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Le magazine des diplômés de l'EPFL
Juin 2015 no 2
portraits de six entreprises romandes
L’innovation
des pmediscrète et efficace
Des alumni chez Lombard p. 13
Coacher les start-up p. 18
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Fabrice merenda (mt’08)Chef de produit
au sein de l’entreprise neuchâteloise ARCoptix
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Alumnist Sommaire
Deux semaines plus tard, le 16 avril, ce fut au tour de François Hollande de se rendre sur le campus à l’occasion de la première visite d’Etat de la France en Suisse depuis plus de seize
ans. Cette visite a permis au président français de nous interroger sur les raisons du succès du modèle suisse de formation et d’innovation. De la valorisation de l’apprentissage au succès de nos start-up et de nos grands projets de recherche, le président et sa longue délégation de ministres, dont Segolène Royal et Najat Vallaud-Belkacem, se sont intéressés de près au modèle suisse.
Cette visite a également donné l’occasion à l’EPFL et à l’Ecole polytechnique pari-sienne l’X de signer un accord qui renfor-cera leur coopération dans les domaines de l’enseignement, de la recherche, de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Cette alliance permettra à l’X d’intégrer le Réseau d’Excellence des Sciences de l’Ingénieur de la Francophonie (Rescif). Ce réseau, initié par l’EPFL et le gouver-nement suisse, réunit 14 universités technologiques francophones.
Ces événements excitants et passion-nants représentent un réel satisfecit et ont donné à l’EPFL l’occasion de grandir encore. S’ils ont pu se réaliser sur le cam-pus, c’est grâce au travail des équipes de l’Ecole, certes, mais également grâce à vous, ses diplômés et ambassadeurs, à travers l’image que vous donnez d’elle sur les cinq continents. C’est donc vers vous que je me tourne pour vous en remercier.Ce succès est aussi le vôtre. ||
Alumnist Préambule
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Chères diplômées, chers diplômés,
Vous l’avez peut-être lu dans la presse ou suivi sur les réseaux sociaux: courant
avril, deux événements de diplomatie internationale ont amené un éclairage
particulier sur votre école et son campus.
Début avril, l’EPFL a accueilli la cérémonie d’annonce des accords de principe sur
le nucléaire iranien, après des semaines de négociations intenses sur les rives du Léman. Le fait que l’EPFL ait été choisie
pour héberger la conférence de presse qui clôturait ces négociations constitue
un honneur. C’est également le signe que l’EPFL a dépassé son rôle strictement
universitaire pour se hisser au rang d’institution d’envergure internationale.
Le jeudi 2 avril, le Rolex Learning Center a donc été le théâtre d’une conférence de
presse hors du commun en présence du secrétaire d’Etat américain John Kerry et des ministres des Affaires étrangères des plus grands pays concernés (Etats-Unis,
Iran, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne). Cette cérémonie a ras-
semblé plus de 300 agences de presse et journalistes du monde entier
et a, de ce fait, renforcé l’image de ce bâtiment comme lieu
d’accueil pour des événements de première importance.
«L'EPFL, une institution
d'envergure internationale»
Patrick Aebischer,Président de l'EPFL
2 avril
Cérémonie d’annonCe des aCCords de prinCipe sur le nuCléaire iranien
16 avril
visite de François Hollande et signature de l’aCCord aveC
l’éCole polyteCHnique (l’X)
avril 2015: l’epFl a aCCueilli deuX événements diplomatiques majeurs.
Alumnist Sommaire
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E d i t oChères diplômées, chers diplômés,
A entendre les commentaires positifs qui ont suivi la première édition de votre nouveau magazine, entièrement revu et augmenté, sa mutation a été réussie et nous en sommes très heureux! Dans cette deuxième édition, vous découvrirez que la trans-formation de ce magazine est à l’image de celle de l’EPFL Alumni, devenue en peu de temps un service professionnel accompagnant les diplômés de l’EPFL tout au long de leur parcours. Ainsi, pour mieux vous servir, nous avons consolidé nos prestations de sou-tien à l’innovation et aux start-up et parallèlement, nous avons créé une nouvelle offre de prestations carrière que vous découvrirez dans ces pages.
Concernant le soutien à l’innovation, l’équipe de l’EPFL Alumni a été renforcée par l’arrivée de Pierre Dorsaz, diplômé de l’HEI Genève (Institut de hautes études internationales et du développement) en 2008 et qui a occupé le poste de Project Manager au swissnex de Boston entre 2009 et 2014. Pierre Dorsaz nous a rejoints au mois de mars et a repris nos activités liées au coaching, au mentoring et à l’investissement start-up.
Quant à la nouvelle prestation que nous avons créée, il s’agit d’une aide à la carrière que les diplô-més de l’EPFL pourront solliciter tout au long de leur parcours. Rédaction de CV, préparation d’entretiens, formation continue, réorientation de carrière… François de Leymarie, ingénieur diplômé de l’UTC Compiègne en 2003 et qui, après une carrière d’ingé-nieur dans l’industrie, a œuvré comme recruteur dans différents cabinets, se chargera de répondre aux questions des diplômés. Nous leur souhaitons à tous deux la bienvenue, et à vous, chères diplômées, chers diplômés, une bonne lecture. ||
Annelies Garcia, directrice de l’EPFL Alumni
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Alumnist Edito Alumnist Sommaire
S o m m a i r e
DossiEr: L’innovAtion, Aussi DAns LEs PME!L’invention n’est pas réservée aux start-up. Portraits de six PME romandes qui contribuent à leur manière à placer la Suisse à la pointe de la technologie.
LA révoLution DEs MooCsGrâce à la diffusion de cours en ligne, l’enseignement de l’EPFL rayonne dans le monde entier.
DEs DiPLôMés ChEz LoMbArD oDiErLa banque privée genevoise entretient un lien étroit avec l’EPFL et emploie un grand nombre de ses diplômés. Portraits.
voLéE sysCoM 2006, quE Font-iLs à PrésEnt?Cinq alumni témoignent de leur parcours depuis l’obtention de leur diplôme.
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CréAtion D’un sErviCE CArrièrE à L’EPFL ALuMniL’EPFL Alumni propose de nouvelles prestations carrière aux diplômés, qui pourront trouver aide et conseils auprès de François de Leymarie.
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AiDE à L’innovAtionL’EPFL Alumni aide de nombreuses start-up à trouver leurs investisseurs.
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Alumnist AntennesAlumnist Antennes
C ’ E S T A R R I V é P R è S D E C H E z V o U S
C A N A D A
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L’antenne canadienne de l’EPFL Alumni a invité les diplômés de l’EPFL le 24 février 2015 pour la première édition du Swiss-Canada Innovation Day (SCID) sur le thème «Un vieil-lissement actif et en santé».
N o T R E R é S E A U E N C H I N E
C H I N E2 1 M A R S
L’antenne EPFL Alumni de Shanghai a organisé sa réunion printanière le 21 mars 2015. Après avoir découvert «La légende de Rolex» grâce au showroom que la marque a ouvert dans cette ville, la soirée s’est poursuivie dans un restaurant, ce qui a permis aux participants d’échanger leurs expériences et de réseauter.
z U R I C H1 8 M A R S
L’association EPFL Alumni Suisse orientale a invité ses membres à découvrir les merveilles de la Masoala Halle du Zoo de Zurich - un biotope reproduisant la forêt tropicale humide de Madagascar - lors d'une visite guidée le mercredi 18 mars 2015. Une ving-taine de diplômés ont participé à cette visite qui s’est terminée autour d’un repas au restaurant Altes Klösterli, situé à proximité.
L A U S A N N E1 7 M A R S
Une cinquantaine de diplô-més se sont retrouvés sur le campus le mardi 17 mars 2015 pour aller visiter le Centre de recherches en physique des plasmas (CRPP).
Le CRPP est le principal labora- toire de Suisse à s’intéresser aux plasmas et notamment à la fusion, avec comme but de développer cette source d’énergie tant sur le plan théorique qu’expérimental par des travaux de recherche et la formation.
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Création d’un service carrière à l’EPFL Alumni «L’EPFL Alumni
souhaite accompagner les diplômés tout au long de leur carrière»
François de Leymarie, responsable du nouveau Service carrière de l’EPFL Alumni.
L’ EPFL Alumni élargit encore son éventail de prestations et met à la disposition de
ses membres contributeurs une série de «services carrière» qu’ils pourront solliciter durant leur parcours professionnel. Cette nouvelle offre s’inscrit dans la stratégie de l’EPFL Alumni, dési- reuse d’accompagner les diplô-més de l’Ecole tout au long de leur carrière. Ainsi, après son programme de soutien aux jeunes entrepreneurs via son programme d’aide aux start-up, l’EPFL Alumni propose son aide aux diplômés qui développent leur carrière dans l’industrie.
Dans un monde en constante mutation, une carrière d’ingénieur se construit en franchissant de nombreuses étapes qui rendent la vie professionnelle intéressante. Comment assurer sa formation continue, comment et quand faire des choix, comment conci-lier vie professionnelle et vie pri-vée, que faire après une longue expatriation, comment envisager une réorientation ou comment
préparer sa retraite? Nombreuses sont les décisions à prendre et l’EPFL Alumni souhaite soutenir les diplômés dans cette tâche.
Pour mener à bien ce nouveau projet, l’EPFL Alumni a complété son équipe en engageant François de Leymarie, ingénieur diplômé de l’UTC Compiègne en Génie des Systèmes Mécaniques (2003) qui, après une carrière d’ingénieur dans l’industrie, a œuvré comme recruteur dans différents cabinets de Paris, de Londres, de Dublin et de Lausanne durant ces sept dernières années. François de Leymarie recevra les demandes des diplômés et les orientera dans leurs recherches.
Ce nouveau poste répond à une demande de plus en plus pressante des diplômés de l’EPFL confrontés à un monde profes-sionnel qui évolue sans cesse. Les études à l’EPFL apportent des connaissances techniques très pointues, mais permettent égale-ment d’avoir une vision globale du monde de l’ingénierie, et donc de
mieux appréhender le monde du travail et de s’adapter rapidement.
Depuis sa transformation en unité de l’Ecole, l’EPFL Alumni a considérablement développé son offre carrière. Elle propose désormais:
• Dessoiréesentreétudiants et Alumni, qui permettent aux diplômés de rencontrer les étudiants de leur branche et de répondre à leurs questions.
• Unprogrammedementoringpour les étudiants leur permet-tant de se faire conseiller par un diplômé.
• Unprogrammed’aideàl’inno- vation et de soutien aux start-up grâce à des soirées mentoring, investissement, réseautage ou via la Seed Night organisée chaque année.
• Desévénementsparsecteurs (IT, sciences de la vie, trans-port, etc.) permettant un réseautage efficace. ||
L’EPFL Alumni souhaite égale-ment améliorer les possibilités de recrutement et de stratégie au sein de la communauté d’ici à la fin 2015. Ce projet est en phase de construction... Donc si vous avez des idées ou des remarques, n’hésitez pas à nous contacter.
