Tarifs 2016 - Schweizer Bauer · 2016-06-28 · 2 | TARIFS 2016 TARIFS 2016 | 3 CENTRES...
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Chaque semaine, offrez à votre annonce une place de choix dans l’hebdo romand de la vie au vert.S’adressant à des lecteurs passionnés d’agriculture, de jardinage, de nature, d’animaux de compagnie et de terroir, Terre&Nature doit son succès à un contenu éditorial aussi riche que varié, 100% fait maison. Se positionnant comme un trait d’union entre la ville et la campagne, le journal propose au travers de ses rubriques une information pointue, originale et plaisante, ainsi que de nombreux services et des conseils pratiques que les lecteurs romands sont toujours plus nombreux à plébisciter. Alexander Zelenka
Rédacteur en chef
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CENTRES D’INTÉRÊT DES LECTEURSCENTRES D’INTÉRÊTS LECTEURS POURCENTAGE AFFINITÉ Activités sportives dans la nature 85 000 96,0% 104 Animaux et nature 74 000 83,6% 127 Bien-être (wellness) 70 000 79,3% 100 Bricolage et arts créatifs 65 000 73,1% 107 Environnement 74 000 83,6% 114 Gastronomie & cuisine 63 000 71,5% 107 Habitat & décoration 37 000 42,1% 98 Possède un jardin 50 000 56,8% 143 Propriétaires/locataires de maisons individuelles 51 000 57,7% 150 Santé et nutrition 56 000 74,3% 107
Source: MACH CONSUMER 2015
Données médiasPROFIL DU LECTORAT NIVEAU D’INSTRUCTION Obligatoire 29% Moyen 47% Elevé 24%
REVENU BRUT PAR MÉNAGE Fr. 2’000.– à 3’999.– 17% Fr. 4’000.– à 7’999.– 52% Fr. 8’000.– et plus 31%
HABITAT Ville/agglomération 54% Campagne 46%
STRUCTURE DU LECTORAT RÉPARTITION HOMMES/FEMMES Femmes 45% Hommes 55%
RÉPARTITION PAR TRANCHES D’ÂGE 14 à 34 ans 20% 35 à 54 ans 32% 55 ans et plus 48%
SOURCE: MACH BASIC 2015-2
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LECTORAT PAR CANTONMACH BASIC 2015-2 Fribourg 21 000 Vaud 30 000 Jura 7 000 Bas-Valais 12 000 Neuchâtel 6 000 Genève 12 000
Chiffres clés JU7,6%
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Du Podiumà l’étable
Laetitia Guarino affiche avec fierté ses racines paysannes. Nous avons eu le privilège de passer avec elle une matinée sur l’exploitation de ses oncles. L’occasion, pour la belle Vaudoise, de se remémorer ses souvenirs d’enfance. Rencontre. P. 3
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agriculturea la mode basque Sur son exploitation située à cheval entre la Suisse et la France, le Jurassien Joan Studer élève des vaches salers, mais aussi des porcs, des moutons, des chèvres et des chevaux des Pyrénées. P. 22 P
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La une du mensuel consacré aux pros de la terre
Un regard sur l’extérieur, en Suisse comme à l’étranger
Des pages pour décoder le monde des professions de la terre
Thomas Oswald a le sourire. Il vient d’observer les premières abeilles en activité sur ses arbres fruitiers. Au
cœur de l’Oberland zurichois, le printemps est là, avec deux à trois semaines d’avance sur une année normale. Les quelques abeilles virevoltantes observées s’en vont rejoindre le ballet des bourdons pollinisa-teurs. Ces derniers sont au travail depuis déjà quelques jours. «Je les fais venir spéci-fiquement de Belgique. Ils volent dès que les températures dépassent les 5°C, alors que les abeilles ont besoin d’une douzaine de degrés.» Pour le moment, les insectes pollinisateurs s’activent du côté des ceri-siers et des abricotiers en fleur. Puis vien-dra le tour des pêchers, des pruniers et en-fin des pommiers. La culture de pommes, c’est le point fort de son exploitation. Tho-mas en possède plus de 3,5 hectares. «J’en produis une trentaine de variétés, de la braeburn à la boskoop en passant par la cox orange et la rubina.»
Précipitations abondantesSitué à 550 mètres d’altitude, à une dizaine de kilomètres au nord de Rapperswil (ZH), le domaine de Thomas Oswald, 32 ans, se trouve au milieu de zones marécageuses. «Ici, le taux de précipitations avoisine les 1500 mm annuels. C’est quasiment trois fois plus qu’en Valais», signale ce jeune
entrepreneur, qui, malgré ce désavantage clima-tique, n’a pas eu peur de se lancer dans la culture d’abricotiers voilà cinq ans. «Les Zurichois raffolent d’abricots. Mais localement, la production était inexis-tante.» Il en cultive désormais une vingtaine d’ares. Chaque an-née, il reconnaît cependant devoir racheter des arbres, ces derniers résistant difficilement au climat humide et tombant plus facilement malades qu’en Valais. «Dans nos conditions, produire des abricots à plus grande échelle ne serait pas rentable, admet Thomas Oswald. Mais c’était une façon d’élargir notre offre.» D’autres contraintes viennent compliquer la vie de l’exploitant: la grêle, qui chaque année sans exception s’abat sur le verger, l’oblige à équiper toutes ses cultures de fi-lets de protection. «Par ailleurs, nous ins-tallons des clôtures électriques au moment de la fructification, sans quoi les cerises des branches les plus basses deviennent un véritable festin pour les renards et les blai-reaux.» Malgré toutes les difficultés qu’il énumère, Thomas Oswald affiche un éter-nel sourire. «Ici, on a quand même un avan-tage, c’est le foehn, qui nous vient du Glar-nerland, et qui sèche toute cette humidité!
Et puis, l’essentiel, c’est d’avoir des clients!»Le jeune homme gère avec sa
compagne l’exploitation qu’il a reprise de son père il y a trois
ans. «Mon père a commencé la culture fruitière dans les années
1970. Il voulait arrêter la production de lait, et au vu de la démographie grandissante dans la région, il s’est dit qu’il y avait une carte à jouer en commercialisant les fruits récoltés sur le domaine.»
Actif sur FacebookBien lui en a pris. La commune de Rüti, si-tuée dans l’une des régions les plus densé-ment peuplées de Suisse, compte 11 000 habitants. Les 4,5 hectares de vergers de Thomas Oswald sont ceints par des zones de villas récemment construites. «Certains agriculteurs pourraient se sentir oppressés, lance le maître arboriculteur. Ici, nous en avons fait un avantage.» Par conséquent, la commercialisation des récoltes de l’exploitation se fait essentiel-lement en vente directe. «Travailler avec la grande distribution n’a jamais été une op-tion. Nous sommes trop petits et trop di-versifiés.» Le magasin des Oswald est ou-vert quotidiennement, en fin de journée. Afin d’étayer son offre et de rester attractif pour une clientèle parfois infidèle, Thomas propose chaque année une nouveauté, comme des jus, des distillats, des vins mousseux, des fruits séchés, des sirops,
des confitures. Quand il croise des clients, il se fait un véritable plaisir de leur expli-quer les différences gustatives des variétés de pommes, n’hésite pas à donner des conseils pour la conservation et l’utilisa-tion des abricots et raconte sans se faire prier son quotidien de paysan. Il n’a d’ail-leurs pas hésité à franchir le pas des réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, il poste ré-gulièrement des nouvelles et photos de la taille des arbres fruitiers, de l’ébourgeon-nage ou de ses nouvelles plantations. «Cela fait partie d’une stratégie de vente. Les clients sont heureux de pouvoir suivre les actualités du verger. Cela participe à les fi-déliser.» Et Thomas compte sur les années à venir pour lui donner raison. «En tant que producteur, il me semble essentiel de me concentrer sur les attentes des consomma-teurs et les tendances du marché. Et pas sur ce qu’on attend de nous à Berne.»
