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Numéro 29 - Septembre 2013 - TechnoMag votre magazine gratuit des nouvelles technologies ACTUALITES le salon E-COMMERCE.MA fait le plein les pays arabes se réunissent a Rabat Comment une entreprise devient-elle "MOBILE" en 2013? PAGE 5 PAGE 11 PAGE 24 TELECOM ENTREPRISE E-COMMERCE ET MOBILITÉ ENTRETIEN AVEC M. PAN FAN PRESIDENT DE HUAWEI AFRIQUE DU NORD “TELECOM SEEDS FOR THE FUTURE” HUAWEI INVESTIT DANS L'EDUCATION TIC AU MAROC

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E-Commerce et Mobilité

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ACTUALITES

le salon E-COMMERCE.MA fait le plein

les pays arabes se réunissent a Rabat

Comment une entreprise devient-elle"MOBILE" en 2013?

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TELECOM ENTREPRISE

E-COMMERCE ET MOBILITÉ

ENTRETIEN AVEC M. PAN FAN PRESIDENT DE HUAWEI AFRIQUE DU NORD “TELECOM SEEDS FOR THE FUTURE” HUAWEI INVESTIT DANS L'EDUCATION TIC AU MAROCL'EDUCATION TIC AU MAROC

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Septembre 2013 www.TechnoMag.ma 3 NUMÉRO 29

EDITORIAL

Mounaim ELOUAZZANIDIRECTEUR DE LA [email protected]

DSI : 7 CONSEILS POUR ÊTRE AU TOP DE VOTRE RENTRÉE 2013

Face aux exigences technologiques croissantes des utilisateurs, les Directeurs des Systèmes d’Information (DSI) sont amenés à revoir les priorités IT de l'entreprise et faire de l’innovation la clé de la diff érenciation. La pression des métiers incite les responsables informatiques à opérer des changements risqués mais générateurs de profi ts.

Parvenir à maintenir le système d’information opérationnel requiert une implication sans relâche qui nécessite énormément d’énergie au sein de votre organisation. Incitez vos équipes à simplifi er et moderniser les services qu’elles fournissent en consolidant les systèmes obsolètes et redondants, avec un précieux gain de temps à la clé. Vous aurez même alors la possibilité de casser les silos de l’organisation.

Les employés de votre entreprise sont qualifi és mais, comme tous, sujets à des erreurs humaines qui peuvent coûter cher à votre entreprise. Intégrez les connaissances de votre personnel à un fl ux de travail automatisé. L’automatisation améliore la précision, le contrôle et la mise en conformité.

Voir votre budget stagner, voire baisser, doit vous agacer. Souvent, l’utilité de l’IT est sous-estimée. Discutez avec le Directeur Marketing de la meilleure manière de valoriser l’IT dans l’entreprise. Les directions marketing sont quotidiennement confrontées au dilemme coûts vs. bénéfi ces et auront sans doute un point de vue intéressant sur la question. Par ailleurs, des recherches ont révélé que prochainement, leur budget IT sera amené à dépasser le vôtre !

Les employés de votre entreprise ont-ils le même confort d’utilisation de l’informatique que celui qu’ils ont quand ils rentrent chez eux ? Identifi ez les points d'interaction qui défi nissent votre organisation et modernisez-les ! Commencez par l’interface des services IT : le premier intermédiaire entre l’IT et les métiers. Mettre en place une interface IT agréable à utiliser permet de créer une expérience positive et innovante.

Soyez le Chief Innovation Offi cer (CIO), ne vous contentez-plus de « garder les lumières allumées ». Prenez en charge l’innovation et contribuez à faire évoluer le rôle de l’IT. Cherchez des façons de transformer votre entreprise avec la technologie et sortez votre département informatique de l’ombre.

Mounaim ELOUAZZANI

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DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONMounaim [email protected]

RÉDACTIONMounaim [email protected]

DIRECTION COMMERCIALESamira [email protected]: 06 66 89 44 99

P.A.OSaad [email protected]

IMPRESSIONEdit - Casablanca

Technomag est édité par:Tachnomagazine S.A.R.L.47, Bd Mohamed Ben Abdellah,Résidence Belle Vue, 2éme étage, Bureau 182.Casablanca, MarocTél.: 0522 47 39 31E-mail : [email protected] : www.technomag.ma

Dépôt légal : 2011TE0019 - ISSN : 2028-473X

MARCHÉ DE LA DISTRIBUTION IT

N°30 - Octobre 2013

S P É C I A L

Interviews

AnalysesChi� res clés

septembre 2013N°29

Désormais, vous pouvez consulter votre magazine préféré sur www.technomag.maDésormais, vous pouvez consulter votre magazine préféré sur

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S O M M A I R EACTUALITĖS5- Partenariats et sponsoring… le salon E-COMMERCE.MA fait le plein

5- Google+ : de nouvelles fonctions pour les entreprises

6- La bataille des disques durs ultra-fi ns et hybrides a déjà commencé

6- LG signe un partenariat inédit avec le Moghreb Athletic de Tétouan

8- PC : des prévisions revues à la baisse pour cette année

8- Vers une augmentation des dépenses IT des gouvernements

9- Le marché des imprimantes grand format s'essouffl e

9- Deuxième édition du salon e-commerce.ma

10- HP et Vmware proposent une solution réseau fédérée

TÉLÉCOM11- Normalisation des télécommunications

LOGICIELS12- Une forte demande émanant des PME et des grandes entreprises

INFRASTRUCTURE14- La migration des postes de travail est une priorité qui se valorise sur le

long terme

15- SDN : une révolution dans l'industrie des réseaux

15- L’impression, un potentiel pour les PME

16- Le poste de travail à l'ère de la mobilité

ÉVÈNEMENT17- Le Forum EMC fi xe le cap de la Transformation IT au Maroc

18- Bilan de la 2ème édition du Salon E-commerce.ma

SÉCURITÉ20- Plus de 40 % des entreprises sont mal équipées pour détecter

les intrusions en temps réel

22- L’entreprise immobile, chronique d’une mort annoncée

ENTREPRISE23- Applications mobiles

24- Comment une entreprise devient-elle « mobile » en 2013 ?

INTERVIEW26- Entretien avec M. PAN FAN President de Huawei Afrique

du Nord

RAPPORTS28- Lenovo, numéro un d'un marché en pleine

dégringolade

29- La place de marché est-elle l’avenir de l’e commerce

au maroc ?

30- Serveurs : un marché toujours en souffrance

WEB32- L’IP Tracking : épouvantail ou pratique déloyale ?33- L’email et le courrier font de la résistance…34- Notre identité sur le web

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ACTUALITES

La multiplicité des évènements durant le mois de mai 2013 avait conduit les organisateurs du salon e-commerce.ma, sous l'impulsion de la profession, à le reporter de fi n mai au 19, 20 et 21 septembre. Ce report se révèle, aujourd'hui,

payant tant l'évènement bénéfi cie du soutien sans réserve de la part des intervenants majeurs de la fi lière. Côté institutionnels, la CGEM, l'APEBI, la FNT, Maroc Numeric Cluster et l'ASTEC ont tous paraphé leurs conventions de partenariats, lesquelles conventions en font des acteurs actifs dans la réussite de la manifestation. Ils s'engagent, ainsi, non seulement à promouvoir e-commerce.ma auprès de leurs membres, mais également à assister, animer et enrichir bon nombre d'activités avant et pendant le salon. Sur le plan privé, le salon e-commerce.ma vient de boucler son plan de sponsoring, qui couvre, fait exceptionnel au vu de la conjoncture, toutes les activités de la manifestation. Ainsi, les mécènes offi ciels sont désormais connus. Il s'agit de Poste Maroc, de la Banque Centrale Populaire, du Centre Marocain Interbancaire (CMI) et de Maroc Télécommerce. L'opérateur de télécommunications Inwi, lui, sponsorisera l'espace Networking tandis que HPS et le CMI associeront leur image aux Trophées e-commerce.ma 2013. Enfi n, PayPal, le géant mondial du paiement en ligne sécurisé, apportera son soutien fi nancier à diff érentes activités programmées lors du salon. L'engagement nombreux des soutiens institutionnels et privés majeurs de la fi lière e-commerce au Maroc est une marque de crédibilité pour le salon. Ces derniers représentent un étendard pour les tous les opérateurs du secteur, les PME et les TPE

notamment, qu'ils soient exposants (le salon réunira une centaine) ou visiteurs (plus de 5000 visiteurs sont attendus). Cet engagement donne également la garantie que la manifestation sera d'envergure, qu'elle sera fédératrice et représentative du secteur du e-commerce au Maroc. En plus de l'exposition professionnelle et des diff érents espaces favorisant le Networking, E-Commerce.ma accueillera les trophées "E-Commerce" et verra l'annonce du résultat du grand sondage sur les habitudes d'achats en ligne des marocains. Enfi n, et en exclusivité durant le salon, l'opérateur SQLI animera un atelier sur l'intégration d'une démarche e-commerce dans la stratégie globale des entreprises. Cet atelier fera le point sur les diff érentes étapes à prendre en considération pour le succès d'un projet e-commerce, notamment la conception de l'appel d'off re et le suivi de son exécution. E-COMMERCE.MA est organisé par Xcom Events, agence spécialisée dans l'organisation de salons professionnels IT. Xcom Events est l'organisateur du Salon Med-IT, Salon International des Technologies de l'Information et des Trophées "E-Commerce" au Maroc depuis 2009.

PARTENARIATS ET SPONSORING… LE SALON E-COMMERCE.MA FAIT LE PLEIN

GOOGLE+ : DE NOUVELLES FONCTIONS POUR LES ENTREPRISES

Une mise à jour de l'app mobile et une nouvelle API, telles sont les deux principales nouveautés de Google+ pour les entreprises. Primo, l'application Google+ pour Android supporte désormais les

multiples comptes utilisateurs. Il est donc possible de se connecter en même temps à son compte personnel et professionnel, et de switcher de l'un à l'autre. Secundo, il est possible de créer des posts "restreints" qui ne peuvent pas être partagés en dehors de l'entreprise. Ainsi, les conversations privées ne sont visibles que pour les collègues. Tertio, de nouveaux "champs de compétence" sont disponibles au sein de l'app Android et en ligne et permettent d'identifi er facilement collègues et partenaires. Enfi n, une nouvelle API (Google+ Domains API) est aujourd'hui disponible afi n de permettre aux utilisateurs d'intégrer Google+ au sein de leurs outils de travail et aux éditeurs de logiciels professionnels d'autoriser l'accès au réseau social depuis leurs produits.

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ACTUALITES

Avec la prolifération des terminaux mobiles, une nouvelle race de disques durs est en train d'émerger. Des disques tout en fi nesse, mesurant de 5 à 7mm d'épaisseur, et dont les ventes devraient exploser au cours des prochaines années.

Si l'on en croit IHS, les ventes de ces disques durs ultra-fi ns utilisés dans la conception des Ultrabooks devraient passer de 5 millions d'exemplaires en 2012 à 133 millions en 2017.Une croissance inversement proportionnelle à celle des ventes de disques durs de 9,5mm d'épaisseur, la norme actuelle du marché, qui devraient s'écrouler et passer de 245 millions d'unités à 79 millions d'ici 2017. Ces disques durs ultra-fi ns seront toutefois concurrencés par des disques hybrides, associant de la mémoire NAND fl ash et un disque classique. Les ventes de SSD devraient, elle aussi, progresser cette année de 90% à 64,6 millions d'unités, alors que les ventes de disques durs classiques devraient fl échir de 5% à 545,8 millions d'unités.Reste maintenant à savoir si le prix de ces nouveaux modèles de disques durs pourront baisser suffi samment pour attirer les fabricants et les inciter à remplacer les modèles utilisés actuellement.Les trois principaux fournisseurs (Western Digital, Seagate et Toshiba) sont déjà sur les rangs. Western Digital est le premier à avoir dégaîné avec un modèle ultra-fi n de 5mm d'épaisseur (WD Blue) et un modèle hybride (Black SSHD), tous deux off rant

une capacité de stockage de 500 Go. Le fabricant a également commencé à livrer en juin (à Acer et Asus notamment) une version de 1 To de WD Blue affi chant une épaisseur de 7mm. Seagate, pour sa part, a annoncé en juin qu'il avait expédié des disques durs de 5 mm à Asus, Dell et Lenovo pour leurs ultrabooks à venir au cours du second semestre. Enfi n, Toshiba se dit aussi prêt à fournir des disques hybrides de 7 mm en versions de 320 et de 500 Go.

LA BATAILLE DES DISQUES DURS ULTRA-FINS ET HYBRIDES A DÉJÀ COMMENCÉ

LG SIGNE UN PARTENARIAT INÉDIT AVEC LE MOGHREB ATHLETIC DE TÉTOUAN

Suite au succès de la dernière édition du tournoi de football LG Cup en 2011, la marque sud-coréenne renouvèle son engagement vis-à-vis du football au Maroc en annonçant la signature d’un contrat de sponsoring avec le Moghreb Athletic de Tétouan (MAT).

Ce partenariat fait de LG un partenaire Majeur du club. Ainsi, Les maillots du MAT seront siglés aux couleurs de la société pendant la saison 2013-2014 et le logo de LG sera aussi présent sur les tenues de parade, ainsi que sur les équipements et les pan-neaux signalétiques du stade Saniat Rmel à Tétouan.En Etant Sponsor majeur du Vainqueur de la Botola Pro lors de la saison 2011-2012, LG place une nouvelle fois le ballon rond au cœur de son engagement au Maroc, un pays où le football jouit d’une très grande popularité.Le partenariat avec le MAT s’inscrit ainsi dans la continuité des actions initiées par LG depuis son arrivée au Maroc. Surtout, il réaffi rme la volonté de la fi rme sud-coréenne de renforcer sa présence dans le nord, un territoire humainement très riche et qui pos-sède un immense potentiel.

À propos de LG Electronics, Inc.LG Electronics, Inc. (Bourse de Séoul : 066570.KS) est un leader mondial et un innova-teur en technologie dans l'électronique grand public, les communications mobiles et les appareils ménagers. Présent sur 117 marchés à travers le monde, LG a réalisé en 2012 un chi� re d'a� aires total de 45,22 milliards de dollars américains (50,96 mille milliards de

wons) à travers ses quatre divisions : Home Entertainment (Électronique grand public), Mobile Communication (Téléphonie mobile), Home Appliance (Appareils électroména-gers), Air Conditioning & Energy Solutions (Solutions de chau� age, climatisation et Éner-gies renouvelables). LG est l'un des principaux fabricants de téléviseurs à écran plat, d'ap-pareils mobiles, de climatiseurs, de lave-linges et de réfrigérateurs. Pour de plus amples informations sur LG Electronics. Pour de plus amples informations : www.lg.com/fr

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* Forecast data

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ACTUALITES

VERS UNE AUGMENTATION DES DÉPENSES IT DES GOUVERNEMENTSEn dépit d'eff orts et d'annonces répétés pour réduire les coûts des services IT, près

de 75% des budgets informatiques gouvernementaux devraient augmenter ou, au pire, stagner cette année.

Depuis plusieurs années déjà, la maxime "faire plus avec moins" tourne en boucle au sein des gouvernements du monde entier et de nos institutions. Mais aujourd'hui, Gartner note que les bugets IT se sont stabilisés et pourraient même augmenter. "Les DSI concernés sont désormais prêts à augmenter la valeur métier de l'informatique en restructurant radicalement leur portefeuille de services et ce, afi n de stimuler l'innova-tion et d'améliorer l'effi cacité du gouvernement" explique Rick Howard, analyste chez Gartner. Les dépenses IT ne devraient malgré tout progresser que de 1,3% par an d'ici 2017 dans le secteur de l'éducation et des administrations, avec des investissements importants en matière de services, de logiciels et de datacenters. En revanche, du côté du matériel et des services de télécommunications, les dépenses devraient baisser. Pour la troisième année consécutive, la réduction des coûts fait pourtant partie des trois priorités des DSI au sein des services publics. Cette volonté d'économie va toutefois de paire avec la nécessité de produire des résultats opérationnels et de moderniser les applications et les infrastructures IT. "Lorsqu'ils sont confrontés à des modèles com-merciaux non viables, les dirigeants du gouvernement sont plus disposés à faire des investissements technologiques ciblés et à instaurer le changement organisationnel nécessaire pour atteindre la productivité et les gains en qualité rendues possibles par

les outils et technologies IT" ajoute Rick Howard."Cette année, le Top 3 en matière de technologie IT a changé par rapport à 2012 avec l'apparition en tête de la business intelligence (n°5 l'an dernier), suivi de la moderni-sation des systèmes vieillissant et l'amélioration de la gestion informatique. En termes de priorités stratégiques, l'amélioration de l'infrastructure IT et de la main-d'œuvre est passée de la 9ème à la 2ème place cette année. "Pour permettre ces changements insti-tutionnels, les DSI reconnaissent qu'ils doivent investir dans une main-d'œuvre capable de collaborer effi cacement avec les chefs d'agence afi n d'identifi er les priorités de l'entreprise, puis de concevoir et de mettre en oeuvre avec eux des solutions répondant à ces besoins" conclut Rick Howard. Ces évolutions sont également une bonne occasion pour les DSI d'étendre leur infl uence et leurs responsabilités au-delà de leur sphère habituelle.