LEs PrEstAtions Du sErviCE CArrièrE DE L’EPFL ALuMni• RédactiondeCV• Préparationauxentretiens
d’embauche• Négociationsalariale• Conseilsdeformationscontinues• Préventionduburn-out• Conseilspouruneréorientation
de carrière • Accompagnementpourse
préparer à lancer son entreprise
bEsoin D’AiDE ou DE ConsEiLs? n’hésitEz PAs à nous ContACtEr:[email protected]éléphone: +41 21 693 30 02
Service réservé aux contributeurs de l’EPFL Alumni
Depuis le mois de mai 2015, l’EPFL Alumni propose à ses contributeurs un nouvel éventail de prestations pour
les aider tout au long de leur carrière. Présentation.
texte:Alexandre Bisenz
(AR’93)
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Le réseau de
crivain, mécène, physicien et homme d’affaires, Metin Arditi a mené une carrière polyvalente. Après un passage par le secteur de l’immobilier et plusieurs années d’ensei-gnement à l’EPFL, le Genevois s’engage aujourd’hui pour la paix. Nommé envoyé
spécial par l’Unesco en 2014, il s’est depuis rendu de nombreuses fois au Proche-orient, et notamment en Israël et en Palestine. «Lors de ces séjours, je cherche à restaurer le dialogue interculturel à travers des lignes d’actions modestes, mais profondes, touchant à des valeurs essentielles telles que la dignité et le respect. Les arts, l’écriture et la musique sont des outils très efficaces pour y parvenir.»
Mécène particulièrement engagé, Metin Arditi sou-tient également depuis des années la vie culturelle et artistique genevoise. En parallèle, il se consacre à l’écriture. L’auteur a publié un nouveau roman (son quinzième!) au mois de janvier dernier: Juliette dans son bain, paru aux Editions Grasset. Entre thriller et satire sociale, il y dresse le portrait d’un milliardaire et mécène obligé de révéler ses zones d’ombre au grand public.
Metin Arditi se définit comme un solitaire, mais il reconnaît que ses nombreuses activités lui ont fait rencontrer une foule de personnalités très intéres-santes, qu’il partage ici avec Alumnist. ||
Depuis l’obtention de son diplôme d’ingénieur-physicien à l’EPFL, l’écrivain et envoyé spécial de l’Unesco s’est investi dans de nombreuses causes. Metin Arditi
revient sur les rencontres les plus importantes qui ont jalonné son parcours.
Metin Arditi
Etexte:
Camille Guignet
rémy pagani et sandrine salerno Conseillers admi-nistratifs de la Ville de Genève, ont toujours été pour lui d’un indéfec-tible soutien.
Le premier est bernard vittoz, ancien président de l’EPFL et ami proche, qui le resta jusqu’à sa mort. «J’ai toujours admiré son humanisme et sa grande force de caractère. Je lui suis reconnaissant de
l’immense confiance dont il a fait preuve à mon égard alors que j’étais encore étudiant.»
eva aroutunian Directrice du Conservatoire de musique de Genève et membre fondatrice de la Fondation «Les Instruments de la Paix». «J’admire beaucoup cette personne. Pianiste de talent, Arménienne d’origine, elle a su,
grâce à sa personnalité et sa force de caractère, s’imposer à la tête du Conser-vatoire de Genève à l’âge de 32 ans.»
L’autre rencontre de sa vie est celle de la phi-losophe suisse jeanne hersch. «Je l’ai connue en 1990. J’avais 45 ans et elle 80. Ses livres et nos discussions ont transformé ma vie. Ils m’ont aidé à m’élever, à porter un autre regard sur la condition humaine. J’ai passé des heures et des heures à discuter avec elle. Elle est l’élé-
ment déclencheur qui m’a poussé à devenir écrivain. Je lui ai d’ailleurs dédié mon livre intitulé Nietzsche ou l’insaisissable consolation.»
suhail khoury et michele cantoni Respectivement directeur général et directeur acadé-mique des Conservatoires de Palestine. «Suhail Khoury est un visionnaire, un homme très lucide
par rapport au développement de l’enseignement musical en Palestine. J’admire également Michele Cantoni, Italien d’origine, qui en s’établissant à Bethlehem, a choisi de vivre une aventure risquée mais d’une grande beauté morale.»
Ses mentors du passé
Metin Arditi entre-tient également des contacts avec des journalistes comme darius rochebin (RTS), lisbeth koutchoumoff (Le Temps), éléonore sulser (Le Temps) ainsi qu’avec le directeur de la RTS gilles marchand.
pierre-yves fux Suppléant de la division Moyen-orient et Afrique du Nord au DFAE. «C’est l’une des personnes les plus cultivées que je connaisse. J’apprécie
son esprit brillant et caustique, sa compagnie est un régal.»
charles dantzig Son éditeur chez Grasset. «Charles est un grand écrivain. C’est une personne très cultivée dotée d’un esprit d’une acuité rare. J’entretiens avec lui une relation ami- cale et forte. C’est une grande chance pour moi de le connaître.»
paul garnier Chef du Bureau de Représentation suisse à Ramallah. «C’est un ami proche avec qui je partage beaucoup de choses sur le terrain.» Pour sa part, Paul Garnier estime que, de par son origine et son vécu, Metin Arditi
est particulièrement doué pour compren- dre les problématiques qui se posent au Proche-orient et construire des ponts entre les cultures.
wolfgang amadeus brülhart Chef de la division Moyen-orient et Afrique du Nord au DFAE. «Nous avons de forts points de convergence dans nos valeurs comme dans nos centres d’intérêt: les arts, la littérature, le Proche-orient,
la Suisse... Nous échangeons beaucoup. Je considère cet homme de culture comme un ami de très grande valeur.» De son côté, Wolfgang Amadeus Brühlart «admire la personnalité extraordinaire de Metin Arditi, sa tolérance et son engage-ment à toute épreuve».
Son réseau littéraire
Ses amis de la fondation
elias sanbar Ambassadeur de Palestine à l’Unesco. «Je tra- vaille avec Elias sur certains aspects du dialogue culturel au Proche-orient. J’apprécie son indéfectible loyauté aux principes humanistes. C’est un homme d’une droiture et d’un courage hors du commun.»
isabelle falconnier Journaliste (L’Heb-do) et présidente du Salon du livre. «C’est elle qui m’a sollicité pour prendre la pré- sidence du jury du
Salon du livre. C’est une per- sonne épatante. Elle a réussi le tour de force de faire de cette manifestation un évé-nement d’un haut niveau et d’une grande élégance.» jean-frédéric jauslin Ambassadeur
de la Suisse auprès de l’Unesco. «Jean-Frédéric Jauslin est un homme plein d’énergie, d’humour et doté d’un fort esprit d’entre-prise. Il m’est d’un soutien pré-cieux dans mes activités liées
à l’Unesco.»
Il cite aussi adeline beaux, directrice du Salon du livre. «Je la connais depuis trois ans et je l’apprécie beaucoup. C’est quelqu’un de direct, clair et de très disponible.»
Ses amis de l’Unesco et du DFAE
1945NaissanceàAnkara,Turquie1967 Obtient son diplôme d’ingénieur-physicien à l’EPFL1970 MBA de Stanford1972FondelacompagnieCODEV, puis la société immobilière Financière Arditi1976 à 1983 Enseigne à l’EPFL1988 Crée la Fondation Arditi1997 Parution aux Editions Zoé de son premier essai2000 à 2013 Préside l’Orchestre de la Suisse romande2009 Créé la Fondation «Les Instruments de la Paix – Genève», qui favorise l’éducation musicale à des enfants de Palestine et d'Israël2012Nomméambassadeurdebonne volonté de l’Unesco2014Nomméenvoyéspécial de l’Unesco
En matière d’écriture, Metin Arditi se réfère encore et toujours aux classiques tels que proust, maupassant, italo svevo, kafka ou encore dostoïevski.Parmi ses contemporains, deux personnages
en particulier l’ont énormément marqué.
philippe chanon Pianiste et professeur au Conservatoire de musique de Genève et membre du Conseil de la Fondation. «C’est un musicien brillant dont j’admire le talent.»
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LEs stArt-uP issuEs DE L'EPFL
Nombreactuel de start-up EPFL établies en suisse
Nombreactuel de start-up EPFL établies à l'étranger
Nombredestart-up EPFL qui ont changé de forme
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Alumnist Stats
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Depuis 1973, l’EPFL a vu naître 274 start-up. Toujours en fonction, rachetées ou disparues, ces entreprises ont été créées à partir de technologies de l’EPFL. Chaque année, dix à quinze start-up voient le jour, soit une par mois en moyenne.
Les start-up de l’EPFL se développent dans huit secteurs d’activité distincts. En tête, on trouve la technologie de l’information (IT), suivie de peu par le domaine du medtech.
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2005
IT Biotech Medtech Mécanique Micro-nanotech Electricité-électronique Senseurs Energie-environnement
Nombredenaissance
de start-up par an
depuis 2005
Source:UnitéEPFLInnoGrantEntrepreneuriat(INNO-G)
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Alumnist Entreprise
L'expertise des diplômés de l'EPFL au service de Lombard odier
Ariane Bender
Responsable des risques pour le service d’investisse-ment de la clientèle privée de Lombard Odier.
44 ans
ous apprécions la capacité de raisonnement et le niveau d’autonomie des alumni de l’EPFL», relève Christian Besse, responsable des ressources humaines chez
Lombard odier. Depuis de nombreuses années, la banque privée genevoise compte parmi ses colla-borateurs un grand nombre de diplômés de l’Ecole polytechnique. Qu’ils soient diplômés en informa-tique, électronique, mécanique ou mathématiques, leur savoir-faire et leur capacité à résoudre des pro-blèmes complexes, permettent aux alumni d’évoluer avec compétence dans le domaine de la finance.
«La combinaison associant une formation aca- démique pointue et un état d’esprit entreprenant est un gage de réussite, poursuit Christian Besse. Cela nous permet de bénéficier de personnes capables de répondre aux défis auxquels nous devons faire face. C’est une exigence vitale dans un environnement aussi dynamique que celui du secteur bancaire.»
Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en mathématique EPFL (1996) et d’un master en ingénierie mathéma-tique délivré par l’EPFL et l’Ecole polytechnique de Paris (2001), Ariane Bender est responsable du ma-nagement des risques pour le service d’investissement de la clientèle privée de la banque. «Après l’EPFL, j’ai entamé ma carrière professionnelle dans l’adminis-tration à l’office fédéral de la statistique à Berne avant
de reprendre des études. Le Master en ingénierie mathématique impliquant à la fois une formation théorique et un stage en entreprise, j’ai effectué cette immer-sion dans le monde de la finance chez Lombard odier. La banque m’a ensuite engagée comme analyste quantitatif.»
Ariane Bender rejoint par la suite l’équipe du risk management, où, en
tant que responsable d’une cellule, elle a pour mis-sion de développer des outils destinés à assurer le suivi des risques financiers, tant pour les activités de la salle des marchés que pour la gestion de la trésore-rie du groupe.
«N«La capacité de fonctionner en équipe est un acquis important»
La banque privée genevoise emploie de nombreux diplômés de
l’EPFL. Grâce à leur savoir-faire et à leurs connaissances, ils occupent
des postes variés, du développement technique à la gestion des avoirs.