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Le fruit emblématique du Valais bientôt détrôné par des abricots produits localement? Cela pourrait devenir une réalité à Zurich, où un jeune arboriculteur les cultive avec succès et vend sa récoltes via un magasin et un distributeur automatique de fruits.
1. Dans l’Ober-land zurichois, le domaine arbori-cole de Thomas Oswald s’étend sur 4 hectares. 2. Fin mars, le jeune arboricul-teur surveillait la floraison de ses abricotiers. 3. et 4. Dans leur local de vente, Thomas et sa compagne Mar-tina proposent un assortiment d’une trentaine de variétés de pommes, ainsi que des jus, vins et cidre de fruits.
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en chiffres
oswald obstbau, c’est: •4,5 hectares de fruitiers, dont trois quarts
de pommiers (plus de trente variétés), soit 70 à 80 tonnes de fruits produits par an. le reste en cerisiers, pruniers, abricotiers, poiriers, pêchers, framboisiers, fraisiers et myrtilliers.
•0,8 hectare de forêt. •25 poules pondeuses.
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du côté alémanique
Un Zurichois investit dans l’abricot
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l’initiative
le client peut directement se fournir au distributeuren 2012, thomas oswald remarque qu’une partie des clients souhaite pouvoir acheter quelques pommes ou une bouteille de jus de fruit en dehors des heures d’ouverture du magasin. Ni une ni deux, le jeune arboriculteur part à la recherche d’un distributeur suffisamment sécurisé. c’est auprès d’un fournisseur allemand qu’il se procure la perle rare. «a la base, cette machine est conçue pour distribuer des sandwichs dans les cantines des grandes entreprises.» l’investissement est certes relativement onéreux (12 000 fr) mais devrait pouvoir être amorti d’ici à quelques années, espère thomas oswald.
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Les pros de la terre 26 novembre 201512
agriculturel’énergie, une diversification qui a le vent en poupeEn Suisse romande, les paysans à investir dans des installations solaires, éoliennes ou hydrauliques sont de plus en plus nom-breux. Nous sommes allés à la rencontre de quelques uns de ces énergiculteurs en marge de Swissexpo, qui s’ouvre dès aujourd’hui à Lausanne et dont les énergies renouvelables seront un des thèmes forts de l’édition 2015. Notre dossier. PP. 3 et 5
Maraîchagela salade ne connaît pas la criseLes Suisses aiment la salade. Chaque année, ils en consomment en moyenne 13 kg, ce qui en fait un des légumes les plus populaires du pays. Plus de 3000 producteurs se partagent ce marché en expansion. Eclairage. P. 7
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viticulturecomment la Suisse lutte contre la fraudeNous avons posé la question à Philippe Hunziker, directeur du Contrôle suisse du commerce des vins. P. 9
tribuneJacques bourgeois défend les paysansLe directeur de l'Union suisse des paysans s'insurge contre la décision du Conseil fédéral de couper dans les budgets de l'agriculture. P. 11
du côté aléManiquel'abricot valaisan se plaît à ZurichNous avons visité l’exploitation du pionnier de la culture d'abricots en Suisse alémanique. P. 12
les pros de la terrele mensuel 100% agriculture, maraîchage, viticulture et arboriculture
26 novembre 20151 Dates de parution 2016
14 janvier 25 février 31 mars 28 avril 26 mai 30 juin
28 juillet 25 août 29 septembre 27 octobre 24 novembre 15 décembre
Dans notre mensuel 100% agricole, nous faisons le point sur les enjeux politiques et économiques dans les domaines de l’agriculture, du maraîchage, de la viticulture et de l’arboriculture.
Guide des balades 2016
REPÈRESChaque semaine, nous décryptons les grands enjeux de l’actualité.
JARDINTout au long de l’année, les conseils pratiques de nos experts en jardinage et potager.
NATUREAu fil des saisons, des reportages inédits sur les richesses de la nature romande.
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BALADES ET LOISIRSDes idées originales d’escapades à travers la Suisse romande.
PORTRAITRencontre avec les Romands qui font l’actua lité dans nos rubriques.
TERREEnquêtes, reportages et interviews sur les thèmes de l’agriculture et du terroir.
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À PARAÎTRE
maraîchage
La salade reste une valeur sûre
En général, on utilise la dénomination «salade» comme terme générique pour tous les légumes dont les feuilles
se mangent crues et agrémentées d’une sauce. Les maraîchers suisses en proposent toute l’année une riche palette: on en dé-nombre seize variétés, de la classique pom-mée à l’amère chicorée, en passant par les feuilles de chêne vertes ou rouges, la bata-via ou la rucola. Il y en a donc pour tous les goûts, tout au long des saisons. Et pour ceux qui estiment que laver et préparer la salade prend trop de temps, les acteurs de la filière maraîchère ont développé la qua-trième gamme, soit des salades déjà prépa-rées, coupées et lavées, souvent commer-cialisées en barquettes ou en sachets, prêtes à être immédiatement consommées. «Cette forme de conditionnement et de commer-cialisation a pris un essor extraordinaire ces dernières années. Elle a souvent modi-fié les méthodes de travail des maraîchers», explique Jacques Blondin, directeur de l’Union maraîchère de Genève (UMG).
Un produit de proximitéL’histoire des salades remonte à la nuit des temps. Cela fait plusieurs millénaires que l’humanité a découvert leurs vertus. Dans des tombeaux égyptiens, des peintures da-tant de plus de quatre mille ans témoignent qu’à cette époque déjà, les verdures étaient appréciées, relève une intéressante bro-chure consacrée à ces légumes, publiée par l’agence d’information agricole Agir. Vers la moitié du siècle dernier, la salade n’était servie qu’en accompagnement. Il en est au-trement aujourd’hui, pour preuve la place toujours plus importante qu’elle occupe sur les carte des restaurants.
Mais quelle part de marché occupent les salades dans la production maraîchère suisse? «A l’UMG, je l’estime à environ 20%, souligne Jacques Blondin. Cette pro-portion est la même au niveau suisse.» «Dans notre pays, toutes les régions maraî-chères en cultivent, à des degrés divers», indique Lutz Collet, responsable de l’Office de la culture maraîchère du canton de Fri-bourg. Un constat que confirme Jacques Blondin: «Avec l’avènement d’une agricul-ture de proximité, chaque région maraî-chère essaie de promouvoir ses propres lé-gumes». Régulièrement de nouvelles variétés font leur apparition sur les étals. «Mais, en Suisse, nous ne faisons pas de
recherches de base pour obtenir de nou-velles sortes, car le marché est trop petit», relève Lutz Collet.