Les ventes de PC devraient fi nalement reculer de 9,7% cette année, selon les dernières prévisions d'IDC.IDC explique cette baisse des ventes à la fois par la frénésie d'achats autour

des smartphones et des tablettes (au lieu des ordinateurs), mais aussi par le ralentissement des ventes sur les marchés émergents. En Chine, notamment, où les ventes devraient considérablement chuter par rapport à 2012. En cause ? Encore et toujours, les smartphones et les tablettes qui captent toutes les attentions. Et les ventes devraient poursuivre leur déclin l'an prochain, avant un retour possible à la croissance (à un chiff re seulement) en 2015, sans toutefois atteindre les volumes enregistrés en 2011. Les progrès en matière de composants et de technologies PC, comme l'amélioration des performances des processeurs, de l'effi cacité énergétique, de la connectivité et l'arrivée de Windows 8.1 devraient évidemment plaider en faveur des fabricants, mais cela ne répond pas vraiment à l'évolution des usages, explique Jay Chou d'IDC, qui font que les tablettes et les smartphones sont devenus les outils préférés des utilisateurs. Il faudra donc attendre le moment où les consommateurs et les entreprises décideront de changer leurs vieux ordinateurs pour des modèles plus récents

pour que le marché reparte à la hausse. Ce qui devrait être le cas à partir de 2015, à condition que les fabricants trouvent le moyen de rendre leurs produits attrayants. L'équation n'est pas simple.

PC : DES PRÉVISIONS REVUES À LA BAISSE POUR CETTE ANNÉE

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ACTUALITES

DEUXIÈME ÉDITION DU SALON E-COMMERCE.MA

La deuxième édition du salon e-commerce.ma a été inaugurée le jeudi 19 septembre 2013, en présence de plusieurs personnalités dont M. Badr Boubker, directeur de l'Economie Numérique au sein du Ministère

de l'Industrie du Commerce et des Nouvelles Technologies, représentant spé-cial de Monsieur le Ministre Abdelkader Amara. Deux manifestations importantes ont marqué la journée. Une conférence sur les enjeux et perspectives de l'e-commerce et un workshop off ert par l'opé-rateur "Sqli" à destination du grand public expliquant les rudiments et les contraintes de montage d'un projet e-commerce. La journée a été clôturée par l'organisation de la cérémonie offi cielle de remise des Trophées E-commerce 2013 (photos pièces jointes). Par catégorie, les lauréats sont : Le prix "e-entreprise" récompensant une société traditionnelle qui a fait pro-gresser son chiff re d'aff aires en intégrant le e-commerce à son activité. Ce prix est revenu à plateforme Microchoix. Microchoix a créé son premier point de vente pilote en 2004. Aujourd'hui, la plateforme, spécialisée dans l'univers de l'informatique et du multimédia, est considérée comme le premier site E-Commerce (www.microchoix.ma). Le prix "e-service" récompensant un service en ligne particulièrement utile aux particuliers ou aux entreprises est revenu à la plateforme "Pocket Bank", une solution de mobile banking développée par la Banque Centrale Popu-laire pour inscrire l'accès et la gestion des comptes bancaires dans la mobilité. (www.pocketbank.ma). Le prix "pure player", récompensant une société dont l'activité e-commerce

est exclusivement en ligne et qui a développé un nouveau modèle innovant, est revenu à la redoute.ma. La plateforme revendique une position de lea-der parmi les sites d’achats au Maroc avec plus de 54.000 références produits commercialisées. (www.laredoute.ma). Le prix "coup de cœur", récompensant une jeune société prometteuse que le jury souhaite particulièrement encourager, est revenu à mazone.ma, une plateforme spécialisée dans les ventes évènementielles. (www.mazone.ma).

LE MARCHÉ DES IMPRIMANTES GRAND FORMAT S'ESSOUFFLE, ALORS QUE CELUI DES SCANNERS RESPIRE

IDC nous livre les chiff res de ventes du second trimestre concernant de deux marchés d'Europe de l'Ouest : celui des imprimantes grand format et celui des scanners de documents.

Du côté des imprimantes grand format, les ventes se sont contractées au cours de ce trimestre avec un repli de 14,6% par rapport à 2012. Et tous les pays sont concernés, excepté la Scandinavie. Près de 15 500 unités ont été vendues, et ce, par trois principaux fournisseurs en lice : HP, Canon et Epson. Ils s'accaparent à eux seuls 83,7% des ventes. Julio Val d'IDC note d'ailleurs que les ventes d'im-primantes jet d'encre UV ont une fois de plus progressé au cours de ce trimestre et que cette tendance devrait se poursuivre dans les mois à venir. Du côté des scanners, c'est mieux, avec des ventes en hausse de 29,9% à 89 000 unités environ. "L'important volume de documents qui doit être soit archivé, soit intégré aux fl ux de traitement numérique dope actuellement la demande en scanners professionnels" explique Arnaud Gagneux d'IDC. Cinq fabricants se disputent aussi ce marché : Fujitsu, Canon, Epson, HP et Brother. Ils repré-sentent 85,8% des ventes.

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ACTUALITES

HP ET VMWAREPROPOSENT UNE SOLUTION RÉSEAU FÉDÉRÉE

Alors que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à opter pour le Cloud et la mobi-lité, la confi guration manuelle des réseaux

s’avère particulièrement consommatrice en temps et en ressources. Sans oublier les erreurs qui peuvent en découler. Si la virtualisation des réseaux fournit aux entreprises un panneau de contrôle centralisé, elle ne leur permet pas d’automatiser la confi guration et le provisionnement de leurs équipements réseaux physiques. HP et VMware se fi xent aujourd'hui pour objectif de permettre à leurs clients de bénéfi cier d'un tel automatisme et de voir de façon unifi ée leurs datacenters physiques et virtuels, avec à la clé une meilleure agilité et une continuité de services.

La nouvelle solution réseau proposée par HP-VMware fédère la solution HP Virtual Application Networks SDN Controller et la plateforme de virtualisation réseau VMware NSX, permettant ainsi aux entre-prises d’automatiser leur infrastructure de réseaux physiques et virtuels selon une approche intégrée. La vue sera centralisée et le contrôle complet sur l’en-semble du réseau de datacenters. De quoi améliorer l’agilité, la surveillance et le dépannage des réseaux.

Intéressant quand on sait qu'un réseau classique de datacenters déployés sur le Cloud peut exiger jusqu’à 10 000 provisionnements par jour, chacun nécessitant au moins 20 changements de lignes de commande réseau. L’exécution de ces quelque 200 000 modifi cations nécessiterait 3 333 heures de tra-vail, moyennant 1 minute par commande, calcule HP. La solution de gestion de réseaux proposée par le constructeur en association avec VMware promet d’éliminer la confi guration manuelle des réseaux de datacenters physiques et virtuels, grâce à l’orches-tration automatisée et interopérable des règles. Elle permettra également de créer une vue unique du réseau, tant aux niveaux physique que virtuel.

La solution HP Virtual Application Networks SDN Controller assurera par ailleurs la prise en charge du protocole d’administration de bases de données VMware Open vSwitch Database (OVSDB). Les com-mutateurs FlexFabric de HP pourront ainsi participer au provisionnement automatisé des réseaux virtuels, qui sera assuré par la plateforme de virtualisation réseau VMware NSX.

Parallèlement, HP a présenté le commutateur HP FlexFabric 5930 avec intelligence intégrée basée sur la technologie VXLAN (Virtual Extensible Local Area Network), ce qui étend la virtualisation de réseaux aux serveurs et permet aux clients d’exploiter leurs réseaux physiques et virtuels conjointement, comme s’ils formaient une seule et même entité.

Une expertise rationalisée des réseaux hétéro-gènes défi nis par logicielHP off re aux clients un point de contact unique pour optimiser la prise en charge et l’évolutivité des réseaux de datacenters complexes, tout en intégrant les avantages off erts par les réseaux défi nis par logi-ciels (SDN). HP aide également ses clients à détermi-ner les situations où les réseaux défi nis par logiciel (SDN) peuvent off rir des avantages optimaux à leur entreprise avec le SDN Connectivity Transformation Experience Workshop, qui crée " un alignement organisationnel et propose au client un programme d’initiatives tenant compte des avantages et des risques liés à l’approche SDN ". Ce service aide égale-ment les clients à explorer les options architecturales qui intègrent leur situation actuelle et les meilleures possibilités d’évolution futures, tant du point de vue technologique que des investissements. À l’issue de ce workshop, les clients pourront déterminer leur propre programme d’évolution vers les réseaux défi -nis par logiciel, en intégrant les hommes, les proces-sus et la technologie.

Un point de contrôle unique pour les réseaux physiques et virtuels

La nouvelle application HP ConvergedControl est exé-cutée par la solution HP Virtual Application Networks SDN Controller, et unifi e la visibilité et la gestion des réseaux virtuels et physiques en s’appuyant sur la plateforme HP Intelligent Management Center (IMC), déjà intégrée à VMware vCenter. Les entre-prises disposent ainsi d’un point de contrôle unique pour les deux types de réseau tout en bénéfi ciant d’une administration simplifi ée.

Disponibilité• La solution réseau HP-VMware devrait être dispo-nible dans le monde entier au cours du deuxième semestre 2014.• HP ConvergedControl devrait être disponible dans le monde entier au cours du deuxième semestre 2014.• Le commutateur HP FlexFabric 5930 devrait être disponible dans le monde entier en décembre 2013.

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TÉLÉCOM

L’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT), a organisé du 02 au 06 septembre 2013 à Rabat, deux évé-

nements auxquels plusieurs experts des départe-ments ministériels et organes de régulation des TIC dans le monde arabe ont pris part.

Les travaux du premier événement qui s’est déroulé les 02 et 03 septembre 2013 en partena-riat avec l’Union Internationale des Télécommu-nications (UIT) et la Ligue des Etats Arabes, ont porté sur les modalités d’application et de mise en œuvre des résolutions et des résultats adoptés lors de la dernière Assemblée Mondiale de Normalisa-tion des Télécommunications (AMNT-12) et de la Conférence Mondiale des Télécommunications In-ternationales (CMTI-12) tenues fi n 2012 à Dubaï.

Les participants ont adopté un certain nombre de résolutions et ont discuté des modalités de leur mise en œuvre, parmi lesquelles, les procédures d’appels alternatifs, la réduction de la fracture de normalisation, la lutte contre le spam, la promo-tion du déploiement des adresses IPV6 et la créa-tion de groupe régionaux.

Durant ces deux jours, les discussions ont égale-

ment porté sur le Règlement des Télécommunica-tions Internationale (RTI) ratifi é par le Maroc lors de la CMTI-12. Un plan d’actions a été adopté par le groupe des pays arabes. Il vise notamment la mise en place de cadres institutionnels au sein des pays concernés qui contribueraient à superposer les dispositions du traité dans la politique et la législation nationale.

Le deuxième événement s’est tenu à Rabat du 04 au 06 septembre 2013 en partenariat avec la Ligue des Etats Arabes. Il s’agit de la 7ème réu-nion du groupe arabe de normalisation des télé-communications (ASTEAM) présidée par l’Egypte. Les travaux de cette réunion ont été consacrés à l’examen des travaux réalisés et à l’adoption du plan d’actions pour la prochaine période. Un cer-tain nombre de recommandations ont été émises dont :• Le renforcement du rôle de l’UIT en tant que « leader » concernant la normalisation des télécom-munications/TIC ;• La participation active de tous les pays arabes aux travaux de l’UIT-T ;• L’organisation de séminaires régionaux pour les pays arabes portant notamment sur les thèmes : OTT (Over-The-Top Content), SDN (Software-defi -

ned networking), qualité de service, Sécurité,…• La participation et contribution aux travaux et actions visant la réduction de la fracture en ma-tière de normalisation des télécommunications entre pays développés et pays en voie de dévelop-pement;• La mise en place de bases de données unifi ées pour les pays arabes en termes de : indicateurs QoS, valeurs du niveau de champs, vocabulaires,...etc.

Durant cette réunion, le Maroc a été élu Vice-Pré-sident du Groupe ASTEAM. La prochaine réunion se tiendra en automne 2014 au Koweït. Créé au sein du Conseil des ministres arabes des TIC relevant de la Ligue Arabe, l’ASTEAM vise à renforcer les capacités techniques de normalisa-tion dans la région arabe selon les spécifi cités de celle-ci.

*La normalisation des télécommunications est le travail de produc-tion des normes assurant l’interopérabilité des réseaux des télécom-munications.

NORMALISATION DES TÉLÉCOMMUNICATIONS* : LES PAYS ARABES SE RÉUNISSENT À RABAT

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LOGICIELS

OUTILS COLLABORATIFS : UNE FORTE DEMANDE ÉMANANT DES PME ET DES GRANDES ENTREPRISES

Lors la deuxième journée de la WPC 2013, Microsoft a levé le voile sur les résultats d'une étude comparative menée par Ipsos

sur l’usage des outils sociaux dans les PME et les grandes entreprises. Les technologies et outils de collaboration consti-tuent une réelle opportunité pour les partenaires, car la demande des utilisateurs fi naux est forte, et ce aussi bien dans les PME qu'au sein des grandes entreprises. Cela dit, chaque type d'entreprise a ses petites préférences. Ainsi les PME privilé-gient les stockages Cloud et les transferts FTP, les réseaux sociaux externes et les plateformes de blogging, alors que les grandes entreprises pré-fèrent les intranets, les sites d'équipe et la vidé-oconférence. En attendant, cette étude monde que 36% des salariés de grandes entreprises et 39% des sala-riés de PME estiment qu’ils travailleraient mieux si leur hiérarchie était plus favorable à l’usage de tous ces outils collaboratifs. Par ailleurs, 30% des salariés de grandes entreprises et 34% des em-ployés de PME disent qu'ils seraient même prêts à investir leurs propres deniers dans des outils sociaux d'entreprise.Mais bien entendu, quelques freins subsistent à leur adoption, comme la sécurité (pour 71% des utilisateurs au sein des grandes entreprises et 60% du côté des PME) et la baisse de la produc-tivité qu'ils pourraient engendrer (pour 58% des usagers des grandes entreprises et 59% de ceux des PME).

Rebecca Sizelove, d'Ipsos Public Aff aires, précise enfi n que l'adoption de ce type d'outils ne se fera pas de la même manière au sein des grandes en-treprises qu'au sein des PME, et qu'un gros travail

d'éducation autour des bénéfi ces de ces technolo-gies collaboratives sera à mener auprès des déci-deurs et des responsables IT.