Portraits.
texte:William Türler
Photos:Thierry Parel
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Alumnist Entreprise
Parmi les compétences acquises à l’EPFL, Ariane Bender mentionne la manière d’aborder les pro-
blèmes, de mettre en évidence les hypothèses et de savoir expliquer les démarches à entreprendre. «La capacité de fonctionner en équipe, tout en étant indépendant et auto-nome sur certains projets est également un acquis impor-tant. Dans le cadre de ma fonction, des connaissances
approfondies en mathématique et en statistiques, qu’elles soient liées à la finance quantitative ou aux risques financiers, sont indispensables. Les compétences informatiques acquises à l’EPFL s’avèrent également précieuses.»
Francesco Di Lella est titulaire d’un diplôme en Génie électrique et électronique – avec une spéciali-sation micro et nano – obtenu à l’EPFL en 1991. Il est chargé du développement de l’application de gestion de portefeuilles de la banque. «J’ai rejoint Lombard odier en 2002. J’y ai travaillé tout d’abord comme analyste business. En 2006, on m’a confié la respon-sabilité de l’équipe chargée de développer l’applica-tion de gestion de portefeuilles de la banque.»
Aujourd’hui, ses responsabilités consistent à déve-lopper des applications de front office, c’est-à-dire des outils destinés à l’ensemble des collaborateurs,
«Mes connaissances techniques me permettent d’être crédible vis-à-vis de mon équipe»
plus précisément à ceux qui travaillent dans la gestion de portefeuilles, dans la relation client ou dans la gestion des risques. Pour ce faire, il dirige une équipe de 45 personnes se composant de déve-loppeurs, de chefs de projet et d’analystes. «Mon travail consiste avant tout à gérer cette équipe, à comprendre les besoins de la banque pour les décliner en outils informatiques.»
Auparavant, Francesco Di Lella a travaillé dans le développement de logiciels dans certains secteurs de l’aéronautique et de la physique. Il a également participé à la création d’une start-up active dans le domaine médical. «En tant qu’actionnaire et membre du conseil d’administration de cette jeune pousse, j’ai eu un premier contact avec le monde de l’investissement.» Avant de rejoindre Lombard odier, il a également collaboré en tant que chef de projet auprès d’une société de services en informatique anglaise.
En ce qui concerne l’apport de ses études à l’EPFL, il mentionne les connaissances techniques et l’esprit d’analyse. «Mes connaissances techniques me per- mettent d’être crédible vis-à-vis de mon équipe, ce qui est important dans mon rôle de responsable. Mon esprit analytique est essentiel. Il me permet de comprendre les problèmes complexes dans leur ensemble puis de proposer des solutions adaptées aux besoins.»
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Francesco Di Lella
Responsable du dévelop-pement de l’application de gestion de portefeuille G2 au sein de Lombard Odier.
47 ans
Nicolas Ricci
Responsable des partenariats d’infrastructure bancaire au sein de Lombard Odier.
47 ans
Titulaire d’un diplôme en Informatique EPFL (1993), Nicolas Ricci est responsable des partena-riats d’infrastructure bancaire au sein de la banque. «J’ai commencé ma carrière chez Lombard odier en qualité d’ingénieur informaticien dès l’obtention de mon diplôme. J’ai travaillé, durant mes premières années, comme développeur, à la conception de lo-giciels informatiques destinés à faciliter le routage et
le traitement automatique des ordres de Bourse. Il faut se rappeler que les Bourses, et plus particulièrement la Bourse suisse, étaient, à l’époque, en passe de devenir électroniques.»
on lui confie ensuite la mission de constituer une équipe afin d’assurer l’architecture du système d’informa- tion du groupe. Il la dirige durant plus
de dix ans, avant de prendre la responsabilité de la production informatique. «En parallèle, j’ai accom-pagné la migration d’un groupe bancaire européen sur la plateforme informatique de Lombard odier. D’autres implémentations ont suivi.» on relèvera
qu’aujourd’hui le développement des services technologiques et bancaires figure parmi les tâches principales du groupe, au même titre que la gestion privée et l’asset management.
Les responsabilités de Nicolas Ricci consistent actuellement à gérer l’équipe chargée des projets d’intégration de nouveaux partenaires, ainsi que le suivi des partenaires existants. «Je suis égale- ment plus spécifiquement responsable d’un projet d’implémentation pour un nouveau groupe ban-caire européen important.»
Ses études à l’EPFL lui ont inculqué l’esprit scienti-fique ainsi qu’une bonne capacité d’analyse. Comme il le dit lui-même: «J’ai appris à apprendre.» Ce qui lui est très utile lorsqu’il aborde de nouveaux sujets. «Mes compétences techniques ont été nécessaires lors de mes activités d’ingénieur informaticien. Elles s’avèrent aujourd’hui indispensables pour gérer des équipes d’analystes en relation constante avec le milieu informatique.»
«Je gère des équipes d'analystes en relation constante avec le milieu informatique»
Alumnist Entreprise
InvestissementAlumnist
Une relation investisseur/entrepreneur
vue de l’intérieur
Texte:Alexandre Bisenz (AR’93)
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C haque année, l’EPFL Alumni organise plusieurs événements qui permettent aux start-up de l’EPFL de rencontrer leurs fu-turs investisseurs ou Business
Angels. La Seed Night du mois d’avril 2015 était l’un de ces événements et a fait salle comble: près de 300 personnes, mentors ou investisseurs, sont venues rencontrer des start-up prometteuses.
Une fois les projecteurs éteints, que se passe-t-il? Comment se noue une relation entre une start-up et ses futurs investisseurs? Alumnist a posé la question à Stéphane Rousset (PH’79), Business Angel à titre privé, mentor bé né vole et membre du comité du BAS (Business Angels Switzerland), ainsi qu’à Nicolas Durand (PhD, MT’10), CEO et fondateur d’Abionic, une start-up qui propose aux médecins une nouvelle plateforme de diagnostic qui mesure le profil d’aller gies des patients. ||
«Lorsque l’on parle d’inves-tissement dans une start-up, il faut d’abord distinguer l’investisseur institutionnel, tel un fonds d’investisse-ment, du Business Angel, qui est un individu. Ce dernier n’apporte pas seulement un financement à un projet, il apporte également son expertise, son expérience d’entrepreneur ainsi que son carnet d’adresses. Le plus souvent, les Business Angels se regroupent sous forme de club comme le BAS ou Go Beyond en Suisse romande.
Sur chaque projet financé par un club de Business Angels, on trouve générale-ment entre six et dix person-nes afin que chacun puisse profiter des expériences des autres. Pour donner un ordre de grandeur, les membres du BAS s’engagent moralement à investir des sommes de l’ordre de 10’000 ou 20’000 francs deux fois par année. Pour ma part, j’ai déjà investi dans quatre start-up de l’EPFL et je continuerai!
Même s’il est question d’argent, ce type d’inves-tissement se fait également par envie. Il faut avoir envie d’aider de jeunes entrepreneurs, de partager et de transmettre. Il faut aussi entretenir une bonne entente avec les membres
de la start-up, afin de main-tenir une relation étroite et durable!
La rencontre, lors d’une soi-rée d’investissement ou d’un repas spécialement organisé, est la première phase du financement d’un projet. Si ce dernier a convaincu, on passe à l’évaluation ou «Due Diligence», qui permet de revoir le projet de manière détaillée et de faire plus ample connaissance avec les membres de la start-up, car on investit d’abord dans une équipe qui doit avoir une vi-sion entrepreneuriale. Après plusieurs rencontres, si l’on reste convaincu, on passe à la partie financement: on convient d’un accord d’investissement qui précise le montant des sommes engagées et la façon dont elles devront être utilisées.
C’est alors que commence vraiment, et pour plusieurs années, la relation entre les Business Angels et la start-up: temps, partage d’expé-rience, échanges, etc. Si tout se passe bien, des années plus tard arrive la phase de sortie des investisseurs, l’«exit», qui a lieu lorsque la start-up a trouvé son marché et se tourne vers un fonds de capital-risque ou un acquéreur industriel pour décrocher des montants plus importants en vue de sa croissance.»
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Stéphane Rousset (PH’79)
LE POINT DE vUE DE L’INvESTISSEUR
L’EPFL ALUMNI, PARTENAIRE DU BAS (BUSINESS ANGELS SwITzERLAND)
Depuis 2014, l’EPFL Alumni est partenaire du BAS et permet aux alumni de l’EPFL de découvrir la façon dont se déroule l’investissement dans une start-up de l’EPFL et, le cas échéant, d’y participer. Plusieurs événements sont organisés autour de ce thème chaque année.
Si l’aventure vous tente, prenez contact avec l’EPFL Alumni et demandez à être invité à la prochaine soirée investisse-ment qui aura lieu au mois de septembre à l’EPFL. Pour cela, une seule adresse: [email protected]
l’EPFL Alumni a permis à de nombreuses start-up de trouver leurs investisseurs au travers d’événements d’aide à l’innovation
qu’elle organise. Comment se noue cette relation et comment fonctionne-t-elle? Deux acteurs témoignent.
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Alumnist Entreprise
Yannik Zufferey
Responsable de la gestion obligataire en francs suisses au sein de Lombard Odier Investment Managers (LOIM),
41 ans
Yannik Zufferey est titulaire d’un diplôme en Ingé-nierie mathématique EPFL (1997) et d’un Doctorat en mathématiques EPFL (2002). Il est responsable de la gestion obligataire en francs suisses au sein de Lombard Odier Investment Managers (LOIM), la branche institutionnelle de la banque.De 2004 à 2006, il a travaillé en tant qu’assistant particulier de Patrick Odier, l’un des associés du groupe. Fort de l’expérience acquise au sein d’un fonds alternatif basé à Londres, il a rejoint LOIM en 2008.
«Je suis responsable d’une équipe composée de quatre personnes dédiées à la gestion de fonds d’investissement. Nous nous consacrons plus pré-cisément à investir dans des obligations en francs suisses émises par des entreprises helvétiques et internationales, mais aussi par la Confédération
et d’autres entités gouver- nementales.»
L’équipe doit analyser l’évo-lution de l’environnement macroéconomique et la qua-lité des différents émetteurs
d’obligations afin de définir une stratégie d’inves-tissement. Cette stratégie est ensuite mise en œuvre dans le cadre de la gestion des fonds de la banque, avec une attention particulière portée à la gestion
des risques. La majorité des clients sont des caisses de pension et des assurances.
«J’ai acquis à l’EPFL une rigueur analytique et une capacité à traiter des quantités importantes de don-nées. En fait, les mathématiques utilisées dans la finance sont plutôt basiques, mais c’est un avantage de comprendre rapidement les modèles utilisés, qu’ils soient statistiques ou aléatoires.Le fait de bénéficier d’une formation d’ingénieur me permet d’avoir un esprit plus rationnel dans la gestion des tâches et de prendre de la distance par rapport à l’océan d’infor-mations dans lequel la finance se noie parfois.»
