Tél. 03 84 82 15 71 Des solutions pour l’emploi publique, le cahier des charges ne prévoit...

Des réponses à votre projetimmobilier- p.14 à p.19

Dossier Habitat

Des solutions pour l’emploi ?

Les Emplois d’Avenir sontdésormais sur les rails. Dimi-tri Bougenot est ainsi le pre-mier jeune à en bénéficierdans la région doloise. Méca-nicien de formation, il asigné, comme les autres des-tinataires de ce dispositif, uncontrat initial d’une duréed’un an.

P.22

Insertion

PointreBlottie au pied des deux Montmirey - p. 8-9

PasteurUne nouvelledynamique autourdu savant - p. 7

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2 / Pays Dolois n°145 - Janvier 2013

Un (rond)-point, c’est tout !Les feux du carrefour des Epenottes seront remplacés par un giratoire d’ici un an. Destravaux qui engendreront d’inévitables perturbations à compter du mois de juin. Maisauparavant, c’est l’avenue de Lattre de Tassigny qui fera l’objet de chantiers entre lemois de février et le mois de juin, avec, notamment, la création de trois nouveauxronds-points le long de l’axe (notre infographie). Les giratoires ont la cote.

c’est autant pour les entreprisesqui seront retenues. Concrètement, c’est du travail pour bonnombre de familles”. L’annonceavait été faite depuis quelquesmois déjà, mais le chantier com

mence à prendre corps : d’où laprésentation aux riverains.

Des itinéraires de délestageL’intersection des Epenottes,entre la D 673 (axe Carrefour dela Côted’Or RochefortsurNenon) et la D 475 (axe Authume Dole), ne sera plus régie par desfeux tricolores, mais par un rondpoint. L’objectif affiché consisterait à fluidifier la circulation sur cequi reste pour beaucoup le“point noir du département”.Comme l’indique Yves Marietta,SousDirecteur des investissements routiers au Conseil généraldu Jura, ces travaux visent à “unemeilleure organisation de l’espace, et à la sécurisation despublics”. Le calendrier prévoittrois phases, avec des alternatsde feu différents qui amènerontparfois à quelques petites élucubrations. Comme de devoir fairedemitour au carrefour de laCôted’Or, pour aller dans lesEpenottes en provenance d’Authume. Fatalement, des itiné

raires de délestage seront mis

en place, notamment à travers

la zone commerciale des Epe

nottes. Des voiries en direction

d’Authume pourraient subir un

surcroît de fréquentation.

“Même si elles ne sont autori

sées qu’aux riverains, cela

semble inévitable” estimait pour

sa part Yves Marietta. D’ici là,

des arrêtés pourraient néan

moins être pris localement

durant la période des travaux.Quant à la question des modesde déplacement doux, soulevée par une riveraine lors de laquestion publique, le cahierdes charges ne prévoit aucunetraversée souterraine, quigarantirait il est vrai une sécurisation optimale. Question decoût, et de calendrier avancentles élus.

Des travaux en surfaceMais de février à juin, c’est unautre chantier qui viendra donner un nouveau visage à l’avenue de Lattre de Tassigny. Cestravaux auront pour but decréer trois nouveaux rondspoints, au niveau des rues de laVerne (devant la Chambre deCommerce et d’Industrie), Melloni et Defois. “Pas d’impact surles réseaux à prévoir, et un accèsaux propriétés particulières etprofessionnelles préservé”,assure le Directeur des servicestechniques de la ville de Dole,Fabrice Tonghini. Là encore,pourtant, des perturbations detrafic seront inévitables, bienque dans une moindre mesure.Reste qu’au final, l’entrée de laville affichera un tout nouveauvisage, et elle en avait bienbesoin !

Jérôme Karasz

Dole - Zone des Epenottes

Les trois nouveaux ronds-points se situeront au niveau des rues de la Verne, Melloni et Defois. Sans oublier bien sûr, le rond-point des Epenottes, dont la livraison est prévue pour la fin d’année 2013.

Lors de la dernière réunionpublique, qui avait lieu en mairiele 6 décembre, JeanClaudeWambst a voulu évacuer le problème du coût avant toutechose. “Ces 2 millions d’euros,

Un nouveau présidentLa Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (Fnaut) vient d’élireun nouveau président, originaire du Louverot, à la tête de sa section franc-comtoise.Les dossiers ne devraient pasmanquer. Elu à l’unanimité dansle sillage de François Jeannin,JeanClaude Vuillemin assuredepuis le mois de décembre laprésidence régionale de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers de Transports(Fnaut). S’il refuse le terme de“lobby”, il n’en demeure pas

moins qu’au cours des prochains mois, le nouveau président devra prendre son bâtonde pélerin pour convaincre sesinterlocuteurs institutionnelsque sont le Conseil régional deFrancheComté, la Préfecture ouencore la SNCF et ses différentes filiales. En ligne de mire,la défense des Lyria, qui relient

la capitale à la Suisse. “Etnotamment pour le tracé Paris Berne, qui pourrait disparaîtreprochainement faute de rentabilité” dixit JeanClaude Vuillemin.La ligne “pittoresque et historique” du Revermont est également en bonne place de sespriorités. L’association planchesur une demande de classement

au Patrimoine de l’Unesco : “unchantier qui se gère sur 10 ans”.Enfin, les solutions de substitution au Corail Lyon Strasbourgseront passées au crible, notamment pour le bassin lédonien.

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Jura - Transports

Bon pour le passage

Pour lui, peu d’inquiétude àavoir. Ce serait tout lecontraire : “Ces travaux et cesdéviations vont générer du passage dans la Zone des Epenottes. Ce ne peut qu’être bénéfique, d’autant que tout le

monde ne connaît pas l’intégralité de l’offre commerciale”.Viceprésident de l’associationdes Epenottes, JeanMarc Yot,par ailleurs responsable dumagasin Leader, se montre sousun jour très pragmatique.“Après, on sait pertinemmentque le chantier engendrera desnuisances, mais nous ne pouvions que nous réjouir de laconstruction de ce rondpoint.Certaines personnes évitaientcarrément l’intersection : rienque dans notre personnel, nousavons des personnes qui font undétour exprès”. Quant auxdélais, là aussi nulle inquiétude :“que ça empiète ou non sur Noël2013, cela ne changera pas fondamentalement les choses”.

Jean-Marc Yot, commerçantdans la zone des Epenottes.

Peur sur le transitLa nouvelle l’a visiblementinquiété, même s’il assuren’avoir pas été mis au couranten amont : “Notre clientèle provient essentiellement dupassage généré sur l’axe, à destination des Epenottes, d’Authume ou du carrefour de laCôted’Or”, explique FranckLetourneau, boulanger avenuede Lattre de Tassigny depuis25 ans désormais. Le commerçant estime à 300 ou 400 lenombre de personnes qui franchissent chaque jour le seuil desa boulangerie. “Espérons quecela n’aura pas trop d’impactsur notre chiffre d’affaires.J’emploie 4 salariés, et je nepense pas être le seul dans cecaslà, mais disons que cela

représente tout de même unemasse salariale importante ànotre échelle”. Il compte sur lafidélité de ses clients et sur unaccès à son commerce préservé au maximum.

Franck Letourneau, boulanger,avenue de Lattre

L’opération visait à encourager, à travers une enveloppe globale de 5 000 euros, les initiatives originalesen matière de tourisme. A la veille de Noël, les 4 lauréats retenus par le Grand Dole, suite à l’appel àprojets, lancé courant 2012, se sont vus remettre leur prix : la Maison du miel, créée cet été par Frédéric Perchat, à VillettelesDole, se taille ainsi la part du lion avec 2 000 euros. “Il s’agit d’un apiculteur quia réorganisé son espace pour accueillir le public. Nous sommes exactement dans le genre de démarcheque nous souhaitons soutenir”, explique le chargé de mission tourisme au Grand Dole, Stéphane Triboulet. La compagnie Alter ego, pour sa théâtralisation de la visite des cités Solvay de Tavaux et Damparis,le projet Libellule du Kayak Club de Dole, pour sa randonnée en… kayak, jalonnée de panneaux pédagogiques, et le labyrinthe de maïs à Foucherans, complètent ce premier palmarès. Le concours sera reconduit en 2013 et l’appel à projet est d’ores et déjà lancé.

UN SURSAUT D’ORIGINALITÉ POUR LE TOURISME

Les quatre lauréats ont été reçus à la Maison du Miel à Villette-les-Dole

Jean-Claude Vuillemin.

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portes ouvertesDes

sur le monde !� Publ i rédac t ionne l

Son identité ? Indéniablement, la proximité. C’estparce que Passion du Monde a su rendre accessible le monde entier à partir de Dole qu’aujourd’huil’agence est devenue une référence majeure dutourisme jurassien. “Nous sommes d’ailleurs lesseuls à proposer l’intégralité de l’offre à partir desplateformes aéroportuaires de Dole et de Dijon”,indique France, la responsable de Passion duMonde.Entre autres destinations, Héraklion, Majorque,Barcelone, Porto, Londres, ainsi que Marrakech etCasablanca. Sans oublier Tunis et Djerba, qui

constitueront des valeurs sûres en 2013, au départde l’aéroport du Jura, parmi l’éventail de nouvelleslignes. Quant au tarmac de Dijon, il proposera desvols pour chaque grande région de l’Europe, à ceciprès que les liaisons seront plus ponctuelles.

Tout le contraire d’internet !“A l’agence, nous essayons de faire tout le contraired’internet”. France, de Passion du Monde, prend lecontrepied du numérique et mise sur le conseil etla connaissance des destinations comme sur despartenaires. Pas de risque de mauvaises surprises,

donc : “Nous adaptons les budgets, dans une transparence totale par rapport aux prestations. Larecherche du qualitéprix est primordiale pour nosclients”.Très actif sur le marché des voyages en groupe etpour les voyages de Noces, Passion du Mondebouscule les lignes tout en restant à l’écoute de sesclients. France, Marlène et Audrey portent, paraîtil,le soleil dans leurs sourires : la plus belle des invitations au voyage.

Passion du Monde s’offre le champ de tous les possibles à partir des plateformes aéroportuaires de Doleet de Dijon. Tout le catalogue lors des Portes Ouvertes du 25 janvier.

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LA GRANDE ÉVASIONPassion du Monde porte décidément bien son nom. L’agence proposeainsi des destinations de rêves pour des séjours inoubliables. L’espacede deux semaines, un véritable “Rendezvous en terre inconnue” hautde gamme, pour se laisser séduire par les merveilles offertes auxautres continents. Rien qu’en 2013, il sera permis de découvrir lescharmes du Costa Rica, les cirques de la Réunion et les plages de Maurice, les parfums du Vietnam et les vestiges du Cambodge, les canyonsarides des USA comme les paysages birmans. Dépaysement assuré !

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Anthony Lang met la gommeMécanicien dans la gendarmerie, Anthony Lang est, une fois enfilé son costume civil,pilote de course. Pour sa première grande expérience, il aura réussi à coiffer au poteauprès de 750 concurrents. Il veut à présent transformer l’essai.

Le jeune homme a su se donnerles moyens de ses ambitions.Mécanicien dans la gendarmerie, Anthony Lang n’en est pasmoins passionné depuis tou

jours par le sport automobile :on pourrait même dire qu’il esttombé dans la marmite lorsqu’ilétait petit, puisque sa famillevivait à 500 mètres du circuit de

Magnycours. Il vient récemmentde se hisser à la 3e place de laJcup Academy, sur près de750 inscrits, pour sa premièregrande expérience du circuit. Lacompétition, initiée par unegrande enseigne spécialisée,permettait à tous les concurrents de disposer de la mêmevoiture, pour une participationde… 10 euros d’assurance ! Uneaubaine pour des jeunes pilotesaux dents longues, en quêted’asphalte pour faire leurspreuves.