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INFRASTRUCTURE

LA MIGRATION DES POSTES DE TRAVAIL EST UNE PRIORITÉ QUI SE VALORISE SUR LE LONG TERMED’après les statistiques publiées par Net Applications

en février 2013, près de 40 % des PC utilisés dans le monde sont toujours sous Windows XP. Si la fi n

annoncée du support du système d’exploitation par Micro-soft est pour moins d’un an, nombre d’entreprises hésitent encore quant au choix de leur stratégie de migration vers les nouvelles off res, Windows 7 ou 8 entre autres.Plusieurs points méritent une attention particulière, or il est diffi cile, dans cette situation, de planifi er d’autres projets liés aux postes de travail, plus stratégiques et qui généreraient davantage de valeur sur le long terme que le simple remplacement d’un système d’exploitation par un autre. Il apparaît donc judicieux de penser cette migration imposée en termes de valeur ajoutée pour l’entreprise et d’économies fi nancières.Pour convaincre les moins motivés à eff ectuer la transition depuis XP, les revendeurs devront leur présenter une ana-lyse réaliste des coûts de leur immobilité. Il faudra y inclure notamment le coût des services de support Windows Pre-mier Support, dont le montant minimum estimé est de 200 $ par machine la première année, selon une source du Gartner. L’investissement dans des services supplémen-taires pour protéger le réseau des attaques sera également à prendre en compte.Cette analyse devrait aboutir à la conclusion qu’il coûte plus cher de rester sous XP que de migrer vers de nouveaux systèmes. Vient ensuite le choix du nouveau système d’exploitation. Windows 7 et Windows 8 off rent tous les deux des améliorations de performance et d’administra-tion ; Windows 8 apporte en plus des fonctionnalités spé-cifi quement adaptées aux interfaces tactiles de demain. Mais les entreprises commencent aussi à s’ouvrir à d’autres systèmes d’exploitation.Quelle que soit leur décision, les entreprises auront besoin d’aide et de conseils pour réussir leur transition, et ce à trois niveaux : déploiement matériel, installation et appli-cations.En phase de préparation, côté matériel, il est primordial d’établir l’inventaire des équipements, des licences de logiciels et des autres actifs IT en place. Cette tâche, nor-malement récurrente, est essentielle pour administrer correctement les systèmes et actifs. Pourtant, nombre d’entreprises ne s’y prennent pas bien ; beaucoup conti-nuent de procéder manuellement en tenant à jour des feuilles de calcul, avec ce que cette pratique suppose de risque d’erreurs et d’omission de détails.Pour les revendeurs, proposer des services d’aide à la gestion d’inventaire est un premier pas judicieux, qui conditionne la réussite de la migration future. C’est un bon moyen aussi d’indiquer au client quels sont les équi-pements dont il ne pourra plus se servir après la migration et quelles économies il pourrait réaliser en se débarrassant

des licences de logiciels devenues inutiles.En phase de préparation, il convient également de vérifi er la compatibilité des applications avec Windows 7 et 8 ; plus particulièrement quand l’entreprise a ses propres applica-tions développées en interne, qu’il va aussi falloir migrer.Il faut aussi penser à créer des images des diff érents types de systèmes d’exploitation et à planifi er les déploiements. Que les collaborateurs souhaitent utiliser leurs propres terminaux ou des machines fournies par l’entreprise, le déploiement des images des OS et des applications sur ces nouveaux PC mobilisera nécessairement quantités de res-sources du client. Recommander au client d’automatiser ces tâches de déploiement peut ici lui apporter une valeur ajoutée supplémentaire, et être une source de renseigne-ments utiles sur les problèmes qui risquent de se poser à l’avenir.L’aspect important à vérifi er ici est que la solution de créa-tion d’image et de déploiement choisie soit compatible avec tous les systèmes d’exploitation de postes de travail que le client souhaite utiliser. Ceci suppose de veiller à la parité des fonctions de toutes les variantes possibles de Windows et Apple OS X, pour les tâches IT de déploie-ment de correctifs, de mises à jour et d’applications, ces systèmes d’exploitation étant désormais ceux que l’on retrouve le plus souvent dans les environnements profes-sionnels. Les revendeurs dont les solutions permettent de déployer et d’administrer des logiciels sur n’importe quel desktop seront davantage en mesure de justifi er l’investis-sement et donc de convaincre leurs clients.Se pose aussi le choix de continuer avec des PC tradi-tionnels ou d’adopter les nouvelles stratégies basées sur la virtualisation des espaces de travail. L’analyse compa-rative des coûts des nouveaux modèles centralisés et des modèles IT historiques est aussi l’occasion pour les reven-deurs de démontrer aux clients quels sont les potentiels d’économies initiales et d’avantages à long terme.A l’issue de l’inventaire et une fois que le client et le reven-deur se sont entendus sur les choix des technologies de

postes de travail, il est temps de migrer. Pour les machines préexistantes, qu’il va falloir mettre à niveau vers un nou-veau système d’exploitation, une approche progressive s’impose afi n que l’impact sur les utilisateurs soit minime et gérable. Pour les machines que l’on décide de remplacer, la procédure sera plus rapide encore.Les services IT ont intérêt également à planifi er les condi-tions de personnalisation des postes de travail et à prévoir des formations en ce sens. En eff et, il est tout à fait possible d’automatiser le redéploiement des paramètres utilisateur d’une machine sur une autre. Cette étape doit donc être prise en compte dans la planifi cation du projet. Ce faisant, les utilisateurs se familiariseront plus rapidement avec leurs nouvelles machines et le support technique aura moins de demandes d’assistance à traiter. Au fi nal, la migration coûtera moins cher à l’entreprise.Les postes de travail tels que nous les connaissons vont continuer à évoluer : les salariés demandent et obtiennent l’autorisation d’utiliser leurs propres terminaux pour travailler ; on considère de plus en plus les smartphones et les tablettes comme des outils de travail légitimes, et les dernières innovations de virtualisation des desktops rendent cette technologie plus abordable fi nancièrement et accessible à davantage d’entreprises.La vente de services de migration des postes de travail pro-met également des opportunités sur le long terme. Au lieu d’accompagner simplement le client du point A au point B, l’analyse de son environnement et des diff érentes solu-tions de déploiement et d’administration système peut transformer un contrat ponctuel en une relation durable. Pour pouvoir satisfaire les besoins changeants des utilisa-teurs, il faut bien comprendre toutes les possibilités de dis-tribution de services à un « poste de travail » et connaître les outils permettant d’administrer celui-ci et de le main-tenir à jour. L’aspect administration système peut faire de tout projet de migration une proposition « gagnant-ga-gnant », source d’une plus grande valeur ajoutée pour le client et d’une rentabilité accrue pour le revendeur.

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INFRASTRUCTURE

SDN : UNE RÉVOLUTION DANS L'INDUSTRIE DES RÉSEAUXSelon une étude du cabinet Informa, la plupart des opérateurs mobiles envi-

sagerait de mettre en oeuvre le SDN (Software-Defi ned-Networking) pour les environnements mobiles d'ici deux à cinq ans maximum.

Grâce au SDN, les opérateurs pourraient, en eff et, développer des réseaux agiles, programmables, fonctionnant de façon dynamique, tout en envisageant un ROI plus rapide et une infrastructure plus simple d'utilisation. Pour Trevor Dearing, directeur marketing EMEA de Gigamon, fournisseur de solutions de visibilité du trafi c, le SDN apparaît "comme une révolution dans l’industrie des réseaux" et "représente, le lien dynamique entre les applications et les réseaux". "Aujourd’hui, la virtualisation des infrastructures informatiques devient incontour-nable et les entreprises prévoient de plus en plus d’adopter le SDN, explique-t-il. Ainsi, grâce à un plan de contrôle de données séparé qui fl uidifi e les données à travers le réseau, le SDN devrait permettre aux opérateurs de téléphonie mobile d'accélé-rer le déploiement des services. Il leur sera également possible de les adapter aux besoins des marchés locaux et de développer des approches novatrices. Á terme, ils assureront, par ce biais, la qualité de l'expérience et en tireront de nouveaux modèles

de paiement".Ainsi, la mise en place d’un système de monitoring capable de rassurer pour les "SDN-sceptiques" accélèrerait son adoption. "Le SDN, architecture ouverte, permettrait ain-si de relier les mondes SDN et non-SDN" ajoute Trevor Dearing pour qui il est essentiel de surveiller les diff érents types de réseaux qui ne sont pas forcément interopérables et qui résident sur des serveurs communs. "C’est pourquoi nous voyons la nécessité d'instaurer un contrôle généralisé pour résoudre ces problèmes et aider l'industrie à aller de l'avant en introduisant une capacité de surveillance sans faille, qui englobera tous les principaux fournisseurs d'infrastructure SDN" conclut-il.

L’IMPRESSION, UN POTENTIEL POUR LES PME

Dans le contexte économique actuel, les petites entreprises sont particulièrement vulnérables : elles sont à la fois agiles et capables de se développer rapidement, mais également fragiles, car plus exposées aux

incertitudes des marchés. Multitâches, de la comptabilité à l’informatique, elles doivent optimiser leur planning et l’usage de leurs ressources.Les petites entreprises sont donc en quête de solutions innovantes et économiques. Elles ont besoin de technologies polyvalentes et effi caces, disponibles à la demande, tout en leur permettant de contrôler leurs coûts et le temps consacré à la gestion de ces outils.A ce titre, l’impression est un domaine insuffi samment considéré. Pourtant, lorsque les entreprises font les bons choix en la matière, elles sont mieux à même de relever ces défi s.En dépit des évolutions vers le numérique, les documents imprimés continuent de jouer un rôle majeur en entreprise. Or des études IDC révèlent que les petites entreprises sont moins nombreuses que les grandes à numériser leurs workfl ows : une sur cinq pour les premières, contre deux fois plus pour les secondes.Une nouvelle génération d’imprimantes jet d’encre, spécialement conçues pour les entreprises, plus rapides et plus économiques que les modèles laser comparables, favorise le respect des délais dans un environnement économique concurrentiel. Non seulement ces périphériques connectés réduisent les coûts d’impression, mais ils permettent aux petites entreprises d’établir des contacts, de collaborer et d’exercer leur activité partout où cela est nécessaire, optimisant ainsi les processus métiers dans leur ensemble. Ces imprimantes jet d’encre innovantes produisent des documents de haute qualité et durables dans le temps grâce aux encres pigmentées. Elles aident ainsi les petites entreprises à gagner en productivité et à réduire leurs frais généraux.En raison de nets gains de performance, le cabinet d’analystes InfoTrends prévoit un

développement rapide de l’utilisation des imprimantes jet d’encre en entreprise, en particulier au profi t des plus petites d’entre elles. Alors que les modèles jet d’encre étaient auparavant destinés au grand public, les entreprises avisées remettent en cause cette idée reçue et font entrer cette technologie dans les bureaux.En outre, la nouvelle génération d’imprimantes jet d’encre apporte la mobilité et la polyvalence dont les professionnels ont besoin pour être connectés en permanence et en tout lieu. Selon IDC, deux tiers des collaborateurs en Europe de l’Ouest sont semi-mobiles ou mobiles. Les dernières imprimantes jet d’encre off rent des fonctions intégrées d’impression mobile, permettant à leurs utilisateurs d’imprimer rapidement pratiquement partout, à partir de leur smartphone ou tablette connectés à Internet ou à un réseau Wi-Fi.grâce à ePrint ou au Wifi Direct.

Dans un monde regorgeant de communications numériques et où la page imprimée a d’autant plus d’impact, les petites entreprises ont ainsi la possibilité de produire avec rapidité et à moindre coût les documents de haute qualité, indispensables pour développer leur chiff re d’aff aires et satisfaire leurs clients.

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INFRASTRUCTURE

LE POSTE DE TRAVAIL À L'ÈRE DE LA MOBILITÉ

Les terminaux de nouvelle génération transforment le poste de travail et ouvrent une période charnière pour les entreprises et administrations. Plus de 80%

des décideurs IT des secteurs privé et public prévoient en eff et de faire évoluer d'ici 2015 l’environnement des postes de travail de leurs collaborateurs (dirigeants et membres du comité exécutif, top managers, cadres managers et collaborateurs « cols blancs »). C’est le pre-mier constat mis en avant par les décideurs interrogés par Markess International dans sa toute dernière étude *.Le développement d'usages, dits « everywhere » (iti-nérance, mobilité, nomadisme...), l’amélioration de la productivité et de l'effi cacité personnelles, les demandes de plus en plus pressantes en provenance du top mana-gement et des collaborateurs eux-mêmes combinées au phénomène du BYOD…, sont autant de raisons qui stimulent les projets d'évolution de l'environnement des postes de travail.

Des projets en faveur des terminaux de nouvelle génération d’ici 2015 Sur l’ensemble des équipements qui constituent le poste de travail des collaborateurs, les PC fi xes comptent pour 47% du parc installé des entreprises et administrations interrogées en 2013, note Markess. D’ici 2015, ils n’en représenteront plus que 36%. Les projets à venir portent avant tout sur les terminaux dits de nouvelle génération (smartphones, tablettes, PC tactiles...) qui devraient tirer la demande et peser pour 31% du parc à cette échéance, quasiment au coude à coude avec les PC fi xes. Les PC portables devraient maintenir, quant à eux, leur position autour de 29% du parc installé.Les décideurs IT interrogés confi rment cette tendance puisque 30% d’entre eux ont déjà équipé les collabora-teurs de leur entreprise en terminaux de nouvelle géné-ration et 50% projettent de le faire d’ici 2015. Ces termi-naux sont déployés selon diff érentes approches. Selon le profi l des collaborateurs ciblés, ilspeuvent venir en complément de leur poste de travail existant (cf. smartphones) ou remplacer celui-ci (cas de la tablette numérique proposée à la place de l’ordinateur portable à certains profi ls de collaborateurs). En 2013, 43% de ces décideurs IT indiquent pratiquer les deux approches, 37% s’orientent vers le cumul de terminaux et 19% vers une migration ferme.Quelles que soient les approches retenues, plus de 80% des décideurs IT confi rment que les collaborateurs sont, et seront de plus en plus, multi-équipés pour accéder à leur environnement de travail professionnel.Ces projets de déploiement de terminaux de nouvelle génération (plus petits, ergonomiques, autonomes, inté-grant des fonctionnalités innovantes dans le domaine des applications sans fi l…) sont notamment favorisés par les tendances suivantes :

- Le développement de la mobilité, aussi bien sur site que hors site, qui amène à repenser les modes d'accès aux applications et aux données de l'entreprise ;- Le souhait pour les collaborateurs d’accéder à distance à leur environnement de travail, en toute sécurité et quel que soit le terminal, y compris personnel ;- Le phénomène du BYOD (Bring Your Own Device), dont la pénétration est estimée par Markess International à 14% en 2013 dans les entreprises françaises et qui devrait atteindre 23% en 2015.

Une évolution des postes de travail avec la mobilité aux incidences fortes pour les entreprisesParmi les autres constats de l’étude, Markess Internatio-nal note que de plus en plus de collaborateurs ont des usages multiples et combinent les environnements de travail (ordinateur portable professionnel, smartphone, tablette et PC fi xe personnels à domicile). Ces pratiques engendrent de nouveaux challenges techniques pour les entreprises. En regard, les décideurs IT évoquent des besoins associés à la virtualisation du poste de travail, au cloud computing, et à la simplifi cation des paramètres sécuritaires et de la connectivité réseau.Pour Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée de Markess International, « les évolutions actuelles des postes de travail, avec les nouveaux usages mobiles qui en découlent, conduisent les décideurs IT à aborder sous un angle diff érent les enjeux techniques tels que ceux liés à la sécurité et notamment de perméabilitéentre espaces professionnel et personnel, la gestion et l'administration des environnements, la sauvegarde et le stockage des données, la performance et la qualité de

service (QoS), le provisioning des ressources… ».Ce n’est pas sans oublier les aspects fi nanciers et organi-sationnels ! Ces projets ont des incidences majeures pour plus d’un décideur IT sur trois, qu’il s’agisse des investis-sements à consentir, des modèles économiques à privilé-gier ou des transformations à conduire tant au niveau des processus que des modes de travail... Les entreprises pri-vées et les organismes publics se trouvent à une période charnière tant en termes de remplacement des postes de travail que des usages professionnels qui en sont faits.

Une demande qui tire le marché des logiciels et ser-vices IT en FranceLes besoins émis par les décideurs IT pour conduire ces projets de transformation sont porteurs pour les presta-tions de services : intégration, développement applicatif sur mesure, hébergement, exploitation... Le recours à des services de cloud computing, en majorité privés, est aussi favorisé. Du côté des solutions logicielles, plus d’un déci-deur IT sur trois mentionne des besoins en solutions de :- Gestion et administration de terminaux mobiles (MDM ou MAM- Sécurité : gestion des identités et des accès (IAM acces-sibles via les postes de travail et/ou stockées dedans ;- Virtualisation ;- Stockage de données.Composés de partenariats forts avec des éditeurs, le marché français des services IT associés aux évolutions du poste de travail devrait connaître une croissance soutenue à deux chiff res d’ici 2015 (chiff res détaillés sur demande).

