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Votre talent, c’est d’entreprendre ? www.delarte.fr Retrouvez-nous en page 27 février - décembre 2011 - Le Figaro Économie - Edition spéciale - Ne peut être vendu. ÉDITION SPÉCIALE FRANCHISE & COMMERCE EN RÉSEAU 2011 > LA FRANCHISE S’OUVRE À VOUS CONSEILS, TENDANCES, PROFILS RECHERCHÉS P4 > ACCÈS DIRECT AUX SECTEURS ACTUALITÉS - OPPORTUNITÉS PAROLES DE FRANCHISÉS P12 > ZOOM SUR... 32 RÉSEAUX DE FRANCHISE SE PRÉSENTENT : CA, IMPLANTATIONS, APPORT PERSONNEL… P38 PRÊT POUR UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE ? FRANCHISE : FRANCHISE 2011_P.qxd:LE FIGARO RÉUSSIR 19/01/11 16:34 Page 1

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Votre talent, c’est d’entreprendre ?

www.delarte.frRetrouvez-nous en page 27

février - décembre 2011 - Le Figaro Économie - Edition spéciale - Ne peut être vendu.

ÉDITION SPÉCIALE FRANCHISE & COMMERCE EN RÉSEAU 2011

> LA FRANCHISE S’OUVRE À VOUSCONSEILS, TENDANCES, PROFILS RECHERCHÉSP4

> ACCÈS DIRECT AUX SECTEURSACTUALITÉS - OPPORTUNITÉSPAROLES DE FRANCHISÉSP12

> ZOOM SUR...32 RÉSEAUX DE FRANCHISE SEPRÉSENTENT : CA, IMPLANTATIONS,APPORT PERSONNEL…P38

PRÊT POUR UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE ?

FRANCHISE :

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* Enquête annuelle sur la franchise, Banque Populaire / Fédération française de la franchise / RÉUSSIR

L’Express – Le Figaro – Institut CSA – 12/2009.

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Le Figaro économie 3

Édito

CHRISTINE LAGOUTTERédactrice en chef Management et Emplois

Les clignotants au vert©

DR

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AN

CHISE

Les Français ont la fibre entrepreneuriale. Les chiffres des créations d’entreprises

(largement soutenues il est vrai par la montée en puissance des auto-entrepreneurs)

l’ont prouvé en 2010.

Les résultats de la 7ème enquête de la Fédération française de la franchise et des

Banques Populaires sont aussi la preuve de cet engouement. Avec un peu plus de

1360 réseaux actifs, le secteur apporte une contribution non négligeable à l’emploi en

France. En vitesse de croisière, un franchisé emploie un peu plus de 7 personnes et crée

bon an mal an un nouvel emploi. Dans un environnement où la sortie de crise reste

lente et incertaine, la franchise donne un cadre d’activité rassurant aux candidats. Pas

étonnant donc que les franchisés se déclarent « mieux lotis qu’un commerçant isolé ».

D’autant plus que les affaires marchent mieux : 57 % des franchiseurs affirment que

leur chiffre d’affaires a été en croissance en 2010 et, côté franchisés, ils sont encore

61% à estimer que leurs ventes ont été stables. Pas si mal dans une économie où

le pouvoir d’achat est écorné par la crise et le gel des salaires. A en juger par le nombre

de nouvelles enseignes et surtout, de concepts innovants, qui arrivent sur ce marché

(restauration rapide, traduction, services…) la formule qui fait mouche auprès

d’ex-salariés en reconversion, mais aussi de femmes, a de beaux jours devant elle.

Christine Lagoutte

Rédactrice en chef Management et Emplois

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4 Le Figaro économie

Corinne Zerbib

APRÈS UNE ANNÉE 2009 diffi-cile, qui a permis de révéler l’ex-traordinaire solidité de la fran-chise, 2010 a redonné espoir etvigueur aux réseaux et à leursfranchisés. L’enquête annuellesur la franchise(1) ne laisse pla-ner aucun doute : « Franchiséset franchiseurs sont de moins enmoins pessimistes quant à lacrise économique, celle-là mêmequi a révélé les forces intrin-sèques de la franchise et sa capa-cité à s’adapter à des contexteséconomiques très difficiles. »La crise a en effet démontré, si besoin était, tout l’intérêt de créer son entreprise dans le cadre d’un réseau de fran-chise : la marque et sa notoriété,une formation à un métier sou-vent nouveau pour le franchisé,une équipe centrale qui pro-digue conseils et soutien per-manents, des groupes de travailthématiques entre franchisésd’une même enseigne, les ingré-dients fondamentaux de la

ÉDITION SPÉCIALE — Réalisée par Adenclassifieds — Renseignements : 01 70 37 68 66 — Rédaction et mise en page : IDÉ Édition

Tendance

AGENDA »

PARISSalon des

entrepreneurs

PERPIGNANForum des

entrepreneurs

MARSEILLEGénération

entreprendre

PARISFranchise expo

REIMSInnovact

BORDEAUXSalon

de l’entreprise Aquitaine

LYONSalon des

entrepreneurs

LILLESalon

Créer

FRANCECaravane

desentrepreneurs

Tous les chiffres publiés dans cetteédition sont issus de la Fédération

Française de la Franchise. Mises à jour éventuelles disponibles

sur www.franchise-fff.com

réseaux de franchise1360»

franchisés51 000+de

Marketing et compétences : la recette gagnante !

Les réseaux de franchise ont résisté à la crise. L’heure est à la reconquête departs de marché grâce aux stratégies marketing, aux investissements tech-nologiques et à l’afflux de cadres en reconversion. 2011 devrait recueillir les

fruits de ces investissements en termes de développement.

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AN

CHIS

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franchise ont permis à la plu-part des franchisés de sortirsains et saufs de la tempête.L’heure est aujourd’hui à lareconquête de parts de marché :« Franchiseurs et franchisésabordent désormais les défis dedemain : nouveau comporte-ment de la clientèle, concurrence,recours aux nouvelles technolo-gies, développement du multi-

canal… », poursuit l’étude. Demémoire de franchiseur, onn’avait rarement vu un teldéploiement d’innovations etde plans marketing. Les trèsgrandes manœuvres opéréespar les géants de la grande dis-tribution pour adapter leur offreaux nouveaux besoins desconsommateurs en sont unexemple criant. Nombre de

super et hyper marchés, lesenseignes – telles Carrefour ouMonoprix – ont développé touteune stratégie de points de venteen centre-ville afin de se rap-procher des besoins horaires etgéographiques des consom-mateurs. Un bouleversementmarketing aux impacts innom-brables : taille et nombre desimplantations, profils des fran-

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Revenu mensuelnet moyen d’unfranchisé :2 766 €

Chiffre d’affaires :entre 76 000 et 3 M €

Chiffre d’affairesmédian :510 000 €

PERSPECTIVES

PARISPlanète

micro entreprises

NANTESSalon des entrepreneurs

PARISSalon des services à la personne

ANNECYForum de la création d’entreprise

MARSEILLETop Franchise Méditerranée

FIGEAC Forum des entrepreneurs

DIJONEntreprissimmo

FÉVRIER MARS AVRIL JUIN SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE

MONTPELLIERForum de

la création d’entreprise

INFO+

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Tendance

«

chisés, segmentation produitset clientèle…

UNE FORCE DE L’INTÉRIEURDans tous les secteurs, de nou-velles stratégies marketing ontpermis de donner un nouveausouffle aux activités. CommeBazarland qui simplifie son offreproduits pour se recentrer surson cœur de métier. Ou les seg-mentations de plus en plus finesdes enseignes de restauration àthème ou rapide. C’est là toutela force actuelle de la franchise :les évolutions et les nouvellesorientations émanent de la têtedu réseau, souvent renforcé pardes groupes de travail franchi-sés, à travers leurs observationssur le terrain et les besoins expri-més par leurs clients. L’enseignedécline ensuite les nouveauxconcepts dans un plan marke-ting des plus détaillés que lesfranchisés n’ont plus qu’à appli-quer, le plus scrupuleusementpossible. Rénovation des bou-tiques et des offres, évolution destarifications, des surfaces ou deshoraires, ces changementsrequièrent une grande réactivitéde la part de franchisés quiaccueillent en général ces évo-lutions comme une aubainepour développer leur chiffre d’af-faires.« Face à une concurrence de plusen plus dure, il faut être de plusen plus performant. Un réseau de

chefs d’entreprise réagit biendavantage que des salariés. Leréseau bénéficie de la synergie deses franchisés et de leur esprit d’en-trepreunariat. Le franchiseur joueson rôle : il organise la circula-tion des idées, leur conceptuali-sation, veille à entretenir l’intel-ligence collective du réseau,explique Chantal Zimmer, pré-sidente de la Fédération fran-çaise de la franchise. On voit quedans un contexte difficile, cha-cun ne peut pas être bon partout.C’est tout l’atout de la franchisequi organise le partenariat entreles entrepreneurs avec une délé-gation croisée de pouvoirs. » Parmi les principaux outils mar-keting dans cette conquête desmarchés, les nouvelles techno-logies ont pris un essor particu-lier cette année. En 2010, un tiersdes franchisés disposent d’unsystème de commerce électro-nique, mis en œuvre par l’en-

seigne. Un avantage concurren-tiel de plus en plus déterminant :dans le secteur de la mode parexemple, quelque 20 % des com-mandes sont désormais passéespar internet. Les fournisseurs decuisines et autres aménage-ments de la maison mettent àdisposition de leurs clients deslogiciels de conception 3D, leurpermettant non seulement dedessiner, mais aussi de com-mander leur mobilier en ligne.Les applications commercialessur iPhone se multiplient etl’usage des réseaux sociaux – telsFacebook et Twitter – se généra-lisent. Toutes ces évolutions,coûteuses et lourdes à mettre enplace, permettent au franchiséde bénéficier d’une logistique,aujourd’hui vitale, à moindrefrais.Les enseignes investissent certesdans leurs stratégies marketinget leurs systèmes d’informations,

mais bénéficient égalementd’une nouvelle ressource inat-tendue : la crise a mis sur le “mar-ché” de nouveaux profils de fran-chisés. À l’exemple de LaurentPronko, franchisé Point Soleil,ancien directeur marketing deCetelem, ou encore Jean-JacquesGirardi, franchisé Natilia etancien directeur marketing etcommercial chez Nexity. Cesanciens cadres supérieurs degrandes entreprises ont décidéde franchir le pas, soit par choixpersonnel, soit par reconversion.Ces nouvelles forces, armées decompétences de très hautniveau, viennent depuis peuenrichir les réseaux car ils s’in-vestissent fortement, non seu-lement dans leur implantation,mais surtout dans les groupesde travail au sein des réseaux.Marketing, technologies, com-pétences de haut niveau, lesmeilleurs ingrédients sont réu-nis pour prolonger de manièreoptimale cette sortie de crise,grâce à la solidarité et la force dela franchise. « L’importance de larelation humaine, la confiancedans des individus et dans la réus-site d’un projet, la motivation etla compétence des acteurs qui yparticipent, l’écoute et le dialoguesont autant de fondamentaux dela franchise qui ont pris toute leurimportance dans des contexteséconomiques difficiles», confirmel’enquête annuelle sur la fran-chise. �

« Le niveau de formation des franchisés augmente »La franchise a-t-elle réussi à passer la crise sans trop dedégâts ?La santé de la franchise se mesure d’abord sur le chiffred’affaires réalisé par les enseignes. Celui-ci semaintient bien en 2010 et est même en bonnecroissance. Ce qui démontre également que laconsommation française se porte plutôt bien. Dans lessecteurs en difficulté, les franchisés souffrent moinsque les indépendants. D’autre part, les réseauxpoursuivent leur développement : leur nombreaugmente de même que leurs implantations. Autantd’indicateurs de bonne santé de la franchise en 2010.

Le profil des franchisés a-t-il évolué ?Parmi les nouveaux franchisés de 2010, nous avons vuun afflux de salariés qui sont fatigués d’être ballottésau gré des fusions acquisitions de leurs entreprises,fatigués du stress, et qui préfèrent être petits dans leur propre boutique que salarié dans une grandeentreprise. Globalement, le niveau moyen de formation

des franchisés augmente : niveau bac +2 à +3. Lacréation devient un nouveau projet de vie, un vraichallenge qui consiste notamment à apprendre unnouveau métier. La franchise offre un cadre, unesécurité indéniable à ces nouveaux franchisés quiabordent la création d’entreprise pour la première fois.

Quelle est la part des femmes dans la population desfranchisés ?Cette année, les femmes sont revenues sur le terrainde la franchise et c’est une excellente nouvelle car lafranchise est une vraie solution pour elles, lorsqu’ellessont prises en tenailles entre vie personnelle etprofessionnelle. En outre, la franchise permet derebondir autour de 45 ans après, une vie consacrée auxenfants. Elles vont pouvoir rapidement apprendre unnouveau métier et s’insérer dans un environnementpréparé par le franchiseur. Les femmes sont un peuplus confiantes et ont de moins en moins peur de créerleur entreprise.

CHANTAL ZIMMERprésidente de la Fédération

française de la franchise

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LES ACTEURSINSTITUTIONNELS

La franchiseoffre un cadre,une sécuritéindéniable aux nouveauxfranchisés.

Fédération française de la franchisewww.franchise-fff.com

Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploiwww.pme.gouv.fr

Fédération des enseignes du commerce associéwww. commerce-associe.fr

(1) Enquête réalisée parl’institut CSA, pour laFédération française de la franchise, les BanquesPopulaires et Le Figaroéconomie.

Le Figaro économie 5

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Le franchisé vu de profilAvez-vous le “bon” profil ? Qui sont les franchisés et comment travaillent-ils ?

L’enquête annuelle sur la franchise menée par CSA pour la Fédérationfrançaise de la franchise, les Banques Populaires et Le Figaro économie révèle

les évolutions récentes du secteur.

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Moins de 76 000 euros

De 76 001 à 150 000 euros

De 150 001 à 300 000 euros

De 300 001 à 750 000 euros

Sans réponse

Plus de 3 000 001 euros

De 1 500 001 à 3 000 000 euros

De 750 001 à 1 500 000 euros

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Moins de 10 000 euros

De 10 001 à 20 000 euros

De 20 001 à 30 000 euros

De 30 001 à 40 000 euros

De 100 001 à150 000 euros

De 70 001 à100 000 euros

De 50 001 à70 000 euros

De 40 001 à50 000 euros

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CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL 2010

REVENU ANNUEL NET MOYEN EN EUROS 2010

PORTRAIT TYPE DUFRANCHISÉLe franchisé type est plutôt unhomme (60%). Toutefois, si lenombre de femmes a baissédepuis deux ans, l’heure est àla “re-féminisation”. En 2010,40% des franchisés sont desfemmes contre 36% l’annéeprécédente. Le franchisé est unquadra en reconversion (50%ont entre 35 et 49 ans) et sonâge moyen progresse légère-ment par rapport à 2009 (46 anscontre 43 ans en 2009). La hausse du niveau d’étudesnotée l’an dernier se poursuit :ainsi, les titulaires de bac+2, enaugmentation importante en2009 (29 % contre 18 % en2008), restent très présentsdans l’effectif des franchisés,devançant toujours les bac+4et +5 (16 % cette année, 15 %en 2009 contre 25 % en 2008). Le conjoint joue un rôle impor-tant au sein de l’entreprise : 44 % des franchisés vivant encouple sont aidés par leurconjoint. Avant d’exercer leur activité, laplupart des franchisés étaientsalariés (67 %). Toutefois, cettepart est en recul face auxanciens indépendants qui

représentent 24 % des franchi-sés contre 16 % l’an dernier. De plus, 74 % de salariés recon-vertis viennent d’une entre-prise de moins de 500 salariés.

LES AVANTAGES DE LA FRANCHISE : LA RÉPUTATION DE L’ENSEIGNE AVANT TOUTBénéficier de la force du réseaucertes, mais surtout de sa répu-tation, voilà les facteurs essen-tiels qui guident les candidatsdans leur choix de devenirfranchisé. L’assistance, lesavoir-faire et le concept « testéet approuvé » viennent ensuiteles renforcer dans leur déci-sion.

UN CHIFFRE D’AFFAIRESREVIGORÉ La fin de la crise ? Le chiffred’affaires 2010, qui s’établit enmoyenne à 510 000 eurosmarque une forte remontée (+17 %) par rapport à l’an dernier (437 K€), soit un niveauproche de celui de 2008 (530 K€), juste avant la crise.Ainsi, près de la moitié (47 %)des chiffres d’affaires annuelssont compris entre 150 000 et 750 000 euros.

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Bénéficier de la réputation d'une enseigne

Bénéficier d'un suivi, d'une assistance

Bénéficier de la force d'un réseau

Bénéficier d'une simplification des procédure

Bénéficier d'un savoir-faire

S'appuyer sur un concept

Ils travaillaient déja dans le réseau...