6 000 euros par week-end“Se glisser dans un baquet pourla première fois, ça crée des sensations”, confie Anthony Lang,qui s’apprête aujourd’hui à

Dole - Mécanique passion

Anthony Lang (à droite) sur le circuit d’Abbeville (80).

transformer l’essai en s’inscrivant au Trophée TourismeEndurance. “Il y a cinq manchesau calendrier, on va essayer d’enfaire un maximum avec mesdeux coéquipiers, que j’ai rencontrés lors de la Jcup”. Pourcela, il leur faudra réunir unbudget conséquent. “En gros,6 000 euros par weekend decompétition”, estime le pilote !Les statuts de son associationsportive viennent d’être déposés : il lui faudra maintenant,inévitablement, prendre sonbâton de pélerin pour dénicherde généreux sponsors. Aprèscette première saison, AnthonyLang esquisse déjà la suite deson parcours sur circuit. Etcaresse déjà l’idée de concourirsur Midget avec dans les annéesà venir des véhicules particulièrement légers mais très puissants, idéalement taillés pour lesmordus d’adrénaline.

J.K.

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CHANTIERÉCHO-CITOYENL’association Jura NatureEnvironnement organise unchantier éco-volontaire, lesamedi 12 janvier à Choisey.Les inscrits auront du painsur la planche avec l’entre-tien de la végétation, laplantation d’arbustes etl’enlèvement de déchets surune zone naturelle choisiepar l’association. Le chantier,qui durera de 9 h 30 à 16 h,est ouvert à tous et gratui-tement. La sortie prévoitégalement de s’attarder surla découverte des espècesprésentes sur le site. Jura Nature Environnement,Vincent Dams au 03 84 47 24 11ou sur [email protected] Environnement, MarionFury au 03 84 82 21 98 ou [email protected]

GrDF met la main à la poche pour le CCASL’épicerie solidaire permet aux bénéficiaires des minima sociaux de faire leurs courses, comme n’importe quel autre ménage. A ceci près qu’ici, lesprix se situent le plus souvent aux alentours de 10 % du prix de vente généralement constaté dans les grandes et moyennes surfaces tradition-nelles. A la veille de Noël, la Ville, à travers son Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) qui gère le lieu, a signé une convention de partenariatavec l’entreprise GrDF : en jeu, l’octroi d’une subvention de 3 000 euros.

situent le plus souvent aux alentours de 10 % du prix de ventegénéralement constaté dans lesgrandes et moyennes surfaces.Sur les étals, les étiquettes nedépassent la somme d’un euroque pour de très rares exceptions, comme les couches pourbébé. Pour le reste, céréales,produits en sauce et condimentsavoisinent les 20 ou 30 centimes. “Ici, seules les personnesqui nous sont envoyées par une

assistante sociale, qui aura préalablement analysé la situation etestimé les besoins les plusurgents, peuvent accéder auxrayonnages”, explique la directrice du CCAS. Des conditionsd’accès encadrées, avant depouvoir franchir le seuil desdeux pièces qui constituentl’épicerie.

Une quinzaine d’équivalentsen Franche-Comté“Nous avons souhaité installercette épicerie dans des locauxagréables. C’est une question dedignité. En plus, les clients croisent des adhérents d’autresassociations dont le siège est ici,cela favorise les échanges”, dixitle maire de Dole JeanClaudeWambst. Des locaux agréablesen effet, dont les autres associations caritatives ne bénéficientpas toujours d’ailleurs.L’initiative, qui ne comptequ’une petite quinzaine d’équivalents en FrancheComté, vientpar ailleurs de recevoir le soutien de GrDF. A priori, difficiled’y lire une cohérence, entrel’épicerie solidaire et le géant del’énergie. Sauf à considérer les

Les prix affichés pourraient fairecroire à une dînette. Mais ici,faire ses courses alimentairesn’a rien d’un jeu, bien aucontraire. A l’Epicerie Solidaire,gérée par le Centre Communald’Action Sociale (CCAS) de Dole,les clients sont tous bénéficiaires de minima sociaux et doivent faire face à des situationsprécaires à plus ou moins longterme. Dans ces conditions, senourrir n’a donc rien d’un amu

sement, pour ces nombreusesfamilles, souvent monoparentales aujourd’hui.

Des clients à part entièreDans le local situé avenue Aristide Briand, elles peuvent ainsiremplir leur frigo en passant à lacaisse : ce geste, même symbolique, permet aux clients d’êtredes consommateurs à partentière en passant à la caisse. Aceci près que les prix affichés se

Dole - Epicerie solidaire

œuvres et les missions sociales,du fournisseur historique de gazet en l’occurrence, de la branchechargée de ses réseaux.La société vient ainsi de fairedon de la somme de 3 000 eurosà la structure gérée par le CCAS,à travers une convention de partenariat signée avec la Ville à laveille des fêtes de Noël. Un jolicadeau qui, pour reprendrel’image christique, multiplie lespains ! “Cette somme de 3 000euros équivaut à 15 000 eurosen nourriture dans les paniers denos clients”, souligne la directrice du CCAS. Les denrées vendues à l’épiceriesolidaire sont achetées auprèsde la Banque Alimentaire. Cesystème permet souvent de“remettre à flot” un certainnombre de foyers qui doiventfaire face à un accident de la vie,de façon ponctuelle.

Contact : 03 84 72 96 96Epicerie ouverte le mardi de 13 h 30à 16 h 30 le mardi et le jeudi, au 1 avenue Briand à Dole.Attention, seules les personnesenvoyées par une AssistanteSociale peuvent y accéder.

La signature a eu lieu dans les locaux de l’épicerie solidaire, pour une somme de 3 000 euros.

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Les fêtes s’éloignent déjà dans le rétroviseur, maisles kilos accumulés sont à l’avenant. En ce débutd’année, les bonnes résolutions passent souventpar un regain d’attention porté à son capital santé,mais il n’est pas toujours facile de trouver le bonpartenaire pour “parvenir à ses faims”. Pour cela,Natur’House, ne propose pas seulement un coaching en matière de régime alimentaire : “Nousdéveloppons un concept qui nous est propre, etqui consiste à accompagner les personnes à travers une trame alimentaire personnalisée”,explique le gérant de Natur’House, Vincent Chicanne. “Chez nous, les gens repartent avec des kilos

Le centre Natur’House de Dole est dirigée parElodie Pinguet. Diplômée d’un BTS diététiqueobtenu à l’IPAC d’Annecy, elle a notammentexercé en milieu hospitalier dans des servicescardiologie, endocrinologie et oncologie. Véritable passionnée, elle accorde une très grandeimportance à l’aspect curatif et préventif de sonmétier, face aux défis liés aux nouvelles pathologies liées à l’alimentation. Elodie Pinguetaccorde un soin tout particulier aux relationsd’échanges et de confiance.

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en moins, certes, mais aussi et surtout avec unevéritable connaissance de leurs besoins en alimentation, qu’ils garderont pour le reste de leur vie”.Les solutions apportées par Natur’House s’effectuent donc en trois temps : le choix du complément alimentaire à base de plantes, la mise enœuvre d’une trame nutritionnelle équilibrée, et lesuivi diététique. Quant aux menus, ils reposentessentiellement sur le principe, aussi simple qu’efficace, de la saisonnalité. “La nature est bien organisée. Et les légumes de saison compensent naturellement les carences de notre environnement.Pourquoi aller plus loin ?”, estime Vincent Chicanne.

Se faire plaisir pour maigrirLe premier trimestre 2013, chez Natur’House,sera dédié à la purification de l’organisme. Avecun travail tout particulier sur le foie, et les fonctions hépatiques en général, ainsi que sur le pancréas. Des organes essentiels qui représentent unvéritable réservoir d’énergie. Autre facteur d’importance, la notion de plaisir gustatif : “C’est primordial, si l’on veut se sentir bien durablement etmaigrir”, dixit Vincent Chicanne.

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La rue Odette deChampdivers à ChampdiversChaque village entretient le souvenir de l’un ou de plusieurs de ses personnages célèbres.Au début du 15e siè cle, une jeune fille du comté était placée au service du roi de FranceCharles VI. Elle se prénommait Odette et elle venait de la terre de Champdivers. De là àl’appeler Odette de Champdivers, il n’y eut qu’un pas…

Au cours de l’histoire de France, leshistoriens ont souvent mis à l’honneur des favorites de rois. Odette deChampdivers fut certainement l’unedes premières, mais étant au servicedu roi Charles VI atteint de folie, on laconsidéra beaucoup plus comme unegardemalade. Odinette Odotte (nomse transformant plus tard enOudotte) était la fille d’un éleveur dechevaux. Elle serait née à Molay vers1387. Avant l’an 1700, Molay etChampdivers ne formaient qu’uneseule paroisse et la noble famille deChampdivers possédait une chapelledans l’église. C’est pourquoi plusieursde ses membres, parmi lesquels Jeande Champdivers et son épouseJéhanne, y sont inhumés. Fournissantles chevaux à la famille seigneurialede Champdivers, ellemême trèsproche du duc de Bourgogne, Odottese retrouva maître des écuries duduché, puis, maître des écuriesroyales à Paris en 1404.

Charles VI : Une jeune Franc-comtoise comme dame de compagnie…Des circonstances vraiment particulières ont amené la jeune Odinetteauprès du roi de France atteint defolie. Curieusement, c’est la reine deFrance Isabeau de Bavière qui la mitdans les bras de son époux devenubrutal. Seule la jeune et belle Franccomtoise parvenait à calmer saMajesté. On l’appela Odette et,venant de la terre de Champdivers, lajeune fille se retrouva baptisée dunom de la famille seigneuriale de celieu. Quoi qu’il en soit, elle ne déplutpas au monarque qui, régulièrement,savait retrouver sa lucidité entre deuxcrises souvent avortées, grâce auxcharmes de la jeune femme. Une filleMarguerite naquit en 1407. Elle futreconnue sous le nom de Margueritede Valois. Odette eut donc tôt fait deprendre la place de la reine dans lecœur du roi. Il faut dire que celleci netarda pas à profiter de sa liberté…

avec son beaufrère ! Cette longuehistoire est racontée dans le livre deJacques Tétu “Odette de Champdivers folle d’un roi fou”… Elle demeura17 années au chevet du malade quimourut en 1422. Elle revint alors àSaintJeandeLosne, puis à Dijonavant de mourir dans le Dauphiné en1425.Le 18 décembre 1985, lorsque lamunicipalité de Champdivers décidade donner le nom “Odette de Champdivers” à la rue prolongeant celle duchâteau, les riverains protestèrent.Une pétition circula, certains allantmême jusqu’à refuser d’habiter unerue portant le nom d’une fille dont ona retenu que sa légèreté. 27 annéesplus tard, en la connaissant mieux, laplupart ont changé d’avis. Odette deChampdivers était une grande Dame.Elle n’a pas délivré la France desAnglais comme Jeanne d’Arc, maiselle y a contribué. Finalement, c’estpeutêtre dommage qu’elle ne soitpas née à Champdivers…

U N L I E U , U N N O M …

Ci-dessus. La rue Odette de Champdivers prolongela rue du château. A gauche. Sculpture de VictorHuguenin au musée des Beaux Arts de Dole.Charles VI dans les bras d’Odette de Champdivers.

La Route des Villages

ChaussinLotoSamedi 26 Janvier 2013Animé par Brigitte début desjeux à 20h vente des cartes àpartir de 18h bons d’achatsde 20 à 500 euros

CrisseyRepas-concertDimanche 20 Janvier 2013Le foyer rural de Crissey orga-nise un repas concert à 12 Havec les Marchands de bon-heur (chansons de Mou-loudji, Bourvil, Montand, Fer-rat, Compagnons de laChanson…, et d’artistesactuels). 20 €. Paiement àl’inscription 03.84.82.03.86

Dole“Entr’Acte”, l’aide aux aidantsDu 8 Janvier au 8 DécembreDe 14 h à 16h au 112 rue RenéDescartes. Thème : “Organi-ser la vie avec la maladied’Alzheimer”. Ces temps sontdestinés à toutes les per-sonnes qui accompagnentau quotidien leur prochesouffrant de la maladie d’Alz-heimer ou de troubles appa-rentés. Autour d’un café,2 professionnels animent cestemps d’échange. Inscriptionauprès d’Agnès Clairotte au03.84.70.11.91 ou 06.22.13.01.98.Une participation symbo-lique de 2 € est demandée àchacun.