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ÉVÈNEMENT

M. Mounir Soussi, Directeur Régional Afrique Francophone, EMCM. Soussi est Directeur Régional de l’Afrique Francophone chez EMC depuis no-vembre2010 ; il est responsable de la gestion de l’Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale depuis le hubrégional EMC situé à Casablanca, au Maroc.« Cette deuxième édition de l’EMC FORUM témoigne de la maturité du marché marocain et de sa préparation à se transformer et prendre le virage CloudCompu-ting et Big Data. Cet événement prouve aussi l’engagement d’EMC à accompagner

les entreprises marocaines dans cette évolution cruciale. LesBig Data et le CloudComputingne transforment pas uniquement les entreprises, mais toute l’économie grâce àla création de nouveaux métiers. C’est une occasion unique pour le Maroc de se positionner sur ces nouveaux marchés créateurs de valeur. »

Mme Patricia Florissi, Vice-PrésidenteetGlobal ChiefTechnologyOffi cer, EMCPatricia Florissi est Vice-Présidente et Global Chief Technology Offi cer (CTO) pour le département Ventes d’EMC. En tant que Global CTO, les responsabilités de Patricia comprennent la défi nition des initiatives à moyen et long termes pour le renforcement et l’élargissement du positionnement stratégique et technique d'EMC sur le marché. Patricia agit également comme agent de liaison entre EMC, ses clients et partenaires, afi n d’intégrer les technologies EMC dans le cadre de leurs activités, de favoriser des partenariats solides, ainsi que des solutions à forte valeur ajoutée pour les clients EMC. Patricia détient le titre honorifi que d’EMC Distinguished Engineer, décerné après une nomination en octobre 2007.« Bien que le cloudcomputing promette de transformer les TIC et de diminuer de façon signifi cative les coûts opérationnels, c’est en fait les « Big Data » en temps réel qui ont le potentiel de métamorphoser le monde des aff aires au Maroc, notamment en permettant aux entreprises

d’identifi er de nouvelles opportunités de revenus grâce à des insights concurrentiels, des prises de décision ultra-rapide et une expérience consommateur plus riche. Chez EMC, nous cherchons à aider nos clients à atteindre leurs objectifs et à piloter la croissance, et c’est ce que nous avons démontré à travers le Forum. »

LE FORUM EMC FIXE LE CAP DE LA TRANSFORMATION IT AU MAROC

À propos d’EMCEMC Corporation est un leader mondial dans tout ce permet aux entreprises et aux fournisseurs de service de transformer leur opérations et de fournir les TIC en tant que service. Le Cloud est élément fondamental à cette transformation. A travers des produits et services innovants, EMC facilite la transition vers le Cloud, aidant les départements IT à stocker, gérer, protéger et à analyser leur capital le plus important – l’information – d’une manière plus fl uide, sécurisée et économique. Vous pouvez obtenir de plus amples informations sur www.EMC.com

Cloud Computing, Big Data, Sécurité: les ten-dances fortes de l’IT sont au cœur du Forum EMC 2013

EMC, l’un des leaders mondiaux des technologies qui permettent aux entreprises de transformer leurs infrastructures et opérations et de fournir l’ « IT en tant que service », a tenu aujourd’hui son deuxième « EMC Forum » au Maroc. Ce Forum, fai-sant suite à l’édition 2012, est placé sous le thème « LEAD yourTransformation », a eu lieu à l’hôtel Hyatt Regency de Casablanca. Le Forum a débuté par une allocution de Mme Patricia Florissi, Vice-Présidente et Global ChiefTechnologyOffi cer d’EMC, portant sur les nouveaux défi s auxquels sont confrontés de nos jours les entreprises, et comment les technolo-gies « Cloud », « Big Data », mais aussi la securite, permettent aux organisations de surpasser les obs-tacles et de mener leur propre transformation.Le « Cloud Computing » a été l’un des sujets phares du Forum, s’agissant d’une technologie qui permet un maximum d’effi cience au niveau de la gestion des TIC d’une entreprise en l’aidant à gérer et ana-

lyser les informations au fur et à mesure de sa crois-sance. Le cabinet de consulting IDC projette que l’univers numérique atteindra quelques 40 zetta-bytes (ZB) d’ici à 2020, soit un volume qui dépasse les prévisions de 5 ZB et marquant une croissance de l’ordre de 50 fois le volume du début 2010 . Avec ce type de niveau de croissance et afi n de répondre aux demandes de service de la part des entreprises, les organisations ont compris la nécessité de trans-former leurs infrastructures et leurs opérations et de trouver des solutions en termes de coûts, effi -cience, sécurité, capacité d’expansion et agilité.Le Forum, qui est sponsorisé par les partenaires d’EMC que sont Cisco, VMware, BULL, CBI et Hyper-dist, a rassemblé décideurs et professionnels des TIC provenant des entreprises et institutions lea-ders au Maroc pour discuter des nouveaux défi s liés à la gestion de la croissance des données et des options possibles pour maintenir un avantage comparatif. Les participants ont salué la tenue du Forum et son rôle de phare guidant les entreprises vers la transformation des modèles d’aff aires sou-

tenus par la technologie.Les experts d’EMC ont souligné, à travers les mul-tiples sessions et groupes de travail de la journée, comment les solutions EMC peuvent permettre aux entreprises et institutions de construire leurs stratégies de transformation IT afi n de maximiser la performance, les réductions de coûts et l’agilité. Parmi ces solutions se trouvent le « software-de-fi nedstorage », le stockage hiérarchisé, le « scale-out NAS », la virtualisation et les solutions de sauvegarde de prochaine génération. Le Forum, via Trust Solutions de EMC et RSA (la division Sûreté d’EMC), s’est aussi attardé sur le rôle des « Security Analytics » dans la transformation de la gestion de la sûreté en utilisant la puissance du Big Data pour mieux protéger contre des menaces en constante évolution.

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ÉVÈNEMENT

BILAN DE LA 2ÈME ÉDITION DU SALON E-COMMERCE.MA

Organisée sous l'égide du Ministère de l'Indus-trie, du Commerce et des Nouvelles Technolo-gies, la 2ème édition du Salon E-Commerce.

ma qui se tenait du 19 au 21 Septembre a reçu 4000 visiteurs et 80 exposants du domaine du paiement électronique, e-commerce et e-marketing. Le salon a été inauguré offi ciellement par Monsieur Boubker BADR, Directeur Général de l'Economie Numérique au Ministère du Commerce, de l'Indus-trie et des Nouvelles Technologies, en présence des partenaires institutionnels et sponsors offi ciels de l'événement :‐ La Banque Centrale Populaire, l'une des 1ères insti-tutions bancaires au Maroc‐ Maroc Télécommerce, 1er opérateur de Paiement et services en ligne au Maroc‐ Groupe Barid Al Maghrib‐ Le Centre Monétique Interbancaire

80 exposantsPour cette deuxième édition, le salon a accueilli 80 exposants dont 98% d'entreprises marocaines. La plupart des participants se sont investis pour valo-riser leur présence avec des stands particulièrement esthétiques et attrayants. Une étude de satisfaction révèle que 77 % des exposants sont satisfaits de la qualité des contacts réalisés au salon et 83% ont l'intention d'exposer à nouveau en 2013.

4000 visiteursLa 2ème édition du Salon E-Commerce.ma a accueilli 4000 visiteurs. 94% des visiteurs étaient du Maroc (dont 70% de Casablanca et Rabat) et 6% d'autres pays : Algérie, Allemagne, Tunisie, Cameroun, Cote d'Ivoire, France, Royaume Uni, Mauritanie, Sénégal, Espagne.62% des visiteurs étaient des entreprises de moins de 10 salariés.

32 % étaient des professionnels du secteur IT et 68% d'autres secteurs, dont : 43% du secteur Commerce et Distribution, 41% du secteur des services, 10% du secteur Industrie, 6% du secteur public.48% étaient des directeurs généraux, 17% des direc-teurs de département (Marketing, Communication et Systèmes d'information) soit 65% de décideurs.85% sont venus au salon pour s'informer sur les nou-veautés et les tendances du marché 40% pour acheter des solutionsParmi les solutions les plus recherchées : Le paie-ment électronique, Les plateformes e-commerce et boutiques en ligne, Banque et services fi nanciers en ligne, Applications m-commerce, Emailing et bases de données, régie publicitaire E-Pub.

Les conférences Le programme de cette 2ème édition du Salon E-com-merce.ma couvrait un large éventail de sujets dans le but de vulgariser le e-commerce et ses techniques. Plus de 30 experts marocains et internationaux ont participé à ce programme dont des personnalités reconnues, telles que Paypal, acteur incontournable du paiement électronique ou encore CDiscount, lea-der de l'achat sur Internet à Les résultats du sondage sur l'Achat en Ligne au MarocRéalisé en partenariat avec l'Institut AVERTY, il ressort de ce sondage que :- Le paiement des taxes et factures en ligneDe manière générale, 73% des répondants ont confi ance dans le paiement en ligne alors que 9% n'ont pas du tout confi ance. Par rapport au paiement des taxes et factures en ligne, 53% des répondants n'ont jamais encore franchi le pas. Par contre, 36% eff ectuent ces paiements au moins une fois par mois. Il s'agit d'une pratique assez récente chez la majorité

des répondants vu que la première opération de paie-ment remonte à moins d'un an chez 41% des répon-dants et entre un an et 2 ans chez 24%. Le montant de paiement de ces taxes et factures en ligne représente plus de 2000 Dhs chez 53% des répondants et entre 500 et 2000 Dhs chez 28,5% lors des 12 derniers mois

- L'achat des produits et services sur internetPar rapport aux produits et services, 40% des répon-dants n'ont jamais fait d'achat en ligne alors que 23,8% font ce type d'achat au moins une fois par mois et 36,6% achètent moins régulièrement. Le premier achat s'est eff ectué au cours des 12 derniers mois pour 37% des répondants et il y a plus d'un an pour 63%.Lors des 12 derniers mois, l'achat de produits et/ou services en ligne représente plus de 2000 Dhs chez 34% des répondants, entre 1000 et 2000 Dhs chez 15% et moins de 1000 Dhs chez 51%. Ces achats se font sur les sites marocains uniquement chez 62% des personnes interrogées et sur les sites marocains et étrangers chez 28%.Les acheteurs de produits et services en ligne sont d'abord motivés par le prix, la praticité de l'achat en ligne, la qualité de l'off re et la livraison à domicile. Ils sont surtout à la recherche de deals, des off res de voyages et billets d'avion, de matériel informatique et technologique et des articles de prêt à porter.Avant d'acheter, ils se basent d'abord sur le prix, la sécurité du paiement, la notoriété du site et la qualité des produits. Et pour régler leurs achats, le moyen de paiement le plus utilisé est la carte bancaire chez 78% des répondants, le paiement à la livraison (33%), la carte bancaire internationale (26%) et en espèce chez le local du magasin ou du site (19%). Les répondants ont déclaré être satisfaits des moyens de paiement proposés avec une note de 7,5/10, de la protection de leurs données personnelles (6,25/10)

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ÉVÈNEMENT

et des conditions de livraison (6/10). Par ailleurs, ils sont moyennement satisfaits du service après-vente (4,9/10) et des modalités d'échange et de rembour-sement (4,6/10).Parmi les répondants qui achètent en ligne, 28% ont déjà vécu au moins une fois une mauvaise expérience. Ces mauvaises expériences concernent d'abord les retards de livraison (chez 29% des répondants concernés), les produits reçus ne correspondant pas au produit commandés (26%), non remboursement du produit (20%) ou des problèmes dans l'opération de paiement (17%). Les non acheteurs sur internetPour les répondants n'ayant jamais acheté en ligne, les raisons reviennent d'abord à la peur de l'arnaque ou de la contrefaçon (chez 38% des répondants concernés), l'inquiétude sur la protection des don-nées personnelles (26%), l'absence de conseil lors de l'achat (24%) et le manque de garantie sur la livrai-son (22%).Cependant, 87% parmi ces répondants ont l'inten-tion d'acheter en ligne. Ces achats concerneront les voyages et billets d'avion chez 70% d'entre eux, le matériel informatique (48%) et les deals (38%). Pour cela, 59% comptent utiliser leur carte bancaire maro-caine pour le paiement, 51% comptent opter pour le paiement à la livraison, 27% pour l'espèce dans le local du magasin ou du site marchand puis 23% pour la carte bancaire internationale.Un tirage au sort a été organisé le 19 Septembre, dans le but de remercier les participants à cette en-quête. La Fédération Nationale du tourisme a off ert 2 séjours à l'Hôtel Plaza de Marrakech.

Les Trophées E-commerce.maOnt été organisé sous l'égide du Ministère de l'Indus-trie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et sponsorisé par HPS, Multinationale leader dans le domaine de l'édition des solutions de paiement électronique multicanal et le Centre Monétique Inter-bancaire, 1er centre acquéreur au Maroc. Ce concours

avait pour objectif de soutenir la dynamique de déve-loppement de l'e‐commerce au Maroc en récompen-sant et valorisant les meilleures réalisations. L'événe-ment a permis au public de découvrir les meilleurs sites de E-Commerce 2013. Le prix de la e-entreprise, société traditionnelle qui a su faire progresser son chiff re d'aff aires en intégrant le e-commerce à son activité, a été attribué à Micro-choix, un site de vente de matériel informatique.Le prix « E-service », récompensant un service en ligne particulièrement utile, a été remis à « Pocket Bank », une solution de mobile banking de la Banque Centrale Populaire.Le prix « Pure player », récompensant une société dont l'activité e-commerce est 100% en ligne, a été remis à « LaRedoute.ma »Enfi n, « Le Coup de Cœur du jury » a récompensé le site « MaZone.ma », un site de vente privée.A noter que le concours avait enregistré l'inscription 65 candidatures, parmi lesquelles 28% dans la caté-gorie E-Entreprise, 35% dans la catégorie Pure Player et 37% dans la catégorie E-Service.

Des annonces présentées en avant première au salon :- Le lancement o� ciel du site "Amenza" de CasanetCasanet, fi liale de Maroc Telecom, a procédé au lance-ment offi ciel d'amenza.ma, site de e-commerce qui a l'ambition de devenir leader au Maroc. Amenza.ma est la 1ère place de marché jouant le rôle d'intermé-diation entre vendeurs et acheteurs. En eff et, Amenza s'assure que la transaction est eff ectivement réalisée avant de procéder à la matérialisation de l'opéra-tion, explique Renaud Guillon. Amenza.ma permet la rencontre entre des acheteurs et des vendeurs à travers tout le Maroc. Ce site agit en tant que « Tiers de Confi ance » dans la relation entre les acheteurs et les vendeurs, en garantissant la livraison du produit à l'acheteur et le paiement pour le vendeur.Fort de son expérience dans le domaine des NTIC

depuis 1995, CASANET a souhaité, à travers Amenza.ma, mettre son savoir-faire au service des consom-mateurs et contribuer à la dynamisation du e-com-merce au Maroc.

- Lancement des cartes Websalaf et Easy Shop de Sala� nSpécialiste du crédit à la consommation et pionnier des cartes de crédit au Maroc, SALAFIN a annoncé au Salon le lancement de deux nouveaux produits de paiement en ligne :

- La carte de crédit WEBSALAF qui permet l'étale-ment du paiement des transactions (3 mois, 6 mois ou 10 mois). Ce produit s'adresse à l'ensemble des consommateurs actifs ou retraités, quelle que soit leur banque. La réserve d'argent peut aller de 5 000 à 60 000 DH. Grâce à un support innovant et pratique, la carte WEBSALAF permet une fabrication/livraison immédiate. En prime, l'utilisateur pourra bénéfi cier d'un service client en ligne pour suivre et contrôler ses dépenses à tout moment et sans se déplacer.

- Accessible à tous, sans engagement et sans obli-gation de détenir un compte bancaire, EASY SHOP est une carte prépayée rechargeable. Elle s'adresse à la quasi-totalité des consommateurs marocains. Sa fabrication et sa livraison sont elles aussi immédiates.

- Les cartes WEBSALAF et EASY SHOP assurent égale-ment à leurs utilisateurs la possibilité de paiements en ligne à l'international à hauteur d'une dotation fi xée à 10 000 DH par an. Elles permettent de réaliser des transactions en ligne, ainsi que de consulter ou d'éditer les relevés directement sur Internet.« Depuis 1999, SALAFIN est à la pointe des cartes de crédit au Maroc, a expliqué Mohammed SBIHI Direc-teur Commercial et Marketing de SALAFIN. C'est à cette date que nous avons été les premiers à lancer une carte de crédit revolving adossée au réseau VISA. Depuis, nos équipes travaillent continuellement à l'amélioration de nos off res par l'introduction d'inno-vations technologiques. Ces deux nouveaux produits ne manqueront pas de répondre parfaitement aux attentes des consommateurs recherchant des moyens pratiques de payer et de fi nancer leurs achats en ligne. » En conclusion,D'après l'avis de la majorité des participants inter-rogés, la 2ème édition du Salon E-commerce.ma confi rme l'intérêt des professionnels pour le salon en tant qu'événement fédérateur du secteur, lieu d'échanges et de rencontres incontournable autour du E-commerce, paiement électronique, et e-mar-keting.