Être à son compte

Augmenter les chances de succès

L'opportunité s'est présentée

Bénéficier de la publicité du groupe

Le rachat d'une boutique déja franchisée

Seul moyen dans le secteur

Formation

Bénéficier de la logistiqueEn %

LES PRINCIPALES RAISONS DU CHOIX

6 Le Figaro économie

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Enquête surla déontologiedu réseau

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ACTIONS

NOMBRE D’EMPLOIS CRÉÉS DANS L’ANNÉE (DE JUIN 2009 À JUIN 2010)

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Emprunt

CréditBail

Ressources de financement

Autres sources

En %

LE REVENU D’UN FRANCHISÉLe revenu annuel net du fran-chisé s’établit en moyenne à 33 200 euros. Toutefois, 38 %des franchisés reconnaissentun revenu inférieur à 20 000 eu-ros annuels. 86 % des revenussont tirés des salaires, 13 % des dividendes et 2 % desaides ou allocations. En cettepériode de crise, ils sont 47 %

(50 % en 2009) à considérerqu’ils gagnent mieux leur viequ’un salarié. Et 51 % (53 % en2009) pensent mieux gagnerleur vie qu’un commerçantisolé.

FRANCHISEUR-FRANCHISÉ : UN CHOIX RÉCIPROQUELe nombre de réseaux contac-tés par les franchisés avant defaire leur choix est en crois-

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LE FINANCEMENT DES FRANCHISÉS

sance par rapport à 2009 : 2,6 en 2010 contre 2,1 en 2009.Une majorité de franchisés (60 %) fait toutefois son choixen n’ayant contacté qu’un seulréseau (contre 36 % en 2007).De leur côté, 37 % des franchi-seurs constatent une recru-descence des candidatures en2010, malgré des recrutementsannoncés plus difficiles.

FRANCHISÉS : SE POSERLES BONNES QUESTIONSAVANT DE SE LANCERLes futurs franchisés ne s’en-gagent pas à la légère. Ils véri-fient principalement la renta-bilité du réseau, les relationsavec les franchisés et la déon-tologie. À noter que 35 % d’en-tre eux se renseignent égale-ment sur les engagementssociétaux et la notion de res-pect environnemental duréseau. 10 % contrôlent l’adhé-sion à la Fédération françaisede la franchise. Enfin,75 % d’entre eux ontconsulté un expert, en prioritéun expert comptable.

LES PRINCIPAUX SERVICES FOURNIS PARLE FRANCHISEURD’après les franchiseurs, enmoyenne 20 jours de forma-tion continue sont suivis paran, contre 14 jours en 2009.Parmi les franchiseurs prati-quant la formation continue,60 % la fournissent et 31 % lapratiquent à la demande dufranchisé. Pour 79 % des franchisés, la for-mation initiale les a bien pré-parés à l’activité, un pourcen-

tage qui augmente à 87 %quand l’ancienneté du fran-chisé est entre 3 et 5 ans. Parmiles franchisés ayant suivi unesession de formation en 2008ou 2009, 40 % disent en suivreune tous les 6 mois et 87 % aumoins une fois par an. Ces for-mations concernent principa-lement les nouveaux produitset services du franchiseur (72 %), les nouvelles tech-niques de vente (66 %), lesnouvelles méthodes de travail(57 %). Si elles se déroulent ensalle avec un formateur pour92 % d’entre eux, il faut noterque 36 % des répondants ontsuivi une formation en e-lear-ning.

LE FRANCHISÉ, CRÉATEUR D’EMPLOIGlobalement, les franchiséssont créateurs d’emplois :retrouvant le niveau de créa-tion d’emploi de 2006, 48 % desfranchisés ont créé au moinsun emploi, alors que 7 % onteu recours au licenciementéconomique depuis juin 2009.En vitesse de croisière, un fran-chisé emploiera 7,2 personneset crée plus d’un emploi nou-veau tous les ans

LES FRANCHISÉS ET LEUR BANQUE84 % des franchisés ont faitappel à un emprunt pour finan-cer leur projet. Plus que jamais,le financement d’un projet defranchise semble lié à l’obten-tion d’un prêt bancaire. Ce quine fait que renforcer les liensentre le monde de la banque etcelui de la franchise. �

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Recommandations de prosComme pour tout commerce, devenir franchisé ne s’improvise pas.

Voici quelques avis éclairés de franchisés pour bien monter son projet et démarrer son activité, en toute sérénité.

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PRENDRE LE TEMPSJ’étais salarié lorsque j’ai commencé à monter mon projet.J’ai pris un an et demi pour prendre le temps de construire leprojet. Le dossier a pris forme, j’ai suivi la création du bâti-ment pour finalement ouvrir mon magasin en avril 2009.Nicolas Miroff, Speedy à Itteville (91)

RETROUVER LE PLAISIRAprès ma longue expé-rience comme cadre supé-rieur dans la banque, j’airetrouvé le plaisir dans lafranchise. La réussite vientavec le plaisir de manageren direct, d’avoir des col-laborateurs, d’être déci-deur et en même tempsd’avoir un esprit solidaireavec le réseau, avec lequelon échange sur les succèset infortunes.Laurent Pronko, Point Soleil à Paris

RELEVER LE DÉFILorsque j’ai racheté le magasin, à 24 ans, c’était un véritable défi. J’airencontré l’équipe dirigeante del’enseigne qui m’a accueillie à brasouverts, comme dans une famille.Pour faire face, j’ai suivi une for-mation de trois semaines pourapprendre le b.a.ba. Et puis bienentendu, il faut fournir beaucoupde travail ! Caroline Berest, De Neuville à Versailles

FAIRE CONFIANCE AU RÉSEAULe choix du développement en franchise, àcondition que le modèle présenté par le fran-chiseur soit suffisamment cohérent avec uneantériorité de réussite économiquement avé-rée, est un excellent moyen pour un futurentrepreneur de se réaliser, et donc de tra-verser la période trouble que nous vivonsactuellement. Mais, il faut aussi accepter demettre en œuvre, dans sa propre entreprise,les solutions qui ont fait leurs preuves dansle réseau, quitte à avoir le sentiment d’y per-dre quelques prérogatives. Ce sont juste-ment ces solutions qui prodiguent une effi-cacité supérieure et donc une pérennité plusforte de l’entreprise.Pascal Richez, Intermarché et Netto à Nogent-le-Rotrou (28) et président de l’Union des Mousquetaires (UDM)

APPLIQUER LA MÉTHODOLOGIE DU RÉSEAUIl faut bien connaître la politique du groupe et notamment sa méthodolo-gie. Il est essentiel de bien la comprendre pour pouvoir la respecter. Pourréussir en franchise, il faut également être passionné, ce qui n’est pas donnéà tout le monde. Il ne suffit pas de prendre les clés de la boutique ! On doitse préparer à rencontrer des difficultés, des contrariétés. Nathalie Andrieux et Sébastien Delaplace, Foncia à Puteaux

UN BUSINESS PLANJ’ai cherché un domaine qui correspondait à mon goût et qui présentait un potentiel de croissance impor-tant. J’ai choisi la remise en forme car je la pratique depuis de nombreuses années. De plus, le taux de péné-tration est faible en France par rapport aux États-Unis par exemple, et la formule Lady Fitness s’adresse àdes femmes qui n’iraient pas dans les clubs de sport classiques. La rue dans laquelle je suis installé n’est pastrès fréquentée, ce qui m’oblige à consacrer beaucoup d’efforts sur la communication. Je suis très présent,je m’occupe de la clientèle, de la gestion, je mets la main à la pâte.Bernard Conio, Lady Fitness

Conseils

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LA FORMATION INDISPENSABLEAprès plusieurs rendez-vous très constructifs, j’ai très vite étéconvaincu par le concept original, la rentabilité, les valeurs du fran-chiseur, l’assistance permanente… Mon choix s’est définitivementconfirmé après avoir passé quelques jours en « stage découverte »chez un franchisé du réseau où j’ai vraiment été convaincu par laqualité du produit. Après avoir signé le contrat de franchise, j’aireçu une formation initiale de plusieurs semaines qui alterne lathéorie et la pratique. Après cinq années d’exploitation, je ne regrettepas mon choix !Patrick Benettayeb, Speed Rabbit Pizza à Asnières

ÉVOLUER VERS LA GESTIONJ’ai commencé par ouvrir une pre-mière agence en 2007. Durant la pre-mière année, j’ai exercé le métier deconseiller financier tout en étant res-ponsable d’agence. Cette période m’apermis de découvrir toutes les facettesdu métier et a été un temps très for-mateur. J’ai ensuite créé une deuxièmeagence à Beaune où j’ai trouvé une trèsbonne équipe. Désormais, je ne m’oc-cupe plus des dossiers pour les clients,je me consacre à la gestion de mesagences.Nathalie Germain, In&Fi Crédit (4 agences)

S’IMPRÉGNER DU NOUVEAU MÉTIERAvant de décider de s’engager, il faut absolument voir un ou deux franchisés de l’enseignepour vérifier si le futur métier est en adéquation avec ses propres compétences et aspi-rations, surtout au niveau du vécu quotidien. Si je n’avais pas eu mon associé, il auraitfallu que je fasse un travail important en amont pour m’imprégner du métier. Certes, l’en-seigne fournit une grande aide, notamment avec un pôle formation de grande qualitétant pour les vendeurs que pour les managers. Il faut tout de même se familiariser avecla nouvelle vie future avant de s’engager.David Ligier, Mobalpa à Pontarlier

CHANGER DE MÉTIERDans notre univers de la maison indivi-duelle, mieux vaut être issu d’un autredomaine, car ceux qui ont une expé-rience précédente dans le secteur ris-quent d’être freinés par des a priori pro-venant d’autres produits ou par de mau-vaises habitudes, car notre réseau sedémarque complètement de la profes-sion. José Bernières, Mikit à Rouen

GARDER LE CONTACT TERRAINJ’ai recruté un excellent commercialqui réalise une bonne part du chiffred’affaires. Mais, je reste malgré touttoujours en contact avec les clients etje m’en réserve quelques-uns afin dene pas m’éloigner du terrain. C’est undes trois pieds du tabouret : si ons’éloigne du terrain, on s’éloigne duproduit. Quant à la gestion, je ladélègue à un expert comptable.Jean-Jacques Girardi, Natilia à Strasbourg

Conseils

UN BUSINESS PLANL’enseigne nous fournit un business plan trèsbien fait et beaucoup plus fourni que la plupartde ceux que j’ai vu ailleurs. Mais, les donnéesindiquées concernent naturellement desmoyennes nationales. Il faut donc impérative-ment adapter les données à son secteur géogra-phique, et faire une étude de marché très poin-tue pour bien connaître les concurrents, les prixdes terrains… Il ne faut surtout pas faire l’im-passe sur le budget prévisionnel tant que les pre-miers revenus ne sont pas encaissés. Jean-Jacques Girardi, Natilia à Strasbourg

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La franchise de A à ZÀ chaque domaine son vocabulaire. Celui de la franchise ne doit plus avoir de secret pour

vous. De A à Z, voici les termes qui émailleront les conversations avec votre futur franchiseur.»LE

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AGENT GÉNÉRALPersonne physique ou morale, l’agentgénéral d’assurance est un professionnelindépendant. Il exerce son activité en vertud’un mandat exclusif délivré par une ouplusieurs entreprises d’assurance. Il estrémunéré à la commission. L’entreprisemandante pour le compte de laquelle il agitrépond, vis-à-vis des clients, des fautes qu’ilpourrait commettre dans l’exercice de sonmandat.

COMMERCE ASSOCIÉLe commerce associé est uneforme d’organisation deréseaux de points de vente(magasins, agences, hôtels…)qui constitue le Commerceindépendant organisé. Lecommerce associé est com-posé de groupements d’entre-preneurs indépendants quisont, en général, organisésautour d’une Société anonymecoopérative de commerçants.Ces groupements appartien-nent et sont dirigés par desactionnaires qui exploitent lespoints de vente : les entrepre-neurs indépendants.

CONCESSION Contrat de fourniture quiréserve au concessionnairel’exclusivité de la distributiond’un produit sur un territoiredéterminé et comporte engénéral, de la part de cedernier, un engagement des’approvisionnerexclusivement auprès duconcédant en produitcontractuel.

CONTRAT DE FRANCHISEAccord par lequel une entreprise, lefranchiseur, accorde à une autre, lefranchisé, en échange d’unecompensation financière directe ouindirecte, le droit d’exploiter unefranchise dans le but decommercialiser des types de produitset/ou de services déterminés.

COOPÉRATIVE La coopérative consiste pour l’entrepreneurà un achat de parts de capital, en généralmoins élevé qu’un ticket d’entrée dans unefranchise.

DROIT D’ENTRÉE Droit d’accès à la marque et au savoir-faire et/ou à des prestations (telles que larecherche d’un local, la maî-trise d’œuvre…) à l’ouverture,au renouvellement ou à lareprise d’un point de vente, qui donne lieu au versementd’une contrepartie financière.

FONDS DE COMMERCE Ensemble des éléments corporels (matériels,outillage, marchandises) et incorporels (droitau bail, nom, enseigne, brevets et marques,clientèle et achalandage) qui, appartenant àun commerçant ou à un industriel, et réunispour lui permettre d’exercer son activité,constitue une universalité juridique et unmeuble incorporel soumis à des règlesparticulières.

REDEVANCES Contreparties financièresdues par le franchisé, en vertudu contrat de franchise.

FRANCHISÉ Entrepreneur indépendant, il exploite leconcept du franchiseur, ses signes deralliement et son savoir-faire en échanged’une contribution financière, dans le cadred’un contrat de franchise qui consigne lesdroits et obligations des parties. Il estl’ambassadeur du concept auprès duconsommateur. Il participe activement à lavie du réseau et peut contribuer à l’évolutiondu savoir-faire.

FRANCHISEUR Il met au point et exploite un concept qu’ildiffuse et développe par le biais d’un réseaude franchisés. Son concept comporte dessignes de ralliement de la clientèle, unsavoir-faire éprouvé et évolutif, et uneassistance technique et commerciale. Lefranchiseur est responsable de la pérennitéde son réseau, il en définit la stratégie.

INFORMATIONPRÉCONTRACTUELLE Droit et devoir des partiesd’informer de bonne foil’autre partie, préalablement àleur engagement, d’unensemble d’éléments en vertudes dispositions générales etspéciales.

LICENCE DE MARQUE Contrat par lequel le titulaired’une marque autorise uneautre personne, le licencié, demanière exclusive ou non, àutiliser cette marquemoyennant le versement deredevances périodiques.

MASTER-FRANCHISÉIl remplit, sur un territoiredéterminé, une partie desmissions d’un franchiseur,lesquelles lui sont définies parson franchiseur.

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Les clés pour débuterAvant de se lancer dans la franchise, voici quatre étapes essentielles pour créer

son projet et s’engager en toute connaissance de cause.

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DÉVELOPPERVOS CONNAISSANCESLa première étape consiste, biensûr, à découvrir ou accroître sesconnaissances sur la franchise.Ces informations s’avèrentessentielles pour, ensuite, déter-miner les meilleurs paramètreset lancer son affaire. Elles sontdisponibles auprès de plusieurssources :• les séminaires, les salons, lesforums et autres événementsautour du commerce et de lafranchise ;• les sites internet et ouvragesspécialisés (Guide pratique dela franchise et des adhérents dela FFF, Code de déontologieeuropéen…) ;• les échanges avec des profes-sionnels du monde de la fran-chise : franchisés, franchiseurs,juristes, banquiers, experts-comptables…

ÉVALUER VOS APTITUDESAptitudes personnelles, capa-cités financières, situationactuelle, objectifs… une auto-évaluation s’impose pour déter-miner quelle affaire et quel sec-teur vous correspond le plus.Par le biais de quelques ques-tions, vous disposerez d’uneorientation qui vous permettrade mieux cerner vos objectifs(1) : • dans quels secteurs d’activitéêtes-vous désireux et capablede travailler ? (alimentaire, prêt-

à-porter, services, etc.)• de quels fonds propres dispo-sez-vous ?• êtes-vous prêt à risquer votrepatrimoine en créant votreentreprise ?• quelle est votre capacité d’em-prunt ?• quelle est votre mobilité géo-graphique ?

• quel est votre degré d’ambi-tion ? Quels sont vos objectifspour les cinq à dix prochainesannées ?

CHOISISSEZ VOTRE RÉSEAURien de tel que les réseaux pourobtenir des informations.Recherchez des franchiseurs quicorrespondent à vos aspira-

Les atouts de la franchise• Le franchisé est propriétaire de son entreprise, il est juridiquement indépendant ;• Le franchisé bénéficie :

- de l’image de marque et de la réputation de l’enseigne par rapport au consommateur,- d’un système de gestion commerciale conçu et expérimenté par le franchiseur, d’où économie de

temps liée à l’utilisation d’un savoir-faire existant et réduction du risque financier,- de l’avantage compétitif, grâce à la synergie économique du réseau et à la capacité d’innovation

du franchiseur,- d’une meilleure rentabilité des capitaux investis par rapport au commerçant isolé, grâce à

l’optimisation de ces capitaux et aux économies d’échelle permises par la standardisation desopérations ;

• Le franchisé accède à une maîtrise professionnelle supérieure à celle de l’homme de métier isolé,grâce à la formation, aux conseils et à l’assistance permanents, aux outils pédagogiques.

tions, des informations sur leurfonctionnement et rencontrezles. De plus, afin de reconnaî-tre un bon réseau, prêtez atten-tion à :• la qualité des produits et desservices vendus ; • la rentabilité des unitéspilotes ;• la différenciation et l’origina-lité du concept ;• la qualité de la formation ini-tiale et de la formation conti-nue ;• le contrôle du respect dusavoir-faire ;• l’innovation régulière du fran-chiseur ;• la communication interne/externe dans le réseau ;• l’animation des franchisés ;• le leadership du franchiseur.

