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Les professionnels du Tourisme peuvent être heureux de voir tant de jeunes pousses intressées par leur secteur d'activité. L'année a une nouvelle fois été marquée par de belles levées de fonds ainsi que par le lancement d'incubateurs et d'accélérateurs. De quoi créer nourrir les acteurs traditionnels d'expertises et d'un regard nouveau. En somme, elles offrent un avant avant-goût de demain.

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Les professionnels du Tourisme peuvent être heureux de voir tant de jeunes pousses intressées par leur secteur d'activité. L'année a une nouvelle fois été marquée par de belles levées de fonds ainsi que par le lancement d'incubateurs et d'accélérateurs. De quoi créer nourrir les acteurs traditionnels d'exper tises et d'un regard nouveau. En somme, elles offrent un avant avant-goût de demain.

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O C T O B R E

O C T O B R EVOYAGES-SNCF.COM LANCE SON ACCÉLÉRATEUR POUR LES STARTUPS DU E-TOURISME

#Transport - Voyages-sncf.com vient de présenter son accélérateur baptisé « ACT 574 » dédié aux jeunes pousses du e-tourisme. Optionizr, Metigate et Kokoroe ont déjà participé à l’aventure.

L’agence de voyage en ligne affirme vouloir « soutenir la capacité d’innovation de cet écosystème et accompagner des startups dont le service, l’offre ou la technologie représente un atout pour le développement du e-tourisme et de l’attractivité de la destination France ». C’est pourquoi elle a lancé son propre accélérateur baptisé ACT 574. « ACT » pour « Accélération Collective Tourisme » et « 574 » en référence au record de vitesse du TGV qui est de 574 km/h.

En accompagnant les jeunes pousses, VSC leur donne accès aux compétences digitales, technologiques et métiers ainsi qu’à des retours clients, des données métiers et un réseau de partenaires internes et externes. Elles peuvent également profiter de l’expertise de son équipe Accélération, composée notamment de spécialistes en technologie, expérience client et produit, marketing et communication. Enfin, elles peuvent bénéficier de locaux mis à leur disposition.

Avec cet accélérateur, Voyages-sncf.com ne fait pas de l’ombre à d’autres incubateurs dans le Tourisme, notamment le Welcome City Lab. Comme son nom l’indique, un accélérateur arrive plus tard dans le cycle de vie d’une startup. Il est destiné aux jeunes entreprises qui ont atteint un niveau de maturité en termes de client et de part de marché.

Aucune prise de participation au capital

Contrairement à d’autres accélérateurs d’entreprises, l’agence de voyage en ligne ne prend pas de participation au capital des startups. Il s’agit davantage d’un modèle donnant-donnant où les deux partis apprennent de l’autre.

D E C E M B R ETRAVELKIOSK, LE RÉSEAU SOCIAL DU PERSONNEL AÉRIEN

#Transport - L’application Travelkiosk propose au personnel aérien de s’échanger bons plans, adresses et avis sur des destinations et activités en reprenant les meilleures fonctionnalités des réseaux sociaux déjà existants. Une cible qui représente un fort potentiel de par son environnement de travail et de vie.

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D E C E M B R E

LA DGE LANCE SON RÉSEAU NATIONAL D’INCUBATEURS ET D’ACCÉLÉRATEURS TOURISTIQUES

#Universel - La Direction Générale des Entreprises (DGE) vient d’annoncer officiellement le lancement d’un réseau national d’incubateurs et d’accélérateurs touristiques. La France est le premier pays à se doter d’un tel écosystème.

Le lancement de l’incubateur touristique de Nîmes Métropole était bien le signe avant-coureur d’une ambition bien plus grande de la part du gouvernement : celle de créer un réseau national d’incubateurs et d’accélérateurs touristiques. Ce réseau porté par la DGE vient répondre à l’une des recommandations émises par son étude « L’innovation dans le tourisme : diagnostic et perspectives » conduite en 2016 et qui mettait en avant « la nécessité d’intensifier les actions de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat et la mise en réseau des structures d’accompagnement », comme l’indique la DGE dans un communiqué.

Les objectifs derrière la création de ce réseau

Avec ces incubateurs et ces accélérateurs, la DGE veut créer un écosystème performant en développant une synergie nationale entre les acteurs pour gagner en compétitivité, susciter l’esprit d’innovation et la mise en place de structures d’accompagnement sur l’ensemble du territoire, mais aussi renforcer la visibilité des entreprises et des structures d’accompagnement pour favoriser les partenariats.

Pour y arriver, la Direction, sous l’autorité du ministre de l’Economie et des Finances, va lancer un programme de travail en 2017. Elle se positionnera comme un facilitateur de partenariats avec des institutions telles que la Caisse des dépôts et consignations, Bpifrance ou la Fédération Nationale du Crédit Agricole. Elle a d’ores et déjà ouvert une plateforme collaborative en ligne qui mettra à disposition un centre de ressources avec des documents et un calendrier événementiel collectif. Un partenariat avec le Welcome City Lab a aussi été signé pour que les membres du réseau puissent bénéficier de l’expérience de ce premier incubateur.

Par exemple, pour l’incubateur touristique de Nîmes Métropole qui fait partie du réseau, l’objectif est d’accélérer une douzaine de startups en 2017 autour de 5 grandes thématiques : tourisme culturel, tourisme de pleine nature, bien-être et thermalisme, mobilité (terrestre) et nautisme.