L’iceberg a détrôné la pomméeAu cours des deux dernières décennies, la consommation annuelle de légumes en Suisse a crû de 25% pour s’établir à 85 kg par personne (57 kg en 1980). Et la salade en a largement profité. Ainsi, au palmarès des dix légumes préférés des Suisses, une variété de salade figure en troisième position: la laitue iceberg, qui se place derrière les incontour-nables carottes et tomates. Comment expli-quer ce succès? «C’est la salade phare de la chaîne de restauration rapide Mc Donald’s.
Elle est très populaire auprès des jeunes, re-marque Jacques Blondin. Elle a du goût, est croquante et garde un bon maintien quand on la recouvre d’une sauce. Ce qui n’est pas le cas pour toutes les variétés de salades.» L’iceberg a ainsi détrôné la pommée dans le saladier des Suisses. Enfin, si la production suisse de salades reste majoritairement commercialisée par la grande distribution, les maraîchers recherchent aujourd’hui le contact direct avec les consommateurs en développant des solutions telles des abon-nements de légumes, des services de livrai-son à domicile ou la vente par internet qui fait la part belle à ces verdures
Pierre-Alain Cornaz n
Avec une consommation qui frise les 13 kg par habitant et par an, la salade plaît aux Suisses. Quelque 3100 maraîchers se partagent ce marché en pleine expansion.
Surfaces de légumes (salades y compris) par canton. Les cantons où ne figurent pas de chiffre ont une production marginale
RÉGIONS DE PRODUCTION
16 à 17%
Ensemble, 4% de la production
7 à 12%2 à 4%
4%2%
2%
2%
12% 8%
7%
17%
16%10%
16%
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Mars
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Octob
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BataviaEndive
Chou chinoisChicorée rouge
Feuille de chêneIceberg
Chicorée friséeChicorée scarole
PomméeLaitue
Lollo rougeRampon/Doucette
RucolaSalanova
Salade à tondrePain de sucre
LES DIFFÉRENTES VARIÉTÉS DE SALADESSerres et tunnels peuvent accueillir successivement plusieurs cultures pendant la même année. Pour l’ensemble des légumes, y compris les salades, les surfaces couvertes ont sensiblement progressé au cours des 20 dernières années.
...sur l’ensemble des salades mangées en Suisse. La production maraîchère suisse couvre environ 55% de l’offre annuelle de légumes frais. Cette proportion est aussi valable pour les salades.
PART DES SALADES INDIGÈNESGENRE DE PRODUCTIONLes salades peuvent être cultivées en plein champ.
Mais aussi sous serres en verre ou serres en plastique avec des fondations fixes ainsi que sous tunnels hauts/tunnels plastiques qui n’en ont pas
CANAUX DE DISTRIBUTION ET DE VENTE
Comme pour les autres légumes, environ 40% des salades sont dirigés vers les grands consommateurs, tels les cantines, les hôpitaux ou les restaurants, par le biais de commerçants, de grossistes et de marchés de gros. Une partie est livrée directement par les producteurs. La proportion des salades écoulées en vente directe par les producteurs, par exemple sur les marchés ou par un service de livraison à domicile, est estimée à 2 - 3%.
40%
8% PART DE MARCHÉ DU BIOC’est environ la part estimée des salades bios vendues en Suisse.
CONSOMMATION DE SALADES EN SUISSE (principales variétés)
La laitue pommée (verte/rouge) vient en 9e position avec 2,29 kg.
12,61 kilos/année
31001%
Elle est estimée à 12,61 kilos par personne et par année.
8,50 kgCAROTTE
7,95 kgTOMATE
4,65 kgLAITUE ICEBERG
La plus populaire des salades est la laitue iceberg. Avec 4,65 kilos, elle figure au troisième rang des légumes derrière la carotte et les tomates.
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3
NOMBRE DE PRODUCTEURS SUISSES DE SALADESexploitations maraîchères spécialisées. La plupart cultivent aussi des salades.
Surface agricole
utile totale
Surface maraîchère:10 000 hectares
Environ 3000 hectares sont
consacrés chaque année aux
principales sortes de salades.
3000
marchÉ Les trois principaux acteurs romands
Interprofession des fruits et légumes du ValaisSituation La plaine du Rhône est favorable à la production de salades en Valais. Nombre de producteurs 56 maraîchers. Production 465 tonnes de salades par an, soit 5,9% du volume total de la production maraîchère du canton.
L’Union maraîchère genevoiseSituation La proximité de la ville de Genève a permis le développement d’un secteur maraîcher très dynamique. Nombre de producteurs 30 maraîchers. Production 3000 tonnes de salades diverses, pour 15 000 tonnes de légumes produits par an.
Les producteurs du SeelandSituation A cheval entre les cantons de Berne et de Fribourg, cette région est très connue pour ses terres noires. Nombre de producteurs 400 maraîchers et paysans fribourgeois et bernois. Production 2577 hectares pour une cinquan-taine de variétés de légumes.
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Les pros de la terre26 noVembre 20157Les pros de la terre 26 novembre 2015
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économie
33 %L’europe produit une tiers du lait consommé dans le mondeEnviron 800 millions de tonnes de lait ont été produites en 2014 dans le monde entier. Les plus gros producteurs sont l’Union européenne avec les pays non membres de l’UE (33%) et l’Asie (28%). La production de lait est plus faible en Amérique du Sud (11%) et du Nord (18%), et joue un rôle mineur en Afrique.
Récoltes de café menacées par el niño en colombieLa sévère sécheresse provoquée par le phénomène climatique El Niño, qui provoque un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique équatorial, préoccupe les caféiculteurs du département des Andes colombiennes, qui risquent de perdre toute leur récolte. La région est le berceau de l’un des meilleurs cafés au monde. Selon les autorités, ce phéno-mène devrait s’aggraver à partir de décembre et devrait durer jusqu’en juin.
Stock de pommes suisse quasi conforme au marché Les producteurs de pommes de table ont dû faire face à d’importants enjeux en 2015: des conditions optimales au printemps, suivi par un été chaud qui a presque stoppé la croissance. Les réserves de pommes de table se situent à 64’223 t au 31 octobre 2015. Elles sont supérieures de 1’906 t par rapport à l’année précédente et de 876 t par rapport à la moyenne des cinq dernières années. A noter que la récolte des variétés tardives n’est pas encore entière-ment terminée.
PoLitique agRicoLe
eaux, vignes et vergersLe Conseil fédéral vient d’approuver la révision de l’ordonnance sur la protection des eaux. Celle-ci fixe les critères qui permettent d’équiper certaines stations d’épuration d’un procédé éliminant les micropolluants. Figurent également dans l’ordonnance des dispositions sur le maintien des cultures pérennes comme les vignes ou les vergers et l’établisse-ment de chemins de desserte dans l’espace réservé aux eaux.