S’ENGAGER EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSEUne fois votre choix effectué, lefranchiseur vous remet le docu-ment d’informations précon-tractuelles (DIP) et le contrat.Ces documents renferment l’es-sentiel des informations dontvous avez besoin pour déciderou non de vous engager. Ils sont,bien sûr, à étudier attentive-ment. L’expertise du contrat parune personne compétente estfortement recommandée(expert-comptable, avocat…).Dans le DIP, vous trouverez desinformations notamment sur :• le franchiseur et son entre-prise ;• son réseau d’exploitation ;• ses résultats financiers ;• le marché (général et local) ;• les clauses importantes ducontrat ;• des coordonnées de franchi-sés. �

(1) Pour aller plus loin dans votreapproche de la franchise, testez vos aptitudes sur le site de la FFF : téléchargez le questionnaire des BanquesPopulaires, 30 questions pour devenirfranchisé ! www.franchise-fff.com/IMG/pdf/dev-franchise.pdf

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DEPUIS LES ANNÉES 70, onn’avait jamais vu un tel mou-vement : le retour des com-merces alimentaires vers lescentres-villes, voire les hypercentres-villes, bat son plein

L’âme d’un commerçant

Le retour vers les centres-villes des commerces alimentaires devrait faire lebonheur de franchisés au profil commerçant. Une piste de reconversion pour

d’anciens indépendants proches de la clientèle.

dans toute la France. Et si lemarché du commerce alimen-taire a souffert de la crise en2009, les magasins franchisésont réussi à passer ce mauvaiscap grâce au soutien de leursréseaux. Alors que les petitscommerces indépendants ont

poursuivi leur net recul, lesboutiques franchisées les ontremplacés dans les centres-villes.Conséquence logique, les pro-fils des franchisés ont évoluéfortement dans ce secteur. Siles très grandes surfaces en

périphérie des villes impo-saient des dirigeants à forte car-rure de gestionnaire, la nou-velle tendance ouvre la porte àdes personnalités plus axéessur le commerce de proximitéet la relation clientèle. Un pro-fil que Carrefour résume par

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« La principale compétence, c’estd’aimer le contact humain »

«Lorsque j’ai repris la boutique de Versailles en 2002, j’avais 24 ans. J’étais l’une des plus jeunes franchiséesen France ! » Pourtant, avant de choisir la franchise, le cursus de Caroline Berest, franchisée de Chocolat

De Neuville à Versailles, la prédestinait plutôt à une carrière scientifique. Après une licence de chimie, la jeunefemme est embauchée pour quelques mois dans une boutique de l’enseigne, en attendant de démarrer sonmaster de chimie. « J’ai alors découvert le commerce chez De Neuville. Le magasin était en vente, mon père m’aproposé de l’acheter. C’était un véritable défi. J’ai rencontré De Neuville, l’équipe m’a accueillie à bras ouverts,comme dans une famille », se souvient Caroline Berest.Un emplacement numéro 1 – en pleine rue du marché, au centre de Versailles – et surtout un goût prononcé de larelation clientèle, la recette de la réussite semble simple à écouter la jeune femme. « La principale compétence,c’est d’aimer le contact humain. On parle énormément avec les gens. Ils achètent du chocolat, mais surtout vousracontent leur vie. Si on n’aime pas les gens, ce n’est même pas la peine de faire ce métier », sourit-elle.

CAROLINE BEREST, franchisée

De Neuville à Versailles

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INFO+des commerces sont des commerces de proximité (source : INSEE)

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Apport personnel :entre 60 000 et 100 000 €

Investissement global :entre 80 000 et 150 000 €

Chiffre d’affaires :entre 500 000 et 700 000 €

PERSPECTIVES

LE PROFILSens dumanagement et de l’organisation.Âme decommerçant.

LES CLÉS DU SUCCÈSBien déterminer ses objectifs enfonction de sescompétences.

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Auriez-vous imaginé pouvoir devenir

chef d’entreprise grâce à McDonald’s ?

Pour toute informationRenseignez-vous auprès de Valérie Kerambrun par courrier à :

McDonald’s France – Département Franchise1, rue Gustave Eiffel

78045 Guyancourt Cedexou sur www.mcdonalds.fr

Vous savez vous impliquer au quotidien.

Vous avez une expérience réussie dans le management.

Vous avez un excellent sens commercial.

Vous disposez d’un capital en fonds propres.

Vous êtes mobile géographiquement.

Nous recherchons des hommes et des femmes qui ontvotre profil.

En choisissant la franchise McDonald’s vous créez votrepropre entreprise tout en bénéficiant de l’expertise et dusoutien de McDonald’s.

une formule limpide : « Avoirl’âme d’un commerçant . »Certes les qualités de gestion-naire et d’organisation restentindispensables, mais c’est bienle souci de l’écoute de la clien-tèle qui constitue le premier cri-tère de sélection des candidatsà la franchise dans ce secteur.Ainsi Caroline Berest, qui estentrée à 24 ans dans le réseauDe Neuville, n’aurait jamais faitce choix « si le point de venteavait été plus important ».

DE NOUVELLES OPPORTUNITÉSAvantage supplémentaire dece renouveau du commercealimentaire, les spécialités foi-sonnent. À commencer parles magasins bio qui fleuris-sent et attirent une clientèlecertes aisée mais de plus enplus nombreuse.« Alimentation, pains bio, cos-métiques naturels, produitsd’hygiène et bientôt alimentspour chiens et chats…, nousproposons des produits dequalité avec un “plus” detaille : le conseil professionnelpersonnalisé dans l’utilisationdes produits, la façon de lescuisiner… », indique L’EauVive. Une double proposition« produit-service » pour cetteenseigne qui annonce un chiffre d’affaires moyen de 6 000 € TTC par mètre carré. Chocolat, épicerie fine, vins etboissons, produits régionaux,

thés et cafés, les opportunitésne manquent pas pour le can-didat franchisé. En particulier,les réseaux de vins et boissonsse sont multipliés ces dernierstemps, en inventant de nou-veaux concepts pour aller au-delà de la simple vente d’alcool,hautement concurrencée parles très grandes surfaces. Desenseignes aux noms plus évo-cateurs les uns que les autres :Vinomania, Vins sur 20, LaCarte des Vins, Intercave,Cavavin... Notons, par exem-ple, le concept Vinomania dontles boutiques ressemblentdavantage à un bar club qu’àun magasin. Pas question ici dejuger un vin sur son étiquette.Le consommateur est invité àprendre son temps et à dégus-ter tranquillement les produitsavant de les acheter. Unedégustation bien entendu...gratuite ! On imagine donc aisément que le franchiséVinomania ne se contente pasde se comporter en simple ven-deur. L’enseigne le voit comme« un personnage ayant le sens del’accueil d’un commerçant tra-ditionnel, alliant le plaisir derecevoir et de partager sa passiondu vin en cave, au bar ou lors desoirées dégustation privées. »L’engagement dans le réseaurequiert un investissement per-sonnel de 80 000 euros pour unchiffre d’affaires HT moyen de500 000 à 700 000 euros aprèsdeux ans d’activité. �

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Le marketing au cœur de la réussite

De l’hyper à la petite surface, de la zone commerciale au centre-ville, le secteurde la distribution et du commerce spécialisé demeure un secteur historique

de la franchise. Du profil commerçant au plus expérimenté des gestionnaires,les franchisés peuvent ici trouver leur bonheur avec un fort appui des réseaux.

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faces plus petites, tant en distri-bution qu’en commerce spécia-lisé. Ainsi, la tendance va à descomplexes et implantations detaille plus humaine. Un mouve-ment d’envergure qui ne touchepas uniquement la France. Auniveau européen, Procos(Fédération pour l’urbanisme etle développement du commerceassocié) note que « les projetsdiminuent fortement en taille surla majorité des pays : les nouveauxprojets de galerie enregistrés pré-sentent un format 40-80 boutiques,par comparaison aux opérations

surfaces se multiplient un peupartout. Les grands acteurs du secteur sont bien entenduincontournables : Carrefour,Auchan, Leclerc, Intermarché,Casino, Cora, System U, Lidl etMonoprix… S’ils ne se dévelop-pent pas tous en franchise, ilsdominent sans conteste ledomaine de la grande distribu-tion. Mais, face au désamour desFrançais pour les grandes surfaces– en raison de la crise d’une partet de la volonté de proximité d’au-tre part –, ce secteur a vu l’appa-rition et le développement de sur-

vaut la peine : les rentabilités ysont assurées. Grande distribu-tion ou commerce spécialisé, lesecret de la réussite réside avanttout dans la façon d’attirer et deretenir une clientèle fugace. Dèslors, une zone de chalandise bienchoisie et une notion de marke-ting sont essentielles pour unegrande surface le plus souventéloignée du centre-ville. Avec près de 1 500 hypermarchéset environ 10 000 supermarchés,le territoire de l’Hexagone n’estpourtant pas saturé. Bien aucontraire : grandes et moyennes

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LA FRANCHISE DANS LE SECTEUR de la distribution etdu commerce spécialisé s’ap-parente davantage à la direc-tion d’une PME qu’à une bou-tique. Car, dans ce secteur his-torique, tout y est immense : lessurfaces de magasins, les inves-tissements, la trésorerie, lesstocks, les équipes… Un gigan-tisme qui force la prudence etqui s’adresse, a priori, à desentrepreneurs expérimentés.Toutefois, l’investissement en

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unités franchisées en France pour le secteur alimentaire.(source : Observatoirede la Franchise)

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Envie degagner sur le terrain du sportet de lamode?Rejoignez l’équipe Sport 2000 !Créé en 1966, Sport 2000n’a cessé degrandir. Aujourd’hui, l’enseigne compte500points de vente et le groupeSPORT2000adoublé son chiffre d’affairesen 10 ans affichant aujourd’hui 617millions d’euros.

Nosmétiers➞ En plaine : 100% distribution produits de sport et de mode(270 points de vente)➞ En montagne : 50% de location de matériel de ski et50% distribution de produits (230 points de vente)

Notre force➞ 45 ans d’existence➞ Présence à l’international dans 14 pays d’Europe➞ Positionnement unique Sport & Mode➞ Partenaire des plus grandes marques de sport➞ Partenaire Officiel de l’Equipe de France de football➞ Fort ancrage local aux cotés des clubs et des collectivités

Nos services➞ Aide au financement (investissement et fonds de roulement).➞ Conditions d’achats très attractives avec les plus grandesmarques du sport et de la mode.➞ Développements commerciaux grâce au programmede fidélité Be Collect’or, des opérations promotionnellesnationales, des actions de sponsoring (FFF, Clubs Ligue1et Ligue 2…) et soutien d’actions de communication etde partenariat en local.➞ Accompagnement opérationnel toute l’année(formations, aide à la gestion, projets de développement…).

Rendez-vous surwww.sport2000.fr

Contactez-nous :01 [email protected]

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Multiplier les implantations, c’est bien. Encore faut-iltrouver les candidats à la franchise, non seulement

en nombre mais surtout en compétences. Pour palliercette difficulté majeure, le groupe Casino a lancé auprintemps dernier son « Parcours de confiance », unprogramme d’accompagnement de ses futurs franchisésqui viendront participer aux quelques 500 ouverturesannuelles que prévoit le groupe, dont environ 300 enmilieu rural, sous l’enseigne Vival.Le principe du « Parcours de confiance » est simple : il s’agit de proposer aux futurs franchisés de se former etde constituer un capital, une démarche somme touteassez répandue dans le secteur, mais qui s’accompagne,chez Casino, d’une convention d’accompagnement

personnalisée de un à cinq ans. Durée pendant laquelle lefutur franchisé exploite un petit magasin en tant quegérant mandataire non salarié. Sa rémunération sera alorsfixée en fonction d’objectifs « personnalisés etdéterminés d’un commun accord », assure Casino. Ducoup, le futur franchisé découvrira in vivo le pilotage deson chiffre d’affaires et la gestion de son plan detrésorerie et de ses stocks. En fonction de sesperformances, il cumulera des points commerciaux quiseront convertis en valeur financière au moment del’achat du fonds de commerce qu’il exploitera en franchise. Le Parcours sera en outre l’occasion pour les franchisés enherbe de vérifier si ce métier leur convient, car lescontraintes horaires ne sont pas négligeables !

Chez Casino, on accompagne les vocationsLa réduction des formats de la distribution ainsi que la multiplication des points de vente imposent une véritable stratégie pour dénicher et surtout former les futurs franchisés.

de 150-250 boutiques enregistréesil y a trois ans. De même, on observele lancement d’un bon nombred’extensions/ rénovations pourconsolider l’existant (+ 40/50 bou-tiques).» Fruit de la crise, mais pas

seulement : il s’agit d’une pro-fonde évolution des modes de viequi se recentrent sur les agglo-mérations. Avec un résultat posi-tif pour les franchisés : cette ten-dance ouvre de nouvelles oppor-

tunités de développement decommerces avec un appui fortdes réseaux, tant en notoriétéqu’en outils marketing, des coûtset des stocks moins importants,et une ouverture à des profils

commerçant plus qu’entrepre-neur. Attention toutefois à privi-légier un emplacement favorable(proximité de transports, zone rési-dentielle ou quartier d’affaires…)au développement de la clientèle.

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avant de se lancer dans unBazarland. Cette expérience etson profil commerçant lui ontpermis d’évoluer en se concen-trant sur le marketing produits,un aspect déterminant pour atti-rer et conserver la clientèle. Sanscompter que certains domaines,à l’image du sport, demandentune expérience de spécialiste afind’offrir des conseils essentiels auplus près de son offre produits(Sport 2000…).

DES ÉVOLUTIONS MARKETING ESSENTIELLESS’il est un domaine où le marke-ting constitue la principale armede guerre, c’est dans l’oppositionentre la distribution tradition-nelle et le hard-discount. Contretoute attente, ce dernier ne sem-ble pas, à première vue, avoir tiréle parti escompté de la crise. En

de rigueur, de gestion et de capa-cité commerciale lui fournissentles atouts pour relever ce chal-lenge. « J’ai fait de ce magasin unconcept de proximité, en réalisantun gros placard de fournitures debureau, qui permet de répondreau plus près des attentes desclients, tant professionnels queparticuliers. Au bout d’un an, lesclients sont extrêmement satis-faits et nous le rendent bien »,conclut-il. Si ces compétencesmarketing ont toujours éténécessaires, elles sont aujour-d’hui au cœur des préoccupa-tions des franchisés. Aussi, cesnotions s’accompagnent-ellesobligatoirement d’un savoir-faireen matière de gestion de la clien-tèle de proximité. À l’exempled’Olivier Blin, lequel a débuté parla gestion de deux magasins ali-mentaires de petites surfaces

tance au stress. Toutefois, lesenseignes ont bien accompagnéle mouvement en multipliant lesmarques en fonction de la tailledes implantations. Aux côtés desMonoprix, Carrefour…, lesréseaux du commerce spécialisé,comme Monceau Fleurs, ontadapté leurs offres et leurs for-mules pour adopter les nouveauxformats de centre-ville. La ten-dance ne touche pas que l’ali-mentaire, loin de là. Ainsi, ÉricMillet, a-t-il créé sa franchise àCourbevoie, en plein centre-ville,sous l’enseigne Bureau Valléepourtant traditionnellementadepte des grandes surfaces. « Jeconnaissais parfaitement la zonede chalandise de Courbevoie, etje me suis engagé dans ce très beauchallenge, car l’enseigne est enpleine ascension. » Ses compé-tences personnelles en termes

DE NOUVEAUX FORMATSEN CENTRE-VILLELe commerce spécialisé se com-pose, de son côté, d’une myriaded’enseignes aux noms les plusévocateurs, tels les Bazarland ouLiterieland, dans de très multi-ples domaines. Fleurs, bricolage,horlogerie, discount, fournituresde bureau…, les possibilités sont immenses. Sans oublier ledéveloppement durable, quicompte parmi les secteurs lesplus en vogue auprès desconsommateurs.Si ce marché reste dominé parles géants qui n’ont pas choisi la franchise, comme Décathlon,Kiabi, Leroy Merlin ou Casto-rama, la franchise n’y est pas enreste. Le groupement desMousquetaires a par exemplemultiplié les enseignes dans tousles domaines : Bricomarché, Veti,Roady, Restaumarché. Le marché du commerce spé-cialisé tire en tous cas le meilleurparti de la franchise et des sys-tèmes apparentés de réseauxcomme le commerce associé…Le baromètre Procos révèle unehausse globale du marché parrapport à l’an dernier (+1,6 % surles dix premiers mois de 2010 parrapport à l’année précédente).Le point commun de tous cesréseaux : la taille ! Difficile de venirconcurrencer ces mastodontesconstruits depuis des décenniessur des modèles largementéprouvés. Quelle que soit leurspécialité, les grandes enseignesdu commerce spécialisé exigentune organisation au cordeau, unservice achats ultraperformant,une veille permanente sur lemarché… et une bonne résis-

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« Présenter une offre adaptée aux attentes »

En matière de distribution, Olivier Blin, franchisé Bazarland n’est pas un débutant : « Je suis issu de ladistribution alimentaire, secteur dans lequel j’ai géré deux magasins de petites surfaces en tant que

propriétaire indépendant. Puis, j’ai souhaité intégrer le monde du bazar qui est aujourd’hui en pleine mutation »,raconte-t-il. Après une étude approfondie, il opte pour Bazarland : « Un nom facilement mémorisable, dit-il. Unatout pour notre communication, tant en terme de couleur d’enseigne que de nom. La communication en place, lecontact avec les animateurs, la volonté d’évolution de l’enseigne et son écoute du réseau de franchisés sont desatouts majeurs qui m’ont conforté dans mon choix. »Quatre ans après, Olivier Blin ne regrette rien. Son œil s’est affûté et ses compétences marketing trouvent touteleur raison d’être dans un concept qui s’affine avec le temps : « J’apprécie particulièrement l’évolution notable dumerchandising des magasins et de leurs gammes de référencement. La disparition de certaines gammes deproduits (vêtement, textile), plus présents dans une politique globale d’enseignes spécialisées, a laissé la place àdes produits (rideaux, voilages, cadeaux, festif) mieux adaptés à notre enseigne, pour lesquels nous pouvonsprésenter à nos clients une offre adaptée à leurs attentes. »

OLIVIER BLIN, franchisé Bazarland à Boufféré (85600)

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LES CLÉS DU SUCCÈSUne organisationrigoureuse et uninvestissementhumain important.