L’application Travelkiosk, disponible en anglais uniquement car le personnel aérien sait normalement s’exprimer dans la langue de Shakespeare, se télécharge sur iOS et Android gratuitement. De premier abord, l’interface ressemble beaucoup à celle d’Instagram. Ce n’est pas une coïncidence si son fondateur se plaît à l’appeler « l’Instagram du voyage ». Sur Travelkiosk, l’utilisateur peut faire plusieurs choses. Déjà, se créer un compte. S’il peut utiliser l’application sans en avoir, notamment pour effectuer des recherches, se créer un compte lui permettra de se géolocaliser et de se créer son « kiosk » avec toutes les informations dont il a besoin pour ses voyages. Pour remplir ce « kiosk », il peut d’ailleurs faire des recherches par destination et trouvera les adresses recommandées par les autres membres et des photos qu’ils ont publiées. S’il veut ajouter du contenu, l’utilisateur a la possibilité de créer un ticket sur un restaurant, un bar, un café ou un lieu touristique. Il est invité à prendre une photo et à la partager. Si un ticket similaire existe déjà, sa photo sera ajoutée à celui-ci. Sinon, il sera enrichi automatiquement avec d’autres photos trouvées sur le Web (sur Foursquare, Instagram ou Yelp) et par une carte afin de localiser le lieu. Comme sur un réseau social, l’utilisateur a la possibilité de liker, commenter ou partager ces tickets sur d’autres réseaux sociaux comme Instagram ou Facebook. Il peut même chatter avec les autres membres.

Perspectives de monétisation et d’acquisition

Comme beaucoup de startups, Travelkiosk réfléchit à différentes façons d’être rentable. Elle a notamment mis au point une stratégie avec les hôtels. Lorsqu’une personne d’un équipage aérien fait une escale dans une destination, il n’a souvent pas le choix de l’hôtel. Il est donc difficile de recommander des établissements, étant donné qu’il va très souvent dans le même. L’application manque donc un peu de recommandations sur ce segment. C’est pourquoi la startup noue des partenariats avec des hôtels répondant à certains critères qualitatifs afin de les mettre en avant. Plus tard, elle espère pouvoir proposer le paiement in-app et ainsi se rémunérer par des commissions. Mais pour cela, il va falloir fédérer une large communauté.

Aujourd’hui, l’application a été téléchargée un peu plus de 10 000 fois. Ces trois derniers mois, le nombre d’utilisateurs a doublé. Dans le monde, le personnel aérien représente 2,5 millions de personnes. En prenant en compte les proches qui profitent aussi de remises, le chiffre peut monter jusqu’à 4 millions. Il y a donc bien un marché à prendre.

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L’utilisation de l’intelligence artificielle et de la sémantique

Pour arriver à capter toutes ces données, la startup s’est intéressée au cognitif, aux processus psychiques liés à l’esprit, notamment celui du langage. Aujourd’hui, Q°Emotion est capable, via un algorithme, d’analyser les données dites non structurées du langage, autrement dit les données difficilement exploitables par les entreprises qui ne disposent pas d’outil adéquat. La startup est capable de comprendre plus de 20 millions de mots et expressions. « Par exemple, si une personne utilise le mot aventure, nous sommes capables de comprendre si l’émotion penche plutôt du côté de la peur ou de la surprise », détaille Grégoire Pfirsch. Au-delà des mots, la technologie peut également comprendre le contexte grâce à l’analyse sémantique et l’utilisation d’émoticônes.

J A N V I E RQ°EMOTION AIDE

LES SOCIÉTÉS À COMPRENDRE LES ÉMOTIONS QU’ELLES GÉNÈRENT

#Universel - La startup allie intelligence artificielle et sémantique afin de capter toutes les émotions que génère une marque. Des informations précieuses qui permettent ensuite d’améliorer l’expérience et la relation client en perfectionnant ses services.

Lancée officiellement en juin 2015 par Matthieu Bruneteau de Gorsse, ancien de chez Lacoste et Grégoire Pfirsch, familier du marketing et de l’analytics, la jeune pousse s’est créée après un constat : dans le voyage notamment, il y a un décalage avec l’émotion générée par ce qui est propre à une destination (les paysages, la population, la cuisine, etc.) et l’émotion vécue dans les transports ou l’hébergement. La première étant souvent plus positive que la seconde.

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Les sources de données

Q°Emotion va chercher des informations à la fois publiques et privées. Pour la partie publique, l’algorithme regarde du côté des réseaux sociaux, des plateformes d’avis, des blogs ou des sites spécialisés. Pour la partie privée, qu’on peut qualifier de « dark data », l’algorithme va chercher des informations du côté des questionnaires envoyés aux clients, des e-mails, des échanges privés sur les réseaux sociaux ou des appels téléphoniques.

Plusieurs niveaux d’interaction

Une fois ces données récoltées, Q°Emotion les classe en 6 émotions primaires : peur, surprise, dégoût, joie, tristesse et colère. Ces émotions sont universelles et sont les mêmes pour toutes les langues et cultures. L’entreprise a ainsi une vue globale de ce que pensent ses clients sur un point particulier, que ce soit le plateau repas d’une compagnie aérienne ou l’accueil d’un hôtel. Il peut s’agir aussi de l’expérience vécue sur le Web. Tout ce qui est matière à être ressenti et commenté par un client peut être évalué par l’entreprise. Avec ces informations, elle peut ainsi améliorer un service ou au contraire mettre en avant ce qui génère des émotions positives fortes.