Œnologie à l’échelle suissL’Union suisse des œnologues a décidé de créer une Commission nationale d’œnolo-gie. Sa mission prioritaire sera l’étude systématique des pratiques et techniques œnologiques admises dans l’Union européenne et sujettes à une introduction prochaine dans le droit suisse. Elle travaillera avec les institutions concer-nées dans le but de favoriser une harmo-nisation à l’échelle nationale
Filière porcine soutenueLe Grand Conseil vaudois a décidé cette semaine de donner un coup de pouce à la filière porcine. Il a accordé un crédit de 4 millions de francs pour subventionner la construction ou la rénovation de porche-ries. Les éleveurs ont jusqu’en septembre 2018 pour s’adapter aux nouvelles normes fédérales en matière de protec-tion des animaux. Celles-ci prévoient un peu plus de place par tête, ce qui pourrait provoquer une réduction d’environ 20% du cheptel.
AGronomie Le point sur la recherche toujouRS moinS d’antibiotiqueS Agroscope vient de lancer un programme de recherche concernant l’utilisation d’antibiotiques en médecine vétérinaire et la résistance de groupes de germes. Au cours des 15 dernières années, l’utilisation d’antibiotiques dans le domaine de la production porcine a légèrement reculé. Grâce aux recherches menées par Agroscope, d’autres diminutions de la quantité d’antibiotiques utilisée devraient être possibles, notamment concernant la protection de la mamelle.
HydRocaRbuReS danS LeS SoLS L’observatoire national des sols analyse, depuis trente ans, l’évolution des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans les sols suisses. Ce suivi montre que les teneurs en HAP sont pour la plupart restées stables. La présente étude, explique Agroscope, permet de mieux comprendre le comportement environnemental des HAP mais aussi, de manière plus générale, des composés organiques persistants. Elle permet de prédire leur évolution dans le futur, par exemple leur accumulation dans certains sols.
génie génétique contRe Feu bactéRien Le feu bactérien est la principale maladie bactérienne des pommiers dans le monde. À l’aide d’une méthode de génie génétique, les chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich ont transmis à la variété «Gala» un gène de résistance au feu bactérien provenant d’un pommier sauvage. Ces arbres doivent à présent être testés en pleine terre sur le site protégé d’Agroscope-Reckenholz à Zurich à partir du printemps 2016. Agroscope cherche en effet à savoir si la résistance introduite modifie les propriétés de la variété «Gala».
CE mois, zoom sur..
MICARNA
IMPORTATIONS
22,4%
45,4%(estimation)
17,7%
7,7%4,5%
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QUATRE ACTEURS SE PARTAGENT LE MARCHÉLes cantons où la production de poulets de chair est importante (2013)
RÉGIONS DE PRODUCTION
+ de 1 200 000
– de 200 000
600 000-800 000200 000-400 000
CONSOMMATION DE VIANDE DE VOLAILLE EN SUISSELes Suisses consomment 11,39 kilos (poids vente) de viande de volaille par an. La volaille est seconde au classement des viandes consommées en Suisse, derrière le porc et le bœuf.
SYSTÈME DE DÉTENTION1. Production standard, conforme à la législation suisse (élevage au sol sans jardin
2. Systèmes de stabulation respectueux des animaux SST, soit80% de la production suisse
3. Systèmes de détention SRPA (sorties régulières en plein air-parcours sur l’herbe)
4. Production bioLa volaille est seconde au classement des viandes consommées.
VALEUR DE LA PRODUCTION VOLAILLE (env. 90% poulet)En million de francs
11,4 kilos
2082003
TraCTEurs moins poLLuanTsL’Agritechnica, salon phare mondial du machinisme agricole, s’est tenu tout dernièrement à Hanovre en Allemagne. Un grand nombre de composants et d’équipements additionnels destinés à améliorer la transmission de puissance des tracteurs lors de travaux de traction y ont été présentés. Grâce à de nouvelles technologies, les émissions de gaz d’échappe-ment de ces véhicules ont énormément baissé et se situeront dans le futur à un niveau proche de celui des poids-lourds. A l’heure où les législateurs européens souhaiteraient rendre obligatoires les filtres à particules pour le tracteurs également, les grands progrès réalisés à l’intérieur des moteurs permettent à plusieurs fabricants de renoncer pour l’instant à ce système de traitement des gaz d’échappement. Des systèmes de filtre de particules fermés devraient néanmoins être incontournables à l’avenir.
La filière du poulet en Suisse
26 novembre 2015
3
Repères
Armé d’une longue perche, le docto-
rant Eric Gehring, de l’Institut fé-
déral de recherches sur la forêt, la
neige et le paysage (WSL), sectionne une
branche de châtaignier dans une forêt sur-
plombant Bellinzone (TI) et la plaine
de Magadino. Un examen visuel rapide
confirme ce qui ressort de la campagne es-
tivale menée par les scientifiques sur diffé-
rents sites répartis à travers le canton: le
cynips est bel et bien en recul, aussi bien au
Tessin que dans le reste de la Suisse. «C’est
un immense soulagement», relève Marco
Conedera, du WSL. L'institut a été manda-
té par l’Office fédéral de l’environnement
(OFEV) pour surveiller l’expansion de ce
parasite originaire de Chine, entré en Suisse
via l’Italie en 2009. «Après plusieurs an-
nées d’inquiétude, on perçoit les premiers
signes d’un dénouement heureux, même si
toutes les inconnues ne sont pas levées.»
Des dégâts importants
Car si le cynips a immédiatement été classé
par l’OFEV comme un nuisible particuliè-
rement dangereux, aucune des mesures
prises contre lui n’a pu freiner son expan-
sion. «En fait, il était probablement là de-
puis plus longtemps, mais sa présence est
impossible à détecter dans la première an-
née de son arrivée», précise Marco Cone-
dera, qui connaît mieux que personne le
cycle de l’insecte. «La guêpe pond ses œufs
en été dans les bourgeons fraîchement for-
més, explique-t-il. De minuscules che-
nilles naissent peu après et passent l'hiver
dans les bourgeons. Le printemps suivant,
elles provoquent la formation de galles,
dont la couleur varie du vert clair au rose,
sur les jeunes pousses, les inflorescences et
les feuilles. Colonisés par les larves au sor-
tir de l’hibernation, les organes de la plante
ne se développent pas de façon normale et
certaines pousses dépérissent. Une forte
infestation par le parasite réduit nettement
leur formation ainsi que
celle des fruits, entraînant le
rabougrissement des arbres.»
Dans les cas extrêmes, la pro-
duction de châtaignes peut
chuter de 75%! Une vraie catas-
trophe pour les produc-
teurs suisses, regrou-
pés en majorité au
Tessin, qui ont vu
leurs récoltes fondre
pendant que le para-
site continuait imperturbable-
ment sa progression, colonisant dans
la foulée le Valais, la deuxième région
de production du pays.
Guêpe sans frontière
Alors que la situation semblait déses-
pérée, des expériences menées en Italie dès
2005 ont toutefois redonné de l’espoir aux
producteurs autant qu’aux scientifiques.