Apport personnel :entre 60 000 et 250 000 €

Investissement global :entre 200 000 et 800 000 €

Chiffre d’affaires :entre 500 000 et 5 M €

PERSPECTIVES

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COMMERCE DES LIVRES, des jeux vidéo, des voyages, de la photographie, du vélo : tous ces secteurs

spécialisés profitent de l’augmentation du temps et desbudgets alloués aux loisirs par les familles, et ce malgré la crise. L’offre est pléthorique et extrêmement diversifiée,chaque enseigne exploitant un des innombrables créneauxde la musique, du sport, de la culture : galerie d’art, écolede musique, école de peinture, librairie presse, librairiediscount et tant d’autres.Pour se lancer dans ce domaine, il est cependantpréférable de réunir quelques conditions. Le goût, voire lapassion, pour l’activité principale du réseau n’est certespas obligatoire mais souvent demandé. Créé en 2000,Culture Vélo, qui répond aux besoins et goût des Françaispour ce mode de transport écologique, illustre bien latendance générale. « S’il est difficile de définir unvéritable profil type du franchisé, il a entre 40 et 45 ans etaime le sport, forcément. Toutefois, c’est surtout sapassion pour le commerce et le service qui estdéterminante », indique le réseau.

« COMMERÇANTS DANS L’ÂME »La description du franchisé idéal selon NouvellesFrontières, un des géants du secteur des voyages, est toutaussi éloquente : « Nous recherchons des entrepreneurs“commerçants dans l’âme”, souhaitant se mettre à leurcompte et ayant idéalement une expérience dans la ventede produits touristiques. » Avec une bonne connaissance

du tissu local, le futur franchisé doit faire preuved’enthousiasme. Toutefois, certaines enseignesprivilégient la solidité financière, même dans desdomaines aussi pointus que la bande dessinée, secteur de prédilection de l’enseigne Album. Si le candidat idéaln’existe pas, il est tout de même capable d’investirquelque 450 000 euros dans son affaire, notamment pour la composition de ses stocks.Reste le domaine des jeux vidéo qui, avec près de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2010, affichesans aucun doute la plus belle croissance d’activité dans lesecteur. Selon les principales tendances du marché desjeux vidéo établies par le cabinet GfK en juin 2010,« quatre Français sur cinq déclarent jouer aux jeux vidéoen France. 2010 est une année de maturité pour certainesconsoles. L’analyse du marché montre un véritable tunnelde croissance continue depuis vingt ans ». Game Cash, quidiffuse plus de 20 % de ses produits via internet, s’estspécialisé dans l’achat et la revente de jeux d’occasion.L’enseigne a « inventé un nouveau mode deconsommation autour de produits reconditionnés. Ce concept, qui colle aux nouvelles attentes deconsommateurs décomplexés d’acheter de l’occasion, fait la part belle à trois fondamentaux : le prix, la qualité,le choix ». Les conditions pour entrer dans le réseau ?Disposer d’un apport personnel entre 40 000 et75 000 €, et faire preuve d’une expérience commercialeréussie.

Des profils jeunes et riches !Faire du commerce autour de son sport préféré, des jeux vidéo ou d’une activité artistique, un rêve ? Telle est en tout cas l’offre alléchante du secteur des loisirs et de la culture, qui permet d’allier l’utile à l’agréable.

« Être commercial mais avant tout entrepreneur »

À46 ans, Pascal Richez a une vie bien remplie : il dirige l’Intermaché de Nogent-le-Rotrou avec son épouseet il est président de l’Union des Mousquetaires, un réseau de commerces indépendants qui tirent leur force

de leur union. Ce diplômé d’école de commerce a pourtant passé toute la première partie de sa carrière dans le milieu de laproduction cinématographique, puis dans la création d’une entreprise de location de véhicules. Une expériencepeu concluante. « Lorsque la double opportunité s’est présentée, à la fois de bien céder notre entreprise delocation et d’intégrer un groupement leader sur son marché, très structuré et solide sur ses fondamentauxcommerciaux, nous n’avons pas hésité », se souvient Pascal Richez. Une démarche que suivent entre 300 et 350 nouveaux franchisés par an, dans l’ensemble des pays couverts par le réseau. Le profil type du franchiséMousquetaires ? « C’est un commercial et un gestionnaire bien sûr, mais c’est avant tout un entrepreneur, c’est-à-dire un individu apte à se projeter dans l’avenir. » Un avenir qui pose de nombreuses questions dans lesecteur. La dernière orientation stratégique a consisté à emboîter le pas de la concurrence sur le terrain desdifférents formats, de l’express en centre-ville à l’hyper en périphérie.

PASCAL RICHEZ, franchisé Intermarché à Nogent-le Rotrou etPrésident de L’Union

des Mousquetaires

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effet, l’étude de KantarWorldpanel indique, en mai2010, que « l’année 2009 a été uneannée difficile pour le hard-dis-count qui, malgré la crise et lecoup de pouce de la loi de moder-nisation de l’économie, perd duterrain ». Et, si l’étude évoque le« désamour » des Français vis-à-vis du hard-discount, le constatest à nuancer : « Sa cote d’amourqui avait pourtant bondi de

6,4 points l’an dernier, fléchitcette année de 1 point », indiqueainsi Gaëlle Le Floch, directricede l’Unité Distribution deKantar Worldpanel. Un recultout relatif car, face à l’intensitéde la concurrence qui règne surle secteur et aux attaques desenseignes traditionnellesvenues sur le terrain des basprix, les grandes enseigneshard-discount n’ont donc pas

tardé à réagir. Par exemple,Netto, la marque hard-discountdu groupe Les Mousquetaires afait évoluer les formats de sesmagasins afin d’y apporterdavantage de confort, et lance« la mécanique promotionnelleinnovante résumée par le slogan“Plus j’achète, moins c’est cher”. »Une profonde évolution soute-nue par une campagne publi-citaire massive sur les écrans.

D’autres enseignes comptentplus sur l’évolution d’outils mar-keting interactifs à destinationdes clients (Cash express…). Dusite internet au réseau social,en passant par les applicationsde smartphones, tout est favo-rable à la promotion de leuroffre produits : soldes, disponi-bilité en temps réel… Bref, dequoi fidéliser une clientèle… àcoûts sûrs ! �

LE PROFILDiversité desdomaines decompétence, bonmanager et bongestionnaire.

INFO+

milliards d’euros dechiffre d’affairesestimé en 2010 pourle marché des loisirsinteractifs.(source : Syndicat deséditeurs de logicielsde loisirs)

Le Figaro économie 17

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IER Secteurs

Corinne Zerbib

« EN PLUS DE TROIS ANS, plus de 800 commerciaux indépen-dants ont rejoint OptimHome, enexerçant leur activité de leur domi-cile partout en France », expliquele premier réseau immobilier 100 % internet. Si un domaineoù la notion de magasin perd peuà peu son sens, c’est bien celuide l’immobilier. La vague inter-net a non seulement modifié lespratiques du métier, mais a enoutre engendré un nouveau typede réseaux, sans implantationphysique. Une tendance quivient au secours d’un secteur trèsimpacté par la crise, touchant àla fois les ratios de l’offre et de lademande de biens en vente, etles prix. Conséquence logique dece mouvement de fond, les fran-chises immobilières se créent…à la maison. Ainsi, la franchiseimmobilière Proprietes-pri-vees.com fournit-elle aussi unconcept d’agence à domicile100 % internet. Pour réussir dans ces enseignesd’un nouveau genre, la qualitépremière est l’indépendance etla capacité d’organisation.« Indépendant(e) dans l’âme,rigoureux(se), organisé(e), dyna-mique, vous avez une expériencede l’immobilier, vous êtes com-mercial dans un autre domaine

Internet allège les structuresInternet modifie profondément les modèles économiques des réseaux de franchise. Au menu : travail à domicile et investissement minimum.Indépendance et organisation y constituent des qualités essentielles.

ou vous avez simplement la fibrecommerciale et avant tout l’im-mobilier vous passionne », voilàce que requiert OptimHome.Conséquence logique, ces fran-chises nécessitent un investisse-ment minimum : 2 000 eurospour Proprietes-privees.com. Toutefois, les réseaux tradition-nels conservent le leadership dusecteur, dominé par les grandesenseignes telles Guy Hoquetl’Immobilier ou Foncia. Si elle n’est pas nouvelle dans lemétier, la notion d’éthique faitson chemin dans le secteur, signed’une véritable demande de laclientèle. « Nous privilégions latransparence et le respect de laparole donnée, et déployons un

suivi rigoureux de chaque dossier.Cette approche très qualitativedu métier d’agent immobilier faitnotre éthique et notre différence »,explique ainsi Avis Immobilier àses candidats franchisés. Descandidats qui doivent être éligi-bles à l’obtention de la carte pro-fessionnelle, dite carte T selon laloi Hoguet qui restreint l’accès àla profession aux titulaires de cer-tains diplômes précis. Hommeou femme de terrain, le candi-dat doit faire preuve d’écoute etde disponibilité, sans répondreà aucun stéréotype, bien aucontraire. « Avant de devenir fran-chisés Guy Hoquet l’Immobilier,les membres du réseau sont majo-ritairement issus d’autres secteurs

professionnels que celui de l’im-mobilier, explique ainsi l’en-seigne. Aussi atypique que soient leurs parcours, les fran-chisés qui rejoignent l’enseignepartagent des valeurs communes.Ils ont tous l’esprit d’entreprise, le goût du contact et le sens dumanagement, mais aussi lavolonté d’adhérer et de s’impli-quer à la vie d’un réseau. »Les investissements de départ ysont compris entre 20 000 et50 000 euros en moyenne,comme chez Orpi qui recrutedes spécialistes de l’immobilierou des cadres issus de banques,assurances, de la distribution oude la finance. Les capacités degestionnaire et d’animateurd’équipe y sont, cette fois, incon-tournables ! Les réseaux sont trèsvigilants sur les compétences deleurs nouveaux franchisés. Ainsi,Century 21 a mis au point unprogramme de formation com-posé d’un premier cursus théo-rique et pratique préalable àl’ouverture de l’agence d’unedurée de quatre mois, puis d’unstage pratique en agence et,enfin, d’un programme de sui-vis et de conseils pour la miseen place de l’agence, notam-ment les douze premiers moisd’ouverture. Un accompagne-ment bien rassurant pour lesnovices ! �

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lia.co

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« Il faut d’abord être passionné »Ils sont collègues et tous deux aussi passionnés par leur métier : Nathalie Andrieux et Sébastien Delaplace se

sont associés pour lancer leur première agence Foncia en franchise. Pour Sébastien, l’histoire date de tout petit :« Je suis né dans l’immobilier, mes parents avaient trois agences ! », sourit-il. Lorsque les parents revendent leursagences, le jeune Sébastien entre dans le groupe Foncia comme négociateur. Il fait son chemin, devient directeurcommercial et assiste à la création du réseau de franchise au sein de l’enseigne, en 2008. « Nous avons décidétous les deux de nous lancer en avril 2008, en pleine crise ! », raconte-t-il. L’investissement de 150 000 eurossera bien vite oublié : le chiffre d’affaires en croissance vertigineuse autorise déjà les deux partenaires à prévoirle recrutement d’un troisième négociateur. « Il faut d’abord être passionné, conseille Sébastien Delaplace. Mais,ce n’est pas suffisant : les connaissances juridiques, le respect de la déontologie sont essentiels, de même que lesens du commerce bien sûr ! » Sans oublier, précise-t-il, une très forte capacité de travail…

NATHALIE ANDRIEUXET SÉBASTIEN

DELAPLACE, partenaires franchisés, Foncia à Puteaux (92)

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INFO+volume destransactions delogements ancienssur l’année 2010.(source : Notaires deFrance)

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Apport personnel :entre 5 000 et 70 000 €

Investissement global :entre 10 000 et 150 000 €

Chiffre d’affaires :entre 180 000 et 380 000 €

PERSPECTIVES

LE PROFILÊtre empathiquepour bien conseiller,avoir uneconnaissance du marché.

LES CLÉS DU SUCCÈSProposer unepalette de servicescomplémentaires.

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du marché des maisons ossature bois.

Devenir franchisé Natilia, c’est : La qualité de fabrication et la réactivité commerciale

d’une usine d’ossatures bois intégrée. L’appui d’un Groupe solide et coté en Bourse. L’accès aux assurances et garanties obligatoires

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milliers de maisons livrées. La mise à disposition d’outils performants. Un accompagnement personnalisé au quotidien. Intégrer le premier réseau national de constructeurs

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REY (69330 MEYZIEU) 04 37 44 3000. © Crédits photos : Fotolia, A.S.T Groupe. Natilia est une marque d’A.S.T Groupe au capital social de 3 658 755.96 €. Membre de la Fédération Française de la Franchise. Illustration non contractuelle.

Une marque d’A.S.T Groupe

logistique puis directeur com-mercial et enfin associé dans unesociété de prestations de servicesdans la sécurité, il revend ses partsen 2000 pour aider son épouse àgérer trois magasins franchisésdans le domaine du prêt-à-porter Mariage. Un passé qui nele prédestinait donc pas à pren-dre, toujours avec son épouse, unefranchise Illico Travaux, à Niorten 2006. « Nous recherchions unenouvelle activité dans le service,afin de pouvoir aider des clients etles accompagner dans leurs pro-jets. C’est surtout le concept d’IllicoTravaux qui nous a séduits,raconte Jean-Louis Bodet, satis-©

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ITAT Secteurs

Bienvenue aux néophytesCes secteurs foisonnent de nouveaux domaines d’activité : énergies renouvelables,

home staging(1), diagnostic immobilier… Pour se lancer, une connaissance du terrain et un sens commercial peuvent suffire, avec des apports très variables.

Patricia Binette

VOUS N’ÊTES PAS un expert enbricolage ? Ne passez pas votrechemin ! Le secteur Travaux etHabitat recèle de belles opportu-nités pour des gestionnaires etcommerciaux. Installer des fenê-tres et portes, vendre des solu-tions de chauffage à énergiesrenouvelables, organiser les tra-vaux de rénovation d’une maison,les activités du secteur requièrentsurtout une bonne relation clien-tèle pour proposer des conseilsavisés. D’ailleurs, les enseignes lesplus orientées vers ces profils sontsans nul doute celles qui se sont

lancées sur le nouveau conceptde courtage en travaux. En effet,« 61 % des Français ne savent pasà quelle entreprise s’adresser pourréaliser des travaux du bâtimentet plus de 55 % d’entre eux esti-ment manquer d’informations fia-bles », indique Illico Travaux quis’est développé sur ce créneau.

En effet, effectuer des travaux dansson lieu d’habitation représentenon seulement un investissementfinancier, mais aussi personnel etémotionnel. Le choix d’un pres-tataire de qualité représente alorsune étape capitale. Et c’est unpoint essentiel pour Jean-LouisBodet. Auparavant responsable

INFO+de ventes de climatiseur air/airau premier semestre2010(source : PAC & ClimInfo)

+ 18 %»

LE PROFILAvoir une fibrecommerciale et unbon managementdes hommes.