Cas d’usage

La startup travaille principalement avec des professionnels du Tourisme et du Retail et comptabilise une dizaine de référence dont la Compagnie des Alpes, La Plagne et la compagnie aérienne Corsair. Avec les stations de ski, la problématique était de comprendre ce que pensaient les voyageurs sur certaines activités et hébergements. Avec la compagnie aérienne, il s’agit d’améliorer l’expérience vécue par les voyageurs à l’aéroport mais aussi à bord de l’avion.

Pour faire son travail correctement, la startup travaille avec des entreprises qui génèrent un minimum de feedbacks. Elle vise donc les moyens et grands comptes. Aujourd’hui, son business model repose sur une offre d’abonnement.

J A N V I E R

FLYR LÈVE 8 MILLIONS DE DOLLARS ET PROMET

DE PERCER DANS LE VOYAGE

#Distribution - La startup spécialisée dans l’analyse prédictive et le machine learning vient de boucler un tour de table de série A. Elle envisage désormais d’accélérer le développement de ses produits et de collaborer avec les grands comptes.

L’entreprise vient de finaliser un tour de table de 8 millions de dollars (environ 7,5 millions d’euros) en série A. Cette levée de fonds fut dirigée par le grand investisseur américain Peter Thiel, l’un des co-fondateurs de Paypal avec Max Levchin et Elon Musk. Plusieurs fonds se sont joints à la levée: JetBlue Technologies Ventures, Streamlined Ventures, AXA Strategic Ventures, Amadeus, Western Technology Investment, Plug and Play et Chasm Capital Management.

Créés en 2013, les produits de la startup permettent aux voyageurs de tirer parti de la volatilité des prix des billets d’avion et aux fournisseurs du Voyage d’avoir un aperçu de la demande des clients, le fameux « marché de l’intention ». Parmi les solutions sous-jacentes, on compte FareKeep qui protège les prix jusqu’à 30 jours, Foresight qui fournit des prévisions tarifaires de manière extrêmement précise et FareBeacon qui est un système d’alerte tarifaire informant les utilisateurs avant les changements de prix prévus.

Son puissant algorithme de prédiction des prix de billets d’avion et ses produits de protection des prix ont, en moins de deux ans, déjà conquis de belles marques : Priceline, TripAdvisor, Skyscanner, Kayak et, en France, Easyvoyage et MisterFly. Les grands comptes, qui dépensent des budgets très importants dans les déplacements professionnels, font partie des cibles désormais prioritaires de la startup.

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J A N V I E RFATMAP MODÉLISE LA MONTAGNE EN 3D

#Universel - A l’occasion de net Managers’now, une startup a présenté une puissante application qui permet d’avoir une carte 3D des sentiers, des pistes de ski et des POI avec de nombreuses informations utiles aux touristes et sportifs.

L’événement organisé en janvier par Eventiz et réunissant une trentaine de décideurs du Voyage et du Digital fut l’occasion de découvrir une application de cartographie intéressante pour les acteurs de l’outdoor, en particulier les stations de ski : FATMAP.

Démocratisé par Google maps, les cartes sur mobile et desktop ont beaucoup évolué ces dernières années. De différentes natures, elles servent bien entendu à localiser des lieux, mais aussi à calculer des temps de trajet, à révéler des POI, à savoir s’il vaut mieux prendre la voiture ou les transports en commun en fonction des embouteillages, etc. A chaque fois, une nouvelle carte s’affiche en fonction de la requête formulée. Cependant, la précision de nombreuses données fait défaut dans certains milieux, notamment pour les amateurs de randonnées, de ski ou encore de VTT. « En montagne, les indications concernant les sentiers manquent d’exactitude et il est rare que le dénivelé soit indiqué, déclare Misha Gopaul, co-fondateur et CEO de la startup. L’art de la cartographie consiste à répondre à toutes les questions que pourrait se poser un randonneur, mais ce serait pour lui trop complexe à utiliser. » D’où l’intérêt de créer FATMAP. L’idée est d’apporter énormément d’informations aux sportifs et amateurs de balades tout en proposant une utilisation simple. Ainsi, d’un glissement de doigt sur le téléphone, il est possible de connaître la profondeur de la neige à tel endroit, la piste bleue la plus proche, la raideur du terrain, les sentiers accessibles aux familles avec enfants, etc. L’application, qui va connaître une extension desktop au courant de l’année, vise à répondre aux besoins d’un marché pesant pas moins de 345 milliards de dollars. D’ici 2020, celui-ci devrait atteindre 1 000 milliards de dollars. Tel est le terrain de jeu de cette startup capable de modéliser une partie du Groenland en 2 jours alors que les dernières cartes dataient de 1954.

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VOYAGES-SNCF.COM LANCE SON ACCÉLÉRATEUR POUR LES STARTUPS DU E-TOURISME

#Transport - Voyages-sncf.com vient de présenter son accélérateur baptisé « ACT 574 » dédié aux jeunes pousses du e-tourisme. Optionizr, Metigate et Kokoroe ont déjà participé à l’aventure.

L’agence de voyage en ligne affirme vouloir « soutenir la capacité d’innovation de cet écosystème et accompagner des startups dont le service, l’offre ou la technologie représente un atout pour le développement du e-tourisme et de l’attractivité de la destination France ». C’est pourquoi elle a lancé son propre accélérateur baptisé ACT 574. « ACT » pour « Accélération Collective Tourisme » et « 574 » en référence au record de vitesse du TGV qui est de 574 km/h.