Il souligne, toutefois, qu’il est important de ne pas surestimer le pouvoir des mathématiques dans un monde aussi émotionnel que celui de la finance: «Un modèle mathématique restera toujours un mo dèle avec des hypothèses visant à simplifier la réalité. Si on n’en a pas conscience, on peut créer des monstres, comme l’a démontré la crise des sub-primes, caractérisée par des produits dérivés très intéressants d’un point de vue mathématique mais très toxiques au final.» ||
«J’ai acquis à l’EPFL une rigueur analytique»
LOMBARD ODIER EMPLOIE 70 DIPLôMéS DE L’EPFL
Depuis sa fondation en 1796 à Genève, Lombard Odier gère des actifs pour la clientèle privée et institutionnelle en s’appuyant sur sa propre plateforme technologique. Présente sur les principales places financières internationales, la banque dispose d’un réseau de 26 bureaux et emploie environ 2’100 personnes. Les actifs totaux de sa clientèle s’élevaient à 215 milliards de francs au 31 décembre 2014. Ses associés
représentent jusqu’à la septième génération de banquiers à la tête de l’entreprise. A la fois propriétaires et gérants, ils sont impliqués aussi bien dans la stratégie et la gestion du groupe que dans le service à la clientèle.
La banque compte aujourd’hui parmi ses col-laborateurs près de 70 diplômés de l’EPFL. Elle vient d’ailleurs de nommer en début d’année Théodore Economou, titulaire d’un diplôme de génie mécanique obtenu à l’EPFL en 1987, au poste de Chief Investment Officer de la straté-
gie multi-asset de Lombard Odier Investment Managers (LOIM), l’unité de gestion institution-nelle du groupe. Cette fonction est stratégique car l’environnement bancaire actuel, où les taux de rendement sur les liquidités se situent à 0% ou sont même négatifs, est une nouvelle donne pour les investisseurs institutionnels. LOIM a développé, avec la contribution des diplômés de l’EPFL, de nouvelles technologies d’investissement pour améliorer les rende-ments tout en limitant les risques.
Alumnist EPFL
1918
Chaque année, une nouvelle volée d’étudiants vient s’inscrire à l’EPFL pour entamer ses études en cycle Bachelor. Quelles
sont les conditions pour intégrer l’Ecole polytechnique? Petit tour d’horizon.
Texte:Alexandre Bisenz (AR’93)
Quelles sont les conditions d’admission à l’EPFL?
L'EPFL En chiFFrEs
9'921 ÉTuDIAnTS (dont 2'032 doctorants)
329 PROFESSEuRS
5'630 COLLABORATEuRS
(y compris doctorants)
340 LABORATOIRES
Plus de
125 nATIOnALITÉS représentéesAIDE à L’INNOvATION:
PIERRE DORSAz A REJOINT L’EPFL ALUMNI
Les activités d’aide à l’innovation étant de plus en plus nombreuses, l’EPFL Alumni a engagé un nouveau collaborateur en la personne de Pierre Dorsaz pour renforcer son équipe et répondre à la demande.
Pierre Dorsaz est diplômé de l'IHEID Genève en 2008 et a travaillé pendant plus de cinq ans à swissnex Boston en tant que chef de projets, notamment dans les programmes d’internationalisation de start-up. A l’EPFL Alumni, il reprendra les projets liés au coaching, au mentoring, à l’investissement et au soutien de start-up. De plus, il gérera les partenariats avec les Alumni actifs dans le monde académique et industriel.
«C’est après plusieurs rencontres que notre projet de plateforme de diagnostic a intéressé le BAS. Pour une start-up comme Abionic, la phase initiale était très impor-tante, car elle a permis de transformer un proto-type auto-financé en un vrai produit prêt à être commercialisé.
Les Business Angels ont été les premiers investis-seurs dans notre phase de développement. Ces derniers sont souvent des diplômés de l’EPFL qui
veulent garder un lien avec la communauté en aidant des start-up issues de leur Ecole, voire de leur région. Comparés aux investisseurs pro-fessionnels, ils ont un lien plus affectif avec les projets: en plus de leur investissement financier, ils dépensent beaucoup de temps en conseils. Ces gens sont précieux, car ce sont souvent des ingé-nieurs ou des entrepre-neurs qui comprennent les aspects techniques des projets. Ils peuvent apporter leur aide dans tous les domaines. Cela nous a été très utile, car au sortir des études, on a besoin de contacts ainsi que d’une vision extérieure.
Du côté d’Abionic, nous devons maintenant passer à la phase de commercialisation de
nos plateformes. Pour cela, nous devons trouver des sommes plus impor-tantes, car les Business Angels investissent leur argent personnel et n’ont pas des sommes illimitées à disposition. Nous devons à présent nous tourner vers des fonds d’investissement. Les processus sont très différents, car si les Business Angels ont un rapport émotionnel avec un projet ou une start-up, il en va tout autre-ment d’un fonds, dont le rapport au projet est purement pragmatique. L’investisseur profession-nel ne s’engagera que si le risque technologique du projet est totalement écarté et que le «seul» risque à prendre est celui de la commercialisation. C’est l’étape que nous devons franchir, mais je suis optimiste!»
LE POINT DE vUE DE LA START-UP
«Les Business Angels sont précieux, car ils comprennent les aspects techniques des projets.»
Nicolas Durand,
(PhD, MT’10)
JoUrnéEs d'inFormaTion Chaque année, l’EPFL organise des journées d’information pour les gymnasiens suisses ou étrangers. L’édition 2015 a attiré près de 2'800 visiteurs. Les prochaines journées d'information auront lieu en 2016: les jeudis et vendredis 10 et 11 mars et 17 et 18 mars. Le jeudi, des présentations permettent de se renseigner sur les filières d’études et le vendredi, les futurs étudiants ont la pos si bi lité de faire un stage d'une journée au sein de la section de leur choix. Infos: bachelor.epfl.ch/journees-info
JoUrnéEs d’inFormaTion à L’éTrangErL’EPFL est présente lors de divers événe-ments internationaux organisés par les représentations suisses ou européennes à l’étranger (lycées français ou euro-péens, swissnex, ambassades…). Pour plus d’infor mations sur le calendrier de ces événements, contactez le service de promotion des études: [email protected]
PoUr LEs éTUdianTs ayanT obTEnU Un diPLômE déLivré En sUissELes titulaires d’une maturité gymna siale suisse sont admis à l’EPFL sans autre condition ou examen. Pour les autres diplômes délivrés en Suisse, comme une maturité professionnelle ou une maturité spécialisée, il est toujours pos sible de re-join dre l’EPFL, mais pour cela, les futurs étudiants doivent suivre le Cours de ma thé matiques spéciales (CMS) d’une année. Cette passerelle per met ensuite de rejoindre l’EPFL et de s’inscrire en première année de Bachelor de la section de son choix.
PoUr LEs éTUdianTs ayanT obTEnU Un diPLômE déLivré à L’éTrangEr Pour les titulaires de diplômes délivrés par un pays membre de l’UE ou de l’AELE, les conditions sont les suivantes depuis le 1er décembre 2013: ils doivent avoir obte-nu une moyenne générale d’au minimum 80% de la note maximale dans une orien-
tation scientifique, ce qui correspond par exemple à un résultat de 16/20 pour les baccalauréats scientifiques français. Le candidat doit également prouver que son titre lui permet d’accéder sans réserve aux universités de son pays d’origine.
Pour les titulaires d’un baccalauréat international (IB), les candidats doivent avoir obtenu au minimum 38 points sur un total de 42 (sans les points de boni-fication), ainsi qu’un «High Level» en mathématiques, physique ou chimie, ainsi que dans une langue moderne (ou «Standard Level» dans une langue moderne en niveau A1 ou A2) ou encore un «Standard Level» dans au moins trois des branches suivantes: sciences natu-relles, géographie, histoire, économie, une autre langue moderne ainsi que les mathématiques appliquées. ||
InvestissementAlumnist
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ai passé plus de dix ans à l’EPFL, entre mes études
commencées en 1999, le doc-torat qui a suivi, puis le projet de ma start-up soutenu par la Commission pour la tech-nologie et l’innovation. J’en garde beaucoup de bons sou-venirs: des amitiés solides, de l’entraide avec les autres étudiants et collaborateurs, ainsi que des projets pas-sionnants qui nous faisaient passer des nuits blanches.
C’est surtout à partir du master que j’ai vraiment pu approcher les branches de l’informatique qui m’inté-ressaient, dont l’infographie, ma spécialisation. Après mon doctorat, mon mari et moi
Alumnist Section
Du Colorado à Bangalore, de l’entrepreneuriat à la robotique, la section Informatique de l’EPFL initie des trajectoires
variées. Entre souvenirs du campus et plans de carrière, quatre diplômés témoignent.
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Texte:Gabrielle Cottier
«J' ai quitté un poste chez Logitech, alors jeune start-
up, pour entrer au Poly, que j’ai pu faire en trois ans, car je possédais déjà un diplôme de l’Ecole d’ingénieurs de Genève. Je sais maintenant que cela a été une excellente décision pour ma carrière, même si sur le moment, re-noncer à un poste à la Silicon Valley n’a pas été évident. Je garde comme souvenir de mon passage à l’EPFL un fort esprit d’équipe et des projets de groupe passionnants.
Après mes études, j’ai rejoint une start-up pour laquelle j’ai créé une gamme de logiciels financiers. Je suis ensuite entré à l’Insead, où j’ai ob-
tenu un MBA en bénéficiant d’une bourse de la Fondation ACUBE de l’EPFL Alumni. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de combiner mon plan de carrière avec l’une de mes passions: l’horlogerie.
J’évolue depuis plus de vingt ans chez Piaget, où j’ai occupé cinq postes à respon-sabilité très différents dans le marketing et la gestion. C’est grâce à l’EPFL que je peux assimiler rapidement de nou-velles connaissances et chan-ger de service avec aisance: j’y ai appris à apprendre, à être curieux et à maîtriser la complexité.»
«J'Al
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Informatique
avons lancé une start-up, Minsh, dans le but de créer une plateforme de contact entre des personnes ayant des intérêts communs. Comme cela devenait financièrement difficile en Suisse, nous sommes partis à Bangalore, en Inde, où nous développons des projets plus librement.
Aujourd’hui, l’EPFL Inno-vation Park est notre client. Nous avons développé une application mobile pour sa communauté: un réseau social dédié aux résidents de l’Innovation Park, qui encourage les interactions et les collaborations.»
« j ’ a i p u c o n c i l i e r c a r r i e r e e t p a s s i o n »« j e d e v e l o p p e m a s o c i e t e e n i n d e »
BarBara MaiM, 2009 Co-fondatrice de la start-up Minsh, Bangalore, Inde
D i D i e r T h é r a u l a z , 1 9 8 8Directeur du département Corporate
Affairs chez Piaget, Genève, Suisse
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Alumnist EPFL
Comment fait-on pour se loger quand on est étudiant?Il est important de commencer à chercher un appartement avant d’arriver à l’EPFL, car les locations sont difficiles dans la région. Il faut envisager de louer une chambre, un appartement ou encore de trouver une colocation avec d’autres étudiants. Se loger en résidence universitaire est sans doute la solution idéale. Pour toute aide ou tout renseignement à ce sujet, les étudiants peuvent bénéficier des conseils du Bureau du logement de l’EPFL: [email protected], tél. +41 (0) 21 693 43 45.
les étudiants passent-ils leur temps dans des auditoires? Non, les étudiants font partie inté grante de la force de recherche de l’EPFL. Ils sont mis à contribution dans les laboratoires et reçoivent parfois des responsabilités très concrètes de développement sur certains projets. Toutefois, principalement durant les deux premières années du Bachelor, une majorité de cours théoriques doit être suivie afin de préparer au travail de recherche scientifique.