Petit-NoirLotoSamedi 26 Janvier 2013Organisé par l’’APE de Chaus-sin et animé par Brigitte.Ventes des cartes à partir de18h. Début des jeux à 20h.Bons d’achats de 20 à 500 €

Saint-AubinLotoVendredi 1er Février 2013Organisé par le club de foot-ball Début des jeux 20h, denombreux bons d’achat de20 à 400 € animé par Régine

Villette-les-DoleLotoMercredi 23 Janvier 2013Animé par Brigitte. 3000euros de lots en bons d’achat.Ouverture des portes à 12h.Début des jeux à 14h. Sallepolyvalente. Tél. 03 84 79 11 51

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Des scientifiques à l’école de Pasteur

Tout l’exercice consistait à nepas verser dans le Mémorial,

dans la réunion d’anciens combattants. Mais il était bel et bien

question de se situer dans l’actualité, le modernisme, les pro

longements de l’œuvre de Pasteur, qui a fait la renommée deDole et d’Arbois. Le père du vaccin contre la rage fait toujourspreuve d’un modernisme saisissant : c’est ce qu’a rappelé, dansson propos liminaire, le président de la Société des Amis dePasteur, Alain Marchal.Concrètement, les villes de Doleet d’Arbois ont réussi à agrégerles forces vives autour de leurprojet : le Conseil général, laprestigieuse Académie desSciences, les Universités deBourgogne et de FrancheComté, ainsi que le Conseilrégional, qui devrait bientôtgrossir les rangs des partenaires.La création d’un poste à tempsplein pour animer des cycles deformation des professeurs, enplus des élèves, est acquise.C’était précisément l’élémenthumain qui manquait au développement du projet. “Pasteurest un facteur d’attraction indé

Dole et Arbois - Les cités de Pasteur autour d’une nouvelle dynamique

Alain Marchal, président de la Société des Amis de Louis Pasteur.

niable pour notre territoire”,expliquait lors de la cérémonied’anniversaire JeanClaudeWambst, le maire de Dole. Deson côté, son homologue d’Arbois, Bernard Amiens, rappelaitcombien il était “important dedonner toute sa dimension àPasteur, c’estàdire, la meil leure. Il en va de répercussionstouristiques, économiques, etpédagogiques, qui dépassentles seules frontières du Jura”.Banco, dans la cohorte de personnalités présentes pour évoquer les projets liés à Pasteur,Eric Postaire, conseiller auprèsdes Membres Perpétuels del’Académie des Sciences, aquant à lui mis en lumière lesoutien de son illustre Académie, qui labellise d’ailleurs laMaison de Pasteur à Arbois.“C’est le sens du label Terre dePasteur, au singulier, qui donnetoute sa dimension universelleaux avancées obtenues parcelui que nous célébrons”. Pourrappel, il n’était pas du toutacquis, il y a quelques annéesencore, que les cités concernées s’engagent fortementdans cette démarche de valori

sation du patrimoine scientifique. Aujourd’hui, les collectivités semblent avoir pris unnouveau virage stratégique. Surla “Terre de Pasteur”, le savant,chantre de la stérilisation,s’avère toujours aussi fertile.CQFD ! Jérôme Karasz

Le Musée Pasteur de DOLE estouvert tous les jours d’avril àoctobre. Samedis et dimanchesaprès-midi de novembre à mars.Sur réservation, le musée estouvert toute l’année, pour lesgroupes de 10 personnes auminimum.Du 1er avril au 31 octobre : du lundi au samedi, 10 h-12 h et14 h-18 h, dimanche et joursfériés : 14 h-18 h.Du 1er juillet au 31 août : du lundiau samedi, 10 h-18 h, dimancheet jours fériés, 14 h-18 h.Du 2 novembre au 31 marssamedi et dimanche : 14 h-18 hTarif : 5 euros.

Maison Pasteur d’ARBOIS, visites guidées exclusivementDu 1er avril au 15 octobre : tousles jours. Du 1er avril au 31 maiet du 1er au 15 octobre 9 h 45-10 h 45 et 14 h-15 h-16 h-17 h.Du 1er juin au 30 septembre9 h 45-10 h 45-11 h 45 et de 14 h à 18 h.

La commémoration de son 190e anniversaire avait lieu le 27 décembre à Dole. Pour l’oc-casion, les différents partenaires engagés dans la défense de l’œuvre de Louis Pasteuront scellé un accord débouchant sur le développement de l’enseignement du savant.Des élèves et des professeurs viendront de toute la France.

“2013 : profitons-en, c'est à Dole que cela se passe !”C’est ainsi que M. JeanClaude Wambst,maire de Dole, introduisit ses vœux auxDoloises et Dolois ce samedi 5 janvier à La Commanderie. “2013 sera une annéecharnière pour les grands projetsstructurants que nous conduisons ou qui seprofilent. Certains se termineront, d’autress’engageront… L’indispensable etimportante rénovation du quartier des Mesnils Pasteur, initiée par monprédécesseur […] arrivera à son terme. Sur le port, le tracé de l’eurovéloroute et l’originale implantation du nouvel officede tourisme sur l’eau ne laisseront pasindifférents. D’autres projets, comme lacouverture de l’Aquaparc, l’aménagementdes berges du Doubs sur la rive gauche du Doubs, le rondpoint tant attendu des Epenottes, l’avenue du Maréchal Juin,un crématorium au cimetière nord, lasécurisation et l’embellissement du quartierde la gare s’engageront. […]Les Dolois profitent d’une belle diversitéculturelle […]. Les salles remplies enattestent. Les touristes apprécient lesnouveaux aménagements (les bains, le circuit du chat perché… et demain la nouvelle dynamique Pasteur).Une ville qui change, une ville qui avance,une ville qui rayonne…”. Les Dolois sontinvités à solliciter familles et amis à venir« vivre » Dole. “Il y a ici tant de bonsmoments à partager ! Je sais pouvoircompter sur l’enthousiasme des Dolois quiseront ainsi les premiers ambassadeurs deleur ville.”

Vidéo sur notre page facebook.

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Blotti au pied des deux Montmirey, Pointre a une origine trèsancienne. Des Gaulois onthabité en ce lieu, témoins lesvestiges d’anciennes habitationsretrouvées au fond de maresasséchées. La mise au jour auXIXe siècle d’un trésor composéde plus de 900 médailles celtiques ayant un cheval au reversconfirme la présence de populations bien avant la conquêteromaine. C’est d’ailleurs en celieu de découverte qu’un templeconsacré à Briso, déesse dusommeil à l’époque gauloise,semble avoir existé. De cettedivinité, la Brisotte qui baigne leterritoire a tiré son nom.

Une histoire liée à celle de MontmireyAppelée Pointre les Bois autrefois, cette commune fut vraisemblablement entourée deforêts durant très longtemps. Le

défrichage ayant fait son œuvre,Pointre a fini par supprimercette caractéristique sylvestre.Une voie romaine reliant SaintJeandeLosne Auxonne passaità Pointre et continuait versPesmes. Une autre se dirigeaitvers Gray par Balançon. AuMoyen Âge, le village dépendaiten toute justice de la prévôté deMontmireyleChâteau où résidait la famille seigneuriale. AuXIe siè cle, Guillaume de Mymy re,était seigneur de cette grandeprévôté qui regroupait toutesles communes voisines entrel’Ognon et la Brisotte. Malgrécela, Pointre posséda un château fort sur son territoire. Ils’élevait au lieudit “la Forteresse” encore appelé “le Four deCronges”. Complètement détruiten 1336 alors que les baronscomtois se rebellaient régulièrement contre le comte de Bourgogne Eudes IV, il ne fut jamais

reconstruit. Le village deCronges autour de cette forteresse fut lui aussi anéanti. Desdébris de tuiles, de briques et dematériaux divers sont encorevisibles.

Une église très ancienneL’église de Pointre est l’une desplus anciennes du diocèse deFrancheComté. Jusqu’en 1700,elle était le centre d’uneparoisse dont dépendaientMontmireyleChâteau et MontmireylaVille. Au Moyen Âge,les villages de Moissey et Bransy étaient rattachés. En 1336, lebourg, l’église et la cure furentcomplètement détruits par lesflammes. Seul le chœur del’église avait été épargné. Unenouvelle église fut reconstruiteau début du XVIIe siècle. Dédiéeà saint Didier, sa situation nettement surélevée lui permet dedominer le village. Aujourd’hui,

elle dépend de la paroisse deNotreDame du mont Guérinayant pour saint patron NotreDame des Sept Douleurs. Lesanciens paroissiens ont encoreen mémoire l’enterrement del’abbé Girod décédé en 1964.Mgr Flusin, évêque de SaintClaude et quelque 150 prêtresl’accompagnèrent à sa dernièredemeure dans le petit cimetièredu village. De 1965 à 1994,Pointre abritera l’abbé MichelBernard, curé de plusieurs villages qui fit même un mandatde conseiller municipal dans lacommune. L’abbé Jolyclerc luisuccéda durant deux ans.

La garde meurt et ne se rend pasLa plupart des individus ont leuridole. A Pointre, l’idole des habitants est un grand militairedevenu baron puis comte. C’estainsi que ClaudeEtienne Michelest resté dans les cœurs mêmesi, dans le village, le patronymea disparu. Ce fils de chirurgienqui, âgé de 19 ans, intégra le38e bataillon de volontaires le1er octobre 1791, réussissait l’exploit d’être nommé sergentmajor le 15 du même mois et degravir les échelons, devenantcapitaine en octobre 1792, uneannée seulement après sonengagement. Pointre avait doncdonné naissance à un génie… Sacarrière ne s’arrêta certes pas làpuisqu’il était chef de bataillonle 1er octobre 1795. Engagé dansdiverses batailles, sa bravouredevait se traduire par de gravesblessures, mais ce grand militaire repartait toujours à l’assaut, dévoué qu’il fut à l’empereur Napoléon. Iéna, Eylau,Friedland, Burgos, Wagram…sont des batailles mémorablesoù il se distingua. Le 16 no vembre 1807, l’empereur lui

donna la croix d’officier de laLégion d’Honneur et le titre debaron de l’Empire. Nommégénéral de brigade le 24 juin1811, il fit les campagnes de1812, 1813 et 1814 en Russie,en Saxe et en France. En 1813,Bonaparte le décora de la croixde commandeur de la Légiond’Honneur, de la Couronne deFer, et le nomma, le 20 no vem bre, général de division. LouisXVIII le fit chevalier de SaintLouis le 20 août 1814, et colonelen second des chasseurs de laGarde royale. A son retour del’île d’Elbe, Napoléon lui attribuale titre de comte de l’Empire etl’employa à l’armée du Nordcomme commandant d’une division de la vieille Garde. A Waterloo, le général courageux étaitmortellement blessé, mais avantde s’écrouler, il lança à sesennemis “La garde meurt et nese rend pas”, expression devenue populaire lorsqu’on ne veutpas s’avouer vaincu. Son corpsne fut pas retrouvé et il dortavec ses compagnons d’armesdans la grande tombe du montSaintJean. Napoléon offrait unepension de 6000 F à HuguetteMaret, sa veuve éplorée. A la

suite de maintes démarches deses fils, le comte Michel, lieutenant de voltigeurs au 45e deligne et le baron Michel, auditeur au Conseil d’État, le nom deleur père finit par être inscrit surle côté Nord de l’arc detriomphe à Paris, initié parNapoléon en 1806 et inauguréseulement en 1836. A Pointre, larue principale porte son nom etune plaque sur le mur de la mairie inaugurée le 14 septembre1969 par Jacques Duhamel,alors ministre de l’agriculture,rappelle sa mémoire. Son nomavait été donné à la caserne du60e Régiment d’Infanterie àLonsleSaunier remontant à1843, remplacée par l’hôtel dudépartement du Jura en 1994.