En accompagnant les jeunes pousses, VSC leur donne accès aux compétences digitales, technologiques et métiers ainsi qu’à des retours clients, des données métiers et un réseau de partenaires internes et externes. Elles peuvent également profiter de l’expertise de son équipe Accélération, composée notamment de spécialistes en technologie, expérience client et produit, marketing et communication. Enfin, elles peuvent bénéficier de locaux mis à leur disposition.

Lancé en janvier 2016, FATMAP a modélisé à ce jour 75 stations aux Etats-Unis et en Europe et en ajoute 3 ou 4 par semaine. La naissance de cette startup confirme une tendance qui se dessine depuis quelques années: les cartes interactives deviennent de véritables moteurs de recherches, surtout en situation de mobilité. Le téléchargement est gratuit, tout comme son utilisation lorsque l’on est connecté au Web. En revanche, il faut s’abonner pour pouvoir l’utiliser hors connexion. La startup prévoit de développer des API et de permettre à d’autres acteurs de fournir des cartes interactives à leurs propres clients en marque blanche.

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J A N V I E RCLAPNCLIP : QUAND LES VIDÉOS DES VOYAGEURS PERMETTENT DE SE PROMOUVOIR

#Universel - La startup ClapNClip est spécialisée dans la captation et le montage vidéo. Elle propose aux acteurs du Tourisme d’utiliser les vidéos de vacances des voyageurs eux-mêmes afin de se promouvoir et de créer plus de proximité avec le public.

La jeune pousse travaille de plusieurs manières avec les acteurs du Tourisme. Avec Voyage Privé il s’agissait de répondre à une problématique autour des coûts d’acquisition, notamment à cause de l’augmentation des prix de Google Adwords, du fait que la colonne de droite ne permette plus de diffuser de la publicité. « Publier des vidéos est très bon pour le référencement naturel. Google les met en avant, surtout lorsqu’il s’agit de vidéos Youtube (détenu par Google, ndlr) », précise Ronan Noel, fondateur de ClapNClip. La société voulait également illustrer les fiches produits des destinations. Elle a alors cherché plusieurs vidéos

(d’hôteliers, de Youtubeurs, etc.) pour en faire des vidéos de présentation efficaces.

Des clips ambassadeurs avec Marco Vasco

Peu après Voyage Privé, la jeune pousse a été approchée par Marco Vasco. La collaboration est foncièrement différente : l’agence de voyage en ligne offre une GoPro à tous ses clients et les pousse à faire une multitude d’images. ClapNClip s’occupe du montage et Marco Vasco peut ensuite réutiliser la vidéo à des fins marketing. Pour le client, tout est gratuit. Il accepte seulement que ses images soient diffusées et se connecte sur la plateforme de la jeune pousse pour télécharger les « rushs » de son voyage. Au moment de partir en vacances, il reçoit des informations produites par la startup pour apprendre à se servir de la GoPro, à filmer, etc. « Il s’agit d’un service en marque grise », explique le fondateur de ClapNClip car un petit logo de la startup apparaît sur chaque vidéo, notamment pour inciter les caméramans en herbe à la contacter en cas de problèmes techniques. L’acteur du Tourisme peut diffuser les vidéos sur son site, sur les réseaux sociaux, bref, là où il souhaite communiquer.

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J A N V I E REGOME, L’APPLICATION POUR VIVRE UNE EXPÉRIENCE PERSONNALISÉE À L’HÔTEL

#Hébergement - La startup Egome a conçu une application dédiée aux voyageurs séjournant à l’hôtel. Elle leur propose de donner un maximum d’informations sur leurs goûts et habitudes afin que l’hôtelier puisse leur procurer la meilleure expérience de séjour.

Créée en 2015, la startup Egome est la contraction du mot « ego » et « me ». Un nom qui résume bien le principe de son application gratuite et en anglais : l’utilisateur donne des informations sur ses préférences de séjour et ses goûts et l’hôtelier choisit ou non de les satisfaire. Il a, bien sûr, tout intérêt à les prendre en compte afin de permettre au client de vivre une expérience plus personnalisée. Une fois que l’utilisateur a renseigné les informations qu’il souhaitait donner, elles sont envoyées à l’hôtelier à chaque fois qu’il séjourne dans un établissement à travers le monde, après qu’il ait notifié l’application de sa réservation. Elles peuvent concerner des intolérances alimentaires, une préférence de capsule Nespresso, le nombre de cintres, la température de la chambre ou encore une préférence quant à la localisation de la chambre.

Même si l’hôtel n’est pas partenaire d’Egome ou n’a jamais entendu parler de la startup, il recevra tout de même un e-mail quelques jours avant la venue de l’utilisateur avec toutes ses préférences ainsi que son adresse e-mail, ce qui est très apprécié par les professionnels. Cet envoi d’e-mail suppose une grande base de données. Ce sont les développeurs d’Egome qui se charge de l’enrichir en scrutant le Web à la recherche du contact du concierge ou du gérant d’hôtel. Les hôteliers n’ont donc, pour ainsi dire, rien à faire.

Des voyageurs d’affaires et des partenariats

L’application s’adresse davantage aux voyageurs d’affaires car elle suppose que l’utilisateur voyage beaucoup. Mais elle s’adresse aussi aux personnes exigeantes ou souhaitant retrouver ses habitudes à l’hôtel. Ce type de service très personnalisé existe déjà dans l’hôtellerie de luxe. C’est donc une cible privilégiée pour la startup. Mais son objectif est aussi de l’étendre pour que chacun puisse accéder à la meilleure expérience de séjour dans d’autres types d’établissements.