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•Un concept éprouvé :2 pilotes, 55 franchisés

•Excellente rentabilité

•Qualités requises :sens commercialet du management

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important d’avoir un goût pro-noncé pour le domaine des tra-vaux de construction-rénovationet de la décoration. Mais, il n’estpas primordial d’avoir une expé-rience antérieure dans le domainedu bâtiment. »Les énergies renouvelables sonten pointe dans le secteur. Faceaux nouvelles enseignes crééesdans le domaine (Ma Géothermie,Soleil en tête…), les marquesnotoires réagissent et dévelop-

fait de son bilan. Depuis noussommes en constant développe-ment, notre agence est composéede cinq personnes et nous avonssigné un nouveau contrat de fran-chise avec le réseau. »« Un bon relationnel, le sens del’écoute et de la négociation, unsens aigu de l’organisation et de larigueur, le sens de l’animation desartisans », voici les principalesqualités requises chez La Maisondes Travaux qui ajoute : « Il est

Secteurs

« Une vraie complicité s’établit avec le client »«Un mal pour un bien, et même un très bien ! » Lorsque Jean-Jacques Girardi évoque son licenciement par

Nexity dont il était directeur commercial et marketing, c’est sans regrets. Car, sa nouvelle activité de franchiséNatilia lui a donné un nouveau souffle. « Avant Nexity, j’ai passé toute ma carrière dans la grande distribution, àtous les postes, du commercial à la direction générale en passant par le marketing. » Le choix de la franchise, « parla force des choses », le comble : « Nous répondons à une attente forte d’une famille, c’est extrêmementintéressant, une vraie complicité s’établit avec le client lors de la vente. J’ai cherché une activité dans l’immobiliermais je ne voulais pas faire du low cost. Je voulais allier la qualité et la connotation environnementale. » Unerecherche en parfaite adéquation avec les maisons en ossature bois de Natilia (groupe AST). La franchise ouverte enjuin 2010 dépasse déjà ses objectifs puisque les objectifs annuels sont quasiment atteints. Avec un commercial etun conducteur de travaux, Jean-Jacques Girardi a investi 175 000 euros. Une bonne affaire, semble-t-il.

JEAN-JACQUES GIRARDI,

franchisé Natilia(groupe AST)à Strasbourg

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pent leur activité sur ce créneauparticulièrement porteur. Àl’exemple de Sofath (groupe BDRTherma) qui enrichit son réseauau fur et à mesure des années, ou encore du groupe Atrya (Tryba, Iso France Fenêtres, LeVérandier…), initialement spé-cialiste des portes et fenêtres.Celui-ci a ajouté une corde à son arc en créant Tryba Solar,enseigne spécialisée dans les sys-tèmes de chauffage par énergie

solaire et pompes à chaleur, ainsique Sopro énergies, son équiva-lent pour les professionnels. Destraditionnelles portes et fenêtreset autres cuisines au nouveauhome staging, en passant par lespiscines ou le diagnostic immo-bilier, les opportunités sont nom-breuses sur le secteur, avec desapports variables entre 5 000 et200 000 euros. �

(1) Valorisation immobilière.

LES CLÉS DU SUCCÈSUn contextefavorable à l’heuredu Grenelle del’environnement.

Apport personnel :entre 5 000 et 200 000 €

Investissement global :entre 50 000 et 800 000 €

Chiffre d’affaires :entre 700 000 et 1,3 M€

PERSPECTIVES

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Patricia Binette

DYNAMISÉ D’UN CÔTÉ par leshommes bricoleurs, de l’autrepar les femmes décoratrices – etqui bricolent de plus en plus,d’ailleurs ! – le secteur de la déco-ration et de l’aménagement semaintient particulièrement bien.Le besoin de se sentir bien chezsoi avec le soutien permanentdes émissions de télévision spé-cialisées entretient la flamme desparticuliers pour leur intérieuret leur tendance à la dépensedans ce domaine. Si les tempsdifficiles actuels ne semblent pastoucher ce domaine clé desfoyers, c’est parce que l’amélio-ration du cadre de vie person-nel prend davantage d’impor-tance lorsque la vie profession-nelle se durcit. Une tendance defond qui pousse les enseignes àrénover leurs offres produits etservices, ainsi que leurs modesde diffusion afin de capter laclientèle.Bricolage, mais aussi cuisine,luminaire ou décoration consti-tuent les piliers du secteur, lar-gement dominé par les GSB(grandes surfaces de bricolage),comme Castorama. Une ensei-gne historique qui a su évolueravec le temps et les besoins deconsommateurs, et surtout deconsommatrices, en quête de

Les réseaux se modernisentBricolage et décoration profitent de l’engouement des consommateurs

toujours aussi passionnés par leur intérieur. Les enseignes rivalisent d’innovations pour gagner des parts de marché.

conseils. Après les fameux« Castostages » gratuits, ce sontaujourd’hui les produits écolo-giques qui sont mis en avant parl’enseigne. « Les gammes de pro-duits écologiques de CastoramaFrance représentent 11 % du chif-fre d’affaires », indique le réseau.

LA JUNGLE DU HOMESTAGINGPropulsé par la télévision, leconcept du home staging (met-tre en valeur sa maison pourmieux la vendre) a fait irruptiondans le paysage, attirant tous

types de créateurs d’entreprises,des plus honnêtes aux plus sus-pects. « Le marché du home sta-ging en France est totalement dés-organisé, car nouveau et pasencadré », déclare la nouvelleFédération des professionnelsdu home staging (FPHS), crééeen octobre 2009 pour définir uncadre à ce nouveau métier. « Lesprogrammes de formation pul-lulent aujourd’hui sur Internet,dont certains ne disposent sou-vent d’aucune aptitude pédago-gique de la part du formateur,voire d’aucune réelle expérience

de terrain », poursuit la FPHS,qui met également en garde lesconsommateurs contre les mes-sages trompeurs. Avant de s’en-gager auprès d’une des nom-breuses enseignes qui ont fleurisur le marché, mieux vautd’abord se renseigner auprès dela fédération qui diffuse unecarte de France des adhérents etdélivre une carte professionnelleaux adhérents. Ainsi, quel que soit le domained’activité, les profils des candi-dats franchisés sont ici trèsdivers. Les anciens commer-çants, dotés de compétences degestionnaires et commerciales,détiennent un atout supplé-mentaire. Hormis pour les GSB,ils seront amenés à gérer deséquipes de taille raisonnable,en moyenne deux à cinq per-sonnes. Toutefois, ils devrontenvisager de travailler lesdimanches dans certaineszones ou certains secteurs d’ac-tivités ! Quant à l’investissement initial,il dépend majoritairement de lataille et de l’emplacement dumagasin, selon qu’il s’agissed’une grande surface de mobi-lier ou d’une petite boutiqued’arts de la table. Les droits d’en-trée sont en revanche généra-lement modérés, de 10 000 à 20 000 euros. �

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INFO+milliards d’euros pourle marché du bricolageet de l’aménagementde la maison en 2010.(source : Fédérationdes magasins debricolage et del’aménagement de la maison)

28,6»

LE PROFIL Manager avec compétences en gestion etcommerce.

LES CLÉS DUSUCCÈSSavoir proposer desservices encorélation avec sonactivité. Avoir lesens de l’écoute

Apport personnel :entre 10 000 et 200 000 €

Investissement global :entre 130 000 et 1M €

Chiffre d’affaires :entre 280 000 et 4 M€

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PERSPECTIVES

Secteurs

«Il a fallu développer ma fibre commerciale»À51 ans, José Bernières comptabilise plus de vingt ans sous l’enseigne Mikit. « Je fais partie des cinq premiers

franchisés », sourit-il. Lorsqu’il franchit ce pas en 1987, il cumule déjà douze ans d’expérience en tant quetechnicien en mécanique hydraulique pour la construction d’ouvrages d’art et les travaux de centrales nucléaires.À l’époque, son entreprise l’envoie en missions longues au bout du monde, notamment en Chine. Las de parcourirles routes, il décide de se reconvertir pour rester aux côtés de son épouse. Il devient alors son propre patron endevenant franchisé chez Mikit. « Ma femme était salariée de l’enseigne. Je n’ai donc pas eu d’hésitation pour lechoix ! » Le domaine du bâtiment lui est, en outre, assez aisé et, à 29 ans, sa volonté d’entreprendre lui permet dedonner une nouvelle tournure à sa carrière. Son épouse démissionne et le suit dans l’aventure. « C’était unénorme challenge pour moi, notamment parce que j’étais technicien et je n’avais jusque là jamais eu affaire aupublic de particuliers. Il a fallu développer ma fibre commerciale. Une qualité qui s’acquiert avec le temps et lamotivation. »

JOSÉ BERNIÈRES, franchisé Mikit à

Rouen (76)

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22 Le Figaro économie

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«Parcours atypique », « faculté d’adaptation », « choixaudacieux »… Les termes employés par l’enseigne

Chattawak pour décrire son propre parcours illustrent lesdifficultés éprouvées par le secteur du prêt-à-porter depuisle début de la crise. Des termes qui pourraient tout autantêtre utilisés pour définir les qualités requises chez lescandidats franchisés. Dans l’univers de la mode, secoué parles turbulences économiques, la franchise devient un gageélémentaire de sécurité lors de la création d’activité, enparticulier pour les banquiers qui n’acceptent quasiment plusde financer la création de boutiques de prêt-à-porter horsréseau de franchise. Un rapide coup d’œil aux rues de noscentres-villes suffit d’ailleurs à confirmer la tendance : lesenseignes sous franchise ou commerce associé remplacentles unes après les autres les commerces indépendants.Caroll, Naf Naf, Zara, Camaieu, Jennyfer, André ou Minellijalonnent nos parcours de shopping dans la plupart desvilles grandes et moyennes.

L’EMPLACEMENT DÉTERMINANTLe soutien du réseau est certes indispensable, mais passuffisant. L’emplacement reste le premier critère de réussite,en particulier pour les boutiques de centre-ville car le choixet le prix de l’implantation constituent des élémentsfondamentaux du projet, puis de la fréquentation du

magasin bien sûr. Un choix d’autant plus important que latendance des boutiques de prêt-à-porter va versl’augmentation de la taille de la surface de vente, qui s’étalesouvent sur plus de 100 m², même en plein centre-ville. Dessurfaces qui permettent de présenter un large choix deproduits fréquemment renouvelés et de disposer d’un belespace de réserve pour les stocks.Cette gestion des stocks constitue le second voletfondamental de la réussite d’un commerce dans la mode. Les enseignes fournissent d’excellents outils en la matière,comme le financement des stocks et leur reprise. L’enseigneSud Express le précise : « Le stock n’est pas facturé aufranchisé et les invendus sont intégralement repris. »Chez certains, comme André, Minelli ou encore Caroll et Naf Naf – tous faisant partie du groupe Vivarte –, laconnaissance de la mode de la chaussure ou du prêt-à-porterest un prérequis, les capacités liées à la relation clientèleindispensables, et les compétences en managementconsidérées comme un plus. Les profils recherchés pour ces enseignes concernent des créateurs d’entreprise,investisseurs, commerçants, indépendants ou auto-entrepreneurs.Pour des chiffres d’affaires compris entre 300 000 et 500 000 euros, les investissements, hors local, sont compris en moyenne entre 100 000 et 200 000 euros.

Un investissement importantAprès la crise des boutiques indépendantes, la franchise prend le relais en ouvrant des boutiques de plus en plus grandes en plein centre-ville. Un investissement financier qui mérite réflexion.

INFO+collections sontproposées enmoyenne par lesenseignes contre 4,7 en 2007.(source : Observatoirede la Franchise)

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Apport personnel :entre 50 000 et 150 000 €

Investissement global :entre 100 000 et 200 000 €

Chiffre d’affaires :entre 300 000 et 500 000 €

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Toujours plus rapide

Plus vite, plus bon, plus rentable ? Si la restauration est un secteur qui ne connaît pas la crise, il est soumis à une forte pression concurrentielle.

Pour réussir, il faut s’y préparer et choisir avec soin son créneau (restauration traditionnelle ou rapide), son style (traditionnel, exotique,

à concept) et sa franchise.

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Patricia Binette

IL SUFFIT D’OBSERVER nospropres comportements pourdeviner l’évolution d’un desprincipaux secteurs de la fran-chise : la restauration. Une mini-pause pour déjeuner sur lepouce pendant une journée detravail ? La sandwicherie ou lavente à emporter la plus prochedu bureau fera l’affaire. Car lesFrançais consacrent de moinsen moins de temps au déjeu-ner : de 1 h 38 en moyenne en1975, ce temps est passé à 31 mn aujourd’hui, selon uneétude Gira Conseil-Sandwich &Snack Show. Mais ce refus de

passer du temps à se restaurerpendant l’heure de midi s’ac-compagne de plus en plus d’uneexigence de qualité. Entre deuxsandwicheries voisines, noussommes de plus en plus nom-breux à choisir celle dont lesproduits sont particulièrementfrais, bio ou typiques : produitsdu terroir pour les uns, saveursexotiques pour les autres.En revanche, pour un déjeunerd’affaires ou un dîner entreamis, nos comportements sontévidemment à l’opposé.D’abord le choix du quartier,puis celui du thème : italien, chi-nois, japonais et bien d’autres.Reste le repas d’amoureux, celui

INFO+de dépense moyennepar personne sur le1er trimestre 2010 vs 2009.(source : NPD Group)

+ 0,8 %»

pour lequel vous voulez vrai-ment faire plaisir et vous réga-ler… Pas de doute, vous ferezcette fois des kilomètres pourvous griser d’une bonne table,dans un cadre luxueux !Toutefois, en dehors de ces cir-constances exceptionnelles,nous laissons ainsi, jour aprèsjour, une part de plus en plusimportante à la restaurationrapide qui nous permet decontinuer à courir, sandwich enmain. Un véritable paradoxe àl’heure où le marketing du« manger-bouger » véhicule desvaleurs de nourriture et de viesaine et, surtout, à l’heure où laFrance vient de voir son art gas-

tronomique entrer au patri-moine de l’humanité.

UN SECTEUR FRUCTUEUXLes chiffres du marché globalde la restauration reflètent assezfidèlement ces nouvelles pra-tiques de consommation. Lesecteur reste en effet fructueuxmalgré la crise. Si le chiffre d’af-faires de la CAHD (consomma-tion alimentaire hors domicile)a accusé une décroissance de2,58 % en 2009(1) – un peu plusde 79 milliards d’euros –, leschaînes et autres groupes de res-tauration ont vu leur chiffre d’af-faires progresser de 11,72 %. Ettout naturellement, c’est le sec-

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teur de la restauration rapidequi prend peu à peu le dessus.En 2009, le chiffre d’affaires dumarché du sandwich s’est élevéà environ 6,33 milliards d’eu-ros, pour près de 1,960 milliardde sandwiches consommés,tous circuits de distributionconfondus(1). En revanche, sou-mis à forte pression concur-rentielle (voir encadré), le prixmoyen du sandwich en Franceen 2009 a régressé de 4,8 %, à3,23 euros.La solution pour répondre à cesfortes pressions sur le marché ?L’innovation, bien sûr, tant entermes de produits que de mar-keting. « Répondant aux évolu-tions des attentes et des exigencesd’une clientèle de plus en plusurbaine, les grandes enseignesnationales − mais également cer-tains restaurateurs indépen-dants − réussissent à innover enapportant des solutions ali-mentaires nouvelles. Le marchédu sandwich a ainsi connu au

cours des dix dernières annéesune nette amélioration qualita-tive, tant au niveau de la variétéet de la qualité du pain que desgarnitures, des sauces et des qua-lités nutritionnelles », notel’étude Gira Conseil-Sandwich& Snack Show. De là à parler deguerre du sandwich… il n’y aqu’un pas !Le contexte ultra concurrentieldu marché de la restaurationconstitue donc une toile de fondessentielle pour le candidatfranchisé dont les critères dechoix du réseau doivent bienentendu être réalistes par rap-port à ses désirs et à ses possi-bilités financières. Restaurationassise – traditionnelle ou àthème – ou rapide à emporter ?Ce critère fondamental déter-mine l’ensemble des paramè-tres de la future entreprise. Tailleet compétences de l’équipe,dimensions et prix du local,modes de production, structuredes marges – petites marges sur

«Le marché du convenience food continue à tirer sonépingle du jeu dans un contexte économique

difficile pour la restauration traditionnelle », indique lecabinet Xerfi. Le convenience food ? Ce sont lessandwiches, salades et box aux prix très attractifs etparticulièrement adaptés aux attentes des consommateursnomades et pressés, notamment sur le créneau de lapause déjeuner. « L’élargissement et la disponibilitécroissante de l’offre contribuent à assurer desperspectives favorables au secteur. » Selon les prévisionsexclusives de Xerfi, « le nombre de sandwiches vendus enFrance augmentera de 6 % en 2010 puis de 5 % en 2011,tandis que les ventes de salades traiteur progresserontrespectivement de 5 % et 4 % ».Une croissance réservée aux points de restauration rapide ?Certainement pas : de nombreux concurrents se disputentcet eldorado. Outre l’industrie agro-alimentaire qui innoveavec de nouveaux produits, les grandes surfaces, « déjàconfortablement installées sur les segments dessandwiches et salades, devraient également connaître uneexpansion rapide sur celui des box pour se rapprocherd’une clientèle urbaine et pressée. » Ce qui n’empêche pasévidemment les chaînes de boulangeries et sandwicheries(Brioche Dorée, La Mie Câline, Pomme de Pain, Subway…)d’afficher des objectifs ambitieux d’ouverture de points devente. « La redistribution des cartes sur le marché duconvenience food n’en est qu’à ses prémices », conclutl’étude de Xerfi.