Laetitia Bouthors : “La médiation animale est un atout”Si le cheval et le poney ont toujours été les amis de l’homme,ils peuvent aussi rendre degrands services aux enfants,notamment ceux ayant destroubles du comportement. Laetitia Bouthors vient de créer unInstitut de Médiation Animale(IMA à la loge). Selon sa taille,l’enfant, est mis au contact d’unponey ou d’un cheval, animauxdressés pour la circonstance.Une réelle confiance s’instaureaussitôt. La petite taille duponey rassure. “Au contact de

PERSONNALITÉS LIÉES À LA COMMUNE • JOSEPH ETIENNE MICHEL (1770 - 1843) : Né à Pointre, il

fut souspréfet de Dole de 1811 à 1815 avant d’être destitué. Il exerça une influence modératrice au moment

des réquisitions de guerre. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages manuscrits. • CLAUDE ETIENNE MICHEL

(1772 – 1815) : Né à Pointre, ce frère du précédent s’engagea dès 1791 dans le 38e bataillon de Volontaires

du Jura. Il fit alors une brillante carrière militaire, devenant général de brigade en juin 1811, puis général

de division en novembre 1813. Il a été fait baron d’Empire en mai 1808, puis comte en mars 1814.

Après avoir participé à de nombreuses batailles, il fut mortellement touché à Waterloo le 18 juin 1815. •

ANTOINE MICHEL (1772 - ) : Né à Pointre, il suivit le chemin de son cousin ClaudeEtienne, s’engageant

en 1791 dans le 6e bataillon du Jura. Il deviendra officier après avoir effectué plusieurs campagnes au cours

desquelles il se distingua par son courage exceptionnel. • CHANTAL SAGET (1945 - ) : Native de Rochefort

surNenon, Chantal Saget habite la commune depuis son mariage. Agricultrice, elle fut présidente de la

Chambre d’Agriculture du Jura de 2001 à 2007. Elle est chevalier de la légion d’honneur. • ENFANTS DU PAYS

MORTS POUR LA FRANCE : 5 en 1914/1918 et 1 en 1939/1945

Il est des petits villages qui se meurent. Celui de Pointre était l’un de ceux-là en limitede la Côte-d’Or, mais un sursaut semble se produire actuellement. En effet, la popula-tion tombée à 62 habitants en 1975 est remontée au-delà de la centaine. Près de300 âmes vivaient dans ce bourg au milieu de XIXe siècle qui a vu naître le généralClaude-Etienne Michel, brillant militaire de l’empire dont la mémoire est minutieuse-ment conservée.

A Pointre, les ancêtres étaient des Gaulois…


Henri Saget “Je collectionne les bouteilles”Retraité de l’agriculture, Henri Saget a toujours vécu à Pointreet aujourd’hui, il s’adonne à ses activités favorites, la chasse etla collection de bouteilles (bières et limonade) issues de bras-series anciennes. Il en possède environ 130 gravées de noms debrasseurs réputés autrefois. Egalement adjoint au maire, il adonc ses journées bien occupées. Si vous le rencontrez dansdes vide-greniers, il cherche des bouteilles. Que les personnesqui en posséderaient ou qui auraient des doubles, n’hésitentpas à le contacter. Il les acceptera même si elles sont vides…

Henri Saget avec une partie de sa collection

A gauche. Le général Claude-

Etienne Michel

Ci-contre. Une plaque souvenir

Ci-dessus. En 1900, les écoliers

animaient le village

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l’animal, l’enfant génère desréactions. Il se responsabilise endécidant de monter ou pas. Destroubles du langage peuvents’améliorer, comme aussid’autres. Le poney aide lesenfants en difficulté à prendreconfiance en eux” explique Laetitia qui a suivi une formation àl’institut français de zoothérapie. Les séances se pratiquenten individuel ou en petit groupe. Renseignements : IMA à la loge,13 bis rue de la liberté à Pointre.Tél. 06 70 85 06 74. mediationa[email protected] Accueil lesjeudis et vendredis (9 h – 12 h et13 h 30 – 18 h 30).

Dans ce village appartenant àl’intercommunalité “NordOuest Jura”, le demeurer est lesouhait des élus. “Nous ne souhaitons pas intégrer le GrandDole” avoue le 1er adjointapprouvé par le maire quiespère que rien ne changera :“Nous devrions franchir le seuilfatidique des 5 000 habitants et

dans ce cas, le problème serarésolu”. En attendant, pourfaire ses courses, il faut serendre à Auxonne, Pesmes ouDole. Un petit clin d’œil auxdoyens Madeleine Maîtrerobert et Jean Lagnien, tous deuxâgés de 91 ans, ce dernierayant été maire durant 11 ans.Ils n’ont pas vu une grande évolution du village ! Même lebaromètre fixé dans une nicheprès de la mairie est toujours

là ! Ils le regardaient déjà lorsqu’ils allaient à l’école…

JT

Pointre (39290)Altitude : De 194 m à 218 mSuperficie : 654 ha dont 320 hade boisPopulation : 110 habitants (lesPointrés)Canton de Montmirey-le-Châ-teauCommunauté de communes :Nord-Ouest Jura

Conseil municipalEmmanuel Saget : maireHenri Saget : 1re adjointLaurent Saget : 2e adjointYvette BessonJacqueline DéchalotteDavid BouthorsMarc JessonFélix Saget

Les derniers maires

1945 – 1947 : André Saget

1947 – 1972 : Xavier Gamet

1972 – 1983 : Jean Lagnien

1983 – 1999 : Jean Maitrerobert

1999 – 2002 : Daniel Revy

2002 - : Emmanuel Saget

Entré au conseil municipal en 1989,Emmanuel Saget fut élu maire en2001. Agriculteur, cet enfant du paysné en 1967 connaît donc bien le vil-lage. “Nous avons dû réactualiser leremembrement en 2010 après le tracéde la ligne LGV qui occupe environ2 500 mètres de notre territoire. Le premier remembrement remontait à1967”. Evidemment, une petite com-mune a des moyens limités aussi, latransformation en cours de l’ancienpresbytère en mairie au rez-de-chaus-sée avec deux logements à l’étagereprésente déjà un gros budget. Il fautdire que la mairie actuelle est uneantiquité ! Constituée d’une seulepièce de quelque 20 m2, elle remonteà 1787 et à l’intérieur, on respireraitpresque encore le temps de la Révolu-tion ! La salle d’école se trouvait àl’étage, mais elle a été fermée en 1965par manque d’élèves. “Nous restionscinq avec Mlle Gavand” raconte Daniel

Regazzi. Avec lui, il y avait ClaudineRegazzi, Michèle Lagnien, FrançoiseGuenaud et Jean-François Lagnien. Ilsont continué à Frasne et il n’y avaitpas de ramassage scolaire. Mais avantd’accéder à la mairie, il faut traverserune pièce de même grandeur domi-née par une grande cheminée et unepierre d’évier est demeurée sous lafenêtre. “Autrefois, il y avait un moulinà farine dans cette chambre et les gensvenaient moudre leur grain” expliqueHenri Saget, sexagénaire qui sait toutde la commune…, ou presque. MêmeJacqueline Déchalotte, nouvelle rési-dente apprend des choses…, finale-ment grâce au Pays Dolois ! Bref, unebelle mairie, ce ne sera pas du luxedans ce village où la dernière épiceried’Adélaïde Poty a fermé à la guerre,juste après le café de Marie Robardet.Il y a bien longtemps aussi que l’onn’entend plus les coups de marteauxdu forgeron Albert Billot. Egalement

maréchal-ferrant, il ferrait les chevauxdes gendarmes de Moissey nousapprend Henri. L’impasse baptisée “dubras de fer” conduit à son ancien ate-lier. Quelques jeunes artisans se sontnéanmoins installés. Ainsi, Patrick Jolydirige une entreprise d’électricité etd’espaces verts, David Tissier fait de laplomberie et du chauffage, SamuelAmiet effectue tous travaux de pein-ture, placo, plomberie et espaces vertset Charles Saget réalise du débrous-saillage et entretient les bords deroutes. Enfin, Didier Bernard crée etproduit des chrysanthèmes. Côtéexploitations agricoles, seuls demeu-rent l’EARL de la Brisotte (polyculture,élevage, viande et lait) et CharlesSaget qui produit du bio (polyculture,élevage et viande). L’ACCA présidé parDavid Chevillard et le Réveil du Pas-quier créé en 2010 et présidé par FélixSaget, sont les deux associations quianiment le village, notamment la

seconde dont le but est de rassemblerles Pointrés et de marquer les diffé-rentes fêtes. Notons aussi le travailréalisé par deux copains Gilles Magrinet Serge Grattard, tous deux membresdu club “les Pétrolettes Jurassiennes”.Ils restaurent de vieilles motos etmobylettes qui retrouvent uneseconde vie.

Emmanuel Saget : “Dix maisons se sont construites ces dernières années”


Laetitia Bouthors et ses chevaux

Gilles Magrin et Serge Grattard avec quelques engins restaurés

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L’Orchestre Victor-Hugo de Besançon-Montbéliard donneraun grand concert duNouvel An à LaCommanderie levendredi 11 janvier.Cette soirée seraplacée sous le signede la virtuosité et de

l’Amérique, avec au programme, la Symphonie duNouveau monde de Dvorák, ou encore l’ouverturecubaine de Gerschwin, le tout emmené par le chefJean-François Verdier. Le Chœur régional de Franche-Comté, interprétera des standards issus du répertoiretraditionnel américain, signées par Aaron Copland.Le vendredi 11 janvier à 20 h 30 à La Commanderie.De 10 à 28 euros. Tél. 03 63 36 70 00

CONCERT DU NOUVEL AN

Après le départ de PhilippeFournier-Montgieux, nommésous-préfet de Pithiviers(Loiret), la sous-préfecture deDole est confiée à Cédric Debons. Ce dernier a prisses fonctions le 31 décembre dernier. Né en 1971 àTalence en Gironde, diplômé en droit et en sciencespolitiques et ancien élève de l’IRA de Nantes, CédricDEBONS est nommé en 2010 directeur de cabinet dupréfet de Mayotte.

UN NOUVEAUSOUS-PRÉFETA DOLE

P O R T R A I T A S S O C I AT I F D U M O I S - L’A ST U S

L’Astus cherche un bon planLe club de tir “Astus Cible” de Foucherans-Damparis a vu ses effectifs grandir de façon signi-ficative au cours de ces deux dernières saisons. Il doit aujourd’hui trouver de nouveauxlocaux et de nouveaux partenaires pour assurer la poursuite de ses activités, face au retraitprogrammé de son soutien historique de Solvay. Les pouvoirs publics suivront-ils ?

Des effectifs à l’étroitOui mais voilà, le club estaujourd’hui victime de son succès. A l’étroit cette année, il saitpar ailleurs qu’il lui faudracompter sans son principal soutien, Solvay, et sans l’assurancede locaux pérennes. “Noussavons qu’il faudra revoir notrefonctionnement. Nous sommesle seul club de tir du nord Jura,nous aurons besoin de créer plusde synergies avec les pouvoirspublics, le Grand Dole, maisaussi la ville de Dole”, estimeGérard Auduger. Ses adhérentssont originaires de 33 communes différentes et affichent

chaque année des résultats plusqu’honorables, avec des participations régulières aux championnats de France.

Les jeunes comme moteurL’une des principales raisons decette excellente santé sportive,réside dans la présence de prèsde 40 % de jeunes. L’Astus Cible asu, avec malice, déjouer les effetsd’une mauvaise image dont peutparfois jouir son sport fétiche.“Nous n’abordons le tir que sousl’angle sportif, et nous sommestrès attachés à une certaine déontologie” (voir notre encadré). Lebureau sait que les jeunes sont à

l’origine de ce coup d’accélérateur dans les effectifs, et l’écolede tir bénéficie d’une très bonneimage. Exemple d’une pratiqueextrêmement ludique, le tir à lacarabine laser : totalement sécurisée, et très facilement trans portable sur site. Reste qu’aujourd’hui, l’Astus Cible doitencourager ses adhérents à s’engager dans l’encadrement desjeunes, afin de répondre à toutesles demandes. En début de saison, certains adolescents étaientmême sur liste d’attente. Quantau projet de complexe à Tavaux,le chantier semble au mieuxretardé, au pire enterré. En attendant, la Ligue de FrancheComtévient de reconnaître la vitalité etle sérieux du club, en lui confiantl’organisation des Départementaux et des Régionaux, au printemps prochain. Jérôme Karasz

www.astus-cible-jura.blogspot.frTél. 06 19 93 08 2

Les jeunes sont présents en nombre, dans cet unique club de tir de la région doloise.