Y a-t-il des filles qui étudient à l'ePFl? Oui, leur proportion varie d’un pro gramme à l’autre. En moyenne, les filles représentent actuellement
27% des étudiants. Toutefois, ce pourcentage n’est pas encore satisfaisant et la demande économique en matière de femmes scientifiques reste élevée... Mesdames, osez les études en ingénierie!
Peut-on mener des études à l'étranger dans le cadre de l’ePFl? Oui, l’EPFL encourage cette démarche. Des opportunités sont offertes dans le monde entier. Concrètement, les étu diants ont la possibilité d’effectuer leur troisième année de Bachelor dans une université partenaire et, par ex emple, d’y effectuer un travail de master durant un semestre.
Quelles sont les perspectives professionnelles? Un diplôme de l’EPFL, master ou doctorat, représente la garantie d’une grande reconnaissance sur le marché du travail, en Suisse et ailleurs. Quel que soit le domaine choisi, les débouchés seront nombreux tant dans la recherche que dans l’industrie.
Combien coûtent des études à l'ePFl? S’agissant d’une université publique, les taxes universitaires sont modérées. Actuellement, ce montant est de 633 francs par semestre (1’266 frs./an). Ces taxes sont les mêmes pour les étudiants suisses ou étrangers.
Y a-t-il une limite d’âge pour s’inscrire?Il n’y a pas de limite d’âge pour s’inscrire à l’EPFL.
est-il possible de visiter le campus?Oui, le campus est ouvert aux visiteurs tout au long de l’année. Un tour virtuel du campus sera d’ailleurs disponible pour applications mobiles sur le portail futuretudiant.epfl.ch dès juillet 2015.
QUESTIONS-réPONSES
PourQuoi Choisir l’ePFl?Outre le haut niveau technique que propose l’Ecole dans son enseigne-ment, l’EPFL offre également une ouverture sur le monde grâce aux 125 nationalités qu’elle héberge sur son campus.
Elle offre une approche généraliste des problèmes techniques permettant de s’adapter à toutes les situations, mais également une approche huma-niste via son Collège des Humanités. Enfin, elle encourage les échanges avec les universités à l’étranger.
D’autre part, la réputation de l’EPFL n’est plus à faire, comme en témoignent les classements internationaux:
• Le ranking de Leiden 2014 place l’EPFL en 2e position en Europe.
• Dans le ranking mondial QS 2014-2015, l’EPFL apparaît au 17e rang du classement général et au 10e rang dans la catégorie Ingénierie et Technologie.
• Le Times Higher Education place l’EPFL au 12e rang mondial dans la catégorie Ingénierie & Technologie dans son classement 2014-2015, ainsi qu’au 1er rang mondial des universi-tés les plus internationales.
• Enfin, selon l’Academic ranking of World Universities 2014 (ArWU) réalisé par la Jiao Tong University de Shanghai, l’EPFL est placée au 19e rang mondial des universités en Ingénierie, Technologie & Informatique.
Le Service académique se tient à votre disposition pour vous donner de plus amples renseignements, notamment sur les conditions régissant les transferts d’autres universités, l’admission des diplômés HES ou les cas particuliers.
Contact:[email protected]él.: +41 21 693 43 45fax: +41 21 693 30 88
EPFL AA-DAFBP 1229 (bâtiment BP)Station 16CH - 1015 Lausanne
ON-DITil ParaîT Qu’il FauT êTre un
génie en MaThs Pour enTrer à l’ePFl… eT Pour réussir?
Kathryn Hess Bellwald, professeure de mathématiques à l’EPFL et fondatrice du cours Euler – le programme accé-léré de mathématiques proposé aux enfants à haut potentiel des cantons romands – tient à rassurer les can-didats et leurs parents: «Il n'est pas nécessaire d'être un génie en maths pour réussir à l'EPFL. Il est bien plus
important d'être très motivé, enthou-siaste, persévérant et de savourer
le plaisir d'avoir résolu des exercices difficiles. Plus qu'un don exceptionnel pour les maths, la clé de la réussite à
l'EPFL est une bonne gestion du travail, et cela, dès le premier jour du premier
semestre sur le campus.»
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Alumnist Section
Le principal trait de mon caractère
La qualité que j’apprécie chez un homme
La qualité que j’apprécie chez une femme
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis
Mon principal défaut
Mon occupation préférée
Mon rêve de bonheur
Quel serait mon plus grand malheur
Ce que je voudrais être
Le pays où je désirerais vivre
La couleur que je préfère
La fleur que j’aime
L’oiseau que je préfère
Mes auteurs favoris
Mes poètes préférés
Mes héros dans la fiction
Mes compositeurs préférés
Mes peintres favoris
Mes héros dans la vie réelle
Mes héroïnes dans la vie réelle
Ce que je déteste par-dessus tout
Personnages historiques que je méprise
Le fait militaire que j’admire le plus
La réforme que j’admire le plus
Le don de la nature que je voudrais avoir
Comment j’aimerais mourir
Etat présent de mon esprit
Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence
Ma devise
Politicien, écologiste et juriste, Luc recordon mène plusieurs vies de front. Après avoir suivi en parallèle des études de physique à l’EPFL et de droit à
l’Université de Lausanne, il exerce aujourd’hui le métier d’avocat. Sa carrière politique auprès des Verts l’a mené à siéger au Conseil des Etats.
«rester fidèle à mes idéaux...»
Q u e s t i o n n a i r e d e P r o u s t
L u c r e c o r d o n
1955Naissance à Pully (VD)
1970Envoie ses premières lettres de lecteur aux
journaux1973
Commence ses études de physique à l’EPFL
au moment du premier choc pétrolier
1979-1980Diplôme d’ingénieur-
physicien à l’EPFL et licence en droit
1987-1989Doctorat en droit et brevet d’avocat
1989-1990Elu à la municipalité de Jouxtens-Mézery et au Grand Conseil du canton
de Vaud2003
Entrée au Conseil national
2007Entrée au Conseil
des Etats pour le canton de Vaud
Alumnist Proust
23
orsque j’ai com- mencé mon docto- rat en 2003 avec le
professeur Alcherio Martinoli sur l’intelligence distribuée, l’EPFL était déjà à la pointe en matière de robotique. Grâce aux apports de la filière de microtechnique, le cam-pus était bien équipé, non seulement pour développer de nouveaux algorithmes, mais également pour créer des robots, utilisés aujour- d’hui par les chercheurs du monde entier.
J’étudiais auprès du professeur Martinoli à l’institut Caltech en Californie, et lorsqu’il a été nommé à l’EPFL, je l’ai suivi. Il m’a aidé à organiser mon propre groupe de travail, et
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je profite encore aujourd’hui de ses enseignements. Les recherches que je mène actuellement sont encore marquées par mon passage à l’EPFL.
La renommée internationale de l’EPFL a été bénéfique pour ma carrière profession-nelle. Sans cette réputation et le support du Fonds national suisse de la recherche scien-tifique, je n’aurais pas pu continuer mes études comme post-doctorant au MIT. Aujourd’hui, j’enseigne la robotique et mène un groupe de recherche pour fabriquer des matériaux intelligents à l’Université du Colorado.»
« j ’ i n t e g r e d e s m i n i - o r d i n a t e u r s d a n s d e s o b j e t s »
ai terminé l’EPFL il y a une dizaine d’années, et
j’utilise encore les fonda-mentaux de l’ingénierie que j’y ai appris pratiquement tous les jours dans mon travail. Je suis sorti avec un bagage solide, également en ce qui concerne la métho-dologie, la façon de réfléchir et de structurer ses idées ou un business. L’enseignement prodigué n’est pas éphémère.
Après mes études, j’ai choisi la voie entrepreneuriale, où les échecs sont fréquents et où il faut toujours se remettre en question et se relever pour avancer. Si je n’avais pas appris à le faire à l’EPFL, notamment
«J' à travers la difficulté des cours, j’aurais moins cette faculté d’aller de l’avant aujourd’hui. J’ai fondé avec trois associés Livestream, une plate-forme de diffusion en direct de vidéos sur Inter-net. Nous sommes actuelle-ment 150 collaborateurs avec des bureaux aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Ukraine et en Inde, et conti-nuons à nous agrandir.
Par ailleurs, j’ai une totale confiance dans les capacités des diplômés de l’EPFL. Je vais fréquemment y recruter des collaborateurs, et je pense que je le ferai toujours.»
M a r k k o r n F i l T, 2 0 0 6Cofondateur de Livestream, Londres, Angleterre
« j ’ a i c h o i s i l a v o i e d e l ’ e n t r e p r e n e u r i a t »
n i ko l a u s C o r r e l l , 2 0 0 7Enseignant et directeur de recherche à l’Université du Colorado, Boulder, Etats-Unis
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C ertains endroits attirent les avalanches. Par exemple, en Valais, dans la vallée de
la Sionne, sur la face sud du Sex Noir, près d’une centaine d’ava-lanches se produisent chaque année. Cependant la capacité à évaluer quelles pentes sont les plus propices aux avalanches reste un art autant qu’une science. Actuellement, les modèles les plus avancés procèdent par simulation de la physique des avalanches, de manière à pouvoir fournir une es-timation du risque à court terme pour des pentes spécifiques. Il y a deux ans, des chercheurs de l’EPFL ont proposé un modèle fondé sur les statistiques pour évaluer l’activité avalancheuse à long terme et quantifier le lien
statistique entre chutes de neige et avalanches. Sur la base de près de 550 observations récoltées sur les avalanches dans la vallée de la Sionne pendant six ans, les chercheurs ont pu valider leur modèle. Leurs découvertes ont été publiées dans le Journal of Geo-physical Research – Earth Surface.
Pour Benoît Crouzy (Dr PH’09), coauteur de l’étude, l’évaluation de l’activité avalancheuse à long terme requiert une approche sta-tistique. Les modèles actuels, basés sur la physique, sont particulière-ment indiqués pour émettre des prévisions portant sur quelques jours. Mais, à l’image des prévi-sions météorologiques, celles-ci doivent être basées sur de grandes
quantités de données, et leur pré-cision s’amenuise au fil du temps. Pour être calibrée de manière précise, l’approche statistique du risque avalancheux exige l’obser-vation de centaines d’avalanches individuelles. Mais comme les avalanches sont relativement rares – seul un petit nombre se produit au même endroit pendant une année donnée –, ces informations ne sont souvent pas disponibles. «C’est l’une des raisons pour les-quelles ces méthodes sont moins courantes que pour l’analyse de dangers hydrologiques conven-tionnels, tels que les inondations», explique Benoît Crouzy. La dispo-nibilité croissante de webcams et de stations météorologiques pour-rait dès lors changer la donne. ||
Sera-t-il un jour possible de reconfigurer les puces électroniques à volonté, et ce
même lorsqu’elles sont en train de fonctionner? La découverte récente d’une équipe de l’EPFL va en tout cas en ce sens. Les chercheurs ont démontré qu’il était possible de créer des pistes conductrices larges de quelques atomes dans un matériau, de les déplacer à volonté et même de les faire disparaître.
