupersonnel sous-dimensionné, puis laMunicipalité d’alors (1993-1997, P.Aguet, P. Chiffelle, Y. Christen, R.Rota, et N. Keller) n’ont pas pris lesdécisions adéquates. Mais pourquoi lesecret? Pourquoi cette affaire n’a-t-ellepas été mentionnée dans les rapportsde gestion, où le licenciement n’appa-

raît même pas dans les statistiques dupersonnel?Au milieu des borborygmes proféréspar la droite au dernier Conseil, l’atti-tude des Municipalités suivantes a étémise en cause. Il faut effectivementexpliquer pourquoi rien ne transparaîtpendant presque 10 ans; pourquoi, enavril 1999, la réponse à une interpella-tion de notre groupe concernant lemobbing en général, ne fait aucuneallusion à l’expérience passée. Qui agéré le dossier tout ce temps? Le dicas-tère de l’éducation (N Keller, puis P.Chiffelle, puis P.-A. Dupont)? Le Ser-vice du personnel et le syndic? A-t-ilmême été géré? Ou la Municipalité de1993-1997 était-elle si convaincued’avoir mis fin à l’affaire par le licen-ciement, qu’elle a clos et archivé ledossier sans le transmettre? La ques-tion est ici concrètement posée de latransmission des pouvoirs et des dos-siers d’une Municipalité à l’autre,question que la commission de gestion2003 voulait examiner... avant que laMunicipalité n’y oppose la préserva-tion de son domaine réservé. Volontéde secret ou ignorance du dossier, laquestion est posée. Mais dans les deuxcas, ce n’est pas un fonctionnementcorrect d’une administrationpublique, qui devrait cultiver conti-nuité et transparence.Enfin, c’est la question, largementtraitée par Le Régional, du procès et dela confusion des rôles entre avocat dela commune et syndic. Ses amisdénoncent des attaques politiciennesliées aux prochaines élections. Maislors du débat sur la gestion 2003, le 24juin 2004, j’avais posé un certainnombre de questions sur le sujet, dou-blées - vu la réponse municipale insa-tisfaisante - d’une interpellation deJean-Pierre Boillat. A ce moment, lesélections étaient encore lointaines, etaucune des questions ne visait le syn-dic. C’est le refus de répondre - dont leseul responsable est celui qui va s’enprétendre la victime - qui a permis àcette affaire de durer jusqu’à l’orée dela campagne électorale.

Alain GonthierConseiller communal à Vevey

Rappel

Les billets politiques doiventparvenir à la rédaction impérati-vement avant midi le vendrediprécédant la parution

Grandvaux16 Le Régional 25 - 26 août 2005 - No 288

REGIONAL P Date N C M J16 26.08

sorte que tout contrevenant étaitamendable. Nous ne savons malheu-reusement pas ce qu’il est devenu. Nous constatons bien qu’une tellesociété de Jeunesse, indépendantefinancièrement et intégrée à la vie duvillage n’est certainement pas sortie denulle part un jour d’été 1872. Elledevait exister bien auparavant pouravoir pu s’organiser de la sorte. Nousne possédons pas de sources anté-rieures, mais nous pouvons affirmerque la naissance de la jeunesse deGrandvaux remonte bien avant lespremières traces écrites à disposition etdonc bien avant 1872. Alors pourquoipas 1845, comme le veut la tradition? Ces registres primitifs ont certaine-ment existé et ont peut-être étéconservé par certains membres, enparticulier d’anciens secrétaires. Alors,si vous en découvrez un dans votre gre-nier, pensez à nous contacter.

Cindy Freudenthaler

160 ans de jeunesse!Grandvaux • Les 2, 3 et 4 septembre prochains se déroulera la 13e fête au village. Elle sera également le cadre festif marquant du

160e anniversaire de sa jeunesse.

U ne fringante équipe formeaujourd’hui la jeunesse de

Grandvaux qui, au cours de son his-toire dont les traces remontent à 1845,a connu quelques aléas mais qui a tou-jours su rebondir. Cent soixante ans pour une sociétélocale formée de bénévoles, ce n’est pasrien. Il faut un engagement de touttemps, des meneurs, des exécutants, etsurtout, une volonté de vivre et sur-vivre pour durer ainsi. On ne peut quetirer bien bas son chapeau devant desjeunes dont l’implication et le dévoue-ment pour faire durer les traditions àtravers les siècles n’a d’égal que leurambition d’y parvenir.Une toute jeune femme, Cindy Freu-denthaler s’est appliquée à fouiller lesarchives de cette société où elle adécouvert des trésors sur l’art de vivreà travers les siècles. Un livret, relatantles principaux épisodes de la société,est publié à l’occasion de cet anniver-saire hors du commun. Il sera dispo-nible sur place lors de la fête au villageles 2-3 et 4 septembre à Grandvaux.Nous en publions quelques extraitsafin d’en donner un avant-goût etpour saluer ce travail bien fait.