Si 1500 clients ont déjà profité des services de l’application

dans 500 établissements, Egome ne compte pas s’arrêter là. Pour cela, elle noue des partenariats avec des hôteliers ou des entreprises qui poussent les

clients ou les employés à télécharger l’application. La startup n’a donc pas de stratégie d’acquisition grand public, consciente que les budgets marketing seraient trop importants. Lorsqu’un partenariat est signé avec un établissement, l’hôtelier peut accéder à la plateforme Egome, l’autre service que propose la startup. Sur cette plateforme, il peut discuter avec ses clients via un tchat, lui pousser ses services (spa, menu du restaurant, etc) ou lui demander son avis. Cette plateforme, accessible via un abonnement mensuel sans engagement, a vocation à évoluer et à s’enrichir afin de devenir le lieu privilégié de la relation client.

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F E V R I E RPAYINTECH LÈVE 2,5 MILLIONS D’EUROS

#Universel - La jeune société PayinTech, qui propose de faire ses achats avec un bracelet connecté dans un contexte touristique, vient d’annoncer une levée de fonds de 2,5 millions d’euros auprès de la Caisse des Dépôts. Il y a près de deux ans, PayinTech avait déjà levé 1,1 million auprès de Fa Dièse et de CapDecisif. Cette somme va lui permettre de renforcer son équipe commerciale et ainsi signer de nouveaux contrats. A moyen terme, la société voudrait investir d’autres secteurs d’activités comme la Santé ou la pénitentiaire. Elle souhaite également se développer à l’international.

M A R S

DESTYGO CONÇOIT DES CHATBOTS POUR

LES ACTEURS DU TOURISME

#Universel - Incubée au Welcome City Lab, la startup Destygo met l’intelligence artificielle à

disposition des professionnels du Tourisme et du Voyage d’affaires. Elle crée des assistants

personnels pour les accompagner dans la relation client et la

satisfaction des voyageurs.

Destygo, c’est l’histoire de trois entrepreneurs aux

affinités particulières avec le Tourisme. Avec l’arrivée des chatbots sur Facebook Messenger,

Guillaume Laporte, Ilias Hicham et Pierre Pakey s’interrogent rapidement sur le potentiel que ces agents conversationnels peuvent

représenter pour le secteur. Ils s’intéressent d’abord aux fonctionnalités liées au shopping, mais font vite face à un manque d’efficacité des outils. Là où les trois associés trouvent

un réel usage, c’est dans la résolution de problèmes liés au voyage ou dans l’apport d’informations. « Il s’agissait à la fois de supprimer les points de friction et d’anticiper les besoins », explique Guillaume Laporte, CEO de Destygo. C’est à ce moment que l’aventure commence, en 2016.

La startup, incubée au Welcome City Lab depuis peu, propose de créer un chatbot disponible via une fenêtre conversationnelle sur un site, par SMS ou sur Messenger pour les professionnels du Tourisme. La technologie est « maison » et s’adapte totalement aux usages du secteur. Le champ sémantique de l’intelligence artificielle est ainsi bien plus développé dans le domaine que d’autres technologies plus généralistes. Elle comprendra plus facilement les subtilités ou double-sens du champ lexical du Voyage. Le chatbot, en marque blanche, prend totalement les couleurs de la marque et permet de faire plus ou moins de choses, selon les besoins des clients.

Améliorer l’expérience dans le loisir et le business travel

Destygo s’adresse à la fois aux compagnies aériennes, aux agences de voyages d’affaires ou aux aéroports. Des acteurs qui ont particulièrement besoin d’accompagner leurs clients, lors d’imprévus ou tout simplement pour pousser la bonne information au bon moment. La startup travaille par exemple avec l’aéroport de Lyon. La technologie est disponible sous forme de tchat sur le site et permet d’obtenir des informations relatives au parking, aux bagages ou aux horaires de vols. 70 à 75% des messages sont automatisés. Comme pour beaucoup d’intelligences artificielles, lorsque la demande est trop complexe ou que le chatbot ne comprend pas, c’est un humain qui prend le relai. Le but étant d’utiliser une intelligence artificielle pour répondre aux questions et demandes les plus fréquemment posées et de laisser la main à une vraie personne lorsqu’il s’agit de délivrer un service.

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VICTOR & CHARLES MET L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SERVICE DE L’HÔTELLERIE

#Hébergement - Créée fin 2015, la startup Victor & Charles permet aux hôteliers de mieux connaître leurs clients grâce à l’intelligence artificielle. Ils peuvent ainsi leur proposer des services pertinents et des recommandations personnalisées.

Créée en décembre 2015 mais lancée officiellement en juin 2016, Victor & Charles utilise l’intelligence artificielle pour permettre au personnel de l’hôtel de prédire les envies des clients. Pour « profiler » le client, l’algorithme de la société va chercher des informations sur plusieurs sources : les informations publiques des réseaux sociaux personnels et professionnels comme Facebook ou LinkedIn, les données PMS (logiciel de gestion de l’hôtel) et du CRM (logiciel de gestion de la relation client) s’il y en a un. Il les croise ensuite avec des paramètres socio-culturels. Toutes ces informations permettent à l’hôtelier de repérer les clients qu’il faut davantage bichonner car ils sont influents sur les réseaux sociaux ou tout simplement de connaître leurs centres d’intérêt pour engager la conversation.