Leurs recherches ont fait l’objet d’une publication dans la revue Nature nanotechnology. L’électro-nique adaptable suscite beaucoup d’intérêt dans la communauté scientifique. Imaginons un instant qu’un circuit dévolu à traiter les
informations sonores puisse, quand il n’est pas utilisé dans ce but, servir à traiter des images. De quoi miniaturiser nos dispositifs électroniques, mais aussi développer des circuits résilients. Lorsqu’une puce est endommagée, elle pourrait théoriquement se reconfigurer, et utiliser les parties encore valides qui la composent. «On pourrait faire fonctionner des dispositifs défaillants qui se trouvent hors d’atteinte, comme dans l’espace, par exemple», illustre Leo McGilly, premier auteur de la publication.
Derrière cette technologie promet-teuse se trouvent des matériaux dits «ferroélectriques», dans lesquels il est possible de créer des pistes
conductrices flexibles. Ces pistes sont générées en appliquant un champ électrique sur le matériau. Sous l’effet du champ électrique, certains atomes centraux se déplacent «en haut» ou «en bas», ce qui s’appelle la polarisation. Depuis quelques années, le monde académique a remarqué qu’entre ces zones polarisées se formaient des pistes conductrices larges de quelques atomes appelées «parois». Les scientifiques de l’EPFL ont démontré qu’il était possible de contrôler la formation des parois sur une couche mince de matériau ferroélectrique, et donc de créer des pistes à volonté à des endroits donnés. La prochaine étape consiste à développer un proto-type de circuit reconfigurable. ||
Les stations de ski pourraient à l’avenir utiliser des statistiques pour évaluer l’activité avalancheuse à long terme, avec une simple webcam, une station météorologique et des observations recueillies sur plusieurs années.
Des chercheurs de l’EPFL ont validé un modèle statistique de prévision des avalanches.
Des chercheurs de l'EPFL ont démontré qu'il était possible de reconfigurer des circuits électroniques à volonté, grâce à lacréation de pistes conductrices larges.
Leo McGilly, collabo-rateur scientifique au sein du Laboratoire de céramique de l'EPFL, mène des recherches sur les matériaux ferroélectriques, à la base de cette nouvelle découverte.
Texte:Jan Overney,
Faculté ENAC
Des circuits avec pistes reconfigurables
Prévoir les avalanches
Co-auteur de cette étude, le post-doctorant Benoît Crouzy (DR PH'09) est chercheur au sein du Groupe AHEAD (hydro-économie appliquée et dynamique des environ-nements alpins).
Des circuits multitâches capables de se reconfigurer en temps réel et de changer de fonction selon les besoins: telle est l’application prometteuse d’une
découverte faite à l’EPFL. A la clé: la miniaturisation des appareils électroniques et le développement de circuits résilients.
Texte:Laure-Anne Pessina,
Faculté STI
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E P F L s c i E n t i F i c
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Fondé sur les statis-tiques, le modèle déve-loppé par l'EPFL permet d'évaluer l'activité avalancheuse à long terme et de quantifier le lien entre chutes de neige et avalanches.
E P F L s c i E n t i F i c
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Au fil des ans, l'EPFL est devenu un lieu d'échanges et de rencontres. Son campus réunit en un seul lieu près de
11'000 personnes, étudiants, chercheurs et collaborateurs. Avec 125 nationalités et plus de 50% de professeurs provenant de l'étran-ger, l'EPFL est un des sites universitaires les plus cosmopolites au monde et, pour être en mesure d’accueillir tout ce monde, son campus a su s’adapter. Il est devenu une petite ville, notamment avec son nouveau Quartier nord, construit autour du récent SwissTech Convention Center.
Ces infrastructures indispensables sont venues compléter l’offre qui existait déjà sur le campus EPFL, qui a vu se construire de nombreux bâtiments comme le Rolex Learning Center, bibliothèque et lieu de travail pour les étudiants, ainsi que le bâtiment BI qui regroupe désormais les services centraux de l’EPFL. Et ce n’est pas fini, puisqu’en 2016 sera inauguré «Under One Roof», en construction sur la place Cosandey, un pavillon expérimental pour marier la culture et la science. ||
le nouveau visage du campus
Alumnist Campus
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Alumnist Campus
le QuarTier norDVéritable zone commerciale et d’habitation au sein même du campus, le quartier Nord réunit une galerie marchande, des restaurants, un centre médical, une clinique den-taire, le SwissTech Hotel et des logements étudiants, «l’Atrium». Le bâtiment abrite 516 lits répartis en 180 studios et colocations.
100 m
le BâTiMenT BiL’ancienne Bibliothèque centrale de l’EPFL a été transformée par l’architecte français Dominique Perrault en un bâtiment qui mêle couleurs et transparence. Derrière les façades arc-en-ciel de l’édifice se cachent l’administration et les ser-vices centraux de l’EPFL.
BâTiMenT Me-DTout comme le bâtiment BI, les an-ciennes halles de mécaniques font l’objet d’un projet de transformation dirigé par l’architecte Dominique Perrault. Robotique, Bio-ingénierie et travaux pratiques d’ingénierie et matériaux seront réunis dans ce nouvel édifice. Sa mise en exploita-tion aura lieu à l’automne 2015.
le swissTeCh ConVenTion CenTerInauguré en avril 2014, le nouveau centre de congrès de l’EPFL peut accueillir, dans son auditoire principal, près de 3'000 personnes. Conçu par le célèbre bureau d’architectes Richter Dahl Rocha, le bâtiment à la forme diamantaire a été pensé comme une structure modu-lable capable de s’adapter à toutes les affluences et à tous les événements.
unDer one rooFActuellement en construc-tion, ce projet architectural abritera «sous un même toit» trois pavillons distincts: le Montreux Jazz Lab, avec salle de concert et café, l’espace Art & Science, laboratoire d’expérimentation des scéno-graphies du futur, et le Pavil-lon de démonstration. Il est le fruit d'un partenariat avec Rolex, la Fondation Gandur pour l'Art et les partenaires du Montreux Jazz Archives.
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Moins médiatisées que les start-up, les PME contribuent elles aussi à placer la Suisse à la pointe de la technologie.
De nombreuses entreprises comptent parmi leurs collaborateurs des diplômés de l’EPFL qui participent au développement
de nouvelles technologies.
TexTe:Séverine Géroudet
PhoToS:Vincent Calmel
«P rès de 70% des avions de ligne et des locomotives de la planète sont équipés d’un de nos capteurs»,
relève François Gabella, ingénieur en mécanique diplômé de l’EPFL et actuel président et CEO de LEM. Spécialisée dans le développement de capteurs de tension et de courant, la société, dont le siège se trouve à Genève, s’impose depuis les années 1970 comme leader de son marché. Elle possède aujourd’hui des bureaux et des ateliers de production en Chine et en Bulgarie, et des filiales aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne et en Scandinavie.
Sa technologie se déploie dans les domaines ferroviaire, de l’industrie, de l’énergie et de l’automobile. «Nos capteurs sont présents dans un grand nombre de dispositifs d’électronique de puissance, qui entraînent des moteurs électriques. Nous enregistrons une renta-bilité opérationnelle proche de 20%, ce qui est plutôt inhabituel dans ce secteur et pour ce genre de produits.»
Selon François Gabella, la réussite de LEM repose sur quatre principes dont l’innovation est l’une des pièces maî-tresses. L’entreprise participe activement à l’éclosion de nouveaux marchés. Elle développe, par exemple, des capteurs dédiés à des applications pour le domaine des énergies renouvelables comme le solaire, les éoliennes ou les voitures vertes. LEM renouvelle également sans cesse son portefeuille de produits. «Nous les rendons toujours plus performants et toujours plus petits, tout en continuant à réduire leurs coûts de production.»
La société, dont le département de recherche et développement est basé en Suisse, mise aussi sur les nouvelles
technologies. Plusieurs équipes de scien-tifiques recherchent et évaluent de nou-veaux principes physiques de détection de courant. «L’innovation ne se limite pas à la conception de produits uniquement; chaque maillon de la chaîne depuis la production jusqu’au service après-vente doit sans cesse être capable de se remettre en question et d’implémenter de nouvelles idées. L’innovation est un état d’esprit.» Depuis cinq ans, LEM a triplé le nombre de brevets qu’elle dépose chaque année. «Mais le brevet n’est pas la seule manière de protéger un produit. Nous nous appuyons également sur du software embarqué ou sur des machines de pro-duction conçues par nous et capables de produire à moins de 3 ppm (trois pièces défectueuses sur 1 mio), cela tant sur notre site suisse que sur nos sites chinois ou bulgare.»
L’entreprise, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 245,6 millions de francs sur l’exercice 2013-2014, entend solidifier à l’avenir sa position sur les marchés exis-tants et continuer à se développer sur les nouveaux marchés.
«Près de 70% des avions de ligne et des locomotives de la planète sont équipés
d’un de nos capteurs»
Nom FRANçOIS GABELLA DiPlôme ePFl
MICROTECHNIQUE, 1982 FoNCTioN CEO DE LEM
DEPUIS 2010
PME
L’innovation, aussi dans les
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LEMDomaine d’activité:
DéVELOPPEMENT DE CAPTEURS DE TENSION ET DE COURANT
POUR LES DOMAINES FERRO-VIAIRE, DE L’INDUSTRIE, DE
L’éNERGIE ET DE L’AUTOMOBILELieu:
PLAN-LES-OUATES,GENèVEAnnée
de fondation: 1973
Collaborateurs: 300 (SITE DE GENèVE),
1'300 (TOTAL)
o n associe souvent l’innovation aux jeunes start-up. Pourtant, les PME, qui représentent plus de 99% des entreprises en Suisse, y participent aussi. «Tous les jours, les PME innovent en silence, résume Patrick
Barbey, directeur d’Innovaud, qui soutient le développement des entreprises innovantes du canton de Vaud. Il s’agit souvent de petites avancées, qui peuvent aller de l’amélio-ration d’une vis à l’utilisation de nouveaux matériaux pour optimiser un cycle de fabrication. Même si elles ne font pas les grands titres, ces innovations sont essentielles pour l’économie du pays.»
L’organisme vaudois estime qu’entre 500 et 1’000 entre prises du canton participent activement à l’innovation. Qu’elles soient familiales, centenaires, de petite taille ou déjà inter -nationales, beaucoup s’inscrivent donc dans cette dyna-mique. La plupart d’entre elles possèdent un département de recherche et développement, où il n’est pas rare de retrouver des diplômés de l’EPFL, à l’image de l’entreprise Ecowaste. On retrouve également des alumni à la tête de ces sociétés, comme Hubert Lorenz, qui a fondé l’entreprise Mimotec suite à son travail de doctorat à l’EPFL, ou François Gabella, CEO du groupe LEM depuis cinq ans.