Du point de vue de ses effectifset de ses résultats, l’Astus Ciblede Foucherans – Damparis seporte à merveille. “Noussommes passés de 60 adhérentsà une centaine de membres, enseulement deux ans”, expliquele président de l’Association,Gérard Auduger. Le club, créé ily a une soixantaine d’années surdes terrains appartenant à l’entreprise Solvay, dispose d’unstand de tir pour les carabines àair comprimé sur 10 mètres,ainsi que deux stands en extérieur pour le tir à 25 et50 mètres, homologués par lafédération nationale.

UN CLUB, UNE DÉONTOLOGIEL’Astus Cible demeure très attaché à la pratique sportive, et à la déontologie quil’accompagne. “Chez nous, vous ne verrez aucune silhouette. Nous ne tirons que sur des cibles,des choses extrêmement dépersonnalisées. En tout cas rien qui ne ressemble à quelque chosede vivant”, rappelle le président du club Gérard Auduger.

De l’ombre à la lumière !Pour la fête de Noël, les élèves de Parcey ont présenté le conte “Cherlock et la planète aux diamants”. Ce conte a été écrit parles élèves de CM suite à un cycle d’astronomie effectué en classe, à l’automne, et il a été illustré par des ombres chinoises.

Une sacrée effervescence ce vendredi21 décembre à la salle des fêtes de Parcey :c’est la fête de Noël ! Tous les parents etgrandsparents sont venus assister au spectacle proposé par les enfants de l’école. Cetteannée, il s’agissait d’un conte écrit et réalisépar notre classe, “Cherlock et la planète auxdiamants”.

Un travail préalable en astronomieCe spectacle faisait suite à un travail en astro

nomie effectué en classe. On a d’abord fait

des expériences sur l’ombre et la lumière et

on a observé la longueur et la forme de dif

férentes ombres dans la cour. On a ensuite

parlé du jour et de la nuit et on a fait un

cadran solaire dans la cour. On a expliqué

pourquoi il y avait des saisons puis on a parlé

du système solaire et des étoiles. On devait

faire une observation du ciel mais elle a été

repoussée au printemps. Dans le même

temps, nous avons étudié le livre “les Mange

Forêts”.

Un conte présenté en ombres chinoisesPuis un jour le maître nous a proposé d’écrireun conte pour la fête de Noël. “Vous devrezchoisir un personnage qui va dans l’espace. A vous d’inventer l’histoire. Dernière chose :nous présenterons le conte sous formed’ombres chinoises”. Nous avons commencéà réfléchir ensemble et nous nous sommesmis d’accord sur le héros : il s’agit d’un enfantde dix ans qui s’appelle Cherlock. Sa missionest de sauver sa ville qui est pauvre. Pourcela, il doit découvrir la planète aux diamants. Nous nous sommes ensuite répartisen groupes. Chaque groupe devait choisirune planète et des épreuves à réaliser pourarriver enfin à la planète aux diamants.Lorsque l’histoire a été écrite, nous avonscommencé à préparer les personnages et lesdécors. Cela nous a pris beaucoup de temps.A la fin, il fallait fixer les personnages sur desbaguettes avec du scotch. Quand tout a étéprêt, nous avons commencé à répéter lespectacle. Ce n’était pas facile car il fallaitmanipuler sans qu’on nous voie.

Le grand jour !Et puis le grand jour est arrivé. La salle desfêtes était pleine à craquer. Nous avions letrac mais tout s’est bien passé. Les petits ontprésenté des chants, une danse et une poésie sur le thème des planètes et à la fin duspectacle, le Père Noël est arrivé. Arrivaitilde la planète aux diamants ? En tout casc’était vraiment génial !

Les CM de Parcey

Parcey - La classe des CM

Les enfants ont fait toute la lumière sur les planètes, à travers leur spectacle d’ombres chinoises.

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Damparis, exerce le métier de conseiller en

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donne ici un éclairage sur la conjoncture et

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Immobilier, la “Home” dans l’âme !C’est un rêve qui s’obtient au terme d’un long parcours, quelquefois semé d’embûches. Parce qu’ils’agit généralement du bien le plus cher que l’on acquiert de toute sa vie, les interrogations et lesprécautions des acheteurs se révèlent nombreuses. “Pays Dolois” dresse, au cours de ses parutionsde janvier, février et mars, un panorama de la sphère immobilière dans le Jura. De la revente de sonlogement jusqu’à la touche finale de décoration, nos reportages donnent la parole aux profession-nels de l’immobilier, pour éclairer les différentes étapes qui jalonnent le parcours des acquéreurs.

La réforme est inscrite dans le budget 2013, et commence à faire sentir ses effets. Car si jusqu’à présent lespropriétaires se voyaient exonérés de plusvalues sur lesventes de leurs terrains au bout de 30 ans, il n’en estplus de même depuis le 1er janvier.Le nouveau dispositif prévoit en effet une taxation à34,5 %, qui devrait même passer à 60 % à compter del’exercice 2015. L’objectif avoué, outre celui de renflouerles caisses de l’Etat, est d’inciter à la vente les propriétaires de terrains constructibles au cours de ces deuxprochaines années, si ces derniers veulent jouir d’unrégime dérogatoire. A terme, les plusvalues de cessionseront intégrées au barème progressif de l’impôt sur lerevenu.

Vers la création de 500 000 logements ? L’impact espéré est donc de provoquer un appel d’air surle marché avec l’arrivée de nouveaux bien immobilierspour les particuliers comme pour les promoteurs. Quanti

tativement, le chiffre de 500 000 logements est avancéconcernant le volume généré par cette nouvelle réforme.Mais audelà des spéculations sur le carnet de commandes des professionnels du bâtiment, il est une autrevariable qui préoccupe les experts : celui de l’impact surles coûts. En théorie, l’augmentation de l’offre sur le marché devrait entraîner des niveaux à la baisse. Mais lesobservateurs du marché mettent d’ores et déjà un bémolen tablant sur une rétention de biens de type familial.

Droits d’enregistrementPour le reste, les particuliers seront toujours soumis, lorsde l’achat, au régime des droits d’enregistrement, et cequelle que soit la superficie du terrain, sans engagementde construire de l’acheteur. Ces droits d’enregistrementsubissent des variations en fonction des départementset sont doublés du salaire du conservateur des hypothèques. Quoi qu’il en soit, les notaires demeurent d’excellents relais pour répondre aux interrogations fiscales.

SOMMAIREEN TROIS PARTIESCE MOIS-CIPage 10. Acquisition du terrain.. La conjoncture vue par les notaires. Le point devue des banquiers et des courtiersPage 17. Les agences immobilières et la crise. Tendance :home staging, investissement malin ou fausse bonne idée ?

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MARSn Les nouvelles mesures et les nouveaux dispositifs. Lelabel BBC.n Les conseils de l’Adiln Les taux en vigueur. Les tendances déco.

Quelques conseils avant d’acheter son terrain*n Il est recommandé, avant d’acheter un terrain àbâtir, de demander un certificat d’urbanisme à lamairie. Ce document informe le futur acquéreur sur lalégislation en vigueur et sur le régime fiscal auquel laparcelle est soumise. Il renseigne également sur l’étatdes équipements publics existants ou à venir.n Contrairement aux idées reçues, la surface et leslimites du terrain mentionnées au cadastre n’ont pasde valeur juridique. En cas d’incertitude donc, mieuxvaut faire appel à un géomètre-expert qui pourraprocéder à un relevé faisant foi. n Il convient aussi de vérifier les réseaux, en vérifiantsi le terrain est alimenté en eau, électricité, téléphone,et s’il est raccordé à l’assainissement collectif.n Enfin, si le terrain se trouve dans un lotissement, le futur acquéreur doit demander à consulter lerèglement de lotissement et le cahier des charges, ouà défaut l’arrêté de lotir pour s’assurer que son projetest bel et bien compatible avec les dispositionsprévues dans ce document.* Sources ministérielles

Pages “Spécial Habitat” 1/3 (Janvier)

Prochaine sortie le 4 févrieravec Pages Spéciales HABITAT

Vers une ruée des ventes ?L’achat d’un terrain entraîne de nombreuses obligations, parmi lesquelles les exigencesfiscales arrivent souvent en tête. En ce début d’année, une plus forte imposition desplus-values immobilières est d’ailleurs en vigueur, avec pour objectif avoué d’inciter àla vente les propriétaires de terrains constructibles, qui voudraient bénéficier des derniers mois d’un régime favorable.

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En 2015, les plus-values sur les terrains à construire seront taxées à hauteur de 60 %.

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Pas de doute, Catherine NonnotteBoutonconnaît son affaire. Après avoir exercédurant 18 années la profession de conseillère bancaire, spécialisée dans les prêtsimmobiliers, elle accompagne désormaisses clients dans le courtage de leur plan definancement. « A chaque budget correspondun bien immobilier », estime la professionnelle. “Il n’y a pas de raison, à partir dumoment où l’on paie un loyer, que l’on nepuisse pas assumer ses mensualités. Le toutest de savoir rester raisonnable. J’aime à répéter qu’il y a une maison ou un appartementpour chacun : le cœur de mon métier, c’estaussi de déclencher l’envie de devenir propriétaire, en rendant les choses possibles “. Au cours de ces derniers mois, le profil decelles et ceux qui franchissent sa porte asensiblement évolué. Parmi eux, des artisans, des primoaccédants qui ont besoind’être rassurés, ainsi que des couples d’unecinquantaine d’années qui souhaitent désormais vivre dans un logement plus adapté à

leurs besoins du moment et à venir. On yretrouve également des personnes divorcées, souvent perdues dans la jungle desclauses contractuelles.Sous l’effet de la crise, nombreuses sont lesinquiétudes, cependant, chez les ménagesquant aux possibilitésde financement.Alors, les banquesse sontelles réel

lement montrées moins prêteuses ? “A monsens non, mais les conditions ont changé,tout comme les comportements d’achat, lesgens se montrent plus sages et les banquesaussi ”.

Une nouvelle réformeEn ce début d’année 2013, les courtiers vontvoir leur profession mieux encadrée. Plusglobalement, c’est l’intégralité des Intermédiaires en Opérations de Banque (IOB) quidevront désormais justifier de diplômes oud’équivalents. Des critères déjà remplis parCatherine NonnotteBouton, qui voit cettenouvelle réforme d’un très bon œil : “Lesrègles de notre profession restent lesmêmes, et nous continuerons d’être enregistrés auprès de la Banque de France. Maiscette nouvelle réforme permettra de clarifierles choses, je trouve cela très positif ”. Parce

que en matière d’immobilier plus quejamais … mieux vaut avoir affaire à unpro.


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Le point sur les fraisLe passage devant le notaire demeure une étape incon-tournable. La Chambre régionale de Franche-Comté lèvele voile sur les obligations des professionnels, et sur lecalcul des différents frais inhérents à leurs actes. Ilslivrent également les chiffres du marché actualisés àl’échelle du département.

Qu’appelle-t-on “frais denotaire” et de quoi sont-ilscomposés ?Sous l’appellation “frais denotaire”, seule une partie estréellement versée au notaire, lapartie la plus importante étantformée, pour une vente, desdroits de mutation qui serépartissent entre l’Etat et lescollectivités locales. Il y a aussiles débours dus aux formalitésaccomplies, la TVA, le salaire du conservateur des hypo-thè ques… Par exemple, pourl’achat d’une maison à150 000 €, les frais s’établissentà environ 10 500 €, dont1 650 € au titre des émolu-ments du notaire et 600 € autitre des formalités, soit 2 250 €revenant à l’office notarial.

Comment calculer les fraisde notaire ?