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20 www.TechnoMag.ma - Septembre 2013 NUMÉRO 29

SÉCURITÉ

Au moment où les atteintes à la sécurité de-viennent une certitude, il est extrêmement utile de disposer d’un « plan de secours ». Or,

40 % des responsables informatique ne bénéfi cient que de capacités très faibles, voire nulles de détec-tion automatisée des atteintes à la sécurité des don-nées, qu’il s’agisse d’alertes en temps réel ou de rap-ports quotidiens/hebdomadaires. Selon Varonis, qui vient de publier les résultats d'une récente enquête, seulement un entreprise sur six dispose d'outils effi -cace pour une surveillance en temps réel.Une proportion de 24 % soit près d’un quart des répondants à l'enquête Varonis ne possèdent pas de technologies automatisées en place pour détecter les atteintes en surveillant les modifi cations des pri-vilèges utilisateurs, les accès suspects aux données, les modifi cations d’accès aux fi chiers ou une activité email inhabituelle. 19 % disposent d’une capacité automatisée basique permettant la détection de certains de ces événements. Et uniquement 6 % des participants sont en mesure de surveiller tous ces événements en temps réel.L’enquête, réalisée auprès de 248 professionnels de la sécurité, lors des conférences Infosecurity de Londres et d’Orlando, visait à mieux comprendre comment les entreprises sont capables de détecter des atteintes en cours.« Les résultats de cette enquête sont particulière-ment alarmants dans la mesure où aucun système de protection n’est parfait, une intrusion par des hackers, des utilisateurs non autorisés ou des utilisa-teurs autorisés abusant de leur accès, est inévitable », indique David Gibson, vice-président de Varonis. « Et comme les atteintes à la sécurité sont une cer-titude, il est fortement conseillé de disposer d’un plan ou d’une stratégie de secours visant à limiter les conséquences d’une intrusion. »En haut de la liste des mesures de limitation des risques fi gurent les techniques de détection et de surveillance des événements système inhabituels. Les contrôles de détection qui pistent et analysent les activités utilisateurs, fi chiers et système à la recherche d’anomalies constituent un niveau pri-mordial de défense. Ils sont aussi importants que les contrôles de prévention que sont l’authentifi cation, les listes de contrôle d’accès et les pare-feux.Une fois les défenses de l’entreprise traversées, les pirates cherchent des contenus de haute valeur, tels

que des informations personnelles, des données de propriétés intellectuelles, des numéros de carte de crédit et toutes autres données sensibles.La capacité qu’a un département informatique de pister ces données est fondamentale pour pouvoir limiter les conséquences d’une intrusion. Malheu-reusement, les participants se sont révélés assez mal préparés dans ce domaine. Seuls 29 % d’entre eux ont la capacité de détecter si des fi chiers conte-nant des données sensibles sont consultés ou créés. Avec l’avènement de services de cloud comme Dropbox, qui sont utilisés de façon informelle par les employés, les entreprises ont un nouveau domaine à explorer à la recherche de contenus sensibles. Les résultats montrent que les entreprises doivent également améliorer leurs capacités de surveillance dans le Cloud : seuls 22 % des entreprises sont en mesure de pouvoir pister des données envoyées vers le cloud.De façon plus positive, les grandes entreprises ont montré qu’elles parvenaient mieux à identifi er les événements anormaux au niveau des fi chiers ou du système. 36 % de celles-ci utilisent des techniques automatisées pour détecter les modifi cations de contrôle d’accès aux fi chiers (contre 28 % sur l’en-semble des répondants). 37 % utilisent l’automati-sation pour détecter les modifi cations de privilèges, contre 30 % si l’on prend l’ensemble du panel.

« L’audit et l’analyse du système, de la sécurité, des applications et des journaux de consultation des fi -chiers sont essentiels à de bonnes pratiques de maî-trise des intrusions », remarque David Gibson. « Les résultats de l’enquête ne sont guère encourageants, particulièrement en matière de découverte d’intru-sions impliquant des données sensibles lisibles par l’homme dans les systèmes de fi chiers de l’entre-prise. Seuls 28 % des participants sont en eff et ca-pables de détecter un accès suspect aux données. »Il ne fait aucun doute que ces défenses de première ligne sont critiques dans la prévention des atteintes de sécurité. Cependant, les cybercriminels disposent de bien d’autres vecteurs d’attaque qui, combinés avec les APT (menaces persistantes avancées), ne peuvent pas toujours être empêchées. Les entre-prises doivent être capables de détecter ce qu’elles ne peuvent empêcher.« En d’autres termes, les entreprises doivent ad-mettre que, dès le moment où elles stockent des données sensibles, quelqu’un cherchera à y accé-der, et un hacker ou un utilisateur interne malin-tentionné y accédera à un moment ou à un autre. C’est pourquoi les méthodes de détection de secours sont vitales pour stopper les atteintes dès qu’elles se produisent, et donc pour limiter les dommages », conclut David Gibson.

PLUS DE 40 % DES ENTREPRISES SONT MAL ÉQUIPÉES POUR DÉTECTER LES INTRUSIONS EN TEMPS RÉEL

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SÉCURITÉ

L’ENTREPRISE IMMOBILE, CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCÉEL'entreprise « immobile » appartient au

passé. Aujourd’hui, les services informa-tiques ne doivent plus seulement s’occuper

des postes de travail fournis par l’entreprise, mais doivent jongler avec des ordinateurs de bureau et portables, des terminaux mobiles – Smart-phones et tablettes – Android et Mac, lesquels utilisent des applications et des systèmes d'ex-ploitation diff érents, et présentent des risques de sécurité spécifi ques. Cette entreprise où cha-cun utilise ses propres outils selon le concept « Bring Your Own » n'est plus à proprement parler un phénomène nouveau.

Gérer des appareils mobiles, le casse-tête des DSISelon Gartner, en 2013 les Smartphones vont supplanter le PC comme principal moyen d’accès à Internet, et seulement 20 % des appareils ven-dus en 2015 seront des téléphones Windows. Car si Windows domine l’informatique « de bureau », aucune marque ne s’est encore imposée comme l’indiscutable leader de l'entreprise mobile. Compte tenu de l’absence d'innovation dont pâtit Blackberry (malgré le Blackberry 10), de l’incapa-cité d’Android à répondre aux problématiques de conformité, et du succès remporté par l'iPhone auprès du grand public, les experts ont bien du mal à prédire qui règnera demain sur le monde de l'entreprise. Ces derniers s’interrogent quant à la manière de sécuriser tous ces terminaux mobiles, en se demandant lequel leur donnera les pires maux de tête !Pour les services informatiques, le plus important reste de prendre déployer des procédures souples pour éviter de modifi er les règles en vigueur dès qu'un nouveau périphérique fait son apparition sur le marché.

Les « applis » d'entreprise, nouveau système d'exploitationLes applications sont à présent plus importantes aux yeux des employés que le simple choix d’un système d’exploitation - Mac ou PC : le phéno-mène Bring Your Own App est incontestablement

en train de se développer. Les DSI doivent donner aux employés les applications dont ils ont besoin pour être productifs, indépendamment du type ou du nombre de systèmes d'exploitation ou de terminaux qu’ils utilisent pour y accéder.D’après Gartner, en 2014 « la plupart des entre-prises fourniront des applications mobiles aux employés par le biais de ‘ magasins d'applications’ privés ». Les services informatiques devront alors relever de nombreux défi s d’ordre technique, liés à la gestion des licences ou à la sécurité, tout en permettant aux employés de travailler en toute transparence.

L’informatique poursuit sa conquête du grand publicLa consumérisation de l'informatique demeure une menace pour les entreprises qui n’y sont pas préparées. Les utilisateurs sont de plus en plus au fait des avancées technologiques et font preuve de préférences sophistiquées et bien arrêtées à ce sujet. On note une véritable mutation de la rela-tion entre les services informatiques et les colla-borateurs qu'ils servent.Tenter de donner aux utilisateurs la liberté de choix tout en englobant les actifs d’entreprise pour protéger les données sensibles, une pro-

priété intellectuelle compétitive et les contacts avec les clients, représente une équation com-plexe mais qui peut être résolue par une approche progressive.Les DSI doivent déployer des règles et des solu-tions appropriées qui pourront être appliquées à la totalité des plates-formes, applications et périphériques. Ils doivent jongler avec un éven-tail de paramètres nettement plus vaste qu'il y a seulement deux ans. Les services informatiques doivent agir sans attendre pour s’assurer que les données de leur entreprise sont et seront bien protégées.Aujourd’hui, il ne s’agit plus de se demander si les entreprises doivent mettre en œuvre des règles de mobilité, mais quand et comment, pour accom-pagner les évolutions que ce nouveau modèle entraîne. Les directions informatiques ne peuvent plus se permettre de suivre après coup les ten-dances portées par les employés, mais doivent créer en amont un environnement dans lequel ces dernières pourront se développer de manière fl uide et en toute sécurité, sans contraindre les employés ni faire prendre des risques à leur entre-prise.

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Septembre 2013 www.TechnoMag.ma 23 NUMÉRO 29

ENTREPRISE

APPLICATIONS MOBILES : ET SI LES DSI ARRÊTAIENT DE SE METTRE LA PRESSION ?

Si le marché des applications mobiles est en pleine eff ervescence, il évolue très vite. Aussi beaucoup de DSI ont peur de s'en-fermer dans de mauvais choix. Pourtant,

des solutions existent pour déployer une stratégie mobile sans sacrifi er l’adaptabilité, l'agilité et la maîtrise des budgets.Diffi cile de passer outre : la digitalisation des ser-vices est en marche. Une évolution qui s’est accen-tuée avec l'adoption massive des smartphones et tablettes, qui ouvrent toujours plus la voie à de nouveaux services et interactions, au profi t des clients et des collaborateurs. Cette tendance, les directions marketing, ventes, RH et communica-tion l'ont bien sentie : elles imaginent sans cesse de nouveaux services à proposer à leurs clients, externes ou internes, via leurs appareils mobiles.La multiplicité des plateformes mobiles : un « faux problème »Or, dans un marché encore instable où s'aff rontent à ce jour quatre systèmes d'exploitation princi-paux (iOS, Android, Windows 8 et BlackBerry OS), et où d’autres comptent s'installer durablement, les DSI hésitent sur la stratégie à adopter : appli-cation web, hybride ou native ? Avec, pour cette dernière, une autre problématique : pour quel OS ? Quelle que soit l’option retenue, il existe d’ores et déjà des solutions qui permettent de mutualiser le développement des applications mobiles multi-

OS, ce qui limite les coûts des projets de mobilité, tout en facilitant leurs évolutions.

Concevoir une architecture globale pour la mobilitéD’autre part, pour la DSI, ces projets d’applications mobiles comportent de facto des interactions étroites avec le système d'information existant : CMS, CRM, ERP, applications RH, bases de don-nées... Car au fi nal qu'est-ce que la mobilité, à part une interface supplémentaire entre le sys-tème d'information et ses utilisateurs ?Une problématique qui a également déjà trouvé sa réponse, au travers des MEAP (Mobile Entre-prise Application Platforms), qui permettent de mettre en place une couche middle offi ce intégrée au SI, qui agrège les informations nécessaires aux applications mobiles et les leur restitue dans le cadre d'une architecture dédiée. Schématique-ment, cette approche revient à mettre en place une architecture orientée services (SOA), pour n’avoir à gérer qu'une seule « porte » mobilité sur le SI. Une fois ce type d’architecture déployée, la DSI peut envisager plus sereinement (au moins sur le plan technologique) le développement d’applications mobiles. Ses choix d'aujourd'hui ne seront pas pénalisants, quelle que soit l’évolution du marché de la mobilité.

Procéder par petits lots et de manière itérativePour faire diminuer la pression qui pèse sur les DSI, il est par ailleurs conseillé de procéder de manière itérative : commencer par les services mobiles prioritaires, afi n de donner le temps aux équipes informatiques d'apprendre, d'ajuster leurs compétences, de décliner les applications sur plusieurs plateformes mobiles… Puis enri-chir progressivement le périmètre. Une démarche de type agile, par « prototype », qui revêt aussi l'avantage de pouvoir tester les plateformes de développement progressivement : fonctionnali-tés, sécurité, soumission aux stores, etc.Là encore, les outils inclus en standard au sein d'une plateforme MEAP apportent une réponse aux DSI en matière de stratégie mobile : des ta-bleaux de bord présentent les statistiques d’usage, soit autant d’indicateurs pour prioriser les projets suivant des critères objectifs (plateformes mobiles et/ou services les plus utilisés, notamment).En résumé, la mobilité peut être « dédramatisée » si elle est envisagée selon une approche globale et intégrée. Elle peut se concevoir étape par étape, sans risque majeur pour la DSI, tout en permettant à l'entreprise de proposer les services innovants que ses clients (internes ou externes) attendent d'elle.

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24 www.TechnoMag.ma - Septembre 2013 NUMÉRO 29

ENTREPRISE

COMMENT UNE ENTREPRISE DEVIENT-ELLE « MOBILE » EN 2013 ?

La notion d'entreprise mobile a longtemps été confondue avec celle, plus limitée, de mobilité géographique. L'impératif de "mobilité en toute

sécurité" a toujours été une question importante des entreprises mais l'accélération des technologies, leur standardisation et la transformation des modes de consommation des solutions IT font souvent de cette question le cauchemar des DSI. Les utilisateurs ne ré-clament plus seulement les outils jugés indispensables à leur activité, mais également des solutions simples au service de leur effi cacité professionnelle, prenant en compte les paramètres de leur mode de vie personnel.

Comment défi nir l'entreprise mobile en 2013 ?Il y a encore 6 ou7 ans, cela se limitait en grande partie à la fourniture par les entreprises de terminaux mobiles aux employés "méritants", et au déploiement à grands frais des bornes WiFi lourdes et limitées dans les salles de réunion. Le gap entre mobilité interne (représentée par le robuste DECT) et externe (avoir un BlackBerry, signe de réussite sociale) s'est alors créé. Il est indé-niable que chaque évolution technologique a apporté un bénéfi ce immédiat aux employés en leur donnant accès aux ressources réseau, aux serveurs de données et à certaines applications métiers souvent proprié-taires.Mais le terminal mobile ne fait pas l'entreprise mobile. L’entreprise mobile est une entreprise qui sort de ses propres frontières et qui met en place les solutions et les process permettant d'accroitre l’adaptabilité des organisations, de simplifi er l’accès aux données et aux applications mais surtout de favoriser les interactions entre employés, clients, partenaires et fournisseurs, indépendamment de la localisation géographique.Il y a aujourd’hui deux approches pour le DSI en fonc-tion des priorités et des possibilités de l'entreprise.La vision tactique qui permet facilement d’accroitre l’effi cacité de ses employés mobiles et de réduire cer-tains coûts. Les solutions sont nombreuses, faciles à mettre en œuvre et parfaitement maitrisées: numéro unique fi xe/mobile, appel par le nom, accès aux an-nuaires, conférences, VPN, accès email ... La communi-cation est alors centrée autour du terminal et le service dépendant de ses fonctionnalités propres. Il s’agit d’une approche "pragmatique" qui nécessite dans la plupart des cas une simple mise à jour de ses systèmes de communication existants.La vision stratégique est bien entendu plus ambitieuse et plus long terme. Elle s’adresse à toute l’entreprise en fonction de chaque profi l utilisateur (et non plus seu-lement les commerciaux). Son objectif est avant tout de créer un avantage compétitif signifi catif, d'engager une relation diff érente avec ses clients, voir même d’ouvrir de nouveaux marchés.Il s’agit alors de « conversation » et plus seulement de

« communication ». Cette approche est totalement centrée sur l’utilisateur et l'usage, et non plus sur son terminal préféré. Cette option stratégique nécessite de repenser la chaine de valeur et l'upgrade des systèmes et réseaux existants vers la nouvelle génération. La ca-pacité du constructeur à proposer une évolution douce, et de son partenaire d’accompagner ce changement, sont bien entendu un critère majeur de choix.