«A la différence des start-up, qui souvent n’en sont qu’au stade de projet, les PME sont déjà actives sur le marché, relève roland Luthier, de l’association Alliance, située sur l’Innova-tion Park de l’EPFL, qui aide les entreprises à développer des projets d’innovation. Si elles se lancent dans les nouvelles
technologies, elles ont très vite besoin d’un résultat concret, d’un produit viable. Il est donc souvent nécessaire de les sou-tenir et de les accompagner dans cette prise de risque.» Patrick Barbey établit le même constat, mais relève que «souvent, les PME ne savent pas qu’elles peuvent être aidées. Or, ce type de soutien, proposé entre autres par Innovaud, n’est pas réservé qu’aux start-up. Des partenariats peuvent notamment être créés avec des instituts de recherche.» L’en-treprise vaudoise Ecowaste mène par exemple des recherches de concert avec l’EPFL et la HEG Genève. «D’un côté, nous nous situons dans une réalité économique au contact de nos clients et, de l’autre, nous travaillons avec des doctorants qui nous poussent à prendre du recul, note Marc Dikötter, diplômé de l’EPFL travaillant chez Ecowaste. Il est intéressant de lier ces deux univers.»
D’ailleurs, chaque année, la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) investit plus de 100 millions de francs pour favoriser le transfert de technologies entre les hautes écoles et les entreprises. «L’un des buts d’Alliance est juste-ment d’aider les PME à déposer une demande de projet CTI et de leur trouver un partenaire académique pour le réaliser», explique roland Luthier. Un partenariat avec une start-up peut aussi s’avérer stimulant pour une PME. «Il faut créer des ponts entre ces deux mondes afin d’encourager l’esprit d’in-novation», souligne Patrick Barbey. L’agence digitale Virtua, basée à Etoy, l’a bien compris et investit depuis peu dans la création et le financement de jeunes pousses évoluant dans le même domaine. ||
CaPTeurS
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Alumnist DossierAlumnist Dossier
«N ous développons des conteneurs intelligents.» C’est ainsi que Marc
Dikötter définit les activités de la société EcoWaste. Ce diplômé en informatique de l’EPFL y est responsable de la recherche et du développement. La PME vau-doise développe depuis plus de dix ans des solutions «écologis-tiques» pour optimiser la gestion des déchets ainsi que leur ramas-sage. «Enterrés ou semi-enterrés, nos conteneurs sont équipés de sondes à ultrasons connectées
au web, qui mesurent leur taux de remplissage, poursuit Marc Dikötter. Cela permet d’éviter les collectes inutiles, sachant que cette étape équivaut à un tiers du coût total de la chaîne de traitement des déchets.»
La société a également imaginé un dispositif de contrôle d’accès et de pesée des déchets, afin d’encourager un système de taxe au poids. Chaque ménage est doté d’une carte magnétique permettant l’ouverture du conteneur. Une fois le sac pesé,
l’information est directement envoyée à la commune, qui peut facturer ses taxes en ligne. «Avec ce système de pesée mais éga-lement nos sondes à ultrasons, nous avons été des précurseurs sur le marché.» Aujourd’hui, 45 communes en Suisse et 32 en Europe ont opté pour les solu-tions d’EcoWaste. Et la société, en partenariat avec l’EPFL et la HEG Genève, poursuit ses recherches sur l’optimisation de la gestion des déchets dans les domaines logistiques, adminis-tratifs et écologiques.
entièrement autofinancée, c’est bien comme une PME high-tech et non une start-up que se définit ArCoptix. La jeune société est spécialisée dans la conception et la fabrication
de systèmes de mesure optique pour la recherche et l’industrie, tels que des spectromètres infrarouge et des cristaux liquides pour le contrôle et la mesure de la polarisation de la lumière. Sa particularité? Elle développe des systèmes miniaturisés, beaucoup plus petits que ceux de la concurrence.
«Nous proposons une technologie inédite pour une PME. Contrairement à nos concurrents qui sont d’énormes groupes, nous pouvons collaborer étroi-tement avec nos clients et développer pour eux des produits personnalisés», souligne le chef de produits pour la branche spectromètres d’ArCoptix, Fabrice Merenda, titulaire d’un diplôme de physique et d’un doctorat de microtechnique obtenus à l’EPFL.
Les systèmes miniatures innovants développés par ArCoptix n’ont pas fait l’objet de brevets. «Nous nous protégeons par notre savoir-faire. Il est très difficile de fabriquer ces appareils, peu d’autres pourraient le faire.» Afin de développer des produits toujours plus aboutis, ArCoptix collabore notamment avec l’EPFL. Ce partenariat lui permet de disposer des équipe-ments de pointe et de l’expertise de l’école dans le domaine de l’optique et des microtechniques.
«Avec nos technologies visant à optimiser la gestion des déchets, nous avons été des précurseurs sur le
marché.»
Nom MARC DIKöTTER DiPlôme ePFl
INFORMATIQUE, 1988, SUIVI D’UN DOCTORAT, 1993 FoNCTioN RESPONSABLE
R & D CHEz ECOWASTE DEPUIS 2012
«Nous développons des systèmes miniaturisés,
beaucoup plus petits que ceux de la concurrence»
Nom FABRICE MERENDA DiPlôme ePFl PHySIQUE, 2003,
SUIVI D’UN DOCTORAT EN OPTIQUE ET MICROTECHNIQUE, 2008
FoNCTioN CHEF DE PRODUITS POUR LA BRANCHE SPECTROMèTRES CHEz ARCOP-
TIx DEPUIS 2009
C' est lors de son travail de doctorat à l’EPFL qu’Hubert Lorenz a mis au
point une technique de créa-tion de micro-pièces méca-niques qui fait aujourd’hui le succès de son entreprise Mimotec. La technologie de la société valaisanne a permis des innovations majeures, notamment dans le domaine horloger, qui représente plus de 90% de son chiffre d’affaires.
«Nous avons mis à la dis-position de l’horlogerie des outils qui permettent de créer de nouvelles géométries et fonctions pour la montre, explique Hubert Lorenz. Avec notre technologie, il est désor-mais possible de fabriquer l’ensemble des pièces plates du mouvement d’une montre, alors qu’en mécanique tradi-tionnelle, chaque machine est vouée à une famille de pièces spécifiques.»
La production de microcom-posants par procédé de photolithographie, galva-nisation et électroformage a permis à Mimotec de se distinguer sur le marché. L’entreprise compte à ce jour près de 120 clients horlogers.
«La recherche est un pôle important de notre activité, nous sommes constamment en quête de nouveaux déve-loppements et avons déjà déposé une dizaine de brevets.» La PME vient de développer un produit d’«anti-contrefaçon» breveté, qui permet d’authentifier de manière rapide et sim-plifiée des montres et autres objets de luxe.
Mimotec a remporté fin 2014 le prix SVC Suisse romande. Cette distinction du Swiss Venture Club récompense des entreprises innovantes à la réussite durable.
«La recherche est un pôle important de
notre activité, nous avons déjà déposé une
dizaine de brevets»
Nom HUBERT LORENz DiPlôme ePFl
MICROTECHNIQUE, 1991, SUIVI D’UN DOCTORAT, 1998
FoNCTioN FONDATEUR ET CEO DE MIMOTEC
DEPUIS 1998
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miCroméCaNiqueeCologiSTique
oPTique
EcowastEDomaine d’activité:
DéVELOPPEMENT DE SOLUTIONS «éCOLOGISTIQUES» POUR LA
GESTION DES DéCHETSLieu:
ACLENS, VAUDAnnée de fondation:
2003Collaborateurs:
25
MIMotEcDomaine d’activité: MICROTECHNIQUE ETMICROMéCANIQUE
Lieu: SION, VALAIS
Année de fondation: 1998
Collaborateurs: 47
arcoPtIxDomaine d’activité:
CONCEPTION ET FABRICATION DE SySTèMES DE MESURE OPTIQUE HIGH-TECH
Lieu: NEUCHâTEL
Année de fondation: 2006
Collaborateurs: 8
34 35
Alumnist DossierAlumnist Dossier
l’agence digitale Virtua conçoit, réalise, héberge et assure la promotion de projets web ou mobiles. Elle propose des services tels que l’amélioration de sa présence sur le web,
l’élaboration de plateformes de communication ou d’e-commerce ou encore la création d’applications de gestion sur mesure, comme la gestion de porte-feuilles ou de ressources humaines.
Fondée en 1998, l’entreprise vaudoise se positionnait à l’époque comme précurseur sur le marché du digital. L’agence s’est rapidement imposée comme leader du domaine en Suisse romande et a attiré des clients tels que Nespresso ou le Comité international olympique. «Notre plus-value est d’offrir à nos clients une réflexion globale. Nous leur proposons des stratégies et des créations digitales complètes», souligne Jean-Philippe Egger, Head of Software Engineering chez Virtua et titulaire d’un diplôme en informatique de l’EPFL.
Virtua divise son expertise en divers pôles qui se complètent: développement web, hébergement de serveur, design, marketing, médias sociaux et stra-tégie. «Nous nous considérons comme une «agence 360°» car nous essayons de toucher à tous les
domaines du digital. Nos différents pôles d’action ne sont pas hermétiques. Nous essayons un maximum de mêler nos diverses compétences.»
Ces cinq dernières années, Virtua a triplé en effectif, passant de 20 à 80 collaborateurs. Jean-Philippe Egger dirige aujourd’hui une équipe de 16 ingénieurs pour le développement web, alors qu’ils n’étaient que quatre en 2009. «Le domaine du digital est en perpétuel mouvement, il évolue très rapidement. Pour rester dans la course, l’innovation doit faire partie du quotidien de l’entreprise. Virtua ne possède pas de département de recherche et déve-loppement, contrairement à beaucoup d’autres entreprises. Tous nos collaborateurs sont impliqués dans cette tâche.»
Afin de stimuler cette innovation, la PME vaudoise participe à de nombreux projets de recherche, le plus souvent avec ses clients. «Ce sont souvent ces collaborations qui génèrent des solutions novatrices, comme la création de nouveaux produits digitaux.» Virtua investit également dans la création de start-up digitales et encourage activement l'innovation sur le bassin lémanique. Elle stimule ainsi le développe-ment de jeunes pousses en proposant notamment du financement, du coaching entrepreneurial et des connexions internationales.
l auréate du prix à l’inno-vation du canton de Fri-bourg en 2014, la société Bumotec est spécialisée
dans la conception de solutions complètes d’usinage. «Nous développons des systèmes qui remplissent toutes les étapes de fabrication d’un produit: de la matière brute à l’extraction de pièces finies», note Patric Pham, ingénieur en microtechnique de l’EPFL et directeur technique chez Bumotec.
Active principalement dans l’hor-logerie et le médical, mais aussi la joaillerie, la micromécanique et l’aéronautique, l’entreprise fournit des clients en Suisse, en Europe, aux USA et en Asie.