Le convenience food,un vrai champ

de bataille

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« Je ne regrette pas mon choix »Patrick Benettayeb est un vrai professionnel de la restauration : il a fait toute sa carrière dans la restauration

classique en tant que chef de rang puis maître d’hôtel. « C’est dans un établissement prestigieux que j’aiconstruit mon expérience et l’essentiel de ma carrière pendant plus de vingt ans », se souvient-il. En 2005, à plus de 40 ans, il estime que le moment est venu de réaliser ce projet de création qui lui tenait à cœur depuisbien longtemps. Et il franchit le pas en rachetant l’unité Speed Rabbit Pizza d’Asnières-sur-Seine. « Après l’étude de différentes possibilités, j’ai finalement porté mon choix vers une structure en franchise. Je pensais plus intéressant de créer une entreprise en m’adossant à une enseigne qui m’apporterait son savoir-faire et un concept qui a fait ses preuves. Mon choix s’est définitivement confirmé après avoir passéquelques jours en “stage découverte“ chez un franchisé du réseau où j’ai vraiment été convaincu par la qualitédu produit. » L’affaire tourne rondement et Patrick Benettayeb est satisfait : « Après cinq années d’exploitation,je ne regrette pas mon choix ! »

PATRICK BENETTAYEB,

franchisé Speed Rabbit Pizza

à Asnières

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Rnombreux clients ou margesplus confortables sur des clientsplus rares –, ce premier niveauest déterminant pour la suite duprojet.

DES CONCEPTS POURTOUS LES GOÛTSUne fois ce choix réalisé, resteà déterminer le style, la taille,l’emplacement… Autant d’élé-ments qui dépendent étroite-ment du budget. Le secteur dela restauration est en effet celuioù la fourchette des montantsdes apports et investissementsest la plus large – de 50 000 à 2 millions d’euros ! Mieux vautdonc bien cibler la catégoried’enseignes qui vous ressem-ble, car le montant d’investis-sement détermine aussi queltype de dirigeant(e) vous serez :quasi-indépendant ou patronde PME.Parmi les formules les moinsgourmandes en investissement,notons le concept de la franchise Heureux commeAlexandre, qui se cantonne àservir trois plats conviviaux àses clients : « Fondue savoyarde,fondue bourguignonne ou pier-rade, accompagnées de pommesde terre cuisinées selon unerecette maison originale. » Surce créneau très limité, l’en-seigne met en avant la simpli-cité « pour l’apprentissage dusavoir-faire et dans la gestion durestaurant au quotidien », ainsique l’efficacité puisque « un petitlocal suffit (30 à 80 m² avec ter-rasse), avec peu de salariés et zéropertes ». L’investissement de 70 000 euros hors pas-de-portereste donc très raisonnable. Ducoup, le profil du candidat estassez large : « Aucun besoin

d’avoir une formation hôtelière,indique l’enseigne. Le premierfranchisé est un ancien fonc-tionnaire et ses résultats ont été excellents dès la premièreannée ! »Même son de cloche chez Vivreet Savourer : soupes végéta-riennes, sandwiches, saladesXL, gratinés de légumes, fruitsfrais pressés, formules petits

déjeuners et goûters… leconcept se situe dans la mou-vance actuelle. À Paris commeen province, Vivre et Savourers’implante sur des emplace-ments à fort trafic comme surdes emplacements secondaires.Si « aucune expérience en res-tauration n’est nécessaire »,indique l’enseigne, les franchi-sés de ce réseau sont « de futurs

chefs d’entreprise qui auront lesens des valeurs véhiculées par Vivre et Savourer ». Avec unapport personnel de 50 000 euros,l’investissement global est compris entre 150 000 et 200 000 euros hors immobilier.

LES POIDS LOURDS DE LA FRANCHISEÀ l’autre extrémité du marchése situent des réseaux particu-lièrement exigeants, à la fois entermes de compétences et d’in-vestissement financier. Parmiles poids lourds de la restaura-tion, la chaîne KFC, grand spé-cialiste du poulet : elle fait par-tie du géant Yum! Brands quidétient plusieurs enseignescomme Pizza Hut ou Taco Bell(tex-mex). Tout y est immense,à commencer par le local de 350 m² pour les implantationsen centre-ville et les terrains de 3 000 m² en périphérie.L’investissement global n’est

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LES CLÉS DU SUCCÈSBien déterminer sesobjectifs personnelsen fonction de sescompétences.

Flexibilité horaire.

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Brioche Dorée, Pizza Del Arte, La Madeleine, Le Fournil dePierre… De la sandwicherie à la pizzeria traditionnelle, depuis

la création en 1976 de la première Brioche Dorée à Brest, legroupe Le Duff s’étend peu à peu sur tous les segments dusecteur de la restauration. Avec plus de 500 restaurants créés, legroupe se targue de servir plus de 600 000 clients par jour ! Voilàdonc un exemple caractéristique d’une stratégie de conquête demarché que la franchise rend possible par la force de sessynergies.Pour chaque enseigne du groupe, un modèle simple et

parfaitement marketé : produits, communication, aménagementsdes locaux, business modèle, tout est peaufiné sur chaquecréneau pour s’adapter à sa clientèle spécifique. Avec un credocommun à toutes les enseignes fondé sur trois fondamentaux : la compétence des équipes, la qualité des produits et la visibilitéd’emplacements de premier ordre. « Plus que de l’intelligence, plus que du talent et même plus que du génie, l’excellence des résultats vient de la motivation et de l’effort d’une équipesoudée », considère Louis Le Duff, le charismatique fondateur du groupe éponyme.

Le groupe Le Duff, une stratégie qui joue sur tous les tableaux

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et bons gestionnaires. » De l’autre côté, le slogan de Mc Donald’s pour ses franchi-sés en dit aussi long : « Donnerle meilleur de soi. » Manager deséquipes de 30 à 40 personnesqui ne sont pas du métier, fairevaloir l’établissement face à laconcurrence voisine…, l’enga-gement est tout aussi impor-tant. Sans oublier, bien sûr, l’im-pératif de l’implantation dumagasin : un emplacement n°1,autrement dit là où tout lemonde passe (centre-ville, voie

nus conséquents : entre 1,5 et2,3 millions d’euros selon lesenseignes. « Devenir franchiséne s’improvise pas. Le métiernécessite beaucoup. C’est unengagement de long terme,explique-t-on chez QuickHamburger. La restauration estun univers qui demande le goûtdu terrain, le sens de la satisfac-tion clients, la flexibilité et laténacité. Nous recherchons descandidats opérationnels capa-bles de s’investir au quotidien,bons vendeurs, bons managers

et de capacités financièresimportantes. » Tels sont les cri-tères de KFC.Les grands concurrents quesont Quick et Mc Donald’s sontbâtis sur les mêmes ratios,même si, évidemment, chacuna sa recette pour attirer etconserver le client. Entre170 000 et 200 000 euros d’ap-port personnel demandé pourun investissement global com-pris entre 600 000 euros pourQuick et 850 000 euros pour Mc Donald’s… avec des reve-

donc pas négligeable – quelque700 000 euros – avec un apportpersonnel de 175 000 euros.L’aventure n’est donc pasouverte au premier venu,comme le fait remarquer l’en-seigne : « Le candidat est un véri-table entrepreneur capable decréer et de développer plusieursrestaurants sur un secteur géo-graphique. De plus, le parte-naire-franchisé doit disposerd’une solide expérience réussiede chef d’entreprise, doublée desolides qualités de management

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Apport personnel :entre 50 000 et 200 000 €

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de circulation principale, proxi-mité de gare, de centre com-mercial…). L’âpre lutte qui oppose les deuxgéants du hamburger ne doitcependant pas faire oublierd’autres concurrents commeSubway, nouveau venu auxambitions dévorantes.L’enseigne au concept innovant« a pour objectif de fournir unproduit de qualité réalisé selon

le goût de chaque consomma-teur. Les sandwiches comme lessalades sont ainsi préparés sousles yeux du client, le choix desgarnitures étant libre : viandesdiverses, steak végétarien,légumes croquants, fromage,sauces et condiments… » Les 300restaurants développés à touteallure ne sont qu’un débutpuisque l’enseigne vise à dépas-ser Mc Donald’s d’ici cinq ans !

L’ARGENT NE FAIT PAS TOUTIl demeure des notions incon-tournables dans ce secteur phareet historique : la polyvalence etla relation humaine. Comme leprécise Renan Bégueret, fran-chisé Del Arte à Pacé, près deRennes : « Nous gérons une équipede 40 salariés. Ma femme s’occupede la gestion administrative etmoi de la technique au quotidien.

L’essentiel, c’est d’être un com-merçant, aimer les autres, savoirrecevoir et, surtout, écouter leshommes qui font partie de noséquipes.» Des notions fortes quel’on demande de la plus petiteunité à la grande entreprise detype industriel. Un avis partagépar de nombreux franchisés :l’un aime « le rythme soutenu decette activité, la relation avec laclientèle, le management, l’or-ganisation et l’encadrement dutravail des équipes », quant unautre apprécie « particulière-ment la polyvalence et le dyna-misme ». Ou encore « le niveaud’exigence de la restaurationclassique haut de gamme quim’a permis d’acquérir le sens ducontact humain, qualité essen-tielle à la réussite dans notre acti-vité ». Une activité qui nécessiteaussi « une grande implicationpersonnelle au quotidien dansle magasin ». Car en franchise,comme ailleurs, l’argent ne faitpas tout ! �

(1) Source : Gira Conseil.© L

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LE PROFILExpériencerecommandée, sens dumanagement et de l’organisation.

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Relations humaines et rentabilité

Les services à la personne n’en finissent pas de se développer et des’améliorer. Les dispositifs qui les soutiennent, notamment le CESU, en font

des prestations abordables pour le client et rentables pour le prestataire.

vrés soit par des enseignes spé-cialisées, soit par des réseauxgénéralistes.

DYNAMISME ET RENTABILITÉDans le domaine du soutien sco-laire à domicile, Cours Ado capi-talise ses quinze années d’expé-rience sur un marché estimé à 2,5 milliards d’euros et offre « unedes meilleures marges brutes desservices à la personne », prometl’enseigne. Des avantages dont abénéficié Nicolas Michoux, fran-chisé Cours Ado à Montauban.Cet ancien éducateur spécialisé

des entreprises prestataires (unFrançais sur quatre). Les nombreux réseaux de fran-chise ont prospéré sur ce mar-ché qui reste un des plus dyna-miques de la franchise. Cet essorse fonde, tout d’abord, sur les ser-vices traditionnels comme lemaintien à domicile, l’entretiende la maison et, surtout, la garded’enfants : « Le nombre d’em-ployeurs de garde d’enfants conti-nue d’augmenter fortement :+ 6,1 % pour la garde d’enfants àdomicile », indique l’étude del’Acoss. Ces services sont déli-

des services à domicile ont deplus en plus souvent recours à

DU PREMIER AU QUATRIÈMEÂGE, la palette de services aux par-ticuliers s’élargit d’année enannée, propulsée par la régle-mentation des CESU (chèqueemploi service universel). « Lesprestataires occupent une part deplus en plus importante du secteurdes services à la personne», indiqueune récente étude de l’Acoss(1). Enplein essor, « le secteur a vu la créa-tion de quelque 23 000 structureset 390 000 emplois dont unemajeure partie en franchise depuisle plan Boorlo », signale l’ANSP(2).Les particuliers faisant appel à ©

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LE PROFILUn sens aigu dusocial, de ladiscipline, unebonne gestion et une réelleautonomie.

INFO+estimation du nombrede personnes âgéesfortement dépendantesrésidant chez elles.(source : Agencenationale des services à la personne)

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(1) Agence centrale des organismes deSécurité sociale.(2) Agence nationale des services à lapersonne.

d’un public fragile bénéficientd’une exonération dite « aide àdomicile » (sans limitation auniveau du Smic).Même dans le domaine des ser-vices à la personne, le marketingest devenu essentiel. Lesenseignes spécialisées sur descréneaux particuliers se multi-plient. « Viens jouer à la maison »propose ainsi, dans un mêmelieu, des ateliers pour enfants (0-10 ans), des goûters d’anni-versaire, des stages pendant lesvacances, des activités pour lesfutures mamans et une boutique

actuellement. En effet, depuis laloi Borloo de 2005, les structuresdotées d’un agrément simple oud’un agrément qualité pour lagarde d’enfants de moins de troisans bénéficient d’une exonéra-tion dite « services à la personne »(sur la part de la rémunérationn’excédant pas le Smic) et d’avan-tages fiscaux. Ces avantagesconcernent une large liste d’ac-tivités et s’appliquent égalementaux personnels administratifs etd’encadrement de la structure.Les structures ayant un agrémentqualité pour intervenir auprès

a passé quatorze ans dans l’im-mobilier puis a cherché à s’orien-ter vers un métier plus humain.Il a choisi le réseau de soutienscolaire. « Après une année d’exer-cice, le pari est en passe d’êtreréussi. La satisfaction des parents,les progrès scolaires des élèves, la rigueur, le dynamisme duréseau, le plaisir quotidien à exer-cer ce métier pérennisent l’acti-vité », se félicite le franchisé.Sans compter que le secteurbénéficie naturellement desréductions de charges socialesqui en font un des plus rentables

« Le goût du challenge »Après un DEA de droit des affaires, Nathalie Germain entre comme responsable juridique dans un cabinet

d’expertise comptable au sein duquel elle exerce pendant sept ans. « Je sentais qu’il manquait quelque choseà mon épanouissement. J’ai rencontré mon futur associé qui était client de mon cabinet », raconte l’anciennejuriste. Ce client, un franchisé In&Fi Crédits, lui vante les mérites du réseau et lui propose de l’aider à fonder sapremière agence, en association. « J’ai commencé en 2007, toute seule, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).L’expansion était rapide. Pendant un an, j’ai fait le travail de conseiller financier et de responsable d’agence, ce qui m’a permis de découvrir toutes les facettes du métier. » Nathalie Germain ouvre ensuite trois autresagences, dont la dernière en date à Paris, dans le XIIe arrondissement. « Désormais, je ne fais plus de dossier pourles clients. Je me consacre uniquement à la gestion de mes agences. Pour faire ce métier, il faut avoir une bonnefibre commerciale, avoir envie de se dépasser et le goût du challenge pour inciter les équipes à nous suivre. »

NATHALIE GERMAIN, franchisée

In&Fi Crédits à Paris XIIe

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LES CLÉS DU SUCCÈSPrivilégier la relationclient avant toutautre aspect.

Apport personnel :entre 5 000 et 30 000 €

Investissement global :entre 15 000 et 80 000 €

Chiffre d’affaires :entre 135 000 et 280 000 €

PERSPECTIVES

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Corinne Zerbib

FACE À LA CRISE et auxdemandes récurrentes desentreprises, quel que soit le sec-teur, les opportunités de ser-vices aux entreprises sont nom-breuses et les métiers totale-ment différents. Toutefois, plusque tout autre, ce service auxentreprises ne laisse aucuneplace à l’improvisation. Lesclients professionnels sont, eneffet, plus que jamais exigeantset travaillent inlassablement àla réduction de leurs coûts. Ilest donc nécessaire de leurapporter une véritable exper-tise à des coûts limités. À l’exem-ple d’Autocrea, qui fonde sonsuccès sur la distribution gra-tuite de sets de table publici-taires aux brasseries. « Chaquemois, nous éditons une parutionpar ville et proposons aux annon-ceurs locaux de communiquer surnotre support. Notre produitrepose sur le concept du “waitmarketing“ (publicité dans leslieux d’attente) », explique l’en-seigne créée en 2003. Un argu-ment imparable puisque le dif-fuseur du « média », la brasse-rie, sort gagnant de l’opération.Ce type d’activités requiert unsens aigu de l’argumentationcommerciale auprès de profes-sionnels soucieux de leursdépenses, de leur temps et de laqualité du service rendu à leursclients. Une piste d’autant plus

Expertise et concurrence

Dans ce contexte de crise, la rationalisation des coûts et la réorganisationinterne sont des opportunités pour les services aux entreprises. À condition de proposer une qualité de service irréprochable.

intéressante qu’elle requiert peud’investissement – 20 000 eurostout au plus – car elle ne néces-site ni local ni équipe.Chez Pharmareva, on se soucieégalement des clients finaux,les personnes âgées qui utilise-ront les matériels médicaux. Siles clients directs de l’enseignesont les pharmacies, le bien-êtredes particuliers reste un souciconstant qui influence la façonde délivrer le service : un ser-vice de proximité, avec deslivraisons 6 jours sur 7, une éva-luation et une adaptation desbesoins au cas par cas, le toutsur un marché en forte expan-

sion. « Notre marché ne cesse deprogresser et les récentes disposi-tions de l’assurance maladie,visant à réaliser à grande échelledes économies sur les dépensesd’hospitalisation, laissent prévoir une progression de 10 à15 % du marché de la location et de la vente des produits de MAD (maintien à domicile) »,explique-t-on chez Pharmareva.