«Le service phytosanitaire du Piémont a
découvert que le Japon, qui avait également
été envahi par le cynips, avait importé de
Chine son prédateur naturel, la guêpe To-
rymus sinensis, indique Marco Conedera. Si
l’autorisation de l’élever et de le relâcher
massivement dans la nature a été donnée
aux Italiens, côté suisse, l’OFEV n’a pas
voulu entrer en matière, aucune étude ne
permettant d’exclure d’éventuels dom-
mages collatéraux sur l’environnement.»
Finalement, les lâchers massifs de Torymus
sinensis faits en Italie voisine à partir de
2008 ont réglé la question. «La ceinture des
arbres étant extrêmement dense le long de
la frontière et au Tessin, l’ennemi du cynips
est passé d’un pays à l’autre de la façon la
plus naturelle qui soit», fait remarquer
Marco Conedera.
Rapide amélioration
En Suisse, la progression de Torymus sinen-
sis a été aussi spectaculaire que celle du
cynips. «Entre 2013 et 2014, il s’est répandu
dans tout le sud du pays, note Marco Cone-
dera. Le taux de parasitation du cynips par
le Torymus étant élevé, la situation s’est
grandement améliorée entre 2014 et 2015.»
La campagne de terrain menée cette année
par Eric Gehring et Marco Conedera touche
à sa fin. Elle se conclut sur une note pleine
d’espoir. «La crise est derrière nous, se ré-
jouissent les chercheurs, qui vont conti-
nuer de suivre la situation de près. Le cy-
nips ne va pas disparaître, mais il ne
causera plus jamais de tels dégâts!»
Alexander Zelenka n
+ d’infos Pour en savoir plus, rendez-vous
sur le site de l’Institut fédéral de recherches
sur la forêt, la neige et le paysage: www.wsl.ch
Apparu au Tessin
en 2009, le cynips a
ravagé les châtaigne-
raies suisses et stoppé
la production indigène.
Mais l’arrivée de son
prédateur naturel a
permis d’endiguer sa
progression. Reportage
à Bellinzone.
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questions à...
Marco Conedera
Ingénieur forestier à l’Institut WSL de Bellinzone (TI)
«La situation revient à la normale»
Le problème du cynips est-il définitivement réglé?
l’état des châtaigneraies du sud du tessin, où les plus fortes pertes
ont été enregistrées, est bien meilleur. les forêts du nord ont été dans
l’ensemble peu touchées. en revanche, il faudra attendre quelques
années pour que celles du centre se remettent. en Valais et à Zoug, le
prédateur naturel du cynips a déjà été signalé. ce sera intéressant de
voir comment la situation va évoluer.
quand la situation reviendra-t-elle à la normale?
Je dirais qu’il faudra deux à trois ans. mais attention: si le cynips est
sous contrôle, il ne va pas disparaître pour autant. nos milieux lui sont
favorables. il faudra donc composer avec ce ravageur à l’avenir et accepter l’idée qu’il puisse
sévir de nouveau.
La production de châtaignes suisses va-t-elle reprendre?
dans les principaux centres de récolte tessinois, l’activité a repris. si les volumes n’égalent
pas encore ceux des bonnes années, la qualité est dans l’ensemble très satisfaisante. Le chercheur Eric Gehring fait partie de la task
force de l’Institut fédéral de recherches sur la
forêt, la neige et le paysage (WSL), chargée
d’évaluer les dégâts infligés aux châtaigneraies
suisses par le cynips, un insecte ravageur
originaire d’Asie, apparu en Suisse en 2009.
forêt
Sinistrées par le cynips, les
châtaigneraies suisses revivent
Première
apparition
du cynips dans
le Piémont,
en italie.
2002
Le cynips est
officiellement
détecté dans
le canton du
tessin.
2009
une forte
propagation
du ravageur
est observée
au nord des
Alpes.
2014
Pour la première fois
depuis son
arrivée, les
dégâts du
cynips sont
maîtrisés.
2015
Le WsL continuera
de suivre
l’évolution de
la situation
jusqu’en 2016
en tout cas.
2016
cArte d’identité du cyniPs
Petit, mais nuisible
•nom scientifique Dryocosmus kuriphilus.
•taille 2,5 à 3 mm de long (sans les
antennes).
•reproduction la femelle dépose ses
œufs dans les bourgeons.
•Activités Vole essentiellement par
temps chaud, de mi-mai à fin juin.
en collaboration avec le magazine
12 novembre 2015
11Maison
Rénovation
Confort écologique au mayen
économies d’énergie trois interventions clés
Une piscine chauffée au boisDerrière la maison, un bassin en cèdre fait office de piscine. Par temps froid, l’eau est chauffée grâce à un poêle à bois immergé.
capteurs solairesBien visibles sur la façade, ces capteurs sont assumés par le couple d’architectes qui ne voyaient pas l’utilité de les masquer à la vue.
Fourneau et poêle à boisUn fourneau à bois, installé dans la cuisine, assure l’entier du chauffage. Un poêle à bois, ancestral, agit en complément depuis le séjour.
Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve un mayen de 1807 à restaurer. En quête d’un chalet, avec leurs quatre enfants, Béatrice Schaer et Stéphane Saudan ont trouvé leur bonheur aux Jeurs, un hameau au-dessus de Trient (VS). Ain-si, d’un vieux bâtiment décati, ce couple d’architectes de Martigny a fait revivre le confort moelleux et écologique d’un mayen d’antan. Grâce à la découpe d’une fenêtre horizontale dans la paroi orientale de la cuisine, on découvre un rocher affleurant, débarrassé de sa végétation, situant le cha-let sur le parcours de l’ancien glacier qui traversait la vallée.
Lifting complet de l’enveloppeBéatrice Schaer et Stéphane Saudan ont commencé par vider l’ensemble, ne conser-vant que les murs extérieurs, nettoyés de leur couche de ciment et recrépis à la chaux. En bon état, la charpente est conservée, mais le toit est doublé. Comme le dit Sté-phane Saudan, la «peau» du bâtiment a subi
un lifting complet. Les murs de 60 centi-mètres sont doublés de 20 centimètres, of-frant la possibilité de créer des banquettes sur le rebord intérieur de certaines fenêtres. Alliant innovation et conservation, le couple d’architectes fait ressortir la structure de bois originelle, masquée par plusieurs étapes de restauration antérieures. Traitées à l’huile de lin, les anciennes boiseries de mélèze sont remises en valeur. Quant aux nouvelles, en sapin, elles sont enduites de savon blanc, pour empêcher le jaunisse-ment. Le niveau de la cuisine est rabaissé, avec création d’un vide sanitaire sous le sol. Le plafond de la cave est doublé avec d’an-ciennes boiseries récupérées après transfor-mations.
Poêle et fourneau à boisMais l’essentiel réside dans la réhabilitation de l’ancien mayen, qui retrouve son rôle de pièce principale, avec son poêle qui alimente la chaudière. Un fourneau à bois, principale source de chaleur de la maison, complète ce
chauffage à bois. L’hiver, la famille Schaer-Saudan commence ainsi par faire une bonne soupe pour tempérer les lieux. Des pan-neaux solaires ont été posés, tels quels, sur le toit. Il aura fallu négocier avec la com-mune qui les imaginait «maquillés».