Ils correspondent en général à7 à 8 % du prix de vente pour latranche allant de 100 000 € à210 000 €. En dessous, le pour-centage est plus élevé, au-des-sus, il est plus faible. Il s’agitd’un barème dégressif.

Qu’appelle-t-on “frais denotaire réduits” que l’onpeut voir sur certainesannonces ?Dans certains cas, les droits demutation sont réduits et portésde 5,09 % (taux habituel) à0,715 % : c’est notamment lecas pour l’immobilier neufvendu par des promoteurs,dans le cadre de programmesde construction et de ventes enl’état futur d’achèvement,appelé communément “ventesur plan”. Dans ce cas, les fraiscorrespondent au total à 2 à3 % du prix de vente.

Peut-on jouer ou non sur ces frais de notaire ?La rémunération du notaire estfixée par décret. Le tarif déter-miné par ce décret doit être res-pecté par chaque notaire. Ils’applique à tous les actes de lafamille (successions, donations,contrats de mariage, testa-ments…), aux baux d’habita-tion et aux ventes immobilièresnotamment. De même lorsquele notaire est mandaté pourvendre un bien, l’émolument denégociation est fixé commesuit : 5 % HT jusqu’à 45 735 € et2,5 % HT au-delà. Dans certainsdomaines très précis, la rému-nération du notaire peut êtrediscutée en accord avec leclient : il s’agit notamment dudroit de l’entreprise et des socié-tés, des ventes de fonds de com-merce, des baux commerciaux,de la gérance d’immeubles.

Notaires - Les obligations

DANS LE JURA, C’EST COMBIEN ?L’indice des prix des appartements anciens avait baissé de2,1 % entre juillet 2011 et juillet 2012. Leur prix moyen dansle département est actuellement de 85 000 euros. Pour lesmaisons, l’indice des prix, sur cette même période, a enrevanche augmenté de 1,9 % : le prix moyen des maisonsest actuellement de 133 000 euros. Les données concernantles terrains, quant à elles, n’ont pas été communiquées.

“On ressent à nouveau une envie d’acheter”Banquier d’une enseigne “populaire” de la place Grévy, à Dole, Laurent Viret estimeavoir plus prêté en 2012 qu’en 2011. Le gage, selon le prêteur, d’une nouvelle envie d’in-vestir dans l’avenir. Pas dupe sur les conséquences d’une crise durable, il y voit malgrétout le signe d’une légère embellie.

prêté plus qu’en 2011”. Unphénomène qui s’explique pardes prix de vente raisonnablesde l’immobilier et des taux quidevraient rester à des niveauxrelativement peu élevés. “Certains économistes prédisentune remontée des taux, mais latendance semble durable. C’estpour cela que 90 % de nos prêtsse font à taux fixe, car il seradifficile d’aller plus basqu’actuellement”.

Et la fidélité dans tout ça ?Cependant, la concurrence resteaiguisée : logique, lorsqu’unménage investit de tellessommes. Des ménages qui necomprennent d’ailleurs pastoujours que des banques leurproposent des taux, sans mêmenégocier, inférieurs à ceux queleur accorde leur proprebanque. Avec des écarts, aufinal, de plusieurs milliersd’euros sur l’ensemble desremboursements. “Je ne suispas sûr que de courir toutes les

Banques - Prêts immobiliers

On les maudit autant qu’on en abesoin. Les rapports à l’argent,quand il s’agit de sommesimportantes et de surcroît dansune période marquée par la

Les ménages auraient-ils retrouvé le sourire ? Ils en prennent la voie, selon le banquier.

crise, ne sont pas toujourssimples. Pour autant, lesorganismes bancaires ont unrôle moteur à jouer dansl’économie locale, à travers

l’octroi de prêts immobiliers.“On sent de nouveau une envied’acheter, de se tourner versl’avenir”, remarque LaurentViret. “En 2012, j’aurai ainsi

banques de la place soit utile. Ilfaut estimer le projet de vie,dans son intégralité”. Lebanquier se veut rassurant, maisles couples qui veulent devenirpropriétaires se posent malgrétout, la question de la fidélité.A noter enfin que les banquesremarquent qu’une plus grandeattention se porte, au fil des ans,sur le projet global de l’achat. Etnotamment sur les questionsd’énergie. Là aussi, le banquierjoue au “gendarme” sur lesfactures à venir ! J.K.

LES CHIFFRES CLEFSChiffres constatés par M. Viret, en 2012 :

- 140 000 euros le prêtmoyen accordé.

- 9 % l’apport moyen.

- 17 ans la durée moyennedes remboursements.

Le notaire conseille acheteurs et vendeurs : c’est une obligation.

Quels sont les servicesapportés par le notaire ? Le notaire conseille les partiessur les modalités de l’opération,il prend en compte les préoccu-pations de chacun de façonimpartiale dans l’intérêt detous. Il informe chacun des pré-cautions à prendre et élargitson champ d’action à unevision patrimoniale globale deses clients, en leur apportant

son conseil par exemple sur lesconséquences d’un achat àdeux, le choix d’un régimematrimonial, la protection encas de décès dans le couple, leseffets d’une éventuelle sépara-tion, etc.

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ciations, à but non lucratif peuvent vous apporter de pré-cieux conseils avant toute décision.

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PREMIERS CONTACTS

Les étapes clefs de la construction1 : réservation du terrain à bâtir2 : signature des contrats avec le professionnel retenu.Demande de permis de construire à déposer en mairie.3 : demande de prêt et prêts complémentaires.4 : signature devant notaire de l’acte d’achat du terrain.Signature de l’acte d’hypothèque le cas échéant.Versement au notaire du montant du prix du terrain, oudu solde si un acompte avait été versé, ainsi que les fraisde mutation et d’hypothèque.5 : démarrage du chantier, dépôt de la déclarationd’ouverture du chantier auprès de la mairie et déblocage desprêts au fur et à mesure de l’avancée des travaux.6 : réception des travaux.7 : déclaration d’achèvement des travaux à déposer enmairie dans le mois suivant la réception, attestant de laconformité des travaux avec le permis de construire.Déclaration à déposer au centre des impôts sous troismois, qui donne droit à une exonération de la taxefoncière pendant deux ans.


Quelle est la clef de sa réussite, pourqu’au bout de trois décennies, ce salonait préservé toute sa fraîcheur ? “Notredifférence, c’est certainement l’engagement bénévole et associatif du comitéd’organisation”, explique la nouvelle présidente des Journées de l’Habitat, Martine Moncozet. Élue au cours de l’année2012 dans le sillage de Daniel Vierjan,elle sait compter sur une équipe dynamique, spécialiste des métiers du bâtiment, pour l'aider à faire de ce cru 2013un nouveau succès. Cela se ressent dansl'ambiance générale et entre les professionnels. “Cela explique sans doute lalongévité de notre salon et la curiositéqu’il suscite”.

Avec un profil très généraliste, les Journées de l’Habitat fédèrent chaque annéeprès de 75 exposants venus de la région.Des professionnels représentatifs de l’ensemble du paysage du bâtiment, àl’image de maçons, de chauffagistes, decharpentiers, de plombiers ainsi que decuisinistes. Sans oublier les banques, lespiscinistes, les architectes d’intérieur, lesentreprises de gardiennage et des organismes tels que Jura Habitat, l’Adil ouencore l’Ajena.

Des tendances qui s’affirmentdurablement Au cours de ces dernières années, leprofil des quelques 8 000 visiteurs aconsidérablement évolué, selon lesorganisateurs du salon. “Internet a bou

leversé la donne, et les ménages viennent en étant déjà très informés. Auxprofessionnels de les aider, aujourd’hui,de les aiguiller dans cette masse de possibilités”, estime Martine Moncozet.Parmi eux, les seniors représententd’ailleurs une page non négligeable :après avoir payé leur maison et vu leursenfants partir du nid, ils se lancent deplus en plus dans des projets de rénovation ou d’extension. La tendanceactuelle serait sans surprise aux économies d’énergies et au développementdurable, notamment avec l’arrivée dansles faits du label Bâtiment Basse

Consommation (BBC) en 2013. Autretendance, celle des spas, des saunas etdes jacuzzis… qui désormais tiennent lacorde face aux piscines découvertesgrâce à leur potentiel d’utilisation toutau long de l’année.

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(Accès parking gratuit près du stade par avenue de Lahr, puis emprunter la passerelle)

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Vendredi 1er février15h15 AJENAQuelles aides financières pour les économiesd’énergie ?

Samedi 2 février10h30 AJENA

Comment choisir son système de chauffage ?

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taires bailleurs.

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17h15 Jean Camille FONTAINE( Architecte d’intérieur )Isoler mon habitation ? Oui, mais avec discernement !

Dimanche 3 février14h15 ADIL JURA HABITATQuelles solutions pour faciliter la mise en loca-tion d’un logement ?

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Lundi 4 février14h15 Banque Populaire

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Lorsqu’on évoque l’arrivée du label BBC dans laconstruction en 2013, Michel Grzelczyk s’enamuse. “Vous savez, chez nous, cela fait longtemps que les matériaux que l’on utilise répondent à ces standards. Pour nous, cette nouvelleréglementation ne changera rien”. Il faut direque la menuiserie dispose d’une véritable

expertise acquise tout au long de 40 années demétier au service des Dolois. Et que les matériaux utilisés par la petite entreprise familialeversent plus dans les valeurs sûres que dans lesderniers gadgets à la mode. “Nous mettons l’accent sur la performance en isolation thermiqueet acoustique des produits, leur esthétisme et

leur personnalisation”. Aujourd’hui, la menuiserie se consacreautant aux particuliers qu’aux professionnels. Sûre de l’expertise de ses six collaborateurs, elle est ancrée dans le paysage économique comme l’une des références surson secteur d’activité. La menuiserie Grzelczyk est notamment spécialisée dans lamiroiterie, le PVC et l’aluminium : portes,vérandas, volets battants, volets roulants,fenêtres, stores ou loggias n’ont aucunsecret pour les opérateurs. Standards ou surmesures, les matériaux posés bénéficient dedifférents labels de qualité, notammentQualibat, qui fait référence en la matière.

Une jolie carte de visiteActuellement, la SA Grzelczyk collabore à la réalisation de nombreuses villas avec Area et desarchitectes régionaux. Elle a par le passé contribué à la construction de la grande surface de lazone des Epenottes, du funérarium, et a effectué la pose des 3 600 carreaux de la médiathèque de Dole. Des chantiers d’envergure, quiparticipent aujourd’hui à faire de la menuiserieune entreprise reconnue pour son expertise.


La menuiserie Grzelczyk reste une référence dans la région. Une expertise acquise au cours de 40 années de métier, au service des Dolois.

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Le “coup de gueule” d’un proAlain Riffiod n’est pas à propre-ment parler un “perdreau de l’an-née”. Pdg de l’une des agences lesplus importantes de Lons-le-Sau-nier, il dresse un constat sansdétour sur son secteur d’activitéet sur les idées reçues qui circu-lent autour des prix en vigueur.

“On estime à environ 20 % le nombred’agences immobilières qui ont mis la clef sousla porte au cours de ces toutes dernièresannées”. Soit une sur cinq, et la cavalcade nesemble pas prête de s’arrêter. Alain Riffioddirige l’une des agences les plus importantesdu bassin lédonien, avec des succursales dansplusieurs villes du Jura et du Doubs. Le chefd’entreprise n’y va pas par quatre chemins sur

la situation : “La Fnaim prévoit encore plusieursmilliers de suppressions d’emplois dans notresecteur d’activité : les prix baissent, les tauxn’ont jamais été aussi bas, et pourtant le marché ne décolle toujours pas : c’est bien lapreuve que le problème est ailleurs !” Alain Riffiod est remonté contre les sempiternellesatermoiements sur les loyers qui augmentent.“Oui, il est difficile de se loger à Paris et dans

les très grandes villes, où la vie y est exorbitante. Mais pour tout le reste de la France, lespropriétaires, les bailleurs et les vendeursvivent une situation bien différente”.