Sur une interface, le réceptionniste voit toutes les arrivées du jour avec les fiches client. Il peut, ainsi que tout le personnel, proposer des activités personnalisées ou avoir de petites attentions. Grâce à cette personnalisation, l’hôtelier crée de l’émotion et donc de la satisfaction client.

Connecter les données grâce à Watson d’IBM

Pour retrouver un maximum d’informations sur un client, Victor & Charles utilise l’intelligence artificielle. Grâce à des modules de Watson d’IBM, la société est capable de reconnaître le contenu d’images et d’analyser du texte en langage naturel. La startup peut « s’offrir » les services de Watson, qui ont tout de même un coût, car elle fait partie du programme IBM Global Entrepreneur. Elle peut ainsi utiliser cette intelligence artificielle gratuitement en échange de use cases pour IBM. Cette technologie lui permet aussi de mesurer la satisfaction après le séjour et notamment les retours sur les réseaux sociaux. Victor & Charles travaille actuellement avec des établissements du 3* au 5* parmi lesquels on trouve des hôtels Pullman, Novotel, Ibis ou Mercure.

M A R S

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M A R SADP INAUGURE SON « INNOVATION HUB » POUR CONCEVOIR L’AÉROPORT DE DEMAIN

#Transport - Aéroports de Paris investit dans les startups pour développer les technologies qui constitueront l’aéroport du futur. La société se dote d’un fonds d’investissement de 16 millions d’euros pour les aider à monter leurs projets dans un espace spécialement conçu pour l’innovation : l’« Innovation Hub », à deux pas du Terminal 1 de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Dans ses nouveaux locaux flambant neufs, vaste complexe au pied des pistes de Roissy-Charles-de-Gaulle, le groupe Aéroports de Paris inaugurait en mars son « Innovation Hub ». Ce programme, qui entre dans le cadre de son plan stratégique« Connect 2020 », est doté d’une enveloppe de 16 millions d’euros.

Trois priorités…

Si « la liberté d’entreprendre est totale », selon les mots du directeur, trois priorités ont été définies pour développer la stratégie d’innovation des aéroports de Paris que sont Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG), Orly et le Bourget notamment.

• Concevoir un « smart airport ». Le but est de développer une infrastructure intelligente. Les attentes du client-passager évoluent vite. ADP doit donc être capable de lui proposer un service personnalisé, en théorie difficile à mettre en place avec le flux de visiteurs – 180 000 passagers par jour pour CDG – mais possible grâce à la digitalisation.

• Développer les nouvelles mobilités entre la plateforme aéroportuaire et la ville centre. Grâce au numérique, les liaisons peuvent être optimisées. « La connectivité à CDG est parmi les meilleures d’Europe en termes de satisfaction client, précise Edward Arkwright, Directeur Général Exécutif du Groupe. Mais on peut toujours s’améliorer. »

• S’appuyer sur la robotique. La mise en place massive de sas Parafe, système à reconnaissance biométrique, accélère le temps de passage à la frontière. Un point sensible, qui devait être travaillé dans les aéroports parisiens. « On espère passer du digital à la reconnaissance faciale dès 2018 », ajoute-t-il.

…qui s’appuient sur trois leviers

Pour suivre ces trois axes définis par ADP, le groupe compte bien s’appuyer sur trois leviers complémentaires :

• Le programme Open diffuse l’innovation en s’appuyant sur un écosystème riche constitué d’incubateurs, d’institutionnels, d’autres aéroports, de grands groupes ou encore d’académiques. Des évènements et conférences seront donc organisés, notamment dans ce nouvel espace dédié, l’ « Innovation Hub ». Une manière également d’instruire les salariés d’ADP sur les nouvelles tendances de l’économie numérique.

• Le programme Connect permet d'expérimenter l’innovation. Les startups sont accompagnées dans le but d’accélérer la réalisation de leurs projets. Pour cela, elles peuvent s’appuyer sur une logique de partenariats qui couvre l’ensemble des métiers aéroportuaires. Plusieurs expérimentations sont déjà en cours : le Big Data

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avec Safety

Line, l’intelligence artificielle avec Destygo, l’optimisation de l’exploitation

d’un terminal avec PACIFA Decision ou encore le développement d’un robot qui gare automatiquement les voitures dans les

parkings de l’aéroport avec Stanley Robotics. Un système de navettes autonomes électriques sera aussi, dès la fin 2017, mis en place entre la gare routière et le siège de

l’entreprise pour les employés.

• Le programme Invest met à disposition une enveloppe de 16 millions d’euros sur cinq ans afin de soutenir le financement de la première – ou de l’une des premières – levée de fonds des startups. Ce dispositif est complété par des souscriptions à des fonds externes complémentaires (Cathay Innovation, Elaia Partners, XAnge).

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L’aéroport, lieu de visibilité pour les startups

Avec ses 240 millions de passagers accueillis en 2016 dans ses 23 aéroports gérés dans le monde, le Groupe ADP vante un véritable espace de visibilité pour les jeunes pousses. Trois espaces Business ont d’ailleurs été mis en place à CDG et deux à Orly. Ils permettent aux créateurs de startups de rencontrer de nombreux hommes d’affaires qui attendent de prendre leur avion. 100 startups ont déjà pu pitcher dans ces lieux et gagner en notoriété. Une visibilité accrue par la publication d’une présentation dans le magazine du groupe, Paris World Wide.