Plaisirs écolosAux Jeurs, les enfants sont rois. Sous le toit, ils ont droit à un système de cou-chettes ingénieux, avec chacun une place supplémentaire pour un copain en visite. Le hall d’entrée, avec son solide tapis pail-lasson, fait la part belle aux rangements. À l’extérieur, un bassin en cèdre, chauffé au bois par un poêle immergé, offre une tem-pérature de 40 degrés, même en hiver. Les alentours du chalet sont un régal pour les sens: mélisse et camomille y poussent sous la bénédiction d’un vénérable tilleul, dont les branches caressent la chambre des pa-rents.
Nicolas Verdan n+ d’infos www.schaersaudan.ch
bon à savoiR
Quel budget?L’achat du fonds s’est monté à 90 000 francs. Le bâtiment, avec un peu plus de 216 m2 habitables, a coûté 300 000 francs, une somme jugée modique par Béatrice Schaer et Stéphane Saudan. Une partie des travaux a en effet été réalisée en autoconstruction. Cela concerne en particulier la démolition, les dalles en bois, les aménagements exté-rieurs, y compris la palissade de séparation avec les voisins, la terrasse et la construc-tion du bassin extérieur. D’un point de vue énergétique, le couple juge «impossibles et non pertinents» les calculs d’économie de chauffage. Cette famille ne se rend au cha-let que pour des vacances ou des séjours de loisirs, en particulier durant la saison de ski. «En revanche, explique Stéphane Saudan, on peut insister sur le fait que le chauffage et la production d’eau chaude, ainsi que la cuisson des aliments, sont assurés par de l’énergie 100% locale: soleil et bois du triage forestier de la commune.»
Ces prochains mois, nous vous présenterons d’anciennes demeures rénovées dans un esprit alliant confort, esthétique et efficience énergétique. Deuxième exemple avec un mayen de 1807, à Trient (VS).
Au premier coup d’œil, le mayen ne semble pas avoir subi de transformation spectaculaire. Or, plus on s’approche de cette maison, plus l’intervention du couple d’architectes Schaer et Saudan est mani-feste: fenêtres élargies, nouveaux espaces de vie, traitement naturel d’anciennes boi-series. La maison retrouve son caractère ancien dans un esprit contemporain.
avaNT après
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www.energie-service.ch
Chauffage au bois automatiqueKWB de 3 à 300kW
Poêle-chaudièreVario Aquabûches + granulés
infos pratiques
Y aller En transports publics En
train, prendre la ligne Montreux-Ober-
land bernois jusqu’à Château-d’Œx.
En voiture Plusieurs parkings dispo-
nibles à Château-d’Œx comme à L’Etivaz.
Afin de s’éviter une attente à la fin de la
balade, le plus simple est de se parquer à
L’Etivaz et de rejoindre Château-d’Œx en
car postal.
le parcours Exigeant, mais bien
balisé. Suivre d’abord les panneaux
jaunes du tourisme pédestre, puis la
signalisation blanc et rouge des sentiers
de montagne.
se restaurer Pas de possibilité de se
restaurer entre Les Granges et L’Etivaz.
Prévoir une bonne gourde et d’éven-
tuelles provisions. A L’Etivaz, on s’arrê-
tera sur la terrasse de l’Hôtel du Cha-
mois. La carte met le fromage et les
produits locaux à l’honneur. www.
hotelduchamois.ch
se renseigner Pas de possibilité de
se restaurer sur le parcours. A L’Etivaz,
on s’arrêtera sur la terrasse de l’Hôtel du
Chamois. Fromage et produits locaux à
l’honneur. www.hotelduchamois.ch
notre guide Gérad
Mudrux est au bénéfice
d’un brevet fédéral
d’accompagnateur en
montagne. Conctat: rue
du Chamois 7, 1669
Lessoc, 079 543 21 19.
paYs-d’enhaut
Un vrai paradis pour les marcheurs
A une demi-heure à pied de Château
d’Œx, le vallon de la Gérine est en-
core plongé dans l’ombre. Seuls
quelques timides chants d’oiseaux se font
entendre dans le silence du matin, alors
qu’au loin bruit une petite rivière. Laissant
derrière nous le village des Granges, nous
passons devant quelques télésièges posés
en ligne sur l’herbe, qui attendent sage-
ment le retour de l’hiver. Une petite route
goudronnée nous mène au cœur du vallon,
où la pente se redresse d’un coup.
Quelques centaines de mètres plus loin, le
souffle se fait court. Le chemin grimpe
droit vers les hauteurs sans s’encombrer de
virages. Le goudron cède la place au gravier,
mais toujours pas de trace de replat à l’ho-
rizon. A ce rythme, les 1000 mètres de dé-
nivelé au programme de la balade risquent
d’être vite avalés, mais aussi de se faire
sentir durement dans nos jambes.
Prenant notre mal en patience, nous pour-
suivons la montée jusqu’à arriver à une
zone plus dégagée. Relevant la tête, nous
découvrons alors le massif de la Gummfluh,
qui se dresse devant nous dans toute sa
splendeur. Les pics abrupts sont d’autant
plus impressionnants que le soleil met en
évidence leurs fissures, qui apparaissent
comme autant de balafres sombres sur le
blanc éclatant du calcaire. Ce panorama
grandiose serait un excellent prétexte pour
faire une pause, mais le soleil n’ayant tou-
jours pas atteint le vallon, le froid nous
oblige à poursuivre notre marche. Devant
nous, un panache de fumée bleue s’élève
au-dessus des sapins. En avançant encore,
on découvre un petit chalet d’alpage accro-
ché à flanc de coteau.
Un fromage d’alpage divin
A l’intérieur du chalet des Paccots, seul le
foyer allumé sous le grand chaudron de
cuivre apporte un peu de lumière et de cha-
leur. Philippe Henchoz, qui nous accueille
avec bienveillance, est justement en train
de fabriquer du fromage. Dans la cuve
chauffe le lait de la traite du matin. «Pour
bénéficier de l’appellation l’étivaz, le fro-
mage doit être produit selon des critères
bien précis, explique l’agriculteur vaudois.
Il doit être fabriqué sur l’alpage, bien sûr,
mais aussi au feu de bois.» Philippe Hen-
choz va bientôt passer la main à la jeune
génération. En attendant, il profite de cette
vie sur l’alpage qu’il aime tant et veille avec
soin sur les trente vaches qui ruminent
dans l’étable attenante. C’est précisément
ce type d’activités traditionnelles que sou-
tient et valorise le parc Gruyère Pays-d’En-
haut. Il faut dire que la fabrication de fro-
mage d’alpage est un pilier historique de
l’économie de la région. Les chalets épar-
pillés sur les pentes du Pays-d’Enhaut,
pour la plupart encore en activité, sont au-
tant de rappels de son identité rurale.