Un exemplaire pour l’ElyséeAujourd’hui, le chef d’entreprise s’apprête àlancer une petite publication d’entreprisedédiée à l’immobilier, qu’il compte envoyer àl’Elysée. “Pour sensibiliser aux problèmes querencontre notre profession, loin des idéesreçues”. A LonsleSaunier, Alain Riffiod le saitbien : les logements les plus recherchés sontles appartements de standing en cœur de ville,les plus rares à rentrer dans le catalogue, d’autant plus qu’une réhabilitation massive desbiens existants ne seraient pas un luxe. Pourlui, l’année 2013 ne devrait pas connaîtred’embellie notable, et devrait continuer àsuivre la tendance impulsée au cours de cesdouze derniers mois. Ne reste plus qu’à espérer, selon Alain Riffiod, un regain de confianceen l’avenir, qui demeure un moteur sûr dudéveloppement économique. J.K.

Agents immobiliers - Conjoncture

Des idées pour pas cherC’est une émission de télévision qui aura propulsé en France le home-staging, créé dans lesannées 70 outre-Atlantique. Véritable art de la mise en scène des biens immobiliers, cettepratique permet aux vendeurs de se démarquer sur un marché très concurrentiel. Portraitscroisés de deux professionnelles jurassiennes.

“Ah, mais Stéphane Plaza, ce n’est pas du homestaging”. Laremarque décevra certainementla ménagère de moins de 50 ans,par son côté iconoclaste, maiss’explique très simplement. “Enfait, mettre 4 000 euros dans unprojet, c’est en dehors du conceptmême”. Professionnelle de l’immobilier, Sandra Aujard aime briser les codes : elle a créé une acti

vité complémentaire à sa carrière,destinée au homestaging, à LonsleSaunier. “Ma véritable boufféed’oxygène” avouetelle. Diplômée de l’ISVI de Lyon, elle propose ses services aux particuliersqui souhaitent vendre leur bien,ou qui peinent à le louer. “En fait,je ne comprenais pas bien que l’onait le réflexe de lustrer et de nettoyer sa voiture pour une vente, et

qu’on ne fasse pas de même poursa maison ou son appartement”.Une petite réflexion qui arrivepile… au moment où StéphanePlaza émerge sur M6 avec sonémission “Recherche appartement ou maison”. Depuis, elleintervient régulièrement dans deslogements pour faire en sorte quele bien se démarque parmi lesautres de même gamme, toujoursavec un maximum d’astuces… etun minimum de frais.

“Un chez soi qui ne l’est déjàplus”A Dole, même son de cloche.Selon Dominique Lair, professeurd’arts appliqués au lycée Duhamelet diplômé en architecture d’intérieur, l’idée est bel et bien d’engager un minimum d’investissement.Homestageuse depuis quelquesmois, elle travaille en partenariatavec deux agents immobiliers,Noëlle Gruet et Sylvie Cottet. Dans

un marché ultra concurrentiel ettendu depuis la crise, nul douteque les prestations proposéesconstitueront une arme supplémentaire dans l’arsenal du vendeur. Les délais se sont en effetconsidérablement allongés et c’estlà tout l’intérêt du homestaging.“Il n’est pas rare qu’un bien metteplus de 6 mois pour trouver acquéreur. Avec des petites idées et desréflexes de bon sens, on peut trèsvite marquer des points”, estimeDominique Lair. En ligne de mire,les odeurs domestiques à supprimer avant les visites, par exemple :“des bougies parfumées font trèsbien l’affaire, pas besoin de se ruiner pour cela”. Les pièces les plussensibles demeurent de loin la cuisine et le séjour. La professionnellerecommande là de ranger aumieux et de dépersonnaliser leslieux. “On a du mal à en prendreconscience, mais le bien que l’onmet en vente… n’est presque déjàplus à soi. Même si c’est dur àadmettre, il faut néanmoins rangerles photos, les souvenirs trop personnels. Attention, cela ne veut pasdire que tout élément de décoration doit être retiré : bien aucontraire”. Dominique Lairs’adresse en priorité aux particuliers. Mais sait également que lemarché des cellules commercialesreprésentent un créneau nonnégligeable. La crise n’aura pasépargné les professionnels : et si lehomestaging leur redonnaitquelques couleurs ?

Jérôme Karasz

Tendance - Home-staging

UN CONCEPT PAS NÉ D’HIERAux Etats-Unis, cela fait 40 ans que le concept a vu le jour. Le home-staging, qui traduitl’art de mettre en scène son logement, sans toutefois en masquer les défauts, n’estcependant arrivé en France qu’au milieu des années 90. La démarche permet de rendrele bien en vente visuellement accessible afin de faire des 90 premières secondes de lavisite un moment clef. En Suède et en Angleterre, le home-staging est ancré dans lesmœurs et se révèle être très fréquemment utilisé, ouvrant même la porte à des créditsd’impôts. L’investissement, qui peut monter jusqu’à 2 % du prix d’achat, permetsouvent d’éviter de lourdes et de coûteuses négociations. Il permet aussi et surtout degagner un temps précieux, en s’appuyant sur des idées forces : désencombrer,dépersonnaliser, ranger, nettoyer, réparer et harmoniser. Un relooking total !

Avant le passage de Sandra Aujard…

... et le résultat de son home-staging.

Dominique Lair (au centre), est diplômé en architecture d’intérieur.

2013 sera moroseErwan Dubuc, agent immobilier à Dole,constate comme ses collègues unemorosité ambiante sur le marché. Pasd’embellie en vue pour le moment.“La commercialisation de notre programmeneuf nous aura permis de faire une partie nonnégligeable de notre chiffre d’affaires”,explique Erwan Dubuc. “Sans cela, le marchés’avère plutôt morose, tant pour les maisonsque pour les appartements”. Un discours, sanssurprise, pas très différent de celui tenu parses collègues.Selon l’agent immobilier, les vendeurs ont prisconscience de la réalité du marché et de lanécessité de baisser les prix. “Les sommessignées en 2012 traduisent une baisse réelle”relève le professionnel. Les biens les plusrecherchés, selon lui, seraient idéalement centrés sur Dole et sa très proche périphérie : desbiens rares qu’il n’est pas toujours facile deproposer. Sans compter qu’à ce jour, Dole ne

disposerait pas, toujours selon Erwan Dubuc,de programme intéressant du point de vue fiscal pour les investisseurs, ce qui pourrait permettre de “doper le marché”. Un propos légèrement différent de celui tenu par AlainRiffiod. J.K.

Agence - Marché dolois

Alain Riffiod prêt àmonter au créneau pour

défendre son métier.

Erwan Dubuc

Pages “Spécial Habitat” (suite)

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Les sportifs de l’année 2012

Tennis de tableMarion Berthaud (Asnans)La jeune pongiste d’Asnans a réussi à la mi décembre en Lorraine à Metz une belle performance. En effet, Marion se payaitle luxe de battre une Italienne et remportait la compétition. Un beau présage pour cette jeune cadette qui monte de plusen plus dans cette discipline.

Canoë-KayakLes frères Fougère (Champion de France)Au terme de la saison 2012, après leur bonne place lors de leur dernier slalom, les frères Fougère, Mathieu et Thomaslicenciés à l’US Métro, sont devenus champion de France Nationale1.

Le CNDR (Cercle desNageurs de Dole et de saRégion), version 2012 est leclub de l’année 2012 parses résultats enregistréstout au long de la saison.Après le départ d’AurélieVadrot, c’est Simon Davidet toute son équipe qui ontmis lors de la première partie de la saison 20122013ce club sur orbite. Auxinterclubs, les deux équipesphares du CNDR terminentsur la deuxième marche dupodium. Prochainementune douzaine de nageursparticiperont aux championnats de France N2. Leweekend du 19 et 29 janvier va se dérouler dans lapiscine municipale le 10e

meeting internationale duGrand Dole (participationde nageurs suisses).

Le club de l’année 2012 : le CNDR

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Endurance et… quadFlorent Ramel (UMD)Florent Ramel est un passionné dequad. Il participait cette année auxchampionnats de FrancheComtéde quad, mais également auxchampionnats du Monde d’endurance. Bonne pioche, pour leDolois qui devenait au début del’automne 2012 dans l’Ain champion du monde d’endurance. Florent réussissait une saison exceptionnelle puisqu’il enlevaitégalement le titre de FrancheComté dans sa spécialité en quad.

BMXCorentin Bourgeois (ACDTR)Sociétaire de l’ACDTR, CorentinBourgeois est un spécialiste deBMX. Après avoir participé auxmanches régionales qu’il remportait sans difficulté, le Tavellois s’attendait aux manches nationales etinternationales de BMX. Le jeunesportif tavellois était toujours bienplacé mais n’arrivait pas à se faufiler sur les marches du podium.

AutomobileAnthony Lang Né du côté de MagnyCourt,Anthony ne pouvait pas se priverde réaliser des exploits sur un circuit automobile. C’est ce qu’il a faitsur le circuit automobile de Neversoù il terminait en pole position.Cette victoire lui permettait de disputer les finales de la JCUP àAbville où il terminait sur la3e marche du podium.

Natation Sport adaptéGuillon Damien (Champion deFrance Natation sport adapté)Damien Guillon est licencié à l’Asal,il pratique la natation et biend’autres sports. Mais c’est dansl’eau qu’il réussit de belles performances puisqu’il est devenu aucours de l’année 2012 championde France de sport adapté.

VéloDamien Vuillier (Champion de France)Le sociétaire du Vélo Club Dolois,Damien Vuillier est revenu de CravantlesCoteaux avec le maillot deChampion de France des agentsterritoriaux sur les épaules (Indreet Loire). D’autres victoires, SaintAvold, une cyclo sportive de Morvandelle sont venus récompensersa brillante saison sous les couleursdu VC Dole. En 2013, il sera le seulreprésentant du VC Dole en1re catégorie.

KayakJihane Samlal (championned’Afrique et participation aux JO)Après sa victoire aux Championnats d’Afrique du Sud à Bethléemqui lui a donné un billet olympique,Jihane Samlal à participer en aoûtdernier aux Jeux Olympiques d’étéà Londres sous les couleurs duMaroc.

JudoKévin Vantard Le jeune judoka du Judo Club duVal d’Amour est devenu pour lapremière fois en janvier 2012 ducôté du GrauduRoi, champion deFrance de France Handisport.Kévin ne s’est pas reposé sur seslauriers puisqu’il s’entraîne désormais pour les championnats deFrance 2013 qui vont se déroulerfin janvier à Calais.

NatationMathieu Allemandet Le jeune nageur du CNDR, MathieuAllemandet a réussi une belle saison au niveau national puisqu’ildétient de nombreux recordsrégionaux… 100pap, 2004N, etc. Il participera avec Carla Alberti,Florine Boucher, Solène De Matos,Justine Goguely, Mathilde Masson,Romain Besnier, Maxime Garessus,Benjamins Michaud aux France N2.

JudoLudovic Michelet Ludovic Michelet a participé débutdécembre à l’open masters d’Angers (2e tournoi du circuit vétérans). Dans une catégorie relevéeen – 81 kg M1, Ludovic termine surla 3e marche du podium. Grâce àcette deuxième belle participation,il a été sélectionné pour les championnats d’Europe qui se dérouleront au mois de juin 2013 à Paris.