QUALITÉ, LE MAÎTRE MOTParmi les nombreux domainesd’intervention des services auxentreprises, ceux liés aux finan-cements sont en belle croissance.Un exemple est fourni par leréseau Crofthawk, qui proposeaux entreprises de les guider, pasà pas, dans le dédale des finan-cements publics, jungle inextri-cable pour les dirigeants de PMEqui, du coup, passent à côté denombreuses ressources finan-cières. Le profil type pour créerune franchise dans ce domaine ?Idéalement une personne dotéed’une expérience de dix anscomme dirigeant de PME, mana-ger dans les services, cadre com-mercial ou responsable d’un cen-

tre de profit, « avec une bonneconnaissance du monde de lafinance et du tissu économiquelocal, et surtout des compétencesde négociateur en B to B, auto-nome, dynamique et ambitieux»,précise l’enseigne. Le réseau sedistingue, cependant, par unerémunération au résultat (« suc-cess fee »). Après un investisse-ment de 25 000 euros pour la for-mation, « les success fees témoi-gnent de la qualité de nos serviceset de notre implication ».La qualité reste en effet le maî-tre mot du service aux entre-prises. C’est la raison qui a motivéWSI – prestataire de servicesInternet aux entreprises, présentdans 87 pays – à s’organiser enréseau de franchise internatio-nal. La centralisation de son sup-port technique de 100 personnesà Toronto constitue une despièces maîtresses d’un disposi-tif commercial, marketing etInternet qui passe par des outils,méthodologies et produits pro-priétaires, ainsi que par une assis-tance complète de fonctionne-ment et de marketing. Une véri-table machine de guerre ! �

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La franchise Pharmareva, c’est une affaire de famille chez les Besson !Frédéric s’est lancé dans l’aventure avec père, mère et fils : « Nous avons

tous le souci du travail bien fait. Chacun, dans son domaine, apporte sonexpérience et donne le meilleur de lui-même. Pour nous tous, se réaliserprofessionnellement en famille est un bonheur et nos clients le ressentent ! »Et Frédéric, le pilote de la tribu, n’était pas un débutant dans le domaine : il afait toute sa carrière dans la vente en pharmacie, en tant que commercial puisdirecteur régional pour différents laboratoires. « Cette expérience nous aaidés à conquérir rapidement une clientèle que je connais bien. » La vente oula location de matériel médical professionnel s’adresse en effet au pharmacienqui en fait ensuite la distribution auprès de sa clientèle. Le secret de saréussite ? « Nous avons démarré dès le début avec une véritable implication,une disponibilité totale et un optimisme incroyable. Ainsi, notre société aimmédiatement été perçue par nos clients pharmaciens comme une PME auservice d’une autre PME, pour un service encore plus personnalisé. »

FRÉDÉRICBESSON, franchisé

Pharmareva à Pau

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Apport personnel :entre 10 000 et 100 000 €

Investissement global :entre 20 000 et 180 000 €

Chiffre d’affaires :entre 100 000 et 400 000 €

PERSPECTIVES

LE PROFILBonne connaissancedes services et dudomained’intervention.

LES CLÉS DU SUCCÈSApporter une valeurajoutée auxservices.

INFO+million d’emplois dansle marché des servicesaux entreprises enFrance.(source Eurostat)

1,9»

« Un service plus personnalisé »

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www.pharmareva.comRetrouvez toutes nos agences en région sur :

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Corinne Zerbib

DIFFICILE DE CERNER un mar-ché plutôt caractérisé par lesmontagnes russes. Selon les chif-fres de la quatorzième éditionde l’étude statistique « Activité

Exigeant et passionnant

Balloté par la crise, puis les primes gouvernementales, le secteur est certes soumis à quelques turbulences.

Toutefois, les opportunités sont passionnantes… pour les passionnés !

et tendances » publiée récem-ment par la Fédération des cen-tres de gestion agréés (FCGA), laréparation automobile a connuen 2009 une baisse d’activité esti-mée à -5,1 %. Ce recul est dû,selon la FCGA, à la prime à la

casse qui a favorisé la vente devéhicules neufs, au détriment del’entretien et de la réparation.« Cette prime a pénalisé la répa-ration-entretien dont l’activité aralenti en 2009 (-4 % contre+1,7 % en 2008). » Toutefois, les

chiffres connus de l’année 2010sont plus encourageants. « Auniveau de l’entretien-réparation-carrosserie, l’amélioration sepoursuit pour désormais attein-dre une croissance modérée duchiffre d’affaires : +1 % entre le

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Sans faire grande erreur mais en exagérant un peu, onpourrait classer le véhicule automobile dans la

catégorie des ordinateurs, dotés d’un moteur. Cemouvement inexorable d’informatisation du véhicule estentamé depuis de nombreuses années déjà. Lesenseignes de réparation ont dû suivre, au début, enmarche arrière. Désormais, elles sont passées à la vitessesupérieure. Ainsi, Roady innove en 2010 en introduisantde nouveaux outils high-tech. En novembre 2010,l’enseigne a ainsi ouvert un centre de nouvelle générationpour l’entretien, la réparation et l’équipement des autos,dans la ville de Longpont-sur-Orge (91). Le centre estélaboré autour d’un cœur high-tech qui va des outils dediagnostic modernes à l’usage de la géométrie, en

passant par une mise en avant des produits électroniquesembarqués, tels que GPS, avertisseurs de radars, lecteursDVD… Une innovation globale destinée à satisfaire unedemande de plus en plus pressante de la clientèle. La fièvre générale des technologies touche également lesloueurs qui, les uns après les autres, développent denouveaux moyens d’attirer les clients grâce aux moyensde communication de nouvelle génération. Le seul mois denovembre 2010 a ainsi vu l’ouverture de deuxapplications iPhone, l’une par Ada qui y diffuse la liste deses agences, les promotions en cours et un formulaire deréservation en ligne, puis celle de National/Citer qui offrele même type de services d’informations et deréservations.

La fièvre des nouvelles technologies

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INFO+de chiffre d’affairespour le marché del’entretien réparation-carrosserie au premier trimestre2010 vs 2009.(source : Fédérationdes centres de gestionagréés.)

+ 1 %»

LES CLÉS DU SUCCÈSBonnesconnaissances de la clientèle locale.

34 Le Figaro économie

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» premier trimestre 2010 et le pre-mier trimestre 2009. » Pour lesmois à venir, la profession resteprudente dans ses prévisions,avec un rythme de croissancemodéré s’inscrivant dans lacontinuité du redémarrage enre-gistré en début d’année. C’est justement sur des marchésfluctuants et incertains que lafranchise trouve tout son sens :le soutien du réseau, les formulesmarketing sans cesse rénovées,une force décuplée de commu-nication auprès d’une clientèleexigeante dont le pouvoird’achat s’amoindrit. La créationou la reprise d’une franchisedans le secteur automobileconstitue un bon choix, dès lorsque la passion du métier est suf-fisamment forte pour faire faceaux contraintes.Ces difficultés qui pèsent sur lesecteur ont poussé les réseaux àdévelopper de nouveaux ser-vices : contrôles préventifs, vented’accessoires, forfaits réparationà bas prix… Des efforts dont onverra probablement les impactscourant 2011. Outre les activitésclassiques du domaine – répa-ration, entretien, lavage, loca-tion… – d’autres activités, tou-jours plus spécialisées, enri-chissent l’offre de franchise,comme le tuning, la vente devéhicules de collection, la réno-vation ou le lavage à haute pres-sion ou à la main. Un exemplede l’essor de ces nouveauxconcepts ? Le réseau Ecolave,lancé en franchise en mai 2009,compte déjà en cette fin d’an-née 2010 quelque 48 franchisésrépartis sur tout le territoire.Ecolave ne se contente pas deproposer le nettoyage écolo-

gique du véhicule – comme sonnom l’indique – mais effectuecette prestation à domicile pourles particuliers ou sur site chezles professionnels. Outre les qua-lités élémentaires de bon ges-tionnaire, « une âme de chef d’en-treprise et une bonne conditionphysique sont également desatouts très appréciés », précisel’enseigne. Et l’investissementglobal de 25 000 euros s’avèretrès raisonnable pour le secteur.À l’autre bout du domaine figu-rent des leaders ancestraux quine sont pas en reste côté inno-vation. Ainsi, Midas, qui cumule50 ans d’existence aux États-Uniset 30 ans en France, a-t-il lancéen 2010 et à grands renforts decommunication, son fameuxservice « La Révision », incorpo-rant des travaux dans le respectdu carnet d’entretien du véhi-cule et préservant la garantieconstructeur hors du réseau de

la marque. L’objectif de Midas ?Ouvrir cent nouvelles franchisesd’ici 2012. « Notre réseau se carac-térise par des franchisés impli-qués et passionnés par leurmétier, indique l’enseigne. Plusde la moitié de nos franchisés sontavec nous depuis plus de cinq anset 25 % depuis plus de dix ans. »Si le maillage du territoire sepoursuit, le réseau rechercheégalement des repreneurs pourles franchisés qui arrivent déjàà l’âge de la retraite. À noter que,quelle que soit l’enseigne, lerecrutement de nouveaux fran-chisés vise autant les techniciensde l’automobile que les ges-tionnaires, a fortiori les femmesqui viennent s’impliquer, auprèsde leur mari, dans la gestion del’affaire. Les opportunités nemanquent donc pas pour lescandidats aux reins solides :grosse capacité de travail, qua-lités de gestionnaire, de chef

d’équipe et, bien sûr, un goûtprononcé pour la voiture sontindispensables. Inutile en revanche de chercherune opportunité dont l’investis-sement global serait inférieur à50 000 euros. Les ateliers de répa-ration ou les véhicules de loca-tion constituent en effet desinvestissements lourds, à ne pasnégliger ! À quelques rares excep-tions près, les montants à inves-tir se situent plutôt autour de100 000 à 200 000 euros, sanscompter l’achat du local. Pource dernier, plutôt que les grands centres en périphérie, ilconvient aujourd’hui de s’ins-taller au plus proche des auto-mobilistes, dans de petites zonescommerciales, à la fois pour desquestions de rapidité de visite etde réduction des coûts liés audépôt du véhicule. Un peu à lafaçon d’un commerce de proxi-mité ! �

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« La gestion d’une telle affaire n’est pas simple »Pour Nicolas Miroff, la voiture représente toute sa carrière. D’abord commercial dans le secteur de la location,

il est un jour débauché par un ami franchisé Speedy. Il devient chef des ventes et attrape rapidement le virusde la franchise : « Je ne connaissais pas du tout le principe de la franchise et cela m’a beaucoup plu. Deux ansaprès mon entrée en tant que salarié, le patron vendait son implantation. Je me suis porté candidat et j’aicommencé à monter mon projet. » Mais l’affaire ne se conclut pas en quelques jours. « Je suis parti pendant un an et demi travailler chez Mercedes pour prendre le temps de construire le projet », raconte Nicolas Miroff. Construire le dossier, le soumettre aux banques, attendre la construction d’un bâtiment neuf, l’investissement de 200 000 euros ne se fait pas à la légère. « Il est vrai que la gestion d’une telle affaire n’est pas simple. Mais je suis vraiment heureux et je m’épanouis pleinement. Je suis mon propre patron et j’adore la relationclientèle. Mon rêve s’est réalisé ! »

NICOLAS MIROFF, franchisé Speedy

à Itteville (Essonne)

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LE PROFILBon gestionnaire outechnicien, bonmanager, sens de larelation client.

Apport personnel :entre 25 000 et 200 000 €

Investissement global :entre 25 000 et 1M €

Chiffre d’affaires :entre 180 000 et 1,8 M €

PERSPECTIVES

36 Le Figaro économie

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Corinne Zerbib

DE LA TÊTE AUX PIEDS, lesfemmes et les hommes se sou-cient de leur bien-être, de leurforme et de leur apparence.Autant de domaines qui affichent,pour des raisons diverses, defortes évolutions dans la sociétéet les modes de consommation.Principal levier du secteur, lanotion de bien-être se voit ren-forcée, de plus en plus souvent,par la motivation de la santé : pra-tiquer des soins de relaxation, c’està la fois soigner son apparencepour se détendre et éviter le stress.Et, bien entendu, pratiquer seu-lement une activité physique nesuffit plus, il faut également réus-sir à se détendre au milieu d’unrythme de vie dense et stressant.Ce sont autant d’opportunitésd’activités pour les franchisés.Très logiquement, le sens du com-merce et, surtout, une personna-lité qui transmet à ses client(e)sdouceur de vivre et charismes’avèrent incontournables dansce secteur où la sérénité domine.« Nous sommes très attachés à laqualité du management duréseau, faite de proximité, de respect, de concertation et de solidarité, partant du principeque pour avoir des clientes heu-reuses et fidèles, il nous fallaitd’abord des partenaires enthou-siastes et passionnées », expliqueJean-Michel Boisserand, direc-

La chasse au stressBeauté, détente, remise en forme… Les Français soignent de plus en plus

leur corps. Question de santé avant tout. Les enseignes rivalisent d’imagination pour capter ce marché croissant.

« Le plaisir de manager en direct »Après un premier centre près de Bourse et deux autres sur les Grands Boulevards, Laurent Pronko compte

poursuivre l’aventure Point Soleil. Cet ancien dirigeant bancaire a fait carrière chez BNP Paribas avant d’entrercomme directeur marketing chez Cetelem. « Au cours de mes missions chez Cetelem, j’ai noué de nombreuxpartenariats avec des enseignes de franchise », raconte-t-il. C’est sur un Salon de la Franchise que naissent lespremiers contacts et idées. Un an plus tard, Laurent Pronko ouvre son premier centre. « J’ai particulièrementapprécié le business modèle : les centres fonctionnent 7 j/ 7, 12 h par jour, avec peu de main d’œuvre : ce sontles machines qui opèrent ». Et le métier de franchisé le passionne. « Très vite, j’ai abaissé mon niveau de stress.Je n’ai jamais aussi bien dormi que depuis l’ouverture de mon premier centre. Je domine mon sujet, je prends mesdécisions et j’en assume les responsabilités jusqu’au bout. J’ai retrouvé le plaisir de manager en direct, d’avoirdes collaborateurs, d’être décideur et, en même temps, d’avoir un esprit de solidarité. »

teur Magasins et Internet Francechez Yves Rocher. Dans ce cadreet afin de renforcer l’effet zen queles clientes viennent chercherdans ses salons, l’enseigne a lancéun relooking complet et progres-sif des 550 centres de beauté enFrance.

LE FITNESS : DES TERRI-TOIRES À CONQUÉRIROn pourrait croire le marché dufitness en phase de saturation,avec une forte densité de sallesimplantées sur l’ensemble duterritoire français. Loin de là,analyse Andy Poiron, expert enbusiness, en marketing et envente pour personal trainer, etcoach sportif à Dijon : « Le mar-ché francophone du fitness évo-lue positivement mais est tou-jours en retard par rapport à sesvoisins européens. La faute, sans

doute, à un manque de repères etd’innovations. » Selon une étudeCreatests de juillet 2009 sur lessalles de musculation et de fit-ness, près de 53 % des personnesinterrogées ne pratiquent pas desport régulièrement. Parmi les47 % qui pratiquent, 56 % ontcontracté un abonnement d’unan. Quant à ceux qui ne prati-quent pas d’activité de remiseen forme, 35 % estiment que l’ac-tivité est trop chère, et 27 %déplorent manquer de temps.« Notre mission en tant qu’acteurde la santé doit être de mettretout en œuvre pour donner l’op-portunité aux gens de faire del’exercice. Le fitness, le personaltraining sont des services qui doi-vent se développer à l’avenir enrespectant une chose : le client. »Ainsi, l’accessibilité et l’aména-gement des locaux sont des élé-

ments primordiaux : centre-villeet belles surfaces s’avèrentincontournables. Tout commeles services : accueil soigné, for-mules adaptées et prix mesuréssont indispensables. Reste l’in-vestissement initial pour ce typed’installation. Outre le coûtimmobilier, il faut ainsi comp-ter en moyenne entre 100 000 et500 000 euros pour l’équipe-ment et la constitution du stock.Un choix que ne regrette enaucun cas Bernard Conio, fran-chisé Lady Fitness, installé enplein centre de Paris : « J’aiinvesti énormément sur l’amé-nagement », explique-t-il. Avec50 000 euros de fonds propres,le nouveau franchisé a investien tout 200 000 euros. Et depuisl’ouverture de son centre, « mal-gré la crise, l’activité est toujoursaussi bonne ! » �

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LAURENT PRONKO, franchisé

Point Soleil à Paris

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Apport personnel :entre 30 000 et 140 000 €

Investissement global :entre 70 000 et 500 000 €

Chiffre d’affaires :entre 240 000 et 750 000 €

PERSPECTIVES

LE PROFILBon relationnelclient, notion degestion et ducharisme .