La conception d’un quatrième terminal est prévu d’ici dix ans à CDG : « Le Terminal 1 a été construit dans les années 1960. Le Terminal que l’on va construire demain doit se maintenir jusqu’en 2070. On ne peut pas se tromper », déclare Edward Arkwright. Le niveau de satisfaction client de CDG est pour le moment de 3,76 sur 5. « Il est dans la moyenne par rapport aux autres aéroports européens », affirme le Directeur Général Exécutif. ADP espère l’augmenter à 4 sur 5 d’ici la fin de l’année. « On parle d’aéroport de demain avec l’apport de nouvelles technologies, mais il restera un aéroport humain », conclut-il.

AV R I LMISTERFLY REMPORTE LA FINALE FRANÇAISE PUIS EUROPÉENNE DU CONCOURS TECH5

#Distribution - La jeune société spécialisée dans la vente de billets d’avion remporte la finale française de la 4ème édition de Tech5, concours de startups dédié aux pépites technos à forte croissance. Elle remporte également la finale européenne dans la foulée. Depuis trois ans, Tech5 a pour objectif de raconter, célébrer et accompagner les startups qui ont connu une croissance effrénée sur une période resserrée. C’est le cas de MisterFly, qui a connu une croissance vertigineuse de +48 000% sur les 3 dernières années.

AV R I LHDB, LA STARTUP QUI BOOSTE LE TAUX DE CONVERSION DES HÔTELIERS

#Hébergement - Spécialiste en stratégie et revenue management, Eddy Mimoun a créé Hotel Direct Booster. En couplant un livechat avec des agents de réservation, l’entreprise aide les hôteliers à augmenter leur taux de conversion.

Dans l’hôtellerie et le Tourisme en général, les marques investissent beaucoup en acquisition, mais les taux de transformation sont faibles. C’est pourquoi Eddy Mimoun a lancé Hotel Direct Booster et mis au point un livechat géré 24h/24 par des agents de réservation multilingues. Ainsi, l’internaute visitant le site d’un hôtelier peut avoir toutes les informations dont il a besoin. « Sur 100 visiteurs, 8 utilisent le chat. Sur ces derniers, on obtient 12% de conversion. Mais le taux atteint 20% à 25% quand le livechat est utilisé comme un outil de promotion », ajoute Eddy Mimoun. Selon lui, cette technologie simple à mettre en œuvre répond à 3 enjeux : la réactivité, la disponibilité et la pertinence dans le sens où les agents peuvent apporter des informations personnalisées et identifier des freins à l’achat exprimés ou non exprimés.

Un livechat pour humaniser le business

De leur côté, les agents de réservation connaissent les règles d’engagement préalablement établies. Si un internaute passe, par exemple, 40 secondes sur la page des prix alors l’agent peut engager la conversation. Si l’internaute revient une deuxième fois quelques minutes plus tard, il le reconnaîtra et pourra lui dire qu’il est content de le revoir, ce qui révèle une forme d’attention portée au client. Autre avantage : l’agent de réservation voit ce que l’internaute écrit en temps réel avant même que le message soit envoyé. Il peut donc comprendre le fond de la pensée de l’internaute car même si celui-ci se ravise et n’envoie pas le message, l’agent de réservation verra les premiers mots écrits. Enfin, ce dernier a la liberté de proposer un code de promotion afin d’inciter le client à réserver ou encore de faire une communication spécifique en fonction d’un événement tel que la St-Valentin, une compétition sportive, etc. « Cela prouve que la technologie peut humaniser le business », affirme Eddy Mimoun.

Hotel Direct Booster est adapté aux hôtels 3*, 4* et 5*. C’est un modèle sans engament à la performance : 10% sont prélevés à chaque transaction. La solution est à ce jour déployée dans 400 hôtels dont quelques chaînes et « augmente de 20% à 30% le chiffre d’affaires», selon Eddy Mimoun.

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STANLEY ROBOTICS VA DÉPLOYER SON ROBOT VOITURIER À L’INTERNATIONAL

#Transport - Stan, c’est le nom du robot voiturier conçu pour les grands parkings créé par la startup Stanley Robotics. La jeune pousse vient tout juste de récolter une somme de 3,6 millions d’euros qui lui permettra de déployer son robot voiturier à l’international. Stan est déjà largement sollicité et est même déjà testé à l’aéroport de Charles-De-Gaulle.

Créé en 2015, le robot voiturier Stan de Stanley Robotics gare les voitures à la place de leurs conducteurs. Il a déjà séduit le marché international du stationnement et principalement les grands aéroports. Et pour cause, le service BtoBtoC proposé par la jeune pousse permettrait d’accueillir jusqu’à 50% de voitures en plus sur les parkings existants. Une optimisation de l’espace considérable rendue possible grâce à Stan qui, seul, est capable de gérer entre 400 et 500 places de parking.

Stan, comment ça marche ?Stan repose sur la technologie des voitures autonomes, un concept en pleine expansion et déjà exploité par de nombreuses entreprises du Transport comme Uber ou Keolis. Le robot voiturier sait se repérer seul et fonctionne comme un chariot élévateur : autonome, Stan détecte la position des pneus de la voiture qu’il prend en charge et sa plateforme s’adapte en longueur et en largeur avant de soulever le véhicule et de l’emmener à sa place de parking.

Pour bénéficier du service de voiturier autonome, il suffit au conducteur de garer sa voiture dans un box dédié à l’entrée du parking, puis de s’enregistrer sur un automate à proximité avant que le robot vienne la chercher. Lorsque le conducteur réserve le service de Stan sur la plateforme de l’aéroport, il renseigne au robot voiturier les informations de son vol. De cette manière, Stan connaît la date de retour du conducteur et peut ramener la voiture dans le box d’arrivée.