Comment transformer son entreprise pour la "mo-biliser" ?Une entreprise mobile est donc une entreprise agile qui met l’utilisateur au centre et qui cherche à lui off rir le don d’ubiquité grâce à des solutions IT et réseaux déve-loppées dans cet objectif dès l'origine.Cela nécessite de mettre en place une transformation cohérente de bout en bout, résumée dans l’acro-nyme ADN : Application, Device (terminal physique) et Networks (réseaux). La mobilité est l' « ADN » des entreprises mobiles.Applications : La centralisation, la virtualisation et la « cloudifi cation » des applications est le métier du DSI. Il y aura un avant et un après les "tablettes tactiles" et le fameux slogan "il? y a une application pour ça" créé par Apple. De fait, la grande nouveauté pour le DSI est l'ir-ruption d'une obligation incongrue jusqu'alors : la prise en compte du mode de vie personnel et des habitudes de ses utilisateurs. La véritable valeur s'est déplacée du terminal roi, vers des services adaptés à chaque usage et à l'accès universel aux contenus. Chaque utilisateur va donc, en permanence, mixer l'accès à ses applica-tions professionnelles mais également à ses applica-tions personnelles sur le même terminal, sans aucune contrainte de temps et de lieu. Après l'ère du PC, les entreprises entrent donc dans une nouvelle ère : l'ère du Personal Cloud.Device : Le PC (Personal Computer) n’est certaine-ment pas mort. Par contre, il n’est plus le point central

d'accès aux données et applications : il est aujourd’hui un parmi beaucoup d'autres. Chaque terminal est une interface d’accès plus ou moins performante aux services centralisés en fonction de ses capacités intrin-sèques (vidéo par exemple). Diff érence fondamentale entre « communication » et « conversation », l'utilisa-teur utilise chaque terminal en fonction de ses propres critères de choix (taille de l'écran, performance vidéo, confort d'utilisation, qualité audio ...) mais souhaite s'aff ranchir de ses limites (changement de contexte, nouveau média, déplacement en cours de conversa-tion, nouveaux participants, partage de documents ...). Représentant des plateformes de nouvelle génération, des solutions ont été imaginées et développées dans cette direction : un système ouvert, indépendant du terminal et du média et pouvant être déployé au sein des entreprises ou dans le cloud.Network : La question n’est plus seulement de sécuri-ser les accès mais de garantir la qualité de l’expérience utilisateur en fonction de son profi l, de ses droits et de la criticité des applications. L'exemple de la vidéo est représentatif : tout le monde s'accorde pour dire que la vidéo va consommer 80% de la bande passante. Mais comment diff érencier, au sein d'un hôpital, le fl ux YouTube des visiteurs, la VoD des patients, la vidéo-surveillance IP et la vidéochirurgie ? Le réseau est au service de la fl uidité des applications. Cela implique tout d'abord d'eff acer les anciennes contraintes de technologies avec des solutions d'accès unifi é permet-tant d'off rir une expérience « sans couture », que l’accès soit fi xe ou wifi , en prenant des décisions uniquement basées sur le profi l utilisateur.

Trop de technologies ont échoué car non déployables par des équipes restreintes. Voilà la réalité du DSI et du responsable réseau. La simplifi cation du management est bien entendu la clé qui permet la réalisation de telles ambitions.

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26 www.TechnoMag.ma - Septembre 2013 NUMÉRO 29

INTERVIEWINTERVIEW

1. Pourriez-vous donner à nos lecteurs une idée générale de Huawei? Et Huawei Maroc en particulier?Huawei est un fournisseur mondial de solutions en technologies de l’information et de la communication TIC . Grâce à notre dévouement à l'innovation centrée sur le client et de solides partenariats, nous avons établi des capacités et forces de bout-en-bout à tra-vers les réseaux des opérateurs, les solutions pour les entreprises, les solutions pour les consommateurs, et le « cloud computing ». Nous nous engageons à créer le maximum de valeur pour les opérateurs télécoms, les entreprises et les consommateurs en fournissant des solutions et services TIC compétitifs. Nos produits et solutions ont été déployés dans plus de 140 pays, desservant plus d'un tiers de la population mondiale. Huawei a plus de 150.000 employés. 44 % des employés de Huawei sont engagés dans des activités de R & D et Huawei investit en moyenne 10% de son chiff re d'aff aires annuel en R & D. Dans le cadre d'un processus de développement de produits intégrés à travers le monde, Huawei exploite un réseau mondial de 14 sièges régionaux , 16 centres de R & D, 28+ centres d’innovation gérés conjointement avec les clients, et 45 centres de formation.

Huawei Afrique du Nord a établi son siège social en Egypte il y a 13 ans, nous comptons plus de 2000 employés dont 70% sont locaux opérant dans des bureaux actifs dans 20 pays. Les pays dans lesquels Huawei est impliqué activement sont l'Egypte , le Soudan, le Sud-Soudan , le Yémen , la Jordanie , le Liban , l'Érythrée , la Syrie , la Libye , le Maroc ,la Mauritanie , l'Algérie , la Tunisie , le Tchad , le Niger , le Sénégal, le Mali, le Cap-Vert, Djibouti et l'Ethiopie . Le secteur des télécommunications dans ces pays est une force motrice émergente pour les économies locales, en termes de durabilité économique pour la région.

En Afrique du Nord , Huawei a investi des ressources considérables pour consolider sa pré-sence et mettre en place un réseau solide avec les principaux opérateurs dans la région, comme Orascom Telecom Group, Groupe Maroc Telecom ,Algérie Telecom , MTN Soudan , Vodafone , Orange, Mobinil , Etisalat , groupe Sudatel et Libyana entre autres. Les équi-pements de Huawei, produits et solutions sont déployés dans la région. Huawei fournit une gamme de produits sur mesure, des solutions et des services de consulting pour les réseaux sans fi l, le cœur de réseau, les applications et logiciels avec réseau fi xe, terminaux et dispositifs , les « managed services » et les solutions d'entreprise .Depuis 1999 , Huawei a commencé à développer son activité au Maroc. À partir d'une succursale d’environ 5 à 6 personnes, Huawei a grandi pour devenir un fournisseur stra-tégique pour les 3 opérateurs de télécommunications Maroc Telecom , Meditel et INWI , un résultat des eff orts inlassables de son personnel et de l’esprit global de l'entreprise.Actuellement, nous avons créé une fi liale : Huawei Technologies Maroc, basée à Rabat, un bureau à Casablanca, un centre logistique et stockage et un centre de formation et de certifi cation qui opère au le niveau régional.La vision de Huawei est d'enrichir la vie par la communication. Pour mettre en place un écosystème d'aff aires harmonieux, nous nous concentrons sur les besoins de nos clients et travaillons avec eux pour favoriser un climat d'aff aires positif ; nous coopérons étroi-tement avec les gouvernements, les médias ,les pairs de l'industrie et d'autres parties

prenantes et œuvrons à promouvoir le développement gagnant-gagnant avec nos four-nisseurs et partenaires. Nous ne cherchons pas à maximiser unilatéralement nos intérêts, au contraire, nous tenons fermement à un développement équilibré et assumons ardem-ment nos responsabilités sociales

2. Quelle est exactement la stratégie de Responsabilité sociale et de développe-ment durable de Huawei?En tant que fournisseur leader de solutions TIC, Huawei s'engage à être une entreprise citoyenne responsable au niveau mondial et nous croyons que nous avons un rôle social et une responsabilité envers la société en Afrique du Nord. Pour réaliser la vision de l'en-treprise, d’ «enrichir la vie par la communication» et atteindre son objectif de «Grandir avec l'Afrique", Huawei contribue largement au développement de l'Afrique du Nord. La stratégie RSE de Huawei pour l'Afrique du Nord met l'accent sur: «Réduire la fracture numérique", "promouvoir la durabilité environnementale» et «contribuer à des sociétés dans lesquelles nous exerçons nos activités", promouvoir l'harmonie et le développement durable de l'économie, la société et l'environnement. La mission de Huawei est d'établir un excellent système de gestion durable, opérer strictement avec intégrité et respect, améliorer en permanence la communication avec les parties prenantes, promouvoir un écosystème d'aff aires harmonieux, et assurer le développement durable de l'entreprise et off rir des avantages à nos clients et à la communauté.

3. Quelles sont les contributions RSE de Huawei dans la région NA et le Maroc en particulier?En Afrique du Nord, Huawei promeut activement la conversation de l'énergie et la conduite des changements positifs pour une société meilleure et continue à créer de la valeur pour les communautés locales dans les diff érents pays. Huawei s'engage à travailler avec le secteur de l'industrie et le gouvernement pour contribuer à accroître la pénétration du mobile dans la région, tout en stimulant les investissements socio-économiques à travers nos programmes d'investissements sociaux. À ce jour, nous avons six centres de formation en Afrique, off rant une formation à 13.000 étudiants chaque année.Au cours des 13 dernières années, Huawei a mené un large éventail d'activités de RSE au Maroc en concordance avec la stratégie de développement du gouvernement maro-cain. Engagé à accompagner le développement du secteur des TICs au Maroc, Huawei a largement contribué à démocratiser l'accès à la technologie et aux communications en proposant des solutions innovantes, abordables et compétitives depuis sa création (par exemple: la technologie 3G, le haut débit mobile, les modems, les smartphones ..). ceci a stimulé la concurrence et contribué à accélérer le développement des télécoms au Maroc. Huawei a également réussi à organiser une série de roadshows de technologie et a parti-cipé à diff érentes conférences et débats dans le secteur des TIC. Engagé dans la conception des produits respectueux de l'environnement, tels que les « Sites Verts », Huawei Maroc a mis en place un site de lampes à énergie solaire pour un quartier dans la ville de Fès en collaboration avec le ministère de l'Énergie, permettant au quartier de la ville d’expéri-menter une réduction de la consommation d'énergie, des émissions de carbone, et les coûts des ressources.

ENTRETIEN AVEC M. PAN FAN PRESIDENT DE HUAWEI AFRIQUE DU NORD

“TELECOM SEEDS FOR THE FUTURE” HUAWEI INVESTIT DANS L'EDUCATION TIC AU MAROC

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INTERVIEW

Conformément à la politique du gouvernement marocain pour développer le profession-nalisme du sport, Huawei Maroc a sponsorisé des compétitions sportives comme IAAF World Challenge Maroc 2011 et 2013, et le Club de football des "Force Armée Royale" (FAR) pour une durée d'un an en 2012. Huawei a aussi contribué au développement durable de la société marocaine à travers la coopération avec les écoles et les associations primaires pour donner des cartables avec fourniture chaque année aux enfants défavori-sés et orphelins à l’occasion de la rentrée scolaire.L'éducation est un pilier du programme de RSE Huawei qui estime que l'accès à l'éduca-tion est essentiel pour créer des occasions qui favorisent le développement durable et équitable dans les pays dans lesquels l'entreprise opère. Pour cette raison, Huawei a mis en place une initiative à l’échelle mondiale appelée «Telecom Seeds for the future » visant à cultiver les graines des technologies pour l’avenir dans les universités. Ce programme est l'une des initiatives clés de Huawei pour promouvoir la qualité de l'éducation aux TIC au niveau mondial, et nous sommes fi ères de la réussite de son implémentation au Maroc.

4. Quel est exactement le programme «Huawei Telecom Seeds for the future " et qui bénéfi cie de ce programme?“Telecom Seeds for the Future” est un programme lancé par Huawei à l'échelle mondiale depuis 2008. Il cherche à développer les talents locaux dans le domaine des TIC, de trans-fert de connaissances, de promouvoir une meilleure compréhension et un intérêt dans le secteur des télécommunications, et d'améliorer et d'encourager la construction régio-nale et la participation dans la communauté numérique.

Grâce à ce programme, Huawei:- Travaille avec les universités et d'autres organisations locales pour fournir une formation sur les technologies de l’information la communication. Par exemple, HANA (Huawei Au-thorized Network Academy) off re des cours de technologie, la formation des enseignants et de la qualifi cation et de certifi cation de carrière. Nous avons également établir ou mis à disposition des centres existants de formation aux TIC. Ces installations contribuent à améliorer l'expérience de l'enseignement dispensé dans les marchés locaux.- Fournit des bourses et des stages pour les meilleurs étudiants- Off re une expérience de travail aux étudiants sélectionnés.

Le programme bénéfi cie d'un éventail de parties prenantes au sein de l'industrie des TIC, y compris les étudiants, les universités et les marchés locaux dans leur ensemble.

Les étudiants sont en mesure d'améliorer leur capacité à s'adapter à l'industrie des TIC à mesure qu'ils acquièrent une compréhension des dernières technologies et les com-pétences, ainsi que les besoins locaux d'innovation. En acquérant des compétences pra-tiques, les étudiants sont en mesure de gagner en confi ance, ce qui les aidera à exceller davantage dans leur carrière et dans les milieux d'aff aires multi-culturelles. Les univer-sités locales sont en mesure d'améliorer leurs off res dans le secteur des TIC et de fournir un niveau d'éducation plus élevé pour les étudiants. Et pour l'industrie et les marchés locaux, le programme a permis d'améliorer le personnel qualifi é dans le secteur de la technologie, ce qui à long terme permettra de réduire le taux de chômage. Le programme est également aligné avec les plans numériques stratégiques dans de nombreux pays visant à combler le fossé numérique.

5. Pourquoi Huawei at-elle lancé ce programme et où ce programme a été mis en œuvre?Les compétences sont cruciales pour la croissance et le développement de toute indus-trie, et la croissance rapide de l'industrie des TIC a apporté des changements constants aux modèles d'aff aires et aux exigences des clients. En conséquence, à travers l'écosys-tème des TIC, il y a un besoin urgent d’un grand nombre de personnels techniques qui peuvent relever les défi s posés par cette transformation. Même que de nombreux pays, dont le Maroc, pour qui l'avancement en innovation, la numérisation et l’économie du savoir sont importants, il y a un écart de connaissances entre ce qui est appris en classe et les compétences nécessaires dans un contexte réel et pratique. Par conséquent, le

personnel qualifi é doit avoir l'occasion de s'informer sur les dernières technologies dans l’industrie. Ceci est particulièrement important parce que l'innovation favorise la création d'emplois, de plus importants investissements et la croissance économique.

Huawei a off er des bourses d'études, des formations, des stages et des experiences de travail pour des etudiants en Australie, Congo, France, Allemagne, Ghana, Guinée, Indo-nésie, Italie, Kenya, Malaisie, Maroc, Norvège, Russie, Singapour, Espagne, Thaïlande, Ouganda, Émirats arabes unis et le Royaume-Uni. Le programme sera bientôt étendu à la Suède et au Mexique.

“Telecom Seeds for the future” est un programme mondial de Huawei, pouvez-vous fournir quelques détails sur la façon dont ce programme a été mis en œuvre au Maroc?

Le Maroc est l'un des premiers pays où le programme “Telecom Seeds for the future” a commencé.Initié en 2008, grâce à un partenariat de cinq ans avec l'Institut national des télécommu-nications (INPT), la coopération avec menée avec l'INPT a consité en 2 dons de labora-toires en équipements TICs, des séminaires, des stages des étudiants et une recompense chaque année pour les meilleurs profi ls pour une visite au siège de Huawei en Chine. En 2010, la coopération a été renforcée avec le programme HANA, par la formation des en-seignants à l'Université de Huawei en Chine et à la formation de 100 étudiants de l'INPT chaque année pour les certifi cations HCDA.

Après une première phase réussie, Huawei a étendu le programme à 16 universités maro-caines. En eff et, en decembre 2012, Huawei a signé un contrat de partenariat de 3 ans avec le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifi que et de la for-mation des cadres. L'objectif du partenariat est de contribuer à renforcer les talents des TIC dans les universités du Maroc, et il a été élaboré en cinq sections. La première section vise à encourager l'excellence dans les études. Huawei off re des bourses de valeur pour les 3 meilleurs étudiants dans chacune des 16 universités. Au meilleur profi l de chaque université est décerné à une visite au siège de Huawei en Chine pour des visites de labo-ratoires et des rencontres avec les professionnels du secteur. La deuxième section est le stage dans Huawei Maroc. Plus de 80 étudiants ont eu la possibilité cette année de faire l'expérience de travailler auprès de professionnels à Huawei Maroc. Promouvoir l'innova-tion est le troisième volet du programme. Huawei va organiser des compétitions en inno-vation entre les universités en récompensant les équipes de projets les plus innovants. Les quatrième et cinquième sections consistent en la collaboration avec le ministère et les universités, pour assurer des formations certifi ées pour les enseignants et les étudiants.

Et pour faire bénéfi cier un nombre plus large d’étudiants et d’universités de son pro-gramme, Huawei a pris l'initiative d'organiser une tournée des universités appelée "2013 Hauwei Morocco universities tour". A ce jour, Huawei a visité 4 universités spécialisées dans le domaine des TICs pour ce programme. L’Université Al Akhawayn à Ifrane, l' ENSA de Marrakech, l'ENSA de Fès et l'INPT à Rabat. Dans chaque université, et sous diff érents thèmes liés à l'évolution des TIC et les défi s du maroc tels «les challenges du marché des télécommunications au Maroc", "4G LTE et le Cloud Computing, la future révolution» ou « le rôle de l'ingénieur innovant pour répondre aux besoins du Maroc en R & D ". Huawei a organisé des ateliers d'animation et présentés les tendances en solutions TIC, et les inge-nieurs de Huawei ont donné des conseils et recommandations de carrière aux étudiants.