Trois jours de fêtePar ailleurs, la fête au village réservequelques belles surprises dont des jeuxde rue, et chaque soir un bal. Le ven-dredi soir sera placé sous le signe del’humour. Les fameux compèresd’Aqua Concert sur la RSR, PatrickLapp et Jean-Charles Simon propose-ront leurs joutes oratoires sur le thèmeAmitié et partage. Il s’agit de considé-rations mettant en exergue la contra-diction entre les moyens de communi-

cation de plus en plus sophistiqués etle manque d’échange verbaux dans…disons pas mal de circonstances de lavie. Partant de l’idée qu’un problème àtoujours une ou plusieurs solutions –devise chère à Helena Rubinstein – lesdeux artistes proposent les leurs qui nesont pas piquées des vers…

Contrairement au programme initia-lement annoncé, François Silvant nesera pas de la partie. Des soins médi-caux l’ont obligé à annuler sa tournée. Toute la journée du samedi le marchésera haut en couleurs et en animations.La fanfare sera de la partie tout commela chanson vigneronne et, le soir, unconcert surprise. En invité d’honneurun marché du terroir tessinois propo-sera, entre autre, son risoto avec osso-bucco et tutti quanti. Dimanche sera

journée officielle avec un banquet sousla cantine au cours duquel les autoritéss’exprimeront ainsi que les Anciens dela jeunesse. Dans l’après-midi un ral-lye sera organisé et le soir Gibusmènera le bal. Ce sont donc trois joursde pleine liesse qui sont organisés et unjoyeux 160è anniversaire. (nb)

Extraits de l’histoire de la Jeunesse de Grandvaux

Tout commence en 1845, ou dumoins semble commencer. En effet,les dates sur différents drapeaux, demême que la tradition de la société lafont remonter aussi loin. Pourtant, auniveau des archives, la jeunesse ne naîtpour nous que le 6 août 1872, date dupremier procès- verbal d’assembléeconservé dans un registre contenant

les délibérations et autres récits de fêteset de courses. On y découvre le mondepassionnant des jeunes Duboux,Duflon & Co ainsi que les relationsentretenues avec les jeunesses des vil-lages alentours. Profonde amitié quidurera des décennies avec Pully etconflits périodiques avec Aran.Cette Jeunesse primitive semble déjàorganisée comme aujourd’hui: un pré-sident, Louis Léderrey en 1872 dirigeles séances dont la mise par écrit estassurée par le secrétaire, gardien del’histoire de la société qui nous a mêmeécrit une fois un procès-verbal enpatois; c’était le 5 avril 1891. Onconstate aussi la présence d’un caissier,comme le confirme le livre de comptesdébuté en 1877 et qui contient la listedes membres nécessaire au paiementmensuel des cotisations. Les financesde la société étaient aussi soutenuespar les droits de mariage que toutmembre quittant le célibat devaitpayer ainsi que par des amendes entous genres sanctionnant tantôt uneabsence injustifiée tantôt une prise deparole intempestive durant une assem-blée.

L’argent de la société était affecté à l’or-ganisation de fêtes, de bals et bien sûrà l’achat de matériel dont un drapeauet un canon. La décision concernantl’achat du premier drapeau dont nousayons connaissance fut prise le 18juillet 1874. Il est dit que «l’assembléedécide de mettre 250 francs pour ledrapeaux [sic] avec le fond rouge desdeux côtés avec inscription dessus etécusson.» Il sera inauguré le 15novembre 1874. Outre ce drapeau,chaque garçon de la société (les fillesne seront admises qu’un siècle plustard) possède une cocarde verte etblanche, comme il l’a été décidé le 12novembre 1875. La société achetaaussi un canon en 1889 à la jeunessede Vaulion. Son usage fut réservé auxgrandes occasions et réglementé de

Tous les autres chapitres de lasaga de la Jeunesse de Grand-vaux seront dans le livret queles Grandvaliens recevront etque les visiteurs pourrontdemander sur place lors de lafête au village.

1980. Que sont-ils devenus?

C’était il y a... 10 ans !

La jeunesse de 1969

De vraies autruches en 1985