Bumotec a développé des gammes de machines-outils qui ont fait l’objet de plusieurs brevets, de la récente et ultra-productive s100, qui se décline en machine mono-broche et de transfert, à la s191, qui permet de
produire entièrement des pièces complexes avec une très haute précision. «A la demande de nos clients, qui nous poussent à nous montrer toujours plus innovants, nous développons des modules personnalisés qui viennent perfectionner nos machines. Ces étroites collaborations nous permettent de répondre aux exigences de l’industrie et de développer constamment des systèmes plus performants.»
«Nous développons de nouveaux modules
personnalisés qui viennent perfectionner
nos machines»
Nom PATRIC PHAM DiPlôme ePFl
MICROTECHNIQUE, 2003, SUIVI D’UN DOCTORAT EN ROBOTIQUE, 2009
FoNCTioN DIRECTEUR TECHNIQUE CHEz BUMOTEC
DEPUIS 2010
«Dans un secteur en perpétuel mouvement, l’innovation doit faire partie du quotidien de
l’entreprise»
Nom JEAN-PHILIPPE EGGER
DiPlôme ePFl INFORMATIQUE, 2005 FoNCTioN HEAD OF
SOFTWARE ENGINEERING CHEz VIRTUA DEPUIS 2009
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DigiTalmaChiNeS-ouTilS
EcowastEDomaine d’activité:
CONCEPTION DE MACHINES- OUTILS ET VENTE DE SOLUTIONS
COMPLèTES D’USINAGELieu:
SâLES, FRIBOURGAnnée de fondation:
1975Collaborateurs:
185
VIrtUaDomaine d’activité:
AGENCE DIGITALE. DéVELOPPEMENT
DE STRATéGIES ET DE PRODUITS DIGITAUx.
Lieu: ETOy, VAUD
Année de fondation: 1998
Collaborateurs: 80
La révolution des MOOCs
n octobre 2012, l’EPFL créait son premier MOOC (Massive Open Online Course). L’objectif? Mettre en valeur l’école et augmenter la
visibilité de son enseignement à l’inter-national. «Nous avions aussi pour but de faire évoluer la pédagogie au sein même de l’EPFL et de permettre aux étudiants du campus de retrouver en ligne le contenu de leur cours», explique Patrick Jermann, directeur du Centre pour l’édu-cation à l’ère digitale (CEDE), qui élabore les MOOCs.
Moins de trois ans plus tard, 25 MOOCs ont été réalisés et 21 autres sont en prépa-ration. La moitié sont rédigés en anglais, et l’autre moitié en français. Près de 780’000 inscriptions dans 203 pays ont été enregistrées. A ce jour, 44’000 personnes ont obtenu une attestation de formation. Ces certificats constituent la seule partie payante des MOOCs. Sinon, les cours sont accessibles gratuitement.
«Contrairement à ce que l’on pense, les MOOCs ne sont pas majoritairement suivis par des étudiants, poursuit Patrick Jermann. Ils sont davantage utilisés comme outils de formation continue. 62 % des participants ont terminé leurs études.» Dans ce contexte, le CEDE réfléchit à développer de nouveaux cours destinés plus particulièrement à la forma-tion continue. «Les alumni sont un de nos publics cibles. Nous avons notamment créé un cours d’entrepreneuriat intitulé Starting New Venture.»
Parmi les personnes inscrites aux MOOCs de l’EPFL, 6,3 % viennent d’Afrique. En 2013, l’Ecole polytechnique a créé le pro-gramme «MOOC@frica». Il propose aux universités du continent des solutions sur mesure pour renforcer leurs activités en matière d’enseignement supérieur et de formation continue. «Avec ce partenariat inédit, l’EPFL joue un rôle pionnier en Afrique.» Ainsi, plus des deux tiers des MOOCs créés par l’EPFL représentent un intérêt particulier pour les étudiants africains. ||
Les cours en ligne de l'EPFL ont enregistré près de 780'000 inscriptions depuis leur lancement en octobre 2012.
Alumnist Moocs Alumnist Moocs
3736
E
Pacifique7’171
Amérique du Nord115’788
Sié Anselme HienBurkina Faso MOOC suivi: Initiation à la programmation (en Java) «J’ai été embarqué dans un voyage de sept semaines riches en découvertes et en connaissances. Ma soif d’apprendre a été apaisée par les nouvelles pratiques que représentent les MOOCs. J’en redemande.»
Lisa Ramoutar Trinité et Tobago MOOC suivi: Household Water Treatment and Safe Storage«Je suis ingénieur civil et je rêve de contribuer un jour à la création d’un système pour améliorer la qualité de l’eau en Afrique. Grâce à ce cours, je sais aujourd’hui quels peuvent être les effets néfastes d’une mauvaise eau sur la santé et j’ai envie de partager ces connaissances.»
Yves BlanchardFrance MOOC suivi: Mécanique I «Le cours de mécanique m’a permis, à 52 ans, de remettre à niveau des connaissances anciennes, j’ai retrouvé le plaisir d’apprendre et de comprendre en analysant des phénomènes du quotidien.»
Christian AchardFranceMOOC suivi: Introduction à la programmation orientée objet (en Java)«Je n’ai pas suivi d’études et ai eu une vie professionnelle chaotique. Grâce à ce programme, n’importe quelle personne motivée peut avoir la chance d’apprendre et de reprendre une formation, même à 60 ans.»
Nataliya PrestonRussie MOOC suivi: Introduction à la programmation orientée objet (en Java)«Je travaille pour une start-up active dans le domaine du Computer Vision et voudrais être plus utile pour mes collègues. Suivre ce MOOC me permet de compléter mes acquis et de me former au travail de programmatrice.»
Daryl LeeEtats-Unis MOOC suivi: Initiation à la programmation (en Java) «Je suis professeur à l’Université du Nouveau-Mexique et étudie le français depuis deux ans. Suivre ce MOOC me permet de pratiquer, lire et écrire en français, tout en assimilant de nouvelles connaissances.»
Mohamed Akbour Maroc MOOC suivi: Initiation à la programmation (en C++)«J’ai 51 ans, je suis professeur de physique-chimie dans un collège de la ville d’Agadir au sud du Maroc. J’aimerais continuer mes études pour obtenir un Master en physique et ce MOOC m’aide à m’y préparer.»
Asie du Sud-Est8’206
Océan Indien1’423
Afrique du Sud1’326
Afrique centrale471
Afrique de l’Ouest5’990
Antilles2’023
Europe du Nord9’744
Europe de l’Ouest72’986
Asie du Nord13’003
Asie du Sud-Ouest11’048
Asie du Sud37’523
Asie de l’Est22’080
Asie centrale665
Europe de l’Est17’425
Europe centrale19’358
Europe du Sud-Est11’653
Afrique du Nord16’709
Afrique de l’Est575
Amérique du Sud20’844
Amérique centrale5’789
Europe du Sud-Ouest13’057
Europe du Sud5’469
38
Alumnist Sommaire
éDiteurEPFL Alumni
Rolex Learning CenterStation 20
1015 LausanneSuisse
T. 021 693 24 91www.epflalumni.ch
réALiSAtioN éDitoriALe et grAPHiqueLargeNetwork
6, rue Abraham-Gevray1201 Genève
SuisseT. 022 919 19 19
reSPoNSABLeS De LA PuBLicAtioNGabriel Sigrist
et Pierre Grosjean
DirectioN De ProjetAlexandre Bisenz
pour l’EPFL Alumni
Séverine Géroudet pour LargeNetwork
Alumnist est distribué en même temps que Technologist, magazine européen de la science, publié par EuroTech Universities, dont l’EPFL
fait partie.
De nombreux événements s’ajoutent à cette liste au fur et à mesure. Pour savoir ce qu’il se passe près de chez vous, consultez notre site www.epflalumni.ch, le groupe EPFL Alumni sur LinkedIn et assurez-vous que nous possédions une adresse e-mail correcte pour vous.
IMPRESSUMALUMNIST
N E W Y O R K
Comme chaque année, l’antenne East Coast de l’EPFL Alumni, dirigée
par Allan Estivalet (GC’08), sera présente le 1er août au Swiss National
Day, la fête nationale suisse, orga-nisée par the Swiss Society of New York. Nos diplômés profiteront de
cette journée pour faire la promotion de l’EPFL sur un stand aux couleurs
de l’EPFL et de l’EPFL Alumni.
J A R D I N T R O P I C A L
L’antenne Suisse orientale de l’EPFL Alumni invite ses membres le 29 août à la visite de la Maison tropicale de Frutigen (Tropenhaus). Les visiteurs y découvriront une oasis de plantes
et d’épices tropicales, un élevage d’esturgeons avec production de caviar et une exposition au cœur
d’un paysage de prairies préalpines.
I N V E S T I S S E M E N T
Une soirée investissement, orga-nisée conjointement avec le BAS,
se tiendra le 16 septembre au Rolex Learning Center. Différentes start-up viendront se présenter à un parterre d’investisseurs Alumni de l’EPFL ou
membres du BAS.
a o t s e p t e m b r e
M A G I S T R A L E
La Magistrale aura lieu le samedi 3 octobre 2015 à l’EPFL. La cérémonie se tiendra au SwissTech Convention Center et sera suivie par les remises
des masters dans les facultés.
N E U C H Â T E L
Le 20 octobre, les membres de l’EPFL Alumni BE-FR-NE-JU se retrouveront
à Neuchâtel pour une rencontre informelle qui leur permettra de faire connaissance avec les autres diplô-
més de l’EPFL dans la région.
V I S I T E D E L A B O R A T O I R E
L'EPFL Alumni invite ses membres contributeurs à la visite du labo-ratoire de physique de la matière complexe dirigé par le professeur
Laszlo Forro. Les détails de la visite seront bientôt disponibles sur le site
de l'EPFL Alumni
P A R I S
Les diplômés de l’EPFL présents à Paris le 22 octobre auront l’occasion
de suivre la conférence de Jean-Pierre Ploué, directeur du design
chez PSA, organisée par le MIT Club de France.
F E S T I V A L D E S C I E N C E S
Un festival de sciences aura lieu le 21 novembre 2015 à l'EPFL. Réservez la date et consultez le site de l'EPFL régulièrement pour vous tenir informés des
activités proposées.
o c t o b r e
n o v e m b r e
A G E N D A2 0 1 5
réDActioNAlexandre BisenzGabrielle Cottier
Séverine GéroudetCamille Guignet
Jan OverneyLaure-Anne Pessina
William Türler
DirectioN grAPHiqueRomain Guerini
MiSe eN PAgeDiana Bogsch
Sébastien FourtouillJennifer FreulerRomain Guerini
couvertureFabrice Merenda
par Vincent Calmel
trADuctioNTechnicis, Paris
iMPriMeurPajo, Estonie
DiStriButioN5’200 exemplaires
Alumnist Agenda
WHERE PEOPLEMEET IDEAS
The SwissTech Convention Center offers an ideal interface for researchers and speakers from
around the world. It is the place where bright minds meet to exchange ideas about tomorrow’s
most exciting challenges.www.tstcc.ch
mo
serd
esig
n.ch
STay wITh uS aT www.SThoTel.Ch