LES CLÉS DU SUCCÈSChoisir une activitécorrespondant àvotre fibre.

INFO+

des femmesaimeraient fréquenterdes centres de bien-être et/ou de beauté.(source Therach’i)

80 %»

Le Figaro économie 37

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Annuaire des franchiseurs

38 Le Figaro économie

Les franchiseurs se présentent

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L e s o p p o r t u n i t é s

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Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entrée

Redevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visésZone d’implantation

Surface minimum

CA (à 1an)

Habitat Rénovation

Création du réseau : 2006

Nbre de points de vente : En propre : 1

En réseau : 34Etranger : 3

Franchise

5 ans renouvelables une fois10 jours60 K€

25 K€

partie fixe : 11,56 K€ HT +0.06 € par maison individuelledu secteur0

15 ouvertures en 2011 Sur la France entièreUn département avec environ200 000 maisons individuelles

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Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restauration à thème

Création du réseau : 2007

Nbre de points de vente : En propre : 1En réseau : 2Etranger : 0

Licence de Marque

7 ans5 semaines 260 K€ pour environ 120 m² 50 K€

0

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Villes de + de 30 000 habitants

Centre ville ou ZAC 100 m² 400 K€

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NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Produits d'entretien pour

véhicules (pro)Création du réseau : 1997

Nbre de points de vente : En propre : 1

En réseau : 13Etranger : 160

Franchise

7 ans1 semaine + accompagnement 75 K€

15 à 25 K€

15 K€

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Normandie, Picardie, IDF, Champagne,Franche-Comté, Bourgogne, Centre et PACA. Belgique.

France-Belgique Camion-magasin de 7.5TNC

C o n t a c t s

FRANCHISE 2011_P.qxd:LE FIGARO RÉUSSIR 19/01/11 16:38 Page 38

Page 39: télécharger le supplément spécial Franchise 2011

Annuaire des franchiseurs

Le Figaro économie 39

Malena [email protected] 73 69 90 60www.babou.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimum

CA (à 1an)

Équipementsde la maison

et de la personneCréation du réseau : 1978

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 78Etranger : 0

Gérance mandat

1 an 6 mois environ (rémunérée)AucunLibreAucunAucune

France entière,

mobilité nationale requise.

Aucun critère pré-défini1800 m2, évolution possib. sur plus grande superficieVariable selon la localisation et la taille

C o n t a c t sJ. Barreteau et C. [email protected] 41 96 99 74www.la-boucherie.fr

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Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restaurant grill/à thème

Création du réseau : 1987

Nbre de points de vente : En propre : 14En réseau : 68

Etranger : 9

Franchise

Restaurant : 9 ans / Café : 5 ans8 semainesA partir de 400 K€

A partir de 100 K€

Rest. : 54,5 K€/Café : 43,5 K€

4 % du CA HT

15 en 2011

Périphérie / c. ville / c. cciauxTerrain >2500 m² ou 400 m² en CV1million à 2.5 millions d'euros

C o n t a c t sRecrutement Stations-service [email protected]

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Distribution decarburant

Création du réseau : 1923

Nbre de points de vente : En propre : 28

En réseau : 381Etranger : 0

Location Gérance avec Delek France qui utilisepour son réseau de stations-service en France la licence de marque BP

Durée Indéterminée3 Semaines-Minimum 15 000 €-Loyer Mensuel.

365 jrs/an. Horaires variables.France entière, principalement Ile-de-France, Rhône-Alpes et PACA

Centre ville et périphérie25 m²Variable selon le point de vente

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Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Equipement dela maison

Création du réseau : 1979

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 658Etranger : 107

Franchise

15 ans4,5 mois minimumVariable selon point de venteA partir de 60 K€

NéantCotisation de 0,86% du CAmensuel

France, Portugal et Pologne

Périphérie urbaine800 m²Variable en fonction du pointde vente

C o n t a c t sStéphane Cherel [email protected] 02 99 22 23 24 www.briochedoree.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restaurationrapide de tradi-

tion françaiseCréation du réseau : 1976Nbre de points de vente :

En propre : 204En réseau : 160Etranger : 125

Franchise

9 ans11 semaines300 KE100 KE30 KE

5 %

Toute France

C.ville, c.ciaux, gares, aéroports100 m² (Nouveau concept)600 KE (en moyenne)

C o n t a c t sJérôme [email protected] 58 46 15 60www.cartridgeworld.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Franchise

5 ans (renouvelables)5 semaines80 K€ hors local40 K€

30 K€

Directe : 6% du CA HT

Communication nationale : 3% du CA HT

Villes prioritaires : Paris-IDF ;Nantes ; Grenoble ; Annecy ; Amiens ; Toulouse et NiceCentre ville et axe pénétrant60 m²

120 K€ en moyenne

C o n t a c t s

Recharge decartouches

d’imprimantesCréation du réseau : 2003Nbre de points de vente :

En propre : 0En réseau : 145Etranger : 1700

FRANCHISE 2011_P.qxd:LE FIGARO RÉUSSIR 19/01/11 16:38 Page 39

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Annuaire des franchiseurs

40 Le Figaro économie

Chantal Daily - Fabrice [email protected] 08 09 78 52 - 06 80 51 48 77www.lacroissanterie.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantation

Surface minimumCA (à 1an)

RestaurationRapide

Création du réseau : 1977

Nbre de points de vente : En propre : 109

En réseau : 45Etranger : 11

Franchise

10 ans5 semaines minimumEntre 250 K€ et 320 K€

80 K€ minimum30 K€

5%

Toutes regions france

Centre ville,centres commerciaux...100 m2

450 K€ à 500 K€

C o n t a c t sNicolas [email protected] 99 22 23.30www.groupeleduff.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restauration àthème

Création du réseau : 1985

Nbre de points de vente : En propre : 5

En réseau : 86Etranger : 0

Franchise

9 ans11 Semaines900 K€

200 K€

46 K€

Royalties 5% CA HTPublicite 2 % CA HT

Bordeaux, Paris, Lyon, Dijon,Perpignan, Marseille, Mâcon, Roanne, Brest, Bethune, Etc...Zone activité commerciale400 m²

1 300 K€

C o n t a c t sMarc Guillot [email protected] 55 52 58 00

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Agences Immobilières

Création du réseau : 1972

Nbre de points de vente : En propre : 500En réseau : 104

Etranger : 35

Franchise

5 ans 17 jours120 K€

70 K€

18 K€

Métier 6% dégressive / communication 2%

Toute la France

20 000 logements60m²250 à 300 K€

C o n t a c t s

Christelle [email protected] 69 64 10 20www.devenir-mousquetaires.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Franchise

15 ans4,5 mois minimumVariable selon point de venteA partir de 90 K€

NCCotisation sur CA mensuel va-rible fonction de la taille dupoint de vente

Toute ville en France, Belgique,Portugal et Pologne

Périphérie urbaine600 m²NC

C o n t a c t s

Distributionalimentaire

Création du réseau : 1969

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 2242Etranger : 461

Valérie [email protected] 30 48 63 08www.mcdonalds.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restauration rapide

Création du réseau : 1955(USA) 1971 (France)Nbre de points de vente :

En propre : 207En réseau : 975

Etranger : 32478

Location Gérance

20 ans12 mois850 K€

25%45 K€ inclus ds investissement20% à 25% incluant loyer et royalties

40 en 2011

3500 m²NC

C o n t a c t sCatherine [email protected] 30 82 56 56www.midasfranchise.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Entretien automobile

Création du réseau :En France : 1976

Nbre de points de vente : En propre : 62

En réseau : 281Etranger : 2289

Franchise

10 ans8 semaines280 K€

Mini 60 K€

25 K€

5 % + 5 % fonds pub.

22 ouvertures + 25 reprises

Ville de + de 50 000 hab.350 m2

En moyenne 594 K€

C o n t a c t s

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Annuaire des franchiseurs

Le Figaro économie 41

Pascale [email protected] 39 18 92 20www.mikit.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Promotionconstruction de

maisons indiv.Création du réseau : 1983

Nbre de points de vente : En propre : 7

En réseau : 143Etranger : 0

NC

7 ans, puis renouvellement 5 ans 5 sem. (accompagnement 2 ans) 130 K€

40 K€

27,5 K€

6 % HT du Chiffre d'affaire

2 % de redevance publicité na-tionaleOuest, Nord Pas de Calais,Centre, Est

Grande ville ou ville moyenne80 m²de 600 K€ à 840 K€

C o n t a c t sFrançoise Verschaeve [email protected] 50 65 53 14www.mobalpa.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Équipement de la maison,

meubles Création du réseau : 1986

Nbre de points de vente : En propre : 14

En réseau : 280Etranger : 130

Concession

5 ansFormation initiale de 5 ans350 K€

80-100 K€

AucunAucune

Toute France

Zone Commerciale400 m²800 K€

C o n t a c t sDaniel [email protected] 43 00 31 45www.daniel-moquet.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

www.daniel-moquet.com

Aménagementdes allées

Création du réseau : 2004

Nbre de points de vente : En propre : 10En réseau : 43

Etranger : 0

Franchise

7 ans25 jours de formation initiale200 K€

50 K€

39,5 K€

Royalties : 5 % du CA

Objectif : 10 agences par an

Territoire françaisTerrain de 1 500 m²400 K€

C o n t a c t s

Christelle [email protected] 69 64 10 20www.devenir-mousquetaires.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Distribution alimentaire et

non alimentaireCréation du réseau : 1969

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 3474Etranger : 601

Franchise

15 ans4,5 mois minimumVariable selon l’enseigneA partir de 60 K€

Néant

Cotisation sur CA mensuel variable en fonction de l'enseigneet de la surface de vente

France, Belgique, Pologne

et Portugal

Périurbaines et semi-ruralesVarie en fonction de l'enseigneEn fonction du point de vente

C o n t a c t sLaurent Delafontaine [email protected] 65 80 99 19www.maison-natilia.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Construction de maisons

individuellesCréation du réseau : 2009

Nbre de points de vente : En propre : 3

En réseau : 20Etranger : 0

Franchise

7 ans reconductible8 semaines + 4 sur place160 K€

60 K€

25 K€ (payable en 3 fois)5% sur le CA HT (à l'issue des premières livraisons)

Nombreuses opportunités en France avec exclusivité départementale.

A définir avec le franchiséEnviron 100m2

2 200 K€ en année 3

C o n t a c t sChristelle [email protected] 69 64 10 20www.devenir-mousquetaires.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Hard Discountalimentaire

Création du réseau : 1979

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 440Etranger : 1

Franchise

15 ans4,5 mois minimumVariable selon point de venteA partir de 70 K€

NéantCotisation de 0,525% du CAmensuel

France et Portugal

Périphérie urbaine1 000 m²Variable en fonction du pointde vente

C o n t a c t s

FRANCHISE 2011_P.qxd:LE FIGARO RÉUSSIR 19/01/11 16:38 Page 41

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Annuaire des franchiseurs

42 Le Figaro économie

L'articho [email protected] 72 41 60 29 ou 03 88 93 54 68www.lartichodeveloppement.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restauration rapide -

Service traiteurCréation du réseau : 2009

Nbre de points de vente : En propre : 1En réseau : 5Etranger : 0

Licence de Marque

7 ans2 Semaines160 K€

30 K€

0

0

Villes de plus de 30 000 hab.

Centre ville et ZAC40 m²Selon point de vente

C o n t a c t sService Développement [email protected] 51 41 77 39www.pharmareva.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Matériel médicalet prestation en

pharmacieCréation du réseau : 2000

Nbre de points de vente : En propre : 4

En réseau : 13Etranger : 0

Franchise

7 ans3 semaines160 à 200 K€

80 à 100K€

25 à 42 K€

De 3,5% à 1% selon CA HT

+ 1,5% en publicité

Centre, Cote-d'Azur, Languedoc,

Est, Nord, IDF et Normandie. Autres secteurs nous interroger.RuraleStockage 250 m2

De 150 à 200 K€

C o n t a c t sChristelle [email protected] 69 64 10 20www.devenir-mousquetaires.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restaurationtraditionnelle

Création du réseau : 1980

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 83Etranger : 0

Franchise

15 ans4,5 mois minimumVariable selon point de venteA partir de 100 K€

NéantCotisation de 4,83 % du CAmensuel

Toute France

Toute France500 m²En fonction du point de vente

C o n t a c t s

Christelle [email protected] 69 64 10 20www.devenir-mousquetaires.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Service et entretien

automobileCréation du réseau : 1982

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 158Etranger : 32

Franchise

15 ans4,5 mois minimumVariable selon point de venteA partir de 80 K€

NéantCotisation de 1,05 % du CA mensuel

Toute ville en France et au Portugal

Zone de chaland. 30/40 000 hab.383 m²NC

C o n t a c t sPaola Dell [email protected] 50 24 65 21www.socooc.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Cuisines

Création du réseau : 2007Nbre de points de vente :

En propre : 3En réseau : 28

Etranger : 0

Franchise

5 ansFormation initiale de 5 ans400 K€

100-120 K€

15 K€

Aucune

Toute France

Zone Commerciale400 m²1 M€

C o n t a c t sPatrick [email protected] 75 57 30 30www.sofath.com

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Pompes à chaleur

Création du réseau : 1996

Nbre de points de vente : En propre : 1

En réseau : 46Etranger : 30

Concession

4 ans3 semainesNéant40 K€

NéantNéant

France entière

France entièreSelon profil80 K€

C o n t a c t s

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Annuaire des franchiseurs

Le Figaro économie 43

René [email protected] 41 20 30 40www.speedy.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantation

Surface minimumCA (à 1an)

Franchise

9 ans10 semaines minimum160 K€ hors magasin70 à 130 K€

20 K€ HT (exploitat° et pub.) 10% du CA, sur les pièces techniques (pneumatiques = 0%)

15 (France) ; zones de chalan-dises à partir de 25 000 hab.

Parkings de centres ciaux et grands axes300 m²381 à 1000 K€

C o n t a c t s

Réparation rapide auto

Création du réseau : 1978

Nbre de points de vente : En propre : 333En réseau : 145

Etranger : 75

Jean-Félix [email protected] 69 26 20 00route d'ollainville - 91520 Egly

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Sports et modeCréation du réseau : 1966

Nbre de points de vente : En propre : 0

En réseau : 580Etranger : 0

Contrat de partenariat

3 ans6 mois500 €/m²150 K€ minimum00,5 % du CA TTC de fonction-nement 1,5 % du CA TTC decotisations publicitaires

Zone de chalandise supérieureà 35 000 habitants

Périphéries de zones commerciales500 m² de surface de vente

2 000 € du m²

C o n t a c t sNaelle [email protected] 41 98 60 07www.subwayfrance.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

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Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restauration rapide

SandwicherieCréation du réseau :

1965 - France 2001Nbre de points de vente :

En propre : 0En réseau : + de 225

Etranger : + de 33600

C o n t a c t s

Franchise

20 ans1 mois minimum200 K€ hors pas de porteA partir de 80 K€

10 K€

De marque 8% De publicité 4.5%

Toute la France métropolitaine (villes et agglomérations de + de 30 000 hab)C. villes, ciaux, ZAC, périphérie50 m² - Idéalement 80 m²Selon point de vente

Jean-Claude Werth [email protected] 08 99 62 04 www.wazawok.fr

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Restauration rapide plats de

wok à emporter Création du réseau : 2009

Nbre de points de vente : En propre : 2En réseau : 3Etranger : 0

Partenariat

5 ans 2 à 3 semaines 120 à 150 K€ hors pas de porte 40 à 50 K€

20 K€

4% du CA HT

France entière

Villes de + 30 000 habitants40 à 60 M2

Selon les points de vente

C o n t a c t sGilles [email protected] 30 41 77 75http://bit.ly/WSI-Fig-2011

L e s o p p o r t u n i t é s

NomE-mailTél.Informations

Contrat

Durée du contratDurée formationInvestissementApport personnelDroit d’entréeRedevance(s)...............

Ouvertures...................et lieux visés

Zone d’implantationSurface minimumCA (à 1an)

Franchise B2B Marketing Internet

Création du réseau : 1997

Nbre de points de vente : En propre : 1

En réseau : 24Etranger : + 1000

Contrat de Franchise ou de Master Franchise Régionale

5 ans3 mois à mi-temps60 K€ Min recommandé20 K€ Minimum39,7 K€ / Franchise10% du CA / Franchise

France entière pour la franchiseFrance hors Ile de France pour les Master Franchises Régionales

60 à 100 K€ / Franchise

C o n t a c t s

N o u v e a u t é

Retrouvez en

vidéos la présentation devotre futur réseau :

Plus d’informations surwww.lefigaro.fr/emploi et www.cadremploi.fr

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Julien et Vanessa QueyroyPropriétaires d'un IntermarchéCazaubon (32)

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