1. Quels sont les plans à long terme de Huawei pour ce programme? Le programme a servi de plateforme essentielle qui a enrichit l'expérience des élèves au niveau mondial, les préparant à travailler effi cacement dans de véritables entreprises IT et des télécommunications. Huawei envisage de renforcer et d'élargir le programme en renforçant les partenariats locaux. Nous croyons fortement que le capital humaindu Maroc est le pricipal conducteur de son développement, et nous allons continuer à inves-tir dans le développement de compétences locales nous alignant au défi du Maroc de devenir un hub régional de ressources hautement qualifi ées.

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28 www.TechnoMag.ma - Septembre 2013 NUMÉRO 29

RAPPORTS

PC : LENOVO, NUMÉRO UN D'UN MARCHÉ EN PLEINE DÉGRINGOLADELes ordinateurs se vendent beaucoup moins bien

qu'avant. Après un premier bilan d'IHS précisant que les ventes de PC portables avaient chuté au

cours du second trimestre, c'est Gartner qui enfonce le clou en signalant que le marché du PC dans sa globalité a reculé de 10,9% au cours des trois derniers mois.

C'était inéluctable. Avec la prolifération des tablettes low cost qui répondent désormais parfaitement aux besoins primaires d'accès à Internet et de commu-nication des utilisateurs, les ordinateurs se vendent beaucoup moins bien. Et ce, aussi bien sur les marchés matures que sur les marchés émergents.

La situation est donc plus tendue que jamais pour les fabricants qui vont devoir trouver de nouvelles idées pour redorer le blason de l'ordinateur et renforcer son attrait. Windows 8 est vivement pointé du doigt, mais "cela ne suffi t pas à expiquer la baisse continue des ventes d'ordinateurs", selon Mikako Kitagawa, analyste chez Gartner.

Lenovo a pourtant réussi à tirer son épingle du jeu et à s'accaparer le leadership du marché avec 16,7% de parts de marché, et ce, malgré une baisse de 0,6% de ses ventes à 12,67 millions d'unités. HP est aux coudes à coudes avec le fabricant chinois avec 12,4 millions d'ordinateurs vendus (-4,8%) et 16,3% de parts de marché. Derrière, Dell sauve les meubles avec 8,9 mil-lions d'ordinateurs vendus (-3,9%), alors qu'Acer et Asus, dont les ventes se sont écroulées de respective-ment 35,3% et 20,5%, accusent sérieusement le coup.

L'une des surprises de ce second trimestre vient du marché américain où Apple s'est glissé à la 3ème place derrière HP et Dell avec 1,74 million de Mac vendus. Sur le marché américain, les ventes n'ont d'ailleurs baissé que de 1,4%. En Europe, en revanche, et dans toute la zone EMEA, elles ont chuté de 16,8% par rapport à l'an dernier avec 21,2 millions d'exemplaires vendus. Et hormis Lenovo, numéro 2 du marché avec 2,6 millions d'exemplaires écoulés et une croissance de 21,2%, tous les fabricants ont bu la tasse : HP (-19,3%), Acer (-38,5%), Dell (-8,9%) et Asus (-34,7%). Pour Acer et Asus, cette chute s'expliquerait par le changement radical de l'off re "produits", qui est passée du netbook aux tablettes Android cette année.Ces chiff res marquent malgré tout un désintérêt fl a-grant des consommateurs pour l'ordinateur.

Preliminary Worldwide PC Vendor Unit Shipment Estimates for 2Q13 (Units)

Company 2Q13 Shipments2Q13 Market

Share (%)2Q12 Shipments

2Q12 Market Share (%)

2Q12-2Q13 Growth (%)

Lenovo 12,677,265 16.7 12,755,068 14.9 -0.6

HP 12,402,887 16.3 13,028,822 15.3 -4.8

Dell 8,984,634 11.8 9,349,171 11.0 -3.9

Acer Group 6,305,000 8.3 9,743,663 11.4 -35.3

ASUS 4,590,071 6.0 5,772,043 6.8 -20.5

Others 31,041,130 40.8 34,675,824 40.6 -10.5

Total 76,000,986 100.0 85,324,591 100.0 -10.9

Note: Data includes desk-based PCs and mobile PCs, including mini-notebooks but not media tablets such as the iPad.Source: Gartner (July 2013)

Note: Data includes desk-based PCs and mobile PCs, including mini-notebooks but not media tablets such as the iPad.Source: Gartner (July 2013)

Preliminary US PC Vendor Unit Shipment Estimates for 2Q13 (Units)

Company 2Q13 Shipments2Q13 Market

Share (%)2Q12 Shipments

2Q12 Market Share (%)

2Q13-2Q12 Growth (%)

HP 3,957,761 26.4 3,976,041 26.2 -0.5

Dell 3,681,725 24.6 3,458,736 22.8 6.4

Apple 1,740,500 11.6 1,818,959 12.0 -4.3

Lenovo 1,515,562 10.1 1,266,109 8.3 19.7

Toshiba 848,984 5.7 1,006,900 6.6 -15.7

Others 3,230,717 21.6 3,659,220 24.1 -11.7

Total 14,975,249 100.0 15,185,965 100.0 -1.4

Notes: Data includes desk-based PCs and mobile PCs, including x86 tablets equipped with Windows 8. All data is estimated, based on a preliminary study. Final estimates will be subject to change. The statistics are based on the shipments selling into channels.Source: Gartner (July 2013)

Preliminary EMEA PC Vendor Unit Shipment Estimates for 2Q13 (Units)

Company 2Q13 Shipments2Q13 Market

Share (%)2Q12 Shipments

2Q12 Market Share (%)

2Q13-2Q12 Growth (%)

HP 3,779,160 17.8 4,683,376 18.3 -19.3

Lenovo 2,641,622 12.4 2,180,362 8.5 21.2

Acer Group 2,456,255 11.5 3,995,518 15.6 -38.5

Dell 1,979,895 9.3 2,173,552 8.5 -8.9

ASUS 1,743,345 8.2 2,670,268 10.4 -34.7

Others 8,675,143 40.8 9,864,285 38.6 -12.1

Total 21,275,420 100.0 25,567,361 100.0 -16.8

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Septembre 2013 www.TechnoMag.ma 29 NUMÉRO 29

RAPPORTS

LA PLACE DE MARCHÉ EST-ELLE L’AVENIR DE L’E COMMERCE AU MAROC ?

L’e-commerce et l’émergence des places de marché sont loin d’être une vague de mode passagère. Peu à peu, plusieurs sites sont venus concur-rencer les mastodontes Amazon et eBay, voyant dans le secteur une

perspective très prometteuse.Au Maroc, les chiff res du marché de la vente en ligne font rêver. Entre le dou-blement du CA de l’e-commerce, les 1 000 sites e-commerce* présents sur le marché ou encore les 9 millions de porteurs de cartes bancaires*, on a envie de se lancer dans l’aventure...

LES CHIFFRES SONT BIEN ENTENDU VRAIS, MAIS SONT-ILS RÉALISTES ?E-Commerce : Le Maroc s’y metLe Maroc s’est lancé dans l’e-commerce en 2000, avec la création de Maroc Telecommerce, suivie par le développement des premiers sites acceptant les cartes de crédit étrangères. Aujourd’hui, sur les 1000 sites e-commerces sont en activité ? Combien sont B to C ? Quel chiff re d’aff aires font-ils ? Quelle est la place du Maroc dans le classement mondial du commerce en ligne ?Selon la dernière étude menée par Averty.ma, 48% des marocains restent encore méfi ants quant à l’achat en ligne et pour la majorité des porteurs de cartes bancaires, la procédure d’achat en ligne reste compliquée. Alors que la CB est le principal service de paiement utilisé par les internautes dans le monde, la plupart des banques marocaines ne proposent toujours pas de cartes appropriées pour les transactions sécurisées en ligne. Du côté des marchands marocains, l’accès à l’e-commerce représente un investissement trop lourd et n’est pas encore à l’ordre du jour. Se lancer dans la vente en ligne suppose non seulement de créer un site e-commerce perfor-mant, au goût du jour et aux normes du web, mais aussi de mettre en place une structure e-business et une stratégie e-marketing, sachant que le prix est le premier critère de choix d’un site. L’e-commerce au Maroc a encore beaucoup de chemin à faire, la vague de croissance s’élève timidement

PLACE DE MARCHÉ : LE NOUVEL ELDORADO Une alternative idéale pour les acteurs de l’e-commerceOutil de promotion important pour les marchands et outil d’aide dans l’acte d’achat en ligne pour le consommateur, la place de marché est une plate-forme d’intermédiation qui permet la mise en relation d’un acheteur et d’un vendeur de manière sécurisée, organisée et assistée. En Europe et aux Etats-Unis, la place de marché a le vent en poupe et les pla-teformes d’intermédiation e-commerce poussent comme des champignons. En France, on cite Clemarché, place de C Discount, celle du site Rueducom-merce, ou encore Greenrepublic, place de marché réunissant des produits bio.L’aventure e-commerce au Maroc séduit mais le marché manque de maturité. Dans ce contexte, la place de marché est en passe de devenir un point de passage obligé pour le marchand qui souhaite booster ses ventes en ligne à moindre frais et sans prise de risque.L’aventure e-commerce au Maroc séduit mais le marché manque de maturité. Dans ce contexte, la place de marché est en passe de devenir un point de passage obligé pour le marchand qui souhaite booster ses ventes en ligne à moindre frais et sans prise de risque.

DÉVELOPPER L’E-COMMERCE AU MAROC : UNE PRIORITÉCom en Scène est une agence de communication d’infl uence, spécialisée dans le digital, implantée à Tanger depuis 2009. Fondée par un marocain visionnaire, Mohammed Zen Nan, et par son épouse, d’origine française, pas-sionnée par la communication et les nouvelles technologies, Com en Scène compte aujourd’hui six collaborateurs dynamiques et motivés, animés par la volonté de participer au développement technologique de leur pays. Acteur reconnu sur le marché de la communication digitale dans le nord du Maroc, avec près de 50 sites dynamiques mis en ligne et de nombreuses campagnes de référencement et réseaux sociaux menées, nous souhaitons relever le défi de l’e-commerce pour tous. Aujourd’hui, nous travaillons sur un projet de place de marché ouverte aux marchands marocains avec option de boutique en ligne personnalisée.

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RAPPORTS

SERVEURS : UN MARCHÉ TOUJOURS EN SOUFFRANCE

Gartner nous livre les chiff res concernant les ventes de serveurs au cours du second trimestre et ils sont mitigés. Car si, en volume, les ventes ont progressé de 4% en volume, en valeur, elles ont reculé de quasiment autant. A noter : la

percée de Cisco, en valeur comme en volume.Avec 12,3 milliards de dollars de revenus, le marché mondial des serveurs s'est contracté de 3,8% au second trimestre 2013 par rapport à l'an dernier. Et toutes les régions du monde sont plus ou moins concernées par cette baisse, excepté la zone Asie/Pacifi que qui affi che une progression de +10% par rapport à 2012. Dans la zone EMEA, le repli a atteint 4,6% avec 3,1 milliards de dollars de revenus, tandis qu'aux Etats-Unis, les revenus ont plongé de 5,1%. Toujours en termes de revenus, IBM est aujourd'hui le numéro 1 mondial des serveurs et ce, malgré une baisse de 9,7% de son chiff re d'aff aires (3,15 milliards de dollars).HP, le numéro 2, a beaucoup souff ert au cours de ce trimestre avec un chiff re d'af-faires en baisse de 17,5% à 3 milliards de dollars.Dell, à la 3ème place, a enregistré une croissance de 10,7% avec 2,1 milliards de dol-lars de revenus.Mais la plus forte progression, c'est à Cisco qu'on la doit. Le fabricant a progressé de 43,3% avec 539 millions de dollars de chiff re d'aff aires. Il talonne désormais Oracle dont les revenus ont chuté de 7,2% à 716 millions de dollars.

En volume, en revanche, c'est HP qui reste le numéro 1, malgré des ventes en baisse de 13,6% avec 586 857 unités écoulées. Dell n'est plus très loin derrière avec 551 000 unités vendues (+1,4%) et IBM complète le podium avec 209 833 serveurs vendus (-8%). L'écart entre ce trio de tête et le reste du marché est d'ailleurs important, puisque Cisco (4ème) et Inspur Electronics (5ème) n'ont vendu respectivement que 77 729 et 65 350 serveurs chacun. Inspur Electronics, fabricant chinois, affi che toute-fois une progression record de +211,8%.

Dans la zone EMEA, les ventes ont tout juste dépassé les 550 500 exemplaires (-5,9% par rapport à 2012) pour 3,1 milliards de dollars de revenus (-4,6%). En Europe de l'Ouest, cette baisse des revenus s'est limitée à 1,6%. "C'est le 7ème trimestre consé-cutif de baisse des ventes en volume et le 8ème en valeur" indique Adrian O'Connell de Gartner. HP conserve son fauteuil de leader aussi bien en volumes qu'en valeur, malgré des baisses de 8,7 et 13,8%. Même son de cloche pour IBM (-1% en valeur, -16% en volume). Seuls Dell et Cisco ont réussi à tirer leurs épingles du jeu et a progresser sur un marché toujours en souff rance.

Worldwide: Server Vendor Revenue Estimates, 2Q13 (US Dollars)

Company 2Q13 Revenue2Q13 Market Share (%)

2Q12 Revenue2Q12 Market Share (%)

2Q13-2Q12 Growth (%)

IBM 3,156,584,672 25.6 3,496,145,346 27.2 -9.7

HP 3,089,886,031 25.0 3,747,482,751 29.2 -17.5

Dell 2,190,643,700 17.7 1,979,115,827 15.4 10.7

Oracle 716,749,999 5.8 772,760,548 6.0 -7.2

Cisco 539,172,000 4.4 376,320,000 2.9 43.3

Others 2,657,795,360 21.5 2,462,309,786 19.2 7.9

Total 12,350,831,762 100.0 12,834,134,257 100.0 -3.8Source: Gartner (August 2013)

Worldwide: Server Vendor Shipment Estimates, 2Q13 (US Dollars)

Company 2Q13 Shipments2Q13 Market Share (%)

2Q12 Shipments2Q12 Market Share (%)

2Q13-2Q12 Growth (%)

HP 586,857 23.9 678,963 28.7 -13.6

Dell 551,000 22.4 541,693 22.9 1.7

IBM 209,833 8.5 228,138 9.6 -8.0

Cisco 77,729 3.2 49,054 2.1 58.5

Inspur Electronics 65,350 2.7 20,960 0.9 211.8

Others 969,342 39.4 847,671 35.8 14.4

Total 2,460,111 100.0 2,366,479 100.0 4.0

Source: Gartner (August 2013)

EMEA: Server Vendor Revenue Estimates, 2Q13 (US Dollars)

Company 2Q13 Shipments2Q13 Market Share (%)

2Q12 Shipments2Q12 Market Share (%)

2Q13-2Q12 Growth (%)

HP 1,045,013,127 33.6 1,212,283,159 37.2 -13.8

IBM 834,807,318 26.8 843,043,750 25.8 -1.0

Dell 434,887,100 14.0 404,799,646 12.4 7.4

Oracle 193,522,500 6.2 221,782,278 6.8 -12.7

Fujitsu 175,820,497 5.7 175,424,245 5.4 0.2

Others 426,487,501 13.7 404,067,658 12.4 5.5

Total 3,110,538,042 100.0 3,261,400,736 100.0 -4.6

Source: Gartner (August 2013)

EMEA: Server Vendor Shipments Estimates, 2Q13 (Units)

Company 2Q13 Shipments2Q13 Market Share (%)

2Q12 Shipments2Q12 Market Share (%)

2Q13-2Q12 Growth (%)

HP 222,016 40.30 243,285 41.60 -8.70

Dell 114,057 20.70 112,997 19.30 0.90

IBM 47,550 8.60 56,637 9.70 -16.00

Fujitsu 24,325 4.40 31,945 5.50 -23.90

Cisco 14,484 2.60 10,300 1.80 40.60

Others 128,105 23.30 130,140 22.20 -1.60

Total 550,537 100.0 585,304 100.0 -5.9

Source: Gartner (August 2013)

Page 31: Technomag septembre 2013 web

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32 www.TechnoMag.ma - Septembre 2013 NUMÉRO 29

WEB

L’IP TRACKING : ÉPOUVANTAIL OU PRATIQUE DÉLOYALE ? Un phénomène récemment constaté sur des

sites de vente en ligne, l’ « IP Tracking », nourrit actuellement les inquiétudes au moment où le

grand public se saisit de la question de l’usage ses don-nées personnelles et de la traçabilité des populations. Eclairage.L’IP tracking ou « traçage de l’adresse IP » semble être une technique d’identifi cation d’un terminal connecté et partant, permet le traçage de son utilisateur. Le prin-cipe n’est pas neuf, les cookies permettent cela depuis longtemps. Mais l’IP tracking peut répondre à de mul-tiples fi nalités. L’expression est aujourd’hui reprise pour qualifi er une méthode de pistage des internautes par des sites de vente en ligne permettant, en fonction du nombre de leurs visites sur le site, de moduler la tarifi -cation des produits proposés.Ce phénomène serait apparu sur certains sites de vente de voyagistes sur lesquels l’internaute remarque que plus il revient sur le site, plus le prix augmente. L’inter-naute constatant cette infl ation est alors tenté de passer commande au plus vite… alors que le prix public est inchangé. On ignore encore si cela implique la mémo-risation de l’adresse IP par le site ou l’implantation de cookies sur le terminal de l’internaute, mais ces deux techniques sont des témoins de connexion permettant d’identifi er un internaute qui s’est déjà connecté au site.La députée européenne Françoise Castex a adressé une question écrite à la Commission européenne le 29 jan-vier 2013. La CNIL et de la DGCCRF ont également mis en œuvre une enquête afi n d’enquêter sur les sites recou-rant à ce dispositif, qui pose en eff et la question des moyens employés (potentiellement déloyaux) comme des fi nalités poursuivies (potentiellement illicites).