Mais l’heure passe et nous devons re-
prendre notre chemin, qui se sépare à l’in-
tersection suivante: le sentier de la réserve
de la Pierreuse, célèbre pour ses bouque-
tins, part à gauche. Le nôtre, qui mène au
col de Base, part à droite en plein dans la
pente, une fois de plus! Autour de nous, le
paysage se fait plus alpin. Les conifères
s’espacent alors que des touffes de rhodo-
dendrons commencent à apparaître. La di-
versité de la flore de ce coin de montagne
nous rappelle que nous sommes dans un
parc naturel. Quelques panneaux énu-
mèrent d’ailleurs les deux règles de com-
portement élémentaires à respecter: inter-
diction de cueillir les fleurs et de déranger
la faune sauvage. Le chemin, visiblement
peu fréquenté, disparaît parfois sous les
hautes herbes. Heureusement, le marquage
est bien en place: les traces de peinture
blanches et rouges signalant les itinéraires
de montagne jalonnent notre parcours
jusqu’au col. Clément Grandjean n
De Château-d’Œx au col de Base, cette randonnée entre pâturages et
espaces protégés permet de goûter aux produits traditionnels comme aux
richesses naturelles de la région. Chaussez vos souliers!
© P
HOt
OS
CLéM
Ent
GrA
nd
jEA
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CHÂTEAU-D’ŒX
L’ÉTIVAZ
La Lécherette
Rocher du Midi
Col de Base
Les Granges
Durée moyenne: 5h15
Longueur: 13 km
Dénivelé:1013m de montée
870m de descente
Situation:Cartes nat. 1 : 25000
No 1245 (Château-d’Oex)
No 1265 (Les Mosses)
Château-d’Œx
a peine a-t-
on traversé
Gérignoz que
le massif de
la Pierreuse
s’ouvre devant
nous. .Menant
en ligne droite
vers le col,
le sentier est
raide. Mais le
jeu en vaut la
chandelle: le
panorama est
somptueux.
La réserve de
la Pierreuse
abrite une
faune variée,
qui fera le
bonheur du
randonneur
Balade
26 novEMbrE 2015
11
de gauche à droite: les pentes de la Gummfluh sont parsemées de chalets d’alpage. a notre arrivée dans celui des Paccots, Philippe henchoz
est en pleine fabrication de l’étivaz aOP, le fromage traditionnel de la région, avec le lait de ses belles simmentals.
Animaux5 novembre 2015
13
chat
Calme et doux, le norvégien n’est pas un sauvage des forêts
Quand on pénètre dans l’apparte-
ment d’Isabel Geiser, à Cossonay
(VD), on a peine à croire qu’autant
de chats – sept au total – vivent ici, tant le
calme y règne. En y regardant de plus près,
on découvre petit à petit deux mâles et
cinq femelles de race norvégienne. L’un se
prélasse sur un arbre à chat, l’autre est
roulé en boule sous la table du salon, tan-
dis qu’un troisième dort dans un hamac, la
tête en bas. C’est l’heure de la sieste! Mais,
curieux de nature, l’un après l’autre vient
scruter la visiteuse que je suis, tous qué-
mandant une caresse. Voilà cinq ans
qu’Isabel Geiser a commencé l’élevage du
chat des forêts norvégiennes. «En visitant
une exposition féline à Genève, j’ai décou-
vert cette race. Je suis tombée immédiate-
ment sous son charme, explique cette Vau-
doise. J’ai tout de suite aimé son côté
sauvage et rustique.» Mais ce qui a séduit
plus que tout l’éleveuse, c’est le caractère
très particulier de ce chat. «Le norvégien
est extrêmement sociable. Il aime la com-
pagnie et a besoin de la présence de son
maître. Beaucoup de personnes le com-
parent d’ailleurs à un chien.»La première femelle à rejoindre l’élevage
d’Isabel Geiser s’appelle Gigi. Elle sera sui-
vie bientôt par d’autres félins. Très rapide-
ment, l’éleveuse participe à une première
exposition. «Je voulais m’assurer que mes
chats puissent se reproduire.» Depuis, la
Vaudoise a attrapé le virus des expositions
et elle voyage à travers l’Europe pour pré-
senter ses norvégiens. La dernière expo-
sition en date, en Suède, a réuni le gratin
mondial des chats – plus de 2000. Amira
Snow, l’une de ses nouvelles recrues, y
a reçu des louanges «En fréquentant les
expositions, je peux estimer la qualité de
mes chats en les comparant aux autres.
Mon objectif est en effet de m’approcher
au plus près du standard parfait du norvé-
gien. Mais sans excès, car la santé de mes
chatons prime avant tout, ainsi que leur
caractère. Les personnes qui m’achètent
des chats doivent avoir du plaisir avec leur
animal.» Le nom de son élevage – Aranwë
– évoque la mythologie des pays nor-
diques. Il signifie étoile et reine.
Jim est sur la plus haute marcheParmi les moments importants de l’année,
la mise bas est toujours attendue avec im-
patience par Isabel Geiser. «La naissance
de chatons est toujours un événement
magique, qui me bouleverse profondé-
ment», reconnaît l’éleveuse.Si Isabel gère les accouplements et les
naissances, toute la famille s’implique
dans l’élevage. Les talents de bricoleur de
Christophe, son mari, sont mis à contri-
bution pour améliorer l’environnement
des chats, tandis que leurs trois enfants
participent activement à la sociabilisation
des chatons en les manipulant régulière-
ment. «Les personnes qui choisissent
d’acquérir un chaton ont tous des profils
très différents, observe l’éleveuse. Cer-
tains économisent pendant des années
pour s’offrir un norvégien. D’autres sont
plus aisés. La demande est grande et les
éleveurs n’arrivent pas à y répondre. Per-
sonnellement, j’ai choisi de privilégier la
qualité à la quantité.» Le norvégien qui fait la fierté d’Isabel Gei-
ser se nomme Jim Dandy Wonderwoods: ce
mâle crème spotted tabby âgé d’un peu
plus de 1 an a reçu le titre de Junior Win-
ner, une distinction très difficile à obte-
nir. «J’ai été très émue. Ce titre souligne
son extraordinaire qualité. Mais le chat
parfait n’existe pas. Je rêve de faire naître
un sujet qui ait du succès en exposition,
tout en ayant le caractère si particulier
des norvégiens.» Véronique Curchod n
Le chat des forêts norvégiennes, également appelé norvégien, évoque à première vue un grand chat sauvage. Mais ne vous y fiez pas, sous ses apparences rustiques se cache un animal de compagnie très affectueux.
Le caractère social et amical du chat des forêts norvégiennes en fait un animal de compagnie
particulièrement agréable. Ici «Bi Babalula», une femelle de 8 mois. Ci-dessus: Isabel Geiser
est particulièrement fière de «Jim», un mâle qui a obtenu le titre convoité de Junior Winner.
bon à savoir
ce chat est fait pour vous si…
•Vous avez envie d’un chat très proche de l’homme.
•Vous cherchez un chat qui s’adapte bien à la vie en appartement.
•Vous avez des enfants et souhaitez avoir un animal calme.