Zoom sur les U15 de JDFJ U R A D O L O I S F O OT

Le groupe U15 de Jura Dolois Football dirigé par Kébir Tahraoui, Michel Boué et Dragan Stosich pour l’équipe 1 et Willy Fogel et Richard Rocoplan pour l’équipe 2 compte actuellementune trentaine de joueurs dont une dizaine qui fréquentent la section sportive du Collège MontRoland. L’équipe première évolue dans le championnat élite régionale, son objectif est dedécrocher un billet pour jouer lors de la prochaine saison en “Interligue” avec les grosses cylin

drées, Sochaux, Auxerre, Besançon, Dijon etc. Pour l’instant, la formation de Kébir Tahraoui estleader de son championnat et a de bonnes chances si elle continue sur la lancée de cette

première moitié de saison d’évoluer à l’étage supérieur. “Mon objectif est de former des joueurspour qu’ils rejoignent l’équipe fanion dans quelques années” souligne le responsable des 15 ans

de Jura Dolois Football.“Pays Dolois”,

partenairedu JDF


7 500 euros pour démarrerIl a quitté la région de Montbéliard et le groupe PSA pour revenir à ses premièresamours. Marouane El Gharib a désormais installé, aux Mesnils Pasteur, sa petiteentreprise de transports à destination de personnes handicapées. Il vient d’ailleursde recevoir le soutien de l’Adie, association spécialisée dans le micro-crédit.La solidarité, comme une sorte de croisée de transept qui charpente l’ensemble de sa démarche.Marouane El Gharib a souhaité placer cette valeur au centre de son entreprise de transport àdestination des personnes handicapées. Installée dans le quartier des Mesnils Pasteur, cettesociété offre un moyen de déplacement adapté aux publics dits “empêchés”. Marouane El Gharib, son créateur, est un spécialiste de la mobilité : titulaire d’un master en logistique des transports, il a ensuite notamment travaillé pour le groupe PSA. Pour l’originalité de son projet et lafibre solidaire du jeune homme, l’Adie lui a attribué le prix du développement économique, d’unevaleur de 5 000 euros, et le prix des réseaux sociaux, d’une valeur de 2 500 euros. J.K.

Dole - Initiative

Marouane El Gharib devant son véhicule adapté.

Ces formations qui n’existaient pas

On ne le sait pas toujours, mais les métiers du pneumatique sont plus nombreux et plus complexes qu’il n’y paraît. Ce pand’activité du secteur automobile ne dispose pourtant pas de formations dispensées par l’éducation nationale. A Dole, desprofessionnels de la branche s’unissent pour créer une école unique dans la région.

Des monteursdémonteurs, des collecteurs,des trieurs, des apaireurs, ainsi que des vulcanisateurs… la gamme des métiers du pneumatique offre des débouchés souvent insoupçonnés. “Ce sont pourtant des métiers en tension,où les dirigeants d’entreprise ont du mal derecruter des candidats formés. Or, aucun cursus n’existe au sein du rectorat pour répondreaux besoins”. JeanYves Millot sait de quoi ilparle : professeur en poste au sein de l’éducation nationale, il intervient à Eccofor en détachement en tant que directeur des formations.

Par conviction et par militantisme, à l’imagedes autres figures de l’association, tel son président Claude Chevassu.

Des emplois concrets à la clefEccofor, une fois les agréments en poche,pourra accueillir dès la rentrée de septembre2013 une petite promotion de six élèves, âgés entre 15 et 18 ans, à travers sa branche Juralternance pneus et services. Essentiellement des jeunes en décrochage scolaire quitravailleront 25 heures par semaine en atelier,

et 10 heures en cours théoriques. La formationd’une année, qui leur donnera droit à des Certificats de Qualification Professionnelle (CQP),devrait sans trop d’incertitude déboucher surdes emplois concrets. Dans le jury commedans le conseil d’administration, les professionnels du pneumatique seront largementreprésentés.Juridiquement, la structure bénéficiera du statut d’Ecole de Production. Cela induit un financement de son activité pour près de moitié,assuré par des prestations commerciales traditionnelles (notre encadré). L’autre moitié provenant de la taxe d’apprentissage et d’uneenveloppe de la Région. Eccofor nourrit également le projet d’unebranche Juralternance métallerie. Un autremétier en tension que les fleurons industrielsrégionaux prisent particulièrement.

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Dole - Métiers du pneumatique

Claude Chevassu (au centre), président de l’association

Les emplois d’avenir sur les railsLe dispositif gouvernemental vient de se mettre en place dans le département.Pour la région doloise, Dimitri Bougenot est le premier bénéficiaire.

C’est l’association Eccofor qui a accueilli, aucours du mois de décembre, le tout premierEmploi d’Avenir de la région doloise. Mécanicien de formation, Dimitri Bougenot, âgé de23 ans, travaillera donc à l’atelier pneumatiqueet petite mécanique de la zone du Tumulus.Son poste sera financé à hauteur de 75 % dusalaire minimum brut par l’Etat : si son contratinitial d’un an est renouvelé deux fois (maximum légal), ce sont 50 000 euros qui aurontété investis sur ce poste. Une aubaine pourEccofor, qui reste une association à but nonlucratif. Dans le Jura, 278 emplois seront créésgrâce à ce dispositif, qui peut, dans certainscas, être renforcé par une enveloppe duConseil régional. Un pied à l’étrier pour cesjeunes.

Dole - Insertion

Dimitri Bougenot.

LES VRAIS SERVICES D’UN GARAGE AUX PARTICULIERSLes élèves de Juralternance pneus et services ne se contenteront pas d’apprendre leursleçons, sagement, pendant de longues enfilades d’heures de cours. Ils serontdirectement plongés dans la réalité du travail en garage, car le statut d’Ecole deProduction le prévoit largement dans son concept. Concrètement, les particulierspourront amener leurs véhicules pour changer les pneumatiques, neufs ou d’occasion.Ils pourront également retrouver des prestations de petite mécanique, comme leremplacement des plaquettes de frein ou des interventions sur pot d’échappement.Un vrai travail de pro.

E M P L O I - N OT R E R É D A C T I O N V O U S FA I T D É C O U V R I R …

NAISSANCESFlora de Geoffrey AMIOT et de Julia DALGOBBO, Abergement la RonceTom de Emmanuel HUMBERT et de GaëlleCOLOMBO, ArboisAxel de David BERTHAUD et de ViriginieGARCIA ESPINA, AsnansBeauvoisinJade de Alexandre GOMET et de EmilieBROË, AumurLéon de Pierre PILLOT et de BernadetteSIMONIN, ChamblayNathalie de David LORENZATI et de AnneAIGROT, ChamblayNoa de JeanMichel MINEZ et de VirginieEDDE, ChampagneySana de Karim ZARIOUH et de DéborahGUYOT, ChampdiversNolan de Nicolas CARO et de Angélique ROY,ChampvansJélissa de Américo BRAS LADEIRA et deChristelle LOUVET ChâtenoisMarius de Clément FERNOUX et de CarineSTIER, ChaussinHugo de Stéphane SIMARD et SandrineDUTARTRE, ChaussinEstéban de Patrice BREVIGLIERI et deSéverine MUNIER, ChevignyCharlie de Freddy COPPÉE et de HélèneHEYRAUD, ChevignyYlona de Anthony WETZEL et de CharlinePOULET, Chissey sur LoueNina de Raphaël RICHARDET et de DelphineBRIOT, Cramans

Elena de Mickaël MOUTIERS et de MarineGANET, DamparisLise de Eric MULARZ et de Mélanie LORIDAT,DamparisHiléna de Aurélien VICHARD et de CélesteDA COSTA E SILVA, DoleNoétim de Alexis DULONG et de ChristelleJEANNIN, DoleAthénaïs de JeanLouis GANDELLE et de Elodie LENEVEU, DoleLouane de Aymeric LALA et de Olivia GAUDOT, DoleJeanBaptiste de Maxime KRAMER et deMyriam TOURNIER, DoleChloé de Adrien SERRÉ et de CarineBERTRAND, DoleLily de Alexandre PRILLARD et de AnaïsLETAILLEUR, DoleChelsea de Laurent TOURNIER et de FatimaKAICHOUH, DoleArmand de Nicolas BONZON et de SoniaMALDINEY, DoleMorgan de Laetitia MARLET, domiciliée àDoleCamélia de Karim ELOUASSIT et ZahraLAKRAA, DoleMalo de Emmanuel GUILLON et de SophieMARCHAND, DoleMarilou de Alexandre GUYON et de PaulineCORNE, DoleIsalyne de Cédric MÉNÉTRIER et de HélèneGUIBELIN, EclansNenonElysa de Vincent ROUGET et de MarieChristine GUILLEMAUX, FalletansMélinda de Patrick SANCHEZ et de KarenPINTO, Foucherans

Shane de Franck LEROUX et de FlorelleBAYARD, FoucheransAlizé de Bruno ROBERT et de Emilie BÈCLE,FoucheransChloé de Laurent FOUCHEYRAND et deAlexandra BOURCET, Frasne les MeulièresErwan de Loïc DARPHIN et de Nadège MERCEY, GevryLenny de Michaël CHAUDERON et de AurélieCARTLAMY, JouheThiméo de Pierre PANNAUX et de MarieGROS, Le DeschauxLoukas de Stéphane MILLOT et de VanessaBAUZON, MoisseyEsteban de Bruno PIGUET et de KarinePERSE, MutigneyThomas de Nicolas GAUVIN et de Elise CHAFFANGE, ParceyLudmila de Vincent DESFORGES et de KarineCLÉMENCE, ParceyArthur de Matthieu BAILLY et de JenniferTANIER, ParceyVirgile de Xavier GROSJEAN et de MarieLaure CHENU, PeintreNolan de Gérald TOURNIER et de CindyGOMEZ, PeseuxTiméo de Arnaud MONNOT et de CindyMAES, PeseuxEmna de Eric SAGON et de Meryem MOUHIB, PetitNoirWilliam de Quentin GADRIOT et de AurélieLOPEZ, PortLesneyJules de Damien MARTIN et de Marie COURAUD, RomainRobin de Julien STOLZ et de Jenny PAGE,

RomangeYanis de Cédric FRAICHARD et de Barbara LEFLOHIC, SouvansTom de Mickaël BOICHUT et de KarineROUCHE, TavauxAnaé de Koffi KADE et de Coralie THIBAUD,TavauxAmbre de Geoffrey MEROT et de NadègeBERLINI, VillersFarlayDÉCÈSGenzina CASCIOLA veuve MONTINI, Arbois,85 ansPaulette LIZON veuve ROY, Arbois, 86 ansSolange FATON veuve GAVAUDAN, Cramans,89 ansSimone LESCOFFY épouse PERNET, Cramans,78 ansChantal BOURDON, Damparis, 61 ansGermaine JEANNIN veuve GRAPPIN,Dampierre, 92 ansLouis CHAOU, Dole, 50 ansGuy OUDOT, Dole, 76 ansJean PARDON, Dole, 91 ansCamille BAS veuve BÉNIER, Dole, 88 ansFrançoise MANZONI, Dole, 87 ansGuy MONTAIGU, Dole, 83 ansWilliam BOUÉ, Dole, 45 ansGeorgette MOUGET veuve LAFORÊT, Dole,94 ansVan TRAN, Dole, 75 ansGeneviève CÊTRE veuve LANÇON, Dole,87 ansRémi ROY, Dole, 62 ansJacques AUBRY, Dole, 78 ans

Jean Pierre NORMAND, Dole, 64 ansMarie BOURGEAT veuve PITON, Dole, 95 ansMihoub LEMKAK, Dole, 80 ansDominique GUILLOT, Dole, 53 ansStanislaw ZUREK, Dole, 91 ansChristophe PYNAERT, Dole, 35 ansCharlotte CHANUDET veuve CONRAD, Dole,88 ansJeanClaude de DENON, Dole, 72 ansGeorges GRANDMAISON, Dole, 82 ansChristiane REVERCHON épouse RICHARDOT,Dole, 67 ansThérèse DEFERT veuve BAILLY, Grozon,80 ansChristian SALEMBIER, Montbarrey, 73 ansJacqueline GARÇONNAT, Montbarrey, 80 ansGermaine COLLIN veuve PITON, Mouchard,85 ansJoseph PIZE, Neublans Abergement, 82 ansAndré DUPRÉ, Nevy les Dole, 75 ansEliane ROGNON épouse DUPERRET, Pagney,100 ansJacqueline CURREAUX épouse VANTARD,PetitNoir, 68 ansMarie MONCEAU épouse LESBROS,Rochefort sur Nenon, 79 ansEmile JOUFFROY, Rouffange, 88 ansJacky DUPUIS, SaintAubin, 57 ansHélène BATAILLARD veuve FORT, SaintAubin, 93 ansFrançoise MONOT épouse HOLTZ, Sampans,55 ansRené ETEVENAUX, Tavaux, 76 ans

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Tél. 03 84 82 15 71 Des solutions pour l’emploi publique, le cahier des charges ne prévoit...

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