Aujourd’hui, Stan est à l’aéroport de Roissy… et après ?Le voiturier autonome est testé dans deux des parkings de l’aéroport Charles-De-Gaulle, depuis février 2017. Et suite aux sollicitations émises par d’autres aéroports en France et à l’international, Stanley Robotics vient de boucler une levée de fonds à hauteur de 3,6 millions d’euros auprès d’Elaia Partners, de Bpifrance et d’Idinvest Partners. Grâce à cela, Stan est en voie de conquérir l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Asie et bien d’autres territoires, tout en restant cantonné au secteur aérien.

AV R I Lthese aren't the droids

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M A I touristiques pour que l’utilisateur puisse réserver ses billets pour des évènements culturels directement via l’interface.

Avantageuse pour les hôteliers

Pour l’instant, moins de cent établissements sont partenaires, mais « tous les hôtels du monde » sont accessibles sur l’application, selon la startup. Si les informations d’un hôtel ne sont pas disponibles, le client peut faire une demande de renseignements par mail depuis son mobile. Les clients deviennent ainsi des prospects, incitant l’hôtel à participer à SpeakHotel.

La jeune pousse a déjà signé un accord avec Choice Hotels. De quoi lui apporter un fort potentiel d’extension : le groupe hôtelier américain compte 6 300 hôtels dans le monde. Car si SpeakHotel fonctionne actuellement en autofinancement, elle se dirige vers un modèle économique assuré par un réseau de partenaires.

Couvrir « tous les hôtels partout dans le monde »

L’enjeu pour l’application est maintenant de se faire connaître et d’être téléchargée. SpeakHotel va désormais se développer en région parisienne, puis en France, au Luxembourg et en Belgique pour atteindre l’Europe.

Une version visiteur, qui permettra de rechercher les hôtels d’une destination avant même de s’y trouver, sera déployée par la startup d’ici trois mois. Une fois l’établissement choisi, l’utilisateur pourra lui soumettre une demande de prix. Une pré-réservation sur l’application même, qui pourrait bien concurrencer — par son coût notamment — des grands groupes comme Booking.

J U I NLA STARTUP DESTYGO LÈVE UN MILLION D’EUROS

#Universel - Neuf mois après sa création, le concepteur de chatbots Destygo annonce une levée fonds d’un million d’euros. Parmi ses investisseurs, on compte Partech Ventures, AccorHotels et le fond parisien Pole Capital. Six business angels complètent également le tableau. Son premier chantier sera le recrutement de nouvelles compétences. La startup en est persuadée : les agents conversationnels vont avoir un rôle privilégié de la relation client dans les années à venir, particulièrement dans le Tourisme. Destygo a donc la volonté d’être le leader de l’intelligence artificielle conversationnelle et a pour ambition de s’étendre à l’international en ouvrant sa technologie dans plusieurs langues. Elle a par ailleurs un premier client aux Etats-Unis, l’agence de voyage d’affaires Carlson Wagonlit Travel.

SPEAKHOTEL, « COUTEAU SUISSE DIGITAL » DU SÉJOUR À L’HÔTEL

#Hébergement - SpeakHotel est une application multiservices qui rassemble les informations sur un hôtel et les activités alentours. Elle facilite également les rencontres entre les clients d’un même établissement et permet à l’utilisateur de choisir un taxi ou un guide selon ses critères. Un moyen d’optimiser le séjour, aussi bien pour le visiteur que pour l’hôtelier.

L’application SpeakHotel s’organise autour de trois catégories :

• La rubrique « Mise en relation » : c’est la première fonctionnalité qui a été développée par l’équipe de six personnes. Elle facilite les échanges au sein même de l’hôtel. L’utilisateur connecté accède aux profils des autres visiteurs, aux fiches présentant ses centres d’intérêts et les langues parlées. Des rencontres business, avec Speaker Pro ou plus personnelles, avec Speaker Perso, peuvent ainsi être organisées. Un espace dédié aux jeunes, Speakeasy, permet d’échanger avec des personnes de son âge.

• La rubrique « Mon hôtel » : l’onglet regroupe tous les renseignements concernant l’établissement. Informations pratiques, accès Wi-Fi, numéros utiles, horaires des services, équipements, actualités… Une conciergerie peut également être intégrée, avec un accès instantané à la réception de l’hôtel. L’application s’est récemment ouverte aux campings.

• La rubrique « Autour de l’hôtel » : cet espace propose des restaurants, bars, visites culturelles et commerces à proximité du lieu de séjour de l’utilisateur. Un GPS intégré permet de télécharger son trajet pour s’y rendre, même de façon hors-ligne.

Mais SpeakHotel ne s’arrête pas là et permet d’accéder à d’autres services pour former un « couteau suisse digital », comme le désigne son co-fondateur. Sur SpeakCab, l’utilisateur a par exemple accès à une liste de taxis à proximité de l’hôtel et peut ainsi choisir son chauffeur en fonction de la langue, des moyens de paiement, du type du véhicule… Un système « unique au monde », précise Philippe Guchez.

Les touristes pourront également choisir, sur le même principe et via SpeakVisit, son guide. Ce dernier sera visible dans l’application pour 15 € par mois et par hôtel. SpeakHotel s’associe aussi avec Ceetiz, plateforme de réservations d’activités