•Vous avez la disponibilité nécessaire pour lui accorder l’attention dont il a besoin.
© P
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Fiche signalétiqueOrigine Norvège. Morphologie Corps de grande taille, puissant, avec des poils mi-longs et une longue queue fournie. Les oreilles sont pourvues d’un plumet. Il existe de nombreuses variétés de robes différentes. En hiver, une grande collerette – comme un lion – orne le cou de l’animal. Particularité Issu d’une sélection naturelle due au climat rude des pays scandinaves, ce chat n’est pas uniquement le résultat du travail des éleveurs.Prix Environ 1200 francs pour un chaton sevré.Ses points forts Sa gentillesse, sa beauté, sa sociabilité.Ses points faibles Nécessite un bros-sage régulier en période de mue. A besoin de la présence très régulière de son maître. Vérifier qu’il n’est pas porteur de la cardiomyopathie hypertrophique féline.Élevages en Suisse romande Chatterie d’Aranwë, Isabel Geiser, Cossonay (VD) www.chatterie-aranwe.com, Chatterie Elfes-du-Sesau, Oulens-sur-Échallens (VD), www.elfes-du-sesau.chChatterie von den Masuren, Vernier (GE) www.frauberta.com, Chatterie de Noires-Joux, La Chaux-de-Fonds (NE), www.noires-joux.ch, Chatterie of Simchat, Genève, www.ofsimchat.ch
Témoignage d’un propriétaire: Joël bornand, de villars-Lussery (vD) et Zorro, 2 ans «J’ai toujours eu des chiens et rêvais de pouvoir
en avoir un à nouveau. Malheureusement,
je n’ai pas le droit d’en posséder un dans
l’appartement où je vis. J’ai donc cherché
un chat qui se rapprochait le plus possible d’un
chien… immédiatement, j’ai été séduit par le norvégien et partage désormais mon
quotidien avec Zorro: son nom lui va à merveille, car il aime chercher un endroit le plus haut
possible pour sauter. Et il a un
masque… J’aime sa stature imposante, ainsi que
son caractère particulier, qui le rend unique: il est
calme, amical et doux. Et puis, il faut admettre
que c’est un chat réellement magnifique.
Zorro me suit partout et est toujours attentif
à ce que je fais. Lorsque j’ai des invités, il ne
se cache pas comme un chat de gouttière, mais
au contraire vient facilement dire bonjour. il a
même conquis mon frère, qui n’aime pourtant
pas trop les chats. Le revers de la médaille?
Le soir, quand je vais me coucher, il ne supporte
pas d’être seul et cherche par tous les moyens
à attirer mon attention en miaulant.»
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1/4 PAGE (290 X 110 MM OU 136 X 220 MM OU 66 X 410 MM) Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 2 750.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 3 050.– **
1/8 PAGE (290 X 55 MM OU 136 X 110 MM OU 66 X 220 MM) Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 1 380.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 1 550.– **
TARIF MILLIMÉTRIQUE (66 X 20 MM À 136 X 80 MM) Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 6.50** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 7.22**
* Éditions «PROS DE LA TERRE». Voir les dates de parution en page 5. ** Prix bruts 2016 hors TVA (8%)Réservations des réclames par e-mail indispensables.
LARGEUR DES COLONNES 1 colonne = 66 mm 2 colonnes = 136 mm 3 colonnes = 206 mm 4 colonnes = 290 mm
LARGEUR DES COLONNES 1 col. = 26 mm 2 col. = 55 mm 3 col. = 84 mm 4 col. = 114 mm 5 col. = 143 mm 6 col. = 172 mm 7 col. = 202 mm 8 col. = 231 mm 10 col. = 290 mm
* Éditions «PROS DE LA TERRE». Voir les dates de parution en page 5. ** Prix bruts 2016 hors TVA (8%) * * Ajouter 2 mm à la hauteur de l’annonce, selon règle 5.1 de l’ASSP
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Tarifs des rubriquesRUBRIQUES Prix**/mm Tirage normal Offres d’emploi Quadri / Noir blanc Fr. 1.70
Tirage augmenté* Offres d’emploi Quadri / Noir blanc Fr. 1.88
1 col. (26 mm) x 20 à 290 x 440.Délai d’insertion: le lundi 12 h.
RUBRIQUES Prix**/mm Encadrés dans «La Bourse» Noir-blanc Fr. 1.88 Encadrés dans «La Bourse» Quadri Fr. 2.90 Encadrés dans «La Bourse» texte + fond tramé jaune Fr. 2.202 col. (54 mm) maxi 440 mm, 4 col. (113 mm) maxi 220 mm, autres formats sur demande.** Prix bruts 2016 hors TVA (8%)
Emplacements spéciaux Tarifs des encarts
ÉDITION CLASSIQUEQuantités à livrer Poids Prix* 26’000 exemplaires Jusqu’à 10 g Fr. 8 190.– De 11 à 25 g Fr. 9 670.– De 26 à 50 g Fr. 11 800.– De 51 à 75 g Fr. 15 210.–
GRANDE ÉDITION 100 % «PROS DE LA TERRE»**Quantités à livrer Poids Prix* 32’000 exemplaires Jusqu’à 10 g Fr. 11 030.– De 11 à 25 g Fr. 13 320.– De 26 à 50 g Fr. 16 400.– De 51 à 75 g Fr. 21 260.–
100 % «MÉTIERS DE LA TERRE»**Quantités à livrer Poids Prix* 10’000 exemplaires Jusqu’à 10 g Fr. 4 260.– De 11 à 25 g Fr. 5 080.– De 26 à 50 g Fr. 6 250.– De 51 à 75 g Fr. 8 110.–Dès 75 g, tarif sur demande. Adresse de livraison: CIL centre d’impression SA - Terre & Nature, chemin de la Mochettaz 8, CH-1030 Bussigny. Attention: spécif ier la date de parution.
* Prix bruts 2016 hors TVA (8%) ** Tous les agriculteurs et viticulteurs de Suisse romande
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+ formats créatifs sur demande L’acceptation définitive d’un encart dépend de la soumission de 3 modèles
BANDEAU UNE (276 X 60 MM) Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 2 600.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 2 900.– **
PAVÉ UNE (100 X 60 MM) Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 940.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 1 050.– **
PAVÉ UNE EN HAUT À DROITE (70 X 55 MM) Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 1 050.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 1 200.– **
AGENDA Tirage normal Quadri / Noir-blanc (105 X 40 mm) Fr. 370.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc (105 X 40 mm) Fr. 410.– **
Tirage normal Quadri / Noir-blanc (105 X 80 mm) Fr. 720.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc (105 X 80 mm) Fr. 790.– **
TRIANGLE (100 X 100 MM) *** Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 975.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 1 090.– **
DEMI-CERCLE (113 X 220 MM) *** Tirage normal Quadri / Noir-blanc Fr. 2 350.– ** Tirage augmenté* Quadri / Noir-blanc Fr. 2 600.– *** Editions «PRO DE LA TERRE». Voir les dates de parution en page 5. ** Prix bruts 2016 hors TVA (8%)*** Autres formats créatifs sur demande
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