Les moyens techniques de l’IP TrackingL’identifi cation d’un internaute, permettant de modu-ler le tarif proposé, implique a priori une collecte de ses données personnelles. Et cette collecte implique en principe le consentement préalable de l’individu.Le caractère identifi ant d’une adresse IP est un débat déjà ancien. La Commission européenne a indiqué le 12 mars 2013 que les adresses IP peuvent être considérées comme des données personnelles à condition qu’elle « laissent des traces qui associées à d’autres informations reçues par les serveurs peuvent être utilisées pour créer des profi ls ou identifi er directement ou indirectement les personnes concernées ». Cette analyse, qui renvoie au contrôle des autorités nationales, a été confi rmée par la CNIL dans sa réponse du 13 mai 2013.La collecte de l’adresse IP implique donc le respect du principe de loyauté prévu en France par l’article 7 de la loi du 6 janvier 1978 dite « Informatiques et Libertés », imposant le consentement de la personne concernée

au traitement de ses données personnelles. L’article 32 précise qu’en cas de recours aux cookies, l’internaute doit consentir à leur implantation après avoir reçu les informations nécessaires sur le but poursuivi par l’e-commerçant.Or, rien n’indique que les sites de voyagistes et trans-porteurs délivrent une information claire et complète à l’internaute, ni sur le moyen technique (enregistrement de l’IP ou implantation d’un cookie), ni sur la fi na-lité (permettre une modulation de tarif en fonction du nombre de visites). On conçoit mal l’internaute accepter sciemment que le tarif augmente à mesure qu’il revient sur le site de réservation ! La CNIL et la DGCCRF ont déjà indiqué que si une telle fi nalité est poursuivie à l’insu de l’internaute, elle l’est en violation fl agrante des règles françaises et européennes. Si les pratiques en cause se confi rment, elles seraient donc contraires à la loi du 6 janvier 1978 en ce qu’elles constitueraient une collecte déloyale de données personnelles, sans obtention du consentement libre et éclairé de la personne au but poursuivi, et sans information sur le moyen technique employé.

La fi nalité de l’IP TrackingAu-delà, c’est également fi nalité poursuivie qui peut poser problème. La CNIL a d’ores et déjà rappelé qu’en vertu de l’article 10 de la loi de 1978, aucune « déci-sion produisant des eff ets juridiques à l'égard d'une personne ne peut être prise sur le seul fondement d'un traitement automatisé de données destiné à défi nir le profi l de l'intéressé ou à évaluer certains aspects de sa personnalité ». Or, ce serait le cas d’une transaction en ligne dont les conditions tarifaires sont déterminées par un traitement de donnée personnelle eff ectué à l’insu de l’internaute.La pratique serait donc doublement déloyale. En outre, elle se heurterait également aux dispositions relatives à la protection du consommateur : l’article L.120-1 du code de la consommation prohibe les pratiques com-

merciales qui « altèrent, ou sont susceptibles d'altérer de manière substantielle, le comportement du consom-mateur normalement informé et raisonnablement attentif et avisé, à l'égard d'un bien ou d'un service ».Une pratique commerciale est trompeuse lorsqu’elle implique des indications fausses ou de nature à induire en erreur, notamment, sur le prix, son mode de calcul ou plus généralement les conditions de vente. Ainsi, l’ab-sence d’information sur les paramètres de calcul du prix proposé à un internaute, et donc sur le dispositif d’IP tracking, constituerait une violation grave des droits du consommateur, et l’eff et infl ationniste constaté infl uen-cerait également son choix.L’actuel projet de loi relatif à la consommation, adopté à l’Assemblée nationale le 3 juillet 2013, avait fait l’objet de deux amendements visant à protéger spécifi quement l’internaute contre l’IP tracking, mais ils ont été rejetés au motif que les textes actuels permettent déjà d’appré-hender et de combattre ce phénomène. C’est donc des investigations techniques actuelles de la CNIL et de la DGCCRF que dépend le sort de cette pratique, car d’un point de vue légal, elle semble illicite à plus d’un titre.Dans cette attente, l’internaute doit bien entendu s’imposer le temps d’une lecture attentive des condi-tions générales des sites marchands, d’une maîtrise des options de son navigateur relatives aux cookies, et pour-quoi pas d’une vérifi cation des tarifs proposés à partir de deux connexions distinctes. Les autorités devront néanmoins prendre leurs responsabilités, et décider du sort de cette pratique, par exemple dans le cadre de la refonte globale de la législation européenne de protec-tion des données personnelles, enjeu crucial face à la diversifi cation de stratégies marketing parfois peu scru-puleuses. Ici comme ailleurs, il convient d’harmoniser au mieux les intérêts des professionnels du commerce numérique qui doivent connaître leur public, et le res-pect des droits fondamentaux des personnes ainsi que la transparence des pratiques commerciales.

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Septembre 2013 www.TechnoMag.ma 33 NUMÉRO 29

WEB

COMMUNICATION CLIENTS : L’EMAIL ET LE COURRIER FONT DE LA RÉSISTANCE…

Les tendances évoluent, les études se succèdent mais la question demeure : l’email est-il, comme son pré-décesseur le courrier papier, un canal de communi-

cation obsolète ? Il serait audacieux de le bannir trop vite.Le constat est là : l’email reste un moyen de communication fortement sollicité (environ 145 milliards d’emails, spams non compris, sont envoyés chaque jour dans le monde), particulièrement dans le cadre d’une communication clients, personnalisée et de fi délisation, en BtoB comme en BtoC. D’après une étude Ipsos Global, sur 24 pays, 85% des personnes interrogées utilisent Internet pour envoyer ou recevoir des emails, quand 62% seulement ont recours aux réseaux sociaux pour communiquer.Par ailleurs, il ne s’agit pas de « diaboliser » les réseaux sociaux ! Ces derniers sont désormais incontournables et indéniablement complémentaires à l’envoi d’emails pour créer et maintenir une relation de proximité entre l’entre-prise et ses clients mais aussi ses prospects, employés et partenaires.

« Les réseaux sociaux, la panacée pour la communica-tion d’aujourd’hui ? »Ces dernières années, les réseaux sociaux sont devenus omniprésents voire incontournables dans les relations personnelles et professionnelles, en particulier grâce aux médias classiques (TV, Radio et presse…). A croire que les entreprises n’ont plus d’autres alternatives pour communi-quer et interagir avec leurs clients, prospects et partenaires. Et bien non ! Face à Facebook, LinkedIn, Viadeo et autres réseaux sociaux, de plus en plus d’e-mails et de courriers sont échangés quotidiennement entre les entreprises et leurs clients, et ce, de manière plus effi ciente.Les réseaux sociaux, tel un véritable canal d’échanges, constituent le media de prédilection des jeunes généra-tions pour créer du lien social. De ce fait, ils sont pour les entreprises une audience ciblée à écouter, un indicateur performant de la satisfaction clients. La concentration des échanges, des réactions autour d’une marque, d’un lance-ment de produit par exemple, sont une mine d’informa-tions non négligeables.En revanche, très peu encore sont les organisations qui réa-lisent véritablement du push auprès de leur clientèle cible par cet intermédiaire, si ce n’est par la diff usion de quelques messages à caractère publicitaire. Les réseaux sociaux ne constituent pas une solution exclusive adéquate dans la relation clients mais restent un nouvel outil de mesure¬ à inclure dans la stratégie marketing de l’entreprise.

« Les nouvelles générations allergiques à l’email et au courrier papier ? »A contrario les détracteurs des modes de communication traditionnels que constituent maintenant le courrier et l’email prétendent que les nouvelles générations utilisent très peu l’email. Elles seraient même allergiques au courrier papier ? Les enquêtes prouvent le contraire !Une étude de la société de conseils Kalpa réalisée auprès de 800 personnes entre 18 et 30 ans, montre que le courrier et

l’email sont les canaux de communication préférés de ces générations. Ils les considèrent comme les plus sécurisés pour recevoir des informations personnelles provenant d’organisations auprès desquelles ils sont clients : 75% d’entre eux les plébiscitent, loin devant les réseaux sociaux pour lesquels le niveau de confi dentialité fait défaut (moins de 1%) ; 86% des personnes interrogées trouvent que le courrier et l’email sont les medias les plus adaptés pour une bonne mémorisation et une analyse de l’information ; enfi n, 76% d’entre eux estiment que ces medias qui s’appuient sur la charte graphique de l’entreprise ou de la marque, les valorisent.

Email « in », emailing « out » Les équipes marketing des entreprises ont pu constater ces dernières années un fl échissement net de l’effi cacité des opérations d’emailings. Qu’ils soient ciblés et person-nalisés, les emails sont perdus dans un fl ot d’information envoyé quotidiennement et sont le plus souvent considérés comme des messages sans intérêts (un message reçu sur 20 seulement est considéré comme utile par les consomma-teurs) ou n’arrivent tout simplement pas à destination, les entreprises étant de plus en plus aff utées dans le contrôle d’emails entrants.Au fi nal, un client est sensible à l’information utile et prê-tera l’attention nécessaire à la réception d’un email, émis par une personne ou une société de confi ance, par exemple son conseiller d’assurance ou la boutique télécom auprès de laquelle il a souscrit un nouvel abonnement. L’email « de gestion » inspire, par opposition à l’emailing, sérieux et professionnalisme et reste un vecteur de communication voire de notoriété de la marque ou de l’entreprise.Les réseaux sociaux prennent le pas sur les campagnes d’emailings marketing, oui, mais ne peuvent pas se substi-tuer à une communication « de gestion » et de fi délisation one to one de l’entreprise.

« La communication par courrier est polluante et passe directement à la poubelle »Côté courrier postal, il faut bien distinguer, là encore, le courrier dit de gestion, du courrier promotionnel. En eff et, des études montrent que 98 % des courriers de gestion sont ouverts et lus, ce qui est loin d’être le cas des courriers pu-blicitaires. Les clients sont disposés à passer plus de temps

à la lecture d’un courrier de gestion, appréhendé comme « temps choisi de lecture », à la diff érence de certains canaux de communication. Cette {bonne} disposition du destina-taire fi nal, associée à du Transpromo, font du courrier un vecteur de communication toujours très effi cace dans le cadre de la relation clients.Il semble par ailleurs, malgré des études contrastées, que l’information papier soit globalement moins polluante que celle utilisant des systèmes électroniques : les industries papetières et les prestataires d’impression ont fait en eff et de gros eff orts pour optimiser, recycler le papier, limiter les produits chimiques et replanter des forêts (en France, par exemple, l’IGN annonce une superfi cie des forêts augmen-tée de 20% au cours des 20 dernières années). A l’opposé, les systèmes électroniques sont très consommatrices en produits chimiques et matières premières énergivores mais aussi très souvent non recyclables.

« Favoriser une synergie des canaux et des média de communication »Les sociétés ne doivent pas bannir de manière systéma-tique un moyen plutôt qu’un autre de communiquer avec leurs cibles mais se doivent plutôt de conjuguer diff érents canaux de communication de manière optimale en tenant compte des caractéristiques et desiderata de leurs clients et des contraintes techniques de chaque media.En combinant une solution éditique performante et une traçabilité complète des envois, des erreurs et des retours, l’utilisateur peut alors orchestrer dynamiquement les dif-férents envois d’information sur la base d’une politique de règles : choix du canal approprié, adaptation de la charte graphique au canal, changement de canal sur réception d’une erreur, cadencement des émissions, etc. Ces règles s’appuient sur les données connues de chaque client (inté-gration CRM) et sont validées par le responsable client de l’entreprise.Dans ce contexte, la communication clients est traitée comme un système de fl ux coordonnés, diff usant de l’in-formation personnalisée sur chaque canal selon les pré-férences du destinataire fi nal (courrier, email, SMS, web, réseaux sociaux…), gérant les rebonds d’un canal à l’autre (courrier en PND, adresse email erronée, document non lu dans l’espace client du site web…) et traçant les clics et les comportements du client.

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34 www.TechnoMag.ma - Septembre 2013 NUMÉRO 29

WEB

« VEUILLEZ RENSEIGNER LES CHAMPS SUIVANTS : NOM, PRÉNOM, ADRESSE, IDENTIFIANT, MOT DE PASSE » - ET EN ÉCHANGE J'AI COMBIEN ?

Aujourd'hui, au lieu de demander aux utilisateurs de saisir leur nom et mot de passe - ou tout autre complément d'infor-

mations concernant leur identité - les sites Inter-net pourraient tout simplement crier « Haut les mains ! ».D'après Bob Blakley, Director of Security Innova-tion de Citigroup, cette situation est révélatrice d'une faille fondamentale. L'échange d'informa-tion concernant les identités devrait se dérouler comme une « négociation » et non comme un « hold-up ».« Et s'il existait un marché de l'identité ? » Après tout, notre identité est précieuse puisqu'elle fait vivre le site Internet lorsqu'on alimente ses bases de données qu'il revend ensuite. Alors, lorsque l'on se crée un compte sur un site Inter-net, pourquoi ne pas, en lieu et place de nos propres coordonnées, rentrer les coordonnées d'un intermédiaire qui négocierait directement avec le site Internet le prix de notre identité ?L'aspect le plus important de cette approche ré-side dans le fait qu'une négociation contractuelle doit avoir lieu avant tout comme un échange de biens précieux. Si c'est eff ectivement le cas sur

n'importe quel marché, ce n'est pas ce qui se passe dans le monde de l'identité. En partant du principe que les informations concernant les identités ont de la valeur, il convient d'aborder cette question de la même manière que notre économie actuelle gère les autres échanges de biens.Imaginons qu'au lieu de saisir un nom et un mot de passe, l'internaute fournit au site Web les coordonnées d'un intermédiaire qui gère les informations relatives à son identité. Le site contacte l'intermédiaire en question et lui fait une off re. L'utilisateur fi nal peut alors accepter de fournir ses informations à un certain prix, refuser en bloc de traiter avec le site, ou accep-ter de céder tout ou une partie de ses données d'identité en échange de l'utilisation du service ou du site Web.L'idée est d'instaurer une négociation entre pairs, et non d'initier un acte de répression. Le fait de transmettre les coordonnées d'un intermédiaire en lieu et place de données peut résoudre nos problèmes actuels et permettre de créer une interface unique pour l'enregistrement et l'authentifi cation.

Dans la situation actuelle, les sites Web dé-tiennent le pouvoir. Les internautes acceptent des contrats implicites lorsqu'ils visitent un site Web, mais il s'agit bel et bien d'un accord uni-latéral.Les utilisateurs doivent considérer les données relatives à leur identité comme un actif précieux et les traiter comme s'il s'agissait d'argent, de diamants ou de tout autre objet de valeur.Une fois négociés, les contrats pourraient inclure des restrictions quant à la façon dont le site contacté entend exploiter les informations des utilisateurs. Cette solution éviterait le problème majeur que représente l'utilisation de données d'identité par des annonceurs tiers, sans l'aval de leur propriétaire.Il n'est pas nécessaire de refondre entièrement l'infrastructure, il suffi t de la compléter côté client par une nouvelle interface de program-mation (API) intégrant de nouveaux protocoles ouverts, tels qu'OAuth.Formuler explicitement un accord pour l'uti-lisation de données est un signal très fort. Au-jourd'hui, le consentement implicite prévaut, ce qui n'est pas sans risque sur le plan